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La Mezzanine
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Evan
Serpentard
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Re: La Mezzanine
Evan, le  Lun 15 Oct - 22:43






A la mort de tes questions posées, ton regard se balançait, tantôt de ton assiette encore fumante aux odeurs alléchantes, tantôt plongeant sans précaution dans ceux de la belle, de l'espèce d'île flottante, avec un chocolat qui semblait se débattre au milieu de deux montagnes vertes glacées et d'un champs d'agrumes, et d'une autre avec une simple gaufre qui elle aussi sonnait d'une note sucrée que tu imaginais à tes lèvres. Comme si tu espérais qu'elle ne finirait pas tout et que tu pourrais ou te rafraichir avec les sphères de glace, ou profiter de quelques carrés de pâte généreusement offerts.

Le regard quittant la terre neigeuse instable pour reconquérir l'éclat de ses prunelles, attendant que ses lèvres se délient autre que pour absorber un morceau de sucre ou un énième verre de vodka, passer l'expression d'une bouteille d'eau manquante qui aurait été appréciable. Et le regard glisse sur quelques mouvements de doigts maniant la cuillère pour arpenter le rectangle appétissant. Toi te baignant, sur des effluves confuses de silhouettes égarées, de cours déchirés ou de lendemain massacrés à l'odeur de nuits d'insomnies trop fréquentes.

Tu imaginais sans mal que tes questions s'étaient perdues par leur caractère désordonné entre mouvements de cuillerée, et grains du fluide glacé, et tu fermais les yeux un instant pour t'enfuir sur des notes que tu voyais accrochées. Comme si, là, tu te voyais accordé à une silhouette de faiblesse, et qu'il était plus simple d'esquiver et faire le vide que te de jeter du haut de la falaise sans penser que des rochers coupants pouvaient t'attendre en contrebas et d'être près à y abandonner ton âme.

Cicatrices d'une vie, parsèment ton corps, ta chair meurtrie, comme les limites de ton esprit. Trop de fois blessé, aux landes de ta Folie, de celle qui, regard ébène, avait raconté aux Étoiles des naissances et des enchantements à faire que le ciel n'était que scintillements. Et le piano désaccordé avait interrompu sa valse, la mort d'un violon hurlant sous la lune des relents de bonheurs qui cicatrisaient dans l'âme et laissaient fuir les larmes dans les tourments accompagnant les soupirs lunaire.

Un Humm s'évade de ses lèvres et t'arrache à tes tourments silencieux, rouvrant tes yeux émeraude dans une seconde amorphe, avant qu'elle ne rattache ses cordelettes de passé et qu'elle n'évoque le jour où elle t'était venue en aide. Tu lui lançais un regard défiant du style "Et ?" qui ne franchit pas tes lèvres, bloqué dans un rempart invisible forgé par ta conscience.

La suite te donne davantage de détails sur ce qu'elle faisait, lâchant un élève de sainte mangouste qui trouva son chemin dans ton esprit, faisant aussitôt quelques liens dans ta tête, quoi que brumeux à l'heure présente, mais vivants tout de même de leur petite lueur certaine et pétillante. Elle te laisse une question rhétorique qui fait naître l'aube d'un nouveau sourire à tes lèvres, et avant que tu ne rétorques, une mèche de ses cheveux qu'elle repousse, que de nouveaux mots font irruption.

Un rappel que tu n'étais pas grand chose pour elle, que tu ferais mieux de t'occuper de ce qui te regardait, te mettant au pied de ce que tu imaginais comme une supplique à te livrer plus à elle, comme si là elle te sortait, "Dis moi ça de ta vie et je te dirais ça de la mienne, mais toi d'abord !"

Elle s'accroche à tes yeux, les tiens criant déjà ta réplique qui sonnerait à ses oreilles rapidement, mais tu gardais toujours le silence, comme si tu étais un paquet cadeau qu'elle devait aborder soigneusement si elle voulait espérer découvrir ce qui se cachait à l'intérieur. Et si tu savais la possibilité que de devenir une partie de sa force, elle ne devait en aucun cas devenir une faiblesse pour toi.

Quand bien même personne ne t'avait trahi sur le long chemin de tes douleurs, de ces affres tempétueux qui ne cessaient de te suivre et faisaient que ta vie était comme les pages d'un livre qu'on aurait déchiré, et qu'il faudrait recoller pour en saisir le sens ou en comprendre le cheminement. Âme en lambeaux, trop de fois passée proche du tombeau, et des sourires forcés parfois naissaient, sous une vodka qui ne faisait pas que te faire oublier, les montagnes édifiantes de tes meurtrissures que tu déplorais un peu trop présentes dans ta tête.

Une nouvelle fois, tes pensées explosent comme un paquet de confettis lancés dans un ciel aux notes festives, emportés sous des colombes présumées et des grains de riz euphoriques expulsés par une foule enthousiaste. Elle t'envoie sur les roses concernant Lïnwe, refusant de se prononcer à la place de l'élève que tu avais toujours vu comme particulièrement assidu et travailleur. Et elle finit par te lancer une mission amusante, ton regard plongent de nouveau sur ses doigts qui n'arrivaient pas à dompter le délice sucré qui s'enfuyait entre les deux boules de glace de son assiette et jouait à cache cache avec les agrumes. Tu pouffais en l'observant galérer, amusé par la situation quand bien même tu n'étais pas certain de mieux t'y prendre.      

« Je suis sûr que... »

Penché au-dessus de la table, tu la regardais faire, ne te dépatouillant pas de ce sourire figé sur tes lèvres, devant le comique de la situation, elle qui était prête à te fustiger à chaque remarque que tu faisais et là qui semblait implorer ton aide pour un chocolat qu'elle n'arrivait pas à capturer ? Quelle ironie !

« Donne-moi ça... »

Tu alliais le geste à la parole, allant t'emparer de la cuillère dans sa main pour la caler entre tes doigts. Et, de ta main libre, tu récupérais ta fourchette que tu essuyais sur ta serviette, la tournant dans ta main pour te servir du manche. Approchant l'assiette de la blondinette de toi, tu constatais que le chocolat semblait bien décidé à emm*rder le client l'ayant acheté avant de pouvoir satisfaire son estomac. Aussi, veillant à ne pas amputer les deux boules de glaces joliment posées, tu allais caler le manche de ta fourchette derrière le chocolat joueur, pour lui couper l'envie de se barrer, et, d'un geste étonnamment minutieux et sans trembler, tu arrivais à récupérer le dit chocolat en glissant la cuillère écartant divers morceaux d'agrumes de l'autre côté, lançant un grand sourire à la blonde fier de ta réussite rapide, avant de lui tendre l'objet contenant l'appel de ses délices.

« Tiens, avec de la délicatesse et de la persévérance on arrive à tout ! Je me doute que c'est pas ça qui fera le up de confiance que tu attends de moi mais bon... Après si tu veux que je te dévoiles quelques ombres de mon passé ou de mon présent, il faudra que tu aies le cœur bien accroché... Mes ombres ne sont clairement pas faites pour les enfants de chœur ou les anges... »

Petit clin d'œil malicieux avait décidé d'accompagner tes derniers mots, alors qu'une bouteille trop longtemps abandonnée se retrouvait de nouveau dans ta main, et que les deux verres criant famine semblaient attendre autant que vous de retrouver le liquide translucide. Ou peut-être était-ce seulement les vapeurs de tout ce que tu avais déjà bu qui te faisaient penser cela. Verre repoussé vers elle une fois rempli, le tien levé comme si tu lui disais "A ton chocolat !" et un œil ouvert sur un Lïnwe qui apparaissait magiquement non loin te faisant décrocher tes yeux de l'océan.

« Quand on parle du loup... »

Ironie de tes mots alors que le loup dans la pièce c'était toi. Léger haussement de menton pour désigner l'arrivé du garçon à la blondinette, sagement posé non loin comme s'il ne souhaitait pas interférer entre vous et que ce qu'il avait à faire ou dire méritait une entrevue privée. Tu souriais en repensant l'avoir pris pour une femme quelques minutes plus tôt, l'imaginant un instant dans une tenue plus... Non, tu clignais des yeux plusieurs fois pour faire fuir cette image néfaste qui invitait davantage à continuer à boire pour qu'elle ne revienne jamais qu'autre chose.

« Si tu as besoin de lui parler, vas-y, je ne bouge pas ! Je veillerais en attendant à que ce qui reste encore dans ton assiette ne soit pas décidé à t'embêter ! »

Clin d’œil amusé à destination de la blonde, et un signe de tête que tu voulais amical en guise de salut au garçon qui attendait non loin. Après tout tu l'avais toujours apprécié, tu ne comptais pas le snober soudainement, quand bien même il te voyait là en train d'enquiller les verres. Puis tu ne doutais pas que comme la plupart des étudiants de Poudlard, il ne devait certainement pas porter une auréole au dessus de la tête. Et tu retournais t'aventurer à ton assiette.
Elhiya Ellis
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Re: La Mezzanine
Elhiya Ellis, le  Mar 16 Oct - 14:00


Quelques verres & un zest ..


PV Evan + Linou
+ Marjo au service

LA Linou
Autorisation d’intervention Kohane
Quand elle le souhaite


Entre le regard à la limite du méprisant lors de la fuite de ta première remarque, puis la naissance d’un sourire sur ses lèvres à la rhétorique de ton interrogation voletante, la question de l’état de sobriété de l’enseignant ne se posait plus vraiment. Une réflexion incisive, une nouvelle menace inutile aurait certainement perlé bien plus rapidement sur sa langue si les vapeurs brumeuses de l’alcool courant dans le sang n’avaient pas commencé leur office. Avantage incertain sur la glissade de l’indolence qui n’avait de cesse de continuer à fourmiller gaiement entre un chocolat vivant et un shooter encore rempli. Fausse assurance que la pente descendante pouvait continuer tranquillement sans trop de soucier des répercussions autres que celles de l’estomac. Jeu du Chat et la Souris avec des brides de plus en plus légère de Raison et Convenance. Quoi que non…. Celle-ci s’était fait la malle assez rapidement après le passage des politesses, pas de laisse assez solide pour la conserver ou la museler.

