Re: Arrivée par les cheminées du Ministère Invité, le Ven 18 Nov - 0:39
Auror à la rescousse (avec Arcturus Madverier)
Il y a quelques temps, une lettre du ministère avait attiré mon attention. Signée par un certain Arcturus Madverier, la missive stipulait que son expéditeur détenait des informations sur mes parents biologiques. Venant d’une institution bien reconnue dans le monde magique, je doutais me retrouver une nouvelle fois prise avec deux mangemorts dans l’allée des embrumes… J’avais donc décidé de laisser ses chances à ce parfait inconnu. Après tout, cela faisait maintenant un bon bout de temps que je désirais en apprendre un peu plus sur mon passé et je n’avais pas grand-chose à perdre avec un Auror. J’étais peut-être trop naïve mais ça valait le coup de tenter.
Je devais donc retrouver le fameux Madverier au ministère de la magie, à neuf heures tapantes. Pas mal stressée par cette rencontre, j’avais eu beaucoup de difficultés à m’endormir et n’avais sombré dans les bras de Morphée que très tard dans la nuit – vers quatre ou cinq heures pour être plus précise. Toutes sortes de pensées se succédaient dans ma tête, loin d’être glorieuses pour la majorité d’entre elles. J’avais donc machinalement éteint mon réveil en l’entendant sonner et m’étais rendormie presque aussitôt. Un magnifique sommeil tout sauf réparateur, puisque j’avais passé la nuit à faire des cauchemars tous plus horribles les uns que les autres.
Je dois bien avouer que très peu de scénarios positifs me venaient en tête lorsque je pensais à mes parents biologiques. Pourtant, tout ce que j’en savais, c’est que ma mère m’avait abandonnée à ma naissance parce qu’elle était encore à Poudlard. Pour sa défense, c’était probablement le choix le plus éclairé qu’elle pouvait faire à l’époque, étant donné qu’à dix-sept ans, elle ne devait absolument pas être prête à élever un enfant. Je ne pouvais toutefois pas m’empêcher de penser qu’il y avait des raisons bien plus profondes derrière tout ce désordre. Et si elle avait fricoté avec les mauvaises personnes et que mon père s’avérait être un partisan du seigneur des ténèbres? Ou si elle était elle-même adepte de la magie noire? Dans le fond, cela m’importait peu puisque je ne me souciais pas vraiment moi-même de savoir de quel côté de la force je penchais. Tant que je parvenais à mes fins, la magie utilisée m’importait peu. Ce qui me dérangeait le plus, c’était l’éventualité qu’ils soient morts avant que j’aie pu les rencontrer.
Quoi qu’il en soit, j’avais dormi trop longtemps et j’étais déjà presque en retard. D’énormes cernes sous les yeux, je me levai finalement d’un bon et me dirigeai vers les douches. Heureusement pour moi, il était quand même encore relativement tôt et il n’y avait quasiment personne. La pudeur n’étant pas mon fort, je ne pris même pas la peine de me cacher plus que ça et me lavai les cheveux aux yeux des rares sorciers présents sans la moindre gêne. De toute façon, ils étaient eux-mêmes bien trop fatigués pour faire attention à moi. Tout ce qu’ils voulaient, c’était ne pas être dérangés. J’enfilai ensuite une paire de jeans noirs et une chemise carreautée rouge ainsi que des bottines noires, puis pris la direction du ministère.
Londres… Ce n’était pas la première fois que je me rendais au ministère, puisque j’y avais déjà passé mon permis de transplanage mais, à moitié endormie comme je l’étais, il avait bien évidemment fallu que je me perdre. Sans penser au fait que j’aurais pu utiliser de la poudre de cheminette… Je transplanai donc à la place et me retrouvai finalement devant les cheminées, à l’intérieur du Ministère. Je relus rapidement ma lettre histoire d’être sûre que j’étais au bon endroit, puis frappai trois bons coups sur la porte.
« Bonjour, c’est Nya O’Neal. »
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Re: Arrivée par les cheminées du Ministère Invité, le Dim 20 Nov - 0:02
Jeudi Matin...6h30...Arcturus arrivait au bureau avec un bandage au niveau du cou, sur le côté droit un énorme dossier sur les bras..le genre épais et massif qui vous pourrit une journée ensoleillée, enfermé dans un bureau à rédiger compte rendu et multiples rapports qui n'en finissent jamais...Un dossier long comme le bras dans l'affaire de Kaylham " Kelly " O'Neal...O'Neal était un irlandais ayant fait son apprentissage à Poudlard, au sein de la maison Gryffondor, inutile donc...de définir ce qu'à dû être sa scolarité...Son parcours scolaire rend grâce aux espérances d'Arcturus qui observa qu'il fût recalé deux fois à son ASPIC avant d'être exclu de l'école pour " mise en danger de la vie des élèves "...Le rapport stipulait que l'incident était une " explosion de feux d'artifices illégaux dans le dortoir des Gryffondor...Charmant personnage donc...N'ayant pas pu obtenir son ASPIC, il fût forcé de errer de boulots en boulots, laissant derrière lui une jeune élève enceinte, du nom de Sadie Wickles, qui accoucha d'une jeune fille, Nya, un drôle de nom...Sadie, incapable de prendre soin de son enfant, demanda que le nom de son paternel lui soit donné et qu'elle rejoigne le pays de son père...Sadie Wickles devint par la suite médicomage, sa grossesse douloureuse et son passé médical l'inspirant à rejoindre cette voie. Aujourd'hui, Miss Wickles travaille à l'Institut Médicomagique Anglophone Généraliste Ermite, le IMAGE...Seul problème, sa localisation est inconnue et seuls ceux qui y sont admis peuvent le trouver...
" Kelly " O'Neal, au plus profond du désespoir commença à faire commerce de diverses drogues et potions interdites à la vente afin d'avoir quelques mornilles pour pouvoir subsister...Trop incapable pour les faire lui-même, il se faisait fournir par un membre des Roumains, arrêté par Arcturus, la nuit dernière...Cependant, Kelly était présent à l'arrestation et blessa Arcturus au niveau du cou par un maléfice qui ne fit que lui entailler la peau, il voulait certainement faire quelque chose de plus violent mais son faible niveau ne lui permit pas de faire plus...Arcturus poursuivit le dealer dans les rues de Chelsea et combattit Kelly O'Neal avant de le tuer " par accident ", se collant à lui et informulant un #Gladius Purpura en pleine poitrine, ce qui déchira ses organes internes et le fit mourir d'une hémorragie, Arcturus fût rapidement soigné avant de contacter les proches du dealer pour informer du décès, seul nom au registre ? Nya O'Neal, fille biologique...Bon...Arcturus lui envoya une missive, lui demandant de se rendre au Ministère sous prétexte d'une enquête sur ses parents biologiques et attendit...
Ce matin, Arcturus mettait les derniers points sur le rapport de l'incident et lorsqu'on toqua à sa porte, une jeune femme rousse fit son entrée dans son bureau, il leva la tête, acquiesça et répondit.
