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La Mezzanine
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Hugh Dey
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Re: La Mezzanine
Hugh Dey, le  Lun 16 Déc - 13:40

Rp non exclusif avec Linwë Felagund et n’importe employé
Saison 29 – Hiver
25 décembre au midi


J’avais oublié qu’il faisait super froid en Grande-Bretagne. J’étais revenu de France dans l’espoir de finir Directeur à Poudlard. Bon, c’était raté. A la place, je me retrouvais à gérer Ollivander’s – ça allait, y avait pire comme job finalement – donc je passais la plupart de mon temps sur le Chemin de Traverse. Un peu tout seul. Ok je connaissais la patronne, avec qui le courant passait plutôt bien d’ailleurs, et la stagiaire. Bon et puis éventuellement je pouvais voir quelques clients. Mais depuis mon retour, j’avais pas tissé de liens. Fallait dire, je me souvenais pas tellement des anciens non plus. Mon esprit était dans le flou le plus total.

Donc ce qui devait arriver arriva. Je me retrouvais seul pour Noël. Mais par seul je voulais dire seul. Pas comme si j’étais juste célibataire mais quand même invité au repas de famille. Non non. Juste, tout le monde était chez lui en train de bouffer pléthores de trucs qu’on sait pas très bien cuisiner – du coup j’étais pas certain que ce soit délicieux – et moi bah… Je pouvais rester tout seul à ma table. Y avait pas de guirlandes. Mon elfe de maison, Mollard, j’avais fini par le libérer pour qu’il puisse vivre son idylle avec l’elfe du voisin. J’avais jamais été aussi seul.

Alors, l’idée avait germé de me rendre aux alentours de Poudlard. Je m’étais chaudement vêtu, parce que je savais que le transplanage me ferait aller jusqu’en Ecosse. Et qu’en fait bah c’était encore plus au Nord, donc ça allait cailler sa mère. Une pirouette plus tard et j’étais pas déçu. Sérieusement. En arrivant à Pré-au-Lard, le froid me frappa me plein fouet. Et il neigeait. Oh bordel. Y en avait partout de la neige. Je regardais ça tomber avec un sourire et, en serrant un peu plus mon manteau contre moi, j’essayais de deviner où on pouvait apercevoir le château.

Que dalle. On voyait rien du tout. Ca m’aurait rappelé les longues années passées comme concierge là-bas, ça m’aurait peut-être fait du bien. Mais là avec la neige – qui rentrait dans les yeux et c’était froid bordel ! – on voyait pas à cinq mètres. Alors je soulevais mes pieds, je laissais des marques au sol, et je me dirigeais vers un endroit qu’avait l’air ouvert. Les Trois Balais. Voilà, ça, ça devait être bien. Pis au moins il ferait chaud. C’était cool qu’ils soient ouverts même à Noël.

Je poussais la porte, et la chaleur m’enveloppa instantanément. Avec l’odeur de bonne bouffe. Je souriais. Voilà. Là je me sentais bien. Je voyais pas le château mais au moins j’étais dans un endroit où y avait du bruit, et pas juste perdu tout seul chez moi sans savoir quoi faire. Je me secouais un peu comme un chien, et je laissais tomber de la neige par terre. Boh. Tant pis. Il devait bien y avoir des elfes de maison pour nettoyer.

Sans demander mon reste, je me dirigeais vers les escaliers pour aller vers la Mezzanine. Ca avait l’air cool là-haut. Ouais, carrément. Y avait des coussins partout. On pouvait voir les gens d’en bas. Et même si la déco était franchement pas à mon goût – qui met des nappes à carreaux ? – je voulais bien passer là-dessus. Un soupir, je retirais mon manteau, avant de m’asseoir sur un fauteuil, une table devant moi, pour regarder la carte. Mais je lisais pas vraiment. Mes yeux restaient fixés, et je m’aperçus quelques minutes plus tard que j’étais tout simplement en train d’observer le bas. Y avait pas grand monde mais y avait une dame, la cinquantaine, qui me faisait marrer. Toute seule, elle avait l’air de vouloir absolument parler à quelqu’un. Alors j’attendais que quelqu’un soit suffisamment cool pour aller lui faire un brin de causette. Ce serait pas moi. Je le voyais gros comment une maison qu’elle allait être ch*ante celle-là.
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Re: La Mezzanine
Lïnwe Felagünd, le  Mer 18 Déc - 0:45

Christmas bliss.
Jour de Noël. Il fait déjà nuit. Trois corbeaux au loin, accompagnent ta démarche lente et morne. Une belle descente aux Enfers que tu prétends, bien las, depuis les hautes marches de Poudlard. L'école est vide. Le château immense. Ton cœur triste et grandiose. Il te paraît plus grand. Il te paraît plus grand, maintenant qu'il ne reste que quelques rares orphelins pour combler la neurasthénie des vacances. T'avais toujours trouvé ça cool, comme fête, quand t'étais petit. Des lumières un peu partout. Du rouge du vert du blanc. Farandoles et guimauves plein les dents. Des promesses. Des cadeaux. Beaucoup de promesses.

T'avais toujours trouvé ça cool. Juste avant de t'apercevoir que c'était malsain. Très malsain. Voir s'éteindre les yeux de ta sœur juste là, sous ton regard impuissant, avait été plus qu'une mauvaise épreuve. Traumatisme. Traumatisme. Traumatisme. Un tournant. Le tournant. Un grand cap dans ta vie. Cheval à bascule. —

Christmas bliss.
Le vent te fouette le visage. Une bonne crème maison. Un auto-portrait blanc neige. Émacié. Remarquablement lisse. Net et fin. Un côté prétentieux fend ta bouche en deux. Ton côté vélane. Quand tout est doux, voluptueux et sincèrement faux. Les joues rose pastel. Un bonhomme de pain d'épices, nu dans le paquet vide. Plastique de l'existence. Coquille. Coquille trouvée dans les tréfonds d'un village à la lenteur monotone. Pré-au-Lard illumine la vallée solitaire de Poudlard devenue invisible à cette heure-ci. La neige tombe à flot. Y'a quelque chose de timidement agréable et morbide dans ce paysage. Des chants de noël qui rôdent autour des fenêtres, et qui font face à l'absence de passants. Un paradoxe déroutant.

