AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

Harry Potter 2005 :: ~¤~ Académie de Poudlard ~¤~ :: Serpentard
Page 14 sur 16
Dortoir [Garçons]
Aller à la page : Précédent  1 ... 8 ... 13, 14, 15, 16  Suivant
Invité
Invité

Dortoir [Garçons] - Page 14 Empty
Re: Dortoir [Garçons]
Invité, le  Sam 8 Aoû - 4:14

La réponse du préfet avait été courte contrairement à celle de son interlocuteur, il bailli même sans s'en rendre compte et sûrement que le Parker l'aurait pas remarqué. C'était pas méchant , Justin commençait à tout simplement fatiguer, comme n'importe quel élève à cette période de l'année scolaire. Il tentait de combattre la fatigue -Jean était aussi intéressant que ça ? Puis finalement il se rendit compte que cette foutue envie de dormir ne cessera pas tant qu'il n'aurait pas cédé à la tentation de s'eloigner du monde réel le temps d'une nuit, une nuit qui paraîtrait durer soit l'éternité soit une fraction de seconde, jamais le juste milieu. Mais avant, dans un dernier élan de courtoisie, il entreprit de dire au revoir au vert sur le lit voisin

Cool. J'suis désolé mais devoir faire une longue sieste, j'suis crevé ces derniers temps

Puis il s'écrasa brusquement sur son lit quittant le monde réel a une vitesse ahurissante. La fatigue s'était accumulée depuis des semaines et elle avait finie par avoir raison de lui. Le visage paisible, Jstin était plongé dans un sommeil sans rêve.

Fin du rp pour moi, c'était un plaisir !
Invité
Anonymous
Invité

Dortoir [Garçons] - Page 14 Empty
Re: Dortoir [Garçons]
Invité, le  Dim 11 Sep - 19:55


RP avec Azaël Liderick

Larme d’Eros
Bataille :
« Ces corps mêlés, qui, se tordant, se pâmant, s’abîment dans des excès de volupté, vont à l’opposé de la mort, qui les vouera, plus tard, au silence de la corruption.
En effet, l’érotisme est lié à la naissance, à la reproduction qui sans fin répare les ravages de la mort.
»

Un livre qui se referme, une tête qui se repose contre le fauteuil.
Quelle heure était-il ?

Paresseusement, le jeunot sortit de sa cape une montre à gousset en argent, gravée du blason familial, le tilleul tant… Aimé… Et observa un instant la course des aiguilles, oubliant au passage pourquoi avait-il sortit sa montre. Il la rangea donc puis, se souvint qu’il voulait connaître l’heure.
Il décida que, compte tenu sa présente situation, ce n’était guère important.

Le Serpentard s’étira un instant, reposa son ouvrage sur la table avant de se lever plus ou moins péniblement, faisant attention à répartir correctement le poids dans son corps afin de ne pas trop surcharger une jambe plutôt qu’une autre, puis commença à gravir difficilement les quelques marches qui le séparaient de son dortoir.
Voici quelques jours seulement qu’il était revenu de ses mois de cures en institut hospitaliers… Quelques jours où il avait petit à petit appris à apprivoiser de nouveau le rythme estudiantin.

Chanson
Ronsard :
« Le printemps n’a point tant de fleurs,
L’autonne tant de raisins meurs,
L’esté tant de chaleurs halées,
L’hyver tant de froides gelées,
Ny la mer a tant de poissons,
Ny la Beauce tant de moissons,
Ny la Bretaigne tant d’arenes,
Ny l’Auvergne tant de fonteines,
Ny la nuict tant de clairs flambeaux,
Ny les forests tant de rameaux,
Que je porte au cœur, ma maistresse,
Pour vous de peine et de tristesse.
»

Soupir plaintif, souvenir qui s’égare,
Pensée passagère d’un temps passé
Et loin d’être révolu.

Les marches gravies, voici le serpentin qui s’élève : doucement, à petits pas, direction les dortoirs.
Heure creuse de la journée, après le repas du midi, peu de gens étaient présents en ces lieux de communauté. La plupart en cours, d’autres studieux en bibliothèque… Lui, accordait ce temps libre, de repos, pour lire un peu, avant de rejoindre un cours quelconque. Potions ? DCFM ? Botanique ? SACM ?
Qu’importe, qu’importe…

Pas tant que cela, même si les B.U.S.E. étaient passées, il fallait commencer à se préparer pour les A.S.P.I.C. … Manquerait plus qu’il les rate et se retrouve coincé dans le château une année de plus… Non pas qu’il n’aimât pas Poudlard… Seulement… Il aspirait à autre chose. D’autres horizons, d’autres découvertes… Autre chose que cette monotonie routinière dans laquelle on s’enlisait si facilement… Tellement facilement… Que l'on finissait par prendre toute volonté de vouloir s'en extraire...

Arrivé dans le dortoir, le sixième année inspecta les lieux à la recherche de sa malle et fut surpris de ne pas la trouver. Pourtant, il n’avait guère changé de place entre son installation et aujourd’hui… A moins qu’il n’ait été sujet au somnambulisme ? En voilà une nouveauté…
Pensif, il se mit à parcourir la pièce du regard un instant, planté au beau milieu de ce dortoir à la fois familier… Et inconnu. Peut-être s’était-il trompé ? Les décors étaient toujours les mêmes de toute façon… Y avait de quoi se méprendre… C’était pas sa faute…

Un peu.
Mais bon
Qu’importe…

L’œil rêveur, il s’approcha d’une armoire adjacente, goûtant à la solitude encore un instant.
Les mains dans les amples poches de sa robe, il se rassurait vaguement en faisant tourner une fiole de potion entre ses longs doigts secs et osseux, tâchés d’encre, sentant les ingrédients divers et le savon neutre.

Il sortit la fiole et la fit tourner un instant. La couleur était jolie… A mi-chemin entre le bleu et le rouge… Sans pour autant être du violet. Disons que ça alternait à la lumière…
Il n’aimait pas du tout le violet
Ce devait être le sang de salamandre, ça altérait pas mal la couleur…

Nouvelle trouvaille, amélioration, dérivé… Après avoir fait joujou de longues heures durant avec les ingrédients… Testé des possibilités et distillé des certitudes… Il lui manquait une affirmation.
Quelqu’un pour le conforter dans la réussite de ses expérimentations.

Orgueilleux, il ne doutait pas un instant de la réussite de ses expériences.
Mais, angoissé, il ne pouvait empêcher les dents du Doute de venir lui égratigner les entrailles et distiller ses humeurs dans ses veines, pourrissant le cœur et abrutissant le cerveau.

Asclépius avait besoin d’une certitude : et pour qu’il y ait certitude, il devait y avoir expérience concluante.
Au lieu de traînailler dans un dortoir qu’il ne reconnaissait que bien peu, le jeunot ferait mieux de se mettre en quête d’un… « testeur volontaire »… Comme pouvaient l’être Miss Pasca et Miss Werner

Au souvenir des deux demoiselles, le faciès du sinople se crispa en une sorte de grimace : il n’avait pas spécialement envie de les revoir, là, tout de suite… Surtout pour cette potion… Il en avait prévu une autre, pour ces deux amies qui le considéraient comme une sorte de « fournisseur officiel »… Quelque chose qui… Serait probablement de leur goût…

En attendant…
En attendant, il accepta l’étreinte de l’apathie et de la procrastination, pour se laisser aller à une sorte de rêverie contemplative ; le regard fixé sur un point lointain, perdu entre une chaussette oubliée et un manuel de runes.
Azaël Peverell
Azaël Peverell
Serpentard
Serpentard
Année à Poudlard : Diplômé(e)

Matière optionnelle : Médicomagie

Spécialité(s) : - Permis de Transplanage
- Animagus : Chien-loup Tchécoslovaque


Dortoir [Garçons] - Page 14 Empty
Re: Dortoir [Garçons]
Azaël Peverell, le  Lun 12 Sep - 20:26

Un repas prit dans une sorte d'état second. Pour ne pas entendre la cacophonie qui l'entourait, il n'avait rien trouvé de mieux que de se plonger tête la première dans ses pensées. La fourchette qui piquait la nourriture dans l'assiette. Qui se portait à sa bouche pour qu'il mastique le morceau de viande juteuse jusqu'à ce qu'il glisse le long de son œsophage et continue sa route en suivant la tuyauterie vivante que formait son organisme. Il en était réduit à faire attention à tout ça pour ne pas entendre les idioties des autres élèves. Alors qu'au final, ça ne l'intéressait pas davantage. Il poussa un profond soupir, et essaya de finir son repas le plus vite possible.

