Yuze se leva, ses yeux prirent leur forme originelle qu'était emplis de noirs et des veines apparurent sur son visage qui se contractaient toutes les cinq secondes. Il ne savait pas pourquoi cela se faisait mais il s'en fichait. Il était tout dernier et aucun de ses camarade sn'allait pas se retourner pour regarder ce qu'il avait. Il attendit que tout le monde passe avant de se lancer car il ne savait pas en quoi allait se transformer l'épouvantard ... Peut-être en un mangemort. Peut-être en une autre chose. Il n'en avait aucune idée. Lorsqu'il arriva devant l'épouvantard, Yuze eut l'impression que celui hésitait à se transformer en sa présence. L'épouvantard venait de se transformer en lapin, pourquoi en lapin .. Il n'avait pas peur de lapin et commença à s'énerver :

- Qu'est ce que c'est que ça ?!!! Je n'ai pas peur des lapins !

Yuze en avait assez qu'on se foute de lui, même par les épouvantards, il s'énerva un bon cout et lança le sort :

- Ridikulus !

Le lapin venait de se transformer en cuisse de lapin rôti ... Yuze commença à rire de venait de se passer ... Pour qui l'épouvantard se prenait-il ... Se moquait-il de lui ? Ou n'était ce qu'une farce ...

- Bien fais pour toi.

Il retourna s'asseoir à sa place et regarda les élèves qui étaient derrière lui passez l'épouvantard ...

Axelle avait croisé le regard d'Alice, qui était assise près d'elle. Son regard voulait dire "C'est quoi cette horreur qui va nous surgir au nez, es-tu dégoutée comme moi je le suis ?" et la Serpentard comprit le message à quelques mots près. Elle eut un sourire semi-grimaçant qui signifiait "si-si, suis dégoûtée! Veut pas y aller".

Ce fût quelques instants plus tard que le professeur Wolf annonça la pratique. La préfète se plaça en milieu de file, mais au fur et à mesure que les élèves passaient, elle laissait passer devant elle quelques élèves. Elle se retrouva donc derrière une Gryffondor. À chaque élève, ou presque, Axelle éclata de rire devant la forme ridicule que prenait l'épouvantard, une fois le sort lancé. En même temps, elle en profitait pour penser à comment elle rendrait ridicule la chose. Lorsque ses amis affrontait la bête, la préfète redoublait d'attention, c'est ainsi qu'elle apprit qu'Alice avait une peur reliée à son cou et Padraïc... des bébés ? Il devait y avoir une histoire là-dessous que la sorcière ne connaissait pas. Axelle fut également surprise par la peur de Burton, qu'elle ne connaissait pas beaucoup. Il y eut quelques cas d'insectes et familiaux, mais également de cadavre. Il eut aussi un lapin, pour Yuze, ce dernier s'énerva mais réussi. Par contre, elle trouva bizarre sa peur pour les lapins. Pourquoi donc l'épouvantard lui aurait-il joué un tour ?

Son tour arriva vite, trop vite même. La gryffondor dont la plus grande peur se révélait être un mélange de mort et d'insecte se déplaça lui laissant le champ libre. Prenant une grande inspiration -car Axelle se doutait bien ce qui surgirait- elle tint fermement sa baguette dans sa main et s'avança de quelques pas. Ses mains devinrent légèrement moites.

Les insectes écrasés se rassemblèrent avant de s'accumuler et de prendre une forme humaine. Sans surprise, Axelle reconnût son frère Christian. Celui dont elle ne parlait jamais. Il mesurait un bon six pieds et sa musculature aurait pu en rendre plusieurs jaloux dans la classe. Sinon, le jeune homme semblait avoir été battu, enfin c'est ce que témoignait les blessures et le sang. Son visage était d'ailleurs recouvert de sang, ne laissant voir qu'un de ses yeux verts -l'autre ayant été arraché-, ce qui faisait un étrange contraste. Ses vêtements étaient déchirés et, si on était attentif, on pouvait voir la marque des ténèbres sur son avant-bras, néanmoins celle-ci se retrouvait -comme tout le bras-, zébrée de longues entailles fait par une arme blanche. Le frère de la jeune Higgs était en très mauvais état. Il s'avança vers elle, lui tendant une main :

- Hey, p'tite soeur...

La préfète posa sa main libre sur sa bouche, comme pour étouffer ses mots.

