L'infirmerie

La jeune femme détestait cette situation, le Gryffondor était arriver dans la pièce à son plus grand désespoir, tenant un verre et un morceau de sucre. Valentina scrutait ces moindres faits et gestes, elle était vraiment ridicule allongé ici avec pour infirmier ce sale petit Gryffondor.

Néanmoins cette situation et ce garçon, qui s'occupe d'elle chaleureusement, lui fit rappeler quand elle vivait encore chez elle, et qu'elle tombait malade. Combien de fois avait t-elle espérait voir le visage de ses parents la réconfortant, la soignant tout en s'inquiétant pour elle, en la bordant avec amour ... Malheureusement tout cela étaient resté des rêves de petite fille, ses parents en avaient rien à faire d'elle et encore aujourd'hui.
Les seules personnes qui lui donner un tant soit peu d'importance étant enfant, était ses nombreuses gouvernantes mais tout ça n'avait jamais comblé le vide qu'elle ressentait au plus profond de son être et l'amour d'une mère et d'un père absent volontairement. Petite fille elle faisait n'importe quoi pour essayé de retenir leurs attention, tout était solder par un échec à chaques fois, aujourd'hui la petite fille qui pleurait car ses parents n'étaient jamais là pour elle, avait définitivement disparu, elle c'était fait une raison chez les Rexford l'amour n'existe pas et c'était ainsi... Elle n'aimait pas revivre tout ça, et ce "Jaden" le faisait t-il exprès ?

La sorcière sorti de ses pensées quand la voix du jeune homme se fit entendre, elle sursauta.

-"Tu devrais boire et manger sa. Tu te sentiras sans doute un peu mieux. C'est rien mais j'ai trouver le sucre dans le pot près du bureau de l'infirmier."

Il n'avait pas le droit son comportement mielleux lui avait fait revivre des choses qui était censé rester tout petit, au fond d'elle. Prit de rage, elle balança le verre que le rouge et or lui avait tendu gentillement.

- Tu es pénible, je ne pourrai jamais me reposer, avec toi dans mes pattes, réagissant comme un petit toutou. Mange le toi ton su sucre !! Et étouffe toi avec par la même occasion.

Lui dit-elle méchamment.

Valentina se leva, jetant un dernier regard sur le Gryffondor, elle voulait dire une dernière chose, mais elle ne pouvait se résoudre à sortir ce "Merci quand même" c'était tellement pitoyable si elle faisait ça ... Préférant rien dire, elle parti rejoindre sa salle commune à toute vitesse.

La jeune Poufsouffle ne savait pas si elle devait sourire, ou pleurer. Elle avait réussit les antidotes pour ses deux camarades en cours de potions, avait suivit un cours hilarant où les élèves tombaient amoureux des professeurs, chantaient à pleins poumons, où se prenaient pour des ânes. Sauf qu'à cause de cette folie due aux potions, il y avait parfois quelques débordements. Et c'est ainsi que Emma s'était écroulée de tout son poids sur son poignet en glissant sur une flaque d'antidote. Elle avait très envie de voir la fin du cours et savoir combien de point elle allait faire gagner à sa maison pour son travail, donc elle espérait que l'infirmier était présent et non pas en vadrouille, et qu'il allait pouvoir vite lui ressouder les os.
Emma arriva dans l'infirmerie, le visage neutre, crispant les lèvres à cause de la douleur, et s'efforçant de garder les yeux secs.

-Heu ... Bonjour. Il y a quelqu'un?

Comment allait elle expliquer qu'elle s'était cassé le poignet en cours de potion? Ba ... elle était hyperactive, ça pouvait être une bonne excuse .. Ou pas. Elle s'assit sur le bord d'un lit et se racla la gorge pour rappeler sa présence.

[ edit : ce rp n'a aucune incidence sur le rp en cours, Emma ne fait que passer suite à ma demande. Cordialement, Gloire LeComte]

[ HRPG : Autorisation accordée d'utiliser le libre-arbitre d'Hellyna Flynn. // Ce RP reste totalement indépendant des RP's précédents. ]

Alors que Lizzie prenait la direction de l’Infirmerie, située au premier étage tout comme la classe de Défense Contre les Forces du Mal, là d'où elle sortait, son amie Hellyna avait immédiatement accouru vers elle une fois que les deux jeunes filles partirent de la salle quand la cloche sonna, indiquant la fin du cours. C’était une chance que l’Infirmerie se trouvait à quelques pas à peine de là, car la Serdaigle n’aurait jamais pu parcourir tout le château dans cet état plus que critique. En effet, de la sueur perlait sur le front de la jeune fille à cause de la fièvre qui depuis ce matin s’était aggravée d’heure en heure, elle avait tout simplement l’impression d’avoir la tête en feu. Se sentant courbaturée et plus affaiblie que jamais, la bleue et bronze tenait à peine debout, et elle n’avait qu’une hâte : regagner son lit douillet pour y dormir une journée entière. Heureusement, dans un élan de solidarité et de générosité, sa meilleure amie lui avait proposé de porter son sac pour l’aider un peu, ce que Lizzie accepta avec reconnaissance. A présent allégée de ce poids, la sorcière marchait avec beaucoup moins de difficulté, bien que son rythme restait toujours aussi lent. Continuant son chemin, sa camarade ne cessait de lui demander si ça allait, s’inquiétant de la voir aussi blafarde et mal en point.

Une minute plus tard, les deux amies aperçurent enfin les portes de l’Infirmerie, et ce fut avec soulagement que Lizzie y pénétra, elle paraissait au bord de la nausée et ce n’était plus qu’une question de minutes avant que celle-ci ne s’écroule d’épuisement. Soudain, une agréable odeur de propre et de frais s’engouffra immédiatement dans les narines de la Serdaigle qui respira un grand coup, dans le bête espoir que cela lui permettrait peut-être de sentir un peu mieux. L’endroit était désert mais sans se décourager, les bleues et bronzes traversèrent d’un pas précipité la pièce où de nombreux lits aux draps blancs étaient disposés de part et d’autre de la salle principale, lumineuse et accueillante. Une fois arrivées au bout de l’Infirmerie, Lizzie et Hellyna se postèrent face à deux portes en bois closes, c’était là que se trouvait le bureau de Mr Lecter, l’infirmier de l’école. N’en pouvant plus, la malade se posa sur l’un des lits, attendant qu’une âme généreuse veuille bien la soigner. « Par pitié qu’on me donne de la Pimentine, n’importe quoi ! » priait-elle.

