Enfin le cours d'enchantement, un de ceux qu'attendait le plus Alexeï. Le garçon était ravi de pouvoir s'entraîner en sortilèges, et surtout, d'en apprendre de nouveaux. Il attendait avec d'autres membre de sa maison dans les couloirs, les bouquins dans les mains, d'autres dans un sac qu'il portait à l'épaule. Les discussions allaient de bon train et les élèves rigolaient copieusement sur le prochain cours à venir en s'imaginant quel sortilège les étudiants allaient pouvoir apprendre aujourd'hui. Tandis que l'un espérait voir des sortilèges de la mort qui tue, Alexeï lui s'imaginait plutôt des sortilèges pouvant déplacer des montagnes, des immeubles ou peu importe en fait, il avait soif d'apprendre. Lors d'un énième débat, une voix rauque, autoritaire et presque menaçante hurlait aux Poufsouffles de débarrasser le plancher, comme s'ils n'étaient pas les bienvenus devant la salle de cours. Eh bah, pas très cool la prof d'enchantements, en arrivant comme une furie, Alexeï était même tomber les fesses les premières sur le bac qui se trouvait derrière lui. En l'air, ses grimoires et ceux des autres. En s'approchant pour récupérer les siens, encore une fois le garçon était attiré par l'arrière, et pour cause, De Lanxorre avait décider de piétiné sa cape, laissant une belle marque de poussière sur celle-ci. Joie, elle sortait de la machine à laver.

- Merci hein !

Et il le regrettait déjà. Quand bien même, elle avait pas été cool.

Le garçon se ressaisissait et prit la direction de la salle de classe. Le sang pur saluait la prof d'un petit bonjour, sans plus, sans rien et s'installa près du tableau.

HRPG > Alex est installé pupitre 2 lace de gauche, a côté de la table 1. La place a côté de moi est réservée pour Elhiya !

Réveil de bon matin comme j'en ai l'habitude, je profite pour prendre une bonne douche me laissant rappeler mon emploi du temps du jour. Enchantement avec de Lanxorre, ce cours va être amusant depuis notre dernière rencontre durant l'un de ses "cours particulier" du soir et également de mon premier cours avec elle qui s'est fini avec un blaireau gonfler et terrifier quel agréable souvenir que voilà... La retenue un peu moins je dois l'avouer mais passons, uniforme de Serpentard en place, cravate soigneusement mise j'avais entendu ma chère cousine devant la salle commune pour que nous allions ensemble jusqu'à la grande salle our déjeuner car la connaissant elle serait capable d'oublier de manger le matin.

Déjeuner terminer je m'étais permis de glisser quelques cookies en cas de besoin dans ma poche pour Love avant de retourner à notre salle commune et de récupérer nos affaires pour le cours. Trop de monde dans ses couloirs, n'empêche lancer un repulso dans les meutes me démange mais je me retiens j'ai envie d'être particulièrement calme aujourd'hui surtout avec de Lanxorre.
Nous étions arrivés devant sa salle de classe, nous entrons Elhiya et moi avant que mon visage n'affiche un sourire narquois en voyant le visage de la professeure, l'image d'Élius et d'elle entrain de se bécoter me ferait presque rire et je me dis que par Merlin j'espère que celui-ci sera présent aujourd'hui.

-Bonjour Professeure... Je m'installe là-bas Love.

Dis-je en insistant légèrement sur le "pro" avant de faire un clin d'oeil complice à Elhiya et d'aller m'installer à la table à côté d'un poufsouffle qui m'indiffère totalement. Une fois assis je sors mais quelques affaires de quoi écrire ainsi que mon livre de cours.

LA d'Alexei


Les vacances c’était déjà trop loin, obligée de se lever, de trouver un uniforme propre, de se battre avec cette fichue cravate et cette tignasse blonde pour aller en cours. Ah ouai, non, déjeuner avant car Jace avait décrété que j’étais surement de trop mauvais poil avec un estomac vide, à moins qu’en fait il ait décidé qu’il était de bon ton de me baby-sitter. Pourquoi pas, ça me faisait rire et je trouvais ça mignon, du coup je me laissais trainer dans la grande salle tout en attachant quelques barrettes sur mon espèce de franche trop longue et avalais deux-trois truc pour tenir la durée du cours. Une dose de café supplémentaire n’aurait pas été de refus, mais de toute évidence, interdit de lambiner et se pointer en retard en enchantement.

