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[Habitation] Dawn's Dust
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Evan
Serpentard
Serpentard

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Re: [Habitation] Dawn's Dust
Evan, le  Dim 8 Déc - 18:31

Avertissement

Ce RP mentionne du contenu sensible :

Erotisme












Il est des frissons qui transpercent le corps et définissent des bases de Raison si on se penche à leur porte pour écouter ce qu'ils ont à dire comme mots. De ceux qui caressent les tourments de l'esprit pour apposer des épices d'une joie Autre à la place. De ceux qui ont trouvé dans des perles innocemment croisées, des ports d'attache où déposer des carrosses étincelants. De ceux qui font d'un sourire recueilli une fondation pour bâtir des soleils à en donner aux jours qui passent des présentoir diamantés incessants.

Vous savez, ces petites lueurs qui fourmillent et qui guident les pensées, sur des landes paradisiaques ou le seul château existant et celui construit à ces abords tutoyés, choyés dans les nuits translucides. Château métaphorique qui n'est autre qu'un Temps partagé, écrit, respiré, vivant à ces canaux jamais entrevus comme Complices, mais l'étant devenus à des calices aussi insoupçonnés qu'enchanteurs. Peut-être un peu de magie au fond, sans baguette, celle du cœur faisant office et s'apposant comme une gardienne d'Instants précieux.

Et cet instant, là, l'était pour moi. Je ne saurais dire tous les pourquoi. C'est compliqué après tout. On peut tant subir les assauts répétés d'une évidence, s'en maquiller à chaque nouveau surgissement d'aube, à chaque nouveau refrain d'étoiles chantonnant, qu'il peut toujours être difficile de l'expliquer concrètement. Après tout, elle avait été mon élève. Autant assidue que "quelconque" sur mon monde d'enseignant nullement érigé à ses contours si séduisants soient-ils. Alors comment ? Quand ? Pourquoi ? Chacune de ces questions pouvait avoir bien des annotations en guise de réponse. Et la seule chose que je savais concrètement, c'était qu'elle me fragilisait, qu'elle me rendait vulnérable alors que j'avais discuté d'un contrat avec la Mort quelques mois plus tôt.

L'Avenir est incertain, mais on peut le remplir de certitudes. Là, derrière sa mine fuyante qui me donnait irrésistiblement envie de colorer ses joues de mes mains, de relever sa tête pour éteindre tous ces débuts d'incendie dont je peinais à comprendre ce qui avait servi de combustible. Là, à la voir fragile alors qu'elle même avait percé certains de mes remparts, cela me procurait un de ces frissons que je ne savais réellement décrire, et qui pourtant soulevait tout ce qu'il y avait de plus sincère en moi.

Pas d'écart d'âge relevé, pas d'élève et de professeur, pas de mondes éparpillés à nos voyages chacun de nos côtés, pas de déchirures laissées à des nuits sans noms à jeter dans l'Oubli, pas de scarifications données sur des chairs meurtries, juste Elle. Juste Moi. Juste des secondes qui nous avaient vu nous rapprocher. Juste des étoiles qui avaient soupiré à voir ces chaines se former entre nous. Juste la Lune qui avait frémi à regarder notre premier baiser. Juste un arbre qui avait photographié la scène pour immortaliser le Temps. Parce que c'était cela en fait au fond, ce frisson. Ces frissons. Ils immortalisaient des bouts de Temps, et donnaient à d'autres ce venin enivrant qui dessinait des phares dans les tombeaux d'Obscurité, qui donnait un sens à une route jusque là destinée à une impasse ténébreuse.

Difficile pourtant était, que de concevoir ce que serait autant cet Aujourd'hui bien étrange, qu'un Demain possible là où j'ignorais complètement les desseins qu'elle ouvrageait dans ses nuits solitaires. Je me nourrissais d'Espoir, de vouloir croire à un ultime havre de paix sincère qui ne propagerait pas un nouveau feu pour consumer mes entrailles. Il y a des signes qui ne trompent pas. Quand bien même certains m'ont perdu. Et il y avait cette infime once qu'elle pouvait allumer, cette étincelle comme une allumette craquée, qu'elle gardait autant dans ses gestes délicats, sous ses battements de cils innocents ou non, sous sa gestuelle qui composait sans cesse la palette faite pour peindre mes toiles vierges d'un parfum d'or et d'argent, de gouttes de Trésor. Mais j'étais un navire bancal.

Ou était-ce que je voulais simplement ignorer tout le flou ? Avais-je à craindre d'elle alors qu'elle pourrait tout avoir à craindre de moi ? Y-avait-il un moment ou je pouvais me permettre de la juger alors que tout mon passé pourrait m'être reproché ? Je ne savais pas au fond. Peut-être que depuis qu'elle lustrait les bancs de l'école elle avait enfermé dans son sac d'écolière autant de fardeaux que de cadavres soigneusement planqués ? Mais au fond ce qui comptait, ce n'était pas le passé ? Non. Même si perlaient des fenêtres de questions qui permettaient à certains doutes d'exister encore. Même si je savais que de toute façon ils feraient partie de moi. Bien enfouis derrière le rideau étincelant de mille feux qu'elle représentait, mais je tenais fièrement l'étendard en oubliant comme je pouvais ces questions accrochées à quelques bulles de Temps.

Elle pouvait avoir été blessée, comme un oiseau aux ailes meurtries cherchant un second souffle pour s'envoler et de nouveau virevolter joyeusement. Je portais suffisamment de cicatrices pour ne pas juger les siennes, la vie étant un perpétuel parcours de choix, de blessures et d'abnégations pour se relever plus fort et continuer d'avancer. Nous ne sommes pas notre passé et nos déchirures, mais ce que nous faisons le moment présent pour voir Demain. Seul ou dans les draps d'un Autre complice avec qui tutoyer les plus délicieux contours de la vie et du monde croquer à pleine dents et envies.



Il suffit de faire, et alors le parfum électrise la peau.

Je m'étais désarmé, une fois de plus, à cette heure festive où j'avais oublié les convenances derrière son apparence de fragilité. Ou j'avais décidé de jeter mes cartes avec peut-être pour seule promesse d'embrasser une obscurité comme compagne pour le reste de la soirée. Un risque. Un de plus au milieu d'une échelle de cristal que j'avais bâti. Mais à quoi bon vivre si ce n'est pas pour essayer de donner un sens à sa vie ? Pas besoin de pansement nounours cette fois-ci, ni d'un Spangle accourant à la moindre plaie carmine. Juste de quelques gouttelettes d'Espoir pêchées au lac des étoiles, en espérant les déverser sur un scintillant découvert au détour de nombreux battements de cils qui avaient soulevés quelques montagnes de sursauts ratés, de mon palpitant qui ne savait parfois plus quoi jouer, quoi entendre, quoi donner.

Mais elle était là.
Nous étions là.

Pendu à ce baiser que j'avais nommé Orateur de mes pensées, de ces vrilles d'estomac, de ces chuchotements dans mes nuits égarées qui m'avaient tous conduit sur cette même route. Celle caillouteuse, dangereuse, mais aussi tapissée d'une herbe de sourire si fraiche que je m'étais surpris à me sentir plus... humain. Enfant même peut-être, trouvant dans plusieurs petits rien des gourmandises de légèreté appréciables que j'avais avec plaisir fait persister sur ma langue.

Alors là, la sienne otage de la mienne, ou peut-être seulement qu'elles avaient décidé de s'accorder sur une musique qui reliait ce moment, il n'y avait plus d'étincelles d'ombre à porter dans mes gestes. Les secondes voulues avaient semblé s'allonger, sous l'impulsion d'une attirance à elle, avant qu'un flambeau d'étoiles nouveau ne laisse un frisson de séparation s'emparer de ma chair. Un "Je..." s'accroche aux mailles du Temps, les gestes semblent fébriles, et je vois toujours à ce phare somptueux briller quelques lanternes tristes.

Je me mords la lèvre, perdu aux Inconnues visibles sur son doux visage sans pour autant les entrevoir. Incapable de laisser une nouvelle question briser un peu plus ses barrières alors que j'avais déjà déposé quelques coups contre le marbre qui les habillait. Les perles d'océans hurlèrent quelques vagues silencieuses, dont l'écume glissait tristement sur ses joues, tordant inévitablement mon palpitant bloqué à l'idée d'en avoir peut-être fait trop, dit trop, d'avoir franchi une ligne qui me serait peut-être sans retour.

Sans retour...

Les trois mots suivant laissent la même essence indistincte, comme un nouveau bouclier qu'elle essayait de hisser entre mes mots, ses faiblesses, et les effluves qui nous reliaient malgré tout. Furtivement. Furtivement car sous mon souffle égaré, sa prise s'était resserrée sur ma chemise, balancement murmurant l'étreinte à venir, retrouvant l'écho de nos souffles mêlés à son impulsion teintée de ces vagues échouées depuis les falaises de ses yeux.

Les gestes taisent les mots, disparus de la scène.

Ses doigts libres dansaient à nouveau dans mes cheveux, moi laissant mes mains à ses hanches, les épousant comme pour lui promettre de la faire mienne, suivant sans une seule once de doute le tracé de ses désirs, me semblant étroitement liés aux miens. Les pas conduisent lentement dans le salon, le sofa se fait réceptacle molletonneux de la belle, et moi apparu sur elle, à l'écart de pétales de rose déjà humide et avides de se nourrir de chaque parcelle de sa peau.

Les sens n'obéissent plus qu'à ce tumulte assourdissant à mon palpitant criant des palabres que je n'écoutais pas. Raison n'avait qu'une seule définition possible, peinte sur les courbes de son corps que je surplombais avec une brûlure d'Envie au fond de mes émeraudes. Ses perles de ciel semblaient crier ce même refrain, les souffles n'obéissant plus qu'à un chapiteau dressé ou personne d'autre que nous n'était invité. Tout au mieux, les étoiles étaient autorisées à continuer de pouvoir regarder depuis la fenêtre, à chuchoter entre elles ce qu'elles penseraient de la pièce à écrire en épidermes fusionnés.

Un croc sorti, un éclair gourmand, saisi, trouvant son miroir dans mes jades allumées de mille feux, ou du moins un, brûlant, de la consumer entièrement, jusqu'à me brûler s'il le fallait pour la tatouer à ma chair. Au chevet des astres impatients. Une cascade de secondes désireuses soupirait. Ma main droite sillonnait ses mèches blondes, mes lèvres se posaient, gourmandes, à son cou. Bout de langue sorti pour lécher la peau au goût d'Exquis, sentant un contact chaud inévitable sous ma chemise malmenée. De trop. Sur le théâtre des Délices. Toute étoffe n'était que destinée à mourir sans laisser son nom dans le registre.    

Chemise se retrouvait outrageusement bafouée.
Un carillon sans appel résonnait.
Appelant une parade des sens, une Osmose, un Autel de Passion sur lequel n'être qu'Un.

Un "Attends..." coupe le chemin de mes lèvres, me fait me redresser légèrement, moue perdue sur les pétales ayant abandonné leur emprise, les opales toujours pourtant criant des brasiers réels à portée de... tout ce que je pouvais lui offrir. Elle se redresse un peu, j'avale une boule de salive en me demandant si elle n'allait pas soudainement changer d'avis, cloisonner les portes de notre Déraison pour une raison que j'ignorerais. Un autre battement se perd, offrande jetée à cette idée que je souhaitais pas voir prendre vie.

