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Cours I : Botanistes
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Violet O'Toole
Serdaigle
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Re: Cours I : Botanistes
Violet O'Toole, le  Jeu 16 Fév - 16:51

Avec le LA de Éli !




   « Pas de plante magique pour cette fois, mais de merveilleux géraniums qui ont besoin d’être rempoté. Pour ce faire, vous pouvez vous aider de la méthode qui se trouve à la page cinq de votre manuel. Pour le matériel, s’il vous en manque, vous pouvez aller vous servir dans l’armoire qui se trouve derrière moi… J’attends de vous que vous réalisiez ce travail avec beaucoup de sérieux, n’oubliez pas qu’une plante, magique ou non est vivante, allez-y donc avec toute la délicatesse possible. Si vous avez des questions, je reste à votre disposition évidemment... Bien, sur ce vous pouvez y aller. »

Les géraniums s'étaient doucement envolé puis posé chacun devant leur jardinier en herbe respectif.
Place à l'action ! Enfin, "action" toute relative en cours de botanique, d'autant plus avec des plantes moldues. Violet connaissait vaguement les géraniums, c'était une plante très courante chez les non-sorciers. Elles fleurissaient les bords de fenêtres en général. Leur odeur était caractéristique et elle faisait fuir les moustiques d'après ce qu'elle en savait. Elles n'étaient pas de ses préférées, la gamine aimait mieux les plantes plus sauvages, mais tant qu'elle avait les mains dans la terre, ça lui convenait ! Euphorique et confiante elle ne pensa même pas à vérifier la méthode dans son manuel. Un rempotage, c'était un peu toujours la même chose, non ?

Elle enfila un tablier qu'elle avait sorti de son sac de cours, et fit mentalement le point sur les fournitures nécessaires : un pot de taille adaptée, du terreau, quelques cailloux pour boucher le trou, des billes d'argile pour drainer le fond, et... un soupçon d'engrais ?
D'autres élèves étaient déjà debout et commençaient à rassembler leurs outils, d'autres semblaient dubitatifs quant à l'aspect de leur géranium...

Violet aperçue du coin de l'oeil Éli qui se levait, elle alla donc à sa rencontre dans l'allée qui passait entre les tables et lui attrapa doucement le haut du bras pour lui signaler sa présence :
« Ça va ?! Elle a l'air sympa cette nouvelle prof ! », et elles se dirigèrent ensemble vers le placard à fournitures.    
John McGrath
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Re: Cours I : Botanistes
John McGrath, le  Jeu 16 Fév - 18:04

Emily s'était avéré être un véritable condor, finalement. Il faut dire les choses comme elles sont, John n'avait même pas encore commencé à réellement être turbulent que la professeur lui tournait autour, en proie au moindre écart du jeune homme. C'était sans doute une bonne méthode, pour obtenir quelque chose de ce dernier, il fallait le fliquer d'une main de fer. Bien content de lui et d'avoir pu sortir la plante du pot avec facilité (avec l'aide du matériel d'Alex, évidemment) John brandit le poing en l'air, tenant la plante qui déversait de la terre sur la table en abondance. La Phénix n'eut pas besoin de beaucoup de temps pour lui tomber dessus.

- Monsieur McGrath ! Si vous avez un problème avec votre matériel, il serait bien plus poli d’attendre que votre camarade vous répondre avant de vous servir. De plus votre méthode de travail est à revoir, regardez dans quel état se trouve votre place ! Nettoyez moi tout ça et travaillez sérieusement.

L'adolescent ne put contenir une vague grimace. Regardant Emily par dessus son épaule, tâchant de l'amadouer avec un regard de chiot et un sourire mielleux

- Je vous ai bien entendu, miss Lynch ! Navré ! Je suis certain que ce bon vieux Al' n'était pas contre !... Je vais nettoyer tout ça de ce pas !

Posant une main sur l'épaule d'Alex, John avait serré un peu sa prise, pour lui faire des gros yeux, dos à sa professeur. Le regard en disait long : "Soutiens moi, m*rde !"

Puis, relâchant bien vite son camarade et posant sa plante sur le plan de travail, le céleri avait commencé à retirer la terre de la table. D'ailleurs, on ne sait pas trop s'il l'a fait exprès, ou si c'était vraiment un accident, mais il envoya une motte droit sur les genoux de Merry. Levant la main vers cette dernière avec un sourire d'excuse très rapidement ! Il était temps de préparer le nouveau pot de la plante. Voyant Lïnwe revenir, John lui fit un signe rapide. Regardant le jeune mousse (et non pas pousse) travailler, il se saisit de nouveau de son pot. Il n'eut pas le temps de voir la longue fissure sur ce dernier, que le pot se brisa entre ses mains.

- Bloody hell...

Secouant la main et se suçant l'index à peine coupé, John s'empressa de ramasser son pot fendu en deux, le mettant sous la table. Décidément, il n'avait d'autre choix que d'en trouver un autre. Se levant et contournant miss Lynch, lui accordant un nouveau sourire, l'index toujours en bouche, il s'était mis en quête d'un nouveau réceptacle pour sa pauvre plante.

Traversant donc la serre, commençant à être un peu las de ses mésaventures, il fit la trouvaille d'un vieux pot un brin crasseux au fond. Propre, sale, dans la tête du jeune blond il n'y avait pas d'importance. Fallait avant tout mettre cette fichue plante dans un autre pot. Alors si ce dernier n'a pas remporté le prix de la Beauté, ça ne faisait rien. Retirant vaguement les toiles d'araignée de son nouveau trésor, il revint à sa table. Où Lïnwe semblait avoir terminé son affaire. Tout comme Merry. C'était normal de prendre du retard, avec tous ses soucis matériel après tout. Au moins, l'haricot-capitaine avait laissé les graviers et billes d'argile en trop. Les désignant à son camarade, attendant son coup d'oeil d'approbation pour s'en saisir, Johnny se remit enfin à sa place.

Petite couche de graviers. Floppée de billes d'argile. Placer la plante dans le pot et recouvrir le tout du terreau. N'ayant pas vraiment de bon matériel sous les mains, le Lionceau fit le tout à la main. Le résultat n'était pas mauvais, au moins il avait suivi les instructions du livre. En revanche, il avait du terreau plein les mains et l'uniforme. Quel porcinet, ce McGrath.

- Done !
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Re: Cours I : Botanistes
Invité, le  Ven 17 Fév - 11:31

Avec le LA de Violet bien entendu

J'essaye de porter un peu d'attention à ce cours mais malgré mes efforts je n'y arrive pas pourtant, la prof m'a l'air sympathique donc j'essaye de bien me tenir de ma place au premier rang. Je suis sage mais la professeure à je pense remarquait mon manque d'enthousiasme. Et puis zut, après tout je dois bien avoir une matière où je ne suis pas forte.
Mon point faible à moi comme d'autres en ont.
La professeur me répond, elle me demande si j'aime bien me salir les mains, je  hoche la tête, pendant mon année de scoutisme en camps nous avons du construire une table à feu avec de la boue qui devait durcir, on s'était bien marré. Ensuite pour répondre à ma question, elle me dit qu'on l'étudiera prochainement. Chouette!! Je sais même pas si ce que je pense c'est sarcastique.

Ensuite elle nous explique qu'on va rempoter un géranium. Ca me dit rien donc je vais tout de suite dans l'index de mon manuel pour comprendre ce que c'est puis je vais à la page cinq de mon manuel, zut j'ai pas le matériel qu'il me faut.

Je me lève et je vais vers les placards comme certains élèves pour aller chercher le matériel, quand j'y arrive il n'y a plus grand chose et je récupère donc un pot qui va bientôt rendre l'âme cassé à plusieurs endroits et des sortes de petites fourchettes mais je ne connais pas le terme exact dont les dents semblent mal en point et sinon les billes et le terreau et le gravier m'ont l'air dans un bon état.


Je mets tout sur mon plan de travail c'est à dire la table et je regarde le petit géranium, il va souffrir le pauvre. Je prends ma sorte de fourchette-raclette et commence à déterrer le géranium en faisant attention aux racines mais avec du matériel comme le mien je ne peux pas réussir.
Désepsérée que ce cours que je n’aime déjà pas trop à la base ne se passe pas très bien, j’essaye de réfléchir à une solution.

Je sais pas comment je vais faire donc finalement je retourne vers le placard pour trouver une autre fourchette. Il n’y en a pas d'autres donc je vais voir une jeune Serdaigle que j'ai déjà dû voir à la salle commune et je lui fais une petite demande. 

-Euh Violet c'est ça? Je pourrais t'emprunter un petit peu les outils? Les miens sont dans un état lamentable... 
-Oui bien sûr pas de problème
Je lui prends sa sorte de fourchette et je vais à ma table après un grand merci. 

Je m'affaire autour de mon géranium en mettant dans le pot vide déjà les graviers puis les billes d'argiles. Je fais tout ça doucement, j'ai peur d'abîmer quelque chose ou d'aggraver la situation de mon pot. Ensuite avec la fourchette qui n'est pas une fourchette je tente de déterrer le géranium. Faire attention aux racines!! J'y vais donc minutieusement étape par étape essayant de ne pas trop brusquer les choses et finalement le géranium cède et je l'enlève complètement de son ancien pot. J'ai froissé quelques feuille bien sûr vu ma délicatesse mais tout se passe bien pour le moment. Ouff. 