Le brun parti récupéré mon sac de cours, qui pourtant me semblait bien avec moi et non dans la salle commune. J’avais eu amplement le temps de me demander comment ce nouveau cours se passerait. La dernière fois, ça avait été un mélange étrange entre binoursland et les prémices de l’apocalypse. Y’en avait un qui avait fini à moitié à poil puis avait disparu, et un banc et des écureuils en train de flamber pour faire un doux rappel de camp scout. La fois encore avant, y’avait eu un terorim balancé, des pierres de lunes qui volaient et, je ne savais trop quoi encore… Autant dire que si je voulais finir ma nuit, ce n’était pas avec De Lanxorre que je pourrais le faire.

Toujours ensommeillée, mon sac sous le bras, la main de Jace dans la mienne me trainait entre les élèves pendant que je constatais que faire un nœud de cravate avec uniquement 5 doigts était totalement impossible. Tant pis, le bout de tissus vert et argent pendouillera de part et d’autre de mes épaules en attendant. C’était pas comme si on gagnait des points pour avoir un uniforme impeccable, sinon j’en connaissais une qui aurait fait exploser son score de point bonus chez les Serdaigle.

D’ailleurs, c’était la première tête que j’apercevais en rentrant dans la salle. Aoi, limite collée au bureau de l’enseignante, tirée à 4 épingles. J’évitais mon « heyyyyyyy t’es làààà » de la dernière fois, avec effusions d’affection et débordement de sourires trop lumineux, car l’asiat’ avait de toute évidence des soucis pour se dérider. Une vie trop dure ou un manque de capacité à lâcher prise, je n’avais toujours pas trouvé, et en soit m'en foutais. En tout cas, vu que ses répliques hautaines et acerbes m’avaient manquées, elle avait eu droit à un coucou un peu trop enthousiaste de la main. Bah ouai, j’étais polie à l’origine, c’était elle qui avait du mal avec quelques convenances. Un peu comme l’autre blond sur lequel mes prunelles glissaient maintenant.

Avant d’avoir pu dire quoi que ce soit au Blaireau avec qui je n’avais pas fini ma discussion l’autre fois, Jace salua Cara et indiqua qu’il se mettait un peu plus loin. Machinalement, j’acquiesçais d’un signe de tête en souriant et retournais les politesses. « B’jour Miss, promis, je ferais pas dans l’indolence ce matin ». Large sourire amusé. J’aurai pu lui dire que sa nuisette de l’autre fois la mettais plus en valeur que son chemisier, mais je m’abstenais, préférant poser mon fessier sur la place libre entre mon cousin et l’autre Jaune. Pas de minimum syndical, c'était bien ce qu'elle voulait non? Alors il me fallait de quoi me "motiver".  Vu comme ça, ça donnait l’impression que je cherchais à rattraper le week end où Bendow nous avait psychologiquement muselé pour qu’on se tienne à carreau. Après, j’étais juste l’esclave des décisions de ma narratrice et du narrateur d’Alexei.

Du coup, v’la que je lui adressais un large sourire à ce blond et que je lui claquais un bisou sur la joue juste pour le faire rager « Mooooh bonjour ! C’est que tu m’as presque manqué toi aussi ! » Ca faisait trop là non ? Genre une seconde à peine et je lançais les hostilités ? Quoi que c’était doux là au moins, p’têtre qu’il préférait un caillou ? J'avais pas ça en stick. Faudrait que j'y pense pour la prochaine fois. ‘Fin bref. Sortant mon bouquin de mon sac, calant mes lunettes sur mon nez, je regardais notre prof un instant, toujours aussi altière, réalisant que j’avais oublié de raconter mon passage dans ses appartements à mon cousin. Me penchant à son niveau, lui donnant un coup d’épaule, je baissais le ton et demandais un peu d’aide pour terminer la mise en place de ma tenue, les cravates n’étant franchement pas mon fort sauf pour les retirer « Hey, tu m’fais le nœud, j’galère ce matin. Au fait, j’aurai un truc à te dire après le cours, j’ai zappé »

