Bureau du Ministre de la Magie

Dans les couloirs du Ministère, alors que la fin de la journée pour la plupart de ceux y travaillaient pointaient du nez, une note de service sauvage quittait les locaux du Département de la Justice. Celle-ci, entourée de quelques-uns de ses confrères et scellée du logo des autorités magiques, virevoltait à petite allure jusqu'aux ascenseurs qui menaient aux différents niveaux. Le petit papier violet ensorcelé se dirigeait vers le premier niveau ; celui de la Présidence. Vers celui du Ministre en personne, donc. L'allée qui menait au bureau de ce dernier semblait être celle d'un Roi, tellement la propreté du parquet verni et ciré à la perfection permettait au petit avion ensorcelé de se voir lui-même.

Elle contenait une lettre rédigée par Antoni lui-même, à la main. Il avait passé de longues minutes sur la rédaction de celle-ci, après avoir rempli la corbeille de brouillons remplis de ratures. Néanmoins, il s'était appliqué et l'écriture était impeccable. C'est donc avec un peu de fierté qu'il envoya son petit facteur d'un coup de baguette. En voici le contenu :

Citation :: Bien le bonsoir Mr le Ministre,

Suite à l'attaque du Poudlard Express survenue au début des vacances de Noël, nous, Aurors, avons l'intention de nous rendre à Poudlard dans le but de rassurer les étudiants et de solliciter leur aide. L'affaire Harradas Spinner ayant été mise à l'arrêt, nous tentons de récolter des informations à ce sujet, afin de faire avancer l'enquête.

En outre, étant donné que d'autres élèves aient perdus la vie, il est de notre devoir de leur démontrer que le Ministère veille et que ce genre d'incidents ne se reproduira plus. Un hibou vient d'être envoyé à Mrs Harshing afin de quémander une autorisation.

Nous espérons que vous nous soutiendrez et, au mieux, que vous nous honoriez de votre présence tout au long de notre déplacement à Poudlard.

Pour les Aurors,

Antoni Londubat,

| Autorisation de Mia Wilson pour l'ouverture de sujet |

Kidnapper le ministre

Avec 30, 93 et Petrus Sudworth

Dans le monde magique, les choses avaient, semble-t-il, basculé depuis quelque temps, l'Ordre du Phénix serait revenu à lui, lui aussi, mais ils allaient devoir faire leurs preuves face à ce qui les attendait en ce jour. Serait-il à la hauteur ? 79 en doutait fortement. Il semblait presque évident qu'il ne saurait comment gérer tant d'évènements en même temps. Ils allaient être dépassé, ils étaient encore faibles et sans organisation. Les Mangemorts eux étaient puissants et organisés à la seconde prête.

Très tôt dans la matinée, alors que le soleil penait à se lever, 79 se trouvait non loin de l'entrée des visiteurs au cœur de Londres, elle inspectait les quelques arrivants qui venaient au ministère, la Mangemorte connaissait un peu le ministère, mais grâce à certaines indications données par Dora, elle avait maintenant une précise d'où elle pouvait se poster pour surveiller le ministère. Elle devait veiller au bon déroulement du plan et si jamais quelqu'un venait à vouloir mettre celui-ci à l'eau il serait de son devoir de l'en dissuader.

Pour l'occasion, 79 avait revêtu un cape des plus ordinaires, une longue cape noire qui la couvrait des épaules jusqu'au pied, où l'on devinait à peine ses hauts talons. La tactique de 79, rentrer à visage découvert et une fois dans le hall dissimuler son visage sous sa cape et au dernier moment mettre le masque en or qu'elle dissimulait sous sa cape.

Après un petit moment, la demoiselle décida que le moment était venu pour elle de rentrer en jeu, il ne fallait pas trop tarder, bientôt il ne serait plus rien de cette petite cabine. S'avançant alors d'un pas décidé vers la petite cabine anglaise, une fois à l'intérieur, elle composa le code et ni une ni deux elle s'enfonça pour après quelques minutes enfin poser le pied sur le sol du Hall, avançant alors un peu plus dans le bâtiment, ses pas se tournèrent vers un point stratégique, un petit coin de peine ombre, d'où elle voyait l'entrée, l'ascenseur, la fontaine, enfin tout ! Une fois certaine que personne ne la voyait et ne lui prêtait attention, 79 s'encapuchonna devenu une ombre mêlée à la noirceur de son poste de guet.

C'était à présent à ses collègues de jouer !

[INFO HRP : Se passe en même temps que l'attaque de Poudlard]

Kidnapper le ministre

Avec 79, 93 et Petrus Sudworth

Le monde sorcier vivait de nombreux bouleversements en ce moment. L'Ordre du Phénix avait notamment dévoilé son existence au grand jour, en publiant un soit disant journal, qui ressemblait plus à un tissu de mensonge ou à de la propagande qu'autre chose. Au moment de cette annonce, j'avais tout d'abord été surpris qu'une telle organisation existe encore, après tant d'années depuis la chute de Voldemort, mais j'avais fini par me faire à cette idée. Au moins, nous allions enfin avoir des adversaires à notre hauteur, ce qui promettait d'être bien amusant. Car les aurors n'étaient pas vraiment... au niveau.