Christmas bliss.
Tu avais la hantise pour la capitale en période de fêtes, alors t'avais opté pour les Trois Balais. Ta référence. Ta seconde maison, après Poudlard. Après avoir partagé quelques mois en Inde, t'étais revenu différemment de ton périple. T'as laissé derrière toi tous tes fantômes. Toutes tes peurs, pour en avoir de nouvelles. Et avec ça, l'histoire du pub où t'avais passé plus d'un an non-stop dedans. Tous les jours, tu t'étais levé avec cette sensation de réconfort au creux du ventre. Ça t'avait aidé. Ça t'avait aidé à traverser tout ça.

Nostalgie. Quoiqu'un souvenir en lâchait toujours un autre, tu pouvais pas t'empêcher d'aller voir Kohane et ton cousin. À ce propos, t'avais deux trois trucs à lui dire à propos du gang que vous aviez formé.

À force de filer, le Temps avait fait de toi un lâcheur. T'avais l'appréhension de ne rien avoir apporté au pub. L'appréhension que tout avait changé en ton absence, et qu'il se porterait mieux ainsi. [...] T'entres et là, tu te rends compte que rien n'a changé, rien n'a bougé. Il y a toujours le vivarium et vos deux grenouilles, en vie. C'est probablement aberrant. Mais c'est ce qui compte le plus pour toi. C'est un symbole.

Tu as ce tic d'aller fouiner dans les cuisines mais finalement, tu passes juste une main de l'autre côté du comptoir, une bièraubeurre dans la main, un gallion de l'autre (parce que t'étais généreux avec ta propre progéniture, oui, tu prends soin du staff, des Trois Balais, de ce que tu en as fait avec la patronne). Tu passes un pied sur le perron de la mezzanine, espérant y trouver Kohane.

Christmas piss.
Y'a trois clampins et un type à part. Tu te poses profondément dans un des fauteuils. Tu t'arrêtes sur le type à part. L'a une sale tronche. Ceci dit, une tronche familière. Ça ne serait pas l'ex ex concierge de l'école ? Regard insistant. Sourcils souriants. Tu savoures un instant ta bouteille. Regard insistant. Sourcils souriants.

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Re: La Mezzanine
Hugh Dey, le  Jeu 19 Déc - 11:21

Y avait personne qu’était allé lui parler à la vieille. En revanche, j’avais vu un jeune gosse rentrer dans le bar, passer sa main derrière le comptoir, et choper une bouteille. Bah. J’ouvrais des grands yeux. J’avais envie de crier au voleur, mais je venais juste de voir qu’il avait laissé une pièce en or sur le comptoir. Ok. Tranquille mec. Dépense ton fric comme tu veux. Gosse de riche. C’était pas parce que mamie venait de te filer un gros cadeau de noël qu’il fallait tout dépenser d’un coup comme ça hein.

Tsss… J’aurais bien bu une gorgée de la boisson bien alcoolisée que j’avais devant les yeux pour oublier, mais le truc c’est que j’en avais pas encore. Et je reportais mon attention sur la carte pour essayer de choisir un truc. Ah. Menu de Noël. Bah voilà, ça c’était bien, ça tombait bien, j’avais faim. Et comme boisson ça j’en savais rien, un truc bien fort franchement ça m’aurait pas déplu.

Je relevais la tête, et j’essayais de regarder ce qu’il y avait autour de moi. Deux pecnos et… Bordel. Le mec qu’avait choppé sa bouteille au bar, l’était arrivé là. Et il me regardait. Genre, vraiment, il me regardait moi. Je tournais la tête sur le côté pour être sûr qu’il y avait personne juste à côté ou derrière, mais nan. Il avait pas l’air si méchant, pas du genre à vouloir me péter la tronche à la sortie, et ça c’était pas trop mal.

« Quoi j’ai encore de la neige dans les cheveux ? » je lui demandais. Bah ouais ch’ais pas, je commençait à me gratter sous le nez au cas où j’ai une crotte de nez qu’avait décidé de rester collée ou quelque chose dans le genre. Je comprenais pas trop qu’on me regarde comme ça, c’est qu’il y avait forcément un truc qui clochait.

« Hé gamin tu saurais me donner une… regard sur la carte Grivoise ? J’t’ai vu prendre ta bièraubeurre derrière. Pas bien de boire pendant le service, y en a qui sont tombés dans la boisson pour moins que ça. »

Et la boisson, renversée par terre ou sur quelqu’un bah ça colle, alors valait mieux pas tomber dedans, moi j’vous le disais.
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Re: La Mezzanine
Lïnwe Felagünd, le  Lun 23 Déc - 0:27

Tu commençais à te perdre lentement (mais sûrement) dans les méandres de ton esprit enrôlé par la Grande Absurdité. L’œil presque vitreux, le regard toujours plongé chez le gars assis en face de toi. Il n'avait pas l'air bien en joie d'être maté de la sorte, mais c'était plus fort que toi. Des images changeaient à la seconde, comme une vieille pellicule. Un tour de cinéma. La caméra danse dans la salle rouge. Ton cerveau mécanique chante un instant, histoire de tourner la clé dans le bon sens.

Il t'avait vu prendre une bouteille derrière le comptoir - pas très malin mais tu t'en foutais complètement. T'étais pas venu pour te faire embaumer de respect et de politesse hautaine. T'étais venu pour la nostalgie. La mondanité pittoresque qui te rassure en ces heures pas si lumineuses que c'en avait l'air. Le parfum du bois passé au vernis la veille et le crachotement des conversations muettes.

Tu fais un signe de tête négatif. « Non. C'est pas ça. » Ce mec était un sketch à lui tout seul.  « J'peux pas faire ça pour vous M'sieur. J'suis plus serveur. » Maintenant tu le remets, t'es sûr de toi. Tu sais d'où il vient.

— 'seriez pas l'ancien concierge de l'école, par hasard ? Mais tu demandes quand même.
Pour faire genre. Et puis tu tends le bras. Tu lui proposes de boire une gorgée.

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Re: La Mezzanine
Hugh Dey, le  Lun 23 Déc - 23:00

« Non. C'est pas ça. »

De quoi c’était pas ça ? Je fronçais les sourcils. J’aimais pas que le premier mot qu’on m’adresse ce soit pas « bonjour », sérieusement, qui c’est qui lui avait appris la politesse à ce gosse ? Même s’il répondait à une question j’en avais rien à foutre. Sur les questions fermées, avec moi, la réponse valait mieux que ce soit oui. Point.