Un pouffement pour accompagner la guerre menée contre une sucrerie qui ne voulait pas se laisser séduire par l’idée de se faire dévorer. Normal à bien réfléchir. Offrir une fin de vie dans des entrailles n’avait, en soi, rien de très sain comme fantasme, qu’on soit un aliment ou non. Patauger dans une mer d’acide citrique devait avoir un effet assez spécial, peu enviable, et le vol du LA de ton assiette pour la retrouver devant Lival sonnait soudainement comme terriblement salvateur ou héroïque, au choix. Car c’était bien d’un impero qu’il fallait s’armer pour dompter le sucre mouvant selon toi et non d’une fourchette. A moins de se prendre pour Poséidon et posséder le Trident magique… Le bout de nez retroussé, tu reposais les yeux sur l’enseignant et sa tentative d’adoption du chocolat. Bien loin d’avoir un prénom aux parfums de divinité, une simple moue circonspecte lui était offerte. Les délices de l’Olympe (le chocolat, rien d’autre) ne s’ouvraient qu’à certains aux patronymes forgés sur un piédestal, il fallait peut-être lui dire au lieu de le regarder faire.

Mais le raisonnement, valable uniquement entre les doigts d’un blond aimé, adoré, mais surtout absent, restait dans les brumes de ton esprit. Il criait juste le constat que tes Adieux au discernement se déroulaient dans les monts délectables des boules de glaces. Sacrifié sur l’autel de l’étourdissement des sens, l’intérêt soudain de la mise à mal de la gourmandise capturait le reste de ton attention. Les deux coudes sur la table, les doigts repliés sur les joues -sauf le petit doigt gauche glissé entre le coin des lèvres- la tête penchée en avant, les mirettes scrutaient l’emprisonnement de ton dessert avec minutie. Ce genre d’activité devait servir de test pour vérifier le niveau d’ivresse ou de patience des consommateurs. Pour le coup soit ça remettait en cause ta théorie sur le commencement de l’effet de la vodka sur Lival, soit ça confirmait que le niveau de patience de ce type n’était franchement pas humain…

Réflexion remise à plus tard, ton bien te revenant, couplé à un sourire empli d’une fierté enfantine de la part du chasseur de chocolat. Les opales lapis s’étaient habillées d’un manteau d’enthousiasme reflétant la simplicité du jeune âge face à quelques bonbons délivrés pour le plaisir simple des papilles. Tu t’étais redressée, un peu, récupérant le manche de ta cuillère dessinant sur tes joues un large remerciement précédant les mots afférents « Moooh Merci ». Quant à la petite leçon de morale qui avait suivi, elle avait été accueilli avec autant de soin que s’il t’avait proposé de partager le fruit de son labeur de délicatesse... à peine entendue, déjà oubliée. Pour le reste, un seul point avait réussi à perturber ta présence d’esprit. « Car y’a vraichement desh enfanch de cœur à Pouchlard ? ». Oubli succinct des règles d’usage qui ne voulaient qu’on ne parle avec une cuillère en bouche, pas plus qu’on ne se laissait affaler sur le dossier de sa chaise, cuillère vide accusatrice pointée sur son interlocuteur. «  Pas vu des masses en vrai… » Ou alors tu les avais juste ignoré ou oublié ou les deux…. Tu n’étais pas bien sûre de toi. Pas plus pour ce qu’il voulait faire passer avec son clin d’œil malicieux. Porte ouverte à la libre interprétation noyée dans un spiritueux déjà trop actif et qui se vidait de nouveau dans ton verre -avalé tu ne savais plus trop quand.

L’arme en inox posée sur les agrumes que Lival gardait pour soi, t’avais repris ton shooter entre le pouce et l’index avant qu’il ne se décidait de te le soustraire également. Mais c’était plus vers d’autres horizons tout aussi doucereux qu’il t’envoyait. Tu ne l’avais pas vu arriver, trop perturbée par la valse d’une fourchette et ta friandise pour l’entendre montrer les marches. Aussi à la surprise arrachée, un large de sourire lumineux éclairait ton visage en croisant la bouille d’un Flocon flanqué sous son propre auto portrait. Détail que tu découvrais tout juste. A l’autorisation de te lever de table pour aller le voir tu avais juste retenu un « Trop aimable, merci papa » et te contentais surtout de souffler doucement du nez en glissant ton verre d’alcool à côté du sien.

« Bougez pas alors. De toute vous pouvez pas, faut que je sois là si vous embrassez le bitume. Je manquerai ça pour rien au monde. » Petit haussement de sourcils taquin avant de reculer ta chaise et te lever. « Pour éviter un peu ça, vous pouvez prendre la glace si vous voulez, vous semblez lui faire de l’œil depuis que vous me l’avez volée. »

Et puis, il était trop tard pour éviter le voyage sur la barque de l’ivresse, aux verres à venir tu n’espérais plus sauvegarder le moindre des filtres ou des pensées viables possibles. Puis… si on te faisait une remarque en rentrant tu dirais que c’était la faute de ton directeur de maison qui trouvait plus que normal de faire boire les gamines de son blason verdoyant. Tes deux préfets chéris n’iraient pas te remettre en cause, mais n’iraient pas plus s’en offusquer. Image de petite fille perdue depuis bien trop longtemps avec ces deux-là. Lui lâchant une mine amusée, t’avais fait volte-face rapidement sans lui laisser le temps de répondre quoi que ce soit, récupérant ton porte-monnaie, trottinant joyeusement pour rejoindre Lïnwe. Le regard sur sa tenue, pendant une fraction de seconde, tu l’imaginais en min-jupe à cause des suppositions de Lival le supposant femme. Tu pouffais discrètement avant d’arriver à son niveau, lui claquant un bisou sur la joue, en geste des plus naturels et parfaitement traitres de tendresse.

Tu n’avais jamais vraiment su si ça le dérangeait ou non. Et vu le nombre de fois où tu avais agrémenté vos entrevues d’un signe d’affection sans le prévenir et sans te manger un « laisse-moi respirer » tu continuais. Surtout que l’alcool montant à la tête c’était plus des « Niiiiiiinou » que tu redevenais apte à lui déverser en plus d’un trop enthousiaste :

« Ho Lïnwe t’es là ? J’t’ai pas vu en arrivant ! Si j’avais su, je serai repassée avant de partir ! T’es là pour le petit mot j’suppose... » Refreiner l’envie de jouer avec ses doigts alors que cette fois, ce n’était pas de réconfort qu’il devait avoir besoin mais de tranquillité. « Ça peut attendre un hibou tu sais, ou une prochaine soirée, l’urgence peut attendre un peu hein.. »

Le sourire lumineux au parvis de ton humeur à sa simple venue, il ne fallait plus grand-chose pour éclairer le ravissement aux mirettes. Faute à cette fichue affection de t’avais fini par nourrir pour lui malgré la somme toute discrétion que tu conservais quand tu ne pouvais le kidnapper aux yeux du monde trop triste. Rien à voir avec une attirance quelconque hormonale, même si les mèches polaires devaient très certainement être des plus charmantes dans des circonstances autres. Ce n’était pas de ce genre de jeu de « grands » qu’il était question mais bien d’un jeu de gosses, de celui de l’oubli et des naissances d’étoiles aux esquisses de ses sourires. Tu avais, sur ce pont, croisé un môme esseulé, voleur de vide, donnant la main à des chimères inconnues. Floraison d’instincts réels dans l’irréel qui élevaient l’inconsistant au palpable. ¨Plus tard, peut-être tu le remercieras, pas que pour les 50 gallions glissés dans sa main, mais pour ce que l’océan de feu brulant sous vos pieds t’avais révélé cette nuit passée.

– Déjà ça… et pour le reste, c’est quand tu veux.. Enfin peut

Tu te doutais que les arc-en-ciel en pastilles n’étaient pas tous dans sa poche et que la présence d’un Lival -très certainement en train de réaliser que le mélange glace-vodka était vraiment sympa- pouvait être un problème. Aussi, la Patience préférait quémander un nouveau tableau de confettis balancés dans un ciel étoilé plus tard plutôt que laisser l’impatience de fuir en solitaire se faire capricieuse. Petite moue en attendant de savoir si l’accord pouvait convenir avant de claquer la carte de « j’viens te chercher en fin de service s’tu veux »
Kohane W. Underlinden
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Re: La Mezzanine
Kohane W. Underlinden, le  Sam 20 Oct - 14:08

Intervention dans l'intervention de Lïnwe dans le RP d'Elhiya et Evan (vous z'avez compris ? Ange )


Y'a mon frère étoilé accroché au mur. Qui, fidèle à lui-même même en photo, n'est pas toujours des plus aimables lorsqu'une personne passe mais c'est comme ça que je l'aime. Alors je le rouspète pas. Puis, ça servirait pas à grand-chose, c'est un peu comme les portraits accrochés à Poudlard : ils s'en foutent complètement, de ce qu'on a à leur dire.
Assise au comptoir, bras croisés sur le mobilier de bois, menton posé dessus, j'attends que les heures passent.
Le bar a repris un peu de sa forme, avec le nouveau staff. Qui a débarqué il n'y a pas si longtemps, d'ailleurs. Marjorie avait l'air particulièrement stressée ce matin, quand j'ai fait avec elle un peu le tour de ce qu'elle aura à accomplir ici. Mais je ne me fais pas de souci pour elle. Elle s'en sortira, pour sûr.