Sa main sur mon torse me pousse à instaurer une distance amère, et je m'asseyais, souffle toujours saccadé, à essayer de comprendre ce qui la traversait. La voyant finalement se lever, pour donner lentement au sol quelques tissus autant jolis que devenus futiles. Elle me faisait inévitablement me mordre d'envie ma lèvre inférieure, à mesure que ses courbes envoûtantes se dévoilaient une à une, contours de sa silhouette divine qui m'appelait toute entière. Brasero de mon épiderme et excitation à son paroxysme.

Aube et Crépuscule oubliés.
Jasper simple nom non retenu.
Un repas de Noël tournant au Savoureux.
Et une note d'Impatience volait dans mes yeux.
Quand seules des dentelles légères enrubannées fleurissaient encore sur sa peau.



Un nouveau filament se créer, pastels bleutées combinées à des soupirs d'émeraudes, diluées à des pulsions évidentes. Un  "tant pis..." s'érige en dernier avertissement, ou ligne avant un franchissement pour basculer définitivement là où les poisons les plus enivrants empourprent les veines et font bouillir les sens. Où le Sensé s'écrit, où se partitionnent en symphonie à la fois Soupirs et Cris.

Un des premiers s'enfuyait de mes lèvres, elle penchée sur moi, un mordillement à mes lèvres alors que mon souffle chaud courait dans son cou, le corps vibrant de l'envie de la posséder. Plus encore quand elle vint s'installer, mes genoux en perchoir appelant à la délivrance des sens encore enchainés. Appel pour goûter, au Paradis quitte à tutoyer les Enfers pour cela, du moment qu'ils étaient pavés du chant de ses lèvres et celui de ses doigts.

Son "Ecoute-toi" éclate mes dernières pensées à l'allure innocentes, et mes mains chaudes se retrouvent à embrasser la chute de ses reins, l'invitant contre moi alors que j'aventurais mes lèvres désireuses à l'assaut de son cou, laissant ma langue lui exposer un avant goût des terres de Plaisir que je voulais explorer avec elle. Plus de loups, d'elfe, de fête, de lanternes épieuses, d'animaux spectateurs, de cadeaux oubliés. Juste des échos tambourinant à faire oublier à la belle la chute des diamants sur ses joues contre des brûlures infiniment plus plaisantes.

Sans attendre plus que le temps de remonter le long de sa colonne, son soutien gorge se retrouve frustré entre deux de mes doigts, le faisant glisser de ses épaules dans la foulée d'un geste délicat, en estompant provisoirement la course de mes baisers. Le long de ses bras, alors que les opales restent mêlées, l'envoyant sur le sol avec les autres étoffes délaissées. Main gauche à sa nuque, se faufilant dans ses mèches d'or. La droite en bas de ses reins, la faisant se cambrer en arrière, prêt à embraser chaque courbe de son corps.

Mes lèvres à son cou, un bisou, sous son menton, comme un point de départ promis jusqu'à son Abandon. Caresses sensuelles dans son dos, alors que j'entamais un parchemin lent et passionné à son épiderme, laissant mes pétales de roses et ma langue déposer une sérénade ardente à la belle. Détour à son épaule gauche embrassée, clavicule goûtée, descendant en petits baisers, parfois plus prononcés, à ses courbes plus exquises encore.

Celles retenues dans l'écrin plus tôt, saisies d'un coup de langue autant farouche que désireux, autant annonciateur d'autres à sa suite que se faisant Conquérant pour lui arracher quelques soupirs plaisants. Valse répétée, des lèvres seulement posées, des léchouilles aux perles dévoilées, épousant les courbes dans leur totalité. Pas une des deux délaissée, tour à tour, les posséder, entre une pause pour faire jongler nos opales à ces lancements incessant qui appelaient à Plus.

Bouche toujours occupée, mes deux mains glissaient et gravaient dans son dos de chaudes caresses, s'arrêtant au haut de ses fesses, l'entrainant pour quelques mouvements suggestifs d'avant en arrière, voulant autant faire rugir ses envies qu'emporter dans une amphore ses désirs les plus sulfureux pour en faire un élixir en les fusionnant aux miens.

La dernier rempart enrubanné se retrouvait descendu légèrement, ses mèches de nouveau épousées de mes doigts l'attirant vers un jeu de lèvres des plus gourmand. Alors que ma main libre s'immisçait sous l'étoffe tirée. Vers son jardin secret, au goût encore teinté à mes souvenirs, mais suffisamment lointain pour hurler d'être ravivé. Balade de haut en bas, lente, contrastant avec l'ardeur du baiser, de nos langues emmêlées comme deux ingrédients fait pour se rencontrer et faire exploser les saveurs. Alors que le plus grand des cinq jouait un temps sur la cloche à l'entrée, et descendait les secondes d'après, s'infiltrant légèrement à l'ouverture bravée, enchainant ce refrain obsédant encore et encore comme quelques notes d'une musique inspirante.

Baiser cessé, sa lèvre inférieure agrippée, les souffles associés, un sourire, mes émeraudes rugissant, les aventuriers plus entreprenants, dans ses cheveux de soie ou sur la voie du firmament. Et je la fais finalement basculer sur le côté, elle allongée de nouveau sur le sofa, malice à mes pétales et dans mes opales, laissant mes deux mains glisser à ses hanches, pour faire descendre le dernier tissu masquant son intimité et sa splendeur dans le plus simple appareil. Je me levais un instant, le cœur battant, enlevant ce qu'il me restait de vêtements, sans un seul regard pour les éventuels animaux regardant, ni même pour les étoiles oubliées, préférant mille fois celles croquées au corps de la belle.

Revenant à genoux, embrassant sa jambe gauche, caressant l'autre, les émeraudes figées à ses perles océanes. Bisou à sa cuisse, suivi d'un autre, langoureux, un furtif, un prolongé, au bout de langue humide associé. J'avançais lentement, remontant la route des délices, mes mains envoûtant le tracé de ses jambes. Jusqu'à déposer l'intensité de mon souffle sur la cloche à l'entrée. Mon regard ancré au sien la quittait un instant, le temps d'humidifier d'une chute de langue le trajet à venir de mes prochains baisers. Là, à elle, rien d'autre ne comptait que nous unir. Tant pis pour les offenses chrétiennes, pour les éventuelles Raisons perdues, pour les étoiles déçues, les animaux volontairement oubliés, pour les desserts abandonnés sans être terminés.

Je la voulais mienne, être sien, peu importait le temps qui s'écoulait. Et j'allais coller mon corps sur le sien, fusionnant nos épidermes bouillants, les chants accordés de nos cœurs battant, liant deux de nos mains, allant trouver ses lèvres pour un baiser plus ardent. Comme l'ouverture d'un récital, comme des mots annonçant, un poème à composer avec elle qui en serait la Reine. Oublier le Temps, ou le composer seulement d'elle.


Dernière édition par Evan le Dim 8 Déc - 18:58, édité 6 fois
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Re: [Habitation] Dawn's Dust
Ulysse Daiklan, le  Dim 8 Déc - 18:37

L.A Signa ~ Pet Me

Je suis toujours absorbé par la balle, le jeu n’en finissant pas. Un cri retenti et aurait dû m’alerter mais en reconnaissant la voix je préfère rester scotché au bout de plastique. Penché et prêt à bondir pour gagner face au chat, je lâche un grognement en voyant la balle s’envoler au loin, suivant le mouvement pour tomber sur le corps d’une humaine je ne connais que trop bien.

Les animaux ne peuvent pas sourire mais si je le pouvais je le ferais. Assis, en la regardant, les oreilles qui chassent les mouches au moindre son qui leur parviens. J’hésite à lâcher un son pour me faire remarquer dans leurs interactions mais en me souvenant que pour un humain, ça pourrait être effrayant, je préfère me raviser et souffler du nez à la place.

La belle s’approche de moi, je m’attends à des caresses mais pas du tout. Soutenant son regard quelques secondes après sa question, j’avance ma tête vers elle et viens me cogner doucement pour un câlin avant de lui lécher une partie du visage. Oui, c’est la punition pour m’avoir confondu avec une femelle.

Je fais le tour de ses jambes avant de me retransformer et de la prendre dans mes bras quelques secondes.

- Bonjour

Un simple mot, accroché au sourire qui peinait à se faire voir ces quelques derniers mois. Bizarrement avec elle ça n’a pas changé, sa présence suffit pour que tout le reste n’ai plut d’importance. Je profite de pouvoir la voir. Je ne sais pas trop comment elle va réagir, depuis la dernière fois que je l’ai vu, j’ai bien plus changé qu’elle. Cinq ans de fatigue s’étaient accumulés sur mes traits encore jeunes. Bien plus qu’elle, toujours aussi belle à mes yeux.

Je ne sais pas par où commencer. Tellement de temps a passé. Entre l’Afrique et les semaines passés à Poudlard à essayer de me réhabituer au château tout en évitant la présence de qui que ce soit c’était compliqué de la revoir. Je passe ma main sur ma nuque, habitude que je n’ai visiblement pas perdu depuis le temps.

- Désolé pour le bazar, mais…

Mais j’en pouvais plus de ne pas te voir et je ne voyais pas comment faire autrement qu’en venant chez toi pour être tranquille. Évidemment, je gardais ça pour moi et cherchais à toute vitesse une suite de phrase plus appropriée

- Mais voilà.

Très évoquant Ulysse bravo. Le niveau de qualité de cet argument la laissera sans doute pantoise et sans mots. Je fais la moue avant de la regarder dans les yeux en souriant légèrement à nouveau.

- Tu m’as manqué.

Une simple affirmation, je ne sais même pas quel genre de réponses elle pourrait y trouver. Juste pas pouvoir retenir cette phrase. Comme une évidence, en la regardant j’ai l’impression d’un ancien drogué qui a enfin eu sa dose. Une petite dose, mais une dose quand même. Juste parce qu’elle est là, en face de moi.

Et par tous les dieux, qu’est-ce que ça fait du bien.
Elhiya Ellis
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Re: [Habitation] Dawn's Dust
Elhiya Ellis, le  Dim 8 Déc - 18:40


Retrouvailles - Pet me

@Lysse amour
LA Sign

M’y perdre…. J’ignorais pourquoi... Là où j’aurai peut-être dû m’inquiéter d’un intrus dans mon salon, j’avais souri avec douceur à l’avancée de l’animal, jusqu’à pouffer en m’essuyant rapidement du dos de la main la bave laissée sur ma peau. Pas besoin d’une nouvelle douche, j’aurai dû m’offusquer mais à la place, je la regardais faire le tour de mes jambes, comme un chat domestique, sans la moindre appréhension. Impression étrange qui aurait surement pu me protéger d’un sursaut et d’un déraillement de palpitant en entendant une voix s’extirpée dans l’emprisonnement soudain de bras. Pas une voix… sa voix..

