Cours n°4 - La création

HRPG:

Lorelaï lâcha soudainement ses pinceaux. Quelle heure était-il ?! Elle avait cours ! Tout d'un coup très alerte, elle sauta sur ses jambes qui avaient du mal à la tenir après être restés pliés trop longtemps, elle attrapa son sac et sortit du dortoir en courant. Dans la salle commune, elle attrapa un sandwich qui traînait sur la table, en glissant un « merci » à son ancien propriétaire, puis dévala les marches de la tour en courant.

Quelques couloirs et escaliers plus tard, elle arriva devant la porte de Miss De Lanxorre, ajusta sa jupe et sa cravate, elle était fin prête. Elle poussa la porte, et s'arrêta net.
Sans grande surprise, c'était la foire, pour pas dire le bordel. Des livres voltigeaient à bonne hauteur, et les élèves étaient déjà incontrôlables.

Lorelaï se fraya une place entre les bancs et les bouquins, finissant son sandwich, puis déposa ses affaires... Où ? Incapable de savoir quelle place était disponible et laquelle ne l'était pas, elle déposa ses affaires par terre, pas très loin de l'ancienne préfète des rouges, et alla saluer les deux autres préfets qui s'étaient installés l'un à côté de l'autre.
- Coucou vous deux, salut Jade, tu vas mieux depuis la dernière fois ?

Lorelaï s'installera à côté d'Héra.

Elhiya a mon LA pour l'intégralité du cours.

Les autres créatures devant assister aux cours arrivaient les unes après les autres, s'installant plus ou moins proche d'Alexeï. Le gamin ne levait même plus les yeux pour les saluer, restant dans son silence avec une envie secrète de décapiter son professeur du jour. La haine pouvant presque se sentir sur son visage, limite rouge. Pas le rouge de la timidité non, mais celui du sang qui afflue lentement dans ses tempes et qui lui fait perdre son sang-froid. Être né et vivre en Suède ne l'a pas vraiment aidé sur ce point-là, il a le sang chaud et a toujours du mal à se maitriser. Mouvements de doigts sur la table pour exprimer son attente, beaucoup trop longue à son goût.

Et puis, machinalement il lève la tête.

Au mauvais moment apparemment puisqu'Elle entrait. Déjà qu'elle avait bien gavé Alexeï lors de leur dernier cours ensemble, il fallait en plus qu'elle se pointe à ce cours-ci. Chouette. Bon, de toute façon elle allait partir de son côté avec son mec le type de Gryffondor, préfet là. Ulysse. Voilà, comme le héros de la mythologie grecque qui s'est fait exterminé. Avec un peu de chance il allait très vite comprendre qu'en fréquentant Ellis il risquait de finir bien plus rapidement dans un cercueil que prévu. M'enfin, c'était son choix. Tiens, d'ailleurs, la vipère se déplace silencieusement vers Dragoslav. Attendez. Quoi ? Elle vient de l'embrasser sur la joue ? Genre là, pile comme ça ? Je vous le donne en mille, c'est du harcèlement sexuel, De Lanxorre allait être prévenue. Et le pire c'est qu'elle enchérit en faisant comme s’il lui avait manqué. N'importe quoi cette jeune femme.

Le pire, c'est que de l'extérieur on pourrait vraiment penser qu'elle croit à ce qu'elle dit, c'est presque beau. Ça en devenait presque touchant, si tenté qu'on en oublie le côté foutage de tronche qu'elle exprimait à travers ses lèvres de serpent. Fallait faire avec, malheureusement. Et le plus drôle dans l'histoire c'est que le suédois allait rentrer dans son jeu. Quitte à le faire passer pour un idiot, autant y aller à fond et la faire passer pour une infidèle. On s'en fichait de qui rentrait à ce moment-là, mais il fallait avouer que le blaireau espérait de tout cœur qu'Ulysse voit la scène. Elle s'était retournée avant que le garçon puisse lui répondre, se mettant dos à lui, parlant à Jace. Première victime collatérale. Alexeï avance sa chaise puis pose sa tête lourde sur l'épaule d'Elhiya avant de lui répondre.

- Mais c'est que t'es toute belle aussi ma Elhinounette ! J'suis trop content que tu sois là, on va trop s'amuser ensemble !

Et voilà qu'il se love contre son cou, comme un vrai petit couple. C'est trop mignon. D'extérieur, on pourrait croire que les deux adolescents éprouvent plus que des sentiments l'un envers l'autre. Si seulement tout le monde savait. Alexeï avait qu'une envie, celle de lui arracher la jugulaire et de la laisser se vider entièrement de son sang sur sa vieille chaise en bois, dans ses vieux vêtements de Serpentard. Rien ne justifiait rester plus longtemps sur cette épaule plus longtemps et le slave reprit sa place initiale lorsque sa préfète s'installa à côté de lui. Au moins, il ne sera pas seul durant ce cours, il allait pouvoir avoir l'aide de Jade si la situation dégénérait ... Enfin, si elle arrivait à parler et à respirer sans avoir l'air d'être un aspirateur moldu.