Prenant les devant, Hellyna se mit alors à tambouriner contre la porte du bureau, appelant à l’aide :

- Mr Lecter ? Mr Lecter est ce que vous êtes là ? Une de mes amies ne sent pas bien du tout ! s’écria-t-elle d'une voix alarmée.

A présent, Lizzie avait l’impression d’être véritablement à l’agonie. Elle se demandait encore comment elle avait réussi l’exploit d’avoir su rester attentive durant tout le cours de DCFM sans s’évanouir sur sa table, alors quelle se sentait si épuisée. « Pourvu que l’infirmier soit là… » murmura-t-elle…

***
**
*

[ Edit (le 21/12) : J'édite ce post en y ajoutant une suite, en rapport au dernier post d'Akshay, pour mettre fin à ce RP. Je ne souhaitais pas poster derrière lui pour ne pas perturber le cours des évènements concernant la fin de son RP. Merci de votre compréhension. ]

Heureusement, se trouvant justement dans son bureau à ce moment là, Mr Lecter ne se fit pas attendre bien longtemps. Grâce aux tambourinements bruyant d’Hellyna sur la porte, l’infirmier de Poudlard sortit immédiatement, et se dirigea rapidement vers Lizzie. Si la jeune fille était très pâle, ce n’était rien en comparaison avec Akshay Lecter. En effet, sa peau était presque aussi blanche que la neige, néanmoins, le jeune homme n’avait pas le teint maladif et semblait être en parfaite santé, contrairement à la Serdaigle qui paraissait de plus en plus mal. La bleue et bronze ignorait si c’était là l’effet de la fièvre ou pas, mais à bien y regarder de prêt, il fallait reconnaitre que cet infirmer dégageait une certaine aura autour de lui. Et dire que quelques minutes à peine auparavant, la jeune fille était en train d’étudier les vampires en cours de DCFM avec Arya Wolf. Était-ce là une étrange coïncidence ? Car le temps d’une fraction seconde, la sorcière eut la bête impression que le jeune homme avait vraiment quelque chose de… Vampirique. Pourtant ce n’était pas la première fois qu’elle le voyait, c’était complètement stupide. Chassant immédiatement cette pensée grotesque de son esprit, Lizzie tenta tant bien que mal de reprendre conscience. Il n’y avait pas à dire… La fièvre commençait à lui faire perdre complètement les pédales…

L’infirmier la prit délicatement par le bras et l’aida à s’allonger sur l’un des lits. Puis il prit sa température, et après l’avoir examiné durant quelques minutes, il déclara finalement :

- 40 de fièvre. C’est bien ce que je pensais. Tu as une bonne vielle grippe. Tu n’a plus qu’à te reposer. Comme j’aime le dire, un grippe soignée dure sept jours, un grippe non soignée dure une semaine.

Comme l’avait d’abord crut Lizzie au départ, il ne s’agissait pas d’un simple rhume mais bien d’une grippe. Il ne manquait plus que ça… Elle allait mettre des jours à s’en remettre ! Hellyna lui lança alors un sourire compatissant, afin d’essayer de la rassurer au mieux, mais la Serdaigle eut du mal à afficher une expression de soulagement, elle avait plutôt l’air anéantie. La bleue et bronze espérait surtout ne pas rester trop longtemps à l’Infirmerie, elle ne voulait vraiment pas rater trop de cours, ou sinon bon courage pour tout rattraper ! Akshay Lecter, qui était reparti à son bureau chercher de quoi rétablir la jeune fille, revint quelques instants plus tard, une tasse à la main :

- Tiens, Lizzie c’est ça ? Bois le bien chaud, mais fais quand même attention à ne pas te brûler, dit l'infirmier.

La Serdaigle porta alors le breuvage à ses lèvres et sentit un liquide chaud au goût sucré et très agréable couler le long de sa gorge. Reprenant déjà quelques couleurs, la jeune fille s’installa plus confortablement dans le lit, elle n’avait plus qu’une envie : dormir. Décidant qu’il était temps pour elle de repartir, Hellyna remercia chaleureusement l’infirmier pour bien s’occuper de son amie, et dit au revoir à Lizzie en lui promettant de repasser voir si elle allait mieux. La bleue et bronze esquissa un sourire et regarda sa meilleure amie s’éloigner. Une fois la porte de l'Infirmerie refermée, la sorcière ferma les yeux et plongea immédiatement dans un sommeil réparateur…

Akshay avait commencé tranquillement sa journée à l’infirmerie, c’est lors d’un voyage entre les serres et la petite salle de soins qu’il avait croisé un Gryffondor se tenant le bras. Il s’était blessé suite à l’explosion d’un miroir qu’il avait lui-même provoqué. Il l’accompagna donc jusqu’à l’infirmerie. D’un coup de baguette, il avait extrait tous les bouts de verre. C’est dans des situations comme celle-ci que la magie était bien pratique. Il avait ensuite désinfecté la blessure et bander le bras du jeune Gryffondor. Une jeune fille de Serpentard était à son chevet. Il entendu distraitement quelques bribes. Il en conclu que la rivalité entre Serpentard et Gryffondor semblait encore tout a fait d’actualité.

Quelques heures plus tard, Akshay était entrain de concocter quelques antidotes et remèdes dans l’objectif d’avoir une petite réserve d’urgence lorsqu’il entendit une petite voix :

-Heu ... Bonjours. Il y a quelqu'un?