Avec 93, étant parfaitement conscients des événements qui allaient se produire à Poudlard, nous étions partis au QG la veille, au beau milieu de la nuit. Nous avions donc eu toute la matinée pour nous préparer et fignoler les préparatifs du plan. Celui-ci était d'ailleurs des plus simples et avait toutes ses chances de réussir, pourvu que les sorciers tombent dans le panneau et se précipitent tous à Poudlard. Ah, quelle magnifique diversion !

Je jetai un dernier coup d'oeil aux cartes détaillées du ministère que nous avait dessiné Mrs. Stone, repérai une énième fois le trajet pour se rendre jusqu'au bureau de Sudworth, puis les rangeai soigneusement dans les archives. Ce type de document était extrêmement précieux. J'attrapai ensuite les Menottes anti-capacités magiques, les glissai dans ma poche, puis attrapai le fameux Casque Sombre. Depuis son achat, étonnamment, un mort était à déplorer chaque pleine lune dans le village moldu voisin...

Après avoir teint mes cheveux blonds et déposé un masque noir finement décoré sur mon visage, je rejoignis 93 dans le Hall d'entrée du QG. Celle-ci, à l'aide de son don plus que pratique, ressemblait à présent à une employée lambda du ministère. L'aide de Stone avait été indéniable pour le peaufinage des détails. Avec un peu de persuasion, nous avions tout obtenu. Les badges, les robes du ministères. Tout.

| HRPG: Ces RP's se passent au même moment que l'attaque à Poudlard |

Kidnapper le ministre

Avec 30, 79 et Petrus Sudworth

Depuis peu, le monde magique avait été bouleversé par l’arrivée de nouveaux super-héros nommé l’Ordre du Phénix. Bien sûr, cette organisation de personnes dotées de bonté et d’amour pour la paix et les oiseaux qui gazouillent, avait décidé de se dévoiler au grand jour par le biais d’un torchon nommé l’étincelle. 93 l’avait lu ce journal, et depuis ce jour sa haine ne cessait d’augmenter et de s’intensifier. Ils disaient vouloir défendre le monde magique ? Très bien et bien ils allaient voir, ce qu’ils allaient voir.

93 transplana de sa demeure au QG pour rejoindre 30. Il était arrivé juste avant elle, et avait eu le temps de prendre les plans et tout le matériel nécessaire, notamment le félix félicis, qu'ils burent ensemble. 93 se disait, qu’à ce moment même, Poudlard devait être dans un bazar monstre et imaginait déjà la tronche confite de Harshing devant un tel désastre. Mais 30 n’était pas le seul à avoir tout préparé, 93 aussi. Elle grimaça, et son visage prit les traits de ceux d’un employé du ministère. Elle ne connaissait ni son prénom, ni sa fonction, mais seul son visage lui importait. D’ailleurs Miss Stone avait aussi été de très bonne volonté, et les mages noirs avaient réussis à dégoter une robe du ministère et toute la panoplie que 93 se dépêcha d’enfiler.

Une fois méconnaissable, elle fit un signe de tête à son camarade de jeu indiquant qu’elle n’avait plus envie d’attendre plus pour aller d*foncer la belle gueule de Pépé. 30 mit alors son casque et ils partirent tous les deux, sans s’échanger un seul mot. Ils savaient ce qu’ils avaient à faire maintenant.

Kidnapper le ministre

Avec 79, 93 et Petrus Sudworth

J'avalai ma fiole de felix felicis puis déposai sur ma tête le casque sombre. Aussitôt, je devins aussi invisible qu'une ombre dans la nuit. Un craquement plus tard et nous étions au ministère, dans la zone d'arrivée réservée aux personnel arrivant par transplanage. Mais personne ne faisait vraiment attention à l'arrivée de neuf-trois. Elle n'était qu'une employée banale parmi tant d'autres, au beau milieu d'une foule agitée. On aurait dit une fourmilière géante. Les sorciers courraient partout, se bousculaient, s'affolaient. L'attaque de Poudlard venait très certainement de parvenir à leurs oreilles, tout comme les manifestations visant à boucher les entrées. Nous passions dont tout à fait inaperçu.

Ne voulant pas me faire bousculer, je me plaçai juste derrière 93 et me contentai de la suivre. Etant invisible, je pouvais difficilement me frayer un passage à coup d'épaules dans la foule. Sans trop de soucis, nous arrivâmes bientôt à l'ascenseur. Si tout ce que nous avait dit Dora Stone était véridique, le bureau du ministère se situait au niveau 1. Facile. Je ne savais pas qui avait choisi cet emplacement, mais je lui en étais reconnaissant, car se rendre au niveau 10 sans être démasqués aurait été bien plus corsé.