« J'peux pas faire ça pour vous M'sieur. J'suis plus serveur. »

Ah ok. Pardon. Mea culpa. J’l’avais mal jugé le gamin. Déjà il m’appelait monsieur, ce qui était plutôt bien. Pis il avait une bonne raison de pas bouger ses fesses pour me chercher une bière vu que c’était pas son taf. Ok bon… Donc c’était juste vraiment un gosse de riche qu’avait de l’argent à dépenser, parce qu’un gallion la bièraubeurre c’était cher payé. Ou alors non… Comme il disait qu’il était plus serveur, juste il l’avait déjà été, et comme il avait l’air d’avoir une tête bien faite, il devait ramasser masse de pourboires et du coup voilà. Il en donnait. Mouais… Donc pas gosse de riche, juste gueule d’ange. Ok.

— 'seriez pas l'ancien concierge de l'école, par hasard ?

Wo. Ok, je détaillais davantage sa tronche. Oui, bien sûr, évidemment, pour les gosses j’étais une tête connue. Alors qu’eux pour moi, ils étaient rien, mais ça je pouvais pas leur dire. Je voulais pas briser leurs espoirs. Mais lui, j’essayais de graver ses traits dans ma tête, parce qu’il me tendait la bièraubeurre, et je pouvais pas refuser. Je la prenais avec un sourire et, comme il avait l’air sympa et respectueux, je prenais qu’une petite gorgée avant de lui redonner. Ah… Ca faisait du bien. C’est qu’après ça que je répondais.

« Si. Scuse moi j’me souviens pas d’toi. Mais c’est p’t’êt’ parce que t’es du côté de ceux qui foutaient pas trop trop le bordel. A moins que… »

Attends. Je regardais encore son visage. Pourquoi y avait un truc qui me rappelait l’ouverture de la porte ? Je fronçais les sourcils encore, je fouillais, je fouillais encore, mais nan… Nan j’y arrivais pas. Ca me revenait pas. Ou pas vraiment, pas totalement. J’avais l’image sur le bout de la langue, et comme j’étais pas capable de voir ma langue autrement qu’en double quand je la regardais, impossible pour moi d’être précis.

« Une gorgée pour un r’pas ça te va ? Je te paie à bouffer si t’as envie. Moi j’cherche juste un peu de compagnie. Qu’est-ce tu fous là tout seul à Noël d’ailleurs ? »

Ok c’était pas la question qu’avait le plus de tact au monde, mais en général les gosses ils avaient quand même envie de passer Noël sous le sapin. Alors pourquoi pas lui ?
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Re: La Mezzanine
Lïnwe Felagünd, le  Sam 28 Déc - 14:12

Autant dire que des enseignants t'en avais vu tourner pas mal depuis que t'étais arrivé à Poudlard. Une vraie girouette professorale. C'en était devenu une habitude, une habitude abusée d'ailleurs. Lui, il n'était ni prof ni directeur. Il faisait partie des ombres du personnel de l'école. Le concierge, c'est jamais une très bonne place. Tu te fais lyncher, on te fait ch*er. T'avais même surpris un cinquième année, une fois, qui avait pissé dans un coin - juste pour que quelqu'un repasse derrière. Bref, concierge ? jamais une bonne place. T'as les élèves qui te regardent d'un air moqueur. Les profs qui te regardent d'un air dédaigneux. Les elfes deviendraient presque indifférents face à l'homme-balai. Et pourtant, pourtant y'avait toujours eu quelqu'un jusqu'à maintenant. En passant par Hugh Dey ou même Leo, le Grand Ami.

T'avais toujours su comment appâter les gens. Tu sais pas trop pourquoi d'ailleurs, mais ça t'avait toujours paru naturel. Comme un atout inné. Car c'est un atout, sans aucun doute. T'en es persuadé. — Ici, y'avait rien de plus facile que de faire passer la pilule avec un verre ou deux.

Sourire. Sourire de l'élève modèle. Toi, t'étais du genre à endoctriner les esprits pervers des autres. Un vrai influenceur. C'est qu'à force de te retrouver dans les bureaux, t'avais appris à toujours rejeter la faute sur tes collègues. T'étais même assez doué pour mentir et inventer un scénario cohérent. Ceci dit, la mémoire du vieux fait défaut - comme quoi, toute formule populaire trouve son origine dans la vérité-même. Il lui manque deux trois souvenirs à celui-là, pour te remettre à la surface. Heureusement d'ailleurs, parce que t'avais saccagé son appartement privé en troisième année. Cette fois-là, ta perfidie et ton sens de la survie t'avais aidé. Ton insigne du Club de Kholov aussi.

Waa. Tout un tas de souvenirs te remontent à la gueule. C'est fou. Comme le Temps, hautement indigeste, dépasse le Monde et ses enfants passés. « Une gorgée pour un r’pas ça te va ? Je te paie à bouffer si t’as envie. Moi j’cherche juste un peu de compagnie. Qu’est-ce tu fous là tout seul à Noël d’ailleurs ? » T'approuves d'un signe de tête. « Volontiers. » Le gars n'avait pas vraiment le sens du commerce et c'était tout à ton honneur.

Tu hausses les épaules. « J'aime pas Noël. » Tu détestes Noël.

Et, comme toi, il était horriblement seul.
Seul ce soir. « Et vous ? »
Jour de Noël.
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Re: La Mezzanine
Hugh Dey, le  Jeu 2 Jan - 18:01

« Volontiers. » qu’il m’disait, le gosse. Bah évidemment. L’autre il avait payé sa bièraubeurre une blinde, je sentais bien qu’en buvant une gorgée dedans, c’était trois mornilles qui passaient à la trappe, alors j’allais quand même pas le dépouiller. Des Gallions j’en avais de toute façon, donc autant les dépenser et bien. Avec de la bouffe, c’était un bon investissement. Dans un bon coup à boire aussi ce serait chouette. Si on venait nous prendre la commande cela dit. Et ça, c’était pas gagné.

Bref, je désignais à mon compagnon de route le siège opposé, histoire qu’on se fasse un tête à tête. Ce serait plutôt bien. Même si je regardais bien autour de moi pour être bien sûr qu’on me jugeait pas bizarrement, à m’asseoir à table avec un gosse qu’avait à peine la quinzaine. L’autre était imberbe, il avait juste la voix qu’avait muée et qui prouvait qu’il avait plus de douze piges mais pour le reste, j’aurais pas parié sur son âge en mettant en gage quelque chose de cher. Ca allait encore jaser dans les chaumières si on disait qu’Hugh Dey il bouffait avec des jeunes. Surtout, pas de geste brusque, aucun sous-entendu, sinon c’était mort pour moi. Heureusement que y en avait pas beaucoup en mesure de me reconnaître normalement maintenant. A part lui évidemment. Qu’était pas bien causant d’ailleurs. Ses réponses allaient pas au-delà de trois mots. En règle générale c’était bien, j’aimais pas trop les gens qui parlaient sans jamais s’arrêter et qui débitaient des mots trop compliqués, mais bon y avait un juste milieu. Pis je l’avais invité aussi parce que je me sentais seul, alors si en sa compagnie c’était tout pareil que si j’étais tout seul, mais à deux, ça servait à rien que je lui paie à bouffer.