Fañch Guivarch rp numéro 34 : S

Fañch s'était réveillé calmement, il effectua sa toilette sans se presser, après tout il avait encore plus d'une heure pour arriver en cours. Après un petit détour pour prendre le petit déjeuner, le sorcier fou se dirigea vers la salle de classe. Dans les couloirs qui menaient au cours d'enchantement il était dans ses pensées, ses personnalisées commençaient déjà à s’engueuler.

"Le négatif" : J'ai trop la flemme d'aller en cours, ça vous dit pas on sèche?

"Le positif" : Non il faut aller en cours et travailler pour avoir de bonnes notes.

"Le négatif" : Et on est obligé d'y aller trois plombes en avance? c'est pénible  quand même.

"Le juge" : On n'arrive pas au dernier moment c'est un coup à se faire remarquer.

Le serpentard arriva devant la porte de la salle de classe, il entra et salua la professeur.

Fañch : Bonjour madame.

Après cette brève prise de parole le vert et argent alla s'installer au fond de la classe, sur le pupitre à droite de la table. Il déposa son sac prés du mur et s'assit. Après avoir déballé ses affaires le sorcier d'origine bretonne contempla la salle à moitié pleine, positionner dans le coin de la salle avec un mur derrière lui et un mur à sa droite il avait une vue d'ensemble et c'est pour cela qui appréciait tant cette place.

note HRP:

Neuf heures. C'était l'heure à laquelle le cours d'enchantements allait débuter. Il venait de finir de prendre son petit déjeuner et remonta se préparer au dortoir. Il lui restait environ dix minutes.
Il lui en fallu cinq pour être prêt et être en route. Il se dirigea vers la salle du cours d'enchantement. Il ne savait pas qui était inscrit au cours, combien d'élèves seraient présents. Il pensa à tout ça pendant qu'il se frayait un chemin jusqu'à la salle. Une fois dans le bon couloir, il aperçu au loin un des élèves de sa maison au sol, dont la robe fut piétinée parce une personne qui lui semblait être la professeure.
Il n'était pas en retard. Tous les élèves déjà présents étaient entrés dans la salle.

Il entra à son tour dans la salle de cours.

"Bonjour."

Il s'adressa à la professeure en la regardant, esquissant un sourire.

Il se dirigea vers les bureaux à droite et prit une des places encore libres. La plupart des élèves n'étaient pas encore arrivés. Il n'avait encore jamais croisé les étudiants qui étaient déjà présents ici. Les quatre maisons étaient mélangés, contrairement au cours auquel il avait assisté jusque là, il avait hâte de commencer. Il allait enfin apprendre à maîtriser des sortilèges.  

Elliot prend place au bureau 9, côté droit, à proximité du bureau 8.

Premier cours de la matinée. Gabrielle se réveilla, enchantée. Pour aller étudier sa matière préférée. Enchantements. Ravissement à cette idée. Quelques étirements. Pour se réveiller en douceur. Se lever du bon pied. Entamer cette nouvelle journée. La brunette défit machinalement la tresse qui retenait ses cheveux durant la nuit. Aussitôt brossés, puis coiffés en queue de cheval haute dont les extrémités demeuraient bouclées, après avoir passées des longues heures entortillées contre un oreiller. Ses longueurs s’aplatiraient au cours de la journée. Des gestes souples, rapides pour vêtir ses épaules, son torse, puis plus réticents pour recouvrir ses cuisses d’un morceau de tissu genré. Ses pieds dans ses souliers et la voilà parée. Gabrielle ajusta son nœud de cravate d’un regard dans un miroir sans s’attarder sur son reflet, puis quitta le dortoir.

