Cours n°2 : le Labyrinthe des Connaissances

« Hum... il me semble que oui, c'était même le jour où l'on s'est rencontrés. Je crois que c'est pour ça si l'on s'entend si bien d'ailleurs. » En entendant ses paroles, le serpentard lâcha un petit rire teinté d'ironie. Maintenant qu'il y pensait ... « Ah ça tu l'as dit ma chère ! Et dire qu'on s'entend aussi bien grâce à la botanique. Je n'aurais jamais cru que cette matière pouvait faire se rapprocher des gens et créer de si belles rencontres ». dit-il avec un léger sourire en coin. Au moins, il pouvait bien lui attribuer ça. Elle ne lui aura au final pas juste apporté de mauvaises choses. Et puis en effet, la botanique n'avait pas été leur seul centre de discussion. Ça avait surtout été une porte vers d'autres sujets beaucoup plus intéressants. En voyant sa partenaire la devancer un peu, le jeune homme reviendra à la réalité, se concentrant sur ce qui allait suivre. Le temps était compté. Leur gestion du temps était mis à l'épreuve, tout autant que leur ingéniosité et leurs compétences. Il se demandait où en était les autres. Il se doutait bien qu'il y avait des équipes devant eux, ce serait idéaliste de penser le contraire, mais ce n'était en aucun cas une raison pour s'arrêter en si bon chemin. Et puis même, s'ils échouaient, ce n'était pas si grave; ils se seraient prouvé à eux-mêmes qu'ils pouvaient travailler en équipe en plus de s'être enfoncé très loin dans le labyrinthe qui n'était pas dénué de difficulté. Comme quoi dans les deux cas ils y gagnaient quelque chose. Leur moral n'en serait pas totalement affecté !

« Bon, tu crois qu'on en a bientôt terminé avec ses épreuves ? C'est pas que j'ai que ça à faire mais... » Il haussera les épaules, montrant bien qu'il n'en savait pas plus qu'elle. « J'aimerais bien te le dire Jennifer. Je dois t'avouer que je commence un peu à fatiguer. Je ne suis pas particulièrement couche-tôt, mais si on rajoute à ma journée les épreuves du labyrinthe ... » Il n'en rajouta pas plus, étant sûr qu'elle comprendrait. Il aimait bien le concept du cours, mais tout comme la serdaigle, il avait moyen envie de passer toute sa soirée à courir dans un labyrinthe dans l'espoir de trouver une sortie, tout en combattant des créatures ou en résolvant des énigmes. Quelques heures plus tôt, et il aurait peut-être moins râlé. Après tout, la défense contre les forces du mal était une matière qu'il appréciait énormément. Vint enfin le moment d'affronter leur prochaine épreuve; une série de crabes de feu. Il haussera un sourcil en voyant des créatures si insolites. Ça n'avait pas l'air si dangereux, mais ce n'était pas une raison pour baisser sa garde. Il hochera la tête à la proposition de l'aiglonne, ne voulant pas être vaincu par des fruits de mer. Ce qui serait particulièrement ridicule, soit-dit en passant. Malheureusement, l'incantation du sortilège ne donnera pas grand-chose, si ce n'est une brève lumière. On ne pouvait pas réussir à chaque fois. Surtout que ce n'était pas un sort qu'ils avaient l'habitude d'utiliser. « Pas grave. Laisse-moi essayer. » Il fera quelques pas avant de tendre sa baguette et de prononcer la formule, suivant l'exemple de sa coéquipière. #Rictusempra. Un échec ne voudrait dire qu'ils n'auraient qu'à recommencer. Du bête essai et erreur.

Lancer de dé:

Le membre 'Hastur Denn' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé 100 faces' : 20

Confirmation de Adonys quand à notre classement

Exténuées, sales et hagardes, nous avançons, collées l'une à l'autre. Mues par obstination plus que par courage véritable. Les pas sont lourds, ralentis par la boue qui macule nos chaussures et par la fatigue qui engourdit nos membres. Une lumière se profile au bout du tunnel végétal ... Vers une possible délivrance ou ... une nouvelle épreuve ?