« J’suis vieux », ça c’était ma réponse à la question qu’il avait posée. Si j’étais tout seul à Noël c’était surtout pour ça ouais. Je suis vieux. Et dans ce monde, les vieux, bah ils ont beau connaître des gens, s’en faire des amis qui vont et qui viennent, ils finissent toujours tout seul. Bordel heureusement que j’avais pas de problème de santé gravissime parce que sinon j’aurais eu personne pour me visiter à l’hosto.

« Tu penses qu’ils viendront nous demander ce qu’on veut bouffer ou boire, ou faut vraiment aller se servir au comptoir comme t’as fait gamin ? » Ouais ok, je commençais à perdre patience. Mais c’est surtout que j’avais vu personne et que je me demandais pourquoi c’était ouvert le vingt-cinq décembre s’ils étaient pas foutus d’avoir des serveurs. Je commençais à avoir vraiment soif et à loucher sacrément sur sa bière, mais j’aurais préféré en avoir une à moi. A moi tout seul. Comme un grand. « Eh gamin. T’aimes pas Noël mais t’aimes bien les cadeaux nan ? Qu’est-ce t’aimerais avoir ? » que je lui demandais. Parce que si je pouvais, je lui aurais bien offert. Même s’il avait une tête d’ange, il avait l’air de ressasser des trucs pas cool. Et j’aimais pas trop ça.
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Re: La Mezzanine
Artemis Wildsmith, le  Sam 4 Jan - 9:52


   
Service en salle Hugh & Lïnwe (et son LA)C'était peut-être l'essence suprême du plaisir qu'on pouvait prendre dans ce fabuleux métier de gérant de bar : apporter joie et consolation aux âmes en peine. Mais tout même, le jour de Noël ? Arty aimait généralement ronronner aux pieds du sapin merveilleusement bien décoré et déchirer gaiement les papiers colorés qui abritaient - souvent - des cadeaux. A se gratter les yeux tellement c'était rempli d'étoiles enchantées.
Aujourd'hui, rien de tout ça, une routine quotidienne de préparation culinaire, nettoyage de tables et accueil des solitaires en ce jour de célébration. Il se dit brièvement qu'il aurait peut-être du prévoir des cadeaux en plus, pour ceux-là, pour ceux qui n'auraient pas la joie de rire en famille ou entre amis, mais pour le moment, ils étaient ceux qui l'empêchaient, lui, le Wildsmith, de célébrer Noël puérilement. Et parce qu'il n'avait pas envie de déverser son ennui sur le bois du comptoir, au risque d'attrister davantage ces gens qui s'étaient écroulés aux Trois Balais, il s'était dit que c'était splendide moment pour offrir à Balthazar, son elfe, son cadeau de Noël. C'est qu'il n'avait pas prévu d'être seul aujourd'hui, et Balthy avait été absolument ravi d'être convoqué - ou le prétendait-il. Ce fut donc échange de larmes, de câlins, de bonheur dans la cuisine fumante qu'Arty offrit une nouvelle paire de baskets magnifiques - taille enfant - à l'elfe de maison. Il était fier le Balthy.

Pour un tel moment mémorable, il se devait de prendre le temps et d'oublier quelques instants les clients qui devaient s'impatienter - tant pis. Balthy le méritait amplement - supporter le Fripon toute l'année devait être récompensé. Mais l'elfe finit par lui tendre un regard insistant vers les portes de la cuisine, lui soulignant qu'il devait bien, un peu, légèrement, faire son travail.
Alors évidemment, c'était en ruminant gronchonnant qu'Arty extrait sa carcasse ennuyée dans la salle principale.
Rien n'avait bougé, le bar comme colorié de pâles couleurs en cette journée normalement guirlandée. C'est en accrochant le comptoir d'un regard qu'il remarque une pièce déposée, se dépêcher de l'enfourner dans sa poche - pauvre monsieur qui avait dû oublier ses sous. Les épaules zieutent alors les alentours à la recherche d'une exclamation de voix ou d'un bras l'appelant, et c'est finalement deux nouvelles silhouettes qu'il entreperçoit dans la hauteur de la mezzanine. De quoi plisser sceptiquement les paupières et c'est la curiosité qui le mène à monter les escaliers plutôt que sa conscience professionnelle.

Non, il ne rêvait pas, son cousin. S'approcher d'un pas d'abord guilleret avant d'être frappé par la molassonerie du Gryffondor et surtout surtout surtout la Bièraubeurre qui brillait sur la table. Beh ? Ce n'était pas un salut mouton-esque mais bien la surprise de voir le cousin déjà servi.
On remarque facilement les méninges qui s'effritent sous les boucles à force de réfléchir, le lien est fait : la pièce, la Bièraubeurre et c'est une petite claque derrière la chevelure platine du garçon. Toutes ces années gâchées pour un garçon impoli ! Comme s'il l'avait élevé, Arty aimait exagérer - surprenant. Qu'est-ce que tu fais là ? Papa Noël t'a pas apporté c'que tu voulais ? Devant la mine rabougrie du cousin tristounet, le Wildsmith se dit qu'il lui aurait volontiers offert un petit quelque chose de lumineux. Mais il n'était pas seul, tu t'es fait un nouveau copain ? Il ne le connaissait pas, pourtant, il ne tend pas la main vers l'Autre, juste un salut du menton, et peut-être que finalement, il se mettrait à faire son travail.

Mais non, il s'assoit avec eux dans le confort d'un fauteuil, soufflant désespérément : le jour de Noël, sérieux les gars ?

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Re: La Mezzanine
Lïnwe Felagünd, le  Sam 4 Jan - 15:31

Le gars t'invite à prendre place en face de lui, comme si tout ça était prévu depuis un moment. Un regard girouette, qui fait le tour de la salle au cas où un paparazzi les prendrait en flag, ou qu'un serveur passerait par là par inadvertance. T'avais le regard cajoleur, le sourire s'étirant parfois en un fil de fer rosie par la pureté esthétique de ton âme aux glaçons analgésiques. Signe de tête négatif, la tienne elle balaye l'horizon fade et flou de la mezzanine.