Pour pouvoir partir. Pour pouvoir s'enfuir. Loin de tout, loin de tous. Un seul objectif pour l'instant : vider cette assiette pour se remplir l'estomac et pouvoir tenir jusqu'au soir sans tomber par terre à cause d'un manque de nutriments. La fourchette qui racle le fond, un dernier haricot vert qui disparaît d'un coup de dent dévastateur. Il regarda les différents desserts qui se proposaient à lui en réfléchissant un instant. Mais son estomac était déjà bien rempli, pas la peine de rester une seconde de plus dans cette salle bruyante et bien trop pleine de gamins braillards. Il se leva pour sortir rapidement de la Grande Salle, retrouvant alors un semblant de calme dans les couloirs. Il y avait quand même quelques élèves qui s'y trouvaient.

Vite, les éviter. Prendre les escaliers, sans vraiment se soucier d'où ils peuvent bien mener. N'importe quel endroit calme fera l'affaire. Un havre de paix et de tranquillité au milieu de la fourmilière. Il monta les étages. Puis les redescendit. Parce qu'il n'y avait rien en hauteur qui correspondait à ses attentes. Soudain une idée, un éclat de génie. Les dortoirs ! Ils seraient vides à cette heure-ci. Et il n'avait pas cours avant deux bonnes heures. Emploi du temps aussi fractionné que ses pensées, à croire que c'était fait exprès. Des journées où il avait à peine le temps de souffler, et des journées aussi creuses que la tête de ses camarades.

Camarades qui prenaient visiblement un malin plaisir à se mettre en plein milieu de son chemin. Agacé, Azaël n'hésita pas à donner quelques coups de coudes bien placés ou à repousser ceux qui le gênaient. Plus la moindre once de patience. Ce n'était pas comme si il en avait beaucoup à la base, mais là c'était totalement épuisé. En une demi-journée. Tenir toute l'année risquait d'être compliqué. Sans se soucier le moins du monde des petits cris indignés qui le suivaient, il continua sa progression. Un pied devant l'autre, marcher tout droit. Tourner, et recommencer, inlassablement.

Enfin, il finit par atteindre la salle commune des Verts et Argent. Il ne s'y attarda cependant pas. Trop de risque de tomber sur des gens. C'est le problème des lieux communs, c'est fait pour la communauté. Alors il prit les escaliers, laissant glisser son sac le long de son bras pour le retenir au dernier moment, déjà prêt à le balancer par terre sitôt arrivé. Une porte ouverte à la volée, un sac qui vole pour se retrouver au pied du lit. Il s'apprêtait à se jeter sur son matelas, mais une silhouette l'en empêcha. Silhouette qui n'avait rien à faire là.

- J'sais pas c'que tu fous là, mais j'suis bien sûr que tu t'es planté d'endroit.

Toujours aussi agréable. Il dévisagea le jeune homme qui se trouvait debout devant l'armoire d'un de ceux qui partageait son dortoir. Il se laissa alors tomber sur son lit, les bras croisés derrière la tête, sans quitter le typer du regard. Son attention fut alors attirée par la fiole qu'il tenait à la main. Qu'est ce qu'il foutait là avec ça ? Peut être qu'il était venu faire une blague vaseuse à l'un des crétins qui dormait là. Léger sourire rien que d'y penser. Mais y'avait pas intérêt à ce que ça lui retombe dessus. Il désigna la fiole d'un mouvement de menton.

- C'est quoi là dedans ?
Invité
Anonymous
Invité

Dortoir [Garçons] - Page 14 Empty
Re: Dortoir [Garçons]
Invité, le  Jeu 15 Sep - 1:24


La chaussette, mouvante, dansante, un peu… Avec la poussière, la laine dont elle était faite, les atomes qui la constituaient… La poussière à laquelle elle retournerait… Poussière, alors, avec une majuscule, s’il vous plaît… Poussière-mère, régit l’existence, contient en elle seule les fragments d’âme de ses multiples enfants… Tous… Tous… Vivants ou non, vivants surtout, étaient enfants, de la Poussière… Et un jour, tous, autant qu’ils étaient, retourneraient dans ses bras, voleraient, en fragments, poussières eux aussi, pour une éternité tourbillonnante, paisible…
Mais pour le moment, cette chaussette dépareillée, le dévisageait. Elle était verte. Verte bouteille. Pourquoi bouteille, d’ailleurs ? Où était la bouteille unique, qui avait donné le nom à cette couleur si singulière, si reconnaissable, si typique et typée ?

Vert bouteille…
Fallait arrêter, de parler vert typé. Même si c’était reconnaissable, même si par ces quelques mots assemblés les uns avec les autres, ça formait un puzzle : un puzzle compréhensible et visible pour les autres, ces alter (et pas altères), ces types, ces amas informes de poussières avec qui, parfois, on faisait un bout du chemin de l’Existence ensemble et qui, souvent, ne faisait que croiser notre route… Voire, ne faisaient que nous bloquer, dans notre avancée : comme les gens qui n’avancent pas à la même vitesse que nous dans les couloirs : qui vont trop vite ou trop pas : qui vont trop lentement, s’amassent en groupe, parlent au milieu et forme un rocher massif, qui bloque les courants, dans cette rivière… Marée humaine, pour rester typique…
Pour les saumons qu’ils étaient, c’était problématique…

Un type, qui croise son chemin, qui habite là, dans cette parcelle de Salazar… Ce type, un camarade, qui avait plus de légitimité que lui, à entacher cette pièce, cet air de sa présence… Surtout que, bah, voilà… Ouvrir la fenêtre, ça n’était pas une option envisageable. Déjà, parce que les cachots, c’était sous la flotte, près de la pisse du Calamar géant, ensuite, parce qu’en conséquence, des fenêtres, dans un cachot sous la flotte… Bah ça disposait pas de fenêtre. Ou des qui s’ouvrait pas. Parce que, sinon, faudrait songer à adopter le régime à base de Branchiflore… Et non, merci, c’était dégueu. Il préférait le chocolat.

Une première phrase, une écoute en retour, un regard clair qui se tourne, mais pas de réponse. On ne répond pas à la rhétorique… Sauf par une autre rhétorique. Mais là, franchement, il n’était pas inspiré. Il doutait : ça bloquait sa cervelle déjà sérieusement endommagée par l’angoisse qui lui collait à la pulpe, comme un sac plastique sur le visage d’un enfant. Ça étouffe.
Donc, pas de réponse : c’était pas demandé. Non, il n’avait rien à faire ici. Oui. Il s’en rendait compte, un peu doucement, pas bien clairement. Et après ? C’était si grave que cela, de ne pas être dans le bon dortoir ?

La deuxième phrase, par contre, sous sa forme de question ouverte… Lui demandait un peu plus de réparti et pas tant de réflexion : il savait parfaitement ce qu’il y avait dans cette fiole, puisque c’était lui qui avait conçu cette potion…. Amélioré ses caractéristiques, changé la base, accommodé pour en faire une création propre… Du coup, c’était un peu comme un enfant à lui, mais en mieux : parce qu’il connaissait tout des propriétés de ce liquide :

« - Du Doute en bouteille.

Une pause.

Non pas que cela te fasse douter. C’est plutôt moi qui doute. Les effets ne sont pas de faire douter, même si ce serait amusant…

Une pause.
C’était véritablement une idée tentante… Il lui faudra essayer, un beau jour… Ou un mal jour : pourquoi se priver ?