Akshay se leva sortit de son bureau et découvrit une jeune Poufsouffle qui se tenait le bras. Il fronça les sourcils et se dirigea vers elle. Il lui demanda de lui expliquer ce qu’il s’était passé. La jeune fille semblait avoir vraiment mal. Il l’accompagna jusqu’à un lit libre. Il lui demanda de relever sa manche. Il manipula le poignet de la jeune fille et conclu rapidement à une fracture du poignet. Il lui demanda gentiment de patienter. Il avait justement ce qu’il fallait. Il repartit dans le bureau au fond de l’infirmerie et en ressortit quelques minutes plus tard avec une potion et un flacon. La potion était blanche, tirant sur le gris et pétillait, tandis que le flacon contenait une crème d’un blanc opaque et neigeux. Il lui fit boire la potion et étala la crème sur son poignet. Il lui sourit et lui dit :

-C’est du fait maison, dans vingt minutes tu pourras retourner en cours sans problèmes. Ton os va rapidement se ressouder mais ça va sans doute être assez douloureux.

Akshay retourna dans son bureau. Quelques minutes plus tard, il entendit deux personnes entrer dans l’infirmerie et se hâter vers son bureau. Le temps qu’il mette un peu d’ordre dans ses affaires, une jeune fille affolée toqua à son bureau.

-Mr Lecter ? Mr Lecter est ce que vous êtes là ? Une de mes amies ne sent pas bien du tout !

Akshay sortit immédiatement de son bureau. Il trouva deux Serdaigle, dont une qui semblait à l’agonie. Il la prit par le bras et l’emmena dans un lit. Elle était très fiévreuse. Akshay pensa immédiatement à la première évidence : la grippe. Pour celle-ci l’incubation est brève : 48 heures en moyenne. Le début est brutal caractérisé par un grand malaise général, des frissons, une fièvre élevée d’emblée, un syndrome algique intense et diffus avec céphalées et myalgies vives. A la phase d’état, il y a un contraste entre l’intensité des signes généraux et fonctionnels et la pauvreté des signes physiques. Les signes généraux sont:fièvre à 40°, tachycardie, frissons, asthénie profonde et anorexie. Les signes fonctionnels sont : douleurs diffuses, céphalée frontale et rétro-orbitaire, photophobie, lombalgie, catarrhe des voies aériennes :larmoiement, rhinorrhée, douleur laryngopharyngée, avec dysphagie, dysphonie, brûlure rétro-sternale et toux sèche douloureuse, incoercible, insomniante. Les signes physiques pauvres sont : injection conjonctivale, rougeur diffuse du pharynx, langue saburrale, râles sous-crépitants. Les examens complémentaires sont inutiles. Une formule numération se révélerait le plus souvent normale ; ainsi que la radiographie thoracique la grippe non compliquée ne s’accompagnant pas de pneumopathie. L’évolution se fait vers la guérison spontanée en 5 à 7 jours. La fièvre tombe brusquement ou en lysis. On décrit classiquement une réascension passagère. La toux et l’asthénie peuvent persister plusieurs semaines. La majorité des symptômes étaient présents. Akshay sortit calmement sa baguette et entoura l’espace maintenant réservée à la patiente d’une bulle protectrice, de manière à éviter le plus possible la propagation de la grippe. Il déclara finalement après avoir enfourner un termomètre dans la bouche de la Serdaigle et l’avoir ressortit quelques instants plus tard.

-40 de fièvre. C’est bien ce que je pensais. Tu as une bonne vielle grippe. Tu n’a plus qu’à te reposer. Comme j’aime le dire, un grippe soignée dure sept jours, un grippe non soignée dure une semaine.

Il repartit dans son bureau et pressa 2 citrons, fit chauffer le jus avec une quantité d'eau équivalente à celle obtenue avec le jus de citron et fit attention à faire chauffer doucement pour que les vitamines ne soient pas détruites par la chaleur. Il ajouta du miel qui était un remède assez incroyable parfois. Puis il l’apporta bien chaud à la jeune fille.

-Tiens, Lizzie c’est ça ? Bois le bien chaud, mais fais quand même attention à ne pas te brûler.

Quelques mois plus tard…

Akshay arriva à l’infirmerie en portant un énième corps. Il avait aménagé un espace exprès dans l’infirmerie à l’abri du regard des patients potentiels. Il posa doucement le corps du garçon à côté des autres cadavres. Il regarda son visage paisible, froid, blanc et figé pour l’éternité. Une angoisse sourde montait en lui et la colère le grignotait petit à petit. Il se prit la tête dans les mains.

-M***

Il allait falloir agir. Celui qui faisait ça allait devoir payer. Plusieurs élèves étaient rentrés chez eux. Bientôt ils devraient fermer Poudlard. Un à couvre feu avait été instauré et les élèves devaient être escortés d’un endroit à l’autre sans arrêt. Il était évident que c’était l’œuvre terrible d’un basilic. Akshay avait eu tout le loisir d’observer les corps et de faire des analyses. Ce qui ne lui avait pas apporté grand-chose mise à part la certitude qu’un serpent géant sévissait de nouveau à Poudlard. Il ne savait plus quoi faire. Il allait devoir aller sur les lieux et essayer de trouver une piste…

Suite du Rp.
Amelia leva les yeux aux ciel. Comment voulait-il qu'elle appelle la voiture? Elle se résigna quand même, ils descendirent lentement les escaliers, et ressortir de la grotte. Très lentement, Amelia ne voulait pas risquer d'alller trop vite, elle ne pouvait pas se permettre de perdre Maximilien, alors qu'ils avaient presque réussit. Elle l'aida tout de même à tenir les torches. Une fois dans la forêt, elle lança un éclair dans le ciel. Ils attendirent dans le froid et le silence, que la voiture arrive. Heureusement, la Ford Anglia arriva. Elle aida Maximilien à monter dans la voiture et elle prit le volant en direction du parc, où ils pourraient enfin atterrir en toute sécurité. Le serpentard s'était apparemment endormis. Amelia le regarda, ses blessures étaient profondes. Très gave même.
Lorsqu'ils furent arrivés, elle le réveilla doucement et ensemble ils partirent en direction de l'infirmerie. Là, elle le laissa et lui souhaita bonne nuit. Juste avant de passer la porte et lui lança:
-Hé Nerolase, soit en forme demain, si tu ne l'es pas, je ne t'attendrai pas pour découvrir la chambre! Et elle partit se coucher le laissant là.