— Il va venir. Si y'avait bien une patronne ici, c'était Kohane, et t'aurais parié ton compte en banque qu'elle obligerait ton cousin à taffer le jour de Noël. En y pensant, t'as le visage qui s'étire encore. C'devait être l'épouvantard d'Arty à tous les coups et ça te faisait que plus plaisir, vrai sadique que tu es. Quelques étoiles effleurent tes pupilles dilatées par l'excitation.

Qui dit Noël dit cadeaux. Évidemment, c'était ce genre de conversations que tu voulais éviter en venant ici. Tu prends un air un peu exaspéré, parce que t'as pas que ça à foutre de parler de gâteries enfantines avec le grand-père ex-concierge de Poudlard. Pour être franc, tu savais pas trop quoi répondre. En soi, t'étais un vrai petit prince capricieux (oui y'avait une différence entre enfant et prince) - luxe et plaisir - étaient les mots doux qui te bercent la nuit. T'avais toujours voulu avoir un de ces vieux tableaux minimalistes d'Europe de l'Est. Un grand jacuzzi comme ici. Le Yessod. Une colonie de sombrals. Ou tuer ton oncle fou. Mais plus sérieusement, si on pouvait t'offrir un pu*ain de cadeau, c'était de retrouver ta sœur. De rajeunir le temps et de partir loin d'ici _ très loin d'ici. Remodeler le passé comme s'il s'agissait d'une pâte à pain.

T'ouvres la bouche/
mais avant que t'ais pu dire quoique ce soit, tu sens un coup derrière la tête.

Tu te lèves d'un bon, comme par réflexe [mode survie]. Et pis la voix criarde de Arty qui résonne à tes oreilles comme une fanfare. Fallait toujours qu'il en fasse trois tonnes. Tu lèves les yeux au ciel avant de te rasseoir. « Salut cousin. » Tu le regardes un peu bizarrement. Pourquoi il s'assoit celui-là ? « Tu fais quoi là ? On veut manger. »  

— Prenez ce que vous voulez, je vous suis. Tu peux pas t'empêcher de reprendre les commandes face au non-serveur qu'il est. Tu tends le menu au concierge, qu'il choisisse de quoi vous délecter ce soir. Intérieurement, tu remerciais l'impudence de ton cousin - comme ça, t'avais pas d'excuse moisie pour ne pas répondre à la question finalement délicate du monsieur.

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Re: La Mezzanine
Hugh Dey, le  Dim 5 Jan - 12:29

J’avais posé la question, mais ça changeait rien à la chose. J’avais soif. En mode super soif. J’avais eu une gorgée de sa bière et j’avais pas voulu faire le pique-assiette donc j’avais pas pris grand-chose, mais à part me mettre l’eau à la bouche ça avait rien fait. Alors je n’écoutais plus rien. Je ne faisais que regarder sa bouteille de bière et je sentais ma main droite prête à bondir pour lui chopper. Je commençais même à penser à l’attirer à moi et je secouais la tête très vite et très fort pour m’en empêcher. Parce que même si j’avais pas ma baguette dans la main, le Accio pouvait partir très vite de mes doigts. Chez moi ça m’arrivait même de me retrouver à me faire attaquer par un pot de cornichon parce que j’y avais pensé trop fort alors non, fallait surtout pas lui piquer comme ça.

Mais finalement, mon focus sur la bière fut remplacé par le focus sur quelqu’un d’autre. Il venait de coller une petite tape derrière la tête de mon interlocuteur, et semblait bien le connaître. Fin l’autre l’appelait cousin, mais on savait jamais. De nos jours avec tous ceux qui s’appellent frères, moi j’essayais pas de savoir si c’était le vrai lien de parenté ou pas. En plus je m’en tamponnais terriblement de son arbre généalogique. En tout cas il s’asseyait avec nous et moi du coup, j’étais content. Bon ok il avait l’air un peu bruyant, mais ça nous faisait de la compagnie. Enfin à moi surtout. Parce que l’autre en face il avait pas l’air super content mais qu’est-ce qu’on s’en tamponnait, sérieusement ! « C’est Noël, on fait la fête c’tout » Ouais parce qu’il avait l’air de nous juger sévère là à nous dire qu’on venait ici le jour de Noël, mais c’était justement un super jour pour picoler hein. Et je regardais tout autour de nous, m’impatientant de nouveau, pour essayer de voir où était le serveur.

— Prenez ce que vous voulez, je vous suis.

Ah. Je regardais le petit qu’était là depuis le début. Puis un tour sur l’autre, son cousin là. Puis re sur le petit. Alors. Alors du coup c’était le serveur qu’était à table avec nous ? Je ris nerveusement. J’étais trop con moi. C’était pour ça qu’on avait l’air de le faire ch*er le jour de Noël ! Ouais bah ça va hein, t’as signé pour ça mon gars, tu vas en ch*er pis c’est tout. Du coup, je retournais à la carte, pis ensuite je m’adressais au serveur qui s’était installé avec nous.

- Deux grivoises pour moi, pis un menu Santa. Le menu aussi pour le gamin là. Pis si toi aussi tu veux manger j’te paie ta part. Comme ça t’auras une bonne raison de rester assis avec nous, t’en dis quoi ?

Il avait intérêt à dire oui. Parce que je pouvais pas dire que la conversation avec le gosse était fifolle. Fallait dire, il avait le don de sourire et de plaire, mais il respirait quand même pas la joie de vivre. C’est pour ça que j’ajoutais un :

- Eh gamin. Souris. T’es pas tout seul on est là nous Tact quand tu nous tiens.
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Re: La Mezzanine
Artemis Wildsmith, le  Dim 5 Jan - 16:42


   
Service en salle Hugh & Lïnwe (et son LA)Est-ce que Lïnwe lui aurait fichu une gifle s'il avait été un n'importe qui venant l'embêter ? Le Fripon avait pouffé légèrement en voyant son cousin se rasseoir - une brindille qui jouait des muscles qu'elle n'avait pas. Un haussement d'épaules mais il intègre tout de même que le Fouloulou n'avait pas l'air dans son assiette, une sale tête - comme d'habitude - mais cette fois agrémentée de picotins d'obscurité, et tout de même, il était de la famille. Il passe outre son agressivité électrique et glisse l'information dans ses boucles en se promettant d'y faire quelque chose. Peut-être même que l'autre énergumène - vieux soit dit en passant - pourrait l'aider. Arty le regarde, plisse les yeux, fronce les sourcils, non, décidément, il ne l'avait jamais vu de sa vie. Pourtant, un tel foudre de pas guerre, il l'aurait retenu, à son air hébété qu'il prend tandis qu'il regarde tour à tour les deux cousins. Et puis et puis, qui fait la fête tout seul un 25 décembre dans un bar ? Un marginal, voilà.