Ça t’intéresse ? Tu veux y goûter ? »

Mine qui s’éclaire, doucement, au fur et à mesure que la rivière d’idées trouve son chemin, s’organise, et prenne forme.
Comme quoi…

Comme quoi, il l’avait devant son regard amusé, son futur testeur…
Et même pas besoin d’aller voir Pasca ou Werner pour ça : l’aubaine.
Azaël Peverell
Azaël Peverell
Serpentard
Serpentard
Année à Poudlard : Diplômé(e)

Matière optionnelle : Médicomagie

Spécialité(s) : - Permis de Transplanage
- Animagus : Chien-loup Tchécoslovaque


Dortoir [Garçons] - Page 14 Empty
Re: Dortoir [Garçons]
Azaël Peverell, le  Sam 17 Sep - 20:38

Azaël ne lâchait pas le type des yeux. Il le dévisageait sans la moindre gêne. Il avait l'air carrément malade avec sa peau pâle et ses veines qui ressortaient. Sans parler de sa maigreur qui, ajoutée à sa taille, lui donnait un air décharné. C'était à se demander comment il trouvait la force de rester debout. Peut-être que ses jambes allaient le lâcher à un moment donné ? Ca pourrait être drôle. L'animation de la journée. Le voir s'effondrer sous son propre poids, comme un bâtiment avec de mauvaises fondations. Une seconde debout et fier, et celle d'après disloqué au sol. Sauf que ses jambes avaient quand même l'air de tenir. Il n'était peut être pas si fragile que ça. Mais il avait quand même bien envie de le voir face à un coup de vent, histoire de savoir qui remporterait la victoire.

Le type ne lui répondait pas. Peut être qu'en plus il était muet ? Ou alors, contrairement à tous les autres habitants du château, il ne parlait pas pour ne rien dire. Et ça, ce serait plutôt une qualité. Mais ce n'était pas la peine de tirer des conclusions trop hâtives envers le mec qui lui faisait face. Parce que si ça se trouve, il était juste complètement stupide et ne comprenait rien à rien. C'était possible aussi, plus rien ne l'étonnait en ce qui concernait ses camarades de Poudlard. Toujours affalé sur son lit, Azaël finit par se redresser légèrement pour s'asseoir, d'une façon toute aussi nonchalante. Et voilà que le type se décidait enfin à ouvrir la bouche.

- Du Doute en bouteille.

De quoi il parlait ? Il pouvait pas être plus clair ? Sérieusement, ça l'avançait à quoi ce genre de réponse crétine…

- Non pas que cela te fasse douter. C’est plutôt moi qui doute. Les effets ne sont pas de faire douter, même si ce serait amusant…

Ok, ce type était juste complètement perché. Déjà, pour s'intéresser aux potions faut avoir un sacré problème. Mais alors pour s'amuser à en faire sans y être obligé et en parler comme ça… Fallait être cinglé. Au moins. Ou totalement dans son monde. Ce qu'il avait l'air d'être. Ca lui arrivait aussi d'ailleurs. C'est plutôt sympa comme sensation. Parce que quand on est dans son monde, on en fait réellement parti. A défaut d'être à sa place dans le monde réel.

En revanche, il voyait mal en quoi ce serait amusant de créer une potion dont les effets feraient douter celui qui la boit. Tout le monde avait des doutes. C'est juste que les gens les montraient plus ou moins, et que ce n'était pas à propos des même choses selon les personnes. Et le doute, c'était pas forcément un truc drôle. Ca pouvait même empêcher d'avancer des fois. Tirer en arrière, retenir, comme des chaînes bien trop lourdes pour être traînées, et qui étaient de toute manière bien trop accrochées pour céder.

- Ça t’intéresse ? Tu veux y goûter ?

Un haussement de sourcil surpris. Le type le prenait-il pour un idiot qui acceptait de boire n'importe quoi juste pour lui ôter quelques doutes ? Il le connaissait même pas, ça pourrait tout aussi bien être rempli de poison son truc. Il n'était peut être pas très attaché à sa vie, mais il n'était pas non plus suicidaire. Surtout que crever en buvant une potion, c'était pas fait pour lui. Il préférait de loin l'action. Histoire de mourir d'une façon un minimum épique, en ressentant le grand frisson. Et pas en bavant une espèce de mousse blanche ignoble et dégueulasse. Mais après, si sa potion avait des effets intéressants… Ca pouvait être sympa quand même.

- C'est sensé faire quoi ?

Si ça faisait planer, il prenait. Il aurait bien besoin de ça pour supporter le reste de la journée. Ca s'annonçait en effet bien trop vide d'intérêt à son goût. Alors s'il pouvait déconnecter, il n'allait pas refuser. En revanche, ce serait rendre service au type qui lui faisait face. Or, ce n'était pas vraiment le genre du Serpentard de rendre service. Il n'était pas du genre altruiste, ni du genre généreux.

- Et j'gagne quoi si j'y goûte à ton truc ?
Invité
Anonymous
Invité

Dortoir [Garçons] - Page 14 Empty
Re: Dortoir [Garçons]
Invité, le  Mer 5 Oct - 12:54



« - Ce que ça fait ? »

Sourire amusé, regard en coin, rapproche subtile et calfeutrée : voici le jeunot qui articule sa mécanique décharnée pour avancer d’un pas, puis d’un autre, doucement et à distance raisonnable de son camarade. Distance de sécurité avant tout.
L’amusement suintant dans les cordes vocales et le pétillement aussi brut qu’un Ruinard dans le regard : voici le portrait d’un passionné pour qui seul comptait l’exercice de sa passion… Et les pertes et détours en son monde intérieur.

« - Ceci…

Il agite quelque peu la fiole entre ses articulations arachnéennes.

Mon presque-doute en bouteille est une amélioration, sorte d’hybridation entre deux potions : le philtre de paix et la solution de force.

Un silence, afin de mieux déguster le mystère rhétorique qui plane.

Ainsi, les effets apaisants du philtre de paix sont combinés aux vertus toniques de la solution de Force…
Ça fait très « charlatan », comme exposé, non ?


Le voici qui sourit, toujours amusé, toujours concentré : l’œil glauque désormais fixé sur le camarade affalé.

Voici ce que je te propose : tu goûtes cette potion et, si elle est une réussite, je te l’offre en plus d’une fiole de philtre de paix amélioré, afin que tes nuits soient plus reposantes… Si c’est un échec, je te donne l’antidote, plus la fiole de philtre de paix améliorée.
Cela te convient-il ? »

Sourire en coin, fiole posée sur la table de chevet, juste à côté du camarade. Prendra, prendra pas ?
On aurait dit, vous savez, une de ces sortes de tests… Pas de courage (ce serait presque ridicule à Serpentard), mais de témérité… Voilà, rituel d’initiation… Parce que, bon, si les sinoples étaient connus pour leur sens de l’auto-préservation… Qu’en était-il de celui de l’aventure, de la découverte ? D’autant plus qu’il ne s’agissait nullement ici d’une demande requérant un semblant d’altruisme, chez le goûteur…

Pour faire bonne mesure, Asclépius sortit de sa robe d’école une fiole de son philtre de paix amélioré avec de l’aubépine : garant certains de passer une nuit véritablement reposante.
Il dépose la fiole, sur une pantoufle, puis se redresse et se plante, debout, longue tige osseuse, au pied du lit ; telle une figure de Faucheuse… Ou un de ces tableaux représentant le cauchemar, planté sur une jeune innocente.
Faut dire, que la décoration des dortoirs de l’illustre maison de Serpentard, se prêtait tout à fait à ce genre de mise en scène… Dramatique ?

Ne jamais négliger le sens du détail.
C’était primordial, surtout en potion où il fallait rester mesuré, dans la mediocritas, maître de soi et concentré…
Préceptes qu’il ne cessait de pratiquer dans la vie courante, afin de parvenir à ses fins, en tout bon et modeste, élève de cette maison...