Ensuite je dépose peut-être un peu trop brusquement le géranium dans le pot cassé. Je ferais avec. De la terre commence à tomber sur mon bureau mais je m'en fous. Je rajoute du terreau qui comble les espaces entre le géranium et les rebords du pot. 
Ensuite je regarde l'ensemble de mon géranium pas trop mal ouf. 
Je pose donc une question en essayant de montrer un peu d'enthousiasme. 
-Madame à quoi servent les graviers et les billes d'argile? 
Court simple mais efficace. 
Je regarde mon oeuvre d'art doutant quand même un peu de la perfection de ma réussite. 
Ensuite je vais rendre à Violet sa griffe  en lui disant un énième merci puis je nettoies la table de mon côté avant de sortir un rouleau de parchemin pour prendre des notes.
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Re: Cours I : Botanistes
Invité, le  Sam 18 Fév - 2:32

[...]Bien, sur ce vous pouvez y aller.

Les derniers mots du professeur résonnèrent quelques secondes dans la tête d'Elizabeth avant qu'elle réalise qu'il fallait qu'elle mette la main à la pâte. Elle regarda l'air abasourdi le pot et le géranium se poser sur le plan de travail devant elle et scruta un instant les autres élèves. Certains se lancèrent directement dans le travail, mais l'aiglon était dubitatif. Ses yeux passèrent de sa plante, à celle de ses voisins de table et un air incrédule s'installa sur son doux visage. Sa plante, censée être un géranium n'avait pas les mêmes feuilles que ses camarades. Elle n'osa pas embêter Miss Lynch à nouveau pour demander ce qu'il convenait de faire, vus qu'un autre élève avait demandés juste avant et qu'elle n'avait tout simplement pas écouté la réponse.
Elizabeth se contenta de sortir son matériel un à un et d'ouvrir son manuel a la page 5, qui concernait le rempotage des plantes moldues en général. Elle fît un inventaire de son matériel et vit qu'il lui manquait un second pot et un tire-racine, non obligatoire mais pratique pour dépoter sans trop se salir, ce qu'Elizabeth détestait.

Elle se leva et d'un pas assuré se dirigea donc en direction de l'armoire en espérant que les élèves n'aient pas tout raflé avant. À peine après s'être mise en quête du placard à outillage, elle sentit une légère pression sur son bras et se retourna. Violet se tenait derrière elle, un sourire aux lèvres. Le visage légèrement grimaçant de la première année se mit soudain à rayonner à la vue de sa camarade Serdaigle. Violet prit la parole en premier:

« Ça va ?! Elle a l'air sympa cette nouvelle prof ! » dit-elle à Elizabeth, qui hocha de la tête pour répondre à l'affirmation de son amie. Eli ajouta ensuite "je vais bien, et toi?"
Toutes les deux se dirigèrent alors vers leur objectif premier. Arriver devant l'armoire, Elizabeth prit un pot et trouva un bon nombre de tire-racine. Apparemment, la plupart des élèves aimaient bien se salir les mains et n'avaient pas jugé utile de prendre cet outil. "J'ai tout ce qu'il faut maintenant" ajouta-t-elle à la roussette -qui elle aussi avait attrapé son matériel- avec un sourire, qui ne resta pas très longtemps sur son visage d'ange. "Par contre ma plante à un drôle d'air, elle ne ressemble pas à celle des autres! Est-ce que tu as par hasard entendu ce que Miss Lynch a dit à ce propos?" demanda la blondinette avant de repartir en direction des tables se trouvant au-devant de la classe.
Keira Sanders
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Re: Cours I : Botanistes
Keira Sanders, le  Sam 18 Fév - 14:55

Avant de conter l'instant présent, un petit retour en arrière s'impose. Nous voici donc une dizaine de minutes en arrière du début du cours, pour simplement clore les maigres présentations entre les deux serpentards. Eurydice n'était pas un nom très commun, mais la fille touchait un point. Elle devait également être une élève relativement sage - ou discrète et minutieuse, sans quoi Keira aurait eu affaire à elle pour honorer son badge de préfète, qu'elle tapota justement du bout du doigt d'une façon lâche et rapide, pour accompagner sa réponse : « Oui, c'est cela ! » ; un sourire ornait également la fin de ce bref discours.

Nous pouvons désormais revenir au moment qui nous intéresse. Le flot des réponses, toutes aussi longues les unes que les autres, continuait de couler jusqu'aux oreilles de la Serpentard. Mais comme tout fluide coulant, il était volatile et fuyant, et ne passait par sa tête qu'en coup de vent, sans vraiment être analysé de ses neurones. Les réponses se répétaient un peu, évidemment. Certaines sortaient un peu plus du lot, d'autres étaient entièrement farfelues. Rien que la routine : elle ne s'étonnait plus de rien, à Poudlard. Keira se secoua un peu pour écouter les explications de la professeure, notant vaguement des mots-clefs sur son parchemin. Observations... Hypothèses... Expérimentations... Entretien... Bref.

La pratique s'apprêtait à démarrer. La brune songea que ça ne lui ferait pas de mal à revoir les fondements. Elle n'était pas une mauvaise élève mais ne brillait malheureusement pas partout : consolider les bases de ses points faibles étaient sans doute la meilleure manière de ne pas voir ses notes s'effondrer par la suite. Il s'agissait donc de rempoter des géraniums. Du très peu que Keira savait, ces plantes ne constituaient aucun danger. Ai-je déjà mentionné que ses connaissances en la matière n'étaient pas forcément des plus fiables ? C'était alors avec une aversion méfiante qu'elle jeta un oeil de travers à son géranium, comme s'il s'apprêtait à lui sauter dessus. Elle ouvrit son manuel page cinq. Cinq. C'était vraiment bien trop bas : ce qu'ils faisaient aujourd'hui devait vraiment constituer la base des bases, songea-t-elle. Elle serait vraiment nulle d'échouer.

Elle entendit sa voisine, Eurydice, marmonner quelque chose d'indistinct. Elle sourit en réponse - c'était mignon, tête toujours plongée dans le bouquin, à regarder la photo d'un théorique géranium en bonne santé. Le sien faisait une drôle de tête. Il était peut-être juste malade. Il lui fallait faire pot neuf, et la préfète était là pour ça. Elle parcourut des yeux la pièce afin de localiser tout ce dont elle avait besoin. La plupart était déjà sur sa paillasse, mais il lui fallut se mouvoir entre les élèves pour aller chercher quelques graviers et de l'argile.

Au fond d'un pot vide, elle déposa donc une quantité hasardeuse de gravier et d'argile. Elle ne savait même pas à quoi cela servait. Quelqu'un était déjà en train de poser la question, comme lisant dans ses pensées. Elle mit un peu de terreau, une fine couche seulement, pour recouvrir le tout. Elle était plutôt du genre à suivre son intuition, et laisser comme cela lui paraissait bizarre. Au pire ces cas, une petite couche de terre en plus ne pourrait pas faire de mal à la plante. La métamorphomage se saisit d'un outil disponible sur le plan de travail - une sorte de pelle à la forme étrange, qui servait probablement à déterrer sans plonger pleines mains dans le pot. Elle ne comptait ni incruster de la crasse sous ses ongles, ni mettre en l'air la plante en faisant de ses racines de la bouillie. Elle planta en suivant le bord du pot l'outil, avec des mouvements de cisaillement qui lui permettaient de s'engouffrer là-dedans, jusqu'à sentir la fin du pot. Elle exerça une pression contre la masse de la plante, tentant de la remonter pour pouvoir pleinement s'en saisir, mais l'ascension était bien périlleuse : elle n'avait réussi à sortir la bestiole que sur trois ou quatre centimètres. En contrepartie, la plante semblait intacte. Elle se félicita intérieurement.

Un rapide coup d'oeil autour d'elle lui fit comprendre qu'elle n'avait plus le choix que de saisir la masse de racines prises de terre avec une main du côté opposé à la petite pelle, si elle voulait continuer l'exercice. Ça ne lui plaisait pas du tout, mais au moins elle n'avait pas à gratter la terre ou creuser dedans : elle devait seulement maintenir le tout, et l'amener à bon port. Sa main droite rejoint donc la tâche, appuya sur les racines terreuses, et d'un mouvement rapide, lâcha le géranium dans le pot tout frais. Les feuilles de la plante lui caressèrent la main dans leur courte chute verticale. L'instant d'après, Keira y ressentait un picotement désagréable. Elle secoua la main, s'écriant d'un « aïe ! ». On aurait dit qu'elle venait de se brûler. La sensation était similaire. Quoique, non, cela grattait également. En regardant de plus près, la jeune fille put y voir une plaque de boutons ovales blancs gonflés, cerclés de rouge irrité. Elle eut envie de se frapper : pourquoi s'était-elle fait confiance ? Le géranium n'était pas dangereux... Oui, bien sûr ! Elle aurait du s'y attendre. Elle se dirigea alors vers le bureau de la professeure, se mordant les lèvres pour ne pas gratter sa main droite. « Madame, mon géranium est vénéneux ? Ou, j'y serais peut-être allergique ? En tout cas, il m'a fait ça, » dit-elle en montrant le résultat. Elle espérait que cela pouvait se soigner rapidement. Ça piquait.