Ils descendirent ensemble les escaliers et chaque pas lui faisait lâcher un gémissement de souffrance. Toutes les plaies de son dos s'étaient rouvertes et celle de son crane était profonde. Il la vit lancer des étincelles dans le ciel et la vit l'aider à rentrer dans la voiture. Il laissa la créature le contrôlait et un sentiment europhique chassa tout autre sentiment. La créature l'aida à marcher sans laisser échapper un gémissement de douleur et il s'allongea dans le lit. Amelia lui souhaita bonne nuit et il laissa échappé un sourire. Il risquait surtout de faire des cauchemars, comme d'habitude. Elle partit et dit :
-Hé Nerolase, soit en forme demain, si tu ne l'es pas, je ne t'attendrai pas pour découvrir la chambre!
-Et dès lors je te poursuivrais sans relâche pour te tuer ! Dit Maximilien sur un ton de plaisanterie.
Il éclata de rire et se rendormis laissant place à un cauchemar de torture et de tuerie.

Serena pénétra dans la chaleureuse infirmerie, un peu timide, la gorge nouée par le stress... Elle observa la pièce chaleureuse et colorée et tourna la tête vers la droite, s'apercevant que le bureau de l'infirmier était fermé. Après tout, il était près de deux heures du matin, et les personnes normalement constituées avaient besoin d'un minimum de sommeil. Elle aussi, elle avait les paupières lourdes, mais le seul moyen pour que son absence ne soit pas remarquée, était celui de de lever tard dans la nuit pour se rendre à l'infirmerie en toute discrétion. Elle laissa son regard courir le long des murs clairs, et lu avec nonchalance la pancarte accrochée par le propriétaire des lieux. Elle tendis un doigt hésitant et appuya sur le bouton permettant d'appeler l'infirmier. Elle espéra de tout coeur qu'il viendrait vite, car ce qui l'amenait était grave, trés grave... Et douloureux!!!

RP unique | Flashback à 13 ans

La cloche annonçant la fin des cours résonna dans toute l’école. La classe de divination s’agita dans les cris aigus du professeur qui voyait son matériel d’étude astrale de faire renverser. Dans tout ce tumulte, Jessy souffrait d’un mal de tête atroce, en partie dû au cours du professeur qu’elle n’appréciait pas vraiment. Elle saisit sa besace d’un mouvement lent et peu agile, pour partir d’un pas morne et essoufflé et quitter la Tour Nord. Cela devait faire depuis le début de la matinée qu’elle souhaitait avoir un peu de temps pour se reposer ! Elle devait être malade, et malgré sa tentative de résistance pendant plusieurs heures, elle dût s’avouer vaincue. L’infirmière allait la revoir pour la dixième fois au moins depuis le début de l’année !

Cette année était différente. Naomé Kafka et Nassia Tezed, ses deux amies de Serdaigle et camarades de chambre étaient parties. Cette année se déroulerait sans elle. La jeune Brown avait accepté une dernière année dans son dortoir, mais celle-ci était partie peu après, trouver de nouvelles amies. Cette année serait triste d’une certaine façon. Et pourtant, elle avait bien commencé. La bleue et bronze avait pris le Poudlard Express en compagnie de sa meilleure amie, du même âge qu’elle. Elles avaient dévoré des bonbons jusqu’à en être malades ! Jessy avait pris plusieurs dragées de la célèbre Bertie Crochue, et avait délecté leur parfum jusqu’à tomber sur… de la bile. À partir de là, elle s’est penchée sur des friandises plus classiques, en plus de ses habituelles Chocogrenouilles, ses adorées !

Toussotant et grelottant dans sa robe de sorcier, la jeune sorcière descendit de nombreuses marches et parcourut de nombreux couloirs. Au bout de ce qui lui sembla durer une éternité, la troisième année s’arrêta devant la lourde porte de bois massif menant à l’infirmerie. Ravalant sa timidité enfantine, elle toqua puis entra avant de saluer l’infirmière. Celle-ci s’étonna de la voir une nouvelle fois en ces lieux :

« Miss Brown ? Encore vous ! Je vais finir par croire que quelqu’un tente chaque matin de vous empoisonner en associant une gentille petite potion avec votre jus de citrouille. Vous avez l’air pâle… Venez, asseyez-vous juste ici. Là… »

« Très bien… Alors, vous semblez trembler, suer… vous avez de la fièvre. Votre nez coule aussi. Comme d’habitude. La fièvre, un gros rhume. Regardez là-bas, l’un de vos camarades a été contaminé lui aussi. J’ai dû sous-estimer votre mal, vous êtes contagieuse. Vous l’aurez deviné, il va vous falloir rester dans l’infirmerie un bon bout de temps, jusqu’à ce que nous soyons sûrs que vous êtes guérie. Et il va falloir éviter les visites, sinon la semaine prochaine tout le château sera réuni ici, transpirant et reniflant ! Attendez un peu… Voilà ! Il vous faudra prendre deux ou trois gouttes de Pimentine toutes les trois heures. Je vous apporterai un bon repas aux horaires habituelles ; une soupe, quoi de mieux ? Et évitez de vous approcher de votre camarade malade, c’est une précaution à prendre. Quoi d’autre ? Hum… Ah, oui ! Évitez de vous lever toutes les cinq minutes, il vaut mieux rester dans votre lit. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, je suis là. »

Sur ce, la jeune infirmière se retira plus loin, pour reprendre le tri de remèdes qu’elle avait entamé auparavant. Jessy soupira. Je vais louper beaucoup de cours ! C’est nul ! se dit-elle, anéantie. Elle observa l’apprenti sorcier qui semblait somnoler, à une demi-douzaine de lits médicaux d’elle. Ce qu’elle allait se sentir mal ici ! D’ailleurs, combien de temps resterait-elle ? Tant de question, tant de problèmes, tant de… maladie…

Jessy s’endormit sur son matelas moelleux, laissant peu à peu ses pensées lui échapper s’évaporer dans l’atmosphère chaude et réconfortante de la pièce.