Après quelques longues secondes d'attente, durant lesquels mon coeur battait la chamade, craignant qu'une alarme se mette à retentir, l’ascenseur finit par ouvrir ses portes. Avec soulagement, je constatai qu'il était vide de toute présence humaine. Par contre, il était rempli à craquer de petites notes en papier qui voletaient dans tous les sens. Une attaque avait lieue à poudlard, et les fonctionnaires ne trouvaient rien de mieux que de s'envoyer des avions, comme des gamins. C'était pitoyable. Il n'y en avait même pas un qui avait le courage de sortir de son bureau pour aller voir ce qui se passait véritablement à l’extérieur.

Avant de monter, je jetai un rapide coup d'oeil à ma gauche. Une silouhette se tenait dissimulée dans l'ombre, à l'endroit prévu. Parfait. Lorsque les portes se furent refermées, la sorcière en profita pour changer à nouveau de traits. Elle n'avait à présent plus l'apparence de l'employée sans nom mais celle de Stone, la Magenmage influente qui avait fait la une des journaux les semaines passées. Me rappelant que 93 ne pouvait pas savoir si j'étais là ou non, je me rapprochai d'elle et soufflai dans son oreille quelques mots :

- Je préfère ta vraie apparence.

Et c'est ce moment-là que choisit l'ascenseur pour ouvrir ses portes au niveau 1, devant un sorcier qui ouvrit grand les yeux, stupéfait. Jamais il n'aurait pensé tomber sur Dora Stone, disparue depuis de longues semaines, en se rendant à la cafétéria pour prendre un café. Ne lui laissant pas le temps de réagir, le poussai dans la cabine, tandis que 93 en sortait, puis lui lançai un Oubliettes informulé. Lorsque les portes se refermèrent, je les collai entre elles à l'aide d'un sortilège de glu perpétuelle

Kidnapper le ministre

Avec 30, 79 et Petrus Sudworth

Les sensations du transplanage étaient toujours aussi désagréables mais 93 savait exactement où atterrir. Une salle attenante au Hall d’entrée du ministère était là pour accueillir les employés venant en transplanant, et aujourd’hui 93 était un employé fayot qui se rendait à son travail comme chaque jours de la semaine. Arrivée, à la salle, elle remarqua que tous s’affolaient et marchaient avec des grands pas et des expressions de terreurs sur leur visage. 93 les imita, et marcha d’un pas pressé vers le hall d’entrée du ministère. Elle ne doutait pas que l'agent secret 79 la repérerait, mais si ce n'était qu'elle, ça allait. 93 la vit d'un coin de l'oeil, mais ne se retourne pas pour autant. Elle avait un objectif à atteindre. Elle et 30 avaient bien étudié les plans donnés par Dora et savaient que le bureau de Sudworth se trouvait au premier étage, un jeu d’enfant. L’employé, essaya de se frayait un chemin, suivit de très près par une prendre invisible qu’elle savait conciliante. Heureusement sa corpulence d’homme, l’aider à jouer des pieds et des bras pour atteindre les grandes portes dorés où se trouvait la sécurité magique.

« Votre badge s’il vous plait » dit alors un homme au visage impassible

.

93 fût étonné, que même dans une panique monstre, cet homme arrive à garder son calme et fasse son travail comme si de rien n’était. D’ailleurs, il attendait impatiemment que 93 sorte son badge qu’elle présenta d’une main tremblante. L’homme chargé de la sécurité fit signe d’ouvrir les porte menant aux ascenseurs et 93 s’engouffra suivit toujours de son compagnon Casper. La mage noire arriva alors devant les élévateurs et actionna le bouton de son doigt. Ici les remontes personnes étaient plutôt rapides, et c’est en moins de 20 secs que les portes s’ouvrirent. C’est une nuée de notes volantes qui s’envolèrent vers la sortie et s’engouffrèrent entre les portes en or qui finissaient de se fermer. D’ailleurs 93 manqua de manger un des avions, qu’elle attrapa et écrasa entre ses doigts avant de le laisser tomber par terre. Une fois toutes les notes disparues, elle vit avec enchantement que personne ne s’y trouvait et entra dedans en prenant le temps d’attendre que son allié s’y engouffre.

Une fois que les portes de l’ascenseur furent close, 93 relâcha sa mâchoire, crispé jusque-là et pensa de toute ses forces à la magenmage. Il n’était vraiment pas facile pour elle de passer d’un visage à un autre, sans repasser par le sien. Des picotements intenses parcoururent son visage, et elle sut qu’elle avait pris l’apparence de la jeune femme quand 30 lui chuchota à l’oreille qu’il préférait sa vraie apparence.

Dora, enfin 93 sous l’apparence de Dora, ne put s’empêcher de sourire et se tourna. Mais bien sûr elle ne trouva pas le regard de 30. Les portes s’ouvrirent, et la magenmage vit un homme sévère prendre une expression de surprise intense. Avant même que 93 eût le temps de sortir sa baguette, 30 fit déjà le boulot. L’homme se retrouva complètement hébété dans un ascenseur aux portes définitivement closes. Quel drôle de sort !