_______
HRP : Il est improbable que j'aie le temps de poster une seconde fois pour l'exercice, donc ici se termine ma pratique !
Pour la plante, j'ai du coup imaginé que c'était un plant d'orties.
Jade Wilder
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Re: Cours I : Botanistes
Jade Wilder, le  Sam 18 Fév - 16:01

- Effectivement, il est très important de connaitre toutes les caractéristiques de chaque plante et surtout au niveau des dangers, les plantes magiques ne sont pas toujours sympathiques avec les sorciers.

Booooh, si on oublie la Mandragore ou le Filet du Diable, ça passe non ? Non. Même si l'univers magique avait toujours été incroyablement fascinant pour Jade, elle avait aussi très vite remarqué son caractère dangereux. La botanique n'était pas que l'étude tranquille pépère de quelques plantes grasses, il y avait là aussi beaucoup de risques divers et variés: coupures, empoisonnement, la Mort pure et simple également. Si certains prenaient les consignes de sécurité à la légère, ce n'était pas le cas de Jade qui y tenait particulièrement, elle suivait le règlement et n'avait ainsi aucun ennui, ça avait toujours fonctionné de cette façon. A vrai dire, et bizarrement, l'adolescente ne ressentait pas d'appréhension pour ce cours là. Peut-être que la présence d'Emily la rassurait plus qu'elle n'aurait pu l'avouer, sachant que la sorcière était des plus douées. En tout cas, ce nouveau cours mettait à jour de jolies promesses d'apprentissage..

Une fois encore, elle avait été la dernière à parler. C'était fréquent ces derniers temps, sans qu'elle ne puisse vraiment l'expliquer en cherchant autre chose que de plates excuses. Mais quelle importance, au moins le cours s'enchainait juste après.

- Bien si nous résumons tous vos avis, nous sommes d’accord pour dire que la botanique est la branche qui a pour but d’étudier les plantes et ce par différentes méthodes : l’observation, les hypothèses et l’expérimentation, parce que même si certains effets sont découverts par hasard, la plupart le sont suite à diverses expériences. Suite à cela, on pourra effectuer un classement on fonction de diverses caractéristiques. Bien évidemment la botanique ne se limite pas à l’étude des plantes, mais aussi à leur élevage et entretient, mais sans le premier aspect de la discipline, il est impossible de s’occuper de manière optimale d’une plante ou d’une autre. De ce fait on peut distinguer deux sortes de botanistes, ceux qui s’occupent du premier aspect et ceux qui s’orientent plus vers le second. En ce qui concerne les méthodes, pour le premier, il applique la démarche d’observation, expérimentions, etc. Quant au second, il se doit de connaitre tout ce qu’il y a à savoir sur les plantes dont il doit prendre soin tout en ayant une connaissance parfaite des outils et risques qu’il encourt…

Voilà qui résumait tout ce qui avait été dit et répété. Bien que cette discipline comporte bon nombre de secrets, il n'était pas réellement possible d'en faire une description incroyablement variée sans en connaitre toutes les ficelles. Jade ne connaissait pas beaucoup la Botanique, elle avait lu des dizaines de bouquins à ce propos, certes - comme toutes les autres matières - mais niveau pratique elle n'avait pas grande expérience.. comme toutes les autres matières. Décidément.

- Bien, j’espère que vous avez pris des notes, je pourrais éventuellement vous poser une question à ce sujet plus tard… Mais pour l’instant, nous allons faire un peu de pratique afin de vous familiariser avec les méthodes de base de la botanique. Pas de plante magique pour cette fois, mais de merveilleux géraniums qui ont besoin d’être rempoté. Pour ce faire, vous pouvez vous aider de la méthode qui se trouve à la page cinq de votre manuel. Pour le matériel, s’il vous en manque, vous pouvez aller vous servir dans l’armoire qui se trouve derrière moi… J’attends de vous que vous réalisiez ce travail avec beaucoup de sérieux, n’oubliez pas qu’une plante, magique ou non est vivante, allez-y donc avec toute la délicatesse possible. Si vous avez des questions, je reste à votre disposition évidemment... Bien, sur ce vous pouvez y aller.

Observant la plante sous ses yeux, Jade émit un léger sourire. Un simple géranium, tout ce qu'il y a de plus banal. Sa mère aimait beaucoup les fleurs, l'Italienne se souvenait parfaitement de tous ces plants de géraniums que sa mère avait placés dans le jardin familial, juste derrière la maison. C'était d'une beauté lorsque les fleurs s'ouvraient et laissaient éclater leurs couleurs ! D'ailleurs celui-ci semblait un peu fade niveau couleur. Sans doute un problème de saison, après tout ce n'était pas du tout la période de floraison si elle ne se trompait pas. Il n'empêche que les fleurs n'avaient pas la bouille que l'adolescente leur connaissait.. Hm.. En entendant un élève dire que sa plante n'était pas la bonne, la blondinette fronça les sourcils. Serait-il possible que ?

Humidifiant ses lèvres, Jade ouvrit son manuel à la page 5, comme Emily l'avait indiqué. Il y avait pas mal d'informations sur cette plante évidement, y compris la technique pour s'en occuper, mais ça ne l'aidait pas. Laissant donc la plante de côté, la préfète se plongea dans son manuel, tournant les pages des plantes ayant des ressemblances de près ou de loin avec le géranium. Période de floraison, plantes de la même famille, couleur des fleurs.. Bingo ! Voilà quelque chose qui ressemblait déjà plus à ce qu'elle voyait. Peut-être que sa plante non plus n'était pas la bonne ? Prenant son courage à deux mains, Jade nota le nom trouvé puis inspira légèrement avant de prendre la plante en pot - le géranium, pas Asclépius - et rejoindre le bureau d'Emily. Enfin de la professeur.

- Excuse m.. Excusez moi. Je crois que mon géranium n'en est pas un. Il n'est pas de la bonne couleur pour cette saison, il me fait plus penser à un euh.. Erodium reichardii.

Petit coup d'oeil à son bout de papier.

- Enfin je crois. Je dois rempoter cette plante tout de même ou en prendre une autre ?

C'était quitte ou double. Jade n'avait pas envie de vexer Emily en plus, elle n'avait pas besoin de s'attirer les foudres d'un nouveau professeur. A priori c'était peu probable, après tout l'ancienne Poufsouffle en avait déjà vu de toutes les couleurs avec la préfète..
Harmony Lin
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Re: Cours I : Botanistes
Harmony Lin, le  Dim 19 Fév - 0:07

Sourire de Jade, après une réponse plutôt encourageante, puis de Lïnwe après que je me sois retournée à sa réponse. J’adore vraiment ce gryffon. Il est la part de folie que je n’ai pas. Et même si nous avons eu quelques soucis, voir son sourire me fait chaud au cœur.

Tout le monde à l’air de bonne humeur aujourd’hui. Et tant mieux, je préfère quand c’est comme ça. Je songe un instant qu’il faudra que j’essaye de renouer avec ma grande-sœur. Avec mes états d’âmes, nous nous sommes éloignés et je n’aime pas beaucoup ça.

Je parle puis Miss Lynch me répond, m’intriguant par sa réponse.

- Botanique et potion sont deux cours fort proche l’un de l’autre en effet, cependant, vous verrez avec le temps qu’ils peuvent être aussi éloignés l’un de l’autre qu’ils ne sont proches.

J’ai hâte de voir ça. Cela peut être très très intéressant. Comment pourraient-ils être très éloignés l’un de l’autre ?!

Mais en attendant, nous sommes en cours de Botanique et il faut se concentrer. Travailler. Rendre fière Emily, qui m’aide avec mon enquête. Alors je prête attention aux réponses des autres, notant de temps à autre des points qui me semblent intéressants.

- Bien si nous résumons tous vos avis, nous sommes d’accord pour dire que la botanique est la branche qui a pour but d’étudier les plantes et ce par différentes méthodes : l’observation, les hypothèses et l’expérimentation, parce que même si certains effets sont découverts par hasard, la plupart le sont suite à diverses expériences. Suite à cela, on pourra effectuer un classement on fonction de diverses caractéristiques. Bien évidemment la botanique ne se limite pas à l’étude des plantes, mais aussi à leur élevage et entretient, mais sans le premier aspect de la discipline, il est impossible de s’occuper de manière optimale d’une plante ou d’une autre. De ce fait on peut distinguer deux sortes de botanistes, ceux qui s’occupent du premier aspect et ceux qui s’orientent plus vers le second. En ce qui concerne les méthodes, pour le premier, il applique la démarche d’observation, expérimentions, etc. Quant au second, il se doit de connaitre tout ce qu’il y a à savoir sur les plantes dont il doit prendre soin tout en ayant une connaissance parfaite des outils et risques qu’il encourt…
Bien, j’espère que vous avez pris des notes, je pourrais éventuellement vous poser une question à ce sujet plus tard… Mais pour l’instant, nous allons faire un peu de pratique afin de vous familiariser avec les méthodes de base de la botanique.