- Bonjour Mademoiselle, installez-vous, je vous prie. Dit-il avant d'apposer le point final de son rapport et de le fermer.
La bougie et la cire sur le bureau d'Arcturus se mirent à flotter pour faire tomber quelques gouttes de cire chaude sur l'ouverture du dossier avant qu'un sceau ministériel ne s'abatte dessus, scellant le document qu'Arcturus prit pour le mettre dans un des tiroirs de son bureau.
- Arcturus X. Madverier, Auror. Enchanté de vous rencontrer. Mademoiselle O'Neal, bien que j'aurai apprécié que cela se fasse dans d'autres circonstances...
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Re: Arrivée par les cheminées du Ministère Invité, le Dim 20 Nov - 1:02
J’entrai dans la pièce, un peu fébrile. Tout était devenu beaucoup trop réel, d’un coup. J’avais passé dix-huit ans sans mes parents biologiques et n’avais donc clairement pas besoin d’eux. J’avais pourtant cet espèce de gros nœud à l’estomac qui me déchirait de l’intérieur. Même si je ne savais rien d’eux, j’avais malgré tout peur d’apprendre qu’il leur était arrivé quelque chose. Dans le fond, je ne le réalisais que maintenant mais j’avais toujours espéré pouvoir faire leur connaissance un jour. Loin de moi l’idée de remplacer mes parents adoptifs qui, à mes yeux, étaient et resteraient toujours les meilleurs parents du monde, mais ma curiosité m’incitait toutefois à vouloir en apprendre un peu plus sur ma chair et mon sang.
Je fus rapidement sortie de mes pensées par mon interlocuteur, qui m’invita à prendre place sur une chaise en face de son bureau. Je m’exécutai donc et me laissai tomber comme une masse avant de dévisager l’Auror. Il avait l’air à peine plus vieux que moi, de peut-être quatre ou cinq ans. Grand, mince, cheveux noirs et yeux noisette… Je devais bien avouer qu’il était plutôt beau gosse. Je me demandais bien ce qui avait pu le pousser à enquêter sur ma famille et comment il était remonté jusqu’à moi. À en juger par sa dernière phrase, ce ne devait effectivement pas être très gai.
Les pires scénarios se succédèrent à nouveau dans mon esprit. L’un des deux était clairement mort – si ce n’était pas les deux. Légèrement nerveuse sur les bords, je déboutonnai et reboutonnai machinalement le bouton d’une des manches de ma chemise. Je n’avais qu’une envie : faire demi-tour et retourner me cacher sous mes couettes. Finalement, je n’étais peut-être pas prête pour ça. Malheureusement pour moi, il était un peu tard pour faire marche-arrière. Je tentai donc tant bien que mal de garder mon calme. Après tout, ce n’était pas vraiment dans mes habitudes de me laisser atteindre par ce genre de choses.
« Quelles circonstances? »
Ma voix se voulait forte et claire mais il s’en serait fallu de peu pour qu’elle se brise. Je m’étais donc contentée de deux petits mots, qui me permettaient de rapidement me taire. Il était temps d’en finir. Peu importe ce que Madverier avait à me dire, je serais capable de le supporter – du moins je l’espérais. Ce n’était pas comme si j’avais survécu jusque-là sans eux… Dans le pire des cas, ça ne changerait pas grand-chose à ma vie. J’attendis donc patiemment la réponse de l’Auror.
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Re: Arrivée par les cheminées du Ministère Invité, le Dim 20 Nov - 2:01
La jeune femme ne semblait pas si affectée que ça par la nouvelle...Enfin, il ne lui avait pas encore fait part de la perte, pour peu qu'elle considère un père absent et criminel comme un véritable membre de sa famille...Ceci dit...Savoir que son géniteur est mort avait tout de même de quoi alourdir l'esprit et quand Arcturus annoncerait que son père avait été tué et que l'homme responsable était en face d'elle...Il se tiendrait prêt à toutes...éventualités...Arcturus sortit alors plusieurs photographies d'époque, l'une représentant Kaylham O'Neal, une autre avec Sadie Wickles et une autre encore avec le joyeux couple d'élèves de Gryffondor qu'ils étaient. Il garda néanmoins, une photographie bien plus large et récente sur son bureau, retournée.
- Mademoiselle O'Neal...Voici votre géniteur, Kaylham, aussi connu sous le nom de " Kelly ", O'Neal...La jeune femme sur cette photo est votre mère biologique, Sadie Wickles...Ces photos datent un peu, elles font parties des affaires que j'ai pu trouver auprès de ceux qui les ont fréquentés à l'époque...J'aimerai que vous vous concentriez...et que vous me confirmiez si l'homme qui est là...vous semble similaire...à celui...qui est sur cette photo...
Arcturus lui tendit alors la photo du corps de son père, torse nu, crasseux, les cheveux roux longs, une très importante marque rouge sur la poitrine et la bouche maculée de sang...
- Je vous demande d'être forte, Mademoiselle O'Neal...C'est très important...
Arcturus faisait son travail, ce n'était pas ce qu'on pouvait lui reprocher mais au fond de lui, il adorait observer l'expression sur le visage des gens quand on leur annonce la mort d'un proche...Il est certain qu'il ne serait pas dans la même situation si c'était à lui qu'on apprenait la mort d'un de ses amis, de Luia ou de sa sœur de cœur...Mais Arcturus dissimulait très bien ce petit plaisir sadique malsain qu'il avait à regarder les gens face à la mort de leurs proches...
- Tu es vraiment un immonde crevard...Forcer une jeune fille à regarder le cadavre de son père que tu as tué et de la comparer à une photographie où il était heureux et sans le moindre problème...Mais le pire, c'est ce plaisir certain que tu prends à exhiber son corps comme si c'était quelque chose de normal...Même moi, qui suis une partie de toi, je n'aspire qu'au dégoût de ce que tu me forces à voir...
Le Arcturus Positif apparût derrière, toujours aussi pauvrement vêtu, du moins selon Arcturus, qui ne pouvait tolérer le look Jean/T-Shirt/Bonnet. L'apparition psychologique d'un Arcturus du bon côté avait de quoi l'agacer surtout quand il devait travailler. Il se concentra de nouveau pour reprendre.
- Si ça peut vous rassurer, votre génitrice, Mademoiselle Wickles, est en vie, en parfaite santé, travaillant à l'IMAGE, l'Institut Médicomagique Anglophone Généraliste Ermite...Cependant sa localisation n'est connue que de ceux qui y sont admis et change régulièrement de place. Vos parents adoptifs...
Il cherche dans ses dossiers durant quelques secondes.
- Garett et Aveleen Cunningham, domicilié à Sligo, Irlande du Nord, c'est bien ça ? Monsieur et Madame Cunningham ne seront pas informés de la nature de notre entrevue. Vous serez seule juge de leur parler de votre perte, cependant, nous vous rappelons que leur parler en détail de notre monde, y compris la façon dont nous fonctionnons est une infraction au Secret Magique International.