« Bien joué !» dit-elle enfin après de longues minutes de silence.

Kidnapper le ministre

Avec 79, 93 et Petrus Sudworth

Tandis que 93 avançait dans le couloir désert en cherchant le bureau du ministre, je sécurisai les lieux à l'aide d'un Confudo conditionnel. Seuls ceux ayant la marque des ténèbres au bras gauche pourraient passer sans recevoir le sort. J'aurais bien mis un Acidileus ou un Periculosa Undae, mais ces deux sortilèges n'étaient pas très discrets, et pour la réussite de notre mission, nous ne devions pas faire d'éclats. Pas comme les autres qui étaient à Poudlard en ce moment même. Je jetai d'ailleurs un regard à ma montre. Si tout s'était passé comme prévu, la bataille avait commencé il y a une bonne demi heure et tous les aurors devaient sûrement être allés là bas, nous laissant le champ libre ici.

Mes pensées divaguèrent sur mes amis qui se trouvaient actuellement dans la Grande Salle, en train de se faire attaquer. Ils étaient peut être blessés, ou pire, morts. Mais je chassais vite ces mauvaises pensées de mon esprit. Il allaient survivre, et ils comprendraient forcément un jour que nous agissions pour leur bien, pour le bien du monde sorcier. Ils auraient sûrement du mal à ouvrir les yeux, mais je les y aiderais. Il était hors de question de les laisser croire plus longtemps à des absurdités pareilles. J'espérais également que tout ce passait à merveille pour les autres, qu'ils n'avaient pas eu de problèmes face aux aurors et à l'OdP.

Une fois les protections mises en place, je m'engageai à mon tour dans le couloir, du coté où j'avais vu matricule neuf-trois partir. Il ne me fallut pas beaucoup de temps pour la retrouver, puisqu'elle s'était arrêtée quelques mètres plus loin, devant une porte imposante. Sur le bois massif, à hauteur du nez, une petite plaque dorée était collée. Sur celle-ci, on pouvait lire le nom du ministre. Bonjour la discrétion... J'esquissai un sourire en entendant la remarque de ma compère.

93 sortit esnuite sa baguette et la pointa sur la porte. Comprenant ce qu'elle allait faire, je lançai un Assurdiato qui fut suivi de près par le Bombarda de neuf-trois. Le panneau de bois vola alors en éclat dans le plus grand silence. Une épaisse fumée noirâtre s'étant formée lors de l'explosion, je plaçai ma manche devant ma bouche afin de pouvoir respirer sans trop tousser. Toujours invisible, je pénétrai dans le bureau d'un pas vif. Si Sudworth était présent, même s'il n'avait rien entendu, il avait forcément vu la fumée et des éclats voler.

Kidnapper le ministre

Avec 30, 79 et Petrus Sudworth

Alors que trois-zéro se chargeait de sécuriser le couloir, sept-trois partit sans plus attendre à la recherche du bureau du Ministre si convoité par toutes ces femmes. Ah il allait être beau Pétrus, quand son compère et elle allaient mettre la main dessus ! Mais ça ce n’était pas de suite, elle devait calmer ses pulsions meurtrières ! Il l’avait bien énervé avec son petit meeting, donc pas de pitié pour lui. 93 arriva devant une première porte et sans réfléchir, donna un coup de pied dedans mais elle ne s’ouvrit pas agacée, elle sortit sa baguette et la pointa sur la porte. Elle se recula, car elle n’allait pas lancer qu’un simple Alohomora. En s’éloignant de sa première cible, elle découvrit qu’une porte bien plus imposante se trouvait juste à côté et arborait une plaque d’or. Rajustant sa baguette dans sa poche, 93 aux allures de Dora B. Stone, avança vers ce qui attirer sa curiosité. Elle réussit sans grand mal à lire le nom de Petrus Sudworth et ricana :

« Mais quel abrutis ! Il avait qu’à mettre des flèches partout dans l’ministère en indiquant où était son bureau aussi ! Mégalomane ce type! » Adressa-t’elle à 30 qui venait de la rejoindre.

La baguette tendue, le regard fixe et concentré elle formula un #Bonbarda Maxima qui attérit tout droit sur la porte menant au bureau du ministre lui-même. Une fumée massive s’échappa de l’explosion faisant grimacer la jeune femme blonde au rouge à lèvre pourpre. Elle ne savait pas encore si l’homme le plus puissant du monde magique s’y trouvait, cependant elle pensa qu’il était bien de faire part de son visage à son « supérieur ». Elle savança alors d’un pas fier, et attendit avec impatience la tronche que tirerait ce pauvre pépé :

« Alors Pétrus ? On s’roule les pouces bien au chaud dans son bureau douillet ? »

Tout ce qu’il avait toujours redouté était en train de se passer. Poudlard, attaqué. Il avait pourtant prévenu Renata. Il lui avait demandé d’être méfiante. Il pensait que le meeting pourrait apaiser les tensions mais il n’en était rien. Poudlard, l’Académie formant tous les futurs sorciers se retrouvait attaquée de l’intérieur et il ne pouvait rien y faire.