Quelques pas de plus et nous traversons l'arche. Nous débouchons sur un grand espace dégagé au ... coeur du labyrinthe ? Mon coeur bondit de joie en voyant les deux Adams dont les tenues sont (presque) aussi sales que les nôtres. Je ne croyais pas que jamais je serai heureuse de les voir ces deux-là. Ils semblent avoir fini de se congratuler et affichent la mine de ceux qui ont triomphé. (Bon okay .. on voit souvent cette expression sur leur visage, mais là c'est encore plus visible parce qu'ils ont sans doute accompli un exploit véritable. Pour une fois.).

-Lilou .. on a terminé ! On a terminé c'est fini !

J'en reviens pas ! On a réussi ces foutues épreuves ! Je trouve l’énergie de bondir de joie et me jette dans les bras de la brune que j’entraîne dans une courte et maladroite danse de la victoire.

Mais rapidement l'épuisement reprend le dessus et je finis par me laisser tomber au sol. Là où je suis comme ca, plaf. Allongée, bras en croix. Je suis sale, trempée, j'ai les cheveux défaits et collés partout sur le visage par la boue et je ne vous parle même pas du sable qui s'est insinué partout. Mais j'affiche pourtant un grand sourire.

Fin de l'épreuve pour le groupe 8 des Snargalouf ! En attente des autres.

Les groupes avancent, petit à petit et déjà un second groupe se fraye un chemin vers le centre du labyrinthe. Deux groupes ont désormais terminé l'épreuve, dont un groupe constitué exclusivement de seconde années. Soit le test était plus facile que prévu, soit elles sont bien plus douées que ne le laisse présager leur taille.

La baguette sur la gorge, j'augmente radicalement le volume de ma voix afin d'annoncer : L'épreuve est terminée ! Le labyrinthe vous ouvre ses voies, avancez sans peur jusqu'au centre afin que nous fassions le point tous ensemble !

Accompagnant les paroles d'actes, je dissipe un à un les pièges et les embuches du labyrinthe afin que tous puissent avancer sans encombre. Vrillant sur mon balai, je rejoins les deux groupes au centre du labyrinthe et attends patiemment que les autres ne nous rejoignent.

HRPG : Bonjour à tous·tes !
Vous disposez d'une semaine (jusqu'au mercredi 9 septembre 20 heures) pour poster votre traversée du labyrinthe afin de rejoindre l'ensemble de la classe. Après cela nous ferons le point sur le classement et la remise des récompenses. Si vous n'avez pas posté d'ici là (au moins l'un des deux membres) votre groupe sera disqualifié !
Bonne semaine à tous·tes :D

Enfin. C'était enfin terminé. Tu avais vécu les vingt dernières minutes à suivre Daisy, encore chamboulée par cette affreuse créature qui t'avait fait voir des choses. Tu tremblais de froid. De peur. De fatigue. Une fois arrivée au centre du labyrinthe, tu vis les deux Adams. Tu n'avais pas la force de sourire à leur victoire, même si ton coeur battait pour eux. - Lilou ... on a terminé ! On a terminé c'est fini ! . Une secousse vient se coller contre ton corps, des cheveux blonds sales venaient chatouiller tes joues et le bout de ton nez. Tu te laissas aller... et poussa un profond soupir. Tes yeux se fermèrent, et tes bras resserrèrent doucement le corps de ton amie. Tu respirais son parfum, retirant boue, transpiration, sable, brûlé pour imaginer celui fruité et sucré qu'elle avait toujours eu. Vous étiez congelés. Mais Daisy avait encore l'énergie pour faire une petite danse avant de s'écrouler à terre, dans un excès de fatigue. Tu lui souris. Tes yeux humides de fatigues, rougies par la peur étincelèrent un petit peu face à cette vue des plus attendrissantes... puis toi aussi, tu t'écroulas au sol, t'asseyant lourdement près de ton amie. Tu laissas même, inconsciemment, un petit soupire presque inaudible. "Tout va bien. C'est fini...". Ta tête reposa doucement sur l'épaule de Day, et tes yeux se levèrent vers les étoiles. Vers l'infini. Pour oublier. Pour te dire qu'au final, vous étiez tout petits. Que vos efforts n'auront pas perturbé le fonctionnement de l'univers... et étrangement ça t'apaisait.