Mais un marginal généreux qui passe rapidement commande, le Poufsouffle enregistre, réfléchit et se lève brusquement accompagné d'un c'est noté ! Alors que ce n'était noté absolument nulle part, mais le gamin avait largement progressé en matière de service. Avant de descendre les escaliers, ses mains guillerettes s'emparent du visage maussade du cousin pour lui déposer un merveilleux bisou qui retentit dans un mouah ! adorable. Peut-être que c'était son job que de lui remonter le moral. Toutefois, la pirouette envolée est suspendue en cours de route, et le Loup se rassoit bien rapidement en se tapotant le front, j'suis bête ! Ne surtout pas confirmer cette affirmation. Gênant, parce qu'un tel bisou, il aurait voulu s'enfuir se réfugier dans les cuisines - tant pis. Balthazar ! Oui, c'est vrai qu'il avait progressé, était devenu charmant serveur attentif et attentionné, mais aujourd'hui était particulier. L'elfe apparait dans un petit pouf à ses côtés, éblouissant forcément les convives de sa tenue décontractée tee-shirt d'un groupe de musique moldu quelconque, un jean de qualité et surtout surtout des baskets colorées à l'image de son maître, trois grivoises et trois menus Santa steuplé, tu seras mignon ! Balthy hésite, ce n'est pas du tout son rôle de prendre les commandes, mais il avait reçu un beau cadeau, très bien monsieur Arty. Disparition elfique.
Monsieur Arty, si c'était pas la classe ça, j'vous l'demande.
Monsieur Arty observe donc les deux autres lurons et justifie l'apparition de Balthazar à propos de quoi personne n'avait posé la moindre question, c'est moi qui ai la garde aujourd'hui ! Comme s'il s'agissait de son enfant.

Tapotement des doigts impatients sur le bois de la table, oui, il allait vraiment partager un repas avec son cousin et un parfait inconnu étrange le jour de Noël. Comme quoi, parfois le destin tissait les choses bien curieusement. Bon, tu vas accoucher ? T'as quoi là ? On dirait qu'tu viens de t'accoupler avec la grand-mère de Balthazar, vrai que ça donnerait sûrement la nausée à n'importe qui, Theya s'est rendue compte que t'étais un freluquet ? Il rit à ses propres blagues hilarantes, mais ça s'efface bien vite, non, il devrait se montrer plus gentil. Sérieusement, il a quoi ? A l'Autre sexagénaire. T'es qui en fait ? Oui, c'est-à-dire que même envers des inconnus il était façonné d'une certaine facilité de communication insolente qui ferait pâlir sa Maman. Tête à claques.
Oh et puis toutes ces questions qui n'en finissaient pas, les Compères allaient bien vite regretter de l'avoir invité à leur table, mais comprenez, le Blaireautin n'avait pas tant parlé que ça depuis le début de la journée - la langue en profitait pour se délier.

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Re: La Mezzanine
Lïnwe Felagünd, le  Dim 5 Jan - 21:39

Pu*ain. Tu soupires, et tu te fais pas prier pour le faire remarquer. Tu ne pouvais tout bonnement pas t'en sortir avec deux types pareils. C'est que, étrangement, ils faisaient la paire. « T’es pas tout seul on est là nous » / Et bah pu*ain, t'allais vraiment pas t'en sortir. T'aurais pu tomber sur n'importe quel trouble-fait de la région, mais non - il te fallait un vieux cliché célibataire et ton cousin fanfaronnant ci-et-là, à te percer les tympans. T'as l'impression qu'il fait des trous dans un carton avec un stylo bon marché. Tes oreilles saignent à chaque fois qu'il prend la parole.

Tu t'efforces de sourire face au concierge. Un grand sourire. Presque malhonnête. Un sourire de clown, il ne te manquait que le rouge à lèvres et les yeux qui pleurent, à défaut de ton âme obscure. Je crois que le pire, c'est quand le serveur te colle un bisou baveux sur la joue. T'es vraiment à deux doigts de lui fracasser le crâne avec ta bouteille de trente-trois centilitres.

— J'suis bête !
— T'es même sacrément con, cousin.

Heureusement, celui qui sauve la mise, c'est l'elfe de maison de ton cousin. Enfin, je sais pas si c'est une bonne chose. Il a un sacré look, et t'apprécies son art du détail. T'es content qu'il le traite bien. Tu lui demandes une autre bièraubeurre (probablement comprise dans le prix du gallion volé par Arty n'est-ce pas). Tu le remercies. Ses bêtes-là le méritent plus que toutes les autres. « Theya s'est surtout rendue compte que tu sortais avec sa meilleure amie. N'importe qui pleurerait un bon coup si il apprenait ça. » Pour le coup, c'est bien la seule personne avec qui t'avais aucun problème de relation. À chaque couche passionnelle son nouveau départ. De vraies bêtes.

— Je te présente un ancien membre du personnel de Poudlard. C'est... signe de main vers le voisin Hugh Day ? en fait, t'étais pas sûr de son nom.

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Re: La Mezzanine
Hugh Dey, le  Sam 11 Jan - 22:50

– C'est noté ! qu’il avait dit le mec, et moi, j’avais ouvert des grands yeux ronds parce que je comprenais pas comment il avait fait pour noter aussi vite. Il avait même pas de papier dans la main. Je me penchais, vu qu’il s’était relevé aussi vite qu’il s’était assis, pour voir si y avait pas un griffonnage sur la nappe à carreaux – de toute façon elle était moche il pouvait bien écrire dessus – mais non même pas. Y avait rien. Pas de plume, pas d’encre, pas de notes. Juste après, fallait quand même que je bouge ma tête, parce qu’il se rasseyait le salopiot

– J'suis bête !
– T'es même sacrément con, cousin.
– Nan t’es dangereux mec

Je disais ça parce qu’il avait failli m’écraser la tête. Il avait pas vu que, tel un habile serpent, mon corps s’était tortillé jusqu’à son coin de table pour savoir comment qu’il avait noté sans qu’on le voit, et que donc ma tête s’était retrouvée au niveau du fauteuil. Cela dit il se fit vite pardonner. Parce qu’il criait un nom – est-ce que c’était vraiment un nom ? De chien oui peut-être, d’humain… ? – et que brusquement une petite bête verte apparaissait – ah voilà pas un humain donc ! Un chien, un elfe, c’était pareil – et prenait la commande. Super. Comme ça ce serait rapide. C’te bestiole avait au moins la faculté de transplaner partout, ce qui lui éviterait de tordre une de ses frêles chevilles en montant les marches, chargé de nos boissons. Quoi qu’il risquait pas tellement de se les tordre vu les belles baskets qu’il avait aux pieds – d’ailleurs j’aurais bien kiffé en avoir une paire comme ça mais si je lui piquais elles seraient pas à ma taille j’en étais certain – le chanceux tiens. Bordel je commençais à être jaloux d’un elfe. Ca allait pas bien dans ma tête.