La voilà d'ailleurs qui descend de la mezzanine. Je remarque qu'elle file un papier à Lïnwe, lequel fait autant la statue que moi derrière le comptoir (laisser bosser les nouveaux venus, ça c'est un truc bien). Avant de m'appeler pour l'aider dans la confection des plats.
Elle manque un peu d'assurance en elle. Mais avec l'habitude, elle s'y fera.
Trottinant jusqu'aux cuisines, je vais lui filer un coup de main, entre instructions et gentils coups de spatule pour l'encourager à continuer, à faire mieux. Ouais, vous avez remarquez ? J'ai troqué la poêle contre la spatule ! En même temps, mon but n'est aps d'assommer Marjorie ; ça ferait de la main d'oeuvre en moins. La poêle, je la réserve à d'autres. Qui le méritent.
Quelques coups de baguette plus tard, Marjorie repart avec les plats.
Puis Lïnwe aussi, s'est éloigné.
Il y a l'air d'avoir du mouvement par là-bas, dans la mezzanine.
J'espère que ce n'est rien de grave. Je repense au petit papier que Marjorie a transmis. Hm. Suspect, tout ça. Suspect. On va peut-être finir par se retrouver avec un nouveau cadavre dans le congélo ! Sauf que là, j'sais pas si y'a encore de la place. Sauf si on découpe celui déjà présent en petit morceaux.
Mouais.
M'enfin.
Si on pouvait éviter.

Il se trame des choses étranges dans ce bar. Et comme j'aimerais éviter qu'il n'explose dans un moment d'inattention, toute curieuse que je suis, je grimpe voir ce qu'il y a dans la mezzanine.
Toujours armée de ma spatule, je pointe le bout de mon nez au moment où une demoiselle - Elhiya- remet des sousous à un damoiseau -Lïnwe- une grosse somme, en plus, tout ça DANS MON BAR ! Sans rien me dire.
Diantre !
J'suis persuadée que ça va pas apparaître sur le livre de comptes, ça.
Je regarde Lïnwe avec un petit sourire en coin.
Hm
Comme quoi, les 3B sont pas mal comme terrain de chasse pour lui.
M'approchant, je viens lui taper la tête en silence de ma spatule en bois. Le regard qui dit : oublie pas les taxes ! On va régler ça en bas.
Puis coup d'oeil à Elhiya, à Evan, le prof de métamorphose, plus loin. Quel concentré de monde, ici !
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Re: La Mezzanine
Lïnwe Felagünd, le  Sam 20 Oct - 17:46

INTERVENTION ELHIYA/EVAN
— staff 3B —

CONTENU SENSIBLE (?)

C'est assez drôle (non pas dans le sens sarcastique) de la voir s'excuser comme ça. Elle ne voulait pas paraître impatiente et pourtant, son désir d'en reprendre avait bien pris le dessus depuis un certain temps, sans qu'elle ne s'en rende compte. Lui, il était partagé. D'un côté, ça lui faisait du bien de pouvoir partager tous ses moments avec Elhiya. Ils s'étaient forgés, au fil du temps et de leurs expériences délirantes, une relation d'amitié profonde. Un partage de rêves, d'univers parallèle - ça resserre les liens, enfin pour eux. Au fond, il était toujours excité à l'idée de découvrir un nouveau monde à ses côtés.

Maintenant, pouvait-on compter sur cette graine si spéciale pour enrichir leur amitié ? Et si ? Et si... tout ceci n'était, à l'image de leur douce démence, qu'une illusion obscure et lumineuse à la fois ? Et si leur amitié ne reposait que sur cette drogue ? Et s'ils ne dépendaient que du kiwicot ? — Il avait peur de n'avoir aucun ami. Oui, peur d'être seul, alors qu'éternellement solitaire. Une paranoïa fondée depuis quelque temps. Des piliers dans son crâne d'enfant. Rejeter la faute sur un maux de tête.

Comme une attirance-réticence.

Il ne tique même plus lorsqu'elle embrasse sur la joue. Sa gentillesse en est devenue une habitude sincère. Un sourire sur son visage émacié. Stresse pas. J'en ai toujours une paire sur moi... Tiens. non - n'allez pas croire qu'il place des vannes salaces dans ses répliques. Il peut paraître parfois maladroit. Le kiwicot enrobé d'une serviette est remis en main sûre. — De l'autre côté, il range rapidement ses cinquante gallions. Ça lui servira pour sa sœur. Il est interrompu dans son remerciement par un coup derrière la tête.

C'est Kohane, avec sa spatule. M*erde.
Elle a tout vu. Mais bon, de toute façon - il n'oserait pas la doubler. Elle est suffisamment intelligente pour ça.
Et puis, c'est grâce à elle si il peut continuer de faire son petit business ici.

Trente pour-cents. C'était ce qui était prévu.

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Re: La Mezzanine
Sariel Fawkes, le  Sam 20 Oct - 21:24

Perso, j'interviens pas dans le RP d'Evan et d'Elhiya hein.
Juste pour prévenir.

Pas qu'un air de famille
avec Kohane


Dire qu'Aya connaissait Kohane était faux. Elle savait qui elle était, elle se souvenait même l'avoir croisé à plusieurs reprises, mais ne pouvait se targuer de la tutoyer avec franchise, de se montrer totalement ouverte face à elle. Même si Kohane faisait partie de sa famille, bien qu'éloignée, ou pas aussi proche que ça, Aya n'avait pu réellement profiter de sa présence en tant que cousine par alliance. Asclépius n'était plus là. Et puis on savait pas pourquoi, ni comment. Les choses s'étaient faites comme ça. On ne pouvait rien y faire. Parfois, les gens disparaissaient. Et même si ça ne plaisait pas spécialement à Aya, car il s'agissait tout de même de son cousin nouvellement retrouvé, c'était la vie. Elle s'était pris un peu trop de coup-bas, ces derniers temps, pour réellement se laisser démonter.
Mais pour Kohane, cela devait être une toute autre histoire. Elle avait perdu un tout jeune fiancé.

Depuis que la lettre d'Aya avait été interceptée par Kohane, la sorcière pensait souvent à elle. Parce que, premièrement, elle venait tout juste de s'engager auprès d'Azphel. Mais aussi parce qu'elle pensait souvent à son cousin, à la perte qu'il laissait dans son cœur, qui venait tout juste de l'adopter, mais aussi au vide qu'il avait dû laisser à ses plus proches amies et amis et, peu importe le genre, le sexe, ce que vous voulez, les gens qui peuplaient son monde aujourd'hui immergé dans des eaux bien obscures.
En se rendant à Pré-au-Lard, ce jour-là, Aya avait l'intime conviction que c'était le bon jour. Le soleil, un peu plus bas, chuchotait timidement au travers des nuages, et répandait un halo pâle sur tout le village. C'était une fin d'après-midi calme, et sans grand fracas. Pour autant, les élèves parcourant les rues ne laissaient pas cette fin de journée totalement inactive. On était samedi, après tout.

La jeune femme, emmitouflée dans un joli manteau cintré, poussa la porte du bar dans lequel elle se souvenait avoir déjà rencontré Azaël. Était-il toujours là ?
Oh, et puis, non, en fait, non. Elle était là pour rencontrer Kohane, pour discuter avec elle. Et ça s'arrêterait là. Pas d'Azaël, pas de marmot insolent qui lui filait la migraine. Elle trouva quand même un jeunot, dans le coin, à qui elle put dire :
- Excusez-moi, je suis Aya Lennox, pause, je viens voir la propriétaire, Kohane. Je serai là-haut, si jamais elle est disponible. Vous pouvez lui passer le message ?

Elle n'attendit pas spécialement d'aval, de confirmation ou quoi que ce soit de ce style, en fait. Si Kohane n'était pas là ou n'avait pas le temps, elle repasserait. Pré-au-Lard, ce n'était pas si loin que ça de Londres, mine de rien. Pas quand on savait transplaner, en tout cas.
Alors elle s'installa sur le premier fauteuil trouvé, et soupira. Ça avait bien changé, ici aussi.
Evan
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Re: La Mezzanine
Evan, le  Mar 23 Oct - 21:36






A coup de bruit de mâchoire qui se délectait de ton repas, quand bien même le palais attaqué aux effluves de l'alcool était presque anesthésié pour apprécier toutes autres substance, tu laissais ton regard qui vagabondait entre ta fourchette piquant un épais morceau de viande, et l'entrevue Elhiya - Lïnwe dont tu ne saisissais pas les contours.

Peut-être ceux-ci étaient-ils une simple relation amicale établie dans les mailles du temps, à coup de traits de similitudes, de quatre cent coups écrits dans les couloirs nébuleux de l'école après le couvre feu, à embêter les tableaux ou les fantômes, ou bien pouvaient-ils être composés de lourds secrets, des plus imperceptibles couvant des interdits aux plus subtils nés d'un simple appel de confiance partagée.

Tu n'en savais rien, et hormis les notes de la vodka à tes joues certainement un peu enflammées, qui éveillait en toi davantage de curiosité que d'habitude, tu t'en foutais un peu au fond, qu'il puisse être son confident ou son amant, une étoile perdue sur une nuit écourtée ou une filante la suivant sur des jours entiers. Les deux étaient susceptibles de t'intéresser, quand bien même tu n'avais jamais pris le temps de sonder le garçon en dehors du temps. La blonde elle, tu en connaissais maintenant davantage de traits, plus qu'une simple ébauche au crayon sur une feuille de dessin destinée à être accrochée aux murs des Demain.  