Non, vraiment rien. Il aurait aimé pouvoir sortir de son bureau mais toutes les trente secondes, une nouvelle note de service affolée venait le prévenir d’un nouveau désastre. Un blessé. Un mort. Petrus Sudworth qui d’habitude était si calme et serein, si sûr de lui, faisait à présent les cent pas dans son bureau et était au bord de l’hystérie. Comment devait-il réagir cette fois ? Qu’attendait-on de lui ? Si seulement Renata pouvait l’aider…

Mais elle ne pouvait pas. Elle-même devait être prise dans la bataille. Etrangement il ne ressentait aucune peur à son égard. Il savait qu’elle s’en sortirait, peut-être blessée mais qu’elle serait toujours en vie. Parce qu’il la connaissait, parce qu’il avait confiance en elle. Parce qu’elle-même l’avait formé et que la seule faille de la directrice de Poudlard était… eh bien… lui-même. Il s’autorisa un mince sourire, galvanisant quelque peu son égo, et espéra très fortement que les Aurors interviendraient rapidement car il ne souhaitait pas perdre la confiance de son amie et confidente.

A peine cette pensée effleura-t-elle son esprit qu’une explosion retentit, déclenchant l’alarme dans son bureau et sans doute dans tout le premier étage. Le sol trembla et il se couvrit la tête par réflexe avant de saisir rapidement sa baguette et d’essayer de distinguer ce qui se trouvait derrière le nuage de poussière. Alors qu’il était prêt à attaquer au moindre mouvement, il fut bloqué en apercevant le visage de Dora B. Stone par l’entrebâillement défoncé de la porte.

« Miss… Stone ? Mais… Vous n’êtes… Vous ? Ici !? »

Il cligna plusieurs fois des paupières, hébété, ayant complètement perdu de sa superbe, avant de se rendre compte que l’on venait d’entrer dans son bureau en défonçant la porte et que ce n’était pas normal. Il se redressa, brandit sa baguette devant lui et durcit son visage.

« J’ai envoyé nombre d’Aurors à votre recherche, qu’est-ce qui pourrait vous faire venir ainsi dans mon bureau ? Et pourquoi avoir défoncé la porte au lieu de simplement frapper ? Que me voulez-vous ? »

Son ton était sec et cassant, dur et Petrus était à présent revêtu de son masque d’assurance. Alors qu’il lui arrivait d’avoir envie de séduire les belles femmes passant par son bureau, la situation ne lui offrait pas ce choix. Il se prit donc à analyser la situation. Il n’avait jamais été Auror mais Oubliator. Il effectuait des missions difficiles mais bénéficiait de situations déjà sécurisées. L’adrénaline coulant dans ses veines le faisait presque trembler plutôt que de le galvaniser et il ne pouvait s’empêcher de voir la seule issue de secours bouchée par une revenante. Comment le séduisant Petrus Sudworth allait-il pouvoir sortir de cette situation ?

Kidnapper le ministre

Avec 79, 93 et Petrus Sudworth

Et l'alarme se déclencha. Ça aurait été trop beau pour être vrai, tout ne pouvait pas se passer parfaitement, même en ayant bu du felix felicis. Des bruits de pas se firent alors entendre plus loin, dans le couloir. Je sortis donc du bureau avant même d'avoir vu si Sudworth était présent ou non. En passant, je frôlai 93, qui ne pouvait me voir. Je lui aurais bien expliqué que je m'occupais de gérer les fonctionnaires ainsi que l'alarme, mais je n'avais pas le temps. A elle de comprendre toute seule.

La sonnerie stridente retentissait dans les bureaux voisins et ne manquerait pas d'alerter les employés qui travaillaient juste au dessus. Je lançai donc à nouveau un Assurdiato. Malheureusement, le mal était fait et la demi-douzaine de sorciers travaillant à cet étage venaient de sortir de leur bureau, baguette en main.

J'esquissai un sourire en voyant leur air effrayé, surpris. Ce n'étaient que de pauvres bureaucrates, des secrétaires ne sachant rien faire d'autre que classer des documents et prendre des notes. Ils n'étaient pas bien dangereux, surtout en étant sous l'effet du confundo conditionnel placé à hauteur de l'ascenseur. Cependant, il ne fallait pas non plus les prendre à la légère. Il aurait suffit que l'un d'entre eux reprenne un minimum ses esprits, envoie un patronus ou une note au bureau des aurors et la mission ratait.

Je dégainai ma baguette et la pointai vers les sorciers confus qui s'étaient regroupés au milieu du couloir. Un Exteo Stattiga Multiplicare plus tard, neuf flèches filèrent dans leur direction. A présent, ils étaient pour la plupart embrochés et hors d'état de nuire. Il n'y avait à mon avis aucun mort, mais beaucoup étaient blessés sévèrement et perdaient pas mal de sang.