Coup de baguette qui a pour effet de faire se déplacer une plante sur chaque plan de travail, y compris le mien. Je n’ai pourtant même pas le temps de l’examiner que la voix de notre professeure reprend.

- Pas de plante magique pour cette fois, mais de merveilleux géraniums qui ont besoin d’être rempoté. Pour ce faire, vous pouvez vous aider de la méthode qui se trouve à la page cinq de votre manuel. Pour le matériel, s’il vous en manque, vous pouvez aller vous servir dans l’armoire qui se trouve derrière moi… J’attends de vous que vous réalisiez ce travail avec beaucoup de sérieux, n’oubliez pas qu’une plante, magique ou non est vivante, allez-y donc avec toute la délicatesse possible. Si vous avez des questions, je reste à votre disposition évidemment... Bien, sur ce vous pouvez y aller.

C’est parti. La pratique. Honnêtement, je m’attendais à quelque chose de plus dur. Mais peut-être que se cache une difficulté cachée dans cette manipulation ? Ou peut-être qu’elle nous a donné quelque chose de pas trop compliqué en tant que test. Pour nous évaluer et voir ce qu’elle pourrait ensuite faire ou ne pas faire avec nous. Oui, peut-être que c’est fait exprès en fait.

Mais quand je jette un œil à la plante devant moi, mon sourire s’efface. Le géranium n’est pas des plus vivace. Il semble abimé.

Je réfléchis rapidement, regardant autour de moi. Ma voisine, Jade, semble avoir une plante différente ou au moins un peu bizarre… Par contre, mes voisines d’en face ont l’air d’avoir un géranium en bon état…

Je pourrais essayer de lui donner de l’eau pour qu’il aille mieux mais sachant que je ne sais pas ce qui l’a mis dans cet état, ça pourrait aggraver les choses. Une idée me vient alors. S’il y a des sorts de soin pour les humains et pour les animaux, pourquoi pas pour les plantes ?! C’est vrai, ça pourrait peut-être exister ! Ne connaissant pourtant pas l’existence d’un tel sort, je lève la main.

- Miss ? Mon géranium semble un peu abimé… Y aurait-il un sort comme #Curo As Velnus pour nous qui pourrait le soigner ? Ou faut-il juste du soin, de l’eau, de la patience et peut être un autre ingrédient miracle pour qu’il soit en meilleure forme ?

Je regarde à nouveau ma plante, soucieuse du fait qu’elle aille mieux. Après tout, même les géraniums ont le droit d’être en pleine forme et de se faire soigner. Car sinon, elles ne peuvent pas fonctionner correctement. Peut-être faudrait-elle utiliser une terre avec plus de nutriments pour la plante ? Je suis perplexe… J’espère qu’Emily pourra m’aider.

C’est presque devenu une habitude pour elle… Il faudrait peut-être que je la remercie chaleureusement pour ça. Pour tout ce qu’elle fait.

Me promettant de le faire plus tard, je concentre mon attention sur la professeure et attend sa réponse.
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Re: Cours I : Botanistes
Invité, le  Lun 20 Fév - 18:35

« Bon eh bien merci, je n'ai plus qu'à me mettre au travail » répondit-elle à Miss Lynch.
*pas d'utilisation de la magie ! Bon sang !léger problème* Eurydice pensa alors qu'elle devait faire ressortir la meilleure partie moldue d'elle-même et faire preuve d'ingéniosité. Autour d'elle, certains aussi avaient quelques soucis ce qui la rassura. *Le malheur des uns fait le bonheur des autres* se dit-elle amèrement. Tout le monde avait avancé pendant qu'elle essayait de trouver une solution. Sa voisine, Sanders semblait-il, se blessa la main durant l'exercice et alla demander des comptes à la professeure. Pendant ce temps, Eurydice déposa une pommade et un bandage qu'elle avait dans son sac compte tenue de sa maladresse fréquente. Elle était compatissante et puis sa camarade avait un beau sourire. Elle l'avait remarquée plus tôt.
Le trou béant avait l'air de la narguer dans toute sa splendeur. Concernant la technique, elle savait que l'on pouvait mettre de l'argile et des graviers mais le géranium était une plante qui se développait très bien sans graviers et avec un bon terreau. *comme quoi les jardiniers municipaux ont du bon* se dit-elle. La petite brune avait toujours fait cela avec peu de moyens et le résultat avait été le même. Il ne faudrait pas changer les bonnes habitudes ! Le gravier servirait sûrement pour une autre utilisation loufoque. Elle en avait profité après sa discussion avec la professeure pour aller en chercher. D'un pas félin elle regagna sa place.
* la facilité est intéressée et vite oubliée, la difficulté procure toujours une immense satisfaction à l'arrivée quelque soit le résultat.* se raisonna-t-elle.
Soudain, l'idée la frappa. Elle abandonna les gants qui lui laisseraient que peu de prises et feraient plus de mal que de bien au végétal; la protection du géranium avant tout. Il était resplendissant mais comme tous, il avait besoin de plus de place pour s'ancrer dans le monde. Elle prit sa petite pelle complètement rouillée, et évidemment sans manche puis entreprit d'enlever celui-ci de son ancien pot par les bords et en allant profondément. Cela ne fut pas chose aisée car ses mains étaient rougies par le froid. Eurydice souffla doucement et continua sa tâche. Maintenant, il fallait faire un peu de nettoyage et rassembler le surplus de terre. Son côté obsessionnel ressortait toujours dans de mauvaises situations. Un sourire satisfait anima son visage.
Elle posa son pot en plastique par terre et se mit à l'écraser violemment. Celui-ci forma une petite galette difforme plus grand que le trou du pot en terre cuite et qui une fois calée au fond du nouvel habitat comblerait le trou à merveille. Pour le maintenir, la brune disposa des graviers en cercle afin que la galette ne se déplace pas facilement.
Bien sûr, elle l'avait choisi d'un diamètre plus grand et en terre cuite. Il y avait au moins le choix de la matière.

« Et voilà, je sais parler aux petits pots ».

On pouvait entendre un bruit de fond et Eurydice poursuivit, imperturbable, s'attaquant aux racines sous la motte de terre. *Bienvenue au nouvel obstacle miss Cawrthy*
Le processus discret et invisible de repousse des racines avait quelque chose d'épanouissant et de régénérateur.
La cisaille était inutilisable car le ressort avait sauté dans un bond dramatique vers sa voisine expirant son dernier souffle. De toute façon, elle n'était pas aiguisée. Donc pas de regrets.

Murmurant un :« excuse moi »

Elle retourna à sa besogne. De ses mains, l'anglaise arracha une a une les racines s'aidant de la pelle, manquant peut être de précision à certains endroits. Elles étaient à présent couvertes de terre, même sous les ongles. La frénésie s'était emparée de son corps. Elle executa une suite d'actions comme dans une danse : mettre des billes rondes d'argiles au fond puis ajouter un terreau, mettre la plante en prenant garde à bien la prendre par le bas, combler l'espace restant avec le reste de terreau et le tour est joué !
Du plat de sa main elle lissa la surface et arrosa le géranium. La moitié de l'eau coula sur ses pieds. Elle s'empressa d'aller chercher une serpillière pour éponger la mare qui se formait sous sa table. *plus de peur que de mal* songea-t-elle en soupirant.  Elle avait complètement oublié que même l'arrosoir avait fait office de figurante.
L'exercice était achevée. Le résultat moyennement concluant.
Néanmoins, elle avait respecté le bien-être d'un être vivant jusqu'au bout. La tête relevée observant les chefs-d’œuvre des autres, elle s'autorisa enfin une petite pause en s'époussetant un peu avant que Miss Lynch évalue la pratique de chacun.
Quelle serait le prochain cours de pratique?
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Re: Cours I : Botanistes
Invité, le  Lun 20 Fév - 20:21


L.A. de Lïn'corne



Jetez l’ancre du regard, et voici que Capitaine, ô Capitaine ! Vous me répondez !
C’est Miss Lynch, à l’abordage, de son nuage de pensées éphémères, qui lui rappelle l’existence des atomes de poils de nez. Il ne comprend pas. C’est trop bien crocheté, mais la serrure n’a pas envie de céder. Alors il couche le tout avec un buvard imbibé d’encre : comme s’il avait essuyé la sueur d’un livre d’école. C’était rustique, c’était imbibé, et il se sentait…
Délaissé ?

Il observe les réponses professorales, et attend son heure. L’heure de la praticité, celle de la mise en place du châtiment végétale : celle où la feuille imbibe le pot et où la sève coule sur la peau. Dans la peau. Contre les os. Ça sent la chlorophylle, et il attend, que le temps file.
Enfin, il note, sur son buvard tâché d’encre, sur ce parchemin jauni, décrépi, puis applique, les techniques. Des plantes, des classements, des caractéristiques, l’élevage, l’entretient… L’explorateur et le jardinier. Il en connaissait deux, des jardiniers. Et les deux, étaient… Très différents. Presque semblables, aussi, parce que tous deux avaient pris la peine de l’écouter, parfois, quand il parlait. Même s’il ne comprenait pas bien ce qu’ils répondaient en retour, mais, ce n’était pas bien grave. Avec le pouvoir de l’amitié, on comprend de cœur à cœur, donc, pas besoin de mots !