L'Homme tant attendu s'était finalement décider à entrer dans la salle de classe et avait presque immédiatement embrasser, toute langue dehors, la salive dégoulinant de la commissure de ses lèvres l'objet de ses désirs. On dirait presque une marionnette à vrai dire. Léger gloussement de la part d'Alexeï qui ne pouvait s'empêcher de rigoler de la situation. C'est également vers ce moment qu'Artémis se sentait pousser des ailes et balançait des livres à tout va dans la pièce. Ô joie. Tiens, d'ailleurs, y'en a un qui se dirige presque vers Alexeï et Elhiya, sans pour autant arriver rapidement vers eux. C'était peut-être la chose à ne pas faire mais ...

- Accio.

Chuchoté. Inaudible à moins d'avoir une ouïe spectaculaire, et aussitôt que le sort s'était lancé, le garçon s'était servi de sa camarade à sa droite pour lui servir de bouclier. Si déjà elle avait voulu faire la gentille avec elle, autant finir ce qu'elle avait commencé.

LA d'Arty
LA mutuel pour tout le cours avec Alexei
LA mutuel Jace

Y'avait un truc sympa avec les bonjours surprises : ca faisait souvent bugger les gens. Moi j'aimais bien. Et mademoiselle Alexei échappait pas à la règle, me laissant tranquillement me battre avec ma cravate avant de leguer le tout à mon cousin. Là aussi, le principe de déléguer une tâche trouvait tout son intérêt. Pendant que le brun s'afferait à faire un joli noeud convenable avec l'étoffe verte j'avais pu adresser un signe de la main à Fanch que j'appercevais en bout de classe. Faire coucou en secouant les doigts ne semblait pas plaire à Jace qui ralait au moindre mouvement.

De toute façon, une pression sur mon épaule et quelques mots glissé à mon attention m'avais fait cessé de bouger. Voilà que le blond de mauvaise foi entrait dans un jeu qui avait tendance à m'amuser. A son hypocirise en plus surjouee que la mienne je pouffais discrètement et possais ma tête contre la sienne un instant. "Ho mais je n'en doute pas un seul instant Lexou-chou". Ton bien trop suave pour arriver à faire passer une pointe de sincérité. C'etait peut être le détail de trop car l'hystérique reprenait sa place.

J'en profitais pour baisser le nez et voir le résultat, je n'observais aucune différence entre la version stoïque et la version gesticuler dans tous les sens. D'un merci et d'un sourire chaleureux à mon baby sitter, j'avais vaguement regardé qui avait déclenché les raclements de chaises. Sur la gauche, la préfète Jaune qui semblait aller de paire avec mon voisin de la même maison : pas de super bonne humeur. Un hello de la main avec un sourire en prime quand même pour la jolie blonde. Important de dire bonjour voyons.

Même Monsieur Préfet chez les lions l'avait compris, même s'il m'avait prise en traître avec ses salutations qui hésitaiten sur le point d'impact le plus approprié en salle de cours. Rien de mieux pour me faire lâcher un "Mouai, hey" derrière un sourire en coin passablement nais teinté d'une léger pointe de déception, genre "c'est pas sympa de faire les choses à moitié", et puis.. trop fugace.. Enfin, même pas le temps de dire autre chose qu'un claquement de langue reprobateur s'élevant dans mon dos. Ça m'aurait étonné tiens .. tant pis, d'un bout de parchemin pris dans mon sac, je gribouillais un mot pour Ulysse qui semblait pas non plus dans son assiette. Feuille transformée en boule je la jettais au dessus des têtes pour la faire atterir sur le bureau du blondinet. En fait, l'idiot à ma gauche avait raison: je sais viser de temps à autre. Je comptais le faire remarquer à la droite, toute fièrede moi.

Mais là, même chose, pas le temps de l'ouvrir qu'Artemis -que j avais pas vu passer étant perturbée par je ne sais quoi- décidait de balancer les grumoires de la bibliothèque dans tous les sens. Même sans sa nounou, ce garçon était juste intenable. J'ignorais pourquoi je n'avais pas réagit en entendant le Jaune dans mon dos chuchoter quelque chose, mais la douleur sur ma tête me rappelait soudainement pourquoi j'avais du mal à tolerer sa présence plus de 5 minutes. "Bordel Alex, t'es pire que l'autre là!" Éclat de voix et nn coup de bouquin agressif qui resonnait sur le jeune homme en me tournant en sa direction. Pour cette fois il aurait une raison de dire que je l'avais violenté. Mais au moins, il m'avait moins horripilée que l'autre idiot fier de ses c*nneries.

Cara disait que je me contentais du minimum syndical? Que c'etait dommage? Bah pour le minimum syndical j'avais attrapé ma baguette, l'envie de faire bouffer chaque page de grimoire à l'autre Blaireau s'occupant du reste. J'avais certes entendu la vendeuse d'ollivanders tenté de faire prendre conscience à l'autre abruti qu'il agacait tout le monde, mais les palabres avec Arty ca servait à rien. Les répercussions à coup de sortilèges non plus, mais au moins cela satisferait mon mal de tête.

-Nan mais sérieusement? Tu t'ennuies déjà? #Repulso #Accelerate

La baguette avait pointée mon grimoire d'enchantement et celui de Jace par la même occasion, les envoyant directement, et à vive allure sur monsieur j'ai besoin d'attention. L'impact m'avait arraché un ricannement un sourire en coin satisfait.