***

Au loin, la neige éternelle se déposait dans une continuité inlassable sur le petit village de Pré-au-Lard. Les rayons ambrés du soleil sur le point de se coucher se déversaient, telles des vagues, sur le doux manteau cotonneux. Une épaisse fumée grisâtre s’échappait de quelques cheminées d’habitations, de bars, de restaurants, de boutiques… pour s’envoler dans les cieux et envelopper la rosée des nuages. Pour rien au monde la petite fille ne se serait retirée de ce paysage magique. C’était tout simplement magnifique, éblouissant.

Cela devait faire une bonne semaine qu’elle moisissait dans son lit d’infirmerie. Et deux ou trois personnes s’étaient jointes à elle et à son camarade. Une épidémie de rhume ? Celle-ci touchait tous les âges et les allées et venues ne cessaient pas. La seule joie de la jeune fille était d’observer l’horizon, ses monts rongeant le ciel, et la belle bourgade de Pré-au-Lard qu’elle était enfin en âge de rencontrer, malgré sa maladie.

Comme quoi, d’après l’expression moldue, ‘‘à quelque chose malheur est bon’’.

La première réaction de Neala quand elle se réveilla fut de se demander où elle était. Ce lit et ces draps ne lui étaient pas familiers, ils n'avaient pas son odeur. Et la pièce était trop calme pour que ce soit son dortoir. Elle ouvrit difficilement un œil avant de le refermer. Trop de lumière... Ce n'est définitivement pas le dortoir des filles chez Poufsouffle... Elle réessaya d'ouvrir les yeux, avec plus de succès cette fois-ci, et observa son entourage. La pièce était grande, lumineuse, il y avait des lits avec des draps propres et blancs, tous pour la plupart vides. Sauf le sien en fait.

Quand elle eût assimilé qu'elle était à l'Infirmerie, sa première question fut : Pourquoi ?

Elle se souvenait de la veille au soir, quand elle avait été attrapée par sa directrice de maison et que celle-ci lui avait pris son livre... Son livre ! Elle se redressa vivement en position assise. Mauvaise idée, apparemment, puisque sa tête se mit à tourner et qu'elle commença à avoir la nausée. Elle se rallongea et se mit à réfléchir. Elle se rappelait donc de la soirée d'hier - elle grimaça - puis il y avait eu la nuit où elle n'avait pas dormi, le matin où elle n'avait pas mangé et elle se souvenait être allée dans le bureau d'Alniott, d'une odeur de cigarette... Le noir total ensuite.

Que s'était-il donc passé ?

Récapitulons : plusieurs nuits avec peu ou sans sommeil + plusieurs repas sautés ou très légers + émotions fortes avec Nikki et Liam... Plus le stress de ne pas pouvoir récupérer mon livre... Plus l'odeur de cigarette... C'est ça, mon corps a lâché.

Elle soupira. Son corps avait-il besoin d'être aussi faible ? Déjà que son mental n'était pas vraiment fort, si en plus elle ne tenait pas physiquement... La tête de nouveau sur les oreillers et les draps jusqu'au menton, elle repensa à tout ce qui s'était passé ces dernières semaines.

D'abord, la rencontre avec Nikki dans l'Allée des Embrumes. Nikki, sa première amie depuis la mort de sa mère il y avait 11 ans de cela. Les disputes. Les confessions. Les rires, rares mais présents. Les larmes, presque un élément principal de leur relation. Le réconfort. La chaleur de l'amitié.

Puis la rencontre avec Liam, dans la salle commune. Liam, son premier amour. Amour non réciproque, hélas. Troubles de sa part à elle et sourires de la sienne à lui. Discussions, découvertes, livres. Secret. Malentendus. Douleur. Amitié ? Peut-être. Amour ? Certainement. Mais à sens unique. Une couleur, le rouge. Rouge de ses joues, rouge de sa passion, rouge de sa douleur.

Enfin, la confrontation avec sa directrice de maison. Parler ? Ne pas parler ? Faire confiance ? Se soumettre ? Se rebeller ? S'expliquer, se justifier ? Ou tout garder pour soi, comme depuis toujours ?

Ne dépendre de rien, ni personne.

Deux fois elle avait trahi cette phrase. Pour la troisième, elle n'était pas sûre. Par deux fois elle avait laissé ses émotions prendre le dessus. A chaque fois elle avait souffert. Elle s'était affaiblie. La troisième... Eh, la troisième elle s'était évanouie.

Pourquoi se lier aux gens si c'était pour souffrir ?

Se souvenir, à jamais.

Elle se souvenait du bonheur qu'elle avait eu quand ses parents étaient encore avec elle. Avant que sa mère ne meure et que son père l'abandonne sans s'en rendre compte. Elle se souvenait aussi de la souffrance qu'elle ressentait depuis. Après tout, elle n'était que souffrance à l'intérieur.

Apprendre, toujours plus.

Elle avait trouvé un refuge dans les livres, où elle apprenait toujours plus. Mais il fallait croire qu'elle n'avait pas appris sa leçon. Par trois fois elle avait interagi avec d'autres. Par deux fois elle s'était liée. Ces deux fois-là elle avait souffert et son mental l'avait laissée en larmes. La troisième, c'est son corps qui l'avait laissée inconsciente.

Faire le point ainsi avait permis à Neala de reconstruire sa carapace. Elle n'était pas aussi solide qu'avant, elle le sentait bien, mais c'était déjà ça. Au moins, elle savait que plus personne ne pourrait la toucher. Sauf Nikki et Liam. Et Alniott, tant qu'elle ne lui aurait pas rendu son livre.

[Rp avec Ailinn]

Aie ... A ce qu'il avait pu voir, la douleur devait être intense pour qu'Ailinn tombe comme une pomme. Il allait devoir l'aider pour l'emmener à l'infirmerie même si cela ne devait pas lui plaire à ce qu'il pouvait voir ... Mais bon, il n'allait pas la laisser la toute seule, perdre tout son sang sur l'herbe sans lui venir en aide. S'abaissant pour prendre la jeune fille dans ses bras, vu qu'elle ne pouvait pas marcher, il fit attention de ne pas toucher la jambe blessée. Il sentait le liquide chaud coulait sur son avant-bras, mais cela ne le dérangeait pas. Elle ne pesait pas très lourde et ce n'était pas difficile pour lui ... On l'aurait appelé le petit poucet, le sang qu'elle perdait était ahurissant ... Elle perdait énormément de sang et cela commença à l'inquiéter ... A force, elle allait perdre connaissance.

