Re: La Mezzanine Kohane W. Underlinden, le Ven 9 Nov - 19:59
(Aya, je prendrai plus de temps pour te faire une réponse à notre RP ; je ne t'oublie pas !)
Commande
Osvald et Castielle
Désolée de l'attente :x
M*rde, y'a quand même un truc que j'ai toujours pas compris dans ls service. C'est l'empilement des assiettes sur les bras. Pire. l'empilement EN EQUILIBRE des assiettes sur les bras. Pis sur la tête. Bon, d'accord, j'exagère, on a rarement la dextérité nécessaire pour assurer un voyage sans accident un plat posé sur le crâne. Les bras, c'est déjà bien assez. Oh là, je vous entends déjà me dire, avec surprise : mais Kohane, t'es une sorcière, bon sang, un petit sortilège et ton problème est réglé ! Ouais sauf que J'aime bien, parfois, me la jouer à la Moldue. Même si, je dois avouer, aujourd'hui, ce n'est pas très concluant. Langue entre les dents en synonyme d'intense effort, j'essaie de décoller mon bras droit de la table. Une assiette dans la main, l'autre en équilibre un peu plus loin. Puis. C'est vachement bancal, leur histoire. Comment ils font, les Moldus ? Sont plus adroits que nous ? ... Non, j'pense c'est que c'est moi qui suis nulle. P't'être qu'Arty, ou Lïnwe, ou Marjorie, ou Andrew, saurait très bien le faire. Mais j'sais pas trop où ils sont, tous. Une partie doit être en cours. Y'a cours aujourd'hui ? Je me perds, sur le fil du temps. En tout cas, une partie est censée être là, l'autre pas là mais je sais même plus qui est où. Quelle bonne patronne je fais. J'vous jure.
-Allez on sera bien ici ! C'est moi qui invite ! Oh regarde là-bas on sera bien tranquillou t'as vu ! Allez hop hop hop
Oh làlà, encore des gens ! Mais j'peux pas passer trois heures en cuisine à essayer de faire tenir ces assiettes. Déjà parce que les clients qui ont commandé vont s'impatienter. Puis parce qu'apparemment, on a encore du monde. Dans un soupir de déception, promesse gardée au fond de l'esprit de recommencer, m'entraîner, y arriver, je finis par obtempérer. Je sors de ma poche ma baguette et fais voler les plats. Plus pratique, pour le transport. Ceux-ci me suivent docilement lorsque je sors de la cuisine et me dirige vers la table de la salle principale occupée par deux parents et leur gamin. Ils ont l'air ravi en me voyant revenir vers eux avec leur commande.
Une fois le paquet déposé, je cherche des yeux une nouvelle tête. Celle qui a parlé tout à l'heure bien fort. Pas ici, on dirait. Ni sur la terrasse, désertée en cette saison. Ca doit être là-haut, alors. A moins que ce ne soit dans l'arrière-salle. Après une brève hésitation, je monte dans la mezzanine. Pour découvrir deux jeunes visages. Etudiants, je pense. M'armant de mon sourire... désarmant... enfin, pas trop quand même, juste un sourire gentil et poli parce qu'aujourd'hui, malgré mon échec dans les cuisines, j'ai décidé d'être gentille et polie, je vais vers eux.
-Bonjour, bienvenue aux Trois Balais ! Avez-vous choisi ce que vous désirez ?
____________________________ Micro-réponse à Lïnwe (l'intervention dans l'intervention, si vous vous souvenez bien) LA piqué
Le gamin -parce que Lïnwe est un gamin, on va pas se leurrer, il a beau être tout plein d'initiatives, il reste toute petit jeunot rikiki- me remarque, me regarde. En même temps, avec le coup de spatule, qui ne me remarquerait pas ? Mais c'était pas méchant, hein. Un gentil adorable petit coup. Comme pour Marjo. Et elle ne s'est pas plaint. Alors je pense que Lïnwe non plus, n'aura rien à redire à ça. Manquerait plus qu'on m'accuse de maltraitance sur mes employé-es ! Bref. Lïnwe reporte son attention sur moi. Sans rien dire. Et je ne dis rien en retour. On parle plutôt avec les yeux, lui et moi. C'est intense et tout. Je sais qu'il me comprend. Et il sait que je sais. Je m'assure que du côté d'Elhiya et du prof dont le nom m'échappe toujours, tout aille bien. J'sais pas s'ils se doutent de quelque chose. Je ne savais même pas qu'Elhiya se fournissait chez Lïnwe. Ca fait marcher le business. C'est pas plus mal.
Je finis par tirer Lïnwe par le bras. Un petit coucou salut à la compagnie et nous voilà dans l'escalier, rejoignant la salle principale. Mieux encore : le comptoir. Ce coin si bien où on peut se planquer. En plus, les cuisines sont juste derrière. Et elles. C'est l'antre du personnel.
-T'oublie pas mes 20%, hein ? je lui glisse à l'oreille avant de l'abandonner là et rejoindre ladite cuisine. Histoire d'au moins poser ma spatule. Et peut-être aussi vider les réserves. De nourriture, pas d'alcool. Ca, c'était Leo. Moi, j'préfère manger !