- Qu'est-ce qu'ils t'ont fait... souffla-t-elle oubliant qu'elle se retrouvait devant un épouvantard.

Elle fit abstraction de tout ce qui les entourait. En fait, elle avait l'impression de se trouver seul à seul devant son frère qu'elle n'avait pas vu depuis plusieurs mois déjà. Voilà qu'elle se faisait avoir par le piège de l'épouvantard.

- Bordel, pourquoi t'es parti ? continua-elle, presque gémissante, quelques larmes roulant sur ses joues.

La représentation du jeune homme se contenta de lui rendre un sourire moqueur. Posa ses yeux sur sa baguette, Axelle sembla se rappelait soudainement qu'elle était en classe et non face à son frère. Elle échappa un juron, sachant pertinemment qu'elle s'était donnée en spectacle devant plusieurs personnes dont ses amis, mais surtout des inconnus. Se reprenant un peu, la sorcière pointa sa baguette vers la représentation de son frère :

- Riiidikuleus !

L'angoisse, mélanger à la nervosité empêcha la sorcière de prononcer la formule correctement. Évidemment, rien ne se passa et le jeune homme continua de fixer Axelle. Cette dernière laissa échapper un soupir. Cela ne pouvait pas se passer aussi facilement que pour les autres ? pensa amèrement la jeune femme. Elle commençait à angoisser car cet épouvantard ne faisait que remémorer de mauvais souvenirs -encore frais- à Axelle. De plus, cette histoire n'était pas réglée, si au moins elle savait ce qui lui arrivait ! Se reprenant, la Serpentard releva à nouveau sa baguette, elle ferma les yeux une ou deux secondes. Elle bredouilla la formule une nouvelle fois, jura encore -tant pis si le professeur Wolf la trouvait vulgaire- puis fit une nouvelle tentative. Comme on le dit dans le monde des moldus : jamais deux sans trois.

- Ridikulus !

Le jeune homme se retrouva coiffé d'un chapeau de princesse d'un rose bonbon, ainsi que d'une robe violet avec de grande étoiles jaunes. Le sang, les entailles et les blessures restèrent cependant bien visible. Le "frère-princesse" se retrouva également avec une corne de licorne dans le front. Bon, voilà, elle avait réussit. Certes, c'était macabre, voire glauque, mais au moins elle l'avait tourné en ridicule, non ? De plus, la sorcière avaot cet espèce d'humour noir qu'elle tenait justement de Christian. Sans plus de cérémonie, Axelle fit volte-face à son frère et visiblement elle était perturbée. Elle retourna à sa place -alors que la plupart restait près de l'armoire, afin de rire des transformations de l'épouvantard-, bousculant au passage le prochain élève. Elle ne lui accorda aucun regard. Une fois assise, elle plaça sa tête dans ses mains et tenta de reprendre son calme. Elle avait besoin d'un peu de solitude pour digérer la vision qu'elle avait eu de son frère, qu'elle n'avait pas vu depuis plusieurs mois déjà.

Ryan était à sa place, en train de s'amuser avec ce qu'il pouvait trouver sur sa table, discutant avec son collègue de classe de tout et de rien, il regardait ce qu'il se passait dans la classe entre une Poufsouffle qu'il connaissait : oo-kami, et un autre serpentard qui se lançaient des piques quand chacun venait à parler. Cela exaspérait le Serdaigle, de se disputer pour quelques broutilles et en plus devant toute une classe. Ce qui arrêta cette agitation fut la professeur qui nous demanda de nous lever et de nous préparer à combattre face à un épouventard.


-Bien, maintenant que vous êtes prêts, mettez vous en colonne devant l'armoire, derrière la limite tracée au sol, les uns derrières les autres. Prenez vos baguettes et concentrez-vous. Vous allez l'affronter les uns après les autres, mais c'est vos rires à tous qui rendra l'Epouvantard inoffensif. Pensez fortement à la forme désopilante que vous désirez qu'il prenne, et espérez que toute la classe rira avec vous. Vous êtes prêts ? C'est parti !


Chaque une des personnes étant dans la salle passèrent, Ryan trouvait cela marrant de voir leurs plus grand peur ridiculisée. Celle était en train de passait était une Serpentard, il se rendit compte que c'était son tour après elle.La plus grand peur de la fille était, ce qui pouvait en étonné plus d'un, son propre frère.Elle lança le sortilège Riddikulus et tout à coup, le garçon était déguisé en fille, avec une robe et tout ça... C'était plutôt marrant mais cela le fut moins quand se fut le tour de Ryan.