________________
HRPG

Vraiment, vraiment navré pour cet horrible retard !
Azaël Peverell
Azaël Peverell
Serpentard
Serpentard
Année à Poudlard : Diplômé(e)

Matière optionnelle : Médicomagie

Spécialité(s) : - Permis de Transplanage
- Animagus : Chien-loup Tchécoslovaque


Dortoir [Garçons] - Page 14 Empty
Re: Dortoir [Garçons]
Azaël Peverell, le  Dim 9 Oct - 22:58

L'autre répète la question d'Azaël. Comme pour s'assurer qu'il l'avait bien entendu. Ou pour donner un air plus dramatique à la situation. C'était sûrement ça d'ailleurs, un genre de mise en scène. Vu son petit sourire et la lueur qui brillait dans ses yeux, c'était l'hypothèse la plus probable. Avec celle qui consistait à dire que ce type était juste complètement cinglé. Mais ce n'était pas forcément une mauvaise chose. Fallait voir.

Il se contenta donc de hausser légèrement un sourcil, pour confirmer que c'était bien ce qu'il voulait savoir, avec un regard un peu plus insistant. Accouche, bonhomme, on a pas toute l'après midi. Il reprit alors la parole en agitant légèrement la fiole. Histoire d'être sûr que le Serpentard affalé sur son lit la voit bien, sûrement. Mais d'un autre côté, ce n'était pas lui qui pourrait juger de la valeur d'une potion d'un simple coup d'oeil. Il aurait du mal à juger tout court d'ailleurs, vu qu'il n'y connaissait absolument rien en concoction de potion. Plus il se tenait éloigné de ce genre de choses et mieux il se portait.

- Ceci… Mon presque-doute en bouteille est une amélioration, sorte d’hybridation entre deux potions : le philtre de paix et la solution de force.


Oui.. Mais encore ? Parce que là, l'explication ressemblait fort à du chinois pour l'adolescent. Philtre de paix et solution de force... Il se doutait que leurs vertus devaient fortement s'associer à leur nom, mais ça ne lui disait pas exactement quelles étaient leurs actions. Un première année en saurait sûrement bien plus que lui sur le sujet. Peut être même qu'un moldu aussi. Evidemment, il avait suivi des cours de potion. Mais il avait cette merveilleuse tendance à ne pas prêter la moindre attention à ce qui ne l'intéressait pas. Alors aucune information concernant cela n'avait réussi à se faire une place dans son esprit.

- Ainsi, les effets apaisants du philtre de paix sont combinés aux vertus toniques de la solution de Force… Ça fait très « charlatan », comme exposé, non ?

Bon, au moins il avait récolté un peu plus d'information sur ce que contenait la fiole. Et visiblement, ce n'était pas fait pour faire une crasse à l'un de ses camarades de dortoir. Dommage. Cela faisait revenir la question première : que faisait ce type au beau milieu de sa chambre ? Avec son air mystérieux et son physique décalé, ça ne l'aurait même pas étonné qu'il vienne d'un autre monde ou d'une autre époque. Mais étrangement, il le trouvait presque intéressant. Il le rendait curieux. Parce qu'il était différent. Alors charlatan ou pas, il avait bien envie d'en savoir un peu plus.

Mais pas le temps de poser de question supplémentaire. Parce qu'il s'approche encore un peu et qu'il lui propose un marché. Qui, s'il dit vrai, serait difficile à refuser. Parce que quoi qu'il arrive, il serait gagnant. Surtout que passer une nuit reposante, ça ne lui arrivait pas souvent. Il avait trop tendance à fuir le dortoir chaque fois qu'il était dans le noir. Déjà parce qu'il préfère la nuit à la journée. Il s'y sent davantage à sa place, le monde est différent. Il paraît plus authentique. Et ensuite parce que chaque fois qu'il essaie de dormir, des pensées viennent l'assaillir. Et plus ça allait, moins il parvenait à les repousser.

Sans compter que l'autre vendait plutôt bien son truc. Il avait le sens du show, fallait bien lui reconnaître ça en plus de sa singularité certaine. Azaël réfléchit un instant. Après tout, il n'avait pas grand chose à perdre. Et au pire, il finirait à l'infirmerie. Mais si tout se passait comme prévu, il aurait gagné quelque chose d'utile. Il jeta un oeil à la fiole sur sa table de chevet. Son hésitation reposait uniquement sur le fait qu'il n'avait aucun moyen de savoir si l'autre disait la vérité sur ce qu'était sensé faire la potion.

L'autre dépose un nouveau flacon sur un chausson. Il se baladait avec combien de mixtures sur lui exactement ? A un moment donné, il risquait de se planter de poche... Mais bon, ce n'était pas le moment de se poser ce genre de question. Il avait bien envie de prendre le risque. Après tout, le type devait être plutôt doué s'il s'amusait à mixer des potions. Ou encore plus perché que prévu. Il attrapa alors la fiole sur la table de chevet.

- Ca me convient. Mais si ça foire, tu me devras un service en plus de l'antidote et de l'autre potion.

Il observa le liquide un instant, attendant la réponse de son condisciple sinople. Qui, de toute manière, avait plutôt intérêt à accepter sinon sa potion finirait éclatée contre un mur avant que qui que ce soit ne puisse la tester.
Invité
Anonymous
Invité

Dortoir [Garçons] - Page 14 Empty
Re: Dortoir [Garçons]
Invité, le  Ven 14 Oct - 22:58


Un léger raclement de gorge qu’un Tremblement jugerait caractéristique, et que son presque mètre quatre-vingt-sept ne reniait pas.
Allons bon.
L’était pas convaincant, avec sa mise en scène dramatique et son sens aigu du détail ? Il lui fallait quoi de plus, au gamin, pour accepter ?

Le minot arqua un sourcil dit, communément, « aristocratique », pour le potentiel de dédain que ce simple geste pouvait contenir. Mais nul dédain dans le regard du jeunot, pour le moment : seulement une surprise passagère, dans le glauque du pétillement toujours aussi présent qu’avant… Pétillement, qui était bien parti pour rester encore un moment, vu la personnalité affable et apparemment désintéressée de son vis-à-vis…
A vaincre sans périls, on triomphe sans gloire, qu’il disait, l’autre. Le conquérant. C’était un peu le cas ici.
De toute façon, à Serpentard… Mieux valait être versé quelque peu dans les arts subtils et sinueux de la négoce, si l’on espérait s’en sortir correctement. Si l’on avait un peu d’ambition, quoi. Ce qui était, tout de même, le principal critère de recrutement, selon le Choixpeau… Sinon, sur quoi se basait-il ? Sur les statistiques ? Ah !

Bref.
L’autre, donc, l’alter, l’inconnu passager… Voulait qu’il lui rende un service, en plus de son offre, si jamais sa potion venait à être un ratage complet. C’était compréhensif : lui-même aurait posé les mêmes conditions… Quoique… Il n’aurait probablement pas été aussi aimable que son camarade d’en face. Fallait le reconnaître.
Donc, oui, c’était plutôt honnête, comme demande : l’était presque prêt à l’accepter, d’ailleurs.

Mais, bon, c’était toujours bon de faire durer le plaisir, non ? Sinon, à quoi rimerait toute sa mise en scène ? Son travail des expressions faciales ? Sa gestuelle ? Sa posture ? Son texte ?
Pas qu’il y ait spécialement à travailler tout cela, fallait lui reconnaître son talent pour la scène. Le grandiloquent. Les paillettes. La démesure.
Ouais, des paillettes dans les yeux, histoire que ça pique bien, que l’autre en face se mette à pleurer, à pisser le sang par les occulaires, et à (pourquoi pas ?), en faire une allergie. Allergie, qui, plus tard dans le scénario, s’avérerait létale. Et il mourrait dans d’atroce souffrance : d’abord les yeux qui fondent, puis ça atteint le cerveau et les paillettes grignoteraient la cervelle comme des sauterelles dans un champ.

En voilà une prochaine idée de potion, quelle était bonne !
Ça, et le Doute. Fallait pas l’oublier, tiens.

Il s’arrête, cligne des yeux, puis lève une main comme pour annoncer un « Stop ! », « Pause ! », « Pouce ! », attrape le crayon qui pendouillait du cuir de la reliure de son carnet, et note ses prochaines idées d’expérimentations en matière de concoction de potions.
Voilà… Plus qu’à rendre une petite visite à l’être aimable et séduisant de la dernière fois.