Re: La Mezzanine Castielle Colt, le Sam 10 Nov - 12:16
Parfait ! Une demoiselle s'avance et clairement elle a une attitude de serveuse. Le plan se déroule donc à la perfection pour le moment. Castielle se félicite intérieurement pour cette réussite incontestable. Bientôt les rôles seront inversés et c'est le préfet devin amateur qui se lancera dans de grands monologues. Et normalement, si elle s'y prend bien, elle découvrira toute la vérité.
Sourire un peu trop enthousiaste à son goût mais dans l'excitation Castielle ne se contrôle plus vraiment, la jaune ne laisse pas le temps au garçon d'ouvrir la bouche qu'elle tend déjà le menu à la serveuse en déclarant sans sourciller : " Oui on a choisi ! " Notre petite sorcière avait bien tout préparé, sa narratrice avait même tout noté sur un papier ce qu'ils allaient commander, tous les deux, combien ça ferait, etc ! Un plan bien huilé on vous dit ! Sauf qu'au moment d'écrire ces lignes la narratrice ne retrouve plus ses notes, ah c'est ballot ! Si on était dans une série télé, Castielle lancerait un regard caméra désespéré parce que la scénariste fait clairement n'importe quoi. Tant pis, elle réécrira tout de mémoire, ça devrait bien se passer quand même, pas vrai ? Aha.. oups ? " Le jeune homme il va prendre un jus d'orange, une salade légère et une quidquiche " Menu certifié 100% végétarien, elle a bien fait attention, l'amoureux des fées n'ayant jamais mangé de ses compatriotes de la forêt en sa présence elle a toujours plus ou moins été sûre qu'il n'en mangeait tout simplement pas. En revanche elle ne va pas se gêner pour s'en mettre plein le bide ! " Et moi je vais prendre un Spiky, un potage du jour et des pâtes o'lard. Merci !"
Entrée, plat, boisson. Il pourra pas dire qu'elle ne le gâte pas ! En tout cas elle, elle en salive d'avance, surtout pour les pâtes. La dernière fois qu'elle en avait mangé des dans ce style là c'était il y a longtemps, quand Dad et elle étaient seuls à la maison pour un weekend ou papa travaillait. Ils avaient passé leur temps à cuisiner, manger, jouer, s'entraîner,... un pur bonheur.
Invité
Invité
Re: La Mezzanine Invité, le Sam 10 Nov - 12:38
Comme attendu, une fois lâchés, les eaux se déversent sans interruption. Des lèvres de Castielle s'écoulent les mots semblables à des vagues, se succédant dans rythme bien particulier, sans qu'on sache d'où elles viennent ni quand elles s'arrêteront. L'eau prend place entre nous, autant dans le fond que dans la forme de ce que la jeune fille me raconte. Je me laisse aller à la rêverie, ce qui m'arrive de plus en plus ces temps-ci. La peur que mes songes se transforment en cauchemars me tenaille moins les tripes. Pas parce que ça n'arrive plus, mais parce que je m'y suis habitué. Alors je me laisser aller. Je me laisse emporter par ce courant que la Poufsouffle m'offre. Comme une croisière de quelques minutes dans son univers. Je ressent presque les ballotements de l'océan dans mon ventre, ce n'est pas désagréable, c'est comme une berceuse. Je vois l'immensité effrayante qu'elle dépeint à demi-mot, comme quoi on se sent seul et libre en son sein et bizarre je pense que je comprends. Il n'y a rien, rien d'autres que soi et soi-même. Ce n'est pas le vide qui fait peur, mais le fait qu'il n'y ait aucun échappatoire à sa propre présence. Je m'imagine perdu en mer, seul sur une bouée et ça me donne envie de pleurer. Heureusement une nouvelle vague me prend et m'emmène plus loin, dans un autre coin d'eau, une autre ambiance. Elle me parle d'une rousse qui serait aussi chez les Jaunes mais je ne la situe pas bien, en tout cas malgré son manque d'éloquence à son sujet je perçois que cette caractérielle de sorcière l'apprécie plus qu'elle n'en laisse paraître. Tant mieux, elle a des amis de son côté. Et moi ? Je dégluti, perdu à nouveau.
Une présence plus chaude que l'eau dans laquelle j'étais parti en excursion fait son apparition, me ramenant sur terre. Elle demande ce qu'on souhaite manger. Bonne question que voilà. À laquelle je n'ai pas vraiment de réponse. J'ouvre la bouche pour tenter de dire « Rien pour l'instant, merci, ou alors un verre d'eau ? » L'estomac noué, même l'eau de la plus claire des source ne passerait pas. Mais c'est impoli de s'asseoir dans un restaurant et de rien y consommer. Pas assez rapide. Ou bien aucun son n'est réellement sorti de ma gorge. Toujours est-il que Castielle prend les devants et commande pour nous deux. C'es trop, beaucoup trop ! Je referme et ré-ouvre la bouche comme un idiot. Un idiot qui ne sait pas quoi dire. Jamais je ne mangerais tout ça ! Mais c'est trop tard. Alors je me contente de hocher la tête, résigné.