Un simple bonjour, la simple chaleur d’une étreinte légère, un simple sourire capturant le moindre de mes sourcillements. Pas juste un sourire, mais ce sourire capable de faire danser mes lèvres de la moue dubitative à l’esquisse trop tendre d’une arabesque mutine. Pas un mot, pas un seul, ne trouvait le chemin pour glisser sur mes lèvres. Pas un son apte à formuler le mélange des pensées brouillonnes. Soulagement, colère, apaisement, interrogation, désirs de comprendre, brides de reproches, l’impression de sentir à nouveau l’air insuffler la vie, l’impression que je lui en voulais encore plus d’être là, mais de ne pas l’être suffisamment, l’impression… de…. Juste pourvoir respirer… enfin.

Un lourd soupir de délivrance m’abandonnait quand les doigts de la main droite se posaient avec délicatesse à sa joue. Juste… besoin de vérifier qu’il était réel, pas un simple songe, pas un simple souvenir, pas une simple manipulation de l’esprit fatigué. Et la chaleur brulante sur l’épiderme étouffait la moindre des questions. Pourquoi semblait-il avoir essuyé plus d’années que la normale ? pourquoi avait il disparut sans un mot ? quand était-il revenu ? à quel moment ? cela n’avait aucune espèce d’importance, pas la moindre. Ses mimiques étaient les mêmes, ses ardoises anthracites étaient les mêmes, l’étouffement du cœur était le même, les contours du monde s’effritaient de la même façon, comme si, rien, pour moi, n’avait changé. Rien.

Je souriais. Bêtement surement. Avec trop de douceur certainement. Laissant ma main le lâcher avec hésitation, n’écoutant pas la peur que ce ne soit qu’une illusion ou une simple vision. Une excuse balancée soudainement dessinait l’arrondit de mes sourcils avec amusement. Même dans les chimères de nos temps passés ensemble, je n’aurais pu le re-créer avec ces façons maladroites de s’exprimer. Un petit rire m’échappait, teinté de cette légèreté que lui seul savait m’apporter, et je finis par rigoler avec simplicité.

Je me fichais bien du bazar, un coup de baguette aurait suffi à tout remettre en place. Ce n’était qu’un appartement, des livres, des coussins, des meubles, rien qui n’avait la même valeur que…. Lui… Le ne savait-il toujours pas ? Mes lèvres s’étiraient de plus belles, il ne m’avait pas simplement manqué... J’avais juste attendu, patiemment, ne pouvant provoquer nos moments, qu’il re surgisse dans mon monde de la même façon qu’il l’avait fait la première fois. Sans plume, sans hibou, sans liens à ses mains –ou pas sur le même registre- cette fois. Juste…. Comme une fleur de printemps en hivers, un flocon de neige en plein été. Juste… comme la seule lumière brillant au fond de la nuit…. Juste comme …. Bien trop de chose pour répondre qu’il m’avait manqué lui aussi. C’était plus... bien plus… tellement plus…

–T’es bête !

Suffisamment pour parcourir de vrilles agréables mon estomac, de gonfler le myocarde de cette douce chaleur, de parer de milles scintillements mes lapis d’un simple mouvement de mèches blondes, de rendre le moindre de mes gestes et souffles instinctifs... et de me laisser juste guider par le manque de sa présence, par ce flottement enivrant à ses côtés pour fondre dans ses bras en le faisant tomber à la renverse. Pas de canapé pour amortir la chute, qu’importait, les détails n’avaient que peu d’intérêt à l’instant où d’un baiser humide plus que volé je portais les mots que j’avais conservé pour ce jour où je le retrouverais.

Mirettes fermées, échange prolongé à m’en étourdir, je finissais par me relever, deux mains sur son torse à califourchon, sourire radieux accordé à l’empourprement léger des joues et des sens. Le palpitant affolé confirmait que ce n’était pas une illusion, que le tissu sous mes doigts ne pouvait être que vrai. Et si ce n’était pas le cas… je ne voulais pas m’éveiller, jamais.

– Pas moi !

Non, jamais. Car jamais ne me sentais aussi vivante qu’avec lui. J’avais bien essayé de trouver des palliatifs, noyés d’alcool ou de drogues, terni de liquide carmin entachant verdure et doigts. Mais jamais ce n’était identique. Injuste pour cet Autre qui cherchait à m’abreuver de douces paroles, mais pourtant tellement en accord avec ce qui me composait. C’était là, dans ces bras à lui, que j’étais moi. Pas ailleurs, tout simplement. Alors loin de tout, loin de mes cours finis, loin du bouquin de recherche, loin des images et des masques, je pouffais de plus belle, lui volant un bisou avant de corriger ma taquinerie en jouant du bout de mon nez sur le sien.

- Nan… s’pas vrai… tu me manquais… plus que tout…

L’estomac se tordait douloureusement. Les vérités gardées depuis nos 17ans avaient toujours du mal à trouver une voix, et me le faisaient payer d’un rougissement de circonstance malgré le sourire lumineux qui m’habitait. J’avais autre chose à dire, mais là, penchée au-dessus de lui, je ne voulais pas m’encombrer de palabres et juste profiter de l’instant. Nouveau baiser picoré avant de me relever et le libérer en lui tendant la main pour l’aider à se redresser

–Alors comme ça, tu joues à la baballe maintenant ? Ça fait un gros panier pour chat quand même ! Trop gros pour te kidnapper en douce n’importe quand !

Le questionnement était futile, mais après tout bien plus naturel que lui demander où il avait été tout ce temps. L’important était qu’il était revenu, le reste avait-il vraiment une utilité ? Comme cette encre parfumée qu’il avait utilisée pour m’écrire, la même que celle de l’inconnu, était-il urgent de lui demander s’il était bien l’auteur des échanges nocturnes passés ? devais-je perdre du temps sur des questionnements, là où j’ignorais celui qui nous était octroyé.

– Tu restes manger et dormir ? Interdit de dire non, je savais pas où t’étais, tu me dois bien ça !

Pas justes des secondes volées au sablier, ce n’était pas assez, je voulais juste prolonger cette impression d’être à nouveau complète.

-Et c’est pas négociable, je garde la baballe en otage !

Petit rictus provocateur bien que j’ignorais où était passé le jouet. Chantage de bas étage, mais tellement libérateur que de ne pas avoir à choisir le moindre de mes mots, d’être moi, là où je me sentais le mieux.. avec lui..
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Re: [Habitation] Dawn's Dust
Fañch Guivarch, le  Lun 9 Déc - 23:59



Fañch Guivarch rp numéro 427 tw :

L’idée du bijou plaisait bien au celte, car en plus d'envoyer un signal de détresse, cela permettrait d'avoir un moyen de s'assurer que  qu'il n'y avait pas eu de vol d'identité.


Les bagues, c'est pour les meufs beurk.


Les hommes en portent aussi


L’esthétique n'est pas la question, c'est la praticité qui nous importe


Ça pourrait être pratique, une paire de miroirs à double sens pourrait être pratique aussi.


Le géant avait toujours son visage neutre qui cachait beaucoup de réflexions et d'échange entre ses facettes. Son regard plongée dans celui de l'assermentée, à la recherche d'une explication à son absence de souvenirs cohérents
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Re: [Habitation] Dawn's Dust
Elhiya Ellis, le  Mar 10 Déc - 12:05


Precious Gold fish
 

LA Fanch
En venant de là

Le sourire esquissait se perdait dans un petit coup de croc dans un cookie. Un miroir à double sens, c’était loin d’être bête, même si j’en avait déjà pour Jace, vu la capacité de Fanch à se mettre dans des situations étranges, ce ne serait pas du luxe. D’un mouvement de tête j’acquiesçais en avalant ma bouchée.

- Oui, je récupèrerai ça aussi et je te ferai parvenir le tout par Jasper dès que la commande sera prête.

En espérant que ça ne prendrait pas trop de temps non plus. J’ignorais le travail que cela demanderai à Lizzie même si j’avais en tête l’idée des modèles, le système à mettre dessus m’était parfaitement inconnu et me semblait fort compliqué. Une petite moue contrite sur les lèvres, due à la réflexion, pouvait trahir mon inquiétude sur le bon fonctionnement du plan de l’élève face à moi, et vu sa mémoire fraichement effacée, je ne pouvais me le permettre. Maquillant les doutes d’un sourire plus large, je me levais, lui tendais un nouveau biscuit encore chaud et posais ma main sur son bras pour l’inviter à se rendre vers la cheminée.

- Tu me sembles encore un peu fatigué, je pense que tu devrais te reposer un peu. Une bonne nuit de sommeil te fera du bien. La poudre de cheminette est juste dans le petit pot là au-dessus, sers-toi

D’un mouvement de menton je lui indiquais le petit récipient en terre cuite l’encourageant à en prendre une poignée pour rejoindre le lit douiller de chez ses parents.

– A moins que tu préfères que Jasper ne te racompagne... On se revoit lundi à l’école, tu me diras comment tu te sens

Face à un trou de mémoire, face à une incarcération, face à lui-même quand la nuit l’enlace de sa solitude. Un bisou d’au revoir-bonne nuit sur la joue, et je le laissais partir en compagnie de l'elfe qui s'occupait du transport un peu plus loin

-Fin du rp pour Fanch et Elhiya – Merci :kiss: -



Saveur d'étoiles
 

LA Evan



Ici, là-bas, ailleurs…
Lui ou un autre…
La partition d’un cœur menteur pour les pleurs de l’espoir meurtrie…

Tu le savais, parfaitement, entièrement, jusqu’au moindre centimètre carré de l’épiderme qu’il couvait. Tu fermais les yeux, priant silencieusement pour la mort de la flammèche du stupide inconditionnel sentiment qui t’habitait maintenant encore. S’il avait les gestes, ils étaient différents, s’il avait les mots, ils étaient autres, s’il avait le rayonnement aux coins de ses lèvres, il ne brillait pas assez, pas assez forts, pas assez longtemps. Tu le savais… et pourtant… aucune de nous n’avait bronché.

Tu avais repris les reines, tachant de nourrir le vide de leur absence d’une présence autre, feignant l’indifférence du prénom, du gout sous tes doigts. Tu vibrais, te perdais, te noyais de ce qu’il avait à te donner, mais en arrière-plan, le sillon humide cristallin se dessinait, incontrôlable. Les perles de diamants pendues à tes cils d’ors se cachait d’une étreinte ou d’un soupir évadés, et toi, moi, nous, ne pouvions que les regarder s’évader toujours un peu plus… Les sens éveillés ne suffisaient pas, l’enivrement ne couvrait pas la globalité… Impossible à faire taire... trop gourmand, trop capricieux, ton Vide continuait à chuchoter milles souvenirs qui n’étaient plus… ne seraient plus…

Un mensonge pleinement embrasé, déposé au creux de ses mains, à l’orée de son être, juste pour essayer de faire taire le tien, juste pour nous forcer à détourner le regard et nous taire, alors qu’on savait très bien ce qu’il en était, ce qu’il en serait…. Il ne suffisait pas… qu’importait les efforts que ce lui ferait… Evidence trop parfait au gout amer de cette larme piquant les papilles… Et pourtant, tu voulais croire que tu pouvais tout bâillonner, tout contrôler, tout enchainer pour enfin te sentir libérée, mais regarde…. Les échos des ombres contre les murs se muaient inexorablement en d’autres contours jamais oubliés…. Alors… nous fermions les yeux avec toi….