Descente d’un pas léger dans les escaliers. Pas de grincements. Des sons feutrés. Etouffés par le gravas. Gabrielle regagna sans se perdre la salle de classe. Sourire en arrivant devant la porte derrière laquelle chaque semaine son front suait, ses efforts payaient, sa maîtrise augmentait, les sorts fusaient, des accidents survenaient… parfois… souvent même. Elle poussa le lourd bâtant, révélant la silhouette austère du professeur déjà présent. Quelques élèves siégeaient derrière les pupitres formant une haie d’honneur jusqu’au bureau du professeur surplombant leur petite assemblée. Gabrielle progressa dans ce corridor aménagé, avec une pointe de nervosité. Où s’asseoir? Comment éviter de déranger? Elle passa devant quelques faciès familiers, se dirigeant soudainement vers un visage qu’elle venait d’identifier. La bleu et bronze se planta devant la camarade de sa maison (Aoi) dont elle ne se rappelait plus le prénom.

-Salut… Ça fait longtemps!  

Elle avait assurément fréquenté cette élève dont elle partageait les couleurs durant l’année précédente. Mais curieusement, la nippone était absente de ses souvenirs des mois précédents. Abordant un air amical, Gabrielle garda ses affaires dans ses bras, attendant l’autorisation pour s’installer à ses côtés. Par la même occasion, l’adolescente salua poliment l’ancienne sinople, sa nouvelle instructrice qui lui rappelait fortement son ancien professeur d’Histoire de la Magie. Outrageusement féminine. Même peau d’albâtre. Même chevelure corbeau. Peut-être les deux femmes avaient-elle chu dans la mauvaise maison songea la serdaigle amusée par ce trait physique particulier.

Gabrielle va s'installer à la table 6, côté droit.

Et voilà. C'était toujours la même chose ! A chaque fois que le temps avait décidé de se montrer capricieux, Jade en avait ressentit les effets et cette fois n'échappait pas à la règle. Résultat ? Elle était malade comme un chien. Sans doute un simple rhume en soi, mais c'était suffisamment agaçant pour l'énerver un peu plus contre le foutoir que devenait Poudlard.

Le temps, n'y était pour rien à la base. C'était ainsi, l'hiver devait passer et laisser place aux jours meilleurs, pas moyen de faire autrement. Mais c'était la petite goutte d'eau qui poussait sa patience dans ses derniers retranchements. Car plus le temps passait et moins les choses allaient. Même les cours devenaient un véritable enfer ces derniers temps. Alors que 9h du matin approchait, Jade avait sérieusement envisagé de sécher. Oui oui, elle. Autant dire qu'elle en avait vraiment marre puisque c'était une de ses plus grandes hantises que de louper un cours. Mais ces derniers se transformaient en de véritables catastrophes. Et plus particulièrement ce cours-ci, celui d'Enchantements. Le dernier s'était pour elle incroyablement bien déroulé. Oui, bien. Vous vous demandez pourquoi elle hésitait à s'y rendre alors ? Bondiou, une élève avait été brûlée par un taré ! Un taré, de la même classe ! En soi, elle avait quand même un minimum d'instinct de survie. Alors l'hypothèse qu'elle pourrait être visée par un quelconque sort ne lui donnait pas franchement envie.

Envers et contre tout, la jeune fille avait finit par se lever. Ses principes semblaient encore plus forts, par miracle. Néanmoins, elle n'était pas très rassurée pour autant. Quoi qu'il en soit, elle avait passé la nuit sur son pupitre à écrire une lettre bien particulière. Une lettre qui aurait dû être envoyée depuis bien longtemps, mais à présent, cela devenait urgent.

Se frottant les yeux, Jade errait dans les couloirs, sans vraiment faire attention à ce qu'il se passait autour d'elle. Rien de bien anormal, des élèves qui flânaient ou se dirigeaient vers leurs salles de classe. Schéma classique donc. Elle faisait partie de la seconde catégorie, ses pensées se perdant inexorablement dans les hypothèses. Outre le pétage de plombs d'Azaël et les bêtises des gamins durant tout le cours, de son côté, elle s'était plutôt bien débrouillée. Mais si ce n'était qu'un coup de chance ? Elle n'avait pas pour habitude de tout réussir, elle qui galérait souvent pour réussir le moindre sort. Alors soit elle s'était améliorée, soit ce jour lui était clément. Si seulement la première proposition pouvait être la bonne. Elle en avait tellement marre de rester toujours au même niveau, voire même de régresser à la moindre perturbation. Ses notes remontaient et elle avait vraiment besoin que cela reste dans ce sens là. C'était comme ça que ça devait se passer. Elle ne pouvait pas rater, jamais.