Professeur Montgomery annonça la fin du cours. Tous fut levé. Sortilèges, pièges, créatures... pour ne laisser qu'un chemin facilement accessible pour les derniers arrivants. Un sifflement dans le ciel, un petit courant d'air, et bruit de pas dans l'herbe... et l'enseignant rejoignit la petite troupe de quatre qui s'était formé au centre du labyrinthe. "Day... on a réussi.". Et derrière cette voix fatiguée, et cette prise de conscience, un grand éclat de rire silencieux vint prendre possession de ton corps. Fatigue ? Bonheur ? Soulagement ? Amusement ? Moquerie envers soi-même ? Peut-être un peu de tout ça, mais par Merlin, ce que ça pouvait faire du bien ! Ton corps bascula en arrière. Ton rire se fit de plus en plus grand, de plus en plus bruyant, jusqu'à ce que ta voix cristalline prenne écho dans la nuit noire. Tout va bien.

Bon ça s'arrange pas, le camarade est pas prompt à la réflexion. Elisa est plutôt prompt à lui taper sur la tête avec force jusqu'à ce qu'il sorte la bonne réponse, mais quelque chose lui souffle que ce n'est pas une solution. La sagesse sans doute. Ou la narratrice, allez savoir. Toujours est-il que soudainement, c'est l'illumination. Comme un éclair de génie sous la tignasse brune.

Bam. Elle balance. Fière, hyper fière.

La haie s'ouvre.

Et le prof annonce la fin des épreuves. Ah. La haie s'était ouverte parce que le mot était le bon ou parce que c'était fini ? Raaaah, quelle frustration ! Elle attrape le Deliers sans ménagement et à deux, ils s'avancent vers le centre. Elle est carrément déçue de sa performance, mais curieuse de voir le couple gagnant.

J'ai ... mal ... partout ! Mais je suis contente. Contente qu'on ait réussi à le faire. Mes jambes me lancent, mes bras tirent. Mais une chaleur étrange gonfle ma poitrine. La satisfaction du devoir accompli. J'aurais aimé rester ainsi plus longtemps .. Mais bien vite, monsieur Montgomery annonce la fin du cours.

Les voies végétales s'ouvrent, les élèves peuvent maintenant tous nous rejoindre. Je suis stupéfaite de constater que nous faisons partie des très très rares à avoir trouvé le centre. Nous devons avoir eu de la chance en dépits de tout. Ou alors peut être que le parcours qui nous a été réservé par le professeur a été plus clément ... ?

"Day... on a réussi.". Dit elle dans souffle à mes oreilles, avant d'éclater de rire. Un rire franc et limpide qui me surpride et me fais tourner la tête vers elle. Un rire spontané capable de faire s'enfuir de terreur tous les épouvantards du monde. Un rire contagieux car il m’entraîne à mon tour à rire, aussi irrésistible qu'un RictusSempra.

ALors on rit. On se bidonne. Je ne sais pas exactement pourquoi .... La joie d'avoir terminé ces épreuves ? Le relâchement des nerfs après tous ce stress ? L'autodérision devant nos mines de naufragées qui auraient passé des mois sur une île déserte ? Ou le plaisir simple de la voir heureuse et de pouvoir partager cet instant d'hilarité ? Un mélange de tout ça je crois.

On doit avoir l'air malignes, allongées par terre, sales comme des peignées. On se marre à s'en tenir les côtes, inconscientes des regards peut être perplexes des autres étudiants. Dire que dès demain on va se remettre à s'inquiéter pour la préparation de notre costume pour le bal de fin d'année. Tout ca parait si lointain ... !

C’est fou ce qu’il avance vite Thomas, je suis petite moi il l’a déjà oublié ? Apparemment oui, mais tant pis je ne vais pas non plus me mettre à courir pour suivre le rythme. Heureusement qu’il se retourne de temps en temps pour m’attendre. En même temps, il se perdrait vite sinon. À quand la prochaine épreuve ? C’est ce que le Gryffondor me demande tous les deux pas, mais que voulez-vous que j’en sache ? À mon avis, on a un peu trop attendu avant de commencer et on marche trop lentement car soudainement la voix du professeur s’élève de je ne sais pas trop où pour annoncer la fin des épreuves. On va pouvoir rejoindre le centre du labyrinthe sans se faire attaquer par des trucs inconnus… Je crois que je suis un peu soulagée : on ne va pas avoir besoin d’utiliser la baguette magique. Je ne pense pas que celle-ci aurait accepté de faire un sort correctement, elle n’aime pas beaucoup les cours de pratique. Il faudrait tout de même rester positive, après tout il lui est déjà arrivée de réussir certains sorts !