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Re: Arrivée par les cheminées du Ministère Invité, le Dim 20 Nov - 4:55
L’Auror me tendit trois photos représentant respectivement mon père, ma mère et le couple réuni. Il me fallu plusieurs longues secondes avant de me décider à y jeter un œil. C’étaient de vieilles photographies d’époque, aux couleurs ternes. On pouvait tout de même y distinguer deux têtes aussi rousses que moi. Bon bah, on savait d’où cette magnifique couleur flashy sortait, au moins. Aucun doute : c’étaient bien mes parents biologiques. Ils étaient jeunes et avaient l’air particulièrement heureux… À en juger par leurs uniformes, ils avaient tous deux été répartis à Gryffondor, tout comme moi.
Je portai mon attention sur l’image de ma mère qui, aux dires de Madverier, se prénommait Sadie Wickles. Elle était vraiment jolie, avec sa longue chevelure orangée qui retombait en cascade sur ses épaules et faisait ressortir ses yeux verts. De magnifiques fossettes rendaient son sourire encore plus resplendissant. Elle était plutôt petite, mais quelque chose dans son regard semblait vouloir prévenir quiconque tenterait de l’embêter que c’était vraiment une mauvaise idée. À première vue, elle n’avait pas l’air de quelqu’un qui se laisse marcher sur les pieds sans contre-attaquer. Je ne pus m’empêcher de sourire. Je devais tenir mon caractère bien trempé du côté maternel.
Mon père quant à lui, Kaylham O’Neal, avait l’air de la parfaite petite brute qui tyrannise tout le monde. Un peu comme moi, dans le fond… Mais pour une raison inconnue, il m’inspirait beaucoup moins de sympathie que Sadie. Trop musclé au point que ça n’en avait même plus l’air naturel, il semblait bien trop imbu de lui-même. Enfin, dur de se faire une idée générale de quelqu’un à partir d’une simple photographie.
J’écoutai donc attentivement mon interlocuteur, qui finit par retourner l’autre photographie qui se trouvait sur son bureau. Elle était visiblement bien plus récente que les précédentes et je reconnus bien vite le corps inanimé de Kaylham. Je haussai les sourcils et plongeai mon regard dans celui de l’Auror. Non mais à quoi il s’attendait? Il avait l’air de prendre un plaisir malsain à placer les gens dans des situations malaisantes. Venir ici était vraiment une mauvaise idée. Je me demandais comment un tel sociopathe pouvait avoir atterri au Ministère de la Magie. En tout cas, avec moi, il risquait d’être pas mal déçu. Je n’étais pas triste pour un sou et avais simplement l’impression de me retrouver face à l’image du meurtre d’un John Doe parmi tant d'autres. Après tout, c'était la première fois que je voyais cet homme, même si c'était mon père.
« Épargnez-moi vos discours compatissants, là. Vous savez aussi bien que moi que c’est bien lui. Sauf que je ne vais pas pleurer un parfait inconnu, pour les larmes faudra trouver mieux. »
Mon humeur avait changé du tout au tout en quelques secondes. Loin d’être inquiète, j’étais maintenant plus énervée qu’autre chose. Il ne partait pas bien haut dans mon estime, le jeune homme. Étant moi-même borderline sociopathe, je n’avais aucun mal à discerner un certain pattern chez les autres, et il puait à des kilomètres à la ronde, celui-là. Madverier reprit alors la parole et me signifia que ma mère était encore en vie et visiblement en sécurité. Je haussai les épaules. À ce point-ci, je ne savais même plus si je pouvais croire un mot de ce qu’il me racontait ou non. Je lui demandais donc un peu plus d’informations, histoire de voir s’il n’était pas complètement en train d’improviser.
« Que lui est-il arrivé, à Kaylham? »
L’Auror me parla alors de ma famille adoptive. Je tiquai quelque peu en entendant leurs noms. J’espère bien qu’ils ne seraient pas mis au courant de la nature de notre entrevue. Ils méritaient bien mieux que ça. Je ne comptais pas leur en parler non plus. De toute façon, il n’y avait pas grand-chose à dire. Mon père biologique était décédé et ma mère demeurait introuvable. Retour à la case départ, donc.
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Re: Arrivée par les cheminées du Ministère Invité, le Mar 22 Nov - 0:31
La réaction d'Arcturus lui permit d'en savoir long sur le genre de femme qu'il avait en face de lui...Déterminé, froide, directe...Pfff, une irlandaise, il s'attendait vraiment à autre chose ? Arcturus n'appréciait guère les propos que tenait Nya à son égard, sous-entendant qu'il voulait la voir pleurer ? LUI ?!!! Noooooooon...Il aurait aimé :
- La voir pleurer. - Regarder son visage se tordre de chagrin. - Savourer chaque détail, chacun de ses traits quand elle plonge son regard dans celui de son géniteur mort - Lécher ses larmes. - L'écraser plus bas que terre en lui annonçant que c'était un criminel. - L'achever en lui avouant qu'il avait été " obligé " de le tuer.
Mmm...ouais, ça, c'est ce qu'il aurait aimé faire mais il était plus qu'évident qu'il aurait eu de très graves problèmes après donc il préféra ne rien dire, ne rien faire et même ne pas réagir à ce qui venait d'être dit. Il se reprit après qu'elle lui demanda ce qui lui était arrivé...Oh Seigneur...Cette question délicieuse...
- Ne fais pas ça...Arcturus, ne fais pas ça ! Tu n'as pas idée de ce que tu peux déclancher en faisant ça...Réfléchis deux minutes ! Tu t'adresses à une irlandaise !
Arcturus se leva de son bureau, rangea les photos, excepté celle du couple heureux qu'il laissa à Nya avant d'aller servir deux verres de jus de citrouille, il en donna un à la jeune femme avant de reprendre sa place à son bureau, le tout sans prononcer le moindre mot. Il bût une gorgée, inspira profondément, expira, comme pour se donner un air de culpabilité et se lança.
- Kaylham O'Neal a été tué ce matin lors de son arrestation au cours d'un échange de marchandises illicites dans une affaire liée au groupuscule connu sous le nom des Roumains...Après l'avoir poursuivi, il a résisté à son arrestation et je n'ai pas eu d'autres alternatives, c'était lui ou moi...Je peux comprendre que vous puissiez m'en vouloir, c'est pourquoi je vais vous demander de bien réfléchir : Votre géniteur était un criminel qui a violé nos lois pour son seul profit, il a menacé et pillé pour survivre. Je vous demande donc de ne pas reproduire ses erreurs...