Avec le LA d'Artemis

Cara

Bonjour Hazel

Cara

Bonjour, mademoiselle

Cara

Temperence Black

Cara

ah ben c'est bien Artemis, super pour les livres ! Je vous remercie ! Ils sont fichus maintenant mais c’est pas grave hein !

Je préfère que vous vous en preniez à lui plutôt qu’à moi et mes vêtements, belle performance mademoiselle

Vous ne pouvez pas vous tenir tranquille deux minutes O’Toole ?

Levicorpus

vous êtes blessée ?

Tout était noir depuis ce matin. Les idées. Les rideaux. La vitre brisée. Le miroir. Les pensées. Le café. Les marmelades et le chocolat. Les doigts sales. Les tapisseries et les tableaux encore endormis quand il s'était levé à quatre heures cinq. Je n'ai pas faim — avait-il dit alors. Aussi absurde qu'il soit. Un jour vraiment pas fait comme les autres. Les yeux ouverts, il faisait encore noir. Même le soleil n'y mettait pas du sien. Un voile gris et sombre sur le dessus du château. Ni ombre ni lumière. Simplement un plafond proche du néant comme un bandeau devant les yeux.

Je danse la farandolle
sur ce lit tout
mou.

Et soudain, le monde s'écroula ce matin
sans m'avertir du tombeau.
On me prit de court.

Il fait tout noir sous mes yeux.
Comme une rivière en cuire.
Senteur d'usine industrielle
avant de mourir au loin.

Une déchirure stridente
pour m'avertir de la chute.

Et puis des secousses
par dizaines
comme l'apocalypse
qui vous sourit
vous offre en spectacle.

On m'abandonna à gauche puis
à droite, de gauche à l'est
je le sentis.

Et puis, l'arrêt net.
Qui hante ce néant.

//

S’immisçant dans la jointure de son sac,
la flaireuse San-Nom.
Qui tente en un miaulement approbateur
l'ouverture puis la fuite
vers une liberté
nouvelle
que de voir
le jour
sous le regard
nonchalant
du garçon
qui s'assoit
pile au moment
du drama queen..

Place 4.

RP précèdent : Gosses de riches avec Aza et Andrew

L.A. de Jace et d'Arty

Elle est pas chíante Camiiiille. Elle va bien dans mon lit, Camiiiiille.
Surtout elle est à môôôôi, nuits et jours, squatte mes draaaaaaps.
Lalalalaaaaa ♫

Inspiré par la douche acoustique, j'arrose tout Serpentard de mon timbre éblouissant ; expectore dentifrice et distiques, sur mon reflet resplendissant. Était-ce une musique pour ma poupée ? Oui. Cheveux en arrière - qui ne tarderont pas à revenir devant - nœud de cravate en place, moue insolente ajustée. M'voici prêt à dégringoler à l'envers les escaliers. Ou les monter à l'endroit, comme vous préférez. C'est Camille qui l'est. À l'envers. Dans mon lit.

Lit que j'ai quitté au dernier moment aujourd'hui. Le ventre vide, j'avale la dalle jusqu'au couloir d'Enchantements. Dégagez, j'arrive. Mes grands gestes fendent la foule d'élèves empotés. Ce manque d'énergie, ça m'exaspère. Ranafout, j'vous bouscule tous et - SPAF ! - sortie magistrale d'un livre qui s'écrase plus loin contre le mur. Une seconde suffit pour comprendre qu'il vient de ma salle de classe. Et une deuxième pour ce que ça signifie. Mine réjouie, adieu l'ennui ; y'a Arty ! J’accélère le pas et un cri anéanti mes derniers doutes si j'en avais encore : il est bien là. Trois enjambées plus tard, me voici passant l'encadrement de la pièce en gambadant joyeusement. Avec ravissement, je découvre la piste aménagée qui m'assure une entrée digne des plus grands shows. Menton fier et une main sur la hanche, j'écarte l'autre en déclamant :

— Collection printemps-été ! Un gloussement s'échappe de mon expression provocatrice lorsque j'avance d'un pas rythmé jusqu'à l'estrade. Vos regards sur moi, finalement, ça fera un très bon petit déjeuner. Demi-tour parfaitement exécuté et la minauderie qui va avec. Un doigt sur le menton, je fais remuer mes vêtements avant de te voir, Jace, m’interpeller. Yeay, un cours avec Bro, ça promet ! D'un bond, je m’assois sur ton pupitre en lançant un bisou volant en direction d'Elhiya. Puis nos mains se rencontrent dans un check qui cache la transmission d'un papier que j'enfonce immédiatement dans ma poche. Déjà, les premières mèches retombent sur mon front, que je dégage d'un mouvement de tête, lorsque mes pupilles s'attardent sur la cape de l'enseignante. Situation cocasse numéro un : nous y voilà. Après un clin d’œil au Serpentard je m'élance vers vous, Cara. Occupée à soigner l’œuvre de mon préfet préféré - oui, j'arrive - sans prévenir, je souffle derrière vous :

— Bonjour Madame ! Et c'est tout. Intimement persuadé que cette seule réplique a suffit à changer votre teint, je garde le reste pour plus tard. Mes lèvres étirées visent déjà une autre cible. Vous savez, ce jaune renversant, ou renversé, je ne sais plus très bien. Mystère que je m'empresse d'éclaircir en approchant à pas prudents. C'est que t'as l'air énervé, un peu. Les bras dans le dos, je me poste face à ton visage retourné. Ça me fait rire de voir tes cheveux dressés vers le bas. J'suis content de te revoir. Appuyé contre le mur, je profite du spectacle avant d'avoir une illumination en voyant ton sac :

— Ooh, tu m'as gardé une place ! Sourire espiègle rivé sur ta bouille agacée.