Quoi qu’il en soit, pas besoin de faire de la magie aujourd’hui – pourtant, je suis sûre que si on avait été plus rapides on en aurait eu besoin de ce bout de bois vivant. Alors on avance dans le labyrinthe qui n’a plus rien d’inquiétant maintenant que je sais qu’il n’y a plus d’épreuves. Je suis tout de même curieuse de savoir sur quoi on aurait dû tomber… Ça n’avait rien de rassurant, mais c’est quand même mystérieux. Qu’avait bien pu inventer le professeur ? Avec la magie, je sais qu’on peut s’attendre à tout et n’importe quoi ! Enfin, c’est un peu trop tard pour s’interroger maintenant. On rejoint les élèves déjà arrivés, qui ne sont pas si nombreux que ça au final. Quel groupe est arrivé en premier ? Je ne sais pas – c’est écrit nulle part alors je ne peux pas deviner. Par contre, voir Daisy et Lilith couvertes de boue m’inquiète un peu. Quelle épreuve a bien pu les salir autant ? Elles n’ont pas l’air très inquiètes, elles, au contraire même vu qu’elles ont l’air de bien rigoler. Je laisse tout de même Thomas pour m’approcher et m’accroupir près des deux filles allongées. «Ça va ?» Vous voyez, je suis polie, et gentille aussi vu que je m’inquiète pour elles, non ?

« J'aimerais bien te le dire Jennifer. Je dois t'avouer que je commence un peu à fatiguer. Je ne suis pas particulièrement couche-tôt, mais si on rajoute à ma journée les épreuves du labyrinthe ... » Au moins nous étions raccord. Je ne n'étais pas non plus le genre de fille à se coucher à l'heure ou avait débuté le cours mais bon;.. Pas que je n'aimais pas faire ses épreuves hein, je les avais même trouvées plutôt cool mais bon les faire à une heure pas possible... la flemme. Il aurait pu placer son cours dans la journée comme tous les autres professeurs, non ? Vraiment j'vous jure. « Je ne te le fais pas dire... »

Ajouter à cela que mon sort lancé n'est pas vraiment une réussite. Youhou. Super. Vraiment. Roulement des yeux. En plus contre quoi ? Des crabes ? Oh coup dur. Un soupir s'échappe. Je m'efforce à ne pas prendre une mine boudeuse pour mon partenaire qui n'hésite pas à prendre part à l'épreuve. Sa baguette levée, c'est un #Rictusempra tout aussi déterminé que je l'étais il y a cinq minutes. Sa tentative lui sourit car le passage s'ouvre nous laissant la voie libre. Un « Bien jouuéééé !» satisfait sort alors que l'épreuve à peine terminée, l'annonce tant attendue arrive.

« Hastur.. Je crois qu'il a entendu notre prière... » Regard complice en sa direction. Je sautillerai presque sur place. Oh oui. Alléluia. Très vite, le sourire revient. Attitude blasée partie, vite partie. La haie s'ouvre. Libérés, délivrééés. Ma main vient prendre naturellement celle d'Hastur pour l’entraîner en dehors. « Allez viens ! Sortons vite d'ici ! Plus vite on sort, plus vite tu pourras profiter un peu de la soirée qu'il reste. » Ensemble ? J'avais le bon espoir de l'accompagner un peu dans les couloirs de Poudlard avant de rejoindre ma salle commune. Mais urgence pour le moment : s'extirper de ce labyrinthe. La dose des épreuves avait été largement dépassée pour moi et le serpentard malgré notre motivation sans faille du début.

Saison 31 -- Eté

Cours n°2 : le Labyrinthe des Connaissances

Assise, la main sur la joue, j’écoutais les paroles de ma grand-mère, j’étais désemparée. Mais une voix plus forte retenti :

« L'épreuve est terminée ! Le labyrinthe vous ouvre ses voies, avancez sans peur jusqu'au centre afin que nous fassions le point tous ensemble ! »

Sans peur avec cette fe… Ou était-elle passée ? Ma grand-mère avait disparu. Je me relevai, époussetant mon pantalon.