Des sourires nés en récupérant son chocolat dompté, en passant par une soudaine allocution plus fraternelle et moins rebelle, quand bien même une allusion paternelle était venue voler entre vous, elle semblait plus docile avec quelques verres dans le nez, et tu retenais cet élément malgré tout. Non pas que tu voulais abuser d'elle, bien loin de là, mais comme quoi, le feu finissait par être apaisé par la mer glacée du Nord.

T'avais bien retenu que lorsqu'elle s'était levée, elle t'avait offert la délicieuse possibilité de te jeter sur ses boules de glaces, et alors que tu avais avalé un morceau de viande copieux, tu lui avais seulement renvoyé un haussement de sourcils surpris agréablement avant qu'elle ne détale comme un lapin fuyant une menace, trottant gaiement vers le garçon pétillant attendant non loin de son portrait.

Et là, tu avais posé ta fourchette, perdu dans un cruel dilemme intérieur, tes émeraudes lorgnant tour à tour ton plat et les boules de glace qui semblaient te susurrer "Evan, Evaaaan, Evaaaaaaaaaaan, mange-nous !". Tu secouais la tête lorsque tu fus à peu près certain que les boules de glace s'étaient mises à se mouvoir dans l'assiette de la belle pour manifester leur intérêt pour toi. Comme si n'importe quel bonbon ou friandise pouvait t'appâter ! Nan mais et puis quoi encore ?! Tu ne te laisserais certainement pas ordonner quoi que ce soit par de vulgaires boules de glace !

Quelques secondes plus tard, probablement dans un excès de faiblesse que tu poserais volontiers sur le dos de l'alcool coulant dans tes veines comme la chaleur d'un radiateur allumé en plein été, l'assiette de la blondinette était devant toi, sa cuillère dans ta main, et ton regard posé sur les deux icebergs fondant semblait résonner pour une ultime prière pour elles avant qu'elles ne disparaissent rapidement sous la tendresse compatissante de ton estomac déjà avide de les connaître.

Une seconde, la cuillère fait frétiller le cercle fragile, en lacère un morceau, s'élève jusqu'à ta bouche, y dépose l'aurore fraîche. "Huuuum". Dans un temps incroyablement long, à savoir à peu près dix secondes, tu avais englouti les deux boules de glace comme un gros crevard qui n'avait rien bouffé depuis trois jours, appréciant la douceur apportée par le dessert après la chaleur de ton met et la volcanisation (osef ça existe dans ce rp) offerte par la vodka.

Là, te délectant d'un bien être intérieur peu coutumier, tu te détendais sur ta chaise, ton regard reposé sur les deux ados et leurs mystères étranges. Un froncement de sourcils devant leur petit manège, qui semblait fait de messe basses et d'un échange de tu ne savais trop quoi, des préservatifs peut-être, ou quelque chose de plus utile comme des voyageurs lointains. Whooooo, stop les pensées là ! Tu secouais la tête fermant les yeux un instant, tu avais besoin d'un peu d'eau toi.

La bouteille de vod... d'eau se retrouvait de nouveau dans ta main, et le verre si tôt rempli disparu comme par magie, te demandant à nouveau quel pouvait bien être ce lien qui les unissait. C'est là qu'un visage familier, ou, du moins, qui te revint bien vite en mémoire, fit son apparition. C'était la dame de la ruelle que tu avais vu avec 82 !!! La manif Pisse and Love ! (Oui la faute est volontaire). Alors, comme un enfant qui serait heureux de retrouver sa maitresse (d'école hein !), tu agitais la main vers elle joyeusement.

« Hey coucou la dame au cœur en mousse !!! »

Grand sourire sur les lèvres, oubliant momentanément qu'il y avait du monde dans la salle en contrebas, et, surtout, ton cerveau oubliant un détail primordial. Quand tu lui avais offert le dit cœur, la demoiselle ne savait rien de ton identité puisque tu t'étais masqué pour l'occasion. Vieux souvenir ou 82 s'était retrouvé le pantalon en bas des pattes. Soit, la boulette était faite, mais après tout il y avait peu de chance qu'elle fasse le lien. Ou peut-être que si. En tous cas, tu t'en foutais, tu gardais ton sourire, y avait encore quelques verres dans la bouteille, et comme on disait en Chine, "Plus on est de fous, moins y a de riz !".

Ton regard alternait entre la nana dont tu ignorais le nom en définitif, et le duo plein de mystères. Ta discussion en tête à tête avec la belle avait perdue sa petite étincelle, ce côté exclusif qu'elle avait eue, perdu à l'écrin de ses yeux. Là, tu avais l'impression de pouvoir croiser tout Poudlard ou d'anciennes connaissances dans les minutes qui arriveraient, qu'elles soient masquées ou non. Cette journée avait vraiment un parfum bien étrange, rehaussé sans aucun doute par le breuvage abondant dans tes veines.
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Re: La Mezzanine
Elhiya Ellis, le  Jeu 25 Oct - 15:35


Quelques verres & un zest ..

PV Evan + Linou
+ Kohane + Marjo au service
LA Linou

Et le monde se serait écroulé que tu n’aurais rien vu.
Merci le poison dans le sang, merci les paillettes du bout des doigts, merci la lueur sombre cachée derrière un flocon de neige aux prémices de l’été, merci ce sourire-reflet berçant les pensées… Peu d’importance que de savoir ce que tu devais remercier. Les opales scintillaient non sous les mots mais sous la simple aura lunaire, au point d’adresser un sourire amusé à la propriétaire d’une spatule sortie de nulle part. La surprise de sa présence guidait le ravissement de ce rictus au visage de la demoiselle, pas de sanction ou rappel de règle pour l’heure, de quoi permettre à la petite serviette de finir dans la poche serrée de ton short. Lieu sur comme un autre. A la consommation possible de rapide dans la soirée, tu ne risquais, toute façon, pas de les perdre ou les oublier. « Marchi ! » claqué joyeusement dans un nouveau bisou sur la joue avant de réaliser après coup que l’enseignant responsable de ton futur mal de crâne vous avait rejoint.

Apparemment soudainement intéressé par l’irruption-interruption de la brunette, c’était d’un sourire empli d’un peu trop de vodka qu’il restait planté sur sa chaise à regarder vers vous 3. Visiteur d’un musée dont il ne possédait ni le thème, ni le programme, une pointe de compassion s’éveillait presque en toi, nourrissant un « désolée pour l’attente » qui ne trouvait aucun chemin vers une quelconque voix. A la place c’était plus le rehaussement de commissure de lèvres qui prenait place sur sa présence incongrue. Enfin, peut-être qu’il avait deux mots à échanger en tête à tête avec la gérante des lieux, mots qui ne t’intéressaient absolument pas et qui appelaient le retour vers ton dessert, le chocolat dompté t’attendait en toute logique.

Petit signe de tête à la troupe au complet, effleurement du bout des doigts à l’enfant polaire pour un remerciement éperdu et silencieux. Tu aurais pu lui confier de nouveau ce « à quand tu veux » récurrent qu’il connaissait par cœur, mais la gourmandise ou le semblant de discrétion nécessaire tiraient les ficelles, menant le fessier jusqu’à ta chaise. Ne pas trainer plus sous les empreintes de la transaction supposément illégale… Idée possiblement lumineuse… même si user de notion de légalité avec un type qui faisait picoler une de ces élèves tout juste majeure et qui semblait justifier ses manières par un soulèvement de manche de chemise avait de quoi être risible. Mais dans le cadavre de ton dernier shooter qui tapait doucement sur la table, la cohérence administrative, politique et judiciaire te passait au-dessus. Sauf… sauf pour l’injustice qui se dessinait sous tes yeux.

Certes, tu lui avais laissé la glace, pour que ses mains ou sa langue trop bavarde s’occupe le temps que la tienne offre des mercis à Lïnwe, mais jamais le chocolat blanc vivant n’avait fait partie de la monnaie d’échange. De ta fin de repas –qui n’en n’était même pas un- ne restait que des doses de nectar nordique. Parfait en soirée, moins à l’heure actuelle ou les papilles voulaient danser sous une pointe de sucre. Affalée sur la chaise, la mine choquée, outragée, les bras croisés et les mirettes partant directement sur Lival, tu attendais quelques instant le départ de la fan des barrettes à cookies et de l’arc-en-ciel à croquer. Et tu comptais les secondes. Une. Deux. Trois… La moue capricieuse reprenait les dessus, un pied déjà dans la barque de l’ivresse tuant la patience, ressuscitant l’effronterie, ou l’insolence ? Nan… les envies suicidaires à ce niveau….

– Hey monsieur l’Chaton qui montre les griffes pour faire taire une môme !?! J’ai signé nul par pour donner en sacrifice mon assiette au complet que je sache ! Le deal c’était juste les boules de glaces et mon verre en bonus !

Enfin non, y’avait d’autres trucs dans la balance qui semblaient être passés à la trappe, faute à ce qui courrait dans les veines très certainement. Car comment expliquer l’impulsivité soudainement insolente qui réclamait justice pour la sucrerie que l’autre s’était enfilé sans que tu ne lui en avais donné l’autorisation. On ne notera pas non plus le dénigrement soudain envers l’enseignant, la perte du peu d’estime que tu avais pour lui sous ce geste inconsidéré d’avoir ingurgité un de tes péchés mignons favoris. Un monde qui s’écroulait en une simple cuillerée, comme quoi la vie tenait à pas grand-chose, comme très certainement ta survie. Quoi qu’en fait, à voir le niveau restant de votre seconde bouteille d’alcool, une chance sur deux que si le Lival avait quelque chose à rétorquer avec sa baguette, il était bon pour être aussi doué qu’une première année. Enfin c’était ce que l’outrecuidance de ce qui manquait à votre contenant d’alcool hurlait.