Fin de la prise de note et dépôt d’un pot à dépoter sur son bureau, écrasant ainsi le corbeau. Pouac, le corbac !
Géranium empoté, qu’il fallait replanter. Fin de l’Hiver, début du Printemps : qu’on libère le végétal de ses tourments ! Il allait, pour l’instant, revêtir un rôle qui n’était pas le sien, en se faisant sauveur de plantes… En pot. Parce qu’il se sentait végétal, lui aussi, dans cette serre, au soleil… Il ferait bien la sieste. Il irait bien hiberner, mais pas le temps pour de telles pensées. Fallait être réactif, ou, tout du moins, actif.

Et actif, il le fut, un instant : bim, bam, boum, le Felagünd ! Un check bien mené, un sourire rondement dessiné, pis le voici qui décide de se lever, afin d’obtenir un meilleur apperçu de sa plante en pot.
Belle bête !

Le voici, extatique, dans son sourire. Il se sent inspiré, par un pouvoir de la Nature, sorti d’il ne savait quel îlot d’insalubrité de son esprit de décadent en toiles d’araignées. Alors, autant y aller, et jusqu’au bout. Et non, pas jusqu’à la réserve de matériel (enfin, si, juste après, ou maintenant)… Il s’était perdu, encore… Mais serait original dans son approche !
Il saurait s’occuper de cette plante en pot avec amour. Parce qu’il aimait les plantes en pot. Parce qu’elle se sentait proche d’elles, en tant que feuille au vent, volage, volatile, prête à se craqueler à la moindre pression. Donc, il serait délicat. Loin d’un objet en prison… Elle n’était pas de ceux-là, la feuille. Elle ne ferait jamais de mal à une feuille. Et surtout pas à une plante en pot.

Alors, à grands pas, de ses longues jambes d’arbrisseau, le voici qui s’en va chercher les ingrédients, suivant son envie, son inspiration, puis revint à sa place, s’occuper du dépotage, en se passant bien de son manuel. Parce qu’il n’en avait pas besoin, parce qu’il était inspiré, parce que, probablement, que le pollen s’était un peu trop incrusté dans ses poils de nez, et que ça lui donnait de mauvaises idées ; ou de bonnes ? Qui était-il pour juger ?
Seulement un pauvre fou, avec un géranium dépoté…

Alors, y aller à l’envie, à l’inspiration, observer, avant tout, pour essayer de faire attention… Le plus important, c’était de libérer le végétal, sans lui faire de mal. Il serait délicat, de ses longs doigts d’artiste…
Elle respire, elle est donc probablement encore en vie… Mais elle n’est pas comme les autres… Que lui est-il arrivé ? Il allait la délivrer, le végétal, essayer…


Se racler la gorge et desserrer sa cravate : remonter ses manches puis choisir un autre pot, plus grand, qui permette plus d’espace aux feuilles de se développer, et aux racines de se libérer. Parce que le précédent, clairement… On se sentait à l’endroit… Alors…
Tapisser le fond ?

Un regard en oblique vers les voisins, puis on se conforte dans l’idée qu’on fait bien. Alors… Des graviers, au fond, c’est ça ? Et de l’argile ?

C’était pas utilisé pour faire de la poterie, ça ?


An autre regard en oblique, qui descend, se perd, s’amarre façon complice de galère au président du club de bavboules de Poudlard.
Un sourire, quasi-commun…
Et le dessin à la main de petites fleurs sur la matière première.


Partie 1/2 de l'exercice
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Invité, le  Lun 20 Fév - 23:45

Un géranium tout en nuance violette se dressait devant Elly. La jeune femme releva ses manches, prête à se saisir des instruments qui lui serviraient à rempoter ce joli géranium. Il avait meilleur mine que certains autres présents dans la serre, aussi Elly s’estimait vraiment heureuse.

Elle se leva de son siège et quitta sa place afin de rejoindre l’étagère à proximité de l’enseignante. Elle cherchait un pot en terre –très important – plus grand que celui dans lequel le géranium était actuellement et ne pouvait décemment pas resté. En tout cas s’il y restait, il avait peu de chance de s’épanouir.

La jeune femme trouva le pot qu’elle voulait, d’une dimension idéale – enfin à son gout – à voir si le géranium apprécierait. Profitant d’être face à l’étagère, elle s’arma de patience et aller tâter chaque terreau à sa disposition. Certains trop humides, d’autres trop secs, certains n’ayant ni la consistance et l’odeur voulue. Puis finalement, texture agréable en main, odeur pas si mauvaise. C’était celui-ci, un dosage parfait.

Satisfaite de ses trouvailles, Elly s’en retournait à sa table. Faisant une moue absolument hideuse en constatant que son matériel, notamment sa griffe, était totalement rouillé… Qu’importe, Elly était débrouillarde et finirait bien par trouver une solution.

Son esprit s’était d’ailleurs mis en marche tandis qu’elle était repartie vers l’étagère aux mille bric à brac : désormais, elle cherchait de l’argile. Idéal pour maintenir le terreau – et donc les racines de géranium – au frais. Elle trouva ce qu’elle cherchait sans trop de mal et revins une nouvelle fois à sa table. Prête à en découdre avec sa griffe toute rouillée et à l’air passablement délabrée.

Grosse inspiration pour la Pouffy, très concentrée sur sa tâche et nullement préoccupée par ses voisins de table – ou ses voisins tout court dans la serre d’ailleurs. Elle empli le fond du nouveau pot d’argile, qu’elle recouvrit soigneusement de terreau. Avec ses doigts elle tenta de creuser un trou, non sans mal. La jeune femme s’en était mis plein les mains, un mélange poussière d’argile et compost sous les ongles. Le lavage des mains ne serait pas de trop après cette opération délicate.

En parlant de délicatesse, il allait falloir en faire preuve pour extraire du pot devenu trop petit la précieuse fleur. Elly saisi délicatement la base du géranium, et extirpa celui-ci du pot, tout en secouant les racines afin qu’elles se libèrent de l’excédent de terre. Tandis qu’elle tenait la plante dans une main, elle se saisit de la griffe dans l’autre, afin de continuer à retirer le trop de terre accrochée aux fébriles petites racines du géranium.

A peine l’avait-elle saisi que la griffe se dessouda : le manche en bois resta dans la main de la jeune femme tandis que la griffe en elle-même était tombé avec fracas par terre. Décidément le matériel en avait contre elle. Petit soupir mais la jeune femme continua tout de même son affaire, plutôt que de se servir de la griffe, elle se servait de sa main vacante … ce n’était pas aussi efficace mais cela ferait l’affaire.

Et puis, elle transposa le géranium et ses racines dans le nouveau pot. Elle prit grand soin de ne pas abimé les racines, ni même la fleur en elle-même, lorsqu’elle la remit en terre. Admirant son travail, elle appela sa professeur afin d’avoir son avis.

Violet O'Toole
Violet O'Toole
Serdaigle
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Re: Cours I : Botanistes
Violet O'Toole, le  Mar 21 Fév - 10:05

   Éli répond en hochant la tête : « Je vais bien, et toi ? », Violet enchaine avec un grand sourire : « Super ! Merci ! ».

Arrivées devant les outils, la petite rousse réfléchit un instant... Un pot, ok. Du terreau, c'est bon. Cailloux, billes ; check. Et la touche finale - et personnelle -, un peu d'engrais. Naturel de préférence.
Ses yeux parcourent les étagères et tombent sur un petit bocal au couvercle légèrement oxydé et à l'étiquette effacée... Il contient de toutes petites billes claires, un peu comme des œufs de poissons. Elle a déjà vu son père utiliser ce genre de trucs au jardin. Elle saisit le pot, l'ouvre et renifle : bof, ça ne sent rien... Quoique, ça sent même bon... Dans tous les cas, ça ne sent pas le chimique. Prise dans son élan, elle décide que c'est bien ce qu'elle recherche et place le petit bocal dans son pot en terre pour le transporter jusqu'à son plan de travail.

Sa camarade interrompt ses pensées en lançant, le sourire au lèvre : « J'ai tout ce qu'il faut maintenant, », son sourire s'évanouit : « Par contre ma plante à un drôle d'air, elle ne ressemble pas à celle des autres! Est-ce que tu as par hasard entendu ce que Miss Lynch a dit à ce propos ? ». Elles repartent vers leur table tendit que Violet lui répond, jetant un œil à la place d'Éli, les yeux plissés : « Oh... Je sais pas trop, il me semble pas que Miss Lynch ait dit quelque chose à propos d'autre chose que des géraniums. Peut-être que c'est juste une autre espèce de géranium ? », à vrai dire, elle n'en a aucune idée. Elle espère juste pour sa copine qu'elle a bien la bonne plante entre les mains !