Pétillement satisfait dans les globe : on reprend la négoce, ce coup-ci, regard fiché façon flèche du Parthes sur le potentiel cobaye de ses expérimentations innocentes :

« - Convenons maintenant des modalités et usages de ce service, veux-tu ?

Sourcil qui se courbe (c’était une gymnastique innée), voix douce. Manquerait plus que le battement des cils blond pour rendre le tout encore plus crédible.

Que veux-tu ? Que j’arrange ta coupe de cheveux avec un Lissenplis ?

Il ne doutait pas un instant qu’il ferait un très bon négociateur, avec son goût du pique et de la pique.

Ou que je te passe quelques cartes de ma collection de Chocogrenouilles ? Je te préviens, par contre, je ne te céderais sous aucun prétexte, ni Myron Wagtail, ni Herman Wintringham. »

Pas la peine d’insister, ce serait un « non » catégorique. Bien que ce soit des cartes de bronze, il les chérissait : c’était un peu par elles qu’il avait commencé sa collection de cartes de Chocogrenouilles, découvert les Les Bizarr' Sisters en sa prime enfance… Et de là était né son désir d’apprendre le luth (instrument qu’il pratiquait désormais couramment).
Oui, une bien belle histoire sentimentale que ces cartes…

Mais pour demeurer sérieux, il l’était. Son ton était ironique, un brin doucereux, mais son œil intéressé : autant régler la paperasse technique et administrative maintenant… Surtout que l’autre, en face, semblait un brin soupe-au-lait… Peut-être n’était-ce pas une si bonne idée de lui faire une remarque sur sa coupe de cheveux ?
Enfin, s’il devait prendre la mouche pour si peu… C’est qu’il devait être un peu sur les nerfs. Et quoi de mieux qu’une bonne rasade de philtre de paix pour retrouver ses esprits et demeurer, la cervelle paisible ? Surtout, qu’il lui faisait la grâce de lui offrir une de ses trouvailles ! Trouvailles qui était, sans vouloir se vanter, un franc succès (pour l’avoir tester par deux fois sur deux personnes différentes, à plusieurs reprises, mais ça, pas besoin d’en faire étalage autre part que dans la narration).

Alors… Plus qu’à signer le contrat, avant de l’appliquer. Ça ferait plaisir à son frère aîné, Mangenmage, tiens…
Scarvius, cette négoce t’est dédiée.
Azaël Peverell
Azaël Peverell
Serpentard
Serpentard
Année à Poudlard : Diplômé(e)

Matière optionnelle : Médicomagie

Spécialité(s) : - Permis de Transplanage
- Animagus : Chien-loup Tchécoslovaque


Dortoir [Garçons] - Page 14 Empty
Re: Dortoir [Garçons]
Azaël Peverell, le  Dim 16 Oct - 13:16

Le type ne cessait d'utiliser son talent de metteur en scène. A croire qu'il s'amusait à faire de sa vie une pièce de théâtre dédiée à l'improvisation en fonction des réactions de ses interlocuteurs. Un artiste amateur de potion ? Ou un charlatan complètement cinglé ? Un peu des deux, sans aucun doute. Avec tout ça, il valait peut être mieux de s'en méfier. Mais le type avait un truc particulier qui lui donnait envie de voir un peu ce qu'il proposait. Il n'était pas inintéressant. Juste pour cela, il voulait voir la suite des événements. Et si c'était ce qu'il collait dans ses potions qui le rendait aussi perché, il avait bien envie de tester.

Ses yeux brillaient d'une drôle de lueur. Il était peut être vraiment fou. Mais bon, il était bien placé pour savoir que la normalité, c'était surfait. Alors il attendait la réponse de l'autre en face de lui. Qui tenait toujours debout, défiant probablement par ce simple faits toutes les lois de la physique. Peut être que lui pouvait vraiment s'envoler... Peut être qu'il n'était pas accablé par la gravité ? Un regard vers ses pieds. Plantés au sol. Dommage. Légère déception. Finalement, son interlocuteur n'était pas complètement extraordinaire. Juste agréablement différent.

L'autre demande une pause d'un signe de la main. Tirant un léger sourire à l'adolescent affalé sur son lit. Sourire qui disparut aussi vite qu'il s'était dessiné. Forcément, même quand il écrivait, il devait continuer le spectacle. Il ne savait pas s'il devait être amusé ou agacé. A savoir si le type se foutait complètement du monde qui l'entourait ou s'il jouait simplement un rôle. La deuxième hypothèse le décevrait. Même si ça montrerait qu'il est doué. Il attendit donc patiemment qu'il se décide à arrêter de coucher sur papier ses idées en reprenant la contemplation de la fiole qu'il tenait. Marchera, marchera pas. Tuera, tuera pas.

La curiosité. Il était rarement curieux, mais ce type lui donnait envie de savoir. D'en savoir juste un peu plus. Il n'était pas crédule, pas naïf. Il ne croyait pas au moindre de ces mots, non. Mais il voulait savoir où s'arrêtait la vérité. Et même si c'était peut être un peu risqué, si il y avait la moindre chance pour qu'une foutue potion lui fasse passer une nuit tranquille et reposante... Il n'allait pas cracher dessus. Après tout, il en avait besoin. Pour chasser les pensées au loin. Les empêcher d'approcher, de tourner, pour ne pas ruminer. L'autre semble en avoir fini d'écrire, puisqu'il reprend la parole.

- Convenons maintenant des modalités et usages de ce service, veux-tu ? Que veux-tu ? Que j’arrange ta coupe de cheveux avec un Lissenplis ? Ou que je te passe quelques cartes de ma collection de Chocogrenouilles ? Je te préviens, par contre, je ne te céderais sous aucun prétexte, ni Myron Wagtail, ni Herman Wintringham.


Nouveau sourire amusé. Celui-là, il ne chercha pas à le cacher. Une fois de plus, l'autre partait trop loin. A croire qu'il balançait les premières idées qui lui venaient. Alors même qu'elles n'avaient aucun liens les unes avec les autres. Azaël passa une main dans ses cheveux, les ébouriffant un peu plus encore. Comme si il allait prendre le risque de tester une potion expérimentale pour une nouvelle coupe de cheveux... Fallait quand même pas déconner. Encore moins pour des cartes Chocogrenouilles. Aucun intérêt.

- Rien de tout ça. J'te laisse tes cartes avec joie, ça m'intéresse pas. Et mes cheveux sont très bien comme ça.

A lui de laisser un petit silence cette fois. Après tout, il n'y a pas de raison pour qu'il ne travaille pas un peu ses effets lui aussi. Histoire de ne pas se retrouver en reste. Enfin pas trop. Il se redresse un peu plus sur son lit, sans cesser d'observer le type qui lui faisait face.

- Le service viendra en temps voulu. Pour l'instant j'ai pas d'idée. Mais tu devras accepter. On a un marché ?



Invité
Anonymous
Invité

Dortoir [Garçons] - Page 14 Empty
Re: Dortoir [Garçons]
Invité, le  Mer 23 Nov - 15:55


L’autre en face refusa la négoce à coups de cartes Chocogrenouilles… Ce dont il ne pouvait qu’être reconnaissant. Après tout, il était absolument hors de question pour lui de se séparer de ses idoles de papier glacé… Ses petites pénates qu’il vénérait un petit peu chaque jour, histoire de donner un sens à son matin, et à son soir qui défilaient invariablement. C’était beau, cette capacité qu’avaient les êtres humains à se laisser bercer si facilement par la superstition et le scrupule…
Scrupuleux, il l’était. Superstitieux, pas le moins du monde. Mais il aimait jouer à l’être, parfois… ça faisait partie du personnage. Pis ça le rendait crédible lorsqu’il s’écriait, pointant le ciel de son poing, « Fatalitas ! ». Il n’avait rien contre le Fatum, mais aimait pester par pure esprit de contradiction.