Décidant qu'ils resteraient tranquille un petit moment, je retournai silencieusement dans le bureau de Sudworth. Là, je profitai de la fumée et de mon invisibilité pour me placer dans un coin de la pièce. Il fallait maintenant que j'attende patiemment que le ministre baisse sa garde pour passer à la suite des opérations.

Kidnapper le ministre

Avec 30, 93 et Petrus Sudworth

Le temps semblait courir à une vitesse effrénée, il semblait s’accélérer, ou alors est-ce simplement 79 qui fabulait. Sous sa capuche et dans sa peine ombre personne ne semblait prêter attention à elle, d’ailleurs qui pouvait la voir ? La demoiselle observait les arrivants un par un, un instant tout en scrutant chaque employé, la jeune femme remarqua une démarcha qui lui était familière. Enfin le moment était venu à ses compagnons d’entrée en action. A partir de maintenant, 79 n’avait plus le droit à l’erreur. Ses yeux scrutaient un à un chaque employé du Ministère, elle tendait l’oreille à l’affût d’un bruit suspect ou quelque chose qui y ressemble. Dans son cerveau des milliers d’information se bousculait pour interpréter chaque son, chaque visage.

Ces employés en robe allaient et venaient de partout et de nulle part, l’attention de 79 était à son comble, elle descendit alors sa main le long de sa cuisse et cette dernière se saisie de sa baguette, au moindre incident la Mangemorte devait être des plus réactive et pour cela quoi de mieux que d’éviter les erreurs de débutants comme la panique ! Profitant du calme, 79 monta sa main encore libre jusqu’à la poche intérieure de sa cape, la petite bourse s’y trouvait toujours et la jeune femme devait y veiller, celle-ci était son seul moyen de sortie.

Les minutes continuaient dans leurs rythmes effrénés, rien ne se passait à ce niveau du Ministère, aucun employés ne semblait courir, aucun ne semblait s’affoler outre mesure. Cependant il devait en être autrement à l’étage du dessus, les deux autres devaient avoir trouvé le Ministre ou si ce n’était fait il devait bientôt touché au but. Il fallait donc être vigilant au maximum, personne ne devait venir nuire au plan qui était si finement préparé. Scrutant toujours chaque mouvements, 79 était aux aguets.

Kidnapper le ministre

Avec 30 et Petrus Sudworth

Ca y est, elle était pile en face de lui et savait exactement ce qu’elle avait à faire. 30 aussi apparemment, car dès que l’alarme s’activa, elle fut très vite stoppée. Elle ne doutait pas de sa réactivité mais à ce point, il l’étonnait. Elle entra alors dans sa grande comédie, car oui, en plus d’avoir un don de métamorphomage, elle était un vrai caméléon humain. Elle avança d’abord doucement sans un mot vers Pétrus, qui paraissait dérouté, troublé. Bien sûr il cachait ses émotions sous un masque de « Moi j’suis l’ministre j’ai peur de rien et je gère la situation », mais à vrai dire, il ne gérait rien du tout.

« Miss… Stone ? Mais… Vous n’êtes… Vous ? Ici !? J’ai envoyé nombre d’Aurors à votre recherche, qu’est-ce qui pourrait vous faire venir ainsi dans mon bureau ? Et pourquoi avoir défoncé la porte au lieu de simplement frapper ? Que me voulez-vous ?»

93 entendit des bruits de pas dans les couloirs, mais elle ne s’en faisait pas, elle préférait regarder la tronche de Pétrus, déceler la moindre peur pour s’en servir contre lui. 93, sous les traits de Dora, commença à porter les mains à sa tête, simulant un mal de crâne imprévu, puis s’effondra. La tête baissé elle respira un moment, mais ne tarda pas trop car l’autre gigolo avait toujours sa baguette pointée sur elle. C’est alors qu’elle releva la tête pleine de larmes vers lui et dit :

« Pétrus… Aide-moi, ils m’ont… ils m’ont eu… je… » Finit-elle de sangloter jusqu’à ce qu’elle se relève avec une expression de folie sur son visage.

Changement de situation ! Un sourire s’affiche sur son visage, et sa baguette se braque à nouveau sur Pétrus. Bien sûr, elle ne l’attaque pas de suite ça sera trop… prévisible, mais maintenant qu’elle a toute son attention elle dit d’une voix lugubre :

« Elle résiste la petite.. J’en doutais pas de toute façon. Elle a tenue, 30 minutes tout de même »

Voilà, elle venait de dire le matricule de son coéquipier, qui ne tarderait à lancer la sauce sur le ministre tout confus ! Bientôt les deux mages noirs pourraient mener Pétrus à la petite cuillère, mais en attendant, 93 se mit à pouffer. Il n’y comprenait rien, et elle, eux, tout !