Revenue à sa place, elle à peine le temps de déposer ses affaires sur le bois usé qu'une voix l'interpelle : « Euh Violet c'est ça? Je pourrais t'emprunter un petit peu les outils? Les miens sont dans un état lamentable... », l'Aiglon se retourne. C'est une autre Serdaigle, Mathilde d'après ses souvenirs. Elle lui répond en rougissant : « Oui bien sûr pas de problème ! », de toutes façons, en règle générale, elle utilise plutôt ses mains que les outils qu'elle a disposition pour les plantes communes. Mathilde prend sa griffe et retourne à sa place en la remerciant.

À nous deux maintenant !, songe Violet. Bon, commencer par dépoter, délicatement... Elle tire doucement la plante par la base pour la dégager de ses habits trop petits. Les racines sont denses et comprimées par l'étroitesse du pot précédent, la gamine attrape à pleine main l'amas de terreau compact et commence à dégager les racines. Ça sent bon l'humus, le soleil chauffe doucement la serre pendant que le froid sévit en dehors, Violet se sent bien ici ! Elle se verrait bien à la place de sa professeure dans quelques années... Tout en rêvant à l'avenir, elle place quelques cailloux assez gros pour boucher le trou du pot d'accueil dans le fond, puis une petite couche de billes d'argile. Ensuite elle mélange une partie de l'ancienne terre avec le terreau tout neuf et en ajoute un peu au dessus afin de pouvoir poser la plante nue à fleur du rebord, et elle remblaie le tout avec le reste du mélange. Elle tasse bien, ajustant la quantité de terre au fur et à mesure. Elle prend un peu de recul et observe le résultat : elle penche légèrement à gauche mais... quand elle aura prit ses marques et développé ses racines, elle se redressera d'elle même... Sinon, elle est satisfaite et pense avoir fait le travail demandé. Il ne manque plus qu'à ajouter un poil d'engrais et arroser tout ça !

Violet place une coupelle sous le pot en terre et ouvre à nouveau le petit bocal de verre... L'odeur est quasiment enivrante maintenant et les minuscules sphères semblent nacrées... La petite rousse est presque fascinée, elle entend un "aïe !" lointain tendit qu'elle saupoudre doucement quelques billes à la surface de l'ouvrage. Elle attrape un arrosoir qu'elle va remplir d'eau, puis, doucement, toujours obnubilée pas les petites boules luisantes elle arrose le terreau en prenant soin de ne pas mouiller le feuillage.
La terre s'assombrit au contact de l'eau et le trop plein ressort par le bas et remplit lentement la coupelle. Les espèces de petits œufs se délitent au contact du liquide, pénétrant plus en profondeur.

La gamine observe le phénomène quand un léger tressaillement la tire de sa contemplation, sursautant. Le géranium aurait-il bougé...?... Nouveau mouvement de la plante, qui confirme l'impression. Violet fronce les sourcils en s'écartant instinctivement du pot. Soudain, perceptiblement, les feuilles de l'inoffensif végétal commencent à s'élargir, des bourgeons poussent, comme en accéléré, au bout des tiges ! Le pot fissure, et des racines s'engagent à travers les brèches ouvertes, entreprenant de ramper sur le plan de travail. Des fleurs énormes - du moins, pour ce que la jeune Serdaigle sait des géraniums - éclosent et continuent à grossir. Pendant ce temps, feuilles, tiges et racines persistent, lentement mais surement, dans leur croissance incontrôlable.

Violet, la bouche ouverte et les yeux écarquillés s'écrie : « Madame...? Mad... Miss Lynch ?! Je crois que j'ai un problème ! »  
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Re: Cours I : Botanistes
Invité, le  Mar 21 Fév - 19:20


Sans manuel à son entière disposition, tout ne se passait pas comme prévu (oui, c’était la phrase à caser). En effet, le serpentin, joueur de nature qu’il était, enfantin encore plus, et le sourire en gouttes de pluie, avait délesté, pour un temps non-défini, la malheureuse plante entravée pour s’adonner à quelque activité artistique et manuelle, à l’aide d’argile mis à son bon vouloir de gosse perdu. Et tant pis si c’était pas l’hic et nunc favorable à ce genre d’activité. Ce n’était jamais le bon moment, de toute façon, pour les questions, pour les actions. Restait plus qu’à les provoquer. De lui-même. En feux d’artifices, pour que tout pète, et que ça soit beau dans le ciel. Nocturne, de préférence. Parce que les feux d’artifices, c’étaient comme les étoiles : c’était un peu d’espoir, et beaucoup de poésie.
Beaucoup d’interprétations, aussi.

Modèle l’argile, pour en faire sculpture. Se faire sculpteur du végétal et lui donner cœur, lui donner vie, se prendre pour Pygmalion, un instant, mais ne pas aller prier Vénus, pour donner vie à son amour. Car il était lui-même chlorophylle, et ne souhaitait se froisser avec autrui. Et l’amour factice, ne l’intéressait pas. Et il faisait toujours, à son envie. C’était sa vacuité de serpentin. Et c’était un droit qu’il s’octroyait, sans aucune autre forme d’indulgence. Donc, il ne souhaitait donner corps, à sa création. Simplement la manipuler, s’y complaire, entre ses doigts longilignes et ses mains arachnéennes. Comme un gosse abandonné dans le bac à sable, qui, désœuvré, après avoir mis sa pelle dans sa bouche, s’en va faire des châteaux en Espagne sablée.
C’était amusant, et, tant qu’on ne lui disait rien, il ne se sentait pas en tort. Et même si on lui disait quelque chose, ça lui passerait probablement au-dessus des bouclettes. Parce que, c’est comme s’il n’était pas réellement là, de nouveau. Qu’il n’était là que pour un bref de figuration en dépotage. Qu’après, et bien, ça n’avait pas d’importance, ce qu’il ferait. Et ce qu’il avait fait avant, encore moins. Seul comptait ce qu’il faisait maintenant, et il ne voulait pas se complaire dans l’action. Alors, il s’amusait dans la distraction.


Puis, il s’en lassa. Et constata que l’heure avait tournée, que le géranium n’était toujours pas dépoté et rempoté. Et il voulait montrer qu’il pouvait bien faire. Parce qu’il aimait bien les plantes, parce qu’il aimait bien la botanique. Parce que, comme ça, il se sent un peu plus proche du végétal, les mains dans la terre, la sève qui s’écoule sous la peau, qui recouvre les os, les racines, et les bouclettes qui s’agitent.
Il lui était préférable de réaliser l’exercice, mais, en contrepartie, il lui était indifférent de se faire disputer pour sa paresse estudiantine.

Un soupire de soumission scolastique, et le voici qui cesse ses amusements pour se concentrer sur sa tâche. Et se concentrer d’autant plus, qu’il souhaitait toujours y aller à l’envie : sans manuel, et avec ses grands doigts dégantés et imbibés d’argile.

Alors, les plantes en pot, ça se trouvait dans des pots, non ? Donc, avant tout, prendre le nouveau pot-peau, plus grand pour les feuilles, les racines, et l’épanouissement profond du végétal, puis le tapisser de… euh… Bah…
Un aller-retour à l’armoire de matériaux plus tard : de petits granulats de graviers. Voilà. Non, il n’avait pas du tout aiguisé son œil de boulet botanique sur le travail des camarades. Du tout. De toute façon, y avait la réputation de roublardise que se coltinait son blason, donc, autant s’y tenir. Ou, du moins, faire semblant.

Alors, de la caillasse au fond, c’est fait, pis de l’argile par-dessus. Bon, un peu utilisé, l’argile, mais joliment présenté, puisqu’il était en forme de petites plantes en pot, plutôt que de petites billes. Ce qui était tout de même préférable : ça faisait un peu, un truc, méta-botanique ? Non ? Lui, en tout cas, trouvait ça amusant. Pis, pas vraiment le temps pour plus d’introspection, donc, il ferait avec.

Alors, joli pot, mais ça manquait de terreau, pour faire peau neuve. Donc, on en rajoute, on tapisse, on s’en met pas sous les ongles, parce qu’ils étaient trop courts pour cela. Trop bien coupés et entretenus : parce que pour pincer le luth, c’était plus commode, parce que ça évitait les incidents, en matière de potionnage, parce que, finalement, c’était plus esthétique. Et que la feuille qu’il était, était une feuille esthétique. Et elle y tenait.
Donc, petit tapis de terreau, on se demande si c’est suffisant, pour on laisse tomber. Parce qu’on n’avait pas les mesures sous les yeux, et, que, finalement, ce n’était pas très important. Et qu’on n’était pas sûr d’avoir choisi le bon terreau, non plus, même si on supputait qu’on avait suffisamment de présence d’esprit pour avoir pris un terreau pour géranium, et pas un terreau pour lilas ou tulipes. Même si c’était joli, le lilas et les tulipes.

Après, sortir la plante, la déraciner et la replanter. Partie probablement plus délicate, parce qu’on ne savait pas comment faire. C’était complexe, de s’occuper d’un Vivant. Et l’on ne voulait certainement pas encaisser la responsabilité d’une perte. Alors, on fait des efforts, on essaye d’être minutieux, on applique ses entraînements de musicien et de potionniste, parce que ça donne des gestes précis, parce que ça permet les travaux délicats, parce que, malgré l’orgueil et la paresse, on n’a pas envie d’échouer. Parce qu’on se secoue, pour essayer de bien travailler. Pas pour se faire bien voir, ou avoir des avoirs, mais juste, pour pas finir à l’abattoir. Boum.