Arcturus plongeait son regard dans celui de Nya. Il savait que cette nouvelle pouvait la faire enrager mais il n'était pas idiot : Il serait le premier à sortir sa baguette et aura paralysé la jeune femme avant qu'elle n'ait eu le temps de penser à un sort...De plus, elle était entourée d'Aurors qui entendraient l'échange de sortilèges sans la moindre peine.. Si elle pensait qu'il avait peur, que nenni...Arcturus songeait à l'exact opposé, supposant que la jeune fille tente de s'en prendre à lui et finisse à Azkaban pour les prochaines vingt années...Arcturus était gagnant...avis que ne partageait pas son double, affalé sur son bureau.
- Tu es un monstre...
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Re: Arrivée par les cheminées du Ministère Invité, le Mar 22 Nov - 1:59
L’Auror n’avait pas l’air disposé à répondre à ma petite provocation et je commençais à m’impatienter. Il se leva et rangea toutes les photos, exception faite de celle où mes parents biologiques semblaient profiter de leur amourette de passage. J’y jetai un dernier coup d’œil, puis la rangeai dans mon sac en prenant soin de m’assurer qu’elle ne s’abimerait pas. Je la glissai donc dans la pochette que je gardais toujours avec moi, justement pour ne pas abîmer les fichiers en tout genre que je pouvais ramasser. Ce serait sans doute la seule photographie que je n’aurais jamais d’eux et, même si je ne les connaissais pas et ne les connaîtrais probablement jamais, je préférais garder le peu d’images que j’en avais.
Madverier fit ensuite quelques pas, dos à moi. Il ne devait pas avoir peur que je m’emporte, pour ainsi baisser sa garde. Si je me décidais à lui lancer un sortilège maintenant, il avait beau être plus expérimenté que moi, il n’aurait pas vraiment le temps de le voir venir. Enfin, pour l’instant, je n’avais pas encore de bonne raison de m’en prendre à lui et me contentai donc de l’observer. Il revint bien vite avec deux verres de jus de citrouille. Il me tendit un verre et but une gorgée du sien. Malheureusement pour moi, j’avais toujours trouvé que ce cucurbitacée avait un goût horrible. Je me contentai donc de refuser poliment, repoussant par la même occasion le verre un peu plus loin sur la table, puisque la simple odeur de la courge me levait le cœur. À mes yeux, les citrouilles faisaient de bonnes décorations à Halloween, mais l’utilité de ces grosses plantes orangées s’arrêtait là.
« Z’auriez pas quelque chose d’un peu plus fort, par hasard? »
Non mais c’était vrai, quoi. Quitte à m’apprendre que mon père était décédé, il pouvait au moins me donner un petit remontant pour mieux digérer la nouvelle. D’autant plus qu’à écouter ses dires, le meurtrier se trouvait juste en face de moi. Je l’écoutai attentivement, sans broncher, mon regard plongé dans le sien. Comme je m’en doutais avant même de pénétrer au ministère, mon géniteur avait effectivement mal tourné et s’était retrouvé pris dans un deal de drogue qui lui avait coûté la vie. Ouais, bah bien fait pour lui. Plus mon interlocuteur m’en parlait, moins j’avais de peine. Que ce soit un criminel m’importait peu, puisque je faisais moi-même régulièrement des affaires illégales (même si elles n’étaient pas aussi graves). Cependant, s’il avait été assez idiot pour se faire prendre, c’était tant pis pour lui.
Ce qui m’énervait, par contre, c’était la fâcheuse tendance qu’avait Arcturus de me traiter comme si je n’étais encore qu’une gamine de treize ans à qui il fallait apprendre la vie. Je levai les yeux au ciel en guise de réponse. Décidément, ils embauchaient vraiment n’importe qui, que ce soit à Poudlard ou au ministère. Entre les profs tout juste sortis de l’école qui n’avaient aucune autorité et ne pensaient qu’à rire et les Aurors sociopathes, le monde magique tombait bien bas. Contrairement à ce qu’il avait l’air de penser, je n’en voulais pas au sorcier d’avoir brutalement assassiné mon paternel, je lui en voulais de me parler comme à une enfant. Je ne me fis d’ailleurs pas prier pour le lui faire remarquer. Un peu de respect pour la fille qu’il venait de rendre orpheline, quoi. Pour qui est-ce qu’il se prenait?
« Je suis capable de réfléchir par moi-même à la réaction la plus adéquate, pas la peine de me prendre pour une idiote non plus. »
Maintenant que je savais ce qu’il en était et que je ne passais pas en revue une multitude de scénarios tous plus improbables les uns que les autres, je me décontractai un peu et étalai mes jambes sur le bureau de l’Auror, histoire de bien lui prouver qu’il n’arriverait pas à me faire péter les plombs et que ses tentatives resteraient vaines. Dans les faits, j’allais certainement moi-même le pousser à bout avant de lui exploser en pleine face. S’il avait réussi à obtenir toutes ces informations sur mes parents biologiques, il devait bien en avoir sur le reste de ma famille. Après tout, cette dernière ne se limitait pas à mes créateurs et je devais bien avoir d’autres ancêtres qui traînaient quelque part. Je dois bien avouer que la nouvelle de la mort de mon père me laissait pas mal indifférente. Il en aurait probablement été autrement si je l’avais rencontré avant sa mort, mais là, j’avais juste l’impression d’avoir appris la mort d’un parfait inconnu. Les bras croisés, je repris donc la parole.
« D’autres membres de ma famille dont je devrais connaître le triste sort? Ou vous m’avez fait venir uniquement pour m’apprendre que vous ne valiez pas mieux que le bandit en question? »
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Re: Arrivée par les cheminées du Ministère Invité, le Dim 27 Nov - 0:42
LA de Nya et Accord ( Lien familial avec Esmée Delaforge )
La gamine était impétueuse, violente et elle montrait qu'elle ne se laisserait pas démolir, c'est fou ce qu'on peut apprendre des gens, rien qu'en leur apprenant une mauvaise nouvelle. Après tout, ne disons-nous pas " Dis-moi comment tu parles, je te dirai qui tu es. " ? Cette phrase est une vérité pour beaucoup et un mensonge pour certains...Et puis, on ne sait jamais vraiment de quoi est capable autrui, ni ce qu'ils ont au fond du crâne...Ce genre de jeux des esprits est un des passe-temps favoris d'Arcturus, lui qui est observateur, réfléchi, calculateur et rusé. Il se fixa la jeune femme puis lança un regard à ses pompes qu'elle posée nonchalamment sur son bureau sans la moindre once de respect...Dommage, Arcturus était du genre " Tu te fous de ma gue*le, je me fous de la tienne. ", aussi prit-il sa baguette et informula un #Locomotor Wibbly sur ses jambes avant de les jeter de son bureau d'un second coup de baguette. La bienséance était de mise en présence d'un Auror.
- Je ne tolère pas ce genre d'irrespect et de manque de soin, jeune fille...Vous le saurez la prochaine fois...
Arcturus sortit alors le dossier familial des O'Neal, cherchant parmi tous les noms, ceux qui pourraient attirer son attention. Il chercha et finit par trouver.