Après ça vint une histoire de grand-mère de l’elfe, de Theya, de freluquet, de meilleur ami et de coucheries. Moi je fronçais juste les sourcils parce que je comprenais pas tout ce qui se disait. Mais fort heureusement, l’elfe choisit ce moment pour revenir avec les boissons, et je prenais mes deux grivoises, mes yeux louchant grossièrement sur les deux bouteilles. J’en portais vite une à ma bouche pour en boire deux ou trois, voire quatre gorgées, avidement, et je reposais ma bouteille dans un grand « Aaaaah » avant de m’essuyer la bouche de ma manche. J’avais rien suivi à la conversation, ce qui m’importait, c’était de boire.

— Je te présente un ancien membre du personnel de Poudlard. C'est... Hugh Day ? Bordel, heureusement j’avais avalé mes gorgées, je me serais étouffé si ça avait pas été le cas. D’ailleurs, ça se voyait quand même sur ma tronche que quelque chose était passé de travers, j’aimais pas ça. Alors je corrigeais vite. « Dey. D-E-Y. Comme un dé pour jouer mais en plus Hey comment tu vas t’vois ? » j’aimais pas quand on écorchait mon nom. Ca me donnait l’impression de pas être quelqu’un d’important. De pas être quelqu’un de respecté. Et j’étais quelqu’un d’important. On devait me respecter, sans aucun doute. Je m’énervais tout seul, et brusquement, je me levais en tapant des deux bras sur la table, comme si j’avais quelque chose d’important à dire. Sauf que non, j’avais rien à dire. Enfin rien qui vaille le grand silence qui s’était posé tout autour de nous. Alors comme j’avais l’attention de tout le monde je lançais gaiement un « A poiiiil ! » très incontrôlé qui me fit ouvrir de grands yeux. Je me rasseyais, rougissant, et portais de nouveau ma bière à mes lèvres. « Pardon. J’sais pas bien c’qui m’a pris… »
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Re: La Mezzanine
Lorelaï Peony, le  Dim 12 Jan - 22:15

RP avec Arty Wildsmith      ♫
LA d'Arty
Saison 30 


Il faisait doux pour un mois d'hiver.
Lorelaï s'était installée dans la taverne aux murs de souvenirs, écartée du bruit incessant du château. Les pages de son cahier entre les doigts, elle se demandait. S'interrogeait.


Parviendrait-elle un jour à l'oublier.
Elle savait que oui. Elle l'avait déjà fait, ce n'était pas le premier. Pas la première histoire à clôturer, refermer la page, ranger le volume sur l'étagère et entamer la suite. La partie suivante. Elle savait qu'elle pouvait. Elle ne savait pas si elle le voulait.
Elle avait tellement tenu, elle s'était tant accrochée. Au nom de l'amour. L'Amour.
Ses mains étaient à présent rouge de sang, et d'égratignures. Sa gorge était lourde d'avoir pleuré.
Elle était fatiguée, son corps était fatigué. Il avait besoin de retrouver la vie.


Une vie sans lui.


Il lui fallait lâcher les dernières bribes, les dernières ficelles. Le laisser partir. Laisser le souvenir s'envoler, le libérer.
Et lâcher ce poids dans sa poitrine, cette tristesse dans ses yeux.


Elle tourna la page de son cahier, sa main tremblait tenant son feutre noir, alors elle soupira et releva la tête. Peut-être pouvait-elle s'oublier dans l'autre, dessiner les clients de la Taverne. Se plonger dans leur sourire, s'imprégner de leurs mouvements et les traduire en lignes de carbone.


La jeune femme traça quelques traits, au hasard, une mèche de cheveux intéressante, un mouvement de main... Quand son regard fini par tomber sur une silhouette familière. Elle ne le reconnu pas tout de suite, elle oubliait les visages, retenait les énergies. Et la sienne avait changée. Il semblait... moins agité. Ou plutôt, autrement agité.


Assis à une table à l'écart, le jeune sorcier grattait sa plume sur une feuille, absorbé.
Il y eu comme un écho, une fraction de seconde, un miroir, un reflet. Qu'elle stoppa net.
Il était triste, et son visage marquait l'inquiétude.


Elle hésita entre continuer son dessin ou s'avancer vers lui. Il semblait concentré, mais elle ne l'avait jamais vu ainsi, peut-être devait-elle... aller lui parler ?
Alors, sans se poser plus de question, et en ayant toute confiance en Arty pour l'envoyer bouler s'il ne voulait pas la voir, elle se leva de sa chaise, son cahier à la main - comme pour se rassurer - et s'avança jusqu'à lui.
Arty, dit-elle, est-ce que tout va bien ?


Elle ne savait même pas s'il se souvenait d'elle.
Artemis Wildsmith
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Re: La Mezzanine
Artemis Wildsmith, le  Sam 25 Jan - 9:31

Lïnwe et Hugh

Lïnwe avait la manie pour ne jamais dire la vérité, mécanisme de défense visant à se faufiler dans les paroles pour répondre aux plus inintéressantes, le tout ponctué de quelques piques que le Wildsmith éloigne d’un geste nonchalant de la main. C’était le matériau même de leur relation après tout, se taper dessus avec des mots acerbes ; mais il fallait avouer que la curiosité du Fripon se faisait de plus en plus hargneuse et aimerait décortiquer les cheveux blonds/blancs du Garçon afin d’autopsier ses méninges tristounettes. Pourtant, il hausse les épaules, simplement. Décidant de se concentrer sur l’autre énergumène en avalant une longue gorgée de grivoise.
Hugh Dey.
Sûrement qu’il oublierait une fois le Sorcier parti, peut-être pas.
Ce n’est que lorsqu’il tapa sur la table en criant une trivialité ridicule qu’Arty se dit que non, il ne l’oublierait pas. La bouteille reste en apesanteur, surprise de l’exclamation saugrenue de l’Homme. Il est taré ton vieux pote, faut vraiment qu’on travaille sur tes fréquentations Lïnwe. Il avait presque envie de déposer un pat pat rassurant sur la tête du Dé accompagné d’un petit c’est pas grave dude. Oh, c’est ce qu’il fait. Étendre la main pour la passer doucement dans les cheveux bruns de la nouvelle connaissance, t’inquiète, ça va aller. Brave garçon. Le Poufsouffle avait quelque chose avec les cheveux, il faudrait creuser ce fétichisme.  