« Pétrus… Aide-moi, ils m’ont… ils m’ont eu… je… »

L'homme faible qu'il était avait envie de secourir cette pauvre demoiselle en détresse qui semblait visiblement bien mal au point. Miss Stone avait posé un genoux à terre, la tête entre ses mains ; lui était complètement désabusé. Il croyait la jeune femme disparu depuis des jours. Des affiches avaient même été vu dans les rues de Pré-au-Lard et reprises dans la Gazette qui prônait une réelle implication de Sudworth, alors qu'il en était rien. Alors qu'il commençait presque à baisser sa garde, son interlocutrice de fortune se releva avec un sourire, baguette toute droite pointée sur lui. Lui, remit la sienne devant son visage, comme s'il se trouvait en garde, prêt à effectuer un duel - une chose qu'il n'avait pas fait depuis longtemps.

Il s'inquiétait pour Poudlard à cet instant précis, au moment où il constata à quel point il n'était pas forcément bon et entraîné au combat alors qu'il aurait du l'être. Sudworth aurait du en demander davantage à ses Aurors non pas en terme de protection mais bien en terme d'apprentissage au duel. Il aurait pu être formé en secret, sans que cela ne se sache... Parce que, qui voudrait d'un Ministre qui ne sait pas se défendre lui même ? Pour un homme qu'on qualifiait de plus important du Monde Magique, c'était un peu faiblard. Il pensait à l'académie, à Renata, priant pour que celle-ci soit toujours en vie même si une grande bataille avait lieu à son école, en ce moment même. Et il se concentra à nouveau sur la blondinette en face de lui... Qui semblait si fragile...

« Elle résiste la petite.. J’en doutais pas de toute façon. Elle a tenue, 30 minutes tout de même
- De quoi parlez-vous ? Je... »

Je quoi d'ailleurs ? Petrus, ce jeune Ministre de la Magie qui avait plus de carrure que de bravoure était fort dépourvu ~~(quand la bise fut venue)~~ avec ces révélations qui n'avaient ni queue, ni tête. D'ailleurs, pouvait-on appeler ça des révélations ? Il ne comprenait plus rien mais sentait au fond de lui que ça ne présageait rien de bon. Et la blondinette qui se trouvait devant lui se mit à rire. Non, ça semblait définitivement mauvais.

S'il n'avait pas pour coutume d'attaquer le premier, surtout face à une si jolie demoiselle, il semblait pourtant que Petrus allait devoir déroger à cette règle de galanterie. Dans un silence certain, et parce qu'il était préférable de se faire avoir le premier, il informula donc un bel #Expelliarmus dans l'espoir de se retrouver avec la baguette de cette jeune femme dans les mains. Et là, il se sentirait un petit peu mieux...

Kidnapper le ministre

Avec 93 et Petrus Sudworth

Posté dans un coin de la pièce, je ne perdais pas une miette du spectacle. Entre le ministre complètement stupéfait par les événements et 93 qui jouait parfaitement son rôle, allant même jusqu'à pleurer pour rajouter de la crédibilité à son mensonge, je ne m'ennuyais pas. Puis vint bientôt la phrase que j'attendais tant, celle contenant mon numéro de matricule : "Elle résiste la petite.. J’en doutais pas de toute façon. Elle a tenu 30 minutes tout de même". Il s'agissait du signal pour que j'attaque le ministre. Matricule neuf-trois semblait estimer l'avoir suffisamment entourloupé, ce dont je n'en doutais pas. Ses talents d'actrices étaient vraiment bons, et Sudworth ne semblait pas un homme très critique, ni très futé.

Voyant le ministre dégainer sa baguette et la pointer vers 93, je décidai de passer à l'action. Silencieusement, afin de ne pas perdre l'effet de surprise dû à mon invisibilité, je me déplaçai derrière l'homme. Celui-ci lança alors un sortilège sur ma compère mais je ne pris pas le temps de regarder s'il avait atteint ou non sa cible. Il fallait que j'agisse vite.

Rapidement, j'informulai un Terrorim. L'adulte n'allait pas comprendre d'où cela venait, c'était tellement drôle. J’enchaînai par la suite avec un Incarcerem, afin de l'immobiliser. Je lui aurais bien balancé de vrais sorts, des trucs qui blessent, qui font saigner, mais le but n'était pas de le tuer. Nous avions reçu l'ordre de le ramener vivant au QG. Mais, histoire de faire bonne mesure, pour qu'il comprenne que nous ne rigolions pas je formulai cependant un Fitilla.

- On fait moins le malin hein !

Petrus s’attendait à recevoir d’une seconde à l’autre la baguette de Dora B. Stone dans la main. Pourtant au fond de lui, il avait peur… Peur d’échouer. Non pas à reprendre une simple baguette mais simplement que l’on se rende compte de sa faiblesse. Sa respiration s’accélérait à mesure qu’il oubliait le sort qu’il venait de lancer et que les questions affluaient dans son esprit. La situation n’était pas à son avantage. Il allait perdre. Il ne savait pas ce qu’on lui voulait mais ça ne présageait rien de bon. Il risquait d’y laisser sa dignité et son image.