- Awanne tu vas bien ? m’écriais-je alors que les murs de végétations nous libéraient de nos prisons respectives.

Je retrouvai ma binôme, rassurée. Sur le chemin, je frottai mon visage, afin de cacher les vestiges de mes larmes au reste des élèves. Je me demandais bien qui avait réussi à venir à bout de ce labyrinthe ! Mais le principal c’est que nous n’avions pas abandonné, malgré les difficultés !

- Direction le centre de cet enfer ! Dis-je en essayant d’oublier l’expérience que j’avais vécu quelques minutes plus tôt.

Esme entendit la voix du professeur plus forte que tout le reste.
Quand il annonça la fin de l’épreuve, Esme ressenti une forte déception au fond d’elle. Elle savait qu’elle n’avait pas réussi à en sortir à temps, malgré sa détermination.
Elle regarda sa/son coéquipièr(e), ne pouvant s’empêcher d’être de mauvaise humeur, elle lui passa devant sans un mot pour sortir des millions de haies qui les entouraient et qui commençaient à disparaître.
J’ai perdu une botte, j’ai les cheveux complètement à la renverse, un bout de ma tenue est déchirée, il n’empêche qu’on aura pas niaisé se dit Esme. Elle lança un regard en arrière vers sa/son camarade, elle lui lança tou de même un petit pouce en l’air, histoire de faire joli. Après tout, elles étaient deux la dedans.
Elle avait peur du résultat de ce cours, et se demandait qui avait bien pu finir en premier, et qui en dernier. Était ce elle? Si oui, elle resterait volontiers enfermée une semaine entière dans sa chambre. Elle sentit ses joues rougir d’avance, et la colère monter. Un labyrinthe, qu’elle idée de toute façon ?!

Sitôt l'obstacle surpassée, l'annonce de la fin des épreuves fut annoncée; il était temps ! Sans étonnement, sa partenaire était aussi de cet avis. Ils avaient passé une excellente soirée, mais il était désormais temps de prendre un peu de repos. « Oui, en effet il a entendu nos prières. » dit-il en souriant. Il se laissera traîner par la sedaigle, un peu surpris, mais ce n'est pas pour autant qu'il protesta. Il était un peu déçu que leur équipe n'ait pas été de ceux qui avaient réussi à se tailler un chemin vers la sortie, mais ce n'était au final pas bien grave. Une prochaine fois, certainement. « Allez viens ! Sortons vite d'ici ! Plus vite on sort, plus vite tu pourras profiter un peu de la soirée qu'il reste. » Il voyait claire dans les intentions de l'aiglonne. Vouloir profiter des privilèges que lui conférait son badge ... c'était bien malin, mais il doutait que ça marche à chaque fois. Mais il était prêt à lui faire plaisir si c'est vraiment ce qu'elle voulait - pour ce soir. Ils l'avaient bien mérité. Et puis, peu de chance que ça se sache. Il n'y avait plus qu'à attendre la remise des prix. Il était curieux de voir qui étaient les heureux gagnants et quel genre de prix on pouvait bien leur réserver.

Notre hilarité finit par s'estomper, ne serai-ce que parce qu'on a besoin de reprendre de l'air !

Entretemps, les élèves ont eu le temps de se regrouper. Ils sortent peu à peu des quatre coins du labyrinthe pour rejoindre le centre. Certains ont l'air d'avoir dégusté autant que nous.

La petite Elida vient vers nous. Avec sa petite bouille mignonne et sincère, elle demande comment on va. Elle est trop choupi cette fille. Je me redresse sur les coudes puis pousse pour revenir en position assise. Me demandez pas d'en faire plus, j'ai les jambes qui me tirent encore.

-On a morflé, mais ca va ! On est carrément soulagées d'être sorties. Oui je dis "on". Je pense pas beaucoup m'avancer en supposant que Lilou est dans le même état que moi. Moi j'en peux plus .. je sais même pas si j'aurais la force de me traîner jusqu'à mon lit ... Je vais m'endormir au milieu de la douche avant.