Ne pas y aller façon bourrin, ça semblait évident, parce que sinon, les racines, allaient craquer. Et fallait pas les abîmer. Parce que si les racines étaient abîmées brisées, bah bon courage mon cochon pour rempoter le géranium ! Donc, on fait gaffe. On y va même racine par racine, avec ses petits doigts. Ou grands. Ouais, avec ses grands doigts, mais ça sonnait bizarre.
Bof, tant pis.

On utilise ses doigts, pour rester au plus proche du sensible, puis on découvre l’outil, façon évolution en roue de moulin. Et tout de suite, avec la technique, bah ça va mieux. C’est tout de même plus pratique, quand on se sert d’une fourchette. Merci l’éducation par l’exemple et la mimesis de l’entretien du géranium.
Enfin, vouloir en finir, même si on ne sait pas si on a vraiment bien fait, en mettant le géranium dans le nouveau pot. Y a les racines qui bougent, les feuilles qui se trémoussent, il ne sait trop quoi faire, alors il recouvre le tout de terreau tout frais, qu’il tasse encore, façon pâté de sable au bac à sable. Sauf qu’il n’a ni râteau, ni seau, mais bon, il fait avec, avec ses petites mimines.

Finir le travail par un arrosage senestre ; qu’imbibe le terreau.
On se recule, on regarde, on sourit. De la terre tout partout, de la boue dans les poils de nez, mais se sentir satisfait de s’en être sorti, sans manuel explicatif pour indiquer la route à suivre.

_____________

Partie 2/2 de la partie pratique.
Emily Lynch
Emily Lynch
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Re: Cours I : Botanistes
Emily Lynch, le  Mer 22 Fév - 0:34

Ce cours était un véritable festival de démonstration de talents. Il y en avait pour tous les gouts, entre ceux qui y allaient sans la moindre hésitation en arrachant la plante et l’abimant par la même occasion… Emily n’avait-elle pas dit que les plantes méritaient de l’attention en leur rappelant que c’était vivant ? D’un autre côté, il y avait ceux qui étaient peut-être un peu trop précautionneux, ça n’était pas un mal en soi, mais prendre plusieurs heures pour un simple rempotage, ça promettait d’être complexe lorsqu’il faudrait prendre soin de plantes qui auront une forte envie de les attaquer. A cette pensée Emily esquissa un sourire, si déjà maintenant avec un géranium tout inoffensif ça n’allait pas, qu’est-ce que cela allait donner une fois face à une plante magique comme un snargalouf ? Enfin bref, pour le moment on était loin d’y être, il fallait déjà finir ce cours et surtout cette partie pratique.

Comme pour le moment aucun élève ne venait poser de question ou demander de l’aide, la professeure se mit à observer les différentes techniques de travail, son regard s’arrêta sur une Gryffondor qui était rousse tout comme elle et qui visiblement semblait ne pas avoir envie d’utiliser le manuel. Savait-elle déjà comment faire ? Emily avait un doute, mais elle en dit rien et la laissa faire, se contentant d’observer sa technique, conclusion ? Ce n’était pas fameux, mais elle avait vu pire. A la même table se trouvait le petit plaisantin des rouges, Emily l’avait à l’œil celui-là, parce que c’était plutôt dommage de voir que s’il faisait les choses sérieusement il pourrait s’en sortir à merveille, mais non il semblait fort bien dissipé… Enfin, au moins il faisait l’exercice, c’était déjà cela.

- Madame à quoi servent les graviers et les billes d'argile?

- Il y a plusieurs utilisations possibles… aération de la terre et drainage de l’eau sont les utilisations les plus courantes…

La question était loin d’être bête, dommage que la réponse soit inscrite dans le manuel page cinq. Mais bon, c’était bien connu, les élèves lisaient de moins en moins ce qu’il se trouvait inscrit dans leurs manuels, il valait donc mieux répondre à leurs questions plutôt que de les laisser dans la panade, enfin, du moins tant que cela restait raisonnable.

Quelques instants plus tard, un petit cri de douleur se fit entendre dans la serre numéro deux et qui dit cri de douleur, dit élève en panique, ou du moins qui pouvait potentiellement être blessé. Emily chercha alors l’origine de ce cri et chance, elle n’eut guère de chercher bien longtemps puisque l’élève en question se présenta à elle. C’était la préfète de verts, qu’avait-elle fait pour se retrouver dans un tel état ? Sa main était recouverte de petits boutons blancs.

- Madame, mon géranium est vénéneux ? Ou, j'y serais peut-être allergique ? En tout cas, il m'a fait ça.

- Rassurez-vous, vous n’allez pas mourir lui répondit-elle après avoir inspecté la plante sur laquelle travaillait la jeune fille. Il n’ s’agit que d’une simple ortie… #Curo As Velnus dit-elle avoir dirigé sa baguette en direction de la main de Keira. Il faut simplement attendre que ça passe. Pensez à changer votre plante avec un géranium sur la table qui se trouve juste à côté.

Encore une preuve de l’importance de connaitre les plantes… Bon, il est vrai qu’on ne peut tout savoir, mais les orties, c’est un classique, qui ne s’est jamais frotté à cette ? Enfin bref, inutile de faire la leçon à ce sujet. Quelques instants plus tard, c’était une autre préfète qui vint la trouver et celle-ci, elle la connaissait bien.

- Excuse m.. Excusez moi. Je crois que mon géranium n'en est pas un. Il n'est pas de la bonne couleur pour cette saison, il me fait plus penser à un euh.. Erodium reichardii. Enfin je crois. Je dois rempoter cette plante tout de même ou en prendre une autre ?

- Hm, effectivement, ça n’est pas un géranium… Tu… vous pouvez faire l’exercice avec cette plante, ça ne change pas grand-chose à la pratique.

Je, tu, il, nous, vous, ils… ouais bon, il fallait vraiment se concentrer pour essayer de faire la part des choses… Non, mais bon, vouvoyer une personne qu’on l’on a toujours tutoyé, une personne que l’on connait bien, ce n’est pas évident… Enfin bref, passons à la suite, Jade pouvait faire l’exercice sur cette plante, la méthode restait la même, mais c’était bien d’avoir remarqué que quelque chose n’allait pas.

- Miss ? Mon géranium semble un peu abimé… Y aurait-il un sort comme #Curo As Velnus pour nous qui pourrait le soigner ? Ou faut-il juste du soin, de l’eau, de la patience et peut être un autre ingrédient miracle pour qu’il soit en meilleure forme ?

- Il existe quelques sortilèges pour aider les plantes, mais il n’y en a pas pour le soin des plantes. Croyez bien que si tout pouvait se faire à l’aide de sorts, nous ne serions pas en train de faire un exercice sur le rempotage… Il faut faire attention et prendre le temps avec les plantes. Si votre géranium n’est pas en bon état, je vous invite à faire encore plus attention.

Sourire que se veut encourageant, il fallait bien que les élèves se rendent compte que la magie ne pouvait tout faire. En tout cas, la rousse savait bien qu’Harmony pouvait s’en sortir, même si son géranium était abimé. Quelques instants plus tard, alors que tout le monde ou presque travaillait toujours, une autre Pouffy appela Emily afin de montrer son travail. Emily s’approcha du géranium d’Elly et l’observa de haut en bas et de bas en haut…

- Cela me semble pas mal… Comment avez-vous procédé pour retirer le géranium de son pot d’origine ?

Mais elle n’eut guère le temps d’entendre la réponse d’Elly, qu’une autre voix retentit dans la serre, appelant au secours, Emily regarda en direction de l’appel à l’aide et ce qu’elle vit était assez impressionnant. Un véritable géranium de compétition, avec ça elle était certaine de gagner le premier prix…

- Madame...? Mad... Miss Lynch ?! Je crois que j'ai un problème !

- Effectivement, on dirait bien que vous avez donné quelque chose à votre géranium que vous n’auriez pas dû lui donner… Quel produit avez-vous donné à la plante, avez-vous lu l’étiquette du produit en question ?

- HRP -

Étant donné que j'ai un peu de retard pour donner réponse à certains d'entre-vous, je prolonge la date limite pour faire l'exercice. Vous avez donc jusqu'au 26 février 20h pour faire/terminer vos réponses.

Bonne soirée,
Emily
Madilyn Nebulo
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Re: Cours I : Botanistes
Madilyn Nebulo, le  Mer 22 Fév - 14:49

Dieu que Maddy était anxieuse... Après avoir parlé, elle redoutait la réponse de la prof et espérait qu'elle n'allait pas la ridiculiser, comme la prof moldue de SVT à l'école. A vrai dire, la rousse détestait profondément cette matière, haine qui avait été renforcée par le fait que celle qui l'enseignait à l'école était tout bonnement horrible et sadique. Mrs Lynch répondit donc :

- Vous n’avez pas tort, nous allons effectivement étudier des plantes étonnantes, mais il ne faut pas oublier les grands classiques. Par contre concernant l’étude d’animaux, je laisse ce plaisir à votre professeure de SACM.