De toute manière l'eau est têtue, jamais elle ne lâchera l'affaire avant de soit être satisfaite, soit d'être trop déçue et de jeter l'éponge.
Re: La Mezzanine Castielle Colt, le Dim 11 Nov - 11:10
Qui ne dit mot consent ! Cette phrase est nulle, vraiment, et pour plein de bonnes raisons mais pour le coup ça arrange bien notre petite comploteuse. Quelque part elle s'attendait à une quelconque forme de protestation mais rien ne vient, alors elle garde son sourire et son air satisfait. Remonte ses lunettes sur l'arrête de son nez, prête à passer à l'action dés qu'ils seront servis. " Puis pour les desserts on verra plus tard si on a encore de la place, hein ? " petite boutade lancé à l'encontre du préfet taciturne. Elle allait bien finir par lui arracher un sourire ou au moins un regard un peu amusé ! Quitte à lui forcer un peu la main... tous les moyens sont bons, comme on dit, pas vrai ? " Bon, et sinon, tes trucs de médecin sorcier ça avance ? " faut bien gagner un peu de temps d'ici à ce que leurs verres ne soient déposés sur la petite table. Castielle se félicite d'avoir choisi les Trois Balais pour son opération cobra (oui parce que toutes les opérations un peu sérieuses sont des opérations cobra !) le cadre est parfait pour être tranquille et en plus paraît qu'il y a une tombola en cours. Mener l'utile à l'agréable et re à l'utile, du pur génie.
Kohane W. Underlinden
Gryffondor
Année à Poudlard : Diplômé(e)
Matière optionnelle : Étude des moldus
Spécialité(s) : Permis de Transplanage
Occlumens
Re: La Mezzanine Kohane W. Underlinden, le Sam 17 Nov - 21:17
Commande
Castielle et Osvald
LA légèrement piqué pour la commande. Si souci, me MP !
C'est la demoiselle qui répond pour les deux. Je prends note, je griffonne sur mon carnet. Ils semblent partir sur une formule 3B. Donc un jus d'orange et un spiky en boisson. Potage du jour et salade légère. Quidquiche et pâte o'lard. Je note, je note, les p'tits loups.
-Le potage du jour est une soupe au potimarron et châtaignes, j'informe alors que je termine de noter. Et je vous note ça comme un menu 3B, vous aurez droit à un dessert comme ça, ça vous convient ?
Apparemment, ça leur va, la demoiselle rajoute même une remarque à ce sujet en direction de son compagnon de repas. Je m'éclipse sans rien ajouter pour trottiner en cuisines. Jus d'orange dans un grand verre, préparer avec soin le Spiky -glace, sirop de pomme, essence de langue de jobarbille, secouer, c'est prêt ! La soupe réchauffe doucement tandis que j'apprête l'assiette de la salade légère. Je tire la langue aux prunes dirigeables, rappel d'un vieux débat qu'on a eu, Mary-Carotte et moi contre ces fichues prunes qui affirmaient être des radis ! Mais bien sûr que non, elles ne le sont pas. Moi, je suis un radis. Pas elle. Qu'est-ce qu'elles vont pas inventer. Mais dans une assiette, prête à être mangées, elles font moins les malignes, hein !
Je charge boisson et entrée sur un plateau que je fais léviter d'un sort bien placé. Flemme de le porter. J'ai pris soin d'y ajouter les tickets de tombolo.
-Et voilà pour vous ! Un jus d'orange et une salade légère. Et un Spiky avec un potage du jour. Voici également les tickets de tombola, un par menu commandé. Le total fera 3 gallions et 3 mornilles. Vous pourrez payer en partant.
Grand sourire, et je m'éloigne.
HRP : vous avez mon LA pour que Kohane vous apporte plat (et dessert).
Commande:
Casteille Colt : 2 menus 3B : 3G 3M Castielle Colt : tickets n°7 et 8 (j'ai compris que c'était toi qui réglais tout. Si ce n'est pas le cas, dis-le moi !)
________________________________________
Aya
Il est des jours où on sent que c'est le jour. Sans savoir pourquoi. Mais c'est aujourd'hui. Quoi ? Qui ? Je n'en sais rien. Juste. C'est un jour à être bousculé. D'une façon ou d'une autre. Je me suis levée, ce matin, Oreo faisait le pied de grue sur le balcon en miaulant. Je lui ai ouvert, il a filé en bas, à la gamelle, sans m'adresser vraiment un regard. Klaus le Moke était en train de roupiller près de la plante en pot ramenée dans le salon. Rien de particulier. Toujours le même silence pesant, depuis qu'Asclépius n'est plus là. J'ai fait un tour dans sa chambre pour l'aérer, le temps de prendre un petit-déjeuner. Autrefois, il arrivait que, lorsque je me levais, il m'ait préparé le petit-déjeuner, lequel attendait tranquillement dans la cuisine. J'ai chassé cette pensée d'un geste de la main, j'ai fait mon quotidien. Suis remontée fermer la fenêtre de la chambre d'Asclépius avant de partir, transplaner, pour me rendre aux 3B.