Inspirant doucement, autant qu'elle le pouvait avec le rhume qui pesait sur sa respiration, la préfète s'engagea dans le couloir où aurait lieu le cours d'Enchantements. Elle espérait, de tout son coeur, que ça se passerait bien cette fois-ci. Sa patience se faisait de plus en plus limitée et si elle avait perdu son calme en Métamorphose, elle ne promettait pas que ça allait se reproduire. Si l'un des deux bouffons attaquait quelqu'un, cette fois, elle ne se contenterait pas d'insultes.

Forte de cette "bonne" résolution, la demoiselle poussa la porte en bois. Dès l'entrée, la disposition atypique lui sauta aux yeux. Ça faisait très... théâtral. Ou même défilé de mode. Enfin, ça ne risquait pas d'arriver. Curieuse de ce qui allait composer ce nouveau cours, Jade s'avança, marchant devant les diverses tables. C'était impressionnant quand même. Elle avait plus l'impression d'aller à l'échafaud qu'autre chose dans ces conditions. Alors sans plus tarder, la blondinette bifurqua pour rejoindre une double table libre. Parce-que plus près du bureau elle était et mieux ce serait en cas de problème. Elle en profita d'ailleurs pour regarder directement l'enseignante, chef d'orchestre du cours, magistralement placée. Lui souriant doucement, Jade inclina légèrement la tête en signe salut, ajoutant bien sûr les paroles aux gestes.

- Bonjour professeure !

Comme s'était passée la suite des évènements à l'infirmerie, avec cette Serdaigle ? Jade était curieuse de nature, mais elle s'inquiétait surtout pour la santé de la bleue. M'enfin, elle prendrait des nouvelles par la suite... Heureusement que la magie était capable de faire des miracles.

Posant ses affaires sur la table la plus proche du bureau, Jade se mit tout de même à droite, son voisin direct, à une table près, lui était connu. Ça aussi c'était rassurant. Elle sourit d'ailleurs à Alexeï, se rappelant de leur étrange discussion au Chaudron Baveur. Enfin, rien que ne compte là tout de suite. Finissant de sortir de quoi écrire, la blondinette s'assied. Pas de trace des perturbateurs, prière secrète de ne pas les voir du tout. Plus qu'à voir comment les choses allaient se passer !


HRPG: Jade s'est assise à la table 1, à droite, près d'Alexeï quoi !

Il y a des jours, ou tout te fatigue.

Vous connaissez ces jours-là. Un réveil, cauchemars, sueur, attendre et oublier. Tout renfermer pour ne rester que sur cette fatigue physique et morale. Faire comme si de rien, juste se dire que c’est juste une nuit, même si ça fait des semaines que c’est juste une nuit. Mais c’est pas grave, tu souris tu te tais. Qu’est-ce que j’ai aujourd’hui ? Cours, oh dommage, je pourrais pas naviguer dans les couloirs pour abuser de mon pouvoir faire respecter le règlement. Manger, p’tit déj toujours avec des gens qui me regardent, probablement en se demandant comment quelqu’un peut manger autant. J’en sais rien, et je m’en fiche. En vérité j’ai juste envie de dormir, je me sens comme… embrumé. Bref je regarde qu’elle cour… oh non. Bon j’espère bien rester embrûmé touuuute la journée jusqu’à ce cours. Et même jusqu’à la FIN de ce cours ça m’arrangerais. M’enfin, on a pas toujours ce qu’on veut.