– C’malin ! Maintenant soit faut que je rappelle Marjorie soit vos menaces deviennent caduques ! S’vous qui voyez M’sieur l’Chaton

Large sourire goguenard et dodelinement de tête faussement innocent, rappelant une chose oubliée : secouer un cerveau baignant dans le cimetière ouvert de la présence d’esprit réveillait quelques comportements un peu trop naturels qui n’avaient pas leur place ici. Tel que le manque de respect le plus total et l’utilisation de sobriquet des plus ridicules que tu n’utilisais que pour la accréditation de ton interlocuteur. Mais aux rives de la Raison quittées depuis plusieurs minutes, les répercussions possibles t’indifféraient royalement. Petite couronne déposée sur l’autel de l’irrévérence enfantine, les opales défiantes se faisaient bourreau et juge, condamnant directement l’adulte à des « bonjour + Monsieur + surnom ridicule » pour tes arrivées en classe. Une chance que ce soit la fin d’année et que tu n’avais plus à mettre un pied dans un de ses cours.
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Re: La Mezzanine
Evan, le  Lun 29 Oct - 21:37






Parfois, l'alcool guide les sens, et là, les tiens semblaient se perdre un instant sur ce continent étroit et flou, qui t'arrachait à la pseudo réalité pour laisser tes pensées parler à la place de ton cerveau. Les yeux rivés sur la serveuse, tout content de la revoir depuis tout ce temps, et tu te demandais bien si elle avait gardé ou non le cœur que tu lui avais offert, cadeau ô combien généreux de la part d'un Mangemort, quand bien même tu avais adopté un masque plus fantaisiste ce jour là.

Peut-être l'avait-elle rangé soigneusement dans un coffre pour le protéger et le chérir ? Peut-être l'avait-elle posé sur une chaise et priait tous les matins devant en implorant tu ne savais quelle divinité de pouvoir te revoir ? Peut-être même que le coussin était devenu l'amant de ses nuits, le seul autorisé à pouvoir se lover dans ses bras amoureusement ? Tant de possibilités..., que tu devais certainement avoir pensé à la bonne.

Un instant, le manège de la blondinette et du garçon pailleté t'avait échappé, suspendu à ce souvenir étrange. Mais quand la belle aux yeux océaniques revint s'asseoir face à toi, cette parenthèse mentale vola en éclat en voyant la mine outrée qu'elle t'offrait, les bras croisés comme si elle se lançait dans une compétition de bouderie où tu la laisserais gentiment gagner. Te disant un instant qu'elle devait être douée pour bouder.  

Pendant une seconde, tu avais envie de lui balancer « Youhou qu'est-ce qui va pas ? C'est Linou qui te pose soucis ? Tu veux que je lui casse les dents ? Lui tire les cheveux ? Lui baisse son froc devant tout le monde ? », mais un regard pardessus son épaule t'indiquait que les autres protagonistes de la mezzanine avaient fui la scène et que vous vous retrouviez de nouveau en tête-à-tête. Tant pis pour la dame au cœur, tu lui demanderais une prochaine fois si elle l'avait conservé et prenais du bon temps avec lui. Car c'est bien là tout l'attrait d'un cœur en mousse.

Tu saisis son regard, dans lequel la mer jusque là paisible, hormis quand la vodka se chargeait de jouer l'écume mouvante, semblait se déchainer maintenant une tempête prête à tout balayer. Tu avais envie de lui demander, là, dans la seconde, si elle venait d'apprendre qu'elle avait perdu un oncle, si elle avait ses règles ou tout un tas d'autres questions qui se présentaient maladroitement à ton esprit, pour autant innocemment pertinentes, avant que ses mots ne te coupent et ne te fasse tomber dans l'obscure réalité.

Dès les premiers mots, ton regard zieute à droite à gauche, vite fait sous la table, pour chercher où pouvait bien être le chaton que tu n'avais pas vu, mais rien de tel, ni près de toi ne près des longues jambes de la belle. Mais la suite t'interpelle, la tête se relevant de dessous la table, manquant de peu de t'assommer au passage, tes émeraudes se posant honteusement sur son assiette, te rendant compte que tu avais presque tout bouffer ce qu'elle contenait avant. Oups.

« Je... Mais... Je... C'est pas ce que tu... Euuuh... »

Des bribes de mots confus, agitant vainement une défense que tu n'arrivais même pas à élaborer sereinement. Que sur l'instant tu aurais mieux fait de louer une chambre pour aller te lover dans les bras de Morphée, que d'essayer de te rattraper d'une action que l'alcool avait, au moins à moitié, exécuté pour toi. Tu lui offrais tes émeraudes en cadeau qui lui criaient mille excuses silencieuses.

Elle continuant sur un possible rappel de Marjorie, ou balançant que tes menaces ne servaient plus à rien. D'ailleurs, tu savais que c'en était pas vraiment, mais lui expliquer là reviendrait à effondrer tout ce que tu avais voulu mettre en place. Là fin te fit tilter, enfin, que le dit Chaton c'était toi, t'arrachant un regard perdu et un sourire niais qui venait très certainement de la chute vertigineuse de la quantité de vodka dans la seconde bouteille.

Tu te perdais au fond de ses yeux, dans le voyage de son sourire, essayant d'assembler ce qui pourrait t'aider, te sachant aussi bien embarquer que les passagers sur un célèbres bateau moldu disparu en pleine mer. Là, c'était ses beaux yeux la mer, et tu allais essayer d'y guider ton bateau tant bien que mal, pour éviter de sombrer en route comme sur une vielle bicoque trouée prenant l'eau de toutes parts.

« La vérité c'est que... Enfin tu sais... Les boules de glaces étaient VA-CHE-MENT bonnes !!! J'te jure tu aurais du y goûter !!! Une vraie tuerie ! Et je m'en suis pas rendu compte, j'avais trop la dalle sur le coup... Tu sais ce que c'est, éponger un peu... Et, ouais, à part les morceaux d'agrumes, j'avoue, j'ai tout bouffé... »

Tu prenais une mine triste, compatissant avec ce plaisir que tu lui avais gâché. Car c'en avait été pour toi, aussi tu imaginais sa peine. La morsure de la glace dans la bouche avait été un délice rafraichissant, et que s'il y en avait eu plus que tu aurais rien laissé dans tous les cas, tant tu avais zappé que l'assiette ne t'appartenait pas en à peu près une demie seconde que la belle eut rejoint le garçon. Le reste, vous en étiez là... Et tu secouais tes pensées pour essayer de sortir des vapeurs chauffantes de vodka qui faisaient un feu d'artifice avec tes pensées.

« Si tu veux je t'en paie un autre ! Ou même une quadri boule de glace si c'est possible ! Ou tu peux mordre un morceau dans ma viande ? Ou mordre le Chaton sinon ? » Tu lui tendais ton bras gauche par-dessus la table. « Je dis pas que je suis bouffable, mais y a des morsures qui font du bien... Au pire, oublions les menaces ! » tu te gardais bien de rajouter « De toute façon j'sais plus c'que c'était ! » et terminais par un poli « Vraiment ça me dérange pas de te le remplacer, où je te suis redevable, c'est toi qui vois... Demande moi quelque chose en échange, et tu l'auras ! Sous réserve évidemment... Oh, tiens, la vodka est bientôt finie ! »

La main machinalement dirigée vers le récipient qui se retrouve défait de son bouchon, et tu versais ce qu'il restait dans vos deux verres, remplissant d'abord celui de la belle à ras le bord, et versant les dernières gouttes dans ton verre. "Marié ou pendu disent les moldus, vu comment mon mariage semble compromis, j'ai plus qu'à me trouver une corde...". Émeraudes se perdent vers la mer agitée, ton bras toujours tendu attendant une réaction de sa part.

« Alors ? un choix ? A moins que tu ne préfères rentrer au château pour laisser Morphée t'accueillir dans ses bras ? »

Sourire en coin qui se dessine, entre le joueur et les dérives vocales nées de l'alcool absorbé.
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Re: La Mezzanine
Elhiya Ellis, le  Mar 30 Oct - 16:32


Quelques verres & un zest ..

PV Evan


Y’avait un moment de battement  perceptible perdu dans les méandres nébuleux d’une tentative de raisonnement de la part de l’enseignant.  Enseignant qui n’avait de toute évidence gagné son titre par tu ne savais quel miracle vu sa capacité à déduire les choses actuellement. Quand il était dit qu’il fallait faire preuve de pragmatisme, patience et pédagogie, tu doutais fortement que celui-là, malgré ses excès de calme face à quelques blaireaux en manque d’attention, puisse prétendre au titre de prof de l’année. Nan, car jusqu’à preuve du contraire, TON assiette n’avait pas disparue sous la table, ni dans un recoin de la mezzanine, et encore moins au plafond –même s’il n’avait pas regardé- . Recherche de sa part des plus incongrues  gonflant l’exaspération quasi à son comble.  