- Ah ! Oui...Delaforge...La famille Delaforge...originaire de Montréal, venu à Londres...Mère décédée...Père moldu....Blablabla, détails techniques...Ah voilà ! Esmée Delaforge, petite dernière de la famille en première année à l'école de sorcellerie Poudlard, à la maison Gryffondor. Vous seriez cousines, votre mère avait une sœur, morte malheureusement à ce jour...Et votre cousine est actuellement élève à Poudlard. Voilà...
- Tu vas la tuer, elle aussi ? Hein ? Tant qu'à te farcir le père, autant te payer la fille et la nièce, tu ne crois pas ? Tu es un sale psychopathe avide de meurtres...Tuer, mentir, torturer, écraser des vies sous ta semelle, tu ne sais faire que ça !
Arcturus remit tous les détails la concernant à Nya : L'adresse des parents de la jeune Esmée Delaforge, l'identité de son oncle par alliance, ainsi que des informations sur la vie de famille d'un point de vue assez éloigné et selon les rapports d'enquête d'Arcturus. Bref, tout ce qui pourrait être utile pour la jeune femme. Arcturus restait calme même si son lui mental ne cessait de le tourmenter en lui reprochant son train de vie sanguinaire...Comme si il en avait encore quelque chose à faire....
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Re: Arrivée par les cheminées du Ministère Invité, le Lun 28 Nov - 18:15
Visiblement, mon interlocuteur n’avait pas apprécié que je prenne mes aises. C’était SON bureau et il comptait bien me le faire comprendre. Il marmonna donc un sort que je ne connaissais que trop bien, repoussant assez violemment mes jambes. Prise un peu au dépourvu, je manquai de peu de tomber de ma chaise. Je ne pus m’empêcher de sourire. Quoi, c’était tout ce dont il était capable? S’il croyait me faire peur, encore une fois, il était bien loin du compte. Au moins, j’avais réussi à perturber sa petite mise en scène. Histoire de bien lui faire comprendre que je ne le respectais pas plus que n’importe qui d’autre pour son simple titre d’Auror, je répondis le plus naturellement du monde à sa remarque :
« Si vous préférez que je sois hypocrite, parfait, j’peux faire semblant d’respecter un employé du ministère qui se pense au dessus de tout. »
Je commençais à avoir soif, moi… Et Madverier ne semblait pas décidé à m’offrir autre chose que le fameux jus de citrouille qui trainait encore sur son bureau. Je n’avais jamais compris l’attirance des sorciers pour cette grosse courge orangée. Plus j’y pensais, et plus je me disais que ce devait être une question d’habitude. Élevée dans le monde moldu, ou la citrouille ne se retrouve que dans quelques plats (et encore, très rarement puisque très peu de personnes aiment ça), je n’avais jamais vraiment tenté de m’accommoder au goût. Les sorciers, eux, en avaient dès leur plus jeune âge, puisque le jus de citrouille remplaçait bien souvent le jus de fruits en tout genre que je connaissais. Comme quoi, y’avait des avantages à ignorer ses origines, des fois. Mais ça ne réglait toujours pas le problème de ma gorge sèche… Je m’apprêtais à sortir ma baguette et à lancer un Aguamenti, mais mon interlocuteur reprit la parole.
Il avait sorti un dossier quand même assez conséquent d’un des tiroirs et mentionnait maintenant des origines québécoises. Hein? Ma famille avait fait le tour du monde, ou quoi? Le Canada, ce n’était quand même pas la porte à côté… Et puis Delaforge… Ce nom me disait vaguement quelque chose, mais quoi? Au moment même où il précisait qu’elle venait de faire son entrée à l’école de magie, je la replaçai. C’était la gamine toute excitée qui était venue s’assoir à mes côtés après sa répartition et que j’avais royalement envoyée bouler. J’avais dû faire bonne impression, tiens. Le jeune homme me remit alors le dossier, et un bref coup d’œil à la photo d’Esmée Delaforge confirma mes soupçons : oui, c’était bien elle. Je remerciai donc mon interlocuteur d’un bref hochement de tête, puis me perdis dans la fiche détaillée de ma cousine…
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Re: Arrivée par les cheminées du Ministère Invité, le Sam 3 Déc - 3:00
La jeune femme observait tous les détails du dossier de la famille Delaforge, observant encore et encore et encore, prenant des détails de chaque ligne, chaque photo, chaque nom, Arcturus pouvait le lire dans ses yeux, ce genre d'informations valait de l'or pour elle. Une pauvre fille qui avait dû grandir dans un monde sans magie, sans grandeur, sans pouvoir...jusqu'à ce qu'elle reçoive sa lettre...Quelle tristesse...Arcturus profita du fait qu'elle ait les yeux plongés dans le dossier pour se lever, prenant le verre plein de jus de citrouille et l'avala cul sec avant de le poser sur une autre table, il prit sa baguette et donna trois coups sur une armoire qui s'ouvrit d'elle-même, laissant place à un petit bar et quelques bouteilles à la place des étagères remplies de livres et grimoires. Il sortit un verre et servit un verre de brandy de trente ans d'âge et vieilli en fût, qu'il apporta à Nya. Il retourna ensuite s'asseoir, la laissant à ses rêveries. Arcturus eût alors une idée, il sortit un petit carnet et une plume et commença à écrire avant de soudainement frapper son bureau avec le poing, suffisamment fort et de façon imprévisible pour faire réagir Nya.
- Oh, je vous ai fait peur ? Mille excuses.
Il rangea le carnet avec délicatesse avant de récupérer le dossier.
- J'espère vous avoir été utile...Mais j'ai encore beaucoup de travail, chère madame et vous m'excuserez mais je dois reprendre mes dossiers et mes ennuyeux travaux écrits...Pour toute réclamation, la volière de notre service est ouverte vingt-quatre heures sur vingt-quatre.
Il reprit sa baguette en main et la tourna vers la porte de son bureau afin de l'ouvrir par magie. Dire qu'il voulait qu'elle parte était un peu...non en fait, c'était totalement ça, il voulait la chasser "poliment " de son bureau...Cependant, le manque de respect flagrant dont elle avait fait preuve était quelque chose qui crispa Arcturus quelque peu...
- Arcturus...réfléchis bien...Ne fais rien que tu pourrais regretter...
Cependant, un sourire malfaisant abritait déjà l'esprit de l'Auror...des actes sournois et brutaux...Arcturus se laissait-il sombrer ainsi ? Succombait-il à ses pulsions meurtrières ? Ses pratiques l'affectaient de plus en plus, ses mensonges, ses perfidies commençaient à lui porter lourdement...Il commençait à débloquer et ce n'était pas pour le bien de tous...Son père lui parlait d'un futur séjour à Las Vegas...C'était peut-être le moment pour lui de se ressourcer...Apparemment, son grand-père et son oncle, Jovius avaient commencé un projet secret et ce voyage avait pour but de le découvrir mais, oubliant totalement Nya, Arcturus se plongea dans ses pensées, les yeux dans le vague mais néanmoins attentifs. Qu'est-ce que son grand-père avait décidé de faire en compagnie de son second fils ? Arcturus l'apprendrait bien assez tôt...Les secrets entre les membres de la famille Madverier n'existent que pour quelques temps...