Faire taire les fantômes de ton cœur, leur offrant un placebo qui fanerait à l’assoupissement des âmes contre les draps de flanelle. Le sommeil t’accompagnait quelques heures, mise sur pause cette douleur étouffante le temps d’un songe. Un de ceux déjà trop revu, la bande rayée t’éveillait en sursaut, portait les lapis sur l’endormi à coté, agrandissant un peu plus trou béant qui t’accompagnait. L’envie de pleurer t’envahissait, sans savoir pourquoi. Les pensées ne tournaient plus, plus rien ne fonctionnait. Anesthésie émotionnelle à la porte de Raison grattant sur le paillasson, s’amusant des salutations de Déraison venue nous rendre visite on ne savait plus quand.

Assises, sur la vision de ton monde, ni moi ni les autres n’essayaient de t’atteindre, nous n’avions ni la force, ni le courage. Pas d’enfermement, nous aurions pu essayer de t’atteindre, mais je ne savais pas quoi dire. Tout ce que je savais, tu le savais déjà alors…. Que dire à tes pas sur ce sol glacé indifférent au frison de ton corps, à ce regard vide sur un sapin de noël patientant qu’on ouvre ses paquets, à ce cookie mâchouillé sans en sentir le gout, à cette envie, pas si nouvelle, que tout prenne fin….

C’était simple à faire, tu avais mainte fois flirté avec une fin certaine, te rétractant pour une ou deux personnes qui arrivaient à te dissuader, mais désormais où étaient elle ? Que restait-il vraiment ? Tu ne savais pas, ne savais plus… Tu n’avais plus envie de mentir, plus envie de faire semblant… Juste envie de partir d’ici, car personne ne le verrait, juste envie de lever la baguette avec conviction et non juste pour nettoyer le bazar de ton salon, juste envie de ne plus lutter contre nous-même…

–Jasper ? Trouve moi Chad, quand ce sera fait, amène-moi là-bas.

Vêtements rapidement enfilés, pas un regard pour un Evan assoupi, juste ses fringues entassées au pied du lit. Tu essuyais d’un revers de main les nouvelles perles luisantes de tes lapis lasuli, maudissant cette incapacité à les empêcher de couler. Cape noire sur les épaules, petits paquets de tes deux possedeurs d’ame enflammés, tu quittais les lieux pour transplaner dans la rue encore endormie de ton habitation. Que les loups prennent peur des flammes, que Jasper doive éteindre un possible incendie, que l’enseignant se demande où tu avais disparue n’avait pas d’importance… plus rien n’en avait…

-Fin du rp pour Evan et Elhiya – merci :kiss: -
Ulysse Daiklan
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Re: [Habitation] Dawn's Dust
Ulysse Daiklan, le  Mer 11 Déc - 19:15

L.A Signa ~ Pet Me

Simple phrase, deux mots. Trois si l’apostrophe compte, et une vérité. Vérité plus qu’évidente en ce moment, avec elle proche de moi. Oui je suis bête. Et je sais que je n’ai aucun regret, que le pourquoi du comment me semblera évident dès que je serais seule. Mais dès que je vois ses yeux, que je sens son odeur, que j’entends son rire, je n’arrive pas à imaginer une seule raison valable d’aller m’isoler, pendant six longues années, aussi loin d’elle. Aucune raison ne me semble logique. Surtout quand je sens ses bras, son poids me faire basculer dans un contact qui me fait oublier le choc, plus rude, avec le sol.

Je souris sous ses lèvres, savourant ce moment au rythme des battements saccadés de mon cœur. Une chaleur familière se répand, cette impression d’être un peu plus entier, un peu moins abîmé. Je ne pouvais m’empêcher de sourire en réponse à ce visage d’ange. Pourtant mes yeux s’écarquillent d’eux-mêmes à sa réponse retenant un « Euh.. » qui, je pense, aurait été d’une éloquence exemplaire. Le tout dans la demi-seconde qu’il m’a fallu avant de comprendre qu’elle plaisantait. Son rire… J’avais déjà conscience du manque physique que son absence provoquait, mais cette piqûre de bien-être était un rappel plus qu’apprécié. Mes mains remontent sur ses hanches quand elle m’embrasse et que sa proximité me faisait sourire à nouveau.

Quelques mots qui n’ont pour effet que d’accentuer la chaleur de mon corps, qu’est-ce que je pouvais lui dire de plus ? Que j’avais en partie survécut grâce à elle et que sans le désir de la retrouver je serais mort de faim au fond d’une grotte ? Ou devenu complètement fou ? Déjà, pas sûr que je ne le sois pas. Ses lèvres contre les miennes me sortent de cette légère réflexion avant qu’elle de se lève. Je capture la main tendue, plus parce que je veux la tenir que pour me relever à vrai dire. Un rire m’échappe à l’écoute de sa phrase.

- Et je te laisse imaginer la taille de mon arbre à chat !

Est-ce que j’allais préciser que du coup c’était un vrai arbre qui me servait pour faire mes griffes ? Absolument pas. Entre le côté taquin, et la constante envie de câlin j’ai toujours eu des comportements félins avec elle. P’tit loup… Dommage, je l’aimais bien ce surnom. Une appréhension, que je ne pensais pas avoir, disparaît à sa phrase suivante, me faisant bloquer. Je n’avais même pas imaginé la suite de la soirée. Oh évidemment j’avais imaginé milles retrouvailles et depuis mon retour n’avait que ça en tête, mais outre la prendre dans mes bras et la tenir contre moi, j’avais oublié tout le reste. Obsession vous dites ? Surement, je n’en serais pas surpris plus que ça. Sa main toujours dans la mienne je la regarde.

- Comme si tu avais besoin d’une balle pour me convaincre.


Un sourire tendre fend mon visage. Tout est si simple. Je viens de passer des jours et des nuits, à réfléchir, imaginer, presque à en devenir parano de cette retrouvaille. Après tout, six ans étaient passés. Enfin… Un an pour elle. Douze mois. Il se passe beaucoup de choses en douze mois. Elle aurait pu se marier, avoir un enfant, ne plus vouloir de moi et tant d’autres choses. Mais là, tout est naturel, doux. Je tirais sa main, et elle par la même occasion, vers le canapé.

- Mais tu as déjà le panier pour chat ? Je ne voudrais pas abîmer ton joli canapé.

Sourire en coin, je la regardais d’un œil taquin. Un chat. Je n’aurais pas plus pu apprécier l’animagie qu’aujourd’hui. Redécouvrir, plus intensément des sensations qui me reversaient déjà avant. Son toucher. Son odeur. Sa voix. Tout était plus intense. Je nageais dans un nuage de sens et n’aurai jamais pu être plus ravis. Je m’assieds enfin comme un humain normal, l’attirant doucement à moi sans pouvoir m’empêcher de l’embrasser au passage. Beaucoup de questions se bousculaient, sur ce qu’elle avait fait durant mes s..mon année d’absence. C’est finalement la phase la plus banale du monde qui sort de ma bouche.

- Comment tu vas ? Ta journée s’est bien passée ?


Bravo champion. Littéralement n’importe quelle question aurait été plus intéressante que cette phrase. Je fais la moue. Une peur cachée, celle de la décevoir, qui commence à se concrétiser juste avec ces quelques mots. Enchanté, Ulysse Daiklan, Directeur de Gryffondor et véritable couard devant celle qui fait battre son cœur à un rythme défiant toutes les lois de l’anatomie. Je dirais bien que cette femme me rend faible, mais c’est elle qui m’a permit de survivre. Elle ne le sait même pas, elle n’en a pas conscience. Peut-elle imaginer même, à quel point elle me rend plus fort. Mes doigts se resserrent légèrement autour des siens, quand enfin une bonne question, plus une affirmation en réalité, se fraye un chemin jusqu’à mes cordes vocales, un mouvement de tête dirigé vers son sac avant de revenir capturer son regard.

- Serait-ce des livres de cours que je vois là ?

Une amorce, vers plus d’informations. Ses yeux dans les miens, je m’y noierais si je pouvais. Mon pouce fait de lents vas et viens contre sa main. Je suis prêt à écouter tout ce qu’elle dira, à rattraper tout ce temps perdu. Beaucoup de choses à se dire, et toute la soirée, toute la nuit pour le faire. Dans une bulle de bien-être que je n’avais pas retrouvée depuis longtemps, et qui était pourtant si différente. Je me souviens, de cette peur de l’après avant de quitter Poudlard. De cette appréhension, que tout change, que plus rien ne se ressemble, de ne pas être prêt à tout ça. Et maintenant nous y sommes. Il est venu le temps des p’tits loups devenus grands. Je ne me défais pas de mon sourire.

Je n’ai jamais été aussi prêt.

Elhiya Ellis
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Re: [Habitation] Dawn's Dust
Elhiya Ellis, le  Mer 11 Déc - 23:13


Retrouvailles - Pet me
 
@Lysse amour
LA Sign

Ah pas besoin de balle ? Voilà ma monnaie d’échange qui tombait directement à l’eau… J’aurai presque boudé si je n’étais pas aussi faible devant son sourire. Ça faisait combien de temps que c’était ainsi ? Que la simple danse de ses commissures de lèvres élevait les miennes ? Depuis que le verre avait volé en éclat un soir d’halloween ou avant ? Depuis que les étoiles nous avaient regardés ? Je ne savais plus, ça n’avait pas d’importance, ça n’en avait jamais eu sous le pétillement de ses ardoises heurtant les miennes. Et je pouffais, comme une gamine, me laissant tirer sur le canapé moins confortable que ses genoux mais plus conventionnel pour discuter. Bien qu’en fait, je m’étais tant languis de son retour, que le besoin de réponse se fanait à la chaleur de sa main. Les doutes, les peines, la peur qu’il lui soit arrivé quelque chose s’envolaient tout aussi rapidement, balayé d’un simple baiser et sa proximité retrouvée. Il ne fallait pas plus pour faire me faire tout oublier, pour justifier la moindre seconde à patienter après lui, tout reprenait son cours, comme s’il n’était jamais parti.

Je souriais.
Vraiment, réellement, sans faire semblant, sans artifice, sans illusion.
Je souriais.
Pourtant il n’usait pas d’humour, ni de moyen détourné pour me rassurer.
Je souriais.
Comme avant, comme une enfant, haussant une épaule à sa question.
Et je souriais.
A sa moue, le moindre de ses mouvements, sa nouvelle interrogation qui confirmait que c’était la réalité.

Une discussion banale, comme si on s’était séparé hier. Mon pouce faisait écho au sien, dessinant sur sa main de petites arabesques, comme si le besoin de le savoir vraiment là restait toujours en arrière fond. Mais je dodelinais de la tête naturellement lui reprochant faussement d’avoir pu croire que je n’aurai pas poursuivis mes études.

– Bah oui, t’as tellement le chic pour te faire mal que je n’avais pas d’autre choix que me mettre pour de bon à la médicomagie !