Un roulement d’yeux silencieux retombait, dubitatif, sur les balbutiements soudain déposés aux creux de ses lèvres. Le sourire en coin figé, trahissait la fonte rapide de l’irritation au profit de… tu ne savais trop comment interpréter la bouille d’un Lival de tout évidence incapable de formuler une seule phrase cohérente. A croire qu’il était resté sur le quais de la gare à regarder le train partir sans lui, en oubliant qu’à son âge, proche de la retraite, il devait être capable de transplaner sans le moindre souci. Ne manquait plus que le papillonnement de cils sur les émeraudes ternies d’un voile de vodka pour lui rappeler que minauder avec une gamine était complétement ridicule, sauf si les pyjamas party de son enfance lui manquait…

Et encore… même là tu passais ton tour allégrement, le soupçonnant d’être du genre à fuir avec le saladier de pop-corn égoïstement, en laissant les autres se contenter de l’odeur alléchante du sucre dans le château-fort de couettes prétextant que les peluches étaient un réconfort suffisant pour ce genre de soirée. Comme si les sucreries pouvaient passer après les nounours tout doux ! Infamie la plus complète malgré la courbure que prenaient machinalement tes lèvres sous le ridicule des pensées fuyantes. Quant à la vérité glissante… t’avais pouffé. Les mirettes partaient de la moue enfantine du dit adulte à la trainée colorée de la mort de ta glace tout en haussant les épaules d’un « tant pis » silencieux.

L’index droit était parti dessiner des arabesques dans l’assiette pour prélever un peu de parfum givré  arpentant le bord supposément encore taché du sucre liquide. Pas grand-chose à sauvegarder, à peine de quoi suçoter la pulpe du doigt en levant le bout de nez sur un enthousiasme aussi débordant  que déconcertant.  Dans la mare du nectar des dieux Nordiques, il y’en avait un qui avait perdu la délimitation du rivage sécuritaire et commençait à quitter la zone de confort où il avait encore pied. Même pas de bouée de sauvetage à balancer, à avoir englouti ton chocolat il ne méritait que de se noyer, seul si possible, car bien plus amusant à tes yeux, quand bien même l’absence de logique était des plus déroutantes.

Sautillant sur le remboursement de la gourmandise, puis la multiplication de celle-ci à en faire pâlir de jalousie l’évangile de Matthieu  chap 14 versets 14-21 vl’a q’il proposait son morceau de viande. Tu lui aurais bien dit que la viande et toi ça faisait 15, mais t’avais pas envie qu’il se mette à re  rappeler que 1+1 ca faisait forcément deux et non plus, aussi t’avais juste battus des cils, innocement. Tentative d’intégrer, ou du moins ingérer ce qu’il racontait en sortant son bras de chemise sur la table. Au moins point positif c’était pas dessous, à force t’allais croire qu’il faisait partie des adorateurs des dessous de table. Pas que cette secte te faisait frémir de peur, juste qu’à part pour y compter le chewing-gum dessous, tu n’avais jamais trouvé l’intérêt. T’aurais dû demander plus de renseignements à Lully en fait. Enfin… pas vraiment le temps d’y penser que tu réalisais qu’il te disait que tu pouvais mordre, provoquant un rire à demi étouffé et un rictus goguenard étirant  les joues rebondies.

Aux portes de l’ivresse, le passage par le paillasson et les politesses à  user de la sonnette avaient été omises. L’étonnement n’aurait pas du avoir lieu et pourtant, prise de court une seconde, tu restais pantoise sur les lots de propositions offertes.  « J’veux un cupckae licorne avec la crème au beurre arc-en-ciel » aurait très certainement pu effleurer ton esprit en même temps qu’un « j’veux mon lit en forme de ronflex géant ». Mais là c’était plus avec les opales d’un 404 error brain not found que scrutais Lival pendant bien deux longues secondes avant de simplement acquiescer d’un signe de tête un peu trop emballée. En soi juste te promettre un schokobon aurait suffi à illuminer ton humeur, mais s’il s’en voulait tant que ça…

– Nope, j’veux pas d’autres glaces ! Merci !  Et pis… j’mords pas que j’sache ! Pour vos idées bizarres oubliez-moi hein. Du coup j’m’reserve l’droit d’choisir plus tard !  En attendant rangez c’bras ça fait… bizarre...

Et de pousser d’une pichenette l’avant-bras qui se parait d’accents de bêtises  -sous la consommation de vodka- qui elles non plus n’avaient rien à faire dans ce bar malgré celles que tu avais déjà pu faire à quelques pas du couloir à côté. Les opales se détournaient instinctivement, bride de présence d’esprit survivante, préférant accueillir le verre débordant fraichement servi que soutenir un regard après des propos limite tendancieux. Pas que ça diluerait le rose aux pommettes, ou  ferait taire la prédisposition naturelle à prendre tout ce qui passait sous la main pour une peluche quand le sang bien trop pollué hurlait aux délices d’un verre d’eau, mais que le gaspillage n’était certainement pas dans tes habitudes. Sauf avec les artichauts… à la limite. ‘Fin…

L’index et le pouce en capture de ta boisson qui débordait, tu la soulevais pour l’avaler sans même te soucier du gout désormais disparu.  Un rapide tour de table et calcul des vivres : bouteille vide, ton assiette vide, celle de viande… en fait tu voulais même pas savoir pour pas avoir la nausée. Résultat plus de nécessité de rester ici. Surtout qu’à parler d’apollon grec, autant dire que tu n’étais bien plus apte à tenir une discussion valable entre une élève et son directeur de maison. On passera sur le fait que de toute façon il n’aurait pas dû te faire boire non plus et qu’il n’y avait rien d’étonnant que l’esprit échouait n’importe où après ce dernier verre.  



Mais comme à la place de «n’importe quand, n’importe comment n’importe coup –pour décuver bien entendu- tu préférais quand même le moelleux de ton oreiller ou de ton fléreur qui ne t’aurait pas vu arriver, t’estimais qu’il était temps pour le supposément adulte responsable de faire ce qu’il avait dit : jouer et les taxis et non les jouets à mâchouiller.  Le petit verre posé dans les vestiges de ton dessert injustement soustrait à ta gourmandise, tu glissais les yeux vers le responsable du crime en souriant. Amusement certain coulant sur le parcours à venir.

 - Avant l’château, vous d’vez essayer de pas vous manger un arbre ou d’pas vous faire mordre par un d’entre eux… j’suis plus trop sûre de ce que vous aviez prévu…  ‘Fin.. a moins de commander une 3ème bouteille pour voir à partir de quand je fais le petit poucet avec le peu de mon dessert avalé… Mais votre histoire d’arbre semble plus intéressant.. Vous v’nez ?
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Re: La Mezzanine
Evan, le  Mer 31 Oct - 14:27






LA accordé

Les vapeurs du spiritueux nordique s'insinuaient petit à petit dans ton esprit, à ce repas trop vite consommé d'un côté et à la vision étrange du garçon venu plus tôt et de la serveuse reconnue, et elle qui te renvoyait sur les roses, déclinant ta proposition de glace, qu'elle n'en voulait point pour remplacer celle que tu t'étais empressé d'avaler si tôt tu avais eu un semblant d'autorisation de sa part.

Dans la foulée, elle te signale qu'elle ne mord pas, t'envoyant paître là encore en t'ordonnant de ranger tes idées bizarres, et tu fronçais les sourcils sur les landes de l'alcool, te demandant bien de quelles idées elle parlait tant pour toi ça aurait pu calmer ses nerfs. Car visiblement elle pouvait être aisément irritée, alcool ou non s'écoulant en cascade fraîche dans les veines de la blonde.

Elle prend le droit de choisir plus tard, ce que tu notais dans un coin de ta tête même si tu étais persuadé que tu aurais oublié le lendemain, et tu retirais ton bras après qu'elle l'ait poussé en prenant une mine volontairement déçue, lâchant un maigre « Tu sais pas ce que tu perds, j'ai bon goût ! » qui s'endort comme un murmure lâché au milieu d'un vent rageur.

Elle ne voulait pas te goûter, et tu ne pouvais pas la forcer, un instant tes émeraudes naviguant à te demander quel goût elle avait elle, si sa peau était aussi sucrée que la glace dérobée, si elle portait la même étoffe délicieuse sur la langue. Tu sortais de ta pensée, l'imaginant davantage prompte à se jeter sur une horde de confiseries en tout genre, passant de réglisses à de simples bonbons acidulés, de perles de chocolat troquées contre des bisous, jusqu'à des bâtonnets de sucettes mâchouillés sortant de ses lèvres gourmandes.

Tu suivais le mouvement de ses doigts capturant le petit récipient prêt à déborder, qu'elle avalais d'une traite, et tu suivais le mouvement en ordonnant à ton bras de commander une dernière fois ta main pour définitivement achever la seconde bouteille, et probablement les dernières lueurs de sobriété qui faisaient encore face de temps à autre.

Son verre s'en va retrouver les vestiges de son dessert volé, et un sourire s'en va ses lèvres retrouver, à embellir son visage sur les bords enfantins parfois angéliques, t'abandonnant à son regard quand elle vînt te fixer. Et ses mots te font chanter un grand sourire, t'imaginant en train de te prendre un arbre en pleine tronche, trouvant la justesse de ses mots et délivrant une moue d'approbation sur le fait qu'une troisième bouteille ne serait pas une bonne idée. Terminant, le chemin de ses mots, une proposition à partir, sur la route qui vous ramènerait au château.

Les mots semblaient dociles sous sa langue, et tu imaginais la blondinette bien habile, autant dans l'écriture qu'elle ne l'était à l'oral, peut-être usant d'une plume à paillette à l'heure de rejoindre ses songes, où elle dessinerait ses licornes arc-en-ciel sur des chevalets aux parchemins aussi délicats que vierges de tout coup de pinceau. Où la blancheur du papier attendrait la rencontre divine avec la palette d'aquarelles pour lui donner vie, pour que tout s'actionne.