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Re: Arrivée par les cheminées du Ministère Invité, le Mer 7 Déc - 4:23
Je détaillai scrupuleusement la moindre ligne du dossier qui se trouvait devant mes yeux. J’avais enfin de véritables informations sur ma famille, qui m’étais jusqu’alors complètement inconnue. Ce n’était pas exactement ce à quoi je m’attendais, mais c’était mieux que rien. Mine de rien, peu importe à quel point j’aimais mes parents adoptifs, cette foutue curiosité m’avait toujours rongée. Il fallait que j’en sache davantage. Je tournai donc machinalement les pages, après avoir étudié minutieusement tous les détails qui se trouvaient sur celle en cours… Plongée dans ce ramassis de renseignements qui valait effectivement de l’or à mes yeux, je n’avais même pas remarqué que l’Auror s’était levé et m’avait apporté un nouveau verre. Visiblement tanné d’avoir un poids-mort en face de lui, ce dernier frappa d’un bon coup sec sur son bureau, me faisant sursauter.
Je relevai machinalement la tête et remarquai finalement le verre placé sur le bureau, assez proche de moi pour que je comprenne qu’il m’était adressé. Je remerciai mon interlocuteur d’un signe de la tête avant d’en boire une gorgée. Je commençais à avoir la gorge vraiment sèche, avec tout ça. Je ne m’attendais pas à ce qu’il m’apporte réellement de l’alcool et souris légèrement en goûtant à l’eau-de-vie. Parfait, j’en avais bien besoin. D’autant plus que, n’étant pas une grande connaisseuse, je n’aurais su dire de quoi il s’agissait exactement, mais ça n’avait pas l’air d’être un vin des plus cheaps. Madverier remontait quelque peu dans mon estime, pour le coup. Je plongeai donc mon regard dans le sien.
« Peur, non, ça m’a surpris, c’est tout. »
Et puis quoi encore? Sa réplique était clairement rhétorique, il ne s’attendait pas à une réponse de ma part. Il l’avait même probablement fait exprès, et j’en étais parfaitement consciente. Alors pourquoi m’étais-je sentie obligée de rétorquer une stupidité pareille? Peu importe, le mal était fait : il était un peu trop tard pour effacer mes paroles. Mon interlocuteur s’empara alors du dossier et le rangea à sa place. À quoi je m’attendais? Il n’avait probablement pas le droit de me le laisser… Pourtant, j’aurais bien aimé pouvoir y rejeter un œil plus tard. Enfin, dans le pire des cas, je pourrais toujours lui redemander des précisions par la suite.
Quoi que, pour le moment, il avait plutôt l’air de vouloir se débarrasser de moi au plus vite. Voilà qu’il m’invitait gentiment à prendre la porte, accompagnant ses paroles d’un mouvement de baguette qui eut pour effet d’ouvrir la porte en question. J’avoue que mes jambes étaient un peu molles, après tout ça. Je n’avais pas la moindre envie de me lever. Il allait pourtant falloir que je parte, à un moment ou à un autre… Je calai donc le contenu de mon verre (sacrilège, caler du vin…), le redéposai sur le bureau et pris la direction de la porte. Mon instinct criait au meurtre et me disait de faire attention à mes arrières, mais je n’en fis rien, vidée de toute énergie.
HRP:
Comme pour les Mangemorts, tu as mon LA si tu veux martyriser un peu Nya, tant que les blessures que tu lui infliges ne sont pas permanentes - elles peuvent prendre plusieurs semaines voire mois à cicatriser, mais évite de lui arracher un bras, quoi, j'suis pas un lézard, ça repousse pas comme leur queue... x) Sinon, tu peux arrêter là, c'est comme tu veux.
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Re: Arrivée par les cheminées du Ministère Invité, le Mer 23 Aoû - 9:49
RP avec Valentina. Prise de LA autorisée.
Une lettre du ministère m'était parvenue plus tôt dans la semaine. Disons une invitation, même s'il s'agissait plus d'une sommation. La lettre était plutôt claire, bien qu'empreinte de politesse, il me fallait retourner là-bas afin de "valider", ce n'était pas le terme utilisé, ma formation de legilimens. Bien que relativement peu enthousiaste à l'idée de retourner dans ce trou à rat une deuxième fois en l'espace de quelques semaines, l'idée de rencontrer une certaine personne me réjouissait. Effectivement, mon entretien avait été fixé avec une dénommée Boccini, que je supposais être Valentina Boccini, la vieille dame m'ayant précédé au poste de Professeur de défense contre les forces du mal.
Elle avait enseigné plusieurs années, s'affirmant comme une référence en terme de défense contre les forces du mal. Pourtant, jamais je ne l'avais rencontrée. J'avais hâte de la voir, d'échanger avec elle l'espace de quelques instants. Ne jamais négligé le savoir des plus anciens. C'était eux qui disposaient de l'expérience, plus que nous n'en avions accumulées dans nos jeunes vies, et leur conseil était à écouté attentivement.
C'était en avance que je m'étais introduit dans le grand hall du ministère via l'une des nombreuses cheminées mise à disposition des visiteurs. Mes chaussures pointues, légèrement salie par le contact avec le sol de la cheminée, ne brillaient plus autant qu'à mon départ de Poudlard. Légèrement excédé, je me penchais en avant pour essayer de rendre un aspect correct à mes chaussures en ôtant la poussières s'y étant collées.
- Monsieur. Raison de votre visite s'il vous plaît.
Je levais les yeux en direction de la voix féminine m'ayant adressée la parole. Une jolie brune se tenait derrière un comptoir, à deux ou trois mètres de ma position. Elle avait élevée la voix, pour se faire entendre de si loin. Je m'approchais d'elle silencieusement, déposais mes deux mains sur le comptoir en bois, puis répondais à la question.
- Ian Benbow, j'ai rendez-vous avec Miss Boccini.
La dame, qui jusqu'ici avait soutenue mon regard, se dérobait et plongeait ses yeux marrons dans un agenda disposée face à elle. Discrètement, j'essayais d'en discerner quelques rendez-vous, sans succès. Apparemment, elle avait réussie à me retrouver dans sa liste. Un petit sourire accrochée à ses lèvres, elle me le signalait.
- Je vous ai trouvé. Legilimens, hein ? Plutôt sympa..
Fut un temps où j'aurai sauté sur l'occasion, décrochant à la demoiselle un de mes sourires les plus charmeurs pour finalement l'emporter dans une petite remise de ce grand hall. Ce temps n'était plus. L'image d'Azénor me revint en mémoire. Son sourire. Éclatant.
- Oui, certainement. Un sourire poli. Quel étage ?