La journée a commencé, semblable à toutes els autres. Mais je ne sais pas pourquoi il y avait ce sentiment. Que c'est le jour. Un jour de quelque chose. Appuyée contre la rambarde de la terrasse-potager, j'observe Pré-au-lard. La salle principale, que l'on aperçoit par la porte ouverte, dans mon dos. Le soleil est timide à travers les nuages. Mais il berce doucement le village de sa tendre luminosité. Mes oreilles sont emplies du bruit extérieur, des gens qui passent, des voix, des sons imaginés aussi, peut-être. Sans doute. Si je fumais, sans doute que j'aurais, avec grand plaisir, tiré sur ma clope, histoire de me détendre un peu. Parce que je me sens nouée de toute part. Physiquement parlant. La nuque, les épaules, le ventre, le dos... Tout se coince dans la morosité et la perte de goût. Du mal à vivre -revivre- quand je suis seule. J'ai besoin de présences fortes comme Lizzie ou encore mon frère étoilé pour avoir une once de palpitation vivante au fond de moi. Mais dès qu'ils ne sont plus là, je me rappelle les absents et ça me pèse.
Après une profonde inspiration, je m'arrache au tableau pour revenir à l'intérieur des 3B. Un jeunot m'apostrophe, me demandant de faire passer un message à Kohane. Après avoir répondu que c'est moi-même, il me parle d'une Aya Lennox qui m'attend. Sans le laisser terminer, je me précipite dans la mezzanine. Aya. Sa lettre, que j'ai ouverte alors qu'elle ne m'était pas destinée. La discussion engagée. Quelques mots timides sur un bout de parchemin. Je ne peux pas dire vraiment la connaître. La première fois que je l'ai rencontrée, c'était dans une folie collective où nous avons mis le feu à un magasin, tenaillées par nos propres rages et nos propres colères. Puis j'ai appris qu'elle était la cousine de l'ami que j'allais épouser. Sorte de famille éloignée par alliance. Pour autant, nous ne nous sommes pas vraiment rapprochées. J'ignore quels liens elle entretenait avec Asclépius. S'entendaient-ils bien ? Étaient-ils complices et très proches ? Ont-ils grandi ensemble ? Jusqu'à quel point se connaissent-ils ? Il a fallu que celui qui nous liait, d'une certaine façon, disparaisse, pour que nous nous retrouvions.
J'arrive dans la mezzanine. Elle est là, comme prévu. Je ne sais pas trop quoi lui dire. Nous nous connaissons si peu. Mon cœur bat alors que je m'approche d'elle. Doucement, je m'installe en face d'elle.
-Bonjour Aya.
Je cherche ses yeux, son regard. Cherche son attention.
-Ca me fait drôle, qu'on se retrouve comme ça, face à face. Mais ça me fait plaisir, aussi. C'est... je sais pas... retrouver quelqu'un qui a été, aussi, une partie de sa vie...
Re: La Mezzanine Time Alyster, le Mar 20 Nov - 21:21
RP Privé avec Héra Veluliah
Après la Tempête
Il pleuvait encore. Time aimait la pluie, mais là... depuis 3 semaines, le clapotis si rassurant des gouttes commençait à l'angoisser. La veille, le Vert-Argent avait fait une erreur monumentale en provoquant Aidan... Un vent de peurs et de tourments le traversait depuis la nuit. Pourtant, durant la matinée, personne n'était venue le voir, tout c'était déroulé correctement... Time cherchait désespérément une place dans le bar complètement plein. Forcément... faire des achats un samedi après-midi pluvieux... ça poussait à entrer. Les odeurs de fritures et de sucres chauds mêlés à la foule qui se frottait contre lui emplirent les poumons du jeune Vert-Argent qui se faufilait par-ci et par là. Il trouvait bien certaines places, mais bien trop exposées au gout du Serpent qui commençait à suffoquer de la foule. il fallait un endroit calme, et la chaleur de la foule mêlée à l'animation oppressait son coeur pour étreindre son âme. Au coin de la pièce, un escalier de bois neuf paraissait comme éviter par la foule; décidément, quand les gens essayaient, ils étaient vraiment abrutis. Une fois plus au, dans le calme, il poussa un soupir de soulagement. Ça faisait du bien. La pièce était vide, et baignait dans la lumière de petites bougies parfumées aux tilleuls mielleux... Le jeune borgne trouvait cela parfait et s'installa dans un fauteuil en attendant sa partenaire de crime. L'endroit était si parfait que l'horreur subie plus bas était oubliée !
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Re: La Mezzanine Invité, le Jeu 22 Nov - 13:09
Y a pas de soucis Kohane, t'as tout bien géré
Le nez baissé je laisse ces dames s'occuper aux commandes. Je sens bien que même si j'avais quelque chose à dire c'est la fille de l'eau la décisionnaire de cette journée. On me demande si je vais prendre un dessert alors que je ne suis même pas sûr d'être capable d'avaler une feuille de ma salade. Je hausse les épaules et elles continuent, puis enfin la serveuse s'éclipse pour aller nous chercher tout ça. Je m'excuse mentalement par avance pour les cuisiniers. Ils vont mettre du temps et de l'énergie à me préparer un menu que je risque fort bien de ne pas toucher. Ça doit être triste et frustrant de vouloir faire plaisir en préparant une assiette tout ça pour la voir revenir à peine touchée de la pointe d'une fourchette.