LA d'Élius

Il aurait pu, in extremis, avoir ce fameux mouvement de oups, non j’suis désolé j’voulais absolument pas. Parce que blesser les autres n’était pas quelque chose avec quoi il prenait du plaisir. Mais ça c’était avant que Temperence ne tourne son visage très légèrement abîmé pour le réprimander. Avant qu’elle ne l’appelle Artemis. Il aurait pu juste frissonner et secouer la tête, rouler des yeux à la limite. Mais c’est pire dorénavant. Une boule d’une noirceur nauséabonde s’imprime alors, une grosseur agglomérant tous les sentiments qui le bouffaient de l’intérieur, entre les deux poumons. Elle allait avoir un bleu, ça lui ferait du bien tiens. Il veut lui sauter à la gorge. Tout simplement. Parce qu’il aurait aimé ne se souvenir que de la voix de la mère prononçant le fameux prénom, en dernier. Tout était gâché, à cause d’elle. Il rugit « m’appelle pas comme ça », Odette s’élève alors menaçante vers la Serpentard avec qui il avait partagé une rencontre mangemoresque, une nuit. A moitié levé au-dessus de sa table, guidé par la pure envie de lui refaire un bleu, sur l’autre joue, de façon symétrique, ça lui irait parfaitement.

Pas le temps. Il est contrattaqué. Des livres sur l’arête du nez et le front. Il glapit. Ses camarades voulaient sa mort, sympa, on pouvait vraiment compter sur la solidarité ici. Il n’avait pas entendu Elhiya s’adresser à lui quelques secondes plus tôt, trop aveuglé par la rage soudaine. Il avait désormais deux ennemies, de deux côtés différents. Mais il pouvait gérer, après tout, il était, quand il le voulait vraiment, un excellent duelliste, dans ses rêves, parfois, éventuellement, dans la phase de sommeil bien profond. Alors qu’il s’apprête à brandir sa baguette, arme prolongeant son bras de guerrier, sa cheville est attrapée magiquement. Il connaît maintenant ce fameux sortilège, fin connaisseur. Ça le ramène brutalement à cette nuit avec l’autre folle de masquée et la séance de torture involontaire sur des pauvres moldus. Il a envie de vomir. Il appuie sur ses paupières fermées. Il faudrait qu’il se reprenne, ne pas tout mélanger. Mais ça grouille en lui, la boule qui remue dangereusement, peut-être qu’en la secouant elle disparaîtrait. Il se débat, râle comme jamais en secouant maintenant les bras. Parce qu’il y a des récits moldus qui disent qu’on peut mourir dans cette position, pour de vrai. Il avait envie de lui cracher dessus à l’autre là, qui draguait maintenant ouvertement Temperence. Aucune tenue, et c’était lui qu’on punissait ? « Relâchez moi ! Vous pouvez pas me faire ça d’abord ! » Il n’avait pas des droits en tant qu’élève ? Et il était pratiquement sûr que se faire attaquer de la sorte par une professeure était interdit.

L’envie de fulminer s’évapore brusquement tandis que l’énervement se dissipe et quitte ses traits jusque là particulièrement tendus. Il ne l’avait pas vu débarquer. Évidemment, il devait s’attendre à cet ascenseur émotionnel continuel lorsque l’autre se retrouvait là, tout proche. Le cœur reprend le contrôle sur l’irritation, des petites guirlandes qui s’allumeraient presque un peu partout jusqu’aux pointes brunes. Après tout, il en faisait un beau de lampion, ainsi renversé. Alors il tente de remettre ses mèches correctement, histoire de prétendre y prêter attention. Mais forcément, il est à l’envers, ça épouse donc la gravité, retombée déçue des cheveux. Il était là, les bras ballants quand Élius profitait de le voir suspendu, intéressé par le bureau qu’il prendrait pour assister à ce cours. L’agacement refait surface, il lève les yeux vers le sol – et bien oui. « Allez ! Reste pas planté là, libère-moi ! » C’est qu’il fallait lui dire en plus, sans quoi, il aurait pu rester là quelques minutes supplémentaires. Aucune considération. Finalement, c’est sous le regard amusé et la main effrontée du Serpentard qu’il vient épouser lamentablement les dalles de la salle de classe. Awesome. Relevé à l’aide d’une gambade ratée mais non honteuse il s’approche de l’autre, beaucoup trop souriant à son goût.

Quoi que. « Ça t’amuse ? » Faussement vexé, Arty ne parviendrait pas à cacher sa bouche qui s’étirait de ravissement alors que ses yeux se perdaient dans ceux, badins, d’Élius. Il n’arrivait pas non plus à dissimuler l’allégresse qui le prenait de voir le Vert & Argent. Mais comme une sorte de vengeance à sa joie à peine dissimulée face à son ridicule, Arty l’accoste vigoureusement. Ses mains se saisissent de la nuque du jeune homme avant d’aller accrocher audacieusement ses lèvres aux siennes. Ça lui apprendrait à se moquer. Ou pas. Il pivote alors, balayant d’un imaginaire geste de la main ses émotions qui s’emballent, pour rejoindre promptement la table qu’il s’était réservée. Il empoigne au passage Bélésaire pour l’installer confortablement contre le pied du bureau pour enfin désigner d’un regard malicieux la place à présent libre : « J’t’en prie ».
Voilà, tout était là. Ou comment calmer les colères d'Arty. Faire survenir l'amoureux, échanger regards et sourires pour soupoudrer de bisous. Tout simplement.