Remontant à mon dortoir pour prendre mes affaires, je récupère mes parchemins, mon encre parfumée, mes plumes, mes rayons, ainsi que mon livre et… et mon chuchoteur. Oui, je prends les choses essentielles dans mes affaires. Bref, descendre, être victimisé par les escaliers puis arriver en salle de cours. Je pousse la porte et constate que l’agencement de la salle est… chelou. Comme d’habitude quoi. Peu de gens encore présents, mais au moins il y en a certaines qui font plaisir à voir. Mais heu.. pourquoi elle s’est foutu au milieu de la salle, debout ? Ca va être très ch*ant d’attendre les élèves comme ça. Enfin, moi ça me dérange pas ou plutôt ça ne dérange pas mes yeux. Ah bah d’ailleurs je sais ou je vais m’assoir tiens.

- Bonjour M’dame !

Je m’avance passant à côté d’elle, pour aller coller un baiser sur la joue de Lhiya. Enfin joue, ou presque, on est pas à une commissure près hein. Un « Hey » glissé gentiment avant de lui ébouriffer les cheveux d’un air innocent, accompagné d’un grand sourire. Rho ça v, je m’enfuis, un coucou de la main vers Loredana avant de me poser à côté de la préfète Pouffsoufle. Je me tourne vers elle, un sourcil levé et… oh. Ah oui d’accord.

- Oulah. Je te demande pas comment tu vas.

Une mine désolée ver selle avant que je me recale correctement, avant de commencer à faire ce que je fais de mieux : dessiner. Bon. Aujourd’hui… un ours.

Ce qui est important c’est d’être cohérent avec soi-même vous dirait Arty. Ne pas ternir sa propre réputation, être toujours le plus possible en accord avec ses idées et valeurs. Effectivement, c’est légèrement plus compliqué quand on est quelque peu comme amputé de sa propre moitié, mais il n’empêche. Le Blaireautin faisait de son mieux pour être Azarty à lui tout seul, même si cela fonctionnait moitié moins bien, logique. C’est pourquoi lorsqu’il ouvrit la porte il referma la bouche, tout de suite, la vue de De Lanxorre oblige. Tout comme le lever d’yeux de l’adolescent : il n’avait pas envie d’être là. Pourtant, il ferait absolument tout pour être vraiment là. Aucun autre salut de sa part avant d’aller s’étaler sur la première table qui lui ouvrait les bras. Le plus loin possible d’elle, des autres aussi. Parce que c’est un Arty ayant passé les pires jours de sa vie qui venait d’entrer dans la salle d’enchantements. En trois jours de temps, parce qu’il ne fait pas de chichis le gamin, il voit les choses en grand, il s’était fait entraîner par un Phénix, avait, en quelque sorte, lancé la procédure de son changement d’identité et s’était fait capturer par des Mangemorts. Oui, bon. C’est que le temps est largement étendu dans ce monde imaginaire, vous avez les journées moldues de vingt-quatre heures, puis les autres, les journées sorcières, apparemment beaucoup plus longues.

Et tandis qu’il saute sur le bureau du fond pour aller s’y installer, parfait rouler-bouler acrobatiquement aérien, il y dépose Bélésaire à ses côtés. Personne ne s’y assiérait, il y veillerait, consciencieusement. Il avait cette irrépressible envie de tout aller envoyer valdinguer ailleurs, loin. Si auparavant il avait cet air nonchalamment effronté, ce matin, c’était pire. Pourdlard lui faisait hérisser jusqu’à ses sourcils. En réalité, il n’aurait jamais dû revenir après ses brèves vacances exclusives – comprendre d’exclusion. Ses cheveux, son uniforme, son poignet dansant portant à bout de doigts Odette, tout illustrait son insolence, désormais célèbre, allez, accordez-lui au moins ça. Oh, puis ajoutez quelques miettes gigantesques d’une fulminante irritation irradiant son regard, un Arty pas content.
Chaise qui se balance, il ne jette même pas un regard sur ses camarades, sûrement très sérieux et ennuyeux, as usual. C’est-à-dire qu’au bout d’un moment ils devaient en avoir assez de vivre avec eux-mêmes, les pauvres, la triste vie des gens boring.