De nouveau en tête à tête la Poufsouffle relance la conversation. Elle s'attend à ce que ce soit à moi de tenir la barque des mots, manque de bol pour elle moi je n'y connais rien en navigation et à mes yeux un gouvernail est tout aussi incompréhensible à manier que ce petit appareil moldu qu'elle trimballe toujours avec elle et qu'elle appelle téléphone intelligent. Mes trucs de médecin sorcier avancent-ils ? Bonne question. Je hausse les épaules en guise de réponse. Elle va se fâcher, je peux déjà sentir ses mauvaise ondes émaner de sa peau et dévorant l'espace entre nous. Mais je n'y peux rien, je n'ai rien à dire, j'ai été très clair là-dessus avant de venir : je ne voulais pas en arriver là. Pourtant elle a insisté. Et là elle soupire. Je me sens mal. Pour elle, qui fait tant d'efforts pour ne rien obtenir en retour. Quelque part je la frustre elle autant que les cuisiniers, alors je me force à lancer quelques mots sur la table. De quoi la faire tenir, de quoi m'excuser. « Oui, si on veut, enfin non, pas vraiment » J'ai pas mieux, je suis fatigué, je veux rentrer...
Sauf qu'on ne m'offre aucun répit, voilà la salade qui arrive. La serveuse est toute joyeuse, je me demande comment elle fait. Quelque part je l'envie. On gagne des billets de tombola, j'étais pas au courant de ça non plus. Faut dire que c'est pas comme si je faisais un effort pour suivre toute l'actualité de ce monde, le peu que j'en ai vu m'a largement suffit une fois.
Les feuilles vertes se prélassent sous mon nez. Si j'étais un petit animal je me jèterais dessus sans hésiter, mais je suis un grand humain et j'ai l'estomac noué. Le silence s'installe, la gêne revient. Peut-être que je peux tenter une gorgée de jus d'orange ? On va voir.
Sariel Fawkes
Serpentard
Année à Poudlard : Diplômé(e)
Matière optionnelle : Médicomagie
Spécialité(s) : - Permis de Transplanage
Re: La Mezzanine Sariel Fawkes, le Sam 24 Nov - 11:52
Koko
Bon, elle avait du mal. Beaucoup de mal à parler simplement, comme ça, à celle qui avait épousé son cousin et qui se retrouvait désormais semi-veuve, même si Aya elle-même n'osait véritablement admettre le terme. Question de valeurs familiales, même éloignées peut-être. Asclépius était son cousin. Même simplement disparu, elle ne pouvait, ne voulait, même simplement se permettre, de songer à son décès. Mais voir Kohane, là, en face à face, et ne savoir que répondre, ne savoir même que dire à ces simples mots, cette simple tentative de connaissance, de reconnaissance, non, c'était bien trop douloureux. Une épine à arracher du cœur, vive, et finalement intacte : il avait vraiment disparu et elles se rencontraient, toutes deux avec le poids d'une perte certaine sur les épaules. C'était triste. A ses yeux, du moins, c'était triste. Presque tragique. - Bonjour Kohane, avait-elle répliqué, presque timidement.
Ses doigts empruntaient toujours le même schéma, celui de ses pensées, juste posés sur la table. Ils ne savaient que faire, comment s'occuper, comment faire, laisser penser que non, tout ne valsait pas dans son crâne, marée, torrent de spéculations en hypothèses véhémentes. Que dire ? qu'on est désolée, qu'on comprend. Ou alors serait-ce trop précipité ? Non, elle préférait ne rien dire, et juste répondre, bêtement. - Je pensais exactement la même chose, même si je trouve ça plus navrant qu'autre chose, songea-t-elle en se gardant bien d'émettre ses sombres remarques. Kohane n'avait peut-être pas non plus besoin qu'on s'afflige sur son sort. Qu'on lui rappelle sans cesse qu'il avait disparu. Certes, la chose allait être délicate entre elles, étant donné que toutes deux étaient liées à lui ; l'une par le sacrement ultime d'un amour qu'Aya avait pourtant longtemps ignoré, l'autre par le sang, même si entre les deux cousins, celui-ci devait être bien dilué. - Comment tu te portes ? Je sais, question... Question spéciale mais bon. Je pense que tu as besoin de parler, des fois. De tout ça.
Re: La Mezzanine Castielle Colt, le Dim 25 Nov - 9:47
~ Oz Merci Kohane, c'est parfait
Avis à toutes les unités ! Avis à toutes les unités ! L'opération cobra est lancée ! Je répète : l'opération cobra est lancée ! Les verres tintent sur la table comme sonnerait le glas de sa victoire. Telle une joueuse d'échecs qui sait déjà trois coups à l'avance qu'elle a gagné, Castielle se fait violence pour ne pas succomber à l'euphorie. En vérité l'analogie est mal choisie, la brune n'y connait rien aux échecs, en revanche elle connaît la chasse et si elle avait deux ronds de jugeote elle se rappellerait en cet instant que voir sa proie tomber ne veut pas dire qu'elle est forcément morte. Surtout quand elle est accompagnée d'idiots imbibés d'alcool depuis l'aube mais, soit, c'est un détail.