Haussement de mirettes espiègles au ciel avant de souffler du nez, incapable de ne pas rire avec douceur. Il n’était pas la raison première de mon choix après Poudlard, mais je lui devais quand même de m’avoir conforté dans cette voie même s’il ne s’en doutait pas vraiment. Inconsciemment, les doigts de ma main se resserrait sur les siens, une pensée fugace persistante des et s’il lui était arrivé quelque chose quand je n’étais pas là ?. Impossible à étouffer.

– Je t’en aurai voulu, tu sais… S’il t’était arrivé malheur...

Les opales d’azur ternies par le sérieux de l’aveu se plantaient dans son regard. Je ne comptais pas le houspiller, ni lui faire la morale, qu’il soit ici me suffisait amplement, mais j’avais conservé des mots que je devais délivrer une fois pour toute. Juste au cas où... Le sourire en coin visé sur la bouille, une pause trop longue d’une seconde à essayer de lui dire ce qui me serrait le cœur, je pouffais malicieusement avant de reprendre avec amusement.

- .. Quoi qu’au moins j’aurai pu tenter de voir si j’étais douée pour faire un inferi !

Haussement de sourcil taquin me demandant s’il se rendait compte à quel point il composait mon monde désormais. Les entrailles se retournaient doucement, avait-il réalisé que le perdre réellement détruirait absolument la moindre flammèche de bonheur en moi, au point de me moquer royalement du sens de la vie et de la mort d’un être cher ?  Il ne me semblait pas… je ne lui avais jamais dit honnêtement ce qu’il en était. C’était ma faute, il m’avait fallu du temps pour que je le comprenne et surtout que je l’accepte. Et maintenant, le palpitant chantait douloureusement de ne pas être assez courageuse de le lui avouer.

– Tu crois que ça fait de bons animaux de compagnie ? Genre on peut les habituer au panier et au griffoir aussi ?

Je fuyais, j’ignorais pourquoi. Je mourrais d’envie de lui chuchoter les hurlements de mon cœur, mais à la place, c’était l’insouciance de notre complicité qui prenait toute la place. Peut-être que je repoussais le moment, pour avoir l’impression que le temps s’était arrêté, ici, maintenant, dans mon salon, et que rien ne me pressait… le Temps pouvait bien attendre, j’avais trop espérer reprendre où on s’était arrêté.

- D’ailleurs ! Tu te rappelles quand tu avais dit que tu voyais mon patronus comme un hérisson ? Ça date un peu je sais hein, mais je pense que tu t’es trompé ! Regarde !

Ma prise libérée à contre cœur, c’était non sans un sourire espiègle que je le fixais avant de fermer les yeux et le concentrais. Mes transformations étaient toujours aussi douloureuses, certainement car je ne m’y adonnais qu’à de rares occasions, la durée étaient assez variable aussi, mais ce n’était pas ce qui m’inquiétais. En fait rien ne m’inquiétais sur l’instant, c’était un bout de museau blanc que je venais tapoter la main d’un Ulysse qui aurait été piqué si jamais il avait eu raison pour cet histoire d’animal totem. Une léchouille ou deux sur les doigts, je me glissais sur ses genoux, quémandant une grattouille sur la tête. Louvette devenue Furette, au moins ça mordait moins fort et ça se laissait dompter, si on savait s’y prendre. Nul doute que j’étais apprivoisée, avant et maintenant… Entièrement, totalement...
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Re: [Habitation] Dawn's Dust
Ulysse Daiklan, le  Mar 17 Déc - 13:28

L.A Signa ~ Pet Me

L’avoir contre moi était si doux et agréable. Le cœur léger, mais bien vite assombrit par sa déclaration. Une pique dans le cœur à l’évocation du « malheur » dont elle m’aurait réprimandée s’il était hypothétiquement arrivé. Hypothétiquement. Je ravale ma salive, me regard légèrement plus assombrit par les souvenirs qui refont surface comme un cauchemar lointain qui a bien trop de conséquences sur ma vie pour n’être qu’onirique. Mes yeux en écho aux siens, j’esquisse un sourire à sa blague. Sept ans avaient passé pour moi depuis que les inferi avaient attaqué Calypso, je n’étais même pas sûre qu’elle soit au courant. La blague était plutôt drôle, mais je ne peux m’empêcher de répondre amèrement à ses questions.

- Seulement si tu les nourris avec de la viande de petite fille innocente.

Le rictus sur mes lèvres, avant que mon cerveau décide de s’enfuir dans les contrées lointaines de souvenirs du gout de la viande humaine. Rha, j’ai faim maintenant, c’est malin. Je regarde Lhiya doucement, comme un pressentiment que d’un coup elle essaye d’échapper à quelque chose que je ne vois pas. Est-ce ma réponse qui était trop… dure ? Je n’espère pas. Elle enchaîne sur l’évocation d’une époque lointaine. Une époque où je gribouillais dans mon cahier comme si c’était la chose la plus importante au monde et la seule activité à peu près sereine. Une époque où les aguamentis étaient notre quotidien, additionnées aux joutes verbales auxquelles, il faut l’avouer, elle était bien plus douée que moi.

- Ah oui ?

Je suis son ordre, et regarde, de nouveau une légère amertume au cœur. Je pensais pouvoir l’aider à trouver son patronus, choses désormais impossible vu qu’elle l’avait trouvé d’elle-même. Je la regarde faire avant d’écarquiller les yeux comme s’ils allaient sortir de leurs orbites. C’est pas un patronus ça ? Enfin je m’y connais un peu en patronus et animagus et je suis sûre à quatre-vingt-dix-neuf pourcents qu’il s’agit d’un animagus, je la regarde sans la voir. Quelques secondes de bloquage, jusqu’à ce que son museau sur ma peau me réveille de ma transe et que je la regarde, véritablement cette fois. Je lâche un grand sourire en la voyant louveter contre moi, répondant à sa demande de lui gratter la tête doucement.

- Oh..

Les mots restent bloqués dans ma gorge. C’est absolument mignon, mais d’un autre côté ça veut dire que j’ai raté encore plus de choses que je ne le pensais. On aurait pu apprendre ça ensemble, bien que je ne lui aurais jamais souhaité d’être enfermé avec moi. Surtout que vu son animagus, je n’aurais jamais souhaité la mettre en danger. Je continue de gratouiller sa tête en silence jusqu’à ce qu’elle se re-transforme. Son pelage est si doux. Le hérisson ou le furet, au final l’un n’est pas bien loin de l’autre.

Une fois Lhiya redevenue elle-même je lui souris. J’ai été surpris, mais voit-elle la note d’admiration dans mon regard ? Il lui avait suffi d’un an pour apprendre à se transformer, et se maitriser. Il m’avait fallu 3 mois pour me transformer, et 6 autres pour redevenir humain. Oui, j’étais admiratif, vraiment. Et un peu conforté dans mon choix, si je n’avais pas été là-bas elle m’aurait encore plus dépassé, ça m’aurait un peu agacé je l’avoue. Mais là ça va, mon égo est préservé.

- Impressionnant. Ça fait longtemps que tu sais te transformer ?

Combien de temps ai-je de retard aurait été plus juste. Mais compliqué d’exprimer ce regret qui n’en est pas vraiment un. Mon intérêt était revigoré, je voulais tout savoir. Tout sur elle, ne pas rester dans l’ombre. Ne plus rien manquer de ce qu’il s’est passé, se passe et se passera. Je m’approche pour l’embrasser, le cœur toujours battant. Depuis mon retour, c’est la première fois que j’ai l’impression d’être au bon endroit. Dans la bonne époque. Tout va trop vite, je me sens à l’extérieur, exclue, mais pas ici. Pas avec elle. J’ancre mon regard dans le sien, m’exprimant d’un sérieux mortel.

- Je veux tout savoir.

Lancé de but en blanc, comme si elle avait été dans ma tête pour suivre mon cheminement de pensées. Comme si elle savait de quoi je parlais. Le cœur battant je me reprends un petit peu en me grattant la nuque d’un tic gêné que je n’ai pas perdu.

- Tout ce qu’il s’est passé depuis que je suis parti. J’aimerai savoir comment ça s’est passé de ton côté.

Je ravale ma salive, le regard hésitant. J’ai pas envie qu’elle m’envoie bouler avec un éléctro-choc de « t’avais qu’à être là ». Même si je l’imagine mal faire ça, je ne peux pas m’empêcher de me préparer mentalement, ce serait mérité, instinct de survie. Je lui souris, comme pour prouver ma sincérité, capturant doucement sa main dans la mienne.


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Re: [Habitation] Dawn's Dust
Elhiya Ellis, le  Mar 17 Déc - 18:03


Retrouvailles - Pet me
 
@Lysse
LA mutuel


La caresse sur la tête devenait agréable… trop pour ne pas penser à toutes celles partagées par le passé en tant que simples adolescents, que nous n’étions plus vraiment… son odeur sous ma forme animale devenait étourdissante… trop pour ne pas raviver les instants de nos impulsions délicieuses d’antan… Trop d’images plaisantes s’éveillaient brutalement, sous les sens de furet plus alertes, pour contenir plus longtemps cette forme… J’avais oublié ces petits détails, le parfum de son corps, la chaleur de ses doigts, la profondeur de son regard, tout ce qui m’avait rendue prisonnière de chacun de nos moments insouciants. Un simple changement de vision pour me le rappeler délicieusement, le cœur se serrait, je voulais me pelotonner, réellement, sentir son cœur battre contre le mien, mais en tant que femme, pas comme une boule de poils. Je voulais….

Aie… Re transformation douloureuse, comme toujours, palpitant en berne, mais pas sous la souffrance, juste sous ses ardoises visées sur moi. Le pourpre montait aux joues, sans savoir pourquoi, mon regard se dérobait un instant, comme gênée du compliment. Je ne voulais pas l’impressionner, juste lui montrer, que j’avais continué à chercher, même sans lui, car quelque part, c’était tout ce qu’il me restait, pour le garder un peu avec moi. J’avais souvent douté, craint, et pleuré qu’il ne revienne jamais, que travailler l’animagie me donnait l’impression de poursuivre ce qu’on s’était dit silencieusement un soir de pleine lune. Un point de repère au milieu de tous ceux qui disparaissaient. C’était peut-être bête, mais ce souvenir m’avait aidée, lui m’avait aidée même s’il l’ignorait.

– Euh.. je..

Sa question mettait du temps à trouver la route de mon esprit, les sourcils se fronçaient un instant,  je ne comprenais pas l’importance du détail, me perdant un peu plus dans mes propres réflexions. Un baiser pour me décontenancer, les mots m’abandonnaient. Cette douceur, ce battement raté.. un petit croc se plantait discrètement dans ma lèvre inférieure. Ça m’avait manqué, il m’avait manqué. Je le savais, je l’avais toujours sur, mais avoir l’encre de ses lèvres sur ma bouche perturbait la moindre de mes pensées. Je ne savais plus rien, je ne pensais plus rien, sauf une chose. Une simple chose qui brulait en moi depuis plusieurs nuits, jours, mois… Je n’étais bien que là, sous ses yeux, dans ses bras, dans l’étreinte de son sourire quand bien même étrangement absent. Il était, depuis cette nuit où l’encre d’argent dansait, la lumière de mes ombres, la chaleur de mon être, mes plus grandes peurs, et mes plus grandes satisfactions. Alors, sa requête prenait soudainement sens.