-Et toi ca s'est bien passé avec ton ami ... ? J'ai trouvé ca vachement dur ... Les crabes de feu c'était juste whoah ... mais j'aurais peut-être pas du les attaquer à la batte.

Je ne peux que baisser les yeux sur mon débardeur et tirer un peu dessus pour mieux voir. Au milieu de la crasse et des accrocs, on distingue nettement une belle tâche de roussi qui a même fait un trou au niveau du flanc.

Je regarde du côté de ma partenaire encore allongée à mes côtés. J'ai une petite moue peinée. Clairement, c'est elle qui a pris le plus cher face aux crabes. J'aurais peut être du m'abstenir d'en reparler. Réfléchir avant de parler Day ... faut apprendre à le faire un jour ... Changer de sujet, vite. Passer à autre chose de plus ... positif.

-On est bonnes pour trouver un pro du reparo demain matin, haha. Et faire une sacrée lessive ...

Je regarde Daisy s’asseoir avec curiosité. Elle a l’air fatiguée je crois, en tout cas elle est toute sale et ses vêtements sont bien abîmés. Le professeur a-t-il vraiment pu prévoir des étapes aussi dangereuses ? J’ai du mal à le croire, et pourtant c’est ce qu’on pense en voyant les deux Poufsouffles. Qui sait, peut-être le professeur nous a cru tous super forts et s’est lâché niveau épreuves. Finalement, je crois que je suis bien contente de ne pas avoir trop avancé avec Thomas. J’écoute la jeune fille me répondre que ça va même si c’était difficile. Oui, ça a vraiment l’air d’avoir été super compliqué… Je crois que le professeur est bizarre, c’est la seule explication possible. Un cours pareil à une heure si tardive, c’est une idée particulièrement étrange et difficilement compréhensible. On finit épuisé, certains plus que d’autres par contre. Je fronce un peu les sourcils en entendant Daisy – je ne suis pas sûre que s’endormir sous la douche soit une bonne idée, elle va se noyer dans l’eau non ? Alors je secoue la tête, ce serait dommage de mourir comme ça, et je lui fais remarquer «Tu peux toujours te laver demain matin si tu est trop fatiguée !». Bah oui, pourquoi pas ? Ce ne sont pas quelques heures d’écart qui changeront beaucoup de choses.

Je hausse les épaules lorsque la Poufsouffle me demande si ça c’est bien passé pour moi et Thomas. D’abord, c’est pas mon ami Thomas, je ne sais pas ce que c’est. Et puis… ça m’embête un peu de dire que je n’ai rien croisé d’autre qu’une plante tranquille qu’on a faillit prendre pour une plante méchante. Est-ce que ce n’est pas un peu idiot ? Comparé aux deux plus grandes, on n’a rien eu. Surtout pas ces crabes de feu dont elle parle. Wouaw, y en avait pour de vrai ? Un livre de la bibliothèque en parlait une fois, c’était trop beau. Dommage que je n’en ai pas vu. Quoique… Apparemment, Daisy a souffert. Bon en même temps, elle dit qu’elle les a attaqué avec un batte donc forcément ça n’a pas aidé. Je souris timidement, hésitant à lui répondre mais décidant que de toute façon, ce serait malpoli et puis elle est gentille Daisy. «En fait, on a juste vu des plantes et c’est tout… On a mis un peu de temps à commencer et à avancer.» Voilà, c’est dit, c’est avoué. C’est un peu honteux je trouve, quand on voit l’état des deux Poufsouffles. Mais c’est comme ça. Et pour mettre cette histoire de côté, j’ajoute joyeusement «J’aurais bien aimé voir des crabes de feu ! C’est trop beau comme créature. Même si ça n’aime pas trop qu’on les attaque, ils sont peut-être un peu méchant.» Je lui adresse un petit sourire désolé. C’est dommage que leur rencontre ce soit mal passée.