LA de Gaby

Le menton dans les mains, la bleue scruta de ses prunelles d’acier les prochains arrivants. Un duo de Serpentard, dont le ver de terre, suivis de près par une rouge qui vint s’asseoir à sa gauche. La brune répondit au salut de la main de sa Némésis d’un haussement de sourcil des plus dédaigneux. C’était de l’Elhiya typique pourtant, elle n’aurait pas dû être étonnée. Elle suivit des yeux la progression de la jeune femme qui prit place de l’autre cote de la classe, presque à la périphérie de son champ de vision, à côté d’un Poufsouffle dont elle embrassa la joue. Une expression mêlant horreur et incompréhension habilla le visage de porcelaine. Qu’est-ce que c’était que ce comportement ? Aoi était tellement choquée qu’elle ne remarqua pas les trois entrées suivantes, du moins jusqu’à ce qu’une d’entre elle ne vienne se planter devant elle, lui bouchant totalement la vue. Relevant la tête, l’azur rencontra un visage souriant lui semblant vaguement familier.

- Ah oui salut…

L’aiglonne était totalement distraite par ce qu’il se passait de l’autre côté de la salle, et autorisa d’un hochement de tête sa camarade bleue à prendre place à côté d’elle lorsqu’elle le lui demanda. Aux dernières nouvelles, possiblement obsolètes depuis le temps, la serpente sortait avec un lion qui partageait les même origines que la bleu et bronze, les choses auraient elles changé ? Lorsqu’un nouveau venu de la maison rouge et or lui dévora presque la bouche, Aoi eut la confirmation qu’elle était totalement larguée, la verte avait changé de cible. Mais l’intimité qu’elle semblait partager à la fois avec le rouge et le jaune fit se froncer les sourcils de la métisse. A quoi elle jouait celle-là, en plein cours en plus. Elle était vraiment pire qu’Aoi ne le pensait. Puis il semblait à la brune qu’elle connaissait le jaune et noir. L’ardélion dont elle avait fait la rencontre à Pré-au-Lard.

Mais certain ne semblaient pas être venus en cours pour apprendre, mais plutôt pour s’amuser. Enfin, faire preuve d’un humour des plus douteux serait plus exact. Un blaireau, qui pour une fois portait bien son nom, semblait trouver drôle l’idée de faire voler les manuels au travers de la classe tout en se bidonnant sur sa chaise. Au moment où un grimoire avait heurté son épaule assez violemment, Aoi avait eu le réflexe de se jeter sous son pupitre, agrippant inconsciemment au passage sa silencieuse voisine. Les genoux remontés contre la poitrine, la brune attendait que la salle retrouve son calme au son des cris de ses camarades.

La voix sévère, toute de colère presque contenue de la professeure résonna dans la salle, et après quelques cris indignés, le calme finit par revenir. L’azur passe timidement la tête au dessus de son bureau pour apercevoir une pièce plongée dans un capharnaüm pas possible, et un vert qui se pavane au milieu de tout cela. Une envie plus que pressante de retourner sous la table. Alors quoi, elle quittait Poudlard durant à peine un semestre et ça devenait l’anarchie ? C’était complètement insensé. Un air hagard sur le visage, la japonaise reprit sa place.

LA d'Elliot
Alice se réveilla en sursaut. La pâle lumière de soleil l'avait réveillé. Elle s'était réveillée cinq minutes avant que son réveil sonne. Elle désactiva celui-ci et commença à se préparer pour le cours d'enchantements. Un chocolat chaud, et deux tartines devraient suffire. Elle enfila son bracelet porte-bonheur, fit un bisou à Réglisse pour la cent-unième fois et se mit en marche pour la salle d'enchantements. Elle espéra qu'ils ne fassent pas de révisions, la lionne avait très envie d'apprendre de nouvelles choses, d'essayer de nouveaux trucs. Le temps était pluvieux, un peu comme tous les jours en fait. Et cella avait vraiment le don d'énerver Alice. Vivement l'été. Parce que la pluie, ça devenait agaçant.

Elle était arrivée dans la salle où avait lieu le cours. Elle fût surprise de voir que presque tout le monde était arrivé et qu'elle faisait partie des derniers à arriver. Elle jeta un coup d'œil à sa montre. et oui, effectivement elle n'était pas spécialement en avance. Elle repéra une table avec qu'un garçon qui y était assis. Elle décida donc de se mettre à côté de lui car les autres tables étaient occupés. Elle s'approcha du garçon qui se nommait Elliot et lui demanda si elle pouvait s'asseoir à côté de lui. Il acquiesça d'un geste de la tête. Elle s'installa donc à côté de lui.