Comme les petites étoiles dans le ciel qui capturent le regard, qui font danser les pensées et caressent les espoirs. Celles où on se réfugie, où on laisse mille et une pensées, envies, vers des battements perdus, soufflés, nés, et qui font renaître. Pensée égarée accroché à ses lèvres, te rendant compte que les secondes filtraient sans que tu ne dises un mot, perdu à tes réflexions pseudo philosophique habituellement nocturnes.

« J'avoue que... J'espère bien que je vais pas me bouffer un arbre ! Mais j'attends de voir si tu marches mieux que moi... L'avantage, c'est qu'en longeant les bois, si on tombe, ça sera plus safe qu'au bord d'un ravin... Et pour la troisième bouteille, j'avoue que l'idée que tu me gerbes dessus c'est pas vraiment kiffant, alors on verra une autre fois ! »

Tu te levais de ta chaise, te rendant soudainement compte la capacité de flottaison de ton cerveau, trouvant d'un seul coup la terre bien basse, et imaginant ton sang hurler dans ton corps d'expier la quantité de vodka ingurgitée. Tu essayais de rien laisser paraître, souriant à la blondinette. Après tout, tu lui avais avoué que tu étais Mangemort, tu tenais pas à t'écrouler honteusement devant elle ou à louper une marche et te vautrer dans l'escalier.

« En route pour le château alors ! Et tu seras enfin libre ! » "Si tu te rétames pas en route..." Sourire en coin, invitation de la main à ce qu'elle te précède, des fois que ça soit elle qui loupe une marche pour te foutre de sa gueule, et surtout te permettre de faire plus attention. « Après toi ! »

Regard empourpré de malice abordant l'océan de ses yeux. Tu oubliais une fois en bas de retrouver la Dame au cœur, t'efforçant surtout à regrouper ce qu'il te restait de facultés mentales pour marcher droit. Et la belle te précéda jusqu'à ce que vous quittiez le lieu, pour retrouver la chaleur du dehors couplée à celle courant dans vos veines...

Départ d'Ehiya et Evan, merci à toi :kiss:
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Re: La Mezzanine
Castielle Colt, le  Sam 3 Nov - 21:42

~ Les petits plats dans les grands ~
avec le petit Oz ~
LA mutuels durant tout le rp



Le gredin se permet de traîner le pas, on aura tout vu ! Non seulement elle lui paie le dîner mais en plus il râle ! Les jeunes de nos jours je vous jure ! Oui je sais Castielle n'a que seize ans elle aussi et est donc toujours dans la catégorie des "jeunes de nos jours" mais que voulez-vous la narratrice a un petit côté vieille grincheuse parfois.

Ça fait plusieurs mois maintenant que ça dure. Au début la jaune pensait juste qu'une de ses plantes vertes étaient mortes ou quelque chose du style. Mais le deuil d'une plante verte ça ne dure pas aussi longtemps d'habitude, enfin chez les gens normaux. Enfin même chez les cinglés c'est pas censé être aussi long ! Bref Osvald était amorphe, apathique, déprimé, tout grimaçant comme si une mouche ne cessait de lui tourner autour.

Alors au début notre Cassie elle est gentille, elle fait des efforts. Elle lui parle gentiment (c'est à dire en ne lui râlant dessus que une ou deux fois par semaine plutôt que tous les jours), elle lui laisse une part de ses gâteau au chocolat maison (un honneur !), elle lui tapote sur l'épaule, tout ça. Mais au bout d'un moment la larve elle commence à abuser de sa gentillesse ! Une fois n'étant donc pas coutume Castielle avait décidé qu'un bon coup de pied au cul ne ferait pas de mal au préfet des Serdaigles.

C'est pourquoi elle avait mis au point un plan. Un vrai. Digne des films d'espionnage. Tout était calculé, millimétrée, comme aux échecs la jeune fille était sûre d'avoir au moins trois ou quatre coups d'avance sur son adversaire. Son adversaire étant la mauvaise volonté du garçon qui d'ordinaire est du genre à te parler de la magnificence des étoiles et ce en plein jour, en pleine conversation, alors que c'était même pas le sujet de base. Juste comme ça quoi. Bref le genre insupportable mais mignon donc ça va elle le supporte.

Tirant par la manche sans ménagement sa victime du jour, Castielle entre en trombe dans l'établissement des Trois Balais. Paraît qu'on y mange bien, il est temps d'en juger par soi-même !
Sans prendre le temps de tendre l'oreille à ce que bafouille Osvald ni de calculer une éventuelle serveuse elle déclare d'emblée haut et fort : " Allez on sera bien ici ! C'est moi qui invite ! Oh regarde là-bas on sera bien tranquillou t'as vu ! Allez hop hop hop "
Elle tape même dans les mains pour appuyer sa tirade à peine préparée à l'avance.

Un petit coin tranquille et posé, elle va lui délier la langue fissa à l'amoureux des fées, parole de Colt !
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Re: La Mezzanine
Invité, le  Sam 3 Nov - 22:29

Castielle, tu exagères !
avec la sœur despotique

Tiré de mon banc, transporté de force hors du château, je me sens comme un paquet qu'on trimballe avec soit au fond de son sac, complètement oublié mais qui suit le mouvement. La fille de l'eau est d'humeur de courant fort aujourd'hui, elle ne me laisse pas en placer une. Pas que je veuille spécialement parler. Ou même que j'ai quoi que ce soit à dire. Mais tout de même, d'habitude on finit par se séparer à cause d'un silence qui s'éternise et qui la gêne. Moi le silence ne me dérange pas, non pas que j'aurais appris à faire avec, l'ancien moi se délectait du silence humain, mais le moi de maintenant... le moi ne maintenant à beau se taire on ne le laisse jamais seul. Comment aspirer au silence quand sa tête est pleine de bruit intérieur ?

Sans trop comprendre je me retrouve assis à une table. Je crois que j'ai bousculé quelqu'un il y a une seconde mais je ne suis pas bien sûr. J'ai vraiment un problème. Dans d'autres circonstances j'aurais dit que l'endroit est des plus jolis. Très cozy, avec une lumière tamisée juste ce qu'il faut. Il fait calme. On pourra entendre les couverts s'entrechoquer dans une telle ambiance. Dommage que mes oreilles se soient mises en congé pour tout ce qui concerne la beauté de l'environnement.

Les pieds de chaises raclent le plancher et moi je grimace. Je n'ai pas envie d'être là. Je n'ai pas envie d'être avec elle. Je ne veux pas lui faire du mal par ma simple présence. Quitte à souffrir autant le faire seul. Moi à qui on a dit de parler, je me complait dans le mutisme. Lydie a réussi à m'en déloger le temps d'une soirée. Mais l'euphorie est retombée.

Cassie Tempête me demande si je vais prendre à boire. Je hausse les épaules. Un « C'est pas la peine » ne parvient pas à franchir correctement mes lèvres alors je ne récolte qu'un geste de la main de sa part. Le genre de geste qui décharge de tout la personne à qui on l'adresse. Elle a clairement les rênes en main et sa question n'était que purement théorique. Le nez dans le menu je n'ai donc rien à faire à part me rappeler à chaque seconde que je ne suis que l'ombre de moi-même. Bonne soirée en perspective.

" Mouais, on va rester dans le classique et te prendre un jus d'orange hein ok ? "
Soit.
Sortant du menu elle remonte ses lunettes sur son nez. Mauvais signe avec ce regard. Qu'est-ce qu'elle me veut ?
« Cassie je ne sais pas ce que tu recherches mais je ne suis pas sûr que... » que ça va le faire ? Je suis à peine capable de terminer ma phrase alors je baisse les yeux sur la nappe.
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Re: La Mezzanine
Castielle Colt, le  Dim 4 Nov - 9:57

la sœur despotique exagère mais n'empêche que t'as répondu Play Boy

À chaque fois qu'elle passe dans un bar ou un restaurant elle s'étonne que l'horeca sorcier soit si peu cher comparé à celui des Moldus. Ici tu as des plats complets pour dix pauvres mornilles alors qu'un verre d'eau plate de l'autre côté te coûte un rein. C'est tout de même un miracle que ces deux économies ne se soient jamais mise des bâtons dans les roues l'une de l'autres ! Avec son argent de poche moldu elle pouvait facilement les changer en pièces d'or et manger au resto tous les jours. Bon peut être un menu complet à chaque fois mais quand même !

Donc Castielle parcours le menu des yeux en notant mentalement ce qu'elle va prendre et surtout ce que lui va prendre. Elle le connaît maintenant assez pour savoir deux ou trois trucs sur ses habitudes alimentaires. En boisson par contre elle ne trouve rien qui lui convienne, alors bon un jus d'orange ça va quoi, on fait dans le classique mais parfois le classique à son charme. Pour elle, elle savait déjà ce qu'elle allait siroter. Ça faisait parti de son plan machiavélique pour rendre le petit brun plus loquace.

" Tss ts tsss " dit notre petite sorcière en agitant le doigt comme ces personnages sassy dans les films, " je ne cherche rien d'autre que de m'en mettre plein la panse et tu es mon invité, c'est tout ! "
Faut qu'il se détente, on dirait qu'il a l'impression qu'elle l'emmène à un opéra ! Ils sont dans un restaurant enfin, c'est pas censé être ennuyeux au contraire !

" Bon ! " le menu rejoint la table, attendant qu'on vienne prendre leur commande " Et sinon si tu me parlais maintenant des dernières nouvelles des fées de la forêt, mh ? "
Du tact, pleiiiin de tact.
De toute manière c'est pour commencer par quelque chose, vu la tête d'Osvald il est évident qu'il ne lui répondra rien de bien folichon.