Sa cible, justement, elle l'a voit déjà hésitante. Il tient à peine sur ses pieds l'amoureux des fées ces temps-ci. Pour sûr que si il tombe, lui il ne se relèvera pas. Dis comme ça, ça sonne horriblement malsain et perfide mais je vous jure que ma petite Castielle est pétrie de bonnes intentions dans cette histoire ! Osvald trempe à peine ses lèvres dans son jus d'orange avant de le reposer. Parfait. Il a toujours les yeux baissés. Parfait. Il n'a pas tiqué en entendant le nom de la boisson qu'elles s'est commandé, elle. Paaaarfaaiiiit.
Pour ajouter une pointe de théâtralité dans la scène, Castielle soupire en roulant des yeux. " Quoi ? Il est pas bon c'est ça ? " La jeune fille s'empare du verre du Serdaigle sans délicatesse, " Pas assez frais ? ", en boit une gorgée à peine retenue. Il est super bon, ce jus d'orange en plus. Mais elle avait besoin de ça pour la suite de son plan. Reposant le verre sur la nappe. " Mouais, je vois ". Ça y est, le moment fatidique, l'instant de vérité, la pièce centrale du puzzle, le rouage principal de la machinerie, la- ( ok j'arrête )
Aux yeux de la lunettée tout se passe au ralentit, comme dans un film où le réalisateur fait des focus sur les éléments de l'intrigue qui seront d'une importance capitale pour la résolution du scénario. Ici le focus est sur le verre de Spiky, que Castielle pousse et fait glisser sur la table. Le frottement du verre est comme un orchestre symphonique pour Castielle qui articule sans faute sa réplique préparée à l'avance : " Tiens, goûte moi ça, tu vas adorer j'suis sûre ! "
Sourire qui se veut encourageant. Cobra vaincra, c'est inéluctable.
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Re: La Mezzanine Invité, le Dim 2 Déc - 17:19
Entretien D'embauche
feat Elly Wildsmith
Il y a quelques jours à peine j’avais laissé une petite lettre de motivation pour proposer ma candidature en réponse à l’offre d’emploi pour le poste d’entraineur ! Et bien figurez-vous que j’ai eu une réponse ultra-rapide, bien plus rapide que ce à quoi je m’attendais en fait. En effet j’avais reçu une lettre de la part de la propriétaire du heurtoir qui me proposait un entretien d’embauche aux trois balais. Je n’ai pas très bien compris pourquoi l’entretien se faisait en Ecosse alors que la boîte était à Londres mais qu’à cela ne tienne, j’ai accepté la rencontre. En plus je passais justement quelques jours à Préaulard à cause de mon petit projet acromantule dans la forêt interdite bref passons.
En avance de quelques minutes par rapport à la date et l’heure convenue, je m’introduisais donc dans la fameuse auberge qui sera le théâtre de cet entretien d’embauche. Pour l’occasion j’avais choisi une tenue plutôt élégante sans en faire trop. Je n’allais quand même pas sortir le costume trois-pièces ! Non je portais simplement un jean noir, une chemise violet foncé, surmonté d’un veston que je laissais ouvert. Le tout était rehaussé par mon pendentif fétiche fait d’ambre ainsi qu’un bracelet de force en cuir noir également au poignet droit tandis que le gauche était serti d’un bracelet en œil de taureau. Rassurez-vous je parle de la pierre je n’ai mutilé aucun animal d’élevage. En fait c’était le genre de vêtement que je porte habituellement vu que j’apprécie le fait d’être bien habillé.
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Re: La Mezzanine Invité, le Dim 2 Déc - 18:23
Alexandre & Marjo (avec son LA)
Etait-ce dû au fait qu’il y avait une espèce d’aura maléfique au-dessus du Heurtoir ? Ou bien les gens qui n’avaient pas envie de travailler ? En tout cas, l’équipe du Heurtoir ne croulait pas sous les candidatures. Mais l’une d’entre elle avait visiblement tilté dans l’œil d’Ethan et Azaël, et la propriétaire était chargée de vérifier tout ça de ses propres yeux. Pourquoi pas. Ceci dit, elle avait un emploi du temps à tenir à Poudlard et elle ne pouvait pas se permettre de faire un aller-retour sur Londres. Aussi avait-elle convié le peut-être futur employé dans un bar de Pré-au-Lard. Les Trois Balais s’étant imposé comme un choix naturel, sans doute par la présence réconfortante d’âme qu’elle connaissait à l’intérieur.
Qu’importe, elle était rendu, avait déjà alpagué Marjorie d’un « Un café bien serré s’il vous plait Miss Lunas ». Chose à laquelle la jeune fille – visiblement un peu occupée – avait répondu d’un hochement de tête et d’un pouce levé bien haut vers le ciel. Elle aimait cette gamine, la professeure d’enchantement. Y’avait un truc de frais. Peut-être parce qu’elle lui rappelait Kalén ? Douloureux souvenirs que la brune refoule aussitôt, glissant un « Je m’installe à la mezzanine, j’attends quelqu’un ». Et sans un mot elle avait emprunté l’escalier et s’était installée.