IL accéléra le pas et arriva à l'infirmerie en cinq minutes. Il la déposa sur un lit et appela l'infirmière ... Ce qu'il espérait, c'était que cette dernière ne l'embête pas pour savoir ce qu'il y avait derrière son bandeau, car cela l'énerverait vite fait ... Il ne voulait pas perdre de temps et n'attendit pas l'arrivée de la professionnelle. Il chercha dans les tiroirs à côté de lui et en sorti un bandage qu'il enroula autour de la jambe de la cheville pour essayer de calmer l'hémorragie. Cela ne changeait pas grand chose, mais il ne pouvait pas en faire beaucoup plus ... Ils n'avaient plus qu'à attendre l'arrivée de l'infirmière ...

- Bon, pendant que tu es consciente, je te dis tout de suite, que dès que l'infirmière arrivera et vu que tu n'auras plus besoin de moi, je m'en irais, dit-il en souriant. Tu as de la chance, que j'ai eu la gentillesse de t'amener jusqu'ici ... Faudrait-elle encore qu'elle arrive un jour ...

Sombre. Tout était sombre.
Ailinn flottait dans d’obscures ténèbres, inconsciente, impuissante. Elle qui avait toujours pris sa vie en main était en train de lâcher prise, et son précieux libre-arbitre filait entre ses doigts.
Une douce pression lui fit soudain crever les flots. Elle était allongée sur un lit froid, mais étrangement familier. Entrouvrant les yeux, la fillette comprit son sentiment de déjà-vu. L’infirmerie. Elle y passait de plus en plus de temps, depuis son arrivée en première année… Entre les cognards fous, les plantes carnivores et ses excursions nocturnes, l’infirmière avait même fini par la connaître, et l’appeler par son prénom !

Une silhouette bougea non loin d’elle, attirant son attention. Quelques boucles blondes dans le contre-jour, un bandage barrant un visage trouble. Quelques mots incompréhensibles.

« … Yuze ? » murmura la fillette d’une voix pâteuse.

De petits pas pressés claquetèrent rapidement sur le carrelage immaculé de l’infirmerie, et la petite sorcière n’eut aucun mal à reconnaitre les petits talons cirés de Mrs. Cathys. Yuze parut hésiter, comme si ce bruit pourtant familier annonçait une mauvaise nouvelle, qu’il fallait fuir au plus vite. Le jeune garçon s’était déjà levé de sa chaise bancale, prêt à déguerpir.

« Yuze ! … Attends ! »

Se redressant dans les draps déjà maculés de sang au niveau de ses pieds, la fillette fit signe au Serpentard de s’approcher, les yeux mi-clos par la douleur.
Dès qu’il fut assez près, elle serra les épaules du jeune homme de ses petits bras frêles, et lui murmura doucement à l’oreille avant de retomber inconsciente :

« Tu vaux bien plus que tous tes ancêtres … Merci, je n’oublierai jamais ça. »

La petite sorcière ne sut jamais ce qu’il avait répondu, mais il dût sûrement fuir la pièce car Mrs. Cathys s’affairait déjà autour d’elle à coups de pommades et de sortilèges divers.

Tandis qu'elle reprenait un petit peu conscience, Yuze entendit les talons de l'infirmière arriver ... Il n'allait pas tarder à déguerpir pour ne pas être embêter par cette dernière. Il ne voulait pas qu'on s'occupe de lui, de toute façon, c'était insoignable et il le savait très bien ... Alors qu'il commençait à se diriger vers la sortie, il entendit une voix familière derrière lui l'appelait ... Il n'y fit pas attention la première fois, mais au deuxième appel, il ne pouvait pas partir ... Il ne savait pas ce qu'elle lui voulait, mais bon, il l'avait emmené jusqu'ici et elle voulait sûrement le remercier où quelque chose comme ça.

Tandis qu'Ailinn lui faisait signe d'approcher, les bruits de pas se firent de plus en plus proche. Il s'approcha doucement d'elle, puis, elle le prie par les épaules et lui murmura d'une voix faiblarde à l'oreille :

- « Tu vaux bien plus que tous tes ancêtres … Merci, je n’oublierai jamais ça. »

Elle retomba délicatement sur le lit en s'évanouissant. Alors que l'infirmière arrivait, avant de partir, il s'approcha d'elle pour lui murmurer quelque chose à l'oreille. Il ne savait pas si elle l'entendait, mais bon, valait mieux tenter où pas ... Elle ne connaissait rien de lui et il avait fait des choses tellement atroces, qu'elle n'oserait jamais imaginer ...

- N'en soit pas si sûr Ailinn ... N'en soit pas si sûr ... Tu ne connais rien de moi.

Sur ces derniers mots, il se dirigea vers la sortie en pensant à ce qu'avait dit la jeune fille. Il n'était pas comme ces ancêtres ... Peut-être que oui, peut-être que non ... Mais depuis que la moitié de son visage avait brûlé, la dernière fois qu'il s'était regardé, il avait eu l'impression de ressembler à son ancêtre Lord Voldemort ... Son visage ne ressemblait plus à rien ... La seule chose qu'il aimait chez lui n'existait plus. Il n'avait pas revu quelqu'un qu'il connaissait depuis son retour ... Sûrement, avaient-ils dû tous finit Poudlard ...

[Fin Du Rp]

PV Sarah Zichentra & Alice Severus. Suite de ce rp. Etant donné qu'il n'y a pas de réponse depuis presque un mois, je me permets de poster, si votre rp tient toujours je m'en excuse mais nous ne sommes là que pour 2 posts.

Alice venait de présenter la bibliothèque à Sarah et cette dernière semblait assez intéressée par ce lieu. Elle avait raison d'ailleurs. A chaque fois que la brunette venait ici, elle repensait à tous ces moments passés, pas seulement à travailler, mais aussi à rencontrer certaines personnes extraordinaires, cherchant des livres dans les rayons. Après être passées devant les tables, puis la réserve, la jeune élève avait une question qu'elle posa immédiatement lorsque la plus âgée lui demanda.