Alice se place au pupitre gauche

C'était sa cinquième année. Après sa rentrée dans ce majestueux établissement qu'est Poudlard, Maya commença à apprendre des sujets, des sortilèges ou encore, des secrets qu'elle ne connaissait pas sur l'histoire de la magie et de cette sublime école de sorcelleries. Parmi les cours que la petite Serdaigle venue d'Amérique préférait, la métamorphose et les enchantements était les meilleurs. C'est alors d'une très bonne humeur que la jeune fille alla en cours. Enchantement avec la professeur de cette matière, Cara de Lanxorre. Sans doute une personne très compétente en la matière dont elle était la professeur.

Maya les salua, cette professeur d'enchantement et les autres élèves déjà présents avec un léger sourire de malice en coin.

Neuf heures du matin pour ce cours d'enchantement. Maya n'avait pas encore manger, elle n'avait pas très faim le matin, mais au cause où, elle avait prit une belle pomme à la Grande Salle avant de venir à ce cours de Madame de Lanxorre.

Des Serdaigle étaient déjà là, des Gryffondor aussi, sans oublier les Poufsouffle présents à ce cours. Des Serpentard y étaient de même. Toutes les maisons étaient déjà représentées pour le cours, même si Maya savait qu'il manquait un peu de monde qui n'était pas encore arrivé en salle de classe. Elle analysa la disposition de la pièce, mais surtout où allait-elle se placer.

Elle avança lentement pour trouver une place libre, et elle la trouva ! Mais il y avait quelqu'un à côté. Ne sachant pas si la place était libre ou pas, Maya avança jusqu'au Gryffondor nommé Linwe pour le lui demander.

- Excuse moi, mais est-ce que la place à côté de toi est prise ?

Si oui, elle s'installera et sera donc place 4. Sinon, elle cherchera une autre place.

LA d'Alexeï.

Une fois à ma place Love fait un cinéma avec le poufsouffle et se met à côté de celui-ci, en attendant que le cours commence j'avais commencé à écrire un mot pour Élius si je ne le vois pas dans ce cours je le lui donnerais une fois à la salle commune ou par hibou je ne sais pas encore, c'est le petit coup d'épaule de ma cousine qui me fit tourner la tête vers elle en me demandant de lui faire son nœud de cravate, je ricane légèrement avant de poser ma plume et de lui faire son nœud. Juste le temps de finir que l'idiot débarque et pose un baiser à la commissure... Il me gonfle vraiment lui... Puis Artemis débarque et commence déjà à foutre le bordel dans la salle, j'espère clairement que de Lanxorre va réagir cette fois, sinon une deuxième dose de terorim pour lui peut être une bonne solution, puis Temperence que j'ai rencontré dans notre salle commune que je salue rapidement de la main avant de continuer mon petit mot pour Élius et voir plusieurs visage plus ou moins connues pénétrés dans la salle.

Je n'écoute pas spécialement ma cousine et son voisin mais je vois très bien qu'elle est étrangement attirée par lui et qu'elle se prend l'un des livres d'Artemis dans la tête, elle s'énerve mais préfère rapidement renvoyer les bouquins vers leurs destinataires avant de sortir doucement ma baguette de ma poche, la placer dans ma manche et poser ma main sur la taille de ma cousine faisant mine de chuchoter quelque chose pour que simplement elle puisse m'entendre. Baguette pointée sur la chaise de son voisin je vais lui faire rapidement comprendre qu'on s'en prend pas impunément à ma cousine.

-#Evanesco

Et je vois le poufsouffle tomber directement sur son derrière dans un sourire des plus amusés je croise rapidement le regard d'Elhi lui disant rapidement.

-J'aller te faire un p'tit bisous sur la joue, mais je vais laisser cette chance pour ton... Amuse-bouche.

Et en tournant la tête je constate que notre prof est juste en face de Temperence fait-elle des cours particuliers pour elle aussi ? Enfin... Je continu mon petit mot pour Élius.

Contenu du mot:

J'ai le temps de me redresser et vois Élius bondir sur ma table, yes il est là, je froisse alors mon papier et durant notre check je lui glisse le parchemin dans la main accompagné d'un petit clin d’œil amusé et je contemple son petit spectacle pour la professeure, il faut vraiment que je face une visite à l'occamy s'il travaille là-bas pour le cabaret un jour.

LA de Jace, et puis il a le mien tout le temps, et puis Elhi aussi amour

C'est l'heure de se lever. Les oiseaux chantent et mes camarades quittent la chambre. Encore 5 minutes. Juste 5 petites minutes. Le cours est à 9H j'ai le temps. En plus c'est enchantements, avec Madame Corps-de-rêve-regard-glaçant. J'attrape le bout de la couette et la serre un peu plus contre moi. Voilà je suis bien là, l'agitation est redescendu, je peux profiter un petit instant. Pas longtemps j'ai dit, juste le temps de me... Rendormir tranquillement.