Restait qu’avec l’autre en face… Il n’était pas plus avancé dans ses affaires. Ce n’était pas ainsi qu’il allait se trouver son cobaye sur-mesure pour tester sa découverte… Pourtant, ce n’était pas bien compliqué, comme job… Suffisait de déboucher, ouvrir grand, pis d’arroser la glotte abondamment. Qui n’en était pas capable ? C’était comme se beurrer le gosier au whisky : c’était pareil !
Alors, pourquoi tant de manières, de chipotage ? Si ça avait lui, il aurait accepté fissa… Si ça avait été lui, en face…
Il aurait définitivement accepté la proposition du Lissenplis.

Un silence…
Presque nerveux, le serpentin faisait tourner sa fiole entre ses doigts arachnéens : les membranes sèches, osseuses, qui sentent le savon inodores et les ingrédients pour potion. Ces doigts tâchés d’encre…

L’autre d’en face, lui passait son envie de jouer.
Avec un sourire caché dans un coin, il leva ses yeux glauques sur le camarade tout vert, souriant à son tour, plus si affalé sur le lit, mais à l’écoute… Vraisemblablement intéressé. Au moins, il n’aurait pas tout perdu, avec son baragouinage… Y semblerait qu’il ait réussit à allumer une bougie, quelque part… Ce dont il n’était pas peu fier…

Avec son sourire fugace, il s’approcha davantage, fantomatique, aérien, resta en suspend non loin de l’alter, avant, dans un souffle, de prendre cette Parole qui bruissait au fil de la Conversation :

« - Tu n’as pas besoin de mon Doute en bouteille, pour douter…

Il avait dit cela sur le ton du scientifique qui semblait réaliser quelque chose d’important, suite à l’observation minutieuse d’un animal quelconque.

Permets-moi, donc, d’affirmer, puisque tu doutes : j’affirme que ton Existence doit être un peu morne, sans idées pour l’égayer…

Il lui sourit, sans indulgence, sans condescendance. Juste, un vague réflexe facial et musculeux, qui distordait la face à certains moments.

Je suis peut-être…-
Mais je ne fais pas de marchés aussi inconsidérés. Je ne peux te promettre sur l’honneur une telle chose… Et l’honneur, c’est presque tout ce qui me reste… »

Il soupire, presque triste, presque déçu.
Mais un acteur, joue la tristesse ou la déception.
Et le metteur en scène, intime la tristesse ou la déception aux personnages
Alors, il n’était, en réalité, ni vraiment triste, ni vraiment déçu.

Comment pourrait-il s’attrister d’un type qu’il ne connaissait même pas ?
Comment pourrait-être être déçu d’un type qu’il ne connaissait même pas ?


Il ne pouvait même pas affirmer que celui qui l’attristait et/ou le décevait était lui-même… Puisqu’il ne se connaissait pas non plus. Il était étranger à lui-même, aliéné… La preuve, il n’avait su se définir, tantôt…
« Je suis peut-être…– »

Rien à faire.

Il se redressa, soupire, puis s’éloigne du lit, commençant à se déplacer petit à petit dans le dortoir, regrettant fugacement le fait qu’il n’y ait pas de fenêtre.
Pourquoi une telle introspection, à un tel moment ?

Nouveau soupire : le voici bleu.
Et la fiole dans sa main, qui alliait le bleu et le rouge, sans virer au violet.

Il la lève à hauteur de regard, puis l’observe avec du glauque nouveau, dans le regard, l’agite un peu, puis la débouche sans faillir.
Cessons de divaguer.

Il se tourne, quelque peu, statue de cire en trois-quarts, puis sourit au serpent d’en face, taquin, de nouveau.
Il lui laisse un peu comme une seconde chance, au dernier moment…
Quoique…

Boira ?
Boira pas ?

Glou glou
Azaël Peverell
Azaël Peverell
Serpentard
Serpentard
Année à Poudlard : Diplômé(e)

Matière optionnelle : Médicomagie

Spécialité(s) : - Permis de Transplanage
- Animagus : Chien-loup Tchécoslovaque


Dortoir [Garçons] - Page 14 Empty
Re: Dortoir [Garçons]
Azaël Peverell, le  Jeu 8 Déc - 12:41

Tu te demandes pas mal ce qu'il peut passer par l'esprit de ton camarade de maison. Il a un peu l'air d'un type qui vient d'un autre monde, d'une autre planète. Peut être qu'il est normal par chez lui. Mais par ici, il a juste l'air pas net, trop perché pour être réellement compris. En tous cas il l'est trop pour l'être par toi. Tu ne sais pas vraiment s'il joue un rôle ou si il se contente d'être lui-même. Non pas que ça te pose un réel problème, mais t'arrives pas trop à le cerner, à savoir exactement où il veut en venir. Si tu laisses de côté la partie où il veut se servir de toi comme d'un cobaye pour sa nouvelle potion que tu tiens toujours entre tes mains, évidemment.

- Tu n’as pas besoin de mon Doute en bouteille, pour douter… Permets-moi, donc, d’affirmer, puisque tu doutes : j’affirme que ton Existence doit être un peu morne, sans idées pour l’égayer…

Wooow faut qu'elle se calme la brindille. Certes, tu doutes pas mal. Mais en même temps, il te demande de boire une potion sans être vraiment sûr des effets, t'as quand même le droit de douter sur ce coup là. Seul un abruti boirait la potion sans poser davantage de question. Et tu te targues d'être plus intelligent que cela, même si tu n'es probablement pas aussi futé que ce que tu te plais à penser. Mais rien de tout cela ne signifie que ton existence est morne. Enfin, ce n'est pas la plus palpitante qui soit, mais tu te débrouilles toujours pour avoir un peu d'action par-ci par-là, et au final tu ne t'en sors pas trop mal quand tu ne te fais pas prendre. Ce qui arrive quand même souvent, il faut bien l'avouer.

Bon, du coup, le pantin en face n'a peut-être pas totalement tort. Il ne se passe pas grand chose dans ta vie, et tu t'ennuies à mourir. A un tel point que t'es prêt à boire la mixture que te file un inconnu, juste pour voir si elle a ou non les effets voulus. A savoir que l'inconnu en question aurait très bien pu te mentir à propos de ce qu'est sensée faire la potion que tu tiens. Mais ça ne te paraît pas si dangereux au final. Tu verras bien par toi-même si tu as eu ou non raison de lui faire confiance. Et si tu t'es trompé, il le regretterait sans doute davantage que toi au bout du compte.

- Je suis peut-être…-
- Mais je ne fais pas de marchés aussi inconsidérés. Je ne peux te promettre sur l’honneur une telle chose… Et l’honneur, c’est presque tout ce qui me reste…


Ton marché vient d'être nettement refusé. Parce que même si ton interlocuteur ressemble à un pantin désarticulé, il a dans l'idée de conserver son honneur. Tu ne comprends pas bien l'intérêt. C'est le genre de type qui croit que la vie se joue, et qui en fait des tonnes chaque fois qu'il ouvre la bouche. Qui exagère, qui tourne les mots de façon à ce que leur sens change, et vienne embrasser l'idée qu'il voulait véhiculer. Il est prêt à parlementer pendant trois plombes, mais pas à te rendre un petit service s'il n'en connaît pas la teneur auparavant. Pour faire court, à tes yeux, il ressemble à présent fort à un lâche ou à un fourbe.

La preuve s'il en faut, il n'est même pas foutu de finir toutes ses phrases. Il est peut-être quoi, hein ? Un illuminé ? Un extra-terrestre ? Ou juste un type bizarre qui s'ennuie tout autant que lui ? Fichu serpent. A quel moment avait-il réussi l'exploit de faire en sorte que tu t'intéresses un minimum à lui ? Que tu te poses des questions à son propos ? C'est bien l'une des premières fois qu'un de tes camarades de Poudlard te tire autre chose que du mépris ou de la méchanceté. Tu finis par hausser légèrement les épaules alors qu'il s'éloigne.

- Très bien. A mes yeux, tu me devras un service. Tu pourras refuser si tu as de bonnes raisons. J'en trouverai un autre. Le but n'est pas de te faire perdre ton... Honneur. A la tienne.