Quand l’heure fut venue, ou peut-être même lorsque l’heure n’était pas encore totalement là mais qu’elle approchait dangereusement, la legilimens entendit une nouvelle arrivée. Un coup d’œil vers le bas de la salle, un homme, plutôt jeune, venait de faire son apparition. Elle le héla du haut de sa tour, un peu comme Raiponce, et lui demande « Mister Sidh je suppose ? » si ce n’était pas lui, la honte, si c’était lui, ça lui évitait la recherche de la brune et elle ça ne la retenait guère longtemps. Plus vite les choses commençaient plus vite elles seraient finies, n’est-ce pas ?
Invité
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Re: La Mezzanine Invité, le Dim 2 Déc - 20:07
Je balayais la salle du regard dans le but de trouver la personne que se je suis sensé rencontrer, si tant est qu’elle déjà présente quand j’entendis une féminine m’interpeller.
_ Mister Sidh je suppose ?
Suivant le son je lève le nez pour me rendre compte qu’il y avait une mezzanine dans cette auberge. Une jeune femme brune me regardait du haut de cette espèce de balcon intérieur. Je vois. Point stratégique pour me repérer immédiatement ! De mon angle vu elle paraît presque inquisitrice. Je restais néanmoins relativement calme ne manquant pas de me dire mentalement « Allez Alex, t’as affronter des araignées grosses comme des magicobus, c’est pas une bonne femme sur un balcon qui va te faire peur quand même ». Quoi qu’il en soit je lui souriant de manière avenante tout lui répondant.
_ Lui-même !
Je grimpais donc les escaliers pour rejoindre cette que je supposais être mon rendez-vous. Une fois à son niveau, arborant toujours ce même sourire habituel je lui tendis mon bras dans le but d’échanger une poignée de main tout en ajoutant.
_ Alexandre Sidh, mais Alexandre suffira, voire même Alex.
Quand je me suis préparé à cet entretien j’avoue avoir longuement réfléchis et hésité sur la poigné de main. Est-ce que ce n’est pas trop formel, est-ce que c’est male vue en Ecosse ? Mais je n’allais quand même pas lui faire la bise non plus ! Quoi qu’il en soit par politesse je restais tout de même debout en attendant qu’elle ne m’invite à prendre place en face d’elle.
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Re: La Mezzanine Invité, le Lun 3 Déc - 16:20
Commande
Alexandre Sidh & Elly Wildsmith
Sacrée Katherine. Toujouuurs une histoire à raconter ! Je suis pas sûre que la moitié soit vrai. Mais c'est pas grave, je l'aime bien Katherine, elle est pas désagréable. Elle parle beaucoup, ça oui ! Mais elle est pas méchante. Elle a toujours le mot pour faire sourire. Moi je trouve qu'elle a des allures de Tata, la tata cool qui nous raconte tout pleins d'histoires pour nous faire sourire le soir de Noël. Elle est toute seule, pas de mari, alors elle vient au bar, tous les jours. Pas pour picoler à n'en plus pouvoir, non elle ce qu'elle veut, c'est papoter. Qu'on l'écoute. Alors quand Tata Katherine est là, je m'assois face à elle au comptoir, je lui demande ce qu'elle veut boire, et j'écoute ses histoires. Aujourd'hui elle me raconte qu'elle a des gnomes plein le jardin, impossible de s'en débarrasser !
- Ah bah alors là Tata Catherine ! Je sais pas comment t'aider ! Y a pas des dégnomeurs dans la région ?
J'avais aucune idée de si ça existait ou pas. Mais tant pis, coup de bluff. C'est le moment que choisi Miss Wildsmith pour faire son entrée. Sourire jusqu'aux oreilles. Bien qu'elle m'ait fortement soulée au cours d'enchantements, je dois bien m'avouer que j'adore cette femme. Elle me balance sa commande comme ça, sans même être installée, mais on interrompt pas les histoires de Tata Katherine, alors simple hochement de tête et pouce levé pour lui dire que j'ai compris. Elle ajoute qu'elle s'installe en Mezzanine et qu'elle attend quelqu'un. Bon pourquoi pas, je zieuterai la salle pour voir s'il n'y a pas une âme perdue...
Tata continue son histoire, je sais pas trop comment on en est arrivée là, mais elle me parle de son potager, surement mis à mal par les gnomes. Moi je l'écoute tout en préparant le café. Aucune idée s'il est serré ou pas, je sais pas ce que ça veut dire, alors ce sera un café un peu fort, parce que c'est comme ça que je l'ai interprété. Et alors que j'allais monté, la voix de Miss Wildsmith s'élève à nouveau. Ah oui m*rde, son rendez-vous. J'avais zappé, ça fait longtemps qu'il attend ? J'espère pas... Heureusement qu'elle a pris les choses en main, sinon j'étais pas prête de le guider à sa table ! Je le laisse monter et s'installer, le temps pour moi de me tourner vers Tata Katherine.
- Je reviens tout de suite Tata Katherine, je vais servir en Mezzanine !
Café à la main, je monte doucement les marches et rejoins la table de Miss Wildsmith.