Une dizaine de minutes plus tard, je m'échappais d'un ascenseur tellement bondé qu'il m'était devenu compliqué de respirer correctement. Ajoutez à cela l'odeur nauséabonde dégagée par l'un et l'autre employé du ministère, et vous obtenez mon visage déformé par un masque de dégoût à mon arrivée dans la salle d'attente. Personne ici. Tant mieux. Mon regard passai d'une porte à l'autre, à la recherche d'un écriteau désignant lequel de ces bureau appartenait à Valentina Boccini. Après deux ou trois petites minutes, je trouvais l'écriteau, sur lequel était inscrit en lettre argentée le nom de famille tant recherché, "Miss Boccini". Je m'installais sur un des sièges les plus proches, puis patientais calmement, fixant de mes yeux verts cette porte, à la recherche d'un mouvement de poignée m'annonçant l'arrivée de la vieille dame.
Quelques minutes tout au plus, ce fut mon temps d'attente. Une vieille dame, que je savais être Boccini, serrait la main d'une autre same, beaucoup plus jeune, et d'une beauté saisissante. Mon regard, absorbé par le visage de la demoiselle, ne me permis pas de comprendre la situation. La vieille était parti, pour ne laisser que la plus jeune des deux dans l'ouverture de la porte.
- Monsieur Benbow, je présume ?
J'haussais les sourcils, légèrement étonnée par la tournure que prenait les évènements. Pourquoi Boccini était-elle partie ? Sans me poser plus de question que nécessaire, je me levais et filais droit vers la demoiselle, une main tendue en guise de salutation.
- Oui, c'est bien moi. Je pensais avoir rendez-vous avec Miss Boccini ? Un des doigts de ma main non tendue pointait en direction du couloir emprunté par la vieille dame.
Megan K. Hayajân
Serpentard
Année à Poudlard : Aucune année renseignée
Matière optionnelle : Pas encore disponible
Spécialité(s) : - Métamorphomage
- Permis de Transplanage
Re: Arrivée par les cheminées du Ministère Megan K. Hayajân, le Mer 23 Aoû - 21:27
____________________
Niveau 2. Département de la Justice Magique. Foutu Ministère et son organisation chaotique ! Pauvres de nous, examinateurs magiques, relégués à un département sans étage ! Nous étions obligés de passer du département des transports magiques, au niveau 6, pour les transplanages, à celui de la Justice Magique, plus général, pour les autres formations ; et où, d'ailleurs, j'avais mon bureau. Ma collègue me salua dans un couloir, visiblement barbouillée. Nous venions d'assister à un magnifique cas de désartibulation bien nette, pile sur l'épaule. Il avait fallut envoyer le jeune ignorant à Sainte Mangouste, son bras en pièce détaché. L'équipe de nettoyage devait désinfecter la salle d'examen à l'heure qu'il était maintenant. Ma collègue avait déclaré vouloir prendre une pause café. Moi, j'avais un rendez-vous.
Un peu plus tôt dans la semaine, nous avions jugé bon de contacter Ian Benbow, jeune legilimens, afin de voir un peu comment il utilise son don. La formation étant sévère et particulièrement régulée par le Ministère, nous effectuions de temps en temps des contrôles aléatoires sur les noms de la liste officielle, et pas de chance pour lui, le jeune homme avait été appelé. Etant donné que j'étais la pus jeune du service - et sans doute la plus charismatique au vu des rides et verrues qu'accordent bien volontiers les candidats à mes collègues - j'avais prit en charge le rendez-vous de Benbow et l'avait contacté dans les plus brefs délais. Au ministère, on aime que tout soit vite fait, bien fait. Autant vous dire que mes collègues piquent de jolies crises de nerfs quand revient le temps de faire passer aux jeunes de Poudlard les ASPICs. C'est toujours très amusant.
Je descends au niveau deux, tombant nez-à-nez avec Emma Avocett du Magenmagot. Nous nous serrons brièvement la main. Elle m'explique être très préoccupée par l'état de santé du Ministre qu'elle adule - pauvre d'elle ! et elle finit par s'engouffrer dans un couloir. J’accueille pour ma part le jeune Benbow, charmant professeur de DCFM; d'une poignée de main ferme.
- Je pensais avoir rendez-vous avec Miss Boccini ?
Il pointe du doigt ma vieille amie Emma. Je hausse un sourcil, l'invitant d'un geste de la main à entrer dans mon bureau. La pièce est sobre, décorée principalement d'un meuble de bois vernis couvert de dossiers triés, d'une plume à papote et de larges étagères que j'avais déjà du temps où j'occupais le poste du professeur.
- Avez-vous prit un philtre de confusion, Monsieur Benbow ? Je suis Miss Boccini... un sourire en coin. Mais je peux toujours rappeler ma collègue si un entretient devant le juré du Magenmagot vous tente.
Je m'installe sur mon fauteuil et presque aussitôt, Schiavo, mon elfe de maison, apparaît chargé d'un plateau avec une théière et deux tasses. Il me sert puis propose une tasse à Benbow. Je prends un instant pour jauger le jeune homme. Je sais pour avoir lu son dossier qu'il est plus jeune que moi mais a étudié lui aussi sous le blason de Serpentard. C'est donc lui qui m'a remplacée en tant que professeur de Défense... je ne sais pas grand chose du sorcier.
- Vous savez pourquoi vous avez été convoqué, monsieur Benbow... quelque chose me perturbais cependant. S'il vous plait, ne me regardez pas comme si je venais d'usurper l'identité de cette vieille miss Avocett !
Re: Arrivée par les cheminées du Ministère Josephine Campbell, le Jeu 19 Avr - 16:51
Avec Elina A son LA pour ce post
C'était assez rare pour Jo de déjeuner avec son père. Tout d'abord, parce que la semaine, elle était à Poudlard et parce que le week-end à cette heure-là, normalement, c'était elle qui était en train de servir à dejeuner à des clients...
Mais aujourd'hui, elle avait réussi à avoir un congé pour le service de midi. Son super patron l'avait autorisé à s'absenter en contre partie de ne plus jamais entendre parler de sushis sur la carte de l'Occamy. Il n'avait pas précisé jusque quand... Tant pis pour lui... Jo avait acheté un panier repas et s'était présenté dans le bureau de son père, au Ministère. Ils en avaient profité pour se parler tous les deux, chose qui n'était pas arrivée depuis un petit moment déjà à cause de la dispute qu'ils avaient eu au sujet de son désir d'indépendance.
Ils en avaient bien profité pendant près de deux heures puis Jo prit le chemin du départ. Ce n'était qu'une fois dans l'ascenceur qu'elle vit " Département de la justice magique - Bureau des Aurors"qu'elle se dit que c'était peut être l'occasion pour elle d'aller rendre visite à Artemis, qu'elle n'avait pas vu depuis longtemps... depuis... son altercation avec Peter au sujet d'un éventuel abandon de poste... bref, anecdotique cette histoire...