Il se retourne, c’est qu’il venait de trouver une activité parfaite pour commencer l’heure d’enchantements. Toujours se renouveler, plus ou moins, c’est important. Donner au public quelque chose de nouveau, des pépites, ici de papier en l’occurrence. Odette pointée vers les grimoires fantastiques qui dormaient sur les étagères, quelques #Waddiwasi bien lancés et nous voici assiégés. Tous à l’abri ! L’éclat des rires d’Arty transperce la salle de classe à peu près à la même allure que les livres qui volent à travers. Ça y’est, il pouvait sentir venir les acclamations de son public préféré, à l’avance, il entendait ses fameux applaudissements, les bravos et autres ovations enthousiastes – notez l’ironie, bien sûr.

Je marche d'un pas traînant dans les couloirs, petit coup d’œil à ma montre, s'agirait pas d'arriver en retard non plus, et de recevoir tous les regards curieux des élèves. C'était un cours d'enchantements ce matin, je devrais bien m'y débrouiller, il suffisait d'un minimum de volonté, et pour la magie j'en avais ! Par contre j'espère que niveau devoirs personnels ça allait être cool, c'était moins mon truc ça, j'avais mieux à faire. J’accélère légèrement le pas, esquivant la bande de bambins braillards et autres ados prépubères, bande d'abrutis.  

Je crois arriver devant la salle, je me penche pour y jeter un coup d’œil rapide, histoire de vérifier ne pas m’être trompée d'endroit, or ça semble être ici. Bon, on enfile un sourire éblouissant, je veux qu'on me voit comme une fille aimable, heureuse et insouciante, je ne veux pas quiconque soupçonne quoi que ce soit chez moi, ou se méfie de moi. Allez, on prend une grande inspiration et on entre.

- Bonjour !

Bon, je ne connais personne ici, bonne ou mauvaise nouvelle, savoir. Balayant la salle d'un regard vif, je m'avance vers une table de libre. Je m'y installe et sors mon carnet et mon crayon, et je commence à griffonner d'un geste frénétique, j'avais besoin de me détendre.

Désire d’apprendre.
Le soleil se levait tout juste. Ses rayons passaient au travers des eaux troubles du lac pour illuminer les dortoirs d’une douce lueur verdâtre. Ce fin éclat lumineux suffit à tirer la brunette de son sommeil et à la faire éteindre le réveil magique avant que celui-ci ne se mette à chantonner une douce musique qui aurait eu pour effet de la tirer des limbes de ses rêves.

Ce fut les yeux encore marqués par le sommeil qu’elle se tira de ses draps pour aller vers la salle de bain, emportant avec elle son uniforme scolaire et une serviette éponge à l’odeur de rose. Elle prit une petite vingtaine de minutes pour se préparer. Elle laissa couler l’eau sur son corps nu et lava ses cheveux en quelques gestes délicats. Cela fait, elle se rinça avant de serrer contre elle la serviette éponge qui se dépêcha d’absorber l’eau perlant le long de sa peau et de ses cheveux trempés.

Elle s’habilla rapidement, enfilant ses chaussettes montant aux genoux, sa jupe d’uniforme et sa chemise blanche. Elle ressemblait à la parfaite petit écolière prête à finir ses études. Ses cheveux étaient encore humides, on pouvait même apercevoir des gouttelettes d’eau perler le long des pointes brunes de la jeune femme. Elle enfila ses chaussures et, d’un coup de baguette vers ses longueurs brunes, elle sécha l’entièreté de sa chevelure qui se laissa glisser en ondulations légères jusque dans le creux de ses reins.

Un coup d’œil au miroir pour vérifier que tout était correct puis elle s’échappa des dortoirs, nouant sa cravate verte en avançant vers la sortie et la surface. L’heure d’aller en cours approchait et si ne pas aller en cours à huit heure était une bénédiction, arrivée en retard pour son premier cours de la journée serait une chose peu appréciable pour elle ou pour sa professeure.

La brunette fit une halte dans la grande salle où elle vola un viennois avec des pépites de chocolat sur la première table venue, faisant un clin d’œil à l’élève de première année qui la regardait avec des gros yeux. Il n’était pas commun de voir la brunette prendre de la nourriture à une autre table que celle des vert et argent mais ce matin-là elle n’avait pas envie de traîner à ne rien faire alors elle avait choisi la rapidité.