Il arrive et la jeune femme l’accueille en ayant la politesse de se lever de table, il lui tend sa main qu’elle serre avec politesse. Elle le salue « Elly Wildsmith et tout comme vous, Elly suffira ». Sourire de circonstance, le jeune homme lui faisait une bonne première impression, à voir si cela se confirmerait par la suite. A peine le temps de se rassoir que Marjorie faisait son apparition au sein de la mezzanine, sourire pour elle alors qu’elle dépose le café devant la brune. Un simple « Merci » s’extirpe des lèvres de la professeure d’enchantement alors que Marjorie demande, comme toute serveuse bien éduquée, si l’homme accompagnant la professeure prendrait quelque chose « Faites-vous plaisir Alexandre, je réglerai l’addition pour nous deux ». Subtile manière pour déclarer à Marjorie qu’elle serait la charmante cliente chargée de l’addition.
Le regard se retourne sur le postulant alors qu’une question franchit les lèvres de l’ancienne auror « Alors Alexandre, vous êtes intéressé pour rejoindre les rangs du Heurtoir, n’est-ce pas ? ». Elle n’attend pas sa réponse, elle enchaîne, son temps est précieux, elle ne le sait que trop bien. « Pourquoi, si ce n’est pas indiscret ? ». Poser les questions qui dérangeaient, pour éliminer d’office le candidat s’il répondait de travers. Ou pour voir ce qu’il avait dans le corps. Les doigts frêles et froids, comme ceux d’un cadavre, se resserrent autour de la petite tasse de café chaud. Elle lève le liquide et y porte ses lèvres, doucement. Comme si elle cherchait à réchauffer l’ensemble de son organisme, probablement transis de froid, ou d’ennui. Elle ne sait pas trop.
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Re: La Mezzanine Invité, le Mar 4 Déc - 19:44
Donc au final la demoiselle se lève pour m’accueillir et consent à me serrer la main, ce qui fut un gros soulagement pour moi vous vous en doutez bien.
_ Elly Wildsmith et tout comme vous, Elly suffira
Très bien ça commence sur de bonnes basses. Je prenais donc place en face d’elle quand une serveuse lui amena un café sans manquer de prendre ma commande. Je remarque au passage qu’elle me paraît relativement jeune tout de même …. Une élève de Poudlard ? A cette pensée un léger frisson me traversait l’échine même si je ne le montrais pas. Après j’ai oublié qu’on est à Préaulard. Les trois quarts des résidents de l’école y vont soit pour travailler soit en tant que client.
_ Faites-vous plaisir Alexandre, je réglerai l’addition pour nous deux
_ Ha ? Heu c’est gentil merci. Dans ce cas je prendrais un thé noir s’il vous plaît !
Suite à cela, la demoiselle enchainant sans transition.
_Alors Alexandre, vous êtes intéressé pour rejoindre les rangs du Heurtoir, n’est-ce pas ? Pourquoi, si ce n’est pas indiscret ?
Question un peu bateau je dois dire. C’est le genre qu’on nous sert à tout entretien d’embauche qui se respecte, pour ne pas dire qu’elle est au combien prévisible.
_ He bien à vrai dire en revenant de voyage j’ai cru comprendre qu’il régnait un certain sentiment d’insécurité au Royaume Unis avec tous les faits d’actualité. Par conséquent sa me paraît être une bonne chose d’apprendre aux gens à se défendre. Par ailleurs, depuis peu je me suis surpris à apprécier le fait d’aider les gens à progresser. Et puis très franchement je me vois mal passer ma journée derrière un bureau façon ministère. Un emploi diversifier ou on peut se dépenser m’intéresse beaucoup plus.
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Re: La Mezzanine Invité, le Mar 4 Déc - 20:29
Alexandre & Marjo
Il commande un thé noir, elle le regarde, comme si cela pouvait lui dire quelque chose. Sauf qu’elle ne lit pas l’avenir dans les feuilles de thé, ni dans le marc de café. La divination ça n’avait jamais été son truc. Elle préférait la métamorphose, les sortilèges, les enchantements. Ça avait clairement sa préférence. Parce que plus maitrisable, sans doute. Les contours moins flous, quelque chose de plus précis quoi. Ensuite, il répond à sa question et elle penche la tête sur la gauche, comme écoutant sa réponse comme l’une des nouvelles merveilles du monde qu’elle aurait pu découvrir. Le discours était limpide, sans doute préparé en amont, comment le lui reprocher ? Elle hoche la tête par convenance lorsqu’elle comprend l’énoncé des choses. Elle marmonne parfois « Moui, moui je vois ». Pas franchement convaincue, ni convaincante. En même temps elle ne va pas sauter au plafond à chaque tentative de recrutement hein.
« Oui je vois ». Elle laisse un silence s’enfuir alors qu’elle réfléchit, les yeux dans l’opacité du café. « Vous avez conscience que la plupart du temps, nos clients n’ont aucune compétences particulières. Pour certain, c’est le premier pas dans l’art du duel par exemple, êtes-vous suffisamment pédagogue pour cela ? Quelles sont vos références en la matière ? ». Les prunelles ébène cherchent la faille dans le visage du jeune homme, quelque chose qui lui fasse dire que ce n’était pas lui le candidat idéal. Ou peut-être que si ?