Mais t’es sûr que ça se prononce pas plutôt Dhiy ? Un sourire narquois sur les lèvres, Hugh DHIY, quand la provocation venait lui gratouiller les boucles insolentes, il s’y engouffrait.
Par précaution peut-être, le Fripon s’affale sur le dossier de son fauteuil, au moment même où Balthazar apparaît dans un nouveau adorable pouf afin de déposer les tartines de foie gras sur la table. MIAM. Un vrai repas de fête. Ne pas oublier de préciser pour le plat, Balthy, crue la biche pour moi hein. Sans aucune considération pour les deux convives, l’un connaissait d’ailleurs la malédiction le poussant à consommer la viande rouge rouge extrêmement rouge.
Alors Hugh Dhiy, toi aussi t’as été viré de Poudlard ? Oui, parce que le cousin avait bien stipulé un ancien membre du personnel, et ce n’était pas tombé dans le tympan d’un inattentif – jamais. Et puisque le Fouloulou refusait d’ouvrir la bouche excepté pour dire des méchancetés, se concentrer sur le Vieux.
Arty boudait ?
Un peu.
Ne surtout pas tourner les mèches endiablées vers le Blondinet.

Commande:



-------------------------------------


Lorelaï


Il allait mieux.
Certes les boucles étaient comme étrangement aplaties de ne plus recevoir l’amour dont elles étaient habituées, mais il allait mieux. Enfouir quelque part sous le cœur la peine déchirante et essayer de trouver dans les particules des journées quelques éclats de rires – parfois.
Essayer de cligner rapidement des yeux dès qu’il voyait le visage de l’ancienne Amoureuse collé sur des gens lambda, s’en débarrasser pour respirer normalement.
A l’instant, faire gratter la plume sur ribambelles de feuilles de parchemin jusqu’à trouver les bons mots, les mots qui s’envoleraient vers la Gryffondor perdue, comme un intime besoin de s’excuser vraiment, de lui prouver qu’il allait mieux. Des jours qu’il y pensait, lorsqu’il avait tourné en rond dans cette misérable cellule du Ministère, des jours qu’il avait pris la décision de changer, profondément. Dompter la colère la fureur la rage avec un puissant fouet de contrôle, il finirait par y arriver.

A cet instant, se concentrer sur les lettres dessinées sur le papier, faire en sorte qu’elles y dansent correctement, qu’elles aillent dorloter, toucher, le cœur de celle qui les lira.
Il n’y avait pas vraiment d’autre but que celui d’exprimer les changements qui parcouraient actuellement le cerveau méditatif du Fripon. Tellement concentré qu’il n’avait pas aperçu la silhouette qui s’était glissée jusqu’à lui. Une blondeur qui lui tape dans l’iris, qu’il reconnaît presque.
Un visage du passé ancré dans les années folles de la scolarité. Immédiatement ça plaque un vague sourire sur la bouille du Poufsouffle. Hey heu… le prénom vite vite le prénom qu’il avait sur le bout du bout de la langue nerveuse. Lore oups bizarrement ça lui serre la gorge, oui évidemment qu’il se souvenait du début, le même que Celle qui l’avait quitté, Lorelaï ! Comme quoi, il n’était pas si égocentrique que ça, même durant l’adolescence.

Installe-toi j’t’en prie ! Désigner le fauteuil qui lui faisait face. Surprenante réaction d’un Diablotin poli – inhabituel. D’ordinaire il aurait ronchonné bruyamment afin de faire fuir celui ou celle qui oserait l’enquiquiner inopinément. Aujourd’hui, non.
Lever la plume du parchemin pour observer l’ancienne camarade. Oui il se souvenait d’elle, une discrétion, une sagesse et surtout une non-participation aux fourberies d’Azarty – la définition de l’ennui selon lui. J’suis tristounet. Parce que si la colère s’était légèrement apaisée, il n’en restait pas moins ce Malicieux bavard, dont la langue se livrait facilement. Mon Amoureuse m’a quitté, la nécessité de mettre des mots sur la plaie qui lui mutilait la poitrine, j’essaie de lui écrire. Dit comme ça, cela lui semblait soudainement être comme la pire idée du monde, il conclut par un soupir.
Lïnwe Felagünd
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Re: La Mezzanine
Lïnwe Felagünd, le  Jeu 30 Jan - 20:39

Ton cousin avait presque l'air mature, à vouloir snober tes sincérités parce qu'il était piqué au vif - ça c'est clair. Et t'étais satisfait. Tu jetais un coup d’œil de manière aléatoire. T'avais cette petite jouissance perverse sur ton visage. Ce sourire presque gerbant - parce que beau et malsain en même temps. Et puis t'étais passé aussi à autre chose, assez rapidement d'ailleurs.

Day. Dey. C'était du pareil au même, vraiment. Lorsqu'il ne s'agissait pas de toi, tout avait l'air si insignifiant. — Tu fronçais les sourcils d'un coup. Tu savais pas ce qui lui avait pris par la tête, au vieux concierge. C'avait l'air d'être un vieux garçon quand même. Ses pulsions le démangeaient, un peu comme les tiennes lorsqu'il s'agissait de taper dans l'art. Il était monté sur la table, avait gueulé quelque chose que t'aurais jamais osé (sauf si il s'agissait d'une pièce de théâtre). Et là, t'approuves Arty pour une fois. Oui, il est sacrément taré mais c'est pas mon pote - quoi ? après tout c'est vrai, pas la peine de le regarder comme ça.

Le cousin avait cette tendance à vouloir frôler les catastrophes et c'était assez drôle pour tout avouer. Et là, bah il touchait le gros lot. T'attendais la réaction du doyen avant que l'elfe ne vous propose les différentes cuissons. Tout l'inverse de ton cousin qu'avait quelques tendances de pur carnivore — c'était bien le seul truc qui te faisait réellement pitié chez lui. Tu te fais un tartare, Arty ? yeux malicieux Pour moi, ce sera à point, s'il te plaît Balthy ! Tu te retournes vers Hugh. T'avais hâte d'écouter sa réponse.

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