Ma main posée délicatement sur sa joue, je le regardais avec tant de douceur que je ne m’en pensais pas à nouveau capable. Il avait raté un peu plus d’un an de ma vie, de nos échanges, il voulait les rattraper… mon cœur s’étouffait sous sa demande, il ne devait pas s’en vouloir, ce n’était rien. Rien que je ne pouvais surmonter tant qu’’il restait… Aussi, on avait le temps pour tout récupérer, les nuits d’insomnies, les lentes chutes vers le désespoir, les longues perditions, l’attente inconditionnelle de son retour…. Le Temps était un allié s’il ne disparaissait pas à nouveau… Je redoutais ce moment, où il passerait la porte de mon appartement, me laissant seule avec moi-même à nouveau me laissant me demander si je le reverrai… ça me détruisait, même maintenant, quand je souriais à son envie de tout savoir correctement énoncée.

–Lysse….

Son prénom soufflé, écorché de la première lettre, tordait mes entrailles de cette doucereuse entorse. Le fond de ma poitrine semblait s’enflammer une nouvelle fois, les yeux me brulaient, impossible de parler, impossible de fuir plus longtemps… la main passait à l’arrière de sa tête, l’amenant à moi pour l’embrasser de tous ces instants ratés, de toute cette tendresse qui lui appartenait, enivrant jusqu’à l’âme afin d’en capturer les mots qui demandaient à être libérés.

- Je vais te raconter, mais… j’ai quelque chose à te dire avant de répondre à ta curiosité… j’ai essayé de te le dire quand on dessinait au pied du lac, en cherchant mon patronus…. S’il te plait, laisse-moi juste te dire ce qu’il en est… tu comprendras mieux certains choix… certaines décisions…

Les Lapis scintillaient, les doigts se nouaient aux siens, lui hurlant silencieusement de ne pas partir, l’implorant de m’écouter, de comprendre pourquoi mon sourire se tordait de tant de mimiques gênées et surtout… pourquoi mon cœur semblait sortir de ma poitrine quand je plantais mes yeux dans les siens.

– Je ne m’attendais pas à ton départ, je pensais juste que tu serais absent l’été, que nous pourrions nous retrouver, même si nous prenions chacun une voie différente. Moi mes études en médicomagie, toi... je ne savais pas trop quoi, mais qu’importe ce vers quoi tu te diriges je suis sûre que c’est le bon chemin… Sauf cette histoire de viande de petite fille pour les inferi… C’est trop compliqué à obtenir...

Petit rictus, pointe d’humour pour essayer de dédramatiser le ton qu’il me semblait avoir pris. Ce n’était pas forcément la meilleure solution. Je n’étais pas la plus douée pour les blagues, mon humour ne faisait pas sensation, mais pour l’heure, j’avais juste l’impression que je Devais absolument déverser ce flot d’émotions qui m’envahissait.

-Je… Je ne pensais pas douter un seul instant de te revoir. Je ne pensais que tu me manquerais tant. Je ne pensais pas perdre l’espoir qu’un jour tu reviennes… Et pourtant… je crois… je crois que trop de personnes se sont fanées dans mon monde pour que j’arrive encore à croire…. J’ai essayé, le plus que je pouvais, mais, je m’en voulais de ne t’avoir jamais avoué pourquoi je t’ai envoyé le double de ma clé. J’ai eu peur, de tout, de rien… Je ne suis pas douée quand t’es pas dans le coin… c’est pas nouveau, j’ai toujours eu besoin de toi en fait… Je…

Lèvre à nouveau mordue, ma prise se serrait doucement, arythmie totale dans le myocard, si je ne finissais pas ma phrase je ne le ferai jamais. Mon regard se perdait un instant, sur une de ses mèches de cheveux brouillonne, j’y perdais la main libre une seconde, laissant la caresse descendre à sa joue une nouvelle fois avant de prendre sa seconde main, inspirant profondément.

–Je.. Je.. t’aime..

Pas assez fort, à peine un chuchotement embrasant mes joues, dessinant sur mon visage un sourire hésitant, laissant place à l’enfant qu’il connaissait reprendre pleinement le contrôle. Mon cœur déraillait, attendant un signe, un geste, mourant de ne pouvoir crier plus fort. Il vibrait fébrilement d’avoir enfin pu expier ce secret accepté il y’avait quelque temps déjà. Le reste attendrait. Le départ de Jace, l’emprisonnement de Fanch, les expériences sur les limites de la douleur, la présence étrange d’Evan, la disparition de mon colocataire, la disparition de Luna. Tout pouvait attendre. Je voulais juste qu’il sache, qu’il réalise que….

– Je ne veux plus te perdre, je ne veux pas que tu quittes mon monde.. je n’y arrive pas sans toi, sans ton sourire… je n’arrive pas faire en sorte que les moments avec toi ne soient que passagers.. J’y tiens, je tiens à toi… plus que... tout… ‘Lysse… je suis désolée… Mais… Je t’aime..

Et ça me consumait agréablement de me perdre dans ses ardoises, de lui sourire avec cette tendresse que je n’avais que pour lui. Qu’importait ce qu’il en dirait, qu’il trouvait ça stupide ou déplacé, qu’il ait qu’un dans sa vie, ce besoin de lui dire ce que je ressentais se déversait avec la plus grande des douceurs, sans la moindre appréhension. Même s’il n’en voulait pas, je voulais juste qu’il sache que si j’avançais encore, c’était car j’avais attendu de pouvoir lui dire ces trois petits mots.
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Re: [Habitation] Dawn's Dust
Ulysse Daiklan, le  Jeu 26 Déc - 15:58

L.A Signa ~ Pet Me

- Je.. Je.. t’aime..

Mes sourcils se froncent lorsque je réalise que c’est la première fois que j’entends ces mots. Remettre les souvenirs de six ans dans l’ordre était compliqué, j’essayais de comprendre ce qu’elle disait, mais chacune des phrases prononcées semblaient ajouter à ma culpabilité d’être partit. A un regret. Si bien que je n’ai même pas réalisé qu’elle faisait une blague. Et je ne voyais pas où elle voulait en venir.

Puis, faiblement, elle les a prononcés. Faiblement, mais suffisamment fort pour mes nouvelles oreilles. Sept lettres qui seraient capable de changer des vies. Trois mots que j’étais persuadé avoir déjà entendu, déjà dit. Et pourtant les entendre me fait réaliser que rien n’a jamais été prononcé. Ma confusion est trop longue, elle continue, comme s’il y avait besoin d’argumenter. Deuxième fois. Réveil.

Je cligne des yeux, puis lui sourit doucement avant de l’embrasser avec tendresse. Je recule, et mes sourcils se fronçant d’eux même pendant que je cherche mes mots. Recherche infructueuse alors que j’ouvre la bouche relâchant juste ce qui me vient à l’esprit.

- Mais. Lhiya. Je t’aime aussi.

J’inspire. Ah oui, effectivement, ça enlève un poids que je ne pensais pas avoir. J’exprime rarement mes sentiments autre que la haine, la colère, ce qui ne peut rester dans mon cœur sans me faire imploser. Mais quand je suis avec la petite louve, c’est tout l’inverse en fait. Mon cœur est remplis de douceur, de tendresse, de calme. D’amour. Je pensais qu’elle l’avait compris. Et quand bien même je ne comprenais pas pourquoi elle avait argumenté quelques secondes auparavant, je me sentais comme obligé de faire de même. Ce n’était pas juste lui répondre, mais lui prouver que c’était sincère. Et puis pour remettre de l’ordre dans les idées. Je remets l’une de ses mèches de cheveux avant de continuer.

- ‘Fin, je veux dire, au bout de six ans je reviens à toi. Tu es la seule dont l’avis m’importe. C’est grâce à toi que j’ai survécut. Ça me paraissait juste… Évident.

Ma propre main vient de perdre sur ma nuque, comme toujours dans ce genre de situations. Beaucoup d’images défilaient dans ma tête. C’est elle, c’est la corde qui me permet de ne pas chuter chaque fois que j’ai eu envie d’abandonner. La première que j’ai eu envie de revoir. La seule que j’ai évité de peur de son avis, de son jugement, du changement. L’unique personne pour qui je suis capable de réfléchir quelques secondes avant d’agir, voire de me résigner à ne rien faire. Je pensais vraiment qu’elle le savait. Malgré le manque, j’ai toujours eu l’impression qu’elle était avec moi, au moins un peu. Heureusement d’ailleurs, sinon je serais revenu avec des cases en moins. Je réfléchis au moment où j’ai été bloqué.

Bon. Oui. Je suis revenu avec des cases en moins, mais on s’y fait vite, alors que le manque n’a jamais été comblé avant que je ne la revoie. Et je vois que mon absence a suffi à la faire souffrir, ça me tues un peu à l’intérieur. Ma voix, basse, s’élève sans même que je ne le réalise.

- Je serais revenu tu sais... Que ça ait pris cinq, dix ou vingt ans, je serais revenu. Tant que je suis en vie, je reviendrais.

Mon visage est détendu en la regardant. Pas d’appréhension comme lorsqu’on promet une chose dont on doute. Je ne doute pas. Aujourd’hui, à cette heure et en ce lieu, comme durant les sept années depuis lesquelles je la connais, je ne doute pas. J’ai besoin d’elle, même si ce fut difficile à voir au début, enfermé dans la volière au milieu des fientes d’oiseau. Je souris tout seul en me rappelant ce passage, cette rencontre. Les choses ont bien changé. Et si vous voulez mon avis, elles ont changé pour le meilleur. Je reste silencieux en écoutant ses paroles, toujours un grand sourire sur les lèvres.



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Re: [Habitation] Dawn's Dust
Elhiya Ellis, le  Jeu 26 Déc - 22:13


Retrouvailles - Pet me
 
@Lysse amour
LA mutuel

Réponse d’un baiser...

Le sourire au cœur, la douceur aux lèvres, le temps fuyait, plus rien n’existait, encore une fois. Non, comme à chaque fois quand il était avec moi ! J’avais oublié cette chaleur enveloppante sous son regard, cette impression de n’avoir besoin de rien de plus, ce sentiment d’avoir tout en serrant ses doigts... Comment avais-je pu, pendant un instant, penser qu’il ne reviendrait jamais ? Comment avais-je pu ne serait-ce qu’un instant perdre ce sentiment de bienêtre qu’un seul de ses baisers éveillait ? Instant de culpabilité en le regardant froncer les sourcils et moue gênée à ses propos. Le rose aux joues, la répartie se perd dans le déraillement du palpitant qui s’étouffait agréablement.

A quel moment ce devait être une évidence ? Je lui aurai bien demandé, le houspillant par la même occasion, mais impossible de dire quoi que ce soit. Je lui souriais juste, timidement, ne pouvant me défaire de ses ardoises. Désarçonnée par une déclaration soudaine. Je n’attendais pas de réponse à la mienne, je voulais juste qu’il sache, juste qu’il comprenne mes bêtises sans lui, juste qu’il pardonne les erreurs possibles faites en son absence. Un retour n’était vraiment pas quelque chose à quoi je m’attendais. Les mots m’avaient abandonnée, noyés dans cette tempête cotonneuse emprisonnant la moindre de mes pensées. La moue un peu gênée sur le visage, les joues se colorant encore plus à une simple mèche de cheveux remise en place, je gaspillais plusieurs secondes avant de comprendre ce qu’il me disait.