Daisy poursuit la conversation, c’est impressionnant de voir qu’elle a toujours quelque chose à dire. Moi qui demandait juste si ça allait, je suis un peu étonnée. Mais ça ne me dérange pas trop en fait, après tout je n’ai rien d’autre à faire que l’écouter parler en attendant que les derniers élèves arrivent. Alors j’écoute la Poufsouffle qui parle de pro du Reparo. Ça me fait sourire, parce que je le connais ce sortilège. C’est pour réparer les objets, et c’est vrai que ses vêtements en auraient bien besoin. C’est là que je vois le côté totalement pratique de la magie : un moldu aurait pu jeter des habits dans l’état de ceux de Daisy et Lilith… Alors que là, quelques Reparo et une bonne lessive comme dit Daisy, et ce sera comme neuf ! Impressionnant. «Si vous voulez, je vous aiderais.» Je plisse le nez, étonnée par moi-même. Est-ce que je viens de proposer mon aide pour utiliser de la magie ? Non mais qu’est-ce que je peux être bête ! Je bredouille un peu, «Enfin… Pour la lessive… Parce que je suis pas très forte en magie… Même si j'ai bien ça.» Mais ça, elle le sait certainement déjà… C’est bien triste. Et embêtant.

Le rire. C'était un luxe, un privilège, un antidote, un pouvoir. Le rire était si puissant qu'il pouvait estomper toute douleur, toute peur pour ne laisser que l'espoir, et un semblant de liberté d'esprit. Tu avais l'impression que plus tu riais; plus les étoiles s'allumaient une à une pour briller de mille éclats. Tu sentais les secousses du corps de Daisy contre toi, et son rire était communicatif aussi. Un cycle qui ne pris fin que lorsque la jeune Serdaigle vint à leur rencontre, s'inquiétant de votre état. C'est vrai que tu avais peut-être l'air d'une folle, allongée comme ça, à demi sur ton amie, riant aux éclats, quelques larmes perlant sur tes joues sales, les cheveux pleins de poussières, de sable et les vêtements un peu roussis par le feu des crabes enchantés aux mille pierres éclatantes, comme les étoiles. Mais tu t'en moquais. Tu avais survécu. Tu étais avec Day. Il ne pouvait plus rien t’arriver. Le corps de ton amie se releva, tu en fis de même. C'est elle qui se chargea de répondre à Élida, la rassurant. Toi, calmée, tu tentas de retirer la boue de tes vêtements sale, en vain. La boue n'avait pas séché, et tu l'étalais plus qu'elle se retirait. On a morflé, mais ca va ! On est carrément soulagées d'être sorties. Morflé c'était le mot. Tu comprenais mieux pourquoi le professeur avait conseillé les élèves de faire un duo avec au moins un étudiant de cinquième année.

Tu ris à nouveau lorsque tu eus l'image d'une Daisy dans les bains, la tête sortant de la mousse, complètement endormie, cette même mousse faisant des petits vont et viens au rythme de sa respiration. Et toi ca s'est bien passé avec ton ami ... ? J'ai trouvé ca vachement dur ... Les crabes de feu c'était juste whoah ... mais j'aurais peut-être pas du les attaquer à la batte. Ton sourire se figea. Devant toi dansèrent les flammes d'un corbeau enragé. Le même que tu voyais en rêve, croassant de douleur et de victoire à la fois. S'embrasant en un phénix... et là, au coin gauche, la carcasse d'une voitur... Le regard de Day. Tu cherchas rapidement le regard de ton amie. Ton cœur rata plusieurs battements. Et elle passa rapidement à autre chose. Tu secouas doucement la tête, comme pour chasser ces vilaines pensées. On est bonnes pour trouver un pro du reparo demain matin, haha. Et faire une sacrée lessive .... Tu regardes tes vêtements. Enfin, c'était plus des haillons que des vêtements. Des loques qui étaient par endroits brûlés ou seulement couverts de saletés. "Je peux toujours tenter un aspirum quand on rentrera à la Salle Commune". C'était un sort que tu savais parfaitement maîtriser après le stage réalisé par Dame Hilswood. Aspirer la boue pour la recracher dans les peaux de fleurs et des plantes comme fertilisant ce n'était pas une si mauvaise idée. Surtout si, la terre, était assez fertile pour accueillir des plantes aussi dangereuses que celles trouvés dans le labyrinthe. "Puis ça fera plaisir à Daisy aussi".