Sursaut soudain. Il est quel heure ce matin ?! Coup d'oeil rapide, la montre désigne la demi. Mer**, Mer**, Mer**, Mer** ! 30 minutes pour m'installer. Au revoir petit déjeuné ! Chemise rapidement boutonnée, cravate mollement nouée, uniforme enfilé, j'attrape mon sac, glisse quelques affaires dedans, baguette dans la poche, et je cours vers la salle de la prof. Allez savoir ce que fait ce livre dans le couloir ? Je m'en empare et entre. Sale comble, 2 places de libres, une juste là à ma gauche et une plus loin entre Jace et le pianiste de l'an dernier. Je regarde sur ma droite. Arty et Élius. Hors de question que je sois assise en face de lui. Je sais pas quoi penser de lui, trop de pensées, trop d'idées, je veux juste m'en éloigner. En face de la table de Jace c'est Lorelaï ! Voilà qui me convient beaucoup mieux ! Je m'approche de la bleue et dépose un petit bisou sur sa joue. Je relève la tête et vois la prof, main sur la joue d'une élève. Une Serpentard bien sûr. Nouvelle chouchoute ? Miss aux yeux bleus est en sucre et à besoin des doux soins de Madame autorité ? Note pour moi même, pas d'Aguamenti sur Chérie-yeux-azur. En plus j'aurais du mal à le justifier mis à part "c'est juste pour vous embêter Madame de Lanxorre, que je m'en prend à vos protégés", et les heures de colles, j'ai déjà donné.

- Bonjour Madame, j'ai trouvé ça dans le couloir. Je lui tend le livre trouvé avant d'aller enfin m'installer.

Mais c'est pas sur ma chaise que je m'assois, c'est sur Jace directement, enlassant mes bras autour de ses épaules, lui posant une bise sur la joue.

- Jace ! Ça me fait plaisir de te voir ! J'ai cru que j'allais jamais arriver à l'heure !

Je lève les yeux et vois que sa voisine n'est autre que ma Elhiya. Souvenir encore en tête de notre douce soirée à manger sous la couette, je lui fais un bisou aussi avant de regagner ma place et sortir quelques affaires.

EDIT: Comme précisé par Jace, mais j'ai oublié de le repréciser ici, je suis bien place 3 Wink

Y'avait comme des quiproquo par-là, dans la classe. Une ambiance prenante comme on peut les apprécier pour attendre les derniers élèves, la porte toujours ouverte. Senteur de parchemin neuf sur les tables en bois, aux rainures du passé. L'irlandais fixe cette chaise vide en face de lui, comme si y'avait soudainement un truc qui clochait dessus. Invisible et pourtant bien là. Comme une vision. Une hallucination causée par ses propres pensées. Un fou furieux qui fait de cette locomotive créatrice et molle — le cerveau.

A ses pieds,
on lui fait comprendre
qu'il n'est pas seul
avec ses lacets.

Son sac
son sac bouge
et ronronne
et miaule
délicieusement
sous lui.

Mais il la laisse encore mariner, alors qu'une Serdaigle lui demande permission de s'asseoir. C'est assez étrange en fait. Un regard sur la place inoccupée à sa droite. Un rictus sur le côté, il hoche de la tête avant de prendre sa toile. « Hmm, je ne vois personne à côté de moi. T'peux t'asseoir... »

C'est l'artiste-peintre qui se murmure à l'oreille après une ou deux esquisses d'autoportraits ratés.
- San-Nom ? Qu'est-ce tu fous là...

C'était un peu comme une histoire, un conte :
La flaireuse qui était un peu trop curieuse.

Désolé, il est pas très très sociable aujourd'hui. Mais évidemment, tu peux t'asseoir ici ! (:

Toujours et encore courir

Lola courait dans les couloirs du château de Poudlard. Elle venait de la salle commune des Gryffondors et avait (encore) oublié de regarder l'heure. Il ne lui restait que peu de temps pour arriver à l'heure en cours d'enchantement. La cohue dans les couloirs la ralentissait. Au début, elle s'arrêtait pour laisser passer les autres mais au bout d'un certain temps, elle commença à les pousser, se faufilant de sa petite taille entre les autres élèves qui bronchaient sur son passage.

Après cinq bonnes minutes à braver la foule de jeunes sorciers en délire, elle arriva devant la porte en bois qui donnait sur la salle de cours. Elle la poussa difficilement et entra dans la pièce.
Presque tous les élèves étaient là.

'Bonjour Mrs De Laxorre, veuillez m'excuser de ce retard...'

Puis elle parcourut la salle du regard et repéra une place libre près de Fanch. La jeune Gryffondor se faufila jusqu'à celle-ci et posa son sac sur le bureau. Puis elle s'affala sur le banc en bois.
Elle s'arrêta un instant, reprenant son souffle avec difficulté. Puis elle plongea sa main dans son sac et en sortit son encrier, un parchemin et son livre d'enchantement. Elle chercha une plume mais lorsqu'elle la sortit, elle vit que celle-ci était cassée.

'Mais non! C'est la cinquième plume que je casse en trois semaines !'chuchota-t-elle

Dépassée par la situation, elle mit sa tête dans ses mains. C'est alors qu'elle la vit. Dans son sac, une plume flambant neuve qui n'était pas là quelques instants auparavant. Sans se poser trop de questions, elle fondit sur la belle plume et la fixa comme s'il s'agissait d'un éclair de feu. Puis elle la posa délicatement devant elle et se jura de fabriquer ou d'acheter une boîte pour ranger ses plumes.

Lola était fin prête à commencer le cours...

Places:

r

Après la réponse positive du jeune Gryffondor, et même s'il avait pas l'air très content qu'elle soit là, Maya s'installa donc à côté de lui. Sortant ses affaires tranquillement et calmement, le cours n'était pas commencé alors, pourquoi se dépêcher ?