Et voilà que tu débouches la fiole et la boit d'une traite. Le goût n'est pas trop mauvais au moins. Tu reposes la fiole à côté de ton lit, en attendant de voir un peu les effets que tu ressentais. T'as l'impression d'être bien plus calme. Bien plus... Apaisé. Pour une fois, tes pensées ne s'entrechoquent pas, elles s'alignent clairement, te permettent de venir les chercher. Ca faisait longtemps qu'une chose pareille n'était pas arrivée. Et tu te sens aussi... Puissant. Plein de force, d'une énergie nouvelle. Tu te lèves de ton lit en esquissant un léger sourire.

- Pas mal ton truc. J'ai l'impression... D'être en pleine forme. D'avoir de l'énergie, mais pas en trop plein, juste ce qu'il faut. C'est pas mal sympa en fait.
Invité
Anonymous
Invité

Dortoir [Garçons] - Page 14 Empty
Re: Dortoir [Garçons]
Invité, le  Mer 14 Déc - 22:53


Un pas de test, puis un autre, un troisième… C’est une valse en trois temps. Quatre ?
Oui : l’autre sinople prend la parole, à son tour. Toujours en impro’, même si le texte donne l’impression d’avoir été appris… Lui, n’apprenait jamais son texte. Il l’avait appris, dans sa jeunesse, quand il devait plaire, dans les salons, le pédiluve mondain… Maintenant qu’il avait plongé dans l’océan des duels sociaux, il y allait en improvisation, spontané, vivant… Naturel ? Non. Artificiel, toujours, ça le caractérisait bien. Un type aussi mal fichu que lui ne pouvait qu’être artificiel, n’est-il pas ? Personne n’allait croire qu’il n’était qu’un produit de la Nature, n’est-ce pas ? Il était tellement boiteux, que l’on doutait même qu’il eut été conçu comme n’importe quel petit enfant sorcier. Mais c’était bien le cas. Que le prude lecteur soit rassuré.

L’autre s’exprime, il l’aurait presque oublié. Pourtant, son discours est intéressant. Peut-être un peu plus… Un peu moins… Plus quémandeur que le sien, ça, c’est sûr. Manque de confiance ? En autrui, c’est sûr. En lui ? Peut-être, peut-être… Il n’allait pas jouer au psychologue de comptoir avec ses camarades d’uniforme. Pas le temps pour. Pas l’intérêt, surtout. Pas d’attachement particulier, non plus. Au mieux, une vague sympathie. Cordiale.
Il aurait pu rire, lui, oui… Le sourire qui tire sur ses joues le démontre bien… Non pas qu’il se retienne… Mais s’il partait dans un éclat de rire sincère, il sentait que l’autre prendrait la fuite… C’était un sensible, en fait… Lui aussi, avait du mal avec les gens ? Probable. Y en avait pas mal, des comme ça, à Poudlard… Non pas que ça pullule, car ils n’étaient pas tant que cela… 600, tout au plus… 530, tout au moins… il pouvait, alors, à loisir, reconnaître les figurants de son existence estudiantine… A défaut de les connaître…

Lui, en face, avait un peu plus d’intérêt. Par ce désir si… Egoïstement enfantin, de vouloir impérativement une récompense, pour sa bonne action… Ou d’être à ce point formaté par le capitalisme, qu’un service rendu devait forcément être redevable… Devait y avoir un principe mathématique, pour ça… Ou physique… Qui obligeait à rendre, dès que l’on recevait… Et à prendre, dès que l’on donnait… Peut-être… Faudrait qu’il se penche là-dessus, plutôt que sur le cas de l’autre, d’en face.
Mais, actuellement, le cas de l’autre serpentin était tout de même plus intéressant que des lois de physique barbantes, que l’on ne trouvait que dans des manuels obscurs de scientifiques autoritaires du XVIIIe siècle.

Il agite vaguement la main, joueur, toujours. Fait, fait, mon enfant… Fait donc, tant que tu me laisse, laisse… Laisse mon aérodyne s’envoler, loin de l’apesanteur… Laisse lui… Laisse… Loin de tes suppositions, de tes revendications…
Pas de vent, qui puisse faire décoller son cerf-volant, pour l’instant. Semblerait que ça se soit rabaissé. La tempête, elle n’est que dans la tête. Alors, calme, il attend, observe, les déglutitions, du camarade.
C’est amusant.

Oui…
Finalement…
Dans ce fir-maman,
Il l’a boit quand même, la potion.

Docteur, scientifique, au microscope de ses globes enfiévrés d’onirisme, il observe, détaille, sent la tension qui baisse et l’énergie qui monte. C’est presque perceptible, ce changement d’humeur… Un peu comme dans un barrage, avec de l’eau… Ou, quand ça se régule, quelque part… Avec un moteur, mécanique, et de l’eau… Presque comme un moulin… A eau…
Oui, c’était un moulin, en face. Moulin qui parle, aussi, mouline sa réflexion.

A lui d’apporter une conclusion à son expérimentation :
Un sourire.

Demi-tour, léger mouvement de la cape, souvenir de la danse, qu’il pratique. Et, aérien, se dirige vers l’autre sinople. Sourire aux babines, œil orgueilleux… Imperceptible. Fier, plus certainement.
Il s’approche, tranquille, et dans un mouvement qui ne rompt pas la cadence qu’il s’est imposé, trace des lettres sur une page de son carnet, avant de la couper avec diligence. Et, courtois, transforme la feuille en avion à papier, avant de la lancer dans les airs.

Sur la feuille, le nom dAsinus, en lettres carmine.
Sur son regard, des paillettes d’amusement futur.

S’il souhaite reprendre contact, il sait comment faire. Pas pour rien que les hiboux sont là… Ou les chouettes. Ou autre volatile apte à faire office de messager.

En coin, le sourire,
le regard,
le départ.



______________
HRPG

Fin du RP
Invité
Anonymous
Invité

Dortoir [Garçons] - Page 14 Empty
Re: Dortoir [Garçons]
Invité, le  Mer 28 Déc - 3:30

*tic tac tic tac*


L
es aiguilles de l’horloge en forme de crâne, tournaient encore et encore, inlassablement.
Jay était étendu sur son lit, encore habillé ─ si ce n’est les chaussures retirées tout de même ─ regardant le plafond et réfléchissant dans le silence de la nuit.

_ Ahh... j’ai déjà 17ans, ce qui signe ma dernière année dans cette école, du moins en tant qu’élève.
Pensa-t-il

Dehors, la pluie battait son plein et les gouttes d’eau venaient s’abattre l’une après l’autre sur les vitraux du dortoir ; le bruit régulier de l’eau ruisselant sur les fenêtres berçait le jeune garçon qui tombait peu à peu dans les bras de Morphée, toujours bercé par ce flot de pensées incessantes

_ Je ne sais toujours pas quoi faire de ma vie, j’ai toujours agis selon mon propre chef, en dehors de la marge mais il serait peut-être temps de trouver un but à cette existence. Je me suis déjà prouvé ce que je valais baguette en main dans cette école. Peut-être devrais-je parcourir le monde et défier de puissants sorciers ? Je ne sais pas.. Je veux être le plus fort.. Mais d’abord je dois.. réussir.. A.S.P.I.C.. je..

*ronflements*

Le jeune serpentard s’était endormi, ne pouvant plus lutter contre le sommeil il se laissa porter par ses songes.
Dehors, la pluie battait son plein ; une autre journée venait de se terminer. Une de plus que le château voyait défiler, élèves et professeurs en son sein .
Azaël Peverell
Azaël Peverell
Serpentard
Serpentard
Année à Poudlard : Diplômé(e)

Matière optionnelle : Médicomagie

Spécialité(s) : - Permis de Transplanage
- Animagus : Chien-loup Tchécoslovaque


Dortoir [Garçons] - Page 14 Empty
Re: Dortoir [Garçons]
Azaël Peverell, le  Jeu 22 Juin - 11:32

[Post unique]
LA de Peter



La journée a été longue. Un peu trop à ton goût d'ailleurs. Faut dire qu'elle avait mal commencé avec le cours de botanique qui s'est finalement transformé en une joute verbale entre McKinnon et toi. Bon, t'es allé un peu plus loin que juste des mots, parce que dans la vie, y'a des moments où il faut agir. Mais voilà, le reste de la journée avait été tout aussi pourri. Et le pire, c'est qu'elle est pas finie. Parce que lorsque tu remontes dans ton dortoir, bien décidé à faire une sieste avant de disparaître du château pour le reste de la soirée, voire de la nuit, le spectacle qui se découvre à tes yeux est... Décourageant. Et relativement énervant. Comme si t'avais vraiment besoin de ça.

Ton dortoir a été totalement retourné. Enfin ta partie du dortoir plus précisément. Le matelas est à moitié au sol, et à moitié appuyé contre le mur, recouvert d'une substance malodorante que tu n'as aucune peine à reconnaître. Quelqu'un y a balancé une bombabouse. Tes rideaux sont complètement arrachés, au sol, ton armoire et ta table de nuit sont renversées, tes fringues traînent absolument partout, et certaines ont visiblement trempé dans la substance collante et puante qui se trouve sur ton matelas. T'as même quelques objets brisés, et ton lutin de Cornouailles qui se balade tranquillement hors de sa cage pour mettre un peu plus le chaos.

Tu regardes tout cela du pas de la porte, ne sachant pas si tu dois être dépité, blasé, ou juste très très énervé. Avec un soupir, tu finis par sortir ta baguette histoire de remettre de l'ordre dans tout ça. Tu commences par lancer un #Voluptas Garden, histoire de rendre l'air un peu plus respirable. Et puis après tu te rends compte que t'as pas forcément envie que ça sente la fleur partout dans ton dortoir. Parce que niveau virilité, ça craint. Alors tu réfléchis un instant avant de lancer un #Olentia Evanesca. Comme ça, ça sent juste rien. Et rien, des fois, c'est bien.

Tu vises le matelas ensuite. Tu ne sais pas trop quel sort lancer dessus. Faut dire aussi que t'es pas le mec le plus doué du monde en sorts de nettoyage. Tu commences par un #Aguamenti. Sauf qu'à part trempé le matelas et faire couler de l'eau emplie de bouse de Dragon au sol, ça sert pas à grand chose. Après une intense réflexion, tu finis par balancer un #Recurvite, et un #Tergeo. Voilà que le matelas a déjà un peu plus de style. Tu répares ta connerie de l'Aguamenti avec un #Consectetuer Dryer. Voilà qui est sec et propre.

Tu balances quelques #Reparo sur tous les trucs cassés, puis tu remets le matelas sur son sommier avec un simple #Locomotor. Tu remets aussi les rideaux, et tu finis par jeter un coup d'oeil à tes fringues. Quelques sortilèges plus tard, les voilà propres. Enfin, un #Failamalle histoire que tout retourne à sa place exacte. Ton dortoir a déjà un peu plus de tronche comme ça. T'as tout remis comme il fallait, et t'es quasiment sûr qu'il ne te manque rien. C'était simplement quelqu'un qui a voulu te prendre la tête. Et il a réussi.

Tu vois alors un petit mot épinglé sur le mur au dessus de ton lit. Tu t'en approches, pour lire "Avec les compliments du Ministre de la Magie." Ton sang ne fait qu'un tour dans tes veines. C'est donc l'autre imbécile de McKinnon qui te sert de préfet qui a foutu ce bordel sans nom. Il ne perd rien pour attendre. Tu fous le feu à la note d'un #Incendio rageur avant de te laisser tomber sur ton lit. Yeux rivés au plafond, tu réfléchis à la meilleure façon de lui faire regretter son geste. Une chose est sûre, vengeance il y aura !
Invité
Anonymous
Invité

Dortoir [Garçons] - Page 14 Empty
Re: Dortoir [Garçons]
Invité, le  Jeu 6 Juil - 18:27

{Visiteur impromptue.
RP avec Mike Anderson. }

J'étais seul dans le dortoir, personne, du silence, enfin !
Je m'allonge dans mon lit, avec un bouquin sur les animagus.

#Windgardium Leviosa

Mon livre s'élève de mon lit, en me laissant le champ libre pour retirer mes mitaines.

- Merci Ellana, désormais je préfère porter des mitaines aussi bien en hiver qu'en été...

Je soupire quelques instans, m'allongeant tranquillement dans mon lit, tout en lisant mon bouquin qui se trouve un peut au-dessus de moi, je suis concentré.

Non...
C'est faux, je ne le suis pas.
Je veux plus.
Et je me suis trompé en disant que le savoir c'est le pouvoir.

Le pouvoir, c'est le pouvoir.

Et un jour. Tu goûteras à ce pouvoir traîtresse.

Je soupire une nouvelle fois.
Je repose mon livre, je n'arrive pas à me concentrer suffisamment... Je décide donc de m'excercer au mouvement pour certains sort, rien de bien compliqué.

Je veux toujours plus.

Mon envie de voyager n'a jamais été aussi grande... Et tout ça grâce à elle... Je la maudit et la remercie à la fois.

Impossible de se concentrer à nouveau, je reste allonger.
Là.
Dans le silence le plus complet.
Espérant que personne ne vienne me déranger.

Étrange, j'ai l'impression de lui ressembler...
Invité
Anonymous
Invité

Dortoir [Garçons] - Page 14 Empty
Re: Dortoir [Garçons]
Invité, le  Ven 7 Juil - 11:27

Réponse à Jace

C'est après avoir terminé cette journée qui pour moi semblait interminable que je décida de me rendre à mon dortoir. Les cours m'avaient épuisés et il me fallait trouver un peu de calme. Bouquins de cours sous le bras gauche, je récitais le mot de passe de la salle commune  devant le mur des cachots et entra. La salle commune était particulièrement vide, peut-être deux ou trois filles qui gloussaient assez fort  sur un canapé mais rien de plus. Je ne m'attardais pas plus longtemps que ça ici, à quoi bon,  et monta vers le dortoir des gars pour avoir un peu plus de calme. Ici, personne. Ou ouais peut-être juste un gars mais ça, c'est qu'un détail, en plus, il avait pas l'air dérangeant. Je posais - ou plutôt jetais - mes livres sur mon lit et m'affala dessus en soupirant. C'est lassant ces journées qui se répètent sans cesse. J'fixais le gars qui était occupé à lire un livre quelques lits plus loin. Pfeuh. Un studieux ? Il ne semblait pas m'avoir vu. Quoique vu tout le boucan que j'ai fais en entrant ya des chances qu'il m'ait entendu. Va falloir que j'essaie de faire copain-copain, histoire de paraître un peu sociable. Je me relevais et descendis rapidement du lit pour rejoindre le gars et m'asseoir sur le sien.
Avant qu'il ait le temps de refermer son livre, je le saisis et le ferma brusquement sans lui laisser le temps de protester. La politesse c'était écouter la personne et pas lire en même temps qu'elle lui parlait. Le mec avait les cheveux noirs et les yeux bleus, ouais, pas mal.
Mais pas mieux que moi en fait non. Bon. Fallait bien qu'un de nous deux lance la conversation sinon ça allait finir par être gênant. Quoique.. Ca l'était déjà.


Hm. Salut. J'espère que j'te dérange pas. D'ailleurs y'a plutôt intérêt parce-que tant pis pour toi si je te dérange, j'bouge pas d'ici moi.

Rétorquais-je peut-être d'un ton sec. Oh et puis, si ça ne lui plaisait pas, tant pis ! Qu'il soit déjà content que je lui ais  adressé la parole, non mais !

Hrp : excuse moi c'est un peu petit..
Contenu sponsorisé

Dortoir [Garçons] - Page 14 Empty
Re: Dortoir [Garçons]
Contenu sponsorisé, le  

Page 14 sur 16

 Dortoir [Garçons]

Aller à la page : Précédent  1 ... 8 ... 13, 14, 15, 16  Suivant

Permission de ce forum:Vous pouvez 
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Harry Potter 2005 :: ~¤~ Académie de Poudlard ~¤~ :: Serpentard-

L'univers d'Harry Potter est la propriété de la Warner Bros ainsi que de J.K Rowling.
Tous droits réservés sur ce site ©Copyright Bureau RPG.