Il se força à respirer lentement comme pour calmer les battements de son cœur et tentait de refluer la masse de questions assaillant son esprit sans pouvoir y parvenir. Alors qu’il pensait, soulagé, avoir une petite victoire sur sa panique, il sentit ses jambes se resserrer brusquement et se vit basculer au sol, ligoté comme un vulgaire animal. Hébété il tenta de comprendre d’où pouvait provenir ce maléfice sans pour autant réussir à saisir le sens de ce qu’il voyait et il se sentit partir dans une nouvelle crise de désespoir.

Il n’avait pas lâché sa baguette, malgré le choc qu’il avait encaissé, et semblait s’y raccrocher comme à une ligne de vie directrice. Néanmoins sa main était collée à son corps et il se sentait incapable de s’en servir. Pire encore, il ne pensait même plus possible de s’en servir, tant la panique s’emparait de son corps. Le visage déformé par la peur, il regardait cette employée du ministère fantôme atteinte d’une grande forme de folie.

Puis la sensation fut horrible. Comme si un feu ardent se versait sur son corps. Il se tendit, tenta de démêler ses liens sans y parvenir. Il ferma les yeux, hurla, même si les sons étaient étouffés par la corde lui barrant le visage. Il se sentait griller sur un bûcher, avait envie de passer son corps entier sous l’eau froide. Il ouvrit ses mains comme si elles pouvaient lui être d’une utilité quelconque et perdit d’ailleurs son seul moyen de défense : sa baguette. Petrus Sudworth était au fond du gouffre. En proie à la panique, torturé par des flammes invisibles lui léchant chaque partie du corps, le ministre n’offrait qu’une pitoyable image de lui-même, bien loin de son élégance et de son assurance habituelles.

- On fait moins le malin hein !

Dans un éclair de lucidité, Petrus Sudworth leva les yeux vers la voix qu’il avait entendue. S’il ne voyait rien, il avait bien compris qu’il ne s’agissait pas de celle de Dora B. Stone et la peur succéda à la rage, atténuant presque l’horrible chaleur le consumant tout entier. Il s’était fait piéger par cette employée du ministère qui n’avait servi que de leurre, et il s’en voulait grandement. Il avait été stupide de ne pas comprendre dès le début, mais trop perturbé pour prêter attention aux détails gênants. Il serra de nouveau les poings, et tenta de dégager sa bouche de la corde pour tenter d’articuler en négligeant la douleur qu’on lui infligeait.

« Et vous comptez faire quoi ? Me torturer jusqu’à la mort ? Je vous attends… »

Pourtant il n’était pas si certain que cela d’attendre la douleur avec impatience.

Kidnapper le ministre

Avec 30 et Petrus Sudworth

Pétrus qui la regardait jouer la comédie, se sentit soudain secoué par le rire de la mage noire. Il baragouina quelque chose comme « De quoi parlez-vous je…. » . Il semblait plutôt calme pour quelqu’un qui se faisait attaquer, et 93 trouvait que ça manquait un peu d’excitation tout ça. S’y attendait-il ? Ou était-il en train de cogiter ? Elle ne savait pas, mais sans un mot, pétrus venait de lancer un sortilège. Elle eût tout juste le temps de voir l’étincelle l’atteindre, que d’un grand coup de baguette elle informula à son tour un #Protego de justesse. Sa baguette frémit dans ses mains, puis s'extirpa pour tomber platement au sol. Énervée d'avoir à la ramasser, dès que cette dernière fut à nouveau entre ses mains elle visa la tête de Pétrus avec un regard noir.

Soudain, comme si son souhait le plus profond avait été exhaussé, Pétrus tira une g*eule de 6 pieds de longs! Ah ça y est il était effrayé! Quel bonheur de voir ses petits yeux s'agiter! Mais ce n'était pas tôt 30, avait lâché la sauce, et le ministère se trouvait attaché par des cordes, gesticulant comme un verre de terre coicncé sous une chaussure. Le visage de Dora s'illumina.

" On fait moins le malin hein !"

« Et vous comptez faire quoi ? Me torturer jusqu’à la mort ? Je vous attends… »

« Très bien, très bien, je ne vous savez pas pressé mais on peut s'arranger »

Elle avait attendu ça depuis si longtemps, que sa main tremblait légèrement. Toujours la baguette tendue sur Pétrus, elle estima qu'il était peut-être un peu trop fringuant encore, et qu'il fallait peut-être l'affaiblir. Parce que même, si ça paraissait facile jusque là, le plus dur resté à venir! La mage noir sous les traits de Dora, lança un #Confundo, informulé.
Avant qu'elle sâche s'il avait atteind son adversaire, elle tenta une première fois un sortilège impardonnable. Elle se concentra, et respira lentement en visualisant sa cible se plier à ses instructions! #Impérium dit-elle bizarrement assez calmement. Son visage, la picotait, il fallait qu'elle soit concentrée sur pas mal de chose, et qu'elle ait l'esprit divisé pour controler et son Impérium et son visage.