Evident… ce qui était évident c’était surtout que je n’avais pas la moindre idée de ce qu’il m’avouait. Jamais je n’aurai cru avoir cette importance, jamais je n’aurai pensé lui avoir servi à quoi que ce soit, jamais je ne pensais qu’il me suivait dans mes « embuscades » par plaisir –même s’il souriait-, jamais… jamais ne me serait doutée que mon cœur pouvait bruler encore plus de cette envie de l’étreindre contre moi, jamais je n’aurai supposé que je me consumerai encore plus sous ce genre de mots. Sous les siens. Sous chacun de ceux qu’il rajoutait. Les larmes me montaient aux yeux, brouillant la vision.

–Non je savais pas

D’un revers de manche je faisais disparaitre le rideau humide de mes cils, souriant en coin, avant de soupirer doucement. Soulagement ou simple souffle du cœur qui arrivait enfin à se remettre à battre correctement, je me sentais mieux. Stupide d’avoir doutée de lui. Bête de ne pas avoir osé plus tôt. Amusée de la situation. Conquise par ce sourire enfin retrouvé. Subjugée par l’aisance naturelle qui revenait

-Mais c’est pas grave ! Par contre, tu restes cette nuit, et les prochaines, va falloir rattraper maintenant !

Quitte a faire des nuits blanches. Des plaisantes celles-ci, pas celles à regarder le ciel dans le vide à espérer qu’il soit encore en vie, pas celles à pleurer des disparus, pas celles possédées par l’errance. Non, j’avais juste envie de tout lui dire, les bonnes choses, comme les mauvaises. Je voulais qu’il me raconte où il était parti, ce qu’il avait fait. Je voulais qu’on rigole de détails stupides. Je voulais profiter de chaque seconde de sa présence, de chacune de ses mimiques, de chacun des battements de son cœur. Je voulais juste le garder pour moi jusqu’à ce qu’il en ait marre d’être aimé.

– Un thé ou un chocolat ? des trucs à bouffer ? un plaid ? Un bisou ?

Le dernier n’était nullement une question. L’espièglerie recouverte, un baiser se déposait à ses lèvres, gourmand et taquin avant que je ne me lève pour aller fouiller dans mes placards. Dodelinant de la tête devant les contenus, je ne savais pas quoi prendre pour grignoter pour la soirée. Je n’avais pas vraiment faim. Mais si je restais à ses côtés sans parler, me laissant emporter par les vagues de tendresse lui appartenant, c’était du gout de sa peau que j’avais surtout envie.

–Alors ? T’étais où tout ce temps ? Tu t’entrainais pour l’animagie ? C’est pas courant comme forme quand même

Petit coup d’œil admiratif mêlé de fierté. Bah ouai, il était doué quand il se plongeait dans quelque chose. En tout cas, je l’avais toujours –ou presque- perçu ainsi. Deux tasses sorties, je les remplissais de chocolat en poudre et de lait que je réchauffais d’un coup de baguette. Chantilly et mini-marshmallow, je posais le tous sur la table basse.

–Tiens. Et promis y’a pas les plantes de ma mère dedans.

Sourire amusé. Il ne s’en rappelait surement pas, cette nuit dans la salle sur demande, du thé et du rêve partagé, du réveil dans ses bras, de notre première nuit ensemble. Elle avait changé beaucoup de chose cette soirée-ci. Au souvenir trop doux je détournais les yeux une fraction de seconde, plongeant les lèvres dans ma tasse, créant une moustache crémeuse que j’essayais de rattraper avec la lèvre inférieure
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Re: [Habitation] Dawn's Dust
Invité, le  Lun 6 Jan - 0:28

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Petite maison de Love, j'étais à l'entrée et je ne m'étais pas encore décidé à rentrer ayant toujours une clé. Je suis arrivé ici car après plusieurs jours j'ai eu enfin le courage de prévenir mes parents que j'étais ici et surtout vivant, ma mère fût enchantée et je pense qu'elle aurait fini par me tuer si Ulule n'était pas arrivé au même moment. Ma mère m'avait rabâché les oreilles comme quoi il fallait que je prévienne Elhiya de mon retour ou que j'aille la voir, soupir, j'eus à peine commencé à prononcer le « O » de « Oui » que ma mère m'attrape par le bras et m'emmène à Londres.

Comme dans mes souvenirs, souvenirs d'il y a trois ans et sans grand changement à la surface de cette capitale qui me plaît tant et me voici donc à la porte de l'appartement, tournant mon collier serti d'une émeraude entre mes doigts. Comment va-t-elle réagir en me voyant ? La connaissant ? Je dirais que je risque de me manger une baffe, un câlin et une autre baffe. Mais surtout il ne faut pas que je me raccroche à mes souvenirs d'elle, trois ans sont passés... 1095 jours et énormément de chose la concernant à dû changer, je soupir prenant mon courage à demain et entrant avant que je n'attire l'attention d'un curieux mal placé. Je monte les marches et j'entends un gros miaulement et d'autre bruits, ma parole c'est un zoo chez elle plus un appartement. Utilisant la clé que je possède je rentre et rapidement muffin me saute dessus en ronronnant bruyamment en frottant sa tête partout sur moi....

Je vais être recouvert de poils et pas seulement de fléreur mais aussi une horde de boursoufflets qui me saute dessus à leur horde pour avoir des papouilles. Vu le vacarme phénoménal que je provoque je ne suis pas vraiment surpris de voir Jasper l'elfe de maison débarqué à son tour, il ne semble pas me reconnaître tout de suite mais je lui montre la clé avant qu'il ne prenne peur ou qu'il m'attaque.

-Jace, je suis Jace le cousin d'Elhi. Tu es... Jasper je crois c'est ça ?

Celui-ci hoche de la tête et en me redressant je lui montre la clé qu'Elhiya m'avait donnée trois ans plus tôt. Il ne protesta pas et me proposa gentiment quelque chose à boire, connaissant les goûts de ma cousine j'imagine qu'elle doit avoir du whisky ici. Je lui demande donc un bourbon sans glace s'il y en a ici sinon un whisky avec un glaçon, mes goûts en matière de breuvage alcoolisé se sont nettement amélioré depuis mon départ ça ne fait aucun doute.

Puis je prends place sur le canapé Muffin vient rapidement s'installer sur mes jambes réclament des caresses pendant que je regarde la horde de boules de poils miniatures faire des allers-retours dans le salon, en revanche c'est le noir des hébrides miniatures qui ne me mettent pas du tout en confiance... Tant qu'il reste miniatures ça va, je ne souhaite pas en voir un de près si vous voulez mon avis. Cependant n'arrivant pas à tenir en place je me relève et viens m'appuyer contre le rebord de la fenêtre pour voir l'extérieur, la première fois que je n'arrivais pas à me tenir en place de cette façon c'était peu de temps après mon arrivée en Chine mais ça c'est une autre histoire....


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Re: [Habitation] Dawn's Dust
Elhiya Ellis, le  Lun 6 Jan - 19:37




@Jace
Saison 30 – Hiver
L’oubli des souvenirs est en cours ici


Fin de journée, emplette pour le repas du soir faites, c’était l’esprit léger qu’Elhiya retournait à son appartement Londonien pour le week end. Au programme : des tests culinaires, et pas des cookies pour une fois. Elle avait une recette de cuisine qui la tentait depuis un moment et voulait absolument la tester par elle-même et sans magie. Lubie assez courante à laquelle elle s’adonnait avec plaisir. D’autant qu’elle voulait rattraper le temps avec perdu avec son Blond de toutes les manières possibles. Et la cuisine faisait partie de ce qu’elle faisait régulièrement, alors, autant lui montrer aussi qu’elle s’était améliorée même si ce n’était pas forcément pendant son absence. Elle ferait un premier essai, et si c’est concluant, elle l’inviterait pour une soirée et partager avec lui un repas en tête à tête. Simple prétexte, elle le savait pertinemment, mais avait le sourire aux lèvres rien qu’à cette idée.

« Je suis rentrée jasper ! Hop aux fourneaux ! »

Les chaussures avaient été jetées dans le coin sous le petit meuble qui accueillait les clés de l’appartement, pas un regard pour le salon rempli de poilu. Un miaulement et des frottements a ses jambes accaparaient son attention sans qu’elle n’ait le temps de poser ses commissions. Elle pouffait doucement, tachant d’enjamber les animaux, ne levant le nez qu’apprés plusieurs pas en avant.

«  Que…. ? »

Bouche bée, les gestes se figeaient, le cœur s’arrêtait. Sous ses yeux, ses reflets de lapis, les mêmes. Ceux qui étaient partis à sa fin d’étude sans un mot, sans une explication sans rien. Elle avait supposé qu’il avait voyagé, comme il l’avait déjà informé par le passé, mais elle s’était attendue à ce qu’il lui écrive. Pour lui dire qu’il partait, pour lui dire qu il était arrivé, pour lui dire ce qu’il visitait. Mais non rien. Le sang ne faisait qu’un tour, partagée entre joie de le voir de retour et de colère contre son manque de savoir vivre, une moue réprobatrice étirait le visage de la blondinette.
« Jace ! »

Exclamation, car elle n’avait pas oublié son prénom, ni à quoi il ressemblait, ni qu’il comptait pour elle. Elle avait juste oublié la missive, la clé, le soir de noël, la trahison, la peur, les pleurs, le sentiment d’abandon, le doute et la perdition. Alors c’était juste un caprice d’enfant qui pouvait s’exprimer. Les courses posées sur la table basse, elle lui sautait dans les bras l’étreignant avec ferveur avant de le lacher et le giffler pas trop violement, prenant une moue boudeuse, les joues gonflées.

« Même pas de cartes postales ! C’est quoi ces manières hein ! »

Pas de colère, ou juste un peu. Pas de reproches réels, ou juste un peu. Les larmes montaient seules, embuant la vision sans vraiment trop savoir quoi être primer en premier. Elle le captura dans ses bras une seconde fois, l’enlaçant une nouvelle fois, restant blotti contre son épaule.

« T’es un idiot ! Tu m’as manquée ! Surtout que t’as rien dit ! »

Si… Mais elle ne le savait plus, ça avait été trop dur, trop complexe à gérer, impossible à avaler en plus de tout le rester, l’oubli était la meilleure solution sur le coup. Il ne restait rien de tout le venin qu’elle aurait pu lui vomir au visage, rien si ce n’était des larmes qui coulaient sans en connaitre la profonde raison. Elle relevait le nez, posait un bisou sur sa joue, et souriait dans l’humidité roulant sur ses joues avant de l’essuyer d’un revers de manche.