« Pourquoi tous les bouquins ne sont pas autorisés aux élèves, il n'y a pas forcément de secrets dans ces livres non ? »

La directrice des lions se dirigea vers la sortie de la salle pour aller explorer un autre lieu tout en répondant à cette question.

« Il n'y a pas forcément de secrets mais, la réserve contient des livres de magie noire. Ces livres sont utilisés seulement par certains élèves, les plus âgés, ceux de dernière année qui en général étudient la défense avancée contre les forces du Mal. Tu dois aussi savoir que la bibliothèque ferme ses portes à huit heures du soir alors ne t'y rends pas trop tard. Au fait, nous sommes au quatrième étage ici. On va à l'infirmerie, tu me suis ? »

L'infirmerie se trouvait trois étages plus bas et il fallait savoir où elle se trouvait. Un accident peut arriver très rapidement. Alice descendit donc les escaliers de marbre suivie par la jeune Gryffondor. Cette petite visite s'avérait assez amusante pour la brunette qui avait l'occasion de revisiter des lieux dans lesquels elle allait de moins en moins. Arrivée devant les portes, les deux Rouge et Or entrèrent et se dirigèrent vers le centre de la pièce avant que l'ancienne préfète prenne la parole.

« Je ne sais pas si tu es déjà venue ici ? M'enfin, l'infirmerie est là, au premier étage. Tu seras parfaitement soignée ici si jamais tu as un problème. »

[Suite de ce RP pour les défis]

Ma lampe avait frappée. Mon sourire s’était figé sur mon visage… Juste avant de se transformer en grimace quand elle tomba. Inconsciente. Bordel ! Qu’est-ce que j’avais fait comme bêtise !? Je l’avais butée ! Vas-y j’aurais dû lui cramer les cheveux ça aurait été vachement plus drôle ! Mais non faut que j’arrête de penser ça. Bon je fais quoi moi du coup ? Je pourrais la laisser là… Ni vu ni connu je t’enc… Ouais. Ouais c’était bien ça. Mais si je l’avais butée… C’est pas un secret que je tournais ce soir ! Pis si elle était pas morte et qu’elle se réveillait ! Bordel pis elle pissait le sang en plus ! Du coup elle avait des cheveux rouges ! Ca lui allait quand même mieux que le blond.

Bon, finalement j’allais pas la laisser là. Je voulais pas être responsable de sa mort. Même si elle était juste super chiante et désagréable. Dans le genre j’ai mon mot à dire pour tout vous voyez. Je m’accroupissais pis je la soulevais. Bordel ce qu’elle était lourde ! Elle pesait bien la tonne ! Elle les faisait pas pourtant. Si on retirait la tête elle était bien roulée. Bon, je la soulevais, pis je la foutais sur mon épaule. Comme un sac. Je me déplaçais jusqu’à l’infirmerie. On pouvais nous suivre à la trace tellement elle perdait de sang. Du coup je courrais. Et je tournais un peu trop vite à l’angle du couloir. Je crois que ses mains ont frappé le mur

« Pardon. »

Et je reprenais ma route, jusqu’à la déposer sur un lit de l’infirmerie.

« Hého ! Grouillez vous ! »

Mais ça venait pas… Bon bah, j’allais peut-être la soigner moi-même en attendait parce que ça pissait sacrément. Je regardais ce que j’avais autour de moi. Il y avait des bandes et des pansements. Bon ça ferait l’affaire. Je collais une grosse compresse là où ça saignait. J’appuyais fort. Pis je commençais à enrouler une bande bien fort autour de sa tête. Voilà, fallait que ça compresse bien pour que ça arrête de saigner. Je crois que l’infirmière pionçait déjà, du coup c’était à moi de m’en charger… C’était pas trop habitué. Et puis là je savais pas quoi faire.

Il y avait une bassine pas loin. J’allais dans l’infirmerie. Ouais, un robinet. Je fis couler de l’eau dans la bassine. Elle allait avoir soif en se réveillant. Je retournais vers elle… Sauf que comme elle se réveillait pas, moi je le faisais à sa place. J’ai doucement tapoté sa joue. Puis un peu moins doucement. J’ai écarté les doigts de ses mains. Mais finalement j’ai préféré lui jeter l’eau sur la tête. Je pensais que ce serait plus efficace.

Mer**. Pourquoi j’étais trempée !? Et j’étais où ? J’étais allongée, le dos relevé sur un truc plutôt moelleux. Et j’avais mal ! Mal au crâne et aux mains. Et puis j’étais trempée ! Littéralement ! Pourquoi hein ? Je n’en avais pas la moindre idée. Et pourquoi j’n’arrivais pas à ouvrir les yeux ? J’entendais quelqu’un s’afférer autour de moi et je stressais. Qui étais-ce ? Et surtout où étais-je ? Mais ouvre-vous bordel ! J’étais folle. Je parlais à mes yeux. J’essayais de reprendre mon calme et de les rouvrir lorsque je reçu à nouveau de l’eau sur moi. Comme si une vague venait de m’arriver dessus. J’avais la bouche entre ouverte, du coup, du liquide était venu dedans et je manquais m’étouffer. Je recrachais tout et ouvris les yeux. Ah bah enfin ! Je voyais. Bon c’tait encore flou, okay mais je voyais.

J’étais sur un lit de l’infirmerie. Qu’est-ce que je faisais là ? Aucune idée. J’avais l’impression qu’un chantier pour un nouveau building moldu avait lieu dans ma tête tellement mon crâne me brûlait et me faisait souffrir. Je portais ma main gauche, douloureuse elle aussi, à ma tempe. Tiens, j’avais un bandage. Et il était chaud. Sûrement plein de sang. Je ne me souvenais vraiment pas ce qu’il m’était arrivé. J’avais l’impression d’être au lendemain d’une soirée trop arrosée !
Enfin, je levais la tête pour savoir qui était l’abrutit, mais aussi, je devais bien l’avouer, mon sauveur car c’est grâce à lui que je voyais de nouveau, qui m’avait balancé un seau d’eau au visage. Hugh. Je voyais distinctement maintenant. De toute façon, même dans la pénombre, je l’aurais reconnu entre mille ! Avec sa dégaine débraillée et ses cheveux ébouriffés…

Hugh !? Qu’est-ce que tu fais là ?