Tu remercias cependant chaleureusement la jeune Serdaigle d'avoir proposé son aide. Tu lui lanças un sourire franc, sincère et... le plus chaleureux que tu pouvais malgré la fatigue et les images d'horreur que t'avais montré l'horrible épouvantard. "T'en fait pas Élida, ça pourrait être amusant en s’exerçant sur les vêtements ! Je pourrais essayer de te montrer deux ou trois sorts en plus !" Tu étais contente. Généralement, l'aiglonne restait assez souvent en retrait et était discrète... comme toi. Mais, Daisy arrivait à te sortir un peu de ta coquille. Au fur et à mesure du temps. Tu aimerais bien aider la Cestero à prendre confiance en elle. Parce que tu savais, elle avait des capacités à faire de la très belle magie. Pas puissante, mais fine et délicate. Et tu trouvais cette magie plus utile et magnifique que le "ça claque ça fume" qu'on enseignait parfois à l'école. "Moi j'aime beaucoup ta magie. Elle est pure... même si elle reste un peu maladroite, quand elle se manifeste, j'ai comme l'impression qu'elle est aussi légère qu'une plume. Je trouve ça beau". Tu refermes doucement tes lèvres... te massant un peu la nuque. Tu n'avais pas vraiment l'habitude de révéler aussi intimement ce que tu ressentais à quelqu'un que tu connaissais pas beaucoup, mais c'était sincère. Dans ta tête, un autre petit sourire bourgeonna. Tu revis Daisy, batte à la main, s'acharner contre les crabes de feu pour te protéger... "Et d'autres sont complètement folles... mais d'une pure folie aussi...". Tes joues prirent une teinte un peu rose lorsque ton regard se posa à nouveau sur ton amie. Heureusement que ta tête était plus sale que propre.

Oui, c'était une très grosse semaine... navré pour le retard !

Petit à petit, les élèves trouvent le chemin vers le centre du labyrinthe, certains plus secoués que d'autres et d'autres encore visiblement perdu à travers le dédale pourtant à présent clairement dirigé... d'un éclat de voix dans la nuit, un petit être se matérialise avec nous au centre du labyrinthe. Oui monsieur ? Navré de te déranger Haïko, pourrais-tu retrouver les élèves perdus dans le labyrinthe et les accompagner jusque l'infirmerie au besoin ? Sans un mot l'elfe s'incline avant de disparaitre dans un nouveau craquement sonore.

Déjà, les discussions reprennent dans le petit groupe. D'un coup de baguette, les vêtements sont recousus, les chaussures nettoyées, les petits bobos pansés et un halo de chaleur vient envelopper la clairière. Bien, félicitations à toutes et à tous ! Vous n'avez pas tous eu les mêmes épreuves et certains s'en sont mieux sorti que d'autres, mais globalement vous avez un très bon niveau ! Un nouveau coup de baguette fait disparaitre les quelques mets restant sur la table au centre de la clairière, pour les remplacer par quelques sac de confiseries surprise de chez Kohane. Vous trouverez pour chacune et chacun d'entre vous un sac surprise confectionné par les Trois Balais. Pour les deux groupes s'étant hissés en haut du classement... la main plonge dans la poche à la recherche des petits coupons ... deux coupons par groupe d'une valeur de quinze gallions chacun pour les halles magiques et la boutique d'animaux magiques, faites en bon usage ! Un sourire aux lèvres, je tends Angela, Daisy, Hypérion et Lilith leurs récompenses.

Approchant du groupe de deuxième année, je souligne leur performance, je n'aurai pas cru qu'ils s'en seraient si bien sorti ! Félicitations à toutes les deux, vous avez été impressionnantes. Observant à présent le duo Adams, je ne peux que reconnaitre leur agilité tout au long de cette épreuve. Vous aussi, vous avez su vous en sortir avec une déconcertante facilité ! La récompense est méritée.

Adressant un sourire à l'ensemble du groupe, je les invite d'un geste de la main à s'emparer chacun d'un sachet de confiserie avant de clôturer ce cours quelque peu particulier. Merci à toutes et à tous de vous être prêté au jeu, si vous avez des questions, je suis à votre disposition, sinon... un nouveau coup de baguette fait apparaitre une trainée de lanterne menant du labyrinthe au château. ...et bien sinon vos lits vous attendent !

HRPG: