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 | Re: Bureau du Ministre de la Magie
Invité, le Ven 13 Mai - 17:21 | |
| [HJ : Désolé du retard…] Dehors… Oui, dehors, qu’est-ce qu’on était bien ! La liberté ! Le vent ! L’herbe ! La pollution, les bâtiments, les gens qui vous bousculent… Les oiseaux qui s’amusent toujours à vous faire dessus et les chiens qui s’amusent à laisser des paquets là où vous allez forcément marcher. Will avait décidé aujourd’hui de profiter d’une journée de liberté, liberté qu’il venait tout juste de retrouver. Il ne voulait pas aller au ministère, ni même à l’Auberge, il se contenterait de flâner par-ci, par-là, de courtiser les demoiselles et de trouver un coin pour dormir cette nuit.
Seulement voilà, flâner, glandouiller, ne rien faire de sa journée, c’est bien… Pendant deux bonnes heures, et de bon matin, pas quand il commence à faire chaud et qu’on n’a aucune bouteille d’eau sous la main. Pas quand la sueur commence à vous couler sur le front et que vous n’attirez plus personne. Aussi Will décida-t-il de finalement retourner au ministère, son bureau avait le mérite d’être ventilé au moins. Oh ouiiii climatisation viens à moi !
Un petit transplanage, un petit temps d’arrêt avant de reprendre une petite marche vers le ministère et hop, le voilà bientôt dans l’Atrium. Saluant ces demoiselles, bon et puis les messieurs aussi forcément, il était bien obligé, il prit l’ascenseur et arriva dans son bureau. Aussitôt, en voyant la montagne de dossiers qui s’étaient agglutinés ici pendant le procès, il poussa un juron et appela l’elfe qui lui était attribué, Idée Lumineuse. Ca serait bien qu’il en ait une d’ailleurs…
Mais son elfe ne se montra pas très inventif. Comme la première fois, il se contenta d’une réponse vague. Ouais mais pas de boulot aujourd’hui, j’étais juste venu pour la clim’ moi ! Pfff… Non, non, non, non et non ! Je refuse de travailler ! Faites donc que je sois interrompu, là, tout de suite, maintenant !
*POP*
Dans son bureau, un petit elfe qui se prénommait apparemment Clafoutis – décidément les noms des elfes sont vraiment débiles, entre Idée Lumineuse et puis le gâteau là… Espérons qu’il n’était pas aussi tarte que son nom – l’appela lui, et lui seul, pour aller dans le bureau du ministre. Gloups… le ministre ? Rabastan Lievitch ? Le… Le… Mais il voulait le licencier ou quoi ? Pourquoi voulait-il lui parler ? Aussitôt l’elfe était-il apparu dans son bureau que Will s’était levé.
Effectivement, ce n’était pas parce qu’il avait hâte de se faire virer, mais plutôt parce qu’il avait hâte de s’arracher à la tentation de ne pas faire son travail en… Ne faisant toujours pas son travail. On ne lui avait pas dit que le rendez-vous était dans dix minutes et pourtant, il mit bien dix minutes pour arriver au bureau du ministre. Pourquoi ? Parce qu’il avait décidé de prendre l’ascenseur… L’ascenseur avait fait alors tous les étapes possibles, le rez-de-chaussée, le deuxième sous-sol, le troisième, le quatrième… Jusqu’à ce que Will ne se rende compte qu’il était finalement déjà au bon étage et qu’il n’aurait pas dû monter dans cette boîte.
Il redescendit donc au premier sous-sol, ayant ainsi perdu dix bonnes minutes dans l’ascenseur et entra dans le bureau du ministre, le dos droit, paraissant assuré, il fut tout de même soulagé de voir qu’un de ses collègues était ici et qu’il n’était pas convoqué seul. Un petit sourire, un signe de tête :
« Bonjour messieurs. Je suis heureux de vous voir sans menotte aujourd’hui. Vous savourez la liberté ? »
Il se demandait s’ils n’étaient que deux, ou si le grand Chris Bennet était lui aussi convié à la fête. En attendant, il regarda une petite statuette posée sur une étagère. Une sorte de grosse Venus horrible qu’il devait absolument toucher pour mieux voir. Il la prit dans ses mains, la regarda avec dégout et, brusquement, sans comprendre pourquoi, il ressentit une petite douleur dans la main qui lui fit lâcher la statuette dans un bruit de pierre cassée.
« Oh m*rde ! Reparo ! »
La statuette se remit en place sur l’étagère et il se recula de l’endroit, gardant les mains dans le dos, la tête basse. |
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| Serpentard |
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| Re: Bureau du Ministre de la Magie
Chris Aaron Bennet, le Ven 13 Mai - 21:43 | |
| (désolé j'ai pas le temps de rp ! J'ai annoncé mon absence ! Je vous fait un mini RP pour pas que vous attendiez le Bennet indéfiniment !)
Chris Bennet était assis à son bureau, avec les derniers événements, l'espèce de coup d'état raté mis en place (ou plutot bâclé), le ministère était en proie à des courriers de tout le pays arrivait, des lettres de soutiens, mais aussi un certain nombre de papier de sorciers inquiet quant à l'avenir du pays... Enfin Bref, le directeur de l'enseignement devait répondre à des parents inquiets pour l'avenir scolaire de leurs enfants, pareil pour les familles de malades à St Mangouste... Bref des papier sur lesquels fallait répondre le plus poliment possible et surtout rabâcher sans cesse que rien dans ces institutions n'allaient être changé...
Le sorcier aurait pu passé la journée à faire ça, mais Lyllia, l'elfe de maison de la famille fit son apparition dans le bureau.
L'annonce était claire et nette, Aaron était malade, et comme Sara était seule à la boutique, Elwaen était en congé forcé sur une île déserte entourée d'un bouclier antitransplanage-allez savoir pourquoi- et Elizabeth était en cours....
Chris donna donc des instructions à sa secrétaire, terminer tout ses courriers pour lui, mais également prévenir son supérieur, Le Ministre, de son absence !
Chris quitta donc son bureau pour aller jouer au garde malade ! |
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| Serdaigle |
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| Re: Bureau du Ministre de la Magie
Calypso Otaway, le Mer 1 Juin - 22:40 | |
| [Je ne fais que passer ] La rage et la colère habitait la jeune femme qui marchait à grand pas dans un des couloirs encore désert du ministère. Il fallait qu'elle trouve une salle vide, et vite ! Il n'y avait pas de temps à perdre. Dès qu'elle avait vu l'annonce elle avait troqué sa robe d'auror par quelque chose de plus sobre. Et une simple cape pour cacher son visage. Très vite, elle arriva dans le couloir ou personne n'allait jamais. Elle se faufila dans une salle et s'assit en tailleur par terre. La jeune femme était habitée par la rage et le dégout, par l'énervement et l'adrénaline. Trahison ! Une pure et dure trahison ! Pour qui se prenaient ils ? Les aurors hors la loi ? La jeune femme rousse eut un sourire moqueur plein d'amertume et d'ironie. Si elle n'avait pas été polie et prudente elle serait allée voir le ministre en personne et déverser sur lui tout un lot d'insultes toutes les plus copieuses les unes que les autres. Les forts sentiments troublait extrêmement la jeune personne. Il fallait donc qu'elle se calme. Et quoi de mieux qu'une bonne séance de yoga pour cela ? Elle ferma les yeux et vida son esprit. Son visage devint de marbre et son corps se mit à trembler violemment. Ce n'était pas le moment de se tromper et de rater son coup. Elle n'avait pas de temps à perdre et n'aurait pas de seconde chance. Il fallait qu'elle agisse maintenant même si elle ne pouvait pas faire grand chose. Son corps tout entier se mit à la picoter, et c'est avec grand soulagement qu'elle sentie que les changement s'opérait. Ses cheveux s'allongèrent, et ses jambes également. Elle ouvrit les paupières et sentit une légère différence. Les traits de son visage se déformèrent pour ainsi changer du tout au tout. Son corps entier suivit bientôt et la jeune femme sourit en se relevant. Elle jeta un oeil dans une vitre assez sale soit dit en passant et trouva le résultat plus ou moins intriguant et intéressant. Elle pourrait même passer pour une directrice à présent. Elle était plutôt jolie d'ailleurs. Mais le moment n'était pas à la contemplation de son tout nouveau reflet dans le miroir. La jeune femme rabattit sa capuche sur ses longs cheveux couleurs ébènes à présent et sortie discrètement de la salle. Les couloirs étaient toujours désert, mais là ou elle allait se rendre, il y allait avoir un peu plus d'activités. C'était bien pour cela qu'elle devait se dépêcher. La jeune femme marchait le plus vite possible dans ses talons, passant inaperçu ou alors faisant détourner le regard des plus appréciateur sur sa jolie silhouette. Et bientôt elle arriva au couloir dans lequel elle voulait se trouver. Son coeur se mit à battre fortement et des larmes lui montèrent aux yeux. Mais elle se rappela ce mot qui l'avait mené jusqu'ici. Trahison. *Pour Mélina, pour mes amis aurors* pensa la jeune femme. Elle respira profondément et tourna dans l'angle. Voilà le couloir rechercher. Le fameux couloir. Ce couloir ou siégeait côtes à côtes traitres et personnes imbus de leur personne. Il fallait qu'elle détourne l'attention. Elle y avait pensé. Avant de monter, elle avait lâché quelques animaux qui pourraient plaire à ce très cher ministre de la magie. Elle voyait déjà les serpents qu'elle avait fait sortir de sa baguette se glisser dans les jambes des gentils visiteurs. D'ailleurs elle n'eut pas besoin de tendre l'oreille pour savoir que les vilaines bêbêtes venaient de passer à l'action. Car des cris se firent entendre et des bruits de pas se précipitèrent. Bien il fallait agir vite, très vite. “ Promptus Nebulae”Une épaisse couche de brouillard envahit le couloir alors qu'elle se plaçait devant le bureau du ministre de la magie. Cela lui permettrait de passer inaperçu même si elle n'avait pas son apparence physique habituelle. Certes elle ne pourrait pas faire grand chose, mais elle allait profiter qu'ils soient tous en émois un peu plus bas pour agir. “BOMBARDA MAXIMA”Elle pointa sa baguette non pas sur la porte, mais sur le mur qui explosa en une forte détonation. Il fallait agir vite. Un trou béant était à présent ouvert dans le mur au plus grand bonheur de la jeune femme. Elle donna un nouveau coup de baguette magique et une magnifique inscription apparut, gravée dans le bois de la porte encore intacte. “Mangemort”Elle jeta un #Salveo Maléficia# de sorte que la porte résiste à son sort suivant. Oui il fallait que le ministre voit son œuvre tout de même ... “INCENDIO”De belle flammes léchaient à présent les murs et le sol du bureau qui ne seraient plus vraiment un bureau dans peu de temps. Il fallait qu'elle se dépêche. Certaines personnes avaient certainement entendu le bruit et ne tarderaient pas à rappliquer. Mais avant elle devait faire encore une dernière chose. Elle continua donc dans le couloir... Suite du RP ici |
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| Re: Bureau du Ministre de la Magie
Invité, le Jeu 2 Juin - 19:14 | |
| [Désolé le HJ que j'avais mis à sauté... les dégâts infligés dans le post précédant ont été réparé par Fani et Elena Lewis dans un rpg posté à l'atrium. Retour à la normal, donc.] La charmante jeune femme examina rapidement ses papiers, déclara que tout était en ordre et l'escorta jusqu'au bureau du ministre. Le trajet était assez long et les deux mages se lançaient des regards à la dérobée.
- Vous connaissez déjà le Ministre, j'ai l'impression... lança Fani.- Je pourrai avancer que je l'ai vu grandir.
Fani regardait maintenant Ourgan d'une manière différente.- Vous n'avez pas l'air d'un professeur. Il était grand, maigre, le teint buriné, les cheveux d'un blanc sale et sa peau était tellement sèche et tendue sur ses os qu'on aurait pu y jouer du tambour.- Si j'ai été directeur de Serpentard pendant quelques temps, j'ai plutôt croisé M. Lievitch lors de voyages organisés. Fani renifla. Elle pensait savoir où se déroulait ces excursions. On n'y dansait pas la macarena.- J'espère que nous nous reverrons bientôt, dit-elle lorsqu'ils furent arrivé. - J'en suis sûr, lui rétorqua-t-il avec un grand sourire. Un sourire avec un peu trop de dents, d'ailleurs. Elle frappa à la porte et plaça son visage face un œil logé dans le bois. On entendit un déclic et elle put ouvrir.- M. Lievitch ? Votre rendez-vous de 9h00 ! - Très bien, faites entrer. Elle laissa Ourgan lui passer devant, fronça le nez en sentant son odeur et se dépêcha de retourner dans l'atrium.
Le norvégien pénétra dans le cabinet et sentit le parquet ancien craquer légèrement sous son poids. Rabastan l'attendait, assis derrière un imposant bureau recouvert d'un sous-main en cuir vert légèrement usé, tout en boutons de cuivres et tiroirs. Debout à ses côtés, un des hauts fonctionnaires du ministère attendait patiemment, Ourgan ne remarqua de lui qu'une odeur d'amidon et une impression de mallette de cuir efficace.
Le ministre se leva prestement et s'avança vers Ourgan, une main diplomatiquement tendue.- M. Brechnev, c'est un plaisir ! - M. Lievitch, je suis heureux de vous voir enfin en face à face. Mon gouvernement s'inquiétait des accusations qui ont couru sur votre compte. Je me demandais vraiment qui allait m'accueillir ! - Cet épisode est maintenant clos, coupa Rabastan. Mais permettez-moi tout d'abord de vous présenter Joseph K. Whitworth, mon directeur des Créatures, des Pouvoirs Exceptionnels, du Commerce et des Sports Magiques. Joseph s'avança et tendit sa main à Ourgan qui la serra également.- Enchanté de faire votre connaissance. - Moi de même. Rabastan reprit, immédiatement.- Je tiens tout d'abord à assurer la nation sorcière Norvégienne que l'Angleterre est son plus fervent soutien. C'est avec beaucoup d'intérêts que nous avons suivi les évènements qui s'y sont déroulés, et nous réitérons notre amitié à votre pays. - Je dois également vous transmettre les meilleurs vœux de notre Premier Ministre, Midgard Skogfinn. Notre jeune nation se fait une joie de renouer les liens commerciaux et culturels qui unissent nos pays. Les échanges diplomatiques barbaient Ourgan - d'autant plus qu'il avait espéré sans passer avec Rabastan - mais il fallait tenir les apparences. Les démonstrations d'amitié durèrent encore une dizaine de minutes puis Ourgan embraya sur la véritable raison de sa visite. Même si normalement tout était joué d'avance, ayant obtenu l'accord de principe de Rabastan par hibou., il fallait en passer par là. La présence de Joseph, chargé (entre autres) pour l'instant des loup-garous, achevait de donner un caractère officiel à sa requête.- Mon pays choisit soigneusement ceux qu'il veut compter parmi ses amis. La nature particulière de notre démocratie nous pousse à la prudence, mais je sais que vous saurez satisfaire à la seule exigence que nous avons à vous présenter. Ourgan déroula un parchemin et le déposa soigneusement sur le bureau.- Les droits des loups-garous sont hélas bafoués partout dans le monde. Nous cherchons à améliorer cet état de fait car l'espèce humaine et la nôtre ont beaucoup à échanger. Voici une proposition de loi qui devrait assez facilement s'intégrer à votre législation. Qu'en pensez-vous ? Joseph se pencha et lut soigneusement le document alors que Rabastan, déjà au courant, se contentait d'un coup d'œil. - Citation :
- Article 1
Tous les sorciers et les loups-garous naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.
Article 2
Les loups-garous sont désormais considérés comme une espèce à part entière et non plus comme une malédiction affectant une partie de l'humanité.
Article 3
Les droits et devoirs des êtres humains sont transférés sans altération aux loups-garous.
De fait, ceci inclus le droit de vote et le droit de représentation.
Article 4
Toute publication de propos diffamatoires ou insultants, qui inciterait à la discrimination, à la haine, ou à la violence contre un loup-garou ou une meute en raison de leur espèce est strictement prohibée et constitue un délit pénal.
Article 5
L'obligation de recensement auprès des autorités locales est, de fait, supprimée. |
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| Re: Bureau du Ministre de la Magie
Invité, le Dim 5 Juin - 18:55 | |
| Le Ministre n'était pas revenu dans son bureau après la promulgation qu'il avait affiché dans l'atrium. Bien sûr il s'était empressé de partir de l'étage pour ne pas croiser les différents employés et afin de ne pas répondre à leurs questions de natures futiles. C'était ainsi, Mélina avait trahi sa confiance et devait en payer les conséquences. C'est pourquoi il avait rejoints le bureau de communication où il allait effectué les appels nécessaires. De sa baguette, il convoqua Fani Thurston ainsi que les cinq nouveaux gardiens. Elle savait déjà qu'elle allait être sa mission au sein du Ministère et Rabastan avait pleinement confiance en ces talents. Il convoqua également Joseph K. Whitworth... il avait déjà pris contact avec lui, mais il fallait maintenant le prévenir que son ascension au Ministère était effective. Après avoir contacté les nouveaux employés, Rabastan se dit que rester dans cet endroit morose n'était pas pour lui. C'est pourquoi il rentra chez lui, à Loutry où Isa l'attendait.
Le lendemain matin après un petit déjeuner bien copieux au bunker FHBL, Rabastan mit sa plus belle robe de sorcier. Aujourd'hui allait être un grand jour vu les circonstances dans lesquelles étaient plongées le Ministère de la Magie. Peu avant son départ cependant, un hibou vint frapper aux grandes baies vitrées qui donnaient sur le jardin. Isa se dépêcha d'ouvrir au petit hibou. La lettre était destinée au Ministre... - Lettre Anonyme a écrit:
- Cher Monsieur le Ministre,
J'ai appris par hasard et à mon plus grand étonnement que vous envisagiez de faire appliquer une loi visant à ne plus considérer les loup-garous comme des animaux mais comme des êtres à part entière. Qui plus est, cett loi sitpulerait que les loup-garous auraient autant de droits que n'importe quel sorcier.
Je me permet tout d'abord de vous en féliciter et d'être admirative face à l'audace dont vous faites preuve pour imposer un tel point de vue à toute une communauté qui, soyons francs, est effrayée par ces hommes-loups.
Cependant, et à mon grand regret, je me vois dans l'obligation de vous demander de faire machine arrière. J'ai conscience qu'à l'heure où vous lirez ces lignes votre loi aura déjà été votée et promulguée. Mais j'ai une entière confiance en votre pouvoir de persuasion et en votre inventivité - peut-être devrais-je parler de machiavélisme ? - pour accéder à ma requête.
De plus, je profite de l'occasion qui m'est donnée pour vous demander de lever la condition de hors-la-loi des aurors ainsi que l'avis de recherche pesant sur leur chef. Il est bien évident que tous les membres des aurors seront ré-embauchés à leur précédent postes et qu'ils ne seront plus jamais inquiétés.
A ce moment de votre lecture, je vous imagine bien, souriant devant une demande aussi absurde que celle que je vous présente. Il me faut donc un argument de poids pour vous persuader. Sachez tout simplement que si vous n'accédez pas à ma requête, vos plus noirs secrets pourraient être révélés à vos plus fidèles ennemis. Évidemment, vos "amis" sont aussi concernés.
Je vous accorde une semaine pour résoudre votre problème et officialiser l'abandon total et définitif de cette loi pro-lycanthrope.
Magiquement, C'était nouveau, on faisait dans les lettres de menace dans la résistance ? En tout cas, il était certain que cet anonyme n'avait pas le cran de se montrer sous sa vrai face.- Isa... Tue le hibou, on ne sait jamais ! dit-il en montrant la lettre. - Avada Kedavra !
L'oiseau sombra par terre et Rabastan s'empressa de le cacher, ça pouvait toujours aidé vu l'entretien qu'il allait avoir. D'ailleurs, il s'empressa de retourner au Ministère.
Arrivé au Ministère, il rencontra Fani avec qui il discuta quelques minutes des diverses défenses. Celle-ci, fidèle au Ministère, enquêta sur l'identité de Rabastan pour affirmer qu'il s'agissait bien de lui et non d'une fausse identité. Elle le laissa passer et celuic-i pénétra dans une des cages mécaniques qui allaient le diriger vers l'étage de son bureau. Ni une ni deux, il fut arriver et entra dans son bureau... C'était étrange, toute la décoration avait été retirée... Apparemment Fani et ses sbires avaient faits les modifications pour plus de sécurité. Le Ministre, lui, s'installa confortablement derrière son bureau, il fallait s'atteler aux papiers administratifs. Joseph le rejoint bientôt, il voulait lui parler du nouveau projet concernant le commerce...
- M. Lievitch ? Votre rendez-vous de 9h00 !- Très bien, faites entrer.Elle laissa Ourgan entrer dans son bureau et Rabastan se leva pour recevoir comme il se doit l'ambassadeur norvégien. Il tendit sa main afin d'accueillir l'homme qu'il connaissait bien.- M. Brechnev, c'est un plaisir !- M. Lievitch, je suis heureux de vous voir enfin en face à face. Mon gouvernement s'inquiétait des accusations qui ont couru sur votre compte. Je me demandais vraiment qui allait m'accueillir ! - Cet épisode est maintenant clos, coupa Rabastan. Mais permettez-moi tout d'abord de vous présenter Joseph K. Whitworth, mon directeur des Créatures, des Pouvoirs Exceptionnels, du Commerce et des Sports Magiques.Les deux hommes se saluèrent mais Rabastan ne laissa pas de répit. - Je tiens tout d'abord à assurer la nation sorcière Norvégienne que l'Angleterre est son plus fervent soutien. C'est avec beaucoup d'intérêts que nous avons suivi les évènements qui s'y sont déroulés, et nous réitérons notre amitié à votre pays.- Je dois également vous transmettre les meilleurs vœux de notre Premier Ministre, Midgard Skogfinn. Notre jeune nation se fait une joie de renouer les liens commerciaux et culturels qui unissent nos pays. Mon pays choisit soigneusement ceux qu'il veut compter parmi ses amis. La nature particulière de notre démocratie nous pousse à la prudence, mais je sais que vous saurez satisfaire à la seule exigence que nous avons à vous présenter.Ourgan déroula un parchemin et le déposa soigneusement sur le bureau.- Les droits des loups-garous sont hélas bafoués partout dans le monde. Nous cherchons à améliorer cet état de fait car l'espèce humaine et la nôtre ont beaucoup à échanger. Voici une proposition de loi qui devrait assez facilement s'intégrer à votre législation. Qu'en pensez-vous ?Joseph se pencha et lut soigneusement le document alors que Rabastan, déjà au courant, se contentait d'un coup d'œil. - Citation :
- Article 1
Tous les sorciers et les loups-garous naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.
Article 2
Les loups-garous sont désormais considérés comme une espèce à part entière et non plus comme une malédiction affectant une partie de l'humanité.
Article 3
Les droits et devoirs des êtres humains sont transférés sans altération aux loups-garous. De fait, ceci inclus le droit de vote et le droit de représentation.
Article 4
Toute publication de propos diffamatoires ou insultants, qui inciterait à la discrimination, à la haine, ou à la violence contre un loup-garou ou une meute en raison de leur espèce est strictement prohibée et constitue un délit pénal.
Article 5
L'obligation de recensement auprès des autorités locales est, de fait, supprimée. - Comme prévu, mon Ministère va faire passer cette loi qui est très chère à mes yeux. Il faut une équivalence loups-garous - hommes au sein de notre pays. Et comme discuté avec votre Ministre de la Magie, nous la passerons dans les plus brefs délais.
L'homme sourit alors, laissant apercevoir ses canines aiguisées.- J'aurais cependant un service à vous demander, dit Rabastan en sortant de sa poche la lettre, pouvez-vous identifier l'auteur de cette lettre ?L'homme s'avança et renifla précipitamment la lettre. Il l'a prit en main puis regarda le Ministre alors que celui-ci fit réapparaitre le corps de l'oiseau mort qui tomba sur le bureau. Joseph recula d'un pas, se demandant probablement ce qu'il se passait.
- Je ne connais pas cette odeur mais peut-être que cet hibou peut m'aider.Ourgan s'avança vers le bureau mais sa tête bascula en signe de non-reconnaissance. Rabastan retourna alors derrière le bureau et prit la loi qui venait de lui être donnée. Il posa sa signature...- J'aimerais que vous travailliez pour mon compte... et que vous recherchiez l'auteur de cette lettre qui peut être une menace pour notre société. Je connais vos talents de pisteur. |
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| Re: Bureau du Ministre de la Magie
Invité, le Jeu 9 Juin - 22:23 | |
| [ Tu m'excuseras Joseph, mais je t'ai donné un jour de plus que ce tu m'avais demandé...]
Rabastan accepta assez rapidement la proposition norvégienne, comme prévu. Mais comme cela s'apparentait plus à un marché, le Ministère instruisit rapidement Ourgan d'une situation quelque peu embarrassante. Une lettre anonyme de menaces avait été envoyé au ministre et comme celui-ci connaissait le flair du lycanthrope, il lui demandait de l'identifier. Ourgan se garda de rétorquer que sous forme humaine, son flair serait forcément amoindri car sa mémoire des odeurs restait intact. Il décela malgré tout, flottant par-dessus l'odeur du parchemin, de l'encre et des relents de cire chaude un parfum étrange, un peu entêtant et plutôt chimique.
- Je ne connais pas cette odeur, mais peut être que cet hibou peut m'aider.
Hélas, même si la mort du hibou ne remontait qu'à quelques heures, l'odeur acide de son plumage, le début de putréfaction et la fiente que le volatile avait relâché lors de sa mort bloquèrent toute tentative d'identification par un nez humain.
- J'aimerais que vous travailliez pour mon compte... et que vous recherchiez l'auteur de cette lettre qui peut être une menace pour notre société. Je connais vos talents de pisteur.
Ourgan réfléchit un instant et dit :
- J'ai conscience qu'en apposant votre sceau sur cette loi vous donnez enfin satisfaction à un combat que je mène depuis des décennies. Aussi j'accepte de vous rendre ce service. Je vous donnerai des nouvelles en temps et en heure.
Ce qu'ils ne se disaient pas, c'est que l'acceptation des droits loups-garous était le prélude indispensable pour qu'Ourgan rejoignent ses anciens confrères. Maintenant que le seul obstacle qui s'élevaient entre eux avait été aplani par le tampon du Ministre, les mangemorts allaient voir un loup-garou rejoindre leur rang. Et il avait déjà sa première mission. Il déplia un vieux sac de jute de sa poche et enfourna la créature dedans. Il roula le parchemin et le glissa dans son manteau.
- J'emporte l'oiseau et la lettre afin de passer leurs odeurs au tamis de mon nez lupin.
Réendossant maladroitement le rôle de diplomate, Ourgan enchaîna.
- J'aimerai vous remercier encore, M. le Ministre pour cette entrevue et pour l'intérêt que vous portez à mon pays et à nos revendications. Sachez que vous êtes le bienvenue sur le sol norvégien si l'envie vous prenait de nous rendre visite... et il serra la main de Rabastan.
- L'invitation vous concerne également, M. Whitworth, ajouta-t-il en saluant le Directeur qui était resté étrangement silencieux.
Rabastan clôt rapidement la rencontre avec quelques autres banalités de bon ton, et Fani, que le Ministre avait appelé, revint chercher le Norvégien.
Ourgan sortit en silence du bureau. Fani le raccompagna jusqu'à l'atrium où les gardiens le passèrent de nouveau au détecteur pour vérifier qu'il n'avait rien volé. Revan lui fit ouvrir le sac mais son visage resta de marbre en découvrant la chouette. Quelqu'un avait du lui parler de la lettre anonyme. Il se pencha vers Ourgan en la lui rendant et murmura :
- Bonne chasse.
Sans rien dire, Ourgan traversa la sphère magique qui se contenta de bourdonner sur son passage et remonta par la cabine téléphonique. Il pris une grande bouffée d'air frais matinal, fronça le nez en inhalant le fog londonien et transplana.
* Crac * |
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| Re: Bureau du Ministre de la Magie
Invité, le Sam 25 Juin - 16:53 | |
| [HJ : Début du RP]Revan – Bonjour Nathalie… Ca faisait longtemps. Tu veux donc voir le Ministre ? Mais certainement. Nous allons juste devoir prendre quelques précautions. Si tu veux bien me passer ta ou tes baguettes s’il te plait. Pendant ce temps Peyton se fera une joie de te fouiller. Si tu veux bien lui donner ton sac et te soumettre aux contrôles. Nathalie – Je n’ai guère le choix… Voici ma baguette…Nathalie commençait à tout doucement regretter sa venue jusqu’ici. Mais elle avait pris ses précautions et ne risquait rien, au moindre problème, elle pouvait toujours s’échapper à l’improviste d’une manière ou d’une autre. De plus, contrairement à ce qu’elle pensait, Revan ne la dénonça pas devant les autres Gardiens, Peyton non plus. Mais il fermait peut-être les yeux sur cela, ce n’était pas pour autant qu’il les fermait sur des mesures de sécurité plus poussées encore. En rechignant un peu, elle donna sa baguette à Revan et son sac à Peyton et fut fouillée des pieds à la tête. Revan, quant à lui, inspecta sa baguette et l’enferma dans un coffre sans doute protégé. Une fois la vérification accomplie, ils la laissèrent passer mais Revan ne la laissa pas seule et lui dit, même si cela coulait de source :
Revan – Désolé mais tu ne pourras récupérer ta baguette que lors de ton départ. Sur ce je vais t’accompagner au bureau du Ministre. Nathalie – Je m’en serais doutée…Nathalie * Déçu que je ne réagisse pas hein ? T’inquiètes pas, je ne vais pas faire d’erreurs ici, surtout avec vous dans les parages.Le visage de Revan laissait bien voir sa déception de n’avoir trouvé rien à redire à ce que possédait Nathalie. Mais elle venait déjà en zone « ennemie », jamais elle ne se serait permise la moindre gaffe. Elle avait, d’ailleurs, prévenu quelqu’un de l’endroit où elle se rendait au cas où. Mais d’un autre côté, elle était aussi innocente que possible et ne venait que réclamer son argent, en profitant de l’occasion pour croiser d’anciens… Amis. Quoique, la jeune femme ne considérait pas vraiment Revan comme son ennemi, mais ils avaient emprunté des chemins différents, ne défendaient plus les mêmes valeurs. Mais étrangement, elle savait qu’elle pouvait avoir confiance en lui si jamais il lui disait quelque chose. Il était un homme de paroles, mais cela n’empêchait pas les coups foireux, elle ne le niait pas. Enfin bref, marcher l’un à côté de l’autre sans la moindre bataille était bizarre. Si la situation avait été différente, ils auraient même pu rire pour des bêtises sans aucun rapport… Du moins, du point de vue de l’Ex-Gryffondor.
Revan – Pas besoin de te dire qu’au moindre problème je m’occuperais de ton cas. Si le ministre ne l’a pas déjà fait. Nathalie – Je n’en doute pas.Nathalie était à présent devant le bureau du Ministre de la Magie. Ils avaient dû prendre l’ascenseur pour descendre jusqu’au premier sous-sol – combien y en avait-il d’ailleurs ? – et s’étaient très rapidement trouvés à l’endroit convoité. Elle avait réussi à rentrer mais elle hésita l’espace de quelques secondes avant d’entrer. De toute manière, elle ne pouvait plus reculer maintenant qu’elle y était, même si le motif donné pour la visite aurait pu le lui permettre – des remords seraient tout à fait légitimes. Par ailleurs, Rabastan connaissait-il le motif avancé par la jeune femme pour le voir ? Ou les Gardiens lui avaient-ils seulement dit qu’il y avait une personne inattendue dans le Ministère ? Se décidant enfin à entrer, après permission du Ministre de la Magie, elle referma la porte derrière elle et s’installa sur un des fauteuils prévus à cet effet, après un signe de Rabastan.
Nathalie – Bonjour. Avant tout… Je tiens à préciser, histoire de ne pas forcer le Ministère à se réjouir trop vite, que le motif avancé pour venir ici n’était qu’un prétexte pour voir le Ministre et pas un Directeur. Autant jouer cartes sur table, vu la situation.Le Ministre semblait occupé dans ses papiers mais pas plus étonné que cela. Ou peut-être le cachait-il ? Quoi qu’il en soit, Nathalie préférait jouer franc jeu… Pour cela. Mais il était clair que toutes les paroles prononcées ici allaient tenir de la pure hypocrisie le temps de l’entretien. Elle ne s’était montrée ni froide, ni familière dans ses paroles mais ne voulait pas que Rabastan pense qu’elle avait peur en ne disant rien. D’où cette rupture de silence. D’ailleurs, qu’allait-il dire ? « Tu viens vendre tes amis les Aurors » ? Il savait pertinemment bien que c’était impossible, maintenant qu’il la connaissait depuis quelques mois. |
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| Re: Bureau du Ministre de la Magie
Invité, le Jeu 14 Juil - 13:21 | |
| Un bruit étrange d'avalement d'eau se fit entendre derrière une porte du Ministère. Il s'agissait d'une porte décorée d'un petit sorcier en acier qui était assis sur une chaise assez sophistiquée. Soit, Rabastan sortit de ce petit placard à balais qui contenait le même siège que sur la décoration de la porte. Ce siège, d'une blancheur extrême était bien pratique et même dans le monde des sorciers. Le Ministre lui, laissa la chasse faire son travail, il devait faire le sien et rapidement...
C'est pourquoi, il se dirigea vers son bureau. Se trouvant déjà au bon étage la trajet fut assez rapide et juste avant qu'il ne pénètre dans son antre de Ministre. Il entendit un petit bruit sourd annonçant que l'ascenseur venait de se stopper à son étage. Il lança un rapide coup d'oeil en direction de celui-ci pour distinguer qui osait s'avancer sur son territoire. A peine, eut-il vu les deux sorciers qui s'aventuraient, Rabastan ouvrit la porte de son bureau majestueux et se cacha derrière.
- Ahhh mais qu'est ce que cette guenon vient faire ici ?
Oups, il avait dis sa pensée tout haut mais bon après tout il était seul dans son bureau. Seul Clafoutis, son elfe de maison, jouait au fond de la pièce avec ce qui semblait être un vieux gallion. Les tableaux, eux se réveillaient en sursaut, il était rare d'entendre le Ministre de la Magie parler de cette façon, très familière... même s'ils ne connaissaient pas son double maléfique.
Vite, il fallait se dépêcher, reprendre son calme et... faire semblant de travailler. le sorcier se plaça donc derrière son bureau ouvrit un dossier et prit la plume dans sa main droite. C'est à cet instant que la porte s'ouvrit et qu'une femme entra dans le bureau. Rabastan fit un signe de sa main pour lui présenter un confortable fauteuil sans lever la tête. Il s'aperçut à cet instant que le dossier qu'il venait d'ouvrir concernait un mage surnommé : "Le trafiqueur des toilettes du Chemin de Traverse".... c'était bien sa veine, être en face d'une femme qu'il considérait comme dangereuse et n'avoir pour seul recours ce dossier très... inintéressant.
*Haha ! Ca m'fait penser que je me suis pas lavé les mains... Dommage pour cette chèvre !*
– Bonjour. Avant tout… Je tiens à préciser, histoire de ne pas forcer le Ministère à se réjouir trop vite, que le motif avancé pour venir ici n’était qu’un prétexte pour voir le Ministre et pas un Directeur. Autant jouer cartes sur table, vu la situation.
Manquait plus qu'elle le fasse sursauter en prenant la parole. Rah qu'est ce qu'il détestait cette bonne femme à la coiffure dépassée. Et puis qu'est ce qu'elle voulait lui demander... si elle était là ce n'était pas pour vendre ses compatriotes... ni encore les aurors mais alors pourquoi venait-elle dans l'antre du diable. Voulait-elle mourir, se retrouver à Azkaban, devenir la servante personnelle du Ministre ou encore simplement prendre la thé avec un ami proche ? Soit, il était temps de lui faire la causette...
- Je me doute bien que vous n'allez pas respecter la loi et dénoncer vos compatriotes de l'Ordre du Phénix. Je me doute bien aussi que vous ne connaissez aucune information sur les aurors ou du moins que vous allez faire comme si vous n'êtes au courant de rien Mlle Matthews... Mais pourquoi prendre de nombreux risques pour venir me voir ? |
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| Re: Bureau du Ministre de la Magie
Invité, le Lun 18 Juil - 9:58 | |
| Rabastan – Je me doute bien que vous n'allez pas respecter la loi et dénoncer vos compatriotes de l'Ordre du Phénix. Je me doute bien aussi que vous ne connaissez aucune information sur les Aurors ou du moins que vous allez faire comme si vous n'êtes au courant de rien Mlle Matthews… Mais pourquoi prendre de nombreux risques pour venir me voir ?
Nathalie * Ah, ça, tu ne crois pas si bien dire. Les vendre… Puis quoi encore ? Et dire qu’ils m’ont laissée entrer avec cette excuse…
Nathalie avait fait sursauter Rabastan en prenant la parole, il semblait plongé dans un dossier très… Intéressant lorsqu’elle entra. Enfin, à voir la tête qu’il faisait, le dossier n’était qu’une parade destinée à tromper sa flemmardise habituelle. Si la situation n’avait pas été aussi dangereuse, la jeune femme aurait sans doute lancé plus de piques ou fait des remarques quant à cette comédie, mais elle allait éviter. Ce n’était pas le moment de jouer encore plus avec le feu, elle était venue dire le fond de sa pensée et ne comptait pas repartir sans avoir dit quoi que ce soit.
Nathalie – En effet, j’ai pris de gros risques pour venir jusqu’ici. Vous n’êtes pas sans savoir que des mangemorts ont attaqué ma maison d’hôte, et je viens réclamer ce qu’ils me doivent. Et également prévenir qu’attaquer les magasins, les hôtels, les bars, et j’en passe, ne sert strictement à rien : on reconstruira tout à chaque fois et plus rien ne sera visible, il n’y a même jamais de blessés dans ces… « Accidents ». De plus, un jour, ça s’arrêtera.
Nathalie avait soutenu le regard de Rabastan tout le long de sa tirade, pour bien lui faire comprendre qu’elle pensait ce qu’elle disait et que ce n’était pas là le discours d’une jeune femme prétentieuse qui divaguait complètement. Il savait qui elle était, elle savait qui il était. Mais jamais personne n’était venu se plaindre directement auprès des Mangemorts, encore moins auprès de leur chef, pour toutes ces injustices et ces attaques. Si c’était une menace ? Peut-être. Mais au moins, elle avait dit ce qu’elle pensait et serait sans doute la seule à faire une chose pareille, en se jetant dans la gueule du loup. Cependant, elle n’avait pas peur. Elle était préparée à toutes les éventualités, à tous les pièges et ne se laisserait pas prendre facilement s’ils tentaient quelque chose. Revan était resté devant la porte ? Et alors ? Elle n’était pas une débutante et savait se défendre sans le moindre problème.
Maintenant, que dire de plus ? Attendre une réponse de Rabastan ? Encore rajouter quelque chose pour le faire fulminer ? Oh, oui, elle voyait clairement qu’il ne l’aimait pas, mais cela ne faisait que la réjouir. Provoquer autant de rancœur chez quelqu’un alors qu’elle ne le connaissait pas réellement… Elle était forte ! Ah, si. Un petit détail qu’elle voulait ajouter suite à la réponse de Rabastan : elle allait tout nier ? Mais pas du tout. Elle ne niait rien, elle assumait pleinement sa position, mais n’allait rien dire. Seulement, elle ne fuyait pas. Contrairement aux Mangemorts lorsqu’ils attaquent les boutiques, les bars, les restaurants. Passer pour une lâche ? Jamais !
Nathalie – Et, ne mélangez pas les rôles. Je ne nie rien du tout, j’assume clairement ma position, je ne fuis pas, moi. Mais je ne vais rien dire pour autant, vous pouvez bien chercher un peu plutôt que de vous faire servir.
A présent, Nathalie avait redoublé d’attention. Elle jouait quelque peu avec le feu, ne le nions pas, mais c’était en pleine connaissance de cause et elle n’avait pris aucun risque supplémentaire. Alors quitte à être venue jusqu’ici avec des excuses aussi débiles que celles-ci, autant dire le fond de sa pensée, non ? De plus, contrairement au Ministre de la Magie, la jeune femme ne semblait pas irritée mais sereine, elle avait tout calculé avant de venir jusqu’ici et n’avait, par conséquent, aucune raison de stresser. Si jamais elle devait se battre ? Bah, tant mieux, cela ferait un peu de distraction et elle pourrait passer ses nerfs sur eux ! Après tout, ils lui avaient quand même détruit sa maison d’hôte.
[HJ : RP pas génial du tout, désolée >< Mais je vais pas épiloguer trois heures sur la raison de ma visite et j'ai essayé de te laisser une porte ouverte pour la réponse ^^] |
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| Re: Bureau du Ministre de la Magie
Invité, le Ven 22 Juil - 11:58 | |
| Rabastan savait pertinemment que la femme en face de lui n'était pas venue faire des aveux. Elle ne devait pas être au courant que Rabastan était doué de légilimancie et à vrai dire, on lisait dans les pensées de Nathalie comme on lisait le "Ciné télé revue" dans le monde moldu... Tellement facile à lire, sans recherche et qui sert à rien : ça résume bien les pensées de la membre de l'Ordre du Phénix. Pire, elle croyait l'attaquer avec ses petites attaques qu'elle ne disait pas mais après tout qu'est ce que Rabastan en avait à foutre quelle connaissait son identité... C'était elle qui venait de plonger dans un Ministère de la Magie bourré de Mangemorts et non le contraire. Enfin, elle semblait avoir oublié que le Ministère était un lieu public et que par conséquent les Gardiens laissaient passer toute personne qui était en règle... Encore une preuve de cupidité de la part de fameux phénix qui se prennent pour les sauveurs attitré de toute une génération de bouquetins...
– En effet, j’ai pris de gros risques pour venir jusqu’ici. Vous n’êtes pas sans savoir que des mangemorts ont attaqué ma maison d’hôte, et je viens réclamer ce qu’ils me doivent. Et également prévenir qu’attaquer les magasins, les hôtels, les bars, et j’en passe, ne sert strictement à rien : on reconstruira tout à chaque fois et plus rien ne sera visible, il n’y a même jamais de blessés dans ces… « Accidents ». De plus, un jour, ça s’arrêtera.
Parler au Ministère de la Magie comme s'il était le coupable dans les affaires de destructions des boutiques et auberges avait l'air de rendre la bonne femme, à la coiffure dépassée, assez jouissive. Oh oui, le Ministre était un serviteur des Ténèbres mais non il n'était pas le commanditaire des attaques et encore moins de la Goutte de Lait.
Nathalie ne recevant pas de réponse rapide s'était replongé dans ses pensées et à vrai dire, le Ministre de la Magie ne les écoutait plus. Toutes des tirades du parfait petit justicier... elle pourrait bientôt faire un bouquin.
– Et, ne mélangez pas les rôles. Je ne nie rien du tout, j’assume clairement ma position, je ne fuis pas, moi. Mais je ne vais rien dire pour autant, vous pouvez bien chercher un peu plutôt que de vous faire servir.
Rabastan fut surpris par cette dernière intervention de la jeune femme. Elle devait tellement divaguer dans ses pensées qu'elle s'enflammait.
- Oui le Ministère est au courant de ces récentes attaques et bien sûr il a mis son pouvoir à compenser celles-ci avec des aides financières. Vos intentions pour la suite sont bonnes et c'est très bien d'annoncer que vous allez reconstruire et ce jusqu'au jour où les attaques s’arrêteront mais en soit... ça n'avance en rien dans cette discussion, ce n'est pas le Ministère qui a commandité ces attaques. Pour le reste, il vous suffisait de demander un formulaire à l'accueil pour recevoir les aides financières...
D'un geste de la main, Rabastan fit apparaitre un parchemin sur lequel était inscris en lettres d'argent "Aide au Financement aux Commerces". Le papier s'envola vers la jeune demoiselle en détresse et Nathalie l'attrapa au vol.
- Comme stipulé dans la Loi, le Ministère peut accorder une aide de 2 Gallions par mois. Cependant le dossier sera étudié... Déposez le formulaire dans l'atrium quand vous l'aurez remplit.
Il prit une pause et réfléchit quelques courtes secondes.
- Ah, si vous assumez vos positions, un procès a votre encontre pour être membre d'un groupuscule illégal ne devrait pas vous posez de problème ? |
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| Re: Bureau du Ministre de la Magie
Invité, le Sam 23 Juil - 14:40 | |
| Rabastan – Oui le Ministère est au courant de ces récentes attaques et bien sûr il a mis son pouvoir à compenser celles-ci avec des aides financières. Vos intentions pour la suite sont bonnes et c'est très bien d'annoncer que vous allez reconstruire et ce jusqu'au jour où les attaques s’arrêteront mais en soit… ça n'avance en rien dans cette discussion, ce n'est pas le Ministère qui a commandité ces attaques. Pour le reste, il vous suffisait de demander un formulaire à l'accueil pour recevoir les aides financières…
Naturellement. Le Ministère de la Magie était blanc comme neige et n’avait rien à se reprocher. Si Rabastan pensait réellement que cette réponse allait décourager ou frustrer Nathalie, il se mettait le doigt dans l’œil et restait dans un rêve baigné d’illusions – aussi douces soient-elles pour lui. Cette réponse fit presque sourire la jeune femme, tant d’arrogance des deux côtés et pourtant, la cordialité était toujours de mise… En apparence. S’ils avaient été dans un autre endroit, sûrement plus approprié, ils se seraient déjà attaqués à coup de sorts une bonne dizaine de fois. Curieux, non, comme l’environnement peut changer les choses ? Pour ses remarques, comme quoi venir jusqu’ici ne servait à rien, elle n’en avait strictement rien à faire. Officiellement, Rabastan ne pouvait rien répondre, mais officieusement, il devait avoir envie de donner des baffes à l’Ex-Gryffondor pour une telle… Impertinence ? Non, ce n’était pas uniquement de l’impertinence. Il y avait également de la folie, de l’arrogance, un courage étrange – qu’il devait trouver pathétique. Qu’ajouter d’autre ? Tous les traits du comportement de Nathalie sont cités, ici.
Rabastan envoya ledit formulaire à Nathalie qui l’attrapa au vol, avec inscrit dessus « Aide au financement aux Commerces ». Elle était vraiment surprise qu’il accepte de lui donner ce papier, et peut-être même un dédommagement du coup. Mais il y avait sûrement un détail qui allait tout compromettre, un « Mais » qui allait suivre juste pour tenter de la faire enrager. Seulement, c’était peine perdue, elle n’allait pas râler pour si peu et venait ici plus par provocation, pour montrer qu’elle – qu’ils – existait toujours, qu’elle n’allait pas rester sans rien dire quitte à prendre des risques. De plus, elle tenait à avoir des dédommagements pour les dégâts occasionnés. Quelle ironie du sort, s’ils acceptaient.
Rabastan – Comme stipulé dans la Loi, le Ministère peut accorder une aide de 2 Gallions par mois. Cependant le dossier sera étudié… Déposez le formulaire dans l'atrium quand vous l'aurez rempli.
Nathalie – Aucun problème. Et je tenais simplement à vous faire part de quelques plaintes, mais c’est chose faite. Je pense que je n’ai plus rien à faire ici, je vais compléter ce formulaire et le rendre directement.
Peut-être Nathalie avait-elle appréhendé à tort cette visite au Ministère. Remplir ce formulaire n’allait lui prendre que cinq petites minutes, ainsi, elle pouvait le faire dès qu’elle serait sortie du bureau du Ministre et la laisser à Revan. D’ailleurs, il attendait toujours dehors, il devait maudire son « ennemie / amie » en cet instant précis pour être coincé ici tant qu’elle était dans les parages. Oh, après tout, ils étaient déjà en froid depuis quelques temps aujourd’hui, principalement à cause de leur… Divergence d’opinion, simplifions les choses comme cela. Avant, ils étaient du même côté, maintenant, ils sont opposés. La situation était particulière, étrange, et un peu triste également. Les gens changent. Mais trêve de bavardages. Nathalie avait eu ce qu’elle voulait, Rabastan semblait pressé de ne plus la voir, et elle voulait sortir de ce Ministère qui sentait la Magie Noire à des kilomètres à la ronde. Elle s’apprêtait à se lever lorsque…
Rabastan – Ah, si vous assumez vos positions, un procès à votre encontre pour être membre d'un groupuscule illégal ne devrait pas vous poser de problème ?
Ah ah. Il pensait sincèrement la coincer comme cela ? Il n’avait aucune preuve tangible, si ce n’est un témoignage datant d’au moins un an d’après les rumeurs. Mais en un an, les choses auraient très bien pu changer, elle aurait pu avoir quitté ce « groupuscule illégal », prendre sa retraite. Bon d’accord, ce changement était tout bonnement improbable pour quiconque connaissant Nathalie. Mais elle n’allait pas non plus clamer haut et fort que ce groupe existait réellement, qu’elle en faisait partie. De toute manière, elle ne pouvait pas le faire et ne comptait pas le faire. Lui faire un procès pourquoi ? Pour avoir défendu des sorciers innocents lorsqu’elle se trouvait « par hasard » dans le coin ? Sans preuve, pas de coupable. Même pas de suspect, en fait. Mais que répondre à cette demande ? Elle ne pouvait refuser, ce serait se jeter dans la gueule du loup – bon d’accord, elle y était déjà – et si elle acceptait, elle devait être absolument sûre de la non-existence de preuves contre elle.
Nathalie – Avez-vous une quelconque preuve pour porter une telle accusation ? Je veux dire, des preuves légales, sans avoir eu affaire à la torture pour les avoir, ou le chantage, ou que sais-je encore.
De toute manière, même si le Ministre de la Magie la convoquait à un procès, ce ne serait pas pour tout de suite. Mais, par prudence, tout ce qu’elle avait pensé depuis la question de Rabastan était bloqué. Elle ne comptait pas le laisser explorer ses pensées pour envisager toutes ses réponses, voire pire, trouver des preuves ailleurs. Oh, il allait peut-être s’en rendre compte, mais qu’importe. Il devait, de toute manière, se douter qu’elle n’allait pas laisser libre accès à ses pensées dès que le sujet deviendrait un peu plus… Délicat.
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| Re: Bureau du Ministre de la Magie
Invité, le Mar 26 Juil - 12:32 | |
| [HJ : Désolé mais je n'avais pas beaucoup d'idées, de plus le temps presse avant que je quitte mon bureau.]
Rabastan attendait que Nathalie sorte de son bureau. Après tout il lui avait déjà donné le formulaire adéquat… Et si elle croyait vraiment que son Ministère allait financer son commerce, elle mettait ses doigts dans le nez. Elle n’aura qu’à attendre que le futur Ministère monte sur le trône et d’ailleurs, même si la procédure était déclenchée maintenant, ce ne serait pas sous le mandat de Rabastan qu’elle allait aboutir, il fallait plus de temps. Le temps de ses pensées, le Ministre s’était levé et se tenait maintenant près de la porte d’entrée. Essayant de percer les pensées de la Phénix, il se rendit compte qu’elle avait senti sa présence et avait fermé son esprit aux diverses intrusions.
La pique lancée concernant un procès, il ne s’attendait pas à ce qu’elle réponde… après tout répondre à des attaques gratuites ce n’était pas le genre des bonnes personnes. Rabastan, lui, aimait celles-ci, il aimait le conflit et le fait d’être Mangemort ne devait y être pour rien. D’ailleurs, pourquoi ne l’avait-elle pas attaqué sur ce point alors qu’elle savait parfaitement son identité. Pourquoi s’était-elle tue durant tout son mandat alors qu’un procès avait été lancé contre lui et qu’aucune preuve n’a été trouvée ? Nooonn, impossible ! Aurait-elle des sentiments cachés pour le beau Ministre ? A cette idée, Rabastan ne put que vomir intérieurement et fermer ses pensées qui divaguaient on ne sait où.
– Avez-vous une quelconque preuve pour porter une telle accusation ? Je veux dire, des preuves légales, sans avoir eu affaire à la torture pour les avoir, ou le chantage, ou que sais-je encore.
- A vrai dire, je n’ai pas de preuves licites… Mais un p’tit tour sous veritaserum devrait délier certaines langues vous ne croyez pas ?
Quoiqu’il en soit, lui n’avait jamais accepté de passer sous cette potion et c’était dans son droit. Mais si Nathalie Matthews assumait ses actes, comme elle disait, pourquoi refusait-elle vraiment un procès ? Après tout, les Phénix étaient tous aussi lâches que les serviteurs des Ténèbres, ce que ces derniers ne cachaient pas…
- Je ne vous montre pas la sortie… A bientôt, mademoiselle Matthews… je pense que Revan vous attend dans le couloir. |
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| Serpentard |
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| Des appartements du Ministre
Actarius Bright, le Lun 1 Aoû - 14:06 | |
| Nouvel tâche, nouveau locaux. La patience et la persévérance avait fini par payer et bien qu'il ne s'y fut pas attendu, surtout à cause de ces deux opposants, l'aristocrate s'était néanmoins rendu au Ministère -qui était hyper protégé à l'instar d'un bunker- pour prendre et entrer en possession de ses pleins droits mais aussi devoir. Toutefois, il avait encore à réfléchir et la presse attendrait donc pour connaitre les noms des Directeurs qui officieraient durant son mandat. Directeurs qu'il devait choisir avec soin, d'où le fait qu'il prenne particulièrement le temps pour faire ses choix. Le mage traversa donc le premier sous-sol du ministère, répondant à salutation, bienvenue et autres cordialités avec chaleur. Il ne souhaitait pas être un Ministre absent sinon froid et distant de la population comme l'avait été certains de ses prédécesseurs. Il désirait incarner le peuple, la simplicité et cela, avec le peuple. Très bientôt, il arriva dans ses nouveaux locaux sis au second sous-sol du ministère et s'en alla jusqu'à son bureau, armé de sa petite clef en or massif.Clef sous le joug de laquelle la serrure de la porte céda bien rapidement. La porte ouverte, Perceval la poussa et entra, découvrant un bureau fait à son image... Des meubles à la teinte noire, parfois blanche, qui contrastait avec le mur, totalement peint d'un blanc pur. Il y avait là des sièges sortit tout droit de "l'époque" d’Actarius ; avec leurs dentelles, rembourrages et les motifs qui les ornaient. Les meubles n'y faisaient pas exception tout comme le siège d'Actarius, noir ébène, plus grand et quelque peu plus majestueux que les autres, sans doute plus confortable aussi.Le nouveau Ministre de la Magie prit finalement place dans son fauteuil après qu'il eut refermé la porte derrière lui et qu'il eut contourné son bureau. Déjà, une pile de dossiers attendait là. Actarius en feuilleta quelques-uns dont un qui l'offusqua énormément. Le compte du Ministère a Gringotts était vide... Hmm... Il y plancherait dessus et se dépêcherait de trouver une solution à ce problème qui venait faire osciller l'équilibre monétaire du monde magique.C'est alors qu'il était plongé dans diverses réflexions auxquelles il devrait trouver réponse le long de son mandat qu'une secrétaire, tout ce qu'il y a de plus banale, arriva. Ce n'était pas la première fois qu'il la voyait.Bonjour monsieur le Ministre. La population ainsi que les journalistes attendent les nominations pour les postes de Directeurs...Bonjour. Je n'en doute pas. Cependant, j'y réfléchis encore et une fois près, je ferai une annonce. D'ici ce soir voire cette nuit. Faites les patienter.Très bien monsieur. Si vous permettez...Alors qu'elle tournait les talons en direction de la sortie...Une dernière chose. Il me serait fort plaisant que vous retrouviez la trace de Mss Kuders, chef des Aurors et que vous la fassiez venir. J'aimerais m'entretenir avec elle de leur retour à la légalité et de la reprise de leur activités.Très bien, monsieur.Feuilletant de nouveau les dossiers sur le bureau, Actarius attendit, espérant que ses employés trouveraient rapidement la femme qu'il désirait rencontrer. Premier jour... Première entrevue. |
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| Légende
Poufsouffle |
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| Re: Bureau du Ministre de la Magie
Mélina Kuders, le Mar 2 Aoû - 12:00 | |
| Le moment qu'elle attendait depuis des semaines était enfin arrivé. Ses muscles étaient tendus et son cœur battait à cent à l'heure, la publication des résultats approchaient avec leurs lots de changements. Vous allez me dire, cela devrait être le dernier de ses soucis de savoir si les aurors étaient réhabilités et elle vous répondrait, vous plaisantez, elle avait décidé de quitter les aurors et d'en confier la direction à une personne de confiance et qui ferait du bon travail, Céleste Otaway. Cependant, il n'y avait absolument rien d'officiel, mais avant de pouvoir se rendre à nouveau, au Ministère, il fallait s'assurer de la fiabilité du nouveau grand chef de l'Angleterre.
Enfin revenons à nos moutons, voir le nouveau visage du ministère, pour cela, il lui suffisait de lire la une de la gazette du sorcier que Mathéo lui avait gentiment laissé sur la table. S'il avait fait ça, c'est que les nouvelles ne pouvaient être que bonnes...non? Elle s'approcha de la table tout doucement et d'un geste rapide, elle s'empara du journal, prit une grande inspiration et vit enfin le nom du nouveau personnage qui allait prendre la tête du Ministère, un certain Actarius Bright...elle ne connaissait absolument pas ce personnage, c'était un nouveau venu dans le monde de la politique. Il serait peut-être moins corrompu que ses prédécesseurs, pensa-t-elle, ouai peut-être, ou bien sera-t-il un pantin d'un autre politicien qui le mènera à la baguette, c'était aussi une possibilité à envisager. Elle avait bien envie de poser la question à son ôte qui n'était né de la dernière en pluie, en matière de politique, il pourrait certainement lui en apprendre plus sur cet arriviste. En attendant de voir redescendre Mathéo de la salle de bain. Elle parcourut, la gazette pour connaitre le passé du nouveau ministre et connaitre les heureux élus mangemages.
Alors, elle apprit que Monsieur Bright était garde chasse à Poudlard, tiens quelle étrange reconversion, passer de garde chasse à Ministre, c'est plus que bizarre. Enfin, plus grand chose ne l'étonnait, mais son ancienne situation lui permettra peut-être de rester plus humble, quoique tout le monde sait que les arrivistes prennent vite la grosse tête. Et oui, plus le temps s'écoulait et plus la politique la dégoutait et elle éprouvait un grand mépris pour tout ceux qui l’exerçaient. Ceci pouvait être compréhensible avec tout ce qui s'était passé, on avait trainé dans la boue, les aurors, les plus fidèles allié de la justice et du Ministère et en plus de cela, on l'avait accusé à tord de trahison en placardant son visage dans tout le Royaume, au même plan qu'un mage noir.... Elle avait eu beaucoup de mal à encaisser le coup, mais la vengeance est un plat qui se mange froid, selon une expression moldue. Sa colère était visible, d'ailleurs, le journal en avait fait les frais, il était à moitié déchiré, malgré ça, elle avait laissé intact la partie où ils parlaient des nouveaux mangemages. Elle ne put que constater que tous les anciens mangemages avaient été remerciés de leurs agissements qui avaient été plus douteux. Elle en connaissait deux sur les quatre, elle espérait véritablement qu'il ferait du bon boulot...mais seul l'avenir le dirait.
Juste à ce moment là, son ami refit son apparition, il était d'après ce qu'elle pouvait voir, prêt à partir.
Mathéo: bonjour Mel, alors tu as lu la gazette? ton avis de recherche est enfin levé
Mélina: Oui, répondit-elle, d'un ton peu sûr, je voulais ton avis sur ce Bright?
Mathéo: C'est une personne de confiance, fis toi à moi!
Mélina: Si tu le dis...je veux bien te croire.
Mathéo: Faut que je te laisse, j'ai un rendez-vous, je te souhaite une bonne journée.
Mélina: ok, passe une bonne journée.
Ce fut la dernière fois, que Mélina revint son ami....
Mélina fut assez soulagée lorsqu'il lui avait dit que Monsieur Bright pouvait être une personne de confiance, même si elle restait sur ses gardes. Elle décida, qu'il était grand temps de rentrer à Godric's Hollow's, dans sa demeure. Elle rangea ses affaires, elle repasserait en fin de journée, ici pour prendre congé de son ami qui lui avait été d'un grand secours.
Quand elle fut prête, elle transplana.
Pour la première fois depuis des mois, elle allait pouvoir rentrer chez elle l'esprit libre et sous sa propre apparence, une sourire le lut sur son visage, elle allait retrouver une vie normale et sans avoir à se soucier des aurors, elle se sentait beaucoup plus légère, presque heureuse. Sa maison avait retourné, certainement qu'ils avaient essayé de trouver des indices qui auraient permis de la retrouver. Elle avait pas mal de rangement à faire, mais en cet instant, elle se contenta de poser ses affaires et prit le chemin du cimetière.... Cela faisait longtemps qu'elle n'était pas allée sur la tombe de sa sœur.
Alors qu'elle était en chemin et qu'elle profitait de l'air pur de la liberté, un hibou du Ministère vint se poser sur son épaule. Elle prit le morceau de parchemin qui se trouvait à sa patte, elle reconnut de suite, le seau du Ministère qui n'avait pas perdu de temps pour la contacter.
Le nouveau Ministre en personne souhaitait la rencontrer, le rendez-vous était fixé, à cette après-midi. Il ne perdait pas de temps, se dit-elle suivant les conseils du phénix, elle avait décidé qu'elle se rendrait à cette entrevue qui serait la dernière... Suite à ce courrier, elle vaqua à ses occupations, jusqu'à l'heure du rendez-vous.
Avant de transplaner jusqu'au nouveau ministère, elle vérifia qu'elle avait certains dossiers qu'elle souhaitait confier à Monsieur bright et dans un CRAC sonore, elle arriva devant les portes du Ministère libéré de la tyrannie, elle rentra à l'intérieur, d'après ce qu'elle pouvait constater, le grand ménage avait été fait. Elle prit la direction des ascenseurs, pour allez au premier sous-sol. Elle ne s'était jamais sentie aussi nerveuse, comme si elle se rendait à un entretien d'embauche, sauf qu'elle se rendait ici pour annoncer son retrait des aurors.
Elle arrivait devant la nouvelle secrétaire du Ministère qui n'attendit pas que Mélina dise un mot, elle se contenta de lui dire:
Je vais prévenir Monsieur Bright de votre arrivée, je vous laisse patienter, il va venir vous voir.
Euh très bien, lui répondit Mélina...
Disciplinée, Mélina attendit la venue du Ministre. |
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| Serpentard |
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| Re: Bureau du Ministre de la Magie
Actarius Bright, le Mer 3 Aoû - 16:16 | |
| Toujours à ses réflexions, Actarius se saisit d'une plume posé sur le coin de son bureau et d'un paquet neuf de Post-it qu'il posa devant lui. Fouillant dans les tiroirs, il trouva un encrier encore sous scellé et l'ouvrit rapidement pour y plonger sa plume blanche. Cela fait, le Ministre inscrivit rapidement quelques mots sur l'un des post-it qu'il envoya par la suite sous forme d'un oiseau à sa secrétaire personnelle. Il feuilletait encore les dossiers, celui des Aurors qui étaient recherchés dans le pays un peu plus tôt quand celle-ci fit de nouveau son apparition dans son bureau, plus vite qu'il ne s'y serait attendu. Un léger sourire sur les lèvres, il attendit qu'elle en vienne aux nouvelles. Nouvelles qui étaient bonnes puisqu'en plus de faire ce qu'il lui avait été demandé, à savoir convoquer un communiqué de presse, elle avait réussi à contacter la chère Miss Kurders.
Lorsqu'elle eut disposé pour annoncer son arrivée à Miss Kurders, le jeune homme quitta son siège et appela son elfe, Aster qui rapidement, vint l'aider à se refaire une petite beauté rapidement. Les cheveux noirs de jais furent nattés en une fine et longue queue de cheval bien que par habitude, Actarius ne fasse cela que durant des entrainements ou des combats.
[...] Bientôt, Actarius eut rejoint la grande salle du premier sous-sol du Ministère et, un sourire avenant sur le visage, s'avança en direction de la "supposée" chef des Aurors.
Bonjour Miss Kurders et bienvenue au Ministère ! je vous attendais avec impatience. Suivez-moi donc.
Sans même tarder, il avait fait volte-face et avait déjà filé en direction de l'ascenseur, suivit de sa secrétaire et, espérons-le, de la chef des Aurors. Quelques secondes de silence plus tard, ils étaient arrivés dans son bureau et il avait demandé à la demoiselle de s'installer sur l'un des sièges en face de son bureau. Installé, il fit apparaître de l'hydromel pour son invitée et lui-même ainsi que des verres qui se remplirent du nectar de la bouteille grâce à la magie tandis que sa secrétaire les laissait seuls. Après avoir avalé une petite gorge de cet alcool si délicieux et si chère à son être, Actarius alla droit au but.
Vous n'êtes pas sans savoir que les Aurors sont de nouveaux légaux et qu'ils sont rattachés au Ministère. De plus, plus aucune charge n'est retenue contre vous. Il plongea son regard dans le sien avant de continuer... J'aimerais donc que votre corps et vos compagnons réinvestissent au plus vite leurs bureaux. Ce soir au plus tard serait le mieux car le Ministère est actuellement sans grande protection.
Il se tut et attendit les réactions de la jeune dame... |
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| Légende
Poufsouffle |
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| Re: Bureau du Ministre de la Magie
Mélina Kuders, le Jeu 4 Aoû - 18:53 | |
| La futur ex chef des aurors attendit patiemment que le ministre pointa le bout de son nez. Elle en profita pour préparer son petit discours, même si elle avait déjà prévu sa lettre de démission qu'elle avait mis dans son sac en peau de moke dont elle ne séparait jamais. Alors qu'elle retournait dans sa tête son monologue comme une poésie qu'elle devait réciter et dont le résultat devait être impeccable, le nouveau Ministre fit son apparition. Sa première impression fut assez réservée, il avait l'air d'une charmante personne, mais elle restait sur ses gardes. C'est lui qui parla le premier:
Bonjour Miss Kurders et bienvenue au Ministère ! je vous attendais avec impatience. Suivez-moi donc.
La gérante du sanglier rieur, le salua à son tour:
Monsieur le Ministre
Sans dire un mot de plus...enfin pour le moment, elle se contenta de le suivre lui et sa secrétaire et ils prirent la direction des ascenseurs, elle sentit un silence pesant dans cet ascenseur. Revenir dans ses lieux, ne l'enchantait guère, et elle espérait bien ne pas y avoir à rester in vita eternam. Cependant, cela la confortait dans ses choix, elle n'avait plus grand chose à faire ici, à part donner sa démission... après avoir passé plusieurs années, au service des autres, elle ne regrettait rien... sauf la façon dont elle l'avait traitée, chose qui ne serait jamais pardonnable, elle avait trop de rancœur pour reprendre son poste comme si rien ne s'était passé.
Ding!!!
Le bruit de la porte d’ascenseur vint de retentir, l'extirpant ainsi de ses pensées. Elle sortit de l’ascenseur et suivit d'un pas distrait les deux personnes qui se trouvaient devant-elle, jusqu'à l'entrée de son bureau. Une fois à l'intérieur, le Ministre l'invita à s'installer sur un siège. Elle remarqua quelques changements dans la décoration de ce bureau, cela donnait une ambiance nouvelle à ce bureau, assez douce, mais qui restait mystérieuse. Enfin bref, elle n'était pas là pour discuter décoration. D'ailleurs, lorsqu'elle fut installée, elle vit un verre d'hydromel posé devant elle, pourquoi pas, après tout cela ne lui ferait pas de mal. Elle prit le breuvage qu'elle porta à ses lèvres, son gout était agréable. Alors qu'elle dégustait tranquillement, le Ministre prit la parole. Il lui annonça que les aurors pouvaient dès ce soir reprendre leur poste, au sein du ministère. Elle ne pouvait pas accuser pour une fois un politicien de prendre le taureau par les cornes et d'agir rapidement.
Mélina était enchantée que les aurors soient réhabilités, mais pourtant aucun sourire était visible sur son visage. Elle ne se sentait vraiment pas concernée par tout ça et elle allait accomplir ici son dernier acte en tant que chef. Elle sortit sa lettre de son sac et la posa sur le bureau.
Je vous remercie Monsieur Bright de réhabiliter aussi rapidement les aurors, dans leur fonctions. Je ne m'étendrais pas sur les problèmes qu'ont eu les aurors, mais ils vous seront fidèles ainsi qu'à leur pays, du moment que vous serez toujours honnête avec l'ensemble de la communauté magique. Cependant, par cette présente lettre, je quitte officiellement mon poste de chef des aurors, Céleste Otaway prendra ma succession.
Elle se tut, sur ce petit discours qui était plus court qu'elle n'avait prévu...
Elle avala une autre gorgée d'hydromel...attendant d'éventuelles des réactions et des questions de sa part. |
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