Et soudain, tout me revins ! Ce concierge écervelé avait essayé de me tuer ! Ou du moins, il avait voulu se venger d’un truc que je lui avais dit au Quidditch en m’assommant. J’explorais la salle d’un regard furtif : aucune infirmière à l’horizon. C’était mauvais signe. Ça voulait dire que c’était cet incapable de Dey qui m’avait d’une part amené ici et d’autre part fait ce bandage. Ça allait s’infecter et j’allais mourir ! Pourquoi fallait-il que ce soit lui !? En même temps, j’n’avais pas trop le choix. On était en plein milieu de la nuit et c’est lui qui m’avait fait cette blessure. Il ne pouvait pas expliquer ça à l’infirmière. Il aurait été renvoyé. Bon je pouvais p’tet lui laisser une chance non !? T’façon j’n’avais pas vraiment d’autres choix.
J’enlevais mon bandage et une compresse pleine de sang me tomba sur les genoux. Okay. Ça devait pas être beau avoir là-haut. Tiens, puisqu’il était là lui, autant qu’il serve à quelque chose !

Va me chercher du désinfectant, des compresses propres et un nouveau bandage. J’ai pas envie que ça s’infecte ! J’reviendrais demain pour que l’infirmière me fasse des points de sutures.

En voyant sa tête effaré j’eu un sourire sadique puis me ravisa. C’n’était pas cool. J’avais moi aussi ma part de tord dans cette histoire. Même s’il aurait pu comme n’importe quel autre employé de cette école me foutre une retenue plutôt que de me frapper.

Bouge ! T’inquiète. J’dirais rien. Seulement que je suis tombé de mon lit pendant la nuit et que j’me suis cogné la tête contre ma table de nuit. Elle ne me croira p’tet pas mais elle me soignera ! Et c’est tout c’qui compte.

J’aurais juste une belle marque qui resterai à vie… Merci Hugh !

Je lui balançais sur la tronche. Mais j’avais pas bien visé. Elle avait sur elle et j’en avais mis à côté aussi. Alors du coup, j’allais en remettre dans la bassine. Parce que je pensais que si elle ne recevait pas tout, elle ne se réveillerait pas. J’avais sans doute raison. Parce qu’elle ouvrit ses grands yeux. Elle était pas obligée. Les yeux fermés au moins j’étais sûr qu’elle serait tranquille. Qu’elle parlerait pas. Même si je savais pas si elle était vivante. Dans le genre peste, on fait pas mieux que cette fille là. Alors j’aurais bien aimé qu’elle dorme un peu. J’aurais été tranquille. Oui je suis parfois contradictoire. Parce que finalement si je lui avais balancé l’eau à la figure c’était pour qu’elle se réveille.

Hugh !? Qu’est-ce que tu fais là ?

« J’te r’ga’d’ dormir. C’bien connu qu’j’aime te r’garder. »

Je levais les yeux au ciel. Quelle question con. Je la sauvais évidemment ! Ca se voyait pas ? Je venais de la laver un peu. Avec toute l’eau. Je la lavais du sang évidemment. Parce qu’elle était propre elle. Comme moi aujourd’hui. Mais elle sentait pas le pin des forêts. Non. Elle sentait la gryffondor. C’était suffisant pour avoir envie de la frapper. Et flipper après parce qu’elle était tombée.

Va me chercher du désinfectant, des compresses propres et un nouveau bandage. J’ai pas envie que ça s’infecte ! J’reviendrais demain pour que l’infirmière me fasse des points de sutures.

Hé oh elle va se calmer la mégère là. Je suis pas sa bonne. Je fronçai les sourcils. Bon elle avait l’air d’en avoir besoin. Parce qu’elle était encore plein de sang. Pis vu qu’elle avait enlevé mon super bandage ça coulait tout seul. Je serrais la mâchoire. Son sang me donnait pas envie de le toucher. Alors que parfois avec certaines filles il y avait de quoi s’amuser avec du sang. Mais là non. Je partis de devant son lit et fouillais dans les placards. Je faisais du bruit. J’allais peut-être la réveiller l’autre là. Celle qui glandait rien maintenant parce qu’elle avait le sommeil trop lourd. D’ailleurs elle dirait quoi si elle nous voyait ? Je pouvais bien l’avoir trouvée quelque part. Ouais. Je verrais sur le moment.

Après avoir mis les placards à sac, je trouvai le désinfectant. Pis les compresses c’était pas loin. Plus qu’à trouver la bande. Là. Une tout près. Très grosse. Comme ça, ça lui ferait une grosse tête quand on entourerait. Ouais ce serait marrant de la voir avec une grosse tête. Fin encore plus grosse que là. Pis ça lui cacherait les cheveux.

Bouge ! T’inquiète. J’dirais rien. Seulement que je suis tombé de mon lit pendant la nuit et que j’me suis cogné la tête contre ma table de nuit. Elle ne me croira p’tet pas mais elle me soignera ! Et c’est tout c’qui compte.

Je déposais tout près d’elle. Et je la regardais sans comprendre. Vrai qu’elle était assez conne pour se cogner dans son sommeil. Même pour se faire ça. Si elle voulait ouais. Je m’assis sur son lit. A ses pieds. Mais je faisais gaffe à pas m’asseoir dessus. Ouais parce qu’elle allait pas aimer. Elle avait déjà mal à la tête. C’était pas pour lui péter le pied.

« Bon. Magne toi. Tu t’fais ton truc pis on dégage. J’veux pas qu’on m’vois ‘vec toi. S’tu peux pas r’monter m’a chamb’ est pas loin. Me r’ga’d’ pas com’ ça toi. J’te l’propose pas d’bon cœur. »

Ouais c’est vrai. Je faisais ça juste parce que j’étais coupable. Pis que je voulais pas qu’elle me retombe dans les pattes. C’était loin la salle commune. Fallait que je la raccompagne sinon. Pas possible. Je me relevais et allai tout près d’elle. Dès qu’elle aurait besoin, mes mains étaient à disposition pour lui faire son bandage à la noix.