« Alors, t’es revenu quand ? t’as vu quoi ? T’as fait quoi ? Tu restes manger ? je voulais m’exercer à faire à manger pour Ulysse » S’était sorti tout seul. Petit sourire en coin un peu gênée ne pouvant oublié la mésentente des garçons lorsqu’ils étaient tous trois encore à Poudlard. « Alors dis-moi ce qui était si dur à utiliser notre mirroir à double sens ? » Taquine, elle glisse ce reproche qui collait à la peau, désireuse de savoir pourquoi elle n’avait plus eu de signe de vie. Une étrange impression se dessinait au fond d’elle, froncement de sourcil n’arrivant pas à la comprendre. Une pointe de rancœur ? Une dose de colère ? Étrange sensation.


Dernière édition par Elhiya Ellis le Lun 6 Jan - 22:28, édité 1 fois
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Invité, le  Lun 6 Jan - 21:56

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Je buvais une gorgée de mon verre lorsque Elhiya rentra chez elle jetant ses chaussures dans un coin sans prendre le temps de me regarder, enfaîte... Elle ne m'a même pas vue, et elle donne un ordre à sa pauvre Jasper sans attendre petit sourire avant que je n'enchaîne.

-C'est ainsi que tu lui donnes des ordres Love ?

Bouche-bée elle s'arrêta net et me regarda je ne sais combien de temps elle resta planté là ainsi les yeux fixés vers moi avant de hurler mon nom et de poser violemment les sacs de course sur la table de foncer vers moi, m’enlacer dans une étreinte des plus appréciables depuis trois ans avant que celle-ci ne se change en une gifle, mes yeux grands ouverts, surprise ? Pas vraiment cependant je m'attendais à ce qu'elle soit plus violente. Me massant tout de même la mâchoire je murmure un « Je l'avais mérité celle-là » puis Love enchaîne sur le fait que je n'ai même pas envoyé de carte postale et se permet de critiquer mes manières. Bien sûr je ne lui en veux pas, vu la façon dont je suis partie et ma façon de tenir mes proches au courant de mon avancer c'est-à-dire de façon nul... Elle a toutes les raisons du monde à m'en vouloir.

Les larmes montèrent à ses yeux et se elle se précipita dans mes bras, posant un baiser sur sa tête pour seule réponse je l'enlace à mon tour, ses paroles glissèrent jusqu'à mon oreille et une chose me fit tiquer... Le fait que je ne l'aurais pas prévenu, tiens donc j'étais persuadé de l'avoir fait en plus de lui avoir envoyé une clé. Ma pensée fut perturbée par une petite tête qui pointa le bout de son nez avant de poser un délicat baiser sur ma joue, puis sans vraiment prévenir qui que ce soit elle commença à déblatérer contre une multitude de question à toute vitesse. Et le prénom d'Ulysse arriva à mes oreilles oui... Ulysse je ne suis pas vraiment surpris, j'ai vu bon nombre de gens complètement bêtes comme leurs pieds durant mon voyage mais Ulysse ne fait pas exception à la règle. Beaucoup de choses ont changé ici et il en fait peut-être partie, dans tous les cas, je n'ai pas autant de haine aujourd'hui pour lui comparer à l'époque de l'école.
Love m'a tout de même posé quelques questions et c'est en mon devoir de lui répondre.

-Pour le miroir je n'ai pas d'excuses, je ne savais plus où j'en étais et je ne voulais pas avoir de contact au début du moins. Et puis les mois se sont succédé et je n'y pensais plus vraiment... -Silence- mais je vais te répondre quand même : Quelques jours, pleins de chose, pleins de chose et si ça ne te dérange pas.

Autre moment de silence avant de rire et de m'installer une nouvelle fois sur le canapé, avec le boursouf à mon effigie sur mon épaule. Finissant mon verre et demandant à Jasper de me le remplir de nouveau sans glaçon toujours.

-Plus sérieusement. Je suis rentré il y a quelques jours je n'ai prévenu personne parce que j'étais fatigué...

Ce qui était faux vu que j'avais une halte en France de deux mois avant de rentrer ici en Angleterre.

-Ulule vivait chez mes parents mon absence donc la villa avait également besoin de faire des courses ainsi qu'un peu de ménage plus en profondeur. J'ai vu Lorelaï plus par accident qu'autre chose ce n'était absolument pas prévue et c'est ma mère qui m'a emmené en face de chez toi lorsque je suis passé les voir. Ils t'embrassent tous deux comme d'habitude.

Jasper venait de remplir mon verre et Holly venait de tomber en bas de mon dos, passant mon bras pour le prendre je le remis à terre doucement et le regardai quelques instants se balader et rejoindre ses frères et sœurs.

-Concernant mon voyage, j'ai vu beaucoup de choses un peu long à raconter mais à mon avis que le Japon te plairait énormément durant le printemps. L'ambiance, la ville, les gens, la bouffe bref... Un véritable plaisir pour les yeux. J'ai passé également énormément de temps en Russie et en Chine aussi....


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Re: [Habitation] Dawn's Dust
Elhiya Ellis, le  Lun 6 Jan - 23:37







@Jace
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Bah oui il l’avait mérité cette gifle même si elle n’était pas bien forte. Quand on part on donne au moins des nouvelles, surtout quand il existait autant de moyens de communication dans l’univers sorcier. Mais bon, il était rentré, c’était l’essentiel et de toute évidence, il était plus bavard qu’avant. ce n’était pas pour déplaire à la blondinette qui était partie récupérer son sac de course pour le donner à Jasper tout en écoutant activement les explications des non-messages et le planning qui s’était déroulé lors de son abscence.

Elle froncait les sourcils à quelques mots. Ne plus savoir où il en était. C’était étrange. Pour quelle raison aurait-il pu perdre pied ? Puis de l’oubli environnant, encore plus bizarre, ce n’était pas son genre. Après quoi pouvait-il bien courir ainsi pour occulter sa famille ? La curiosité déjà bien éveillée brulait les lèvres mais elle attendait, rangeant certains produits, laissant d’autres en extérieur. Au moins elle avait un cobaye pour ses lasagnes maison, il restait manger, ce n’était pas tombé dans l’oreille d’une sourde ça non plus. Un sourire pour confirmer que ca ne la dérangeait pas qu’il reste, il était toujours le bienvenue, ce n’était pas pour rien qu’il avait le double de l’appartement lui aussi.

Le paquet de semoule de blé dur trouvait place sur le plan de travail, ainsi que des œufs et de la farine pendant que Jasper fait le barman avec du wisky. Elle n’en buvait que très rarement, mais une bouteille avait toujours été là au cas où Chad revienne un jour de sa fuite. Avec le temps peut etre qu’il se permettra de revenir, sans craindre la moindre représailles pour la mort de son père. Il n’y avait pas de preuve que c’était lui le coupable, mais la blonde en était persuadée. Il était finalement passé à l’acte. Le nom d’Ullule la tirait de ses pensées, lui arrachant un sourire amusé, acquiessant d’un signe de tete à la rencontre fortuite, et aux salutations de l’oncle et la tante Becker. Puis enfin une liste de pays visité.

– Le japon hein ? Les cerisiers sont en fleurs à ce qu’il parait, ce doit etre joli…. Tu vois à quoi ca sert une carte postale moldue ! A ca ! Pouf cliché en papier d’arbre en fleurs !

Sourire espiègle en récupérant un saladier. Peut etre qu’elle songerait un jour à aller là bas, pour dessiner, ou juste changer d’air, mais pour l’heure, elle faisait… des pates !

– La russie et la chine aussi ? C’est joli ? t’as fait l’Italie ? Pour m’aider à faire des pates fraiches ? Au de faire les princes de retour à son royaume vient donc y mettre du tient. Ma cuisine ca se merite, et toi, sans avoir ramené un seul souvenir je sais pas si tu mérites !

Elle pouffait, contente de le taquiner de nouveau, même si quelque chose semblait avoir changer. Chez elle ou chez lui, elle ne saurait dire. Il manquait quelque chose, quelque chose qui nourrissait cette impression étrange qui ne la lâchait pas. C’était la même sensation que lorsqu’elle était tombée sur Matt comme s’il lui manquait des éléments pour comprendre.

–Tu entends quoi pas tu ne savais plus où tu en étais. Ton départ été préparé, tu m’en avais parlé avant que je sache, non ? C’est le changement d’environnement qui a été dur à avaler ? Ce serait logique, c’est pas facile de sortir du cadre trop protecteur de Poudlard et des parents pour se retrouver juste face à soit même..

Pour elle aussi l’adaptation n’avait pas été simple à bien regardé mais elle avait estimé que c’était normal, que le quotidien changeant troublait forcément
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Re: [Habitation] Dawn's Dust
Invité, le  Mar 7 Jan - 12:38

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Premier commentaire concernant mon voyage et mon manque de nouvelle c'est les cerisiers en fleur du Japon, oui je veux bien que les moldus fassent des petites cartes à expédier avec le cerisier dessus mais c'est gâcher une beauté de la nature je trouve, les clichés atténués la beauté d'une chose et ma courte réponse fût un simple mouvement de tête suivi de :

-Si j'y pense, j'irai acheter une pensine avant que je n'oublie mon voyage. Et tu pourras voir les cerisiers de mon point de vue.

S'ensuivi de la Russie et de la Chine simple question pour savoir si c'était joli, oui, mais de toute évidence Love ce n'est pas le genre de pays qui t'intéresse. Je lui réponds d'un mouvement de tête car elle enchaîne finalement sur l'Italie et elle me taquine comme quoi mon manque de cadeau souvenir pour elle est inexistant et qu'il faut que je mette la main à la pâte. Ricanement avant de prendre les ingrédients nécessaires, prenant une poignée de farine je commence à en mettre sur le plan de travail et je casse des œufs et commence à les fouetter grâce à une fourchette.

-Italia ? Sì, ci sono stato.
L'Italie ? Oui j'y suis allé.

Petit sourire en direction de ma cousine alors que je rajoute de la farine ainsi que de l'huile d'olive pour commencer à faire une pâte épaisse.

-J'ai quasiment fait toute l'Italie car je suis arrivé là-bas par le sud en Sicile puis j'ai remonté le long de la botte italienne au fur et à mesure, je pense que des grandes villes de là-bas je n'ai pas dû faire Venise mauvaise période de l'année et j'ai eu la chance de visiter Rome et... Oui j'ai appris à cuisiner certains plats là-bas.

Je place la pâte filmer dans son frigo et l'aide à son tour pour préparer la bolo lui disant parfois les choses à mettre ou non. Prenant une gorgée de mon verre Love me pose une nouvelle question sur un sujet qui peut fâcher dans des conditions plus récentes mais ce n'est plus vraiment le cas même si ça peut faire mal se dire ses choses à voix hautes.

-Il y a effectivement le cadre sorti de Poudlard et des parents, mais je n'avais pas d'objectif personnel, je ne savais pas vraiment quoi faire de ma vie. Mon voyage était effectivement préparé et c'est de cette manière que j'ai pu tisser des liens plus ou moins amicaux à travers le monde. J'ai pu mettre mes talents à profits et apprendre de nouvelle chose, à mon départ je pense que j'étais un petit con arrogant qui voulait se jouer plus grand qu'il ne l'était. Aujourd'hui je sais ce que je veux et ne veux pas et je pense que c'est cette découverte qui m'a fait revenir ici en Angleterre.



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