Elle jeta plusieurs fois des coups d'œil vers son voisin de la maison des lions pour voir ce qu'il fessait. Elle n'était pas très sociable, c'est vrai. Alors qu'elle était déjà en cinquième année, encore maintenant des personnes de sa maison ne connaissent même pas son prénom alors qu'il est composé de seulement quatre lettres : M.A.Y.A . Étrangement, c'était les nés-moldus qui s'en souvenait le mieux. Sans doute à cause du dessin animé où le personne principal est une petite abeille qui se nomme comme l'héritière Sangster, et qui a dû bercer l'enfance des nés-moldus assidus devant leur télévision.

Mais la demoiselle s'en fichait pas mal même si elle apprécierait bien de discuter de temps à autres avec des personnes. C'est alors rempli de courage et de peur qu'elle se tourna vers le garçon qu'elle ne connaissait pas pour essayer de lui parler.

- Bonjour, je m'appelle Maya. On s'est sans doute déjà croisé comme c'est ma cinquième année mais je ne connais pas vraiment les élèves d'ici.

Elle attend une réponse, avec un petit sourire nerveux au coin des lèvres de peur qu'il l'envoie balader.

Cara ne semblait pas vraiment réceptive à l'humour d'Artemis ... Si le Poufsouffle avait balancer les grimoires dans toutes la pièce, elle n'avait pas réagi sur le coup, les élèves profitant du brouhaha pour parler comme ils le souhaitaient ou même pour se chamailler les uns les autres. D'ailleurs, juste avant cet événement Elhiya avait renchéri sur son "je t'aime, moi non plus" avec Alexeï en l'affublant d'un horrible surnom. Lexouchou. Nan mais elle a loupé une marche avant de rentrer dans la salle, ce n’est pas possible. Ce n’est même pas un surnom qu'on donnerait à un de ses boursouflets. Lexouchou quoi. Sans doute qu'elle avait voulu exaspérer le blaireau, et c'était réussi. Il était devenu rouge de honte. Même ses parents ne lui avaient jamais donné un surnom aussi ringard. Fallait réfléchir et trouver quoi répondre et surtout lui balancer un surnom tout aussi dégueulasse que ce qu'elle avait trouvé. Mais c'était le néant, rien qu'il ne trouvait à lui envoyer. Tant pis, avant le cours elle changera de prénom, c'est tout ce qu'elle avait gagné.

L'accio d'Alexeï avait fonctionné. Le sort avait atteint sa cible, et le bouquin avait attérit pile sur Elhiya. Parfait. Fallait pas l'embêter le gosse, c'était la punition de la brune pour avoir osé appeler Alexeï son "lexouchou". On dirait une marque de laxatif d'ailleurs, comme si le garçon donnait envie à la Serpentard de faire une visite aux toilettes. Peut-être que c'était un sous-entendu pour l'inviter d'ailleurs. Elle se mettait le doigt dans l'oeil. Le Poufsouffle préférait encore finir avec son cousin Jace plutôt qu'avec elle.

Coup de bouquin. Ça fait mal. Alex sent déjà la bosse se préparer en haut de son crâne. Petit hurlement de douleur, cristallin. Pas viril pour le moins du monde. Elle est folle cette femme, c'est sûr.

- Mais t'es malade meuf ! Tu te prends pour qui ! Heureusement que j'suis un homme et que j'souffre pas.

En apparence, peut-être, et encore. L'équilibre a peint reprit sur sa chaise que celle-ci se mettait à disparaître. Bordel, le monde entier était contre lui aujourd'hui. Regard aux alentours, c'est Jace qui avait balancer le sort. Joie, maintenant la demoiselle avait besoin d'aide pour se défendre. Pitoyable, comme si elle ne pouvait pas s'occuper d'elle toute seule.

- T'es nul Jace, t'es risible.

Heureusement que d'autres chaises étaient disposées dans la salle, comme si De Lanxorre avait prévu ce qui allait arriver. Dragoslav s'installa à nouveau à côté de sa meilleure amie et informula un #Gelata sur la chaise de Jace. Avec Marjorie sur ses genoux, si le sortilège fonctionnait ça pouvait être drôle.

De l'autre côté de la pièce, O'Toole avait enfin quitter l'espace aérien pour retrouver le sol dur de la pièce d'enchantements, comme si on était enfin assez bien pour profiter de sa présence. Faut dire qu'il avait pas eu le choix, De Lanxorre ayant particulièrement abusé de sa baguette pour la situation. Comme si elle ne se maîtrisait pas. Quelque chose ne semblait pas aller comme elle souhaitait, comme si une mauvaise nouvelle, ou présence, l'avait particulièrement atteinte.

Attendez. Qu-quoi ? Le préfet qui embrasse UN serpentard ? Des homos à Poudlard, qui en plus s'embrassent devant tout le monde ? C'est la décadence. La colère de Dieu va s'abattre sur l'Écosse han. Heureusement que le suédois était du même bord qu'eux. D'ailleurs, même s'il ne se savait pas seul dans cette situation, le garçon ne s'imaginait pas que d'autres s'assumaient à ce point. Il était ravi.

- Eh, O'Toole et Askin, on s'fait plaisir hein ! Oubliez pas qu'on est en cours, on croirait voir Ellis et Daiklan se bouffer les lèvres !