Elle marcha rapidement en direction de la salle de classe. Sa veste pendait sous son bras tandis qu’elle portait à ses lèvres le petit pain viennois. Il avait bon goût. Le sucre combla l’estomac de la brunette avant que ce dernier ne crie famine puis, comme si le temps avait décidé d’être au timing parfait pour la journée, elle avala la dernière bouchée une dizaine de pas à peine avant l’entrée de la salle de classe.

Un deux trois.
Dix. Elle enfila sa veste en passant la porte. Timing parfait pour la brunette qui salua la professeure avec un petit sourire. « Bonjour Professeure De Lanxorre. » La brunette observa rapidement la classe, cherchant une place de libre mais chaque table semblait être prise par un élève alors elle allait devoir s’installer à côté de quelqu’un en choisissant elle-même la tête de son futur voisin ou de sa future voisine.

Son choix se porta sur le pupitre numéro 7. Elle se dirigeât vers la brune installée là et déposa ses affaires à la place libre. Cette place serait parfaite puis ce n’était qu’une place. Elle n’aperçut les deux pupitres de la table 4 vides trop tard, maintenant qu’elle avait posé ses fesses sur cette chaise, elle n’allait plus bouger d’ici et ses voisines ne semblaient pas être méchante, elle n’avait donc rien à craindre et combien même elles pourraient être viles sous leurs apparences angéliques, la brunette ne se laisserait pas marcher sur les pieds.

Temperence regarda un peu la tête de ceux qui allaient partager le cours dans la même salle. Elle ne connaissait pas tout le monde mais quelques têtes lui étaient familières. Elle reconnut Gabrielle, une jeune fille rencontrée lors d’un speed dating ou autre festivité, l’action ou vérit’aigle si elle avait bonne mémoire puis il y avait Jace qu’elle avait croisé dans la salle commune des verts et argents. Elle reconnut aussi Ulysse et Artemis, ceux avec qui elle avait rencontré des mangemorts alors qu’aucun n’était en état de se battre ou autre. Elle les salua d’un sourire rapide avant de sortir ses affaires de son sac.

Elle sortit une feuille de parchemin vierge et une plume noire d’encre. C’était une plume qu’elle avait trouvé chez elle et son père l’avait laissé l’emporter à Poudlard sans même chercher à comprendre si elle avait des aptitudes particulières ou non. Elle écrivit d’une écriture fine et penchée la date du jour à droite de la feuille tandis que le nom de la matière prenait place en haut de la feuille, centré et les lettres étaient formées d’une écriture plus grande.

Elle avait la tête penchée sur son parchemin et elle ne vit pas le coup arriver. Un livre choisit de s’abattre sur son crâne avec la délicatesse d’un marteau sur une enclume. L’objet volant ne tomba pas sur son crâne à proprement parler, il préféra se crasher sur sa tempe. L’effet de la gifle littéraire fit apparaître une marque rouge au niveau de sa pommette.

Une tâche d’encre ornait maintenant le parchemin propre tandis que le bleu naissait sur son visage. La brunette sentit un vent de colère monter en elle. Elle n’avait rien demander et depuis qu’elle s’était tirée de son lit la journée se passait bien mais il semblerait que le destin en avait assez de voir la journée de la brunette se dérouler bien. Trop bien.

Temperence leva les yeux vers la salle, observant celui qui trouvait drôle de faire cela quand elle vit des livres voler un peu partout. Son regard se dirigeât directement vers le poufsouffle riant à cœur ouvert. A coup sûr il était l’auteur de cela et il s’en amusait. Ne voulant laisser sa colère prendre le dessus, la brunette l’interpella d’une voix dangereusement calme.

« Tu es sérieux Artemis ? Tu n’as pas d’autres jeux à faire plutôt que d’agresser les gens avec tes livres ? C’est malin maintenant… J’vais avoir un bleu…. Je vais être parfaite pour servir à la boutique. »

Temperence s'installe à la table 7, à gauche de Lore