Jo se trouvait là dans un couloir qu'elle ne connaissait pas et qu'elle esperait ne jamais connaitre un jour autrement que dans le contexte d'une visite de courtoisie...
Elle regardait les noms sur les portes, mais pas encore d'Artemis Lhow. Au loin, elle avait repéré une jeune femme qui attendait. Elle passa devant chaque porte pour arriver enfin à son niveau.
Artemis Lhow
Enfin!!!
- Il a peur qu'on le trouve ou quoi ?
Elle l'avait dit à voix haute, ça lui avait échappé. Elle fit un sourire d'excuse à la jeune fille assise sur une chaise juste en face. Oui oui, râler toute seule, c'était tout elle. Surtout que ça lui faisait vraiment plaisir de revoir le jeune homme, tout charrieur qu'il était... Elle l'aimait bien et elle ne savait pas vraiment pourquoi, mais elle trouvait toujours sa présence rassurante... Même s'il racontait toujours des âneries...
Trois coups à la porte... Pas de réponse... Tentative supplémentaire... Toujours rien...
- Pfff évidemment !
Pas là !
- Vous attendez l'agent Lhow aussi ? Vous savez s'il va revenir bientôt ?
Jo s'était adressé à la jeune femme. Après tout... elle ne devait pas attendra là pour rien...
Elina Peterson
Gryffondor
Année à Poudlard : Aucune année renseignée
Matière optionnelle : Pas encore disponible
Spécialité(s) : Permis de Transplanage
Re: Arrivée par les cheminées du Ministère Elina Peterson, le Jeu 19 Avr - 23:13
Rendez-vous au Ministère
avec Josephine Campbell
Nous sommes enfin en week-end. Un samedi comme un autre... Enfin non il aurait dû être comme les autres, mais mon cher et tendre se retrouve à travailler... Il était normalement en repos, mais un gros retard dans la paperasse a fait qu'il se trouve actuellement au ministère... Je suis plutôt déçue... Mais le travail c'est le travail... Il est Auror... Chef des Aurors même alors les repos et les vacances il ne connait pas vraiment.
Il est midi quand je décide de sortir du lit. Je suis actuellement de repos et je suis d'autant plus contrariée que mon cher et tendre n'est pas réussi à garder sa journée pour que lui puisse se retrouver un peu... Une bonne semaine c'est écoulée depuis notre duel dans la cours du Domaine Gris et je dois dire que ça n'a pas été une semaine de tout repos. Heureusement la médecine Moldue fait des miracles. Mais je devrais tout de même penser à me mettre au travail... Parce que oui ma très chère amie Aya, qui passe normalement bientôt la corde au cou de son fiancé, m'a encore demandé de modifier le livre d'or. les couleurs initialement choisies ne lui conviennent plus... Je me lève donc pour aller prendre un bon petit déjeuner... Haïko ayant pour mission de surveiller chacun de mes repas pour faire un compte rendu à son maitre le soir.
En parlant de lui d'ailleurs, je vois Hermès taper du bec contre la fenêtre de la cuisine lorsque je passe le pas de la porte. Je suis surprise de le trouver ici... Généralement il est avec Artemis, au bureau. S'il est là c'est donc qu'il a quelque chose pour moi. Je m'empresse de lui ouvrir, ce n'est pas vraiment son genre à mon Auror, de m'écrire alors qu'il est au ministère, du moins ce n'est jamais pour savoir s'il doit acheter du pain en sortant, peut-être aussi parce qu'Haïko s'en charge déjà... ? Je laisse entrer la chouette et détache délicatement le plie accrocher à sa patte, gratifiant l'animal d'une poignée de friandises avant qu'il ne reprenne le chemin du retour.
Je lis la lettre et retient un sourire. Je suis convoquée par Monsieur Lhow dans son bureau en tout début d'après-midi. Il ne mentionne pas la raison et j'avoue que je suis plutôt surprise. Il ne me fait jamais venir au ministère alors pourquoi aujourd'hui ? Si ce n'était pas Hermes qui m'avait apporté le parchemin je crois que j'aurais crue à une blague où un piège. Je me prépare donc en vitesse et prends la direction du bureau de mon compagnon.
Alors que je patiente assise dans le couloir devant la porte de son bureau, une jeune fille s'approche en regardant chacune des portes. Elle doit surement chercher le bureau de l'un des collègues d'Artemis. Mais petit à petit elle se rapproche et s'arrête finalement devant celle de mon compagnon. Elle lance une phrase à la volée qui me fait sourire et s'excuse immédiatement du regard. Elle tape trois coups à la porte, pas de réponse. Logique il n'est pas là, d'ailleurs il est en retard. Nouvelle tentative. Toujours pas de réponse. Elle se tourne vers moi et me demande si je l'attends aussi. Heu parce que toi aussi tu dois le voir ? Est-ce que je sais s'il va revenir bientôt ? Bah écoute je l'espère en tout cas puisqu'on a un peu rendez-vous tous les deux, donc bon... faisant taire la petite pointe de jalousie qui tentait de s'introduire dans mon coeur. Je me contente d'un sourire à la jeune demoiselle et d'une réponse aimable. Après tout ce n'est qu'une adolescente.
Effectivement j'ai rendez-vous avec Mr Lhow et vous ? Et pour répondre à votre question. Oui, je suppose qu'il va revenir rapidement. Du moins je l'espère sinon j'attends pour rien.
Dernière édition par Elina Peterson le Mer 25 Avr - 23:22, édité 1 fois
Re: Arrivée par les cheminées du Ministère Josephine Campbell, le Sam 21 Avr - 14:54
La jeune femme a rendez vous avec lui... Mince, peut-être qu'ils n'auraient pas le temps d'échanger quelques mots alors... Il allait revenir rapidement ? Bon et bien dans ce cas, elle allait peut-être attendre quelques minutes. S'il avait le temps, elle attendrait patiemment que son rendez-vous se termine avec la jeune femme, sinon... et bien ça serait pour une prochaine fois.
*Oui, mais tu n'as pas trop l'occasion de le voir quand même cet énergumène-là !*
Jo sourit à la dernière phrase de son interlocutrice. Oui en effet ça serait dommage. Surtout que l'emploi du temps des Aurors était tout sauf prévisible... Les mangemorts ne lançaient jamais d'invitation avant de commettre un délit. Étrange hein ?
- Je vais attendre avec vous, ça ne vous dérange pas ?
Sur ces mots, la Gryffondor s'assit à ses côtés.
- Je n'ai pas rendez vous, mais je passais par là et je me disais que c'était peut-être l'occasion de lui souhaiter le bonjour.
Jo regarda le couloir. Qu'est-ce que l'endroit était austère... D'accord, leur boulot n'était pas drôle, mais elle espérait au moins que dans leur bureau les Aurors avaient mis un peu de couleur. Ses yeux tombèrent sur sa voisine et un semblant de politesse la frappa de plein fouet.. Bon sang ce qu'elle pouvait être tête en l'air.
- Ah pardon, je m'appelle Jo. Et vous ?
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