Dernière édition par Castielle Colt le Dim 4 Nov - 12:38, édité 1 fois
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Re: La Mezzanine
Invité, le  Dim 4 Nov - 12:28

Les nouvelles... des fées de la forêt ? La question me surprend tellement que je me retrouve à remonter la tête et à la fixer la bouche entre ouverte. « Euh... » Quoi ? C'est une vraie question ? Ou elle dit ça juste pour se moquer de moi ? La forêt ça fait des lustres que je n'y suis pas allé. Et les fées, pourquoi elle voudraient me voir hein ? Si je suis décevant pour les humains je le suis aussi pour le petit peuple, y a pas de raison. Puis mes dernières offrandes je ne parvient même pas à m'en rappeler, c'est mauvais signe. Peut-être que je devrais m'y remettre, peut-être que c'est ça qui me manque ?
« Non... rien... »
Oui, peut-être que je devrais y songer...

Le silence revient à la charge, plus épais qu'avant, il flotte un instant entre nous alors que j'essaie de le tromper en tripotant ma fourchette. Si je laisse ça comme ça elle va de nouveau me demander des choses et je n'en ai vraiment pas envie. Alors quitte à ce que quelqu'un parle je préfère que ce soit elle.
« Et toi ? La mer tout ça... ça avance ? »

Lancez une fille de l'eau sur le sujet de l'océan et vous n'en ressortirez pas d'ici deux heures. Je sais dans quoi je m'embarque.
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Re: La Mezzanine
Castielle Colt, le  Dim 4 Nov - 13:16

Mouais, comme prévu, pas folichon.
En plus il détourne la conversation. Bien essayé petit malin mais Capitaine Colt est plus maligne que ça ! Et ouais mon pote, tu penses avoir déjoué ses plans en la faisant parler d'elle ? Pas du tout héhéhé, à vrai dire ça lui fait même gagner du temps ! Le tout est de tenir jusqu'à ce que leurs futures commandes arrivent.

" Oooh eh bien oui ! " C'est vrai qu'il s'en était passé des trucs depuis la dernière fois qu'ils en avaient discuté " Mh pou résumer : j'ai pris des cours, ça c'est relativement bien passé " Par relativement la jeune fille veut dire qu'elle a pris en grippe la moitié des participants ainsi que le prof, que ça a faillit terminer sur un "Un homme à la mer !" mais que finalement elle a quand même eu son certificat. " C'est assez galère en vrai, on faisait que de la pratique sur des endroits calmes, en mer, la vraie c'est complètement différent. Honnêtement même moi parfois j'ai eu la trouille, face à l'immensité de l'océan on se sent souvent seule. " Ça c'est une réplique de film. Mais son interlocuteur étant 100% sorcier elle ne se gêne pas pour en abuser. " Mais aussi ça te donne un sentiment de puissance ! Tu as l'impression d'être le maître de... pas du monde mais de toi ! C'est bizarre à dire mais une fois coupée de tout, absolument tout, y compris du regard des autres tu te sens libre comme jamais ! Et c'est grisant, parce que tu te dis que tu vivrais bien comme ça toute ta vie, tout en sachant que tu ne le supporterait pas. " La folie du marin solitaire... Castielle secoue la tête pour se re-concentrer. " J'ai déjà navigué en solo tu sais, mais pas très longtemps. En fait la plupart de mes petites balades se sont faites en duo. " Pas forcément parce qu'elle le voulait à la base mais parce que les circonstances l'ont décidé ainsi. " Par exemple tu vois Cendra Sundrop ? Une rouquine Poufsouffle ? T'as sûrement du déjà la croiser en cours quelque part, bah figures toi qu'il n'y a pas si longtemps je l'ai plus ou moins enrôlée de force pour une petite virée sur une goélette. C'était cool, et elle n'est pas trop désagréable. " Comprendre : elle n'a pas défié ses ordres. " Puis j'ai croisé d'autres gens aussi, par-ci par-là, voyager ça donne ce privilège de connaitre ce qu'on n'aurait jamais imaginé depuis sa chambre. " Elle en fait des caisses pour quelqu'un qui ne s'est jamais vraiment éloignée des côtes anglaises. Mais encore une fois ça moi je le sais, Castielle le sait, mais pas Osvald. " Voilà quoi l'aventure avec un grand A. La liberté avec un grand L. "

Coup d'oeil jeté par-dessus son épaule pour voir si un serveur arrivait ou pas. Peut-être qu'elle aurait dû attendre qu'on les place plutôt que de décider d'elle-même. Oups.
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Re: La Mezzanine
Kohane W. Underlinden, le  Ven 9 Nov - 19:59

(Aya, je prendrai plus de temps pour te faire une réponse à notre RP ; je ne t'oublie pas !)

Commande
Osvald et Castielle


Désolée de l'attente :x

M*rde, y'a quand même un truc que j'ai toujours pas compris dans ls service. C'est l'empilement des assiettes sur les bras. Pire. l'empilement EN EQUILIBRE des assiettes sur les bras. Pis sur la tête. Bon, d'accord, j'exagère, on a rarement la dextérité nécessaire pour assurer un voyage sans accident un plat posé sur le crâne. Les bras, c'est déjà bien assez.
Oh là, je vous entends déjà me dire, avec surprise : mais Kohane, t'es une sorcière, bon sang, un petit sortilège et ton problème est réglé !
Ouais sauf que
J'aime bien, parfois, me la jouer à la Moldue. Même si, je dois avouer, aujourd'hui, ce n'est pas très concluant. Langue entre les dents en synonyme d'intense effort, j'essaie de décoller mon bras droit de la table. Une assiette dans la main, l'autre en équilibre un peu plus loin. Puis. C'est vachement bancal, leur histoire. Comment ils font, les Moldus ? Sont plus adroits que nous ?
...
Non, j'pense c'est que c'est moi qui suis nulle. P't'être qu'Arty, ou Lïnwe, ou Marjorie, ou Andrew, saurait très bien le faire. Mais j'sais pas trop où ils sont, tous. Une partie doit être en cours. Y'a cours aujourd'hui ? Je me perds, sur le fil du temps. En tout cas, une partie est censée être là, l'autre pas là mais je sais même plus qui est où. Quelle bonne patronne je fais. J'vous jure.

-Allez on sera bien ici ! C'est moi qui invite ! Oh regarde là-bas on sera bien tranquillou t'as vu ! Allez hop hop hop

Oh làlà, encore des gens !
Mais j'peux pas passer trois heures en cuisine à essayer de faire tenir ces assiettes. Déjà parce que les clients qui ont commandé vont s'impatienter. Puis parce qu'apparemment, on a encore du monde.
Dans un soupir de déception, promesse gardée au fond de l'esprit de recommencer, m'entraîner, y arriver, je finis par obtempérer. Je sors de ma poche ma baguette et fais voler les plats. Plus pratique, pour le transport.
Ceux-ci me suivent docilement lorsque je sors de la cuisine et me dirige vers la table de la salle principale occupée par deux parents et leur gamin.
Ils ont l'air ravi en me voyant revenir vers eux avec leur commande.

Une fois le paquet déposé, je cherche des yeux une nouvelle tête. Celle qui a parlé tout à l'heure bien fort.
Pas ici, on dirait. Ni sur la terrasse, désertée en cette saison.
Ca doit être là-haut, alors. A moins que ce ne soit dans l'arrière-salle. Après une brève hésitation, je monte dans la mezzanine. Pour découvrir deux jeunes visages. Etudiants, je pense.
M'armant de mon sourire... désarmant... enfin, pas trop quand même, juste un sourire gentil et poli parce qu'aujourd'hui, malgré mon échec dans les cuisines, j'ai décidé d'être gentille et polie, je vais vers eux.

-Bonjour, bienvenue aux Trois Balais ! Avez-vous choisi ce que vous désirez ?

____________________________
Micro-réponse à Lïnwe (l'intervention dans l'intervention, si vous vous souvenez bien)
LA piqué


Le gamin -parce que Lïnwe est un gamin, on va pas se leurrer, il a beau être tout plein d'initiatives, il reste toute petit jeunot rikiki- me remarque, me regarde. En même temps, avec le coup de spatule, qui ne me remarquerait pas ? Mais c'était pas méchant, hein. Un gentil adorable petit coup. Comme pour Marjo. Et elle ne s'est pas plaint. Alors je pense que Lïnwe non plus, n'aura rien à redire à ça. Manquerait plus qu'on m'accuse de maltraitance sur mes employé-es !
Bref.
Lïnwe reporte son attention sur moi. Sans rien dire. Et je ne dis rien en retour. On parle plutôt avec les yeux, lui et moi. C'est intense et tout. Je sais qu'il me comprend. Et il sait que je sais.
Je m'assure que du côté d'Elhiya et du prof dont le nom m'échappe toujours, tout aille bien. J'sais pas s'ils se doutent de quelque chose. Je ne savais même pas qu'Elhiya se fournissait chez Lïnwe. Ca fait marcher le business. C'est pas plus mal.

Je finis par tirer Lïnwe par le bras. Un petit coucou salut à la compagnie et nous voilà dans l'escalier, rejoignant la salle principale. Mieux encore : le comptoir. Ce coin si bien où on peut se planquer. En plus, les cuisines sont juste derrière. Et elles. C'est l'antre du personnel.

-T'oublie pas mes 20%, hein ? je lui glisse à l'oreille avant de l'abandonner là et rejoindre ladite cuisine. Histoire d'au moins poser ma spatule. Et peut-être aussi vider les réserves. De nourriture, pas d'alcool. Ca, c'était Leo. Moi, j'préfère manger !
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