Votre professeure de quoi ? SACM... Qu'est-ce que ça pouvait bien vouloir dire ? Sûrement en rapport avec les animaux, si on en croyait les paroles de la botaniste.

Pendant qu'elle se creusait la tête, Miss Lynch répondait à tous les élèves, et, même si elle semblait faire de son mieux, c'était vraiment assez barbant. Non pas que ce soit la professeure qui avait un effet soporifique sur l'élève, mais il semblait que les définitions données par les jeunes sorciers étaient toutes les mêmes. Et puis, il n'en fallait pas beaucoup pour que la Pouffy s'ennuie. Elle laissa vagabonder son esprit, et le chemin de ses pensées la mena à son père. Que pouvait-il bien faire en ce moment ? Pensait-il à elle ? Lui manquait-elle ? Elle fut tirée de sa rêverie par Miss Lynch, qui annonça :

- Bien si nous résumons tous vos avis, nous sommes d’accord pour dire que la botanique est la branche qui a pour but d’étudier les plantes et ce par différentes méthodes : l’observation, les hypothèses et l’expérimentation, parce que même si certains effets sont découverts par hasard, la plupart le sont suite à diverses expériences. Suite à cela, on pourra effectuer un classement on fonction de diverses caractéristiques. Bien évidemment la botanique ne se limite pas à l’étude des plantes, mais aussi à leur élevage et entretient, mais sans le premier aspect de la discipline, il est impossible de s’occuper de manière optimale d’une plante ou d’une autre. De ce fait on peut distinguer deux sortes de botanistes, ceux qui s’occupent du premier aspect et ceux qui s’orientent plus vers le second. En ce qui concerne les méthodes, pour le premier, il applique la démarche d’observation, expérimentions, etc. Quant au second, il se doit de connaitre tout ce qu’il y a à savoir sur les plantes dont il doit prendre soin tout en ayant une connaissance parfaite des outils et risques qu’il encourt…

Enfin, un résumé... qui résumait très bien tout ce qui venait de se dire. La botanique était une matière qui avait l'air très intéressante, mais ses différentes définitions se ressemblaient beaucoup. Tout en écoutant, elle griffonna quelques mots sur son parchemin, en guise de traces écrites de la partie théorique du cours. C'était assez perturbant d'écrire avec une plume, mais Maddy allait s'y faire. Elle avait l'impression d'être une lady de la Renaissance...

- Bien, j’espère que vous avez pris des notes, je pourrais éventuellement vous poser une question à ce sujet plus tard… Mais pour l’instant, nous allons faire un peu de pratique afin de vous familiariser avec les méthodes de base de la botanique. Pas de plante magique pour cette fois, mais de merveilleux géraniums qui ont besoin d’être rempoté. Pour ce faire, vous pouvez vous aider de la méthode qui se trouve à la page cinq de votre manuel. Pour le matériel, s’il vous en manque, vous pouvez aller vous servir dans l’armoire qui se trouve derrière moi… J’attends de vous que vous réalisiez ce travail avec beaucoup de sérieux, n’oubliez pas qu’une plante, magique ou non est vivante, allez-y donc avec toute la délicatesse possible. Si vous avez des questions, je reste à votre disposition évidemment... Bien, sur ce vous pouvez y aller.

Attendez... Quoi ? Rempoter des géraniums ? Oh mon Dieu... Maddy n'avait jamais touché à un géranium de sa vie, et était un peu déçue de l'exercice. Elle s'attendait à quelque chose de plus... magique !  Elle regarda sa plante à fleurs rouges comme le sang. Elle était totalement désemparée. Elle resta immobile quelques instants, puis commença à s'inquiéter. Il fallait qu'elle réussisse cet exercice. Sinon, elle allait faire perdre des points à sa maison dès le premier cours, et elle n'en avait pas du tout envie...

Elle tourna les pages de son manuel jusqu’à en arriver à la page 5. Elle lit attentivement le texte qui expliquait comment faire, mais ne comprit rien à ce que ses yeux déchiffraient. Hésitante, elle essaya quelques manœuvres sur sa pauvre fleur. Cinq minutes plus tard, il ne lui restaient que trois pétales froissées. La tige étaient tordues, les feuilles arrachées, et les racines... C'est à peine s'il en restait. Paniquée, elle essaya de sauver le végétal, mais empira son état. Ses yeux se brouillaient. Madilyn avait toujours eu du mal à affronter la difficulté. Que dirait son père ? Il avait toujours eu confiance en elle. Il rêvait de devenir sorcier et voulait que sa fille réalise son rêve. Maddy avait l'impression de le trahir. Une grosse larme roula sur sa joue. Il lui manquait tellement... Elle qui n'avait jamais quitté son père plus de deux jours, elle ne l'avait pas vu depuis au moins deux mois, et elle ne cessait de penser à lui . Cette idée qu'elle puisse trahir sa confiance, lui qui avait consacré toute sa vie à elle, lui brisait le cœur et parasitait son esprit.

Elle essaya de reporter son attention sur le manuel, mais sa vision était floue et les lettres étaient écrites en tellement petit qu'elle avait mal à la tête. Elle ferma donc le livre et regarda le géranium d'un œil sceptique. Doucement, elle le saisit et laissa parler son imagination. Quelques instants après, la plante était toujours dans un très sale état, mais elle était rempotée, si on pouvait utiliser ce mot.

La jeune fille regarda les autres élèves. Ils avaient l'air si calmes, paisibles... D'un geste rageur, elle essuya ses larmes, espérant que personne ne l'avait vue pleurnicher pour un rien. Par la même occasion, elle fit tomber son livre.

Cette journée ne commençait décidément pas comme elle l'avait prévu.
Violet O'Toole
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Re: Cours I : Botanistes
Violet O'Toole, le  Ven 24 Fév - 9:18

   « EEffectivement, on dirait bien que vous avez donné quelque chose à votre géranium que vous n’auriez pas dû lui donner… Quel produit avez-vous donné à la plante, avez-vous lu l’étiquette du produit en question ? »

Violet s'éloignait encore un peu de son monstrueux géranium qui continuait de s'étendre... Ne le quittant pas des yeux, elle répondit à Miss Lynch : « J'ai juste voulu mettre un peu d'engrais, j'ai pris ça dans l'armoire. », esquivant une racine s’échappant du pot, elle attrapa le petit bocal en verre rempli de billes blanchâtres et le tendit vers sa professeure. « L'étiquette était effacée... », ajouta-t-elle les joues cramoisies de honte et le regard implorant. « Je... Je pensais que c'était juste de l'engrais ordinaire, et... ça doit être un truc magique, ou, je sais pas quoi ! Je suis désolée ! ».

La petite rousse s'était laissée portée par son inspiration, si elle avait su, elle ne se serait pas passée de son manuel pour improviser, manifestement tout ne se passait pas comme prévu !  
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Invité, le  Ven 24 Fév - 12:03

À la réponse de Violet, Elizabeth haussa les épaules et retourna à sa table. Elle inspecta une dernière fois sa plante, pas tellement différente de celles de ses camarades de table, mis à part quelques taches blanches sur les feuilles. La jeune magicienne pensa qu'elle était peut-être un peu malade et que le rempotage allait surement l'aider. Elle attrapa son manuel et commença à regarder comment elle devait s'y prendre. Elle ne pensa pas à demander le temps qu'il restait et quand elle leva enfin les yeux de son livre, sure d'avoir compris comment réaliser l'exercice, elle referma le bouquin et commença. Elle mit du terreau neuf dans le fond du pot en utilisant très proprement la pelle adaptée à cette tâche. Elle se dépêcha tout de même, voyant que la plupart des élèves étaient sur le point de finir où attendait l’approbation du professeur. Ne se souciant plus de la différence de la plante avec celles des autres, elle prit sa tire-racine et enleva avec précaution la plante de son petit pot. Les feuilles frottèrent sur les bras de l'apprentie au moment où elle mit le géranium dans sa nouvelle maison. Passant d'outils en outil et alors qu'elle pensait avoir perdu du temps sur la théorie, elle rattrapa rapidement son retard.
Aussi proprement qu'elle le pouvait, elle remit une couche de terreau par-dessus et un peu d'eau pour nourrir le végétal. Enfin, avant d'appeler Miss Lynch pour la vérification, elle remit correctement les feuilles pour avoir une jolie présentation. Un grand sourire aux lèvres, elle interpella la professeur:

-Miss Lynch, je pense avoir fini!

Lorsque cette dernière arriva à la table, le sourire de la blondinette avait disparu et elle se grattait maintenant sur tout les bras et les mains. Quelque chose n'allait pas.

-Je pense que j'ai un souci! dit-elle, un rien honteuse au professeur tout en montrant les grosses plaques rouges qui ornait ses petits bras. Ça me gratte, ajouta-t-elle comme symptôme pour que Miss Lynch puisse l'aider au mieux.
Elle ne pouvait s'empêcher de se gratter et déjà un hématome rouge émergeait du creux de son bras, là où le sang remontait un peu.
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