Il se mit en place, prit sa baguette tout en douceur et attendit l'épouventard. Il vit soudain, un Basilic, sortit de nul part.
La peur commençait à apparaître sur le visage pâle de Ryan. Il se concentra et répétait la formule calmement dans sa tête, il essayait de se contrôler. Il pointa sa baguette et dit en un éclair :


- Ridikulus

Le sortilège ne fit aucun effet, et le roi des serpents avançait peu à peu. Le serdaigle avec rage répéta cette fois-ci distinctement :

- RIDIKULUS !

Le Basilic se métamorphosa en un petit ver de terre de la taille d'un doigt de la main. Ryan était assez content de lui sur ce coup. Il retourna à sa place, tout plein de fierté.

Les coudes sur son bureau, la tête dans les mains, Axelle ne vit la peur de Ryan, ni celle de Ben qui était le suivant. Perdue dans ses pensées, la sorcière tentait de remettre de l'ordre dans ces idées : c'est un épouvantard, évidemment qu'il allait lui montrer son frère ensanglanté et battu. Ce n'était pourtant pas nécessairement ce qui s'était passé, se passait en ce moment même ou se passerait. ëtre confrontée à ses problèmes familiaux ne lui avait pas tant plus, elle aurait préféré de grosses raign.es bien d.goûtante, des scorpions ou... peu importe, son tour était passée. Mais voilà qu'elle subirait sans doute plusieurs interrogatoires et, ça, elle ne le voulait pas. Un goût encore amer dans la gorge, Axelle renifla puis essuya ses jours du revers de la main.

-Tu vas bien ? fit une voix que la jeune fille connaissait.

Le ton était légèrement moins affirmé qu'à l'habituel, mais relevant la tête, elle rencontra les yeux de Ben. Ce dernier était un peu bl^me et Axelle imaginait bien ce qu'il avait affronté, connaissant sa peur des serpents.

- Je crois que ça va aller, oui...

Elle ne savait pas trop quoi ajouter et fit un sourire contrit à son ami de Serdaigle.

Zorgh remercia le professeur de sa réponse. Quand se fut à son tour, il s'approcha de l'Epouvantard, se demandant quelle forme il prendrait. Il le voyait se métamorphoser, comme avec chaque élève précédente. Une silhouette grande, élancée, aux cheveux longs et bruns apparut.

C'était Valérie, sa grande sœur. Il faillit rire ; il n'avait nullement peur de sa sœur ! Légèrement désorienté, ill pointa sa baguette en direction de l'Epouvantard, et au moment de prononcer le sortilège il le regardait dans les yeux. Un regard froid, glacial, qu'il lui était inconnu. Elle le regardait de haut, comme s'il n'était qu'un moins que rien. Il abaissa légèrement sa baguette. Puis, à sa surprise, elle se mit à parler.

- "Comment oses-tu me regarder dans les yeux ? Tu n'es même pas digne de me lécher les bottes ! Tu es un raté, un nul, si papa et maman étaient des sorciers, ils auraient tellement honte de toi que le suicide serait leur seul soulagement !"

Il tomba à genoux. Elle avait sûrement raison, il était certainement mauvais... Mais jamais il n'aurait cru que sa sœur lui parlerait ainsi un jour... Et elle poursuivit :


- "Mais c'est moi qui doit avoir honte... Tu vas souiller mon nom, moi que chaque professeur a respecté, pour mon travail ! Tu es bien moins que rien... Un microbe a bien plus d'importance que toi..."

Sentant les larmes lui monter, Zorgh refusait d'écouter ce qu'il entendait, mais moins il écoutait, plus la voix semblait forte. Mais soudain, il prit conscience d'où il était : en cours. Et ce n'était rien d'autre qu'un Epouvantard qui se tenait devant lui. Il se releva, pointa sa baguette sur elle, et pensa à quelque chose d'amusant :

- "Riddikulus !"

L'Epouvantard parlait désormais avec une voix suraiguë, et parlait en verlan. Ses vêtements étaient devenus totalement farfelus.

Il regarda quelques instant l'Epouvantard pour se rappeler du visage de sa sœur, qu'il ne verrait pas avant quelques temps, et se rangea sur un coté, à coté des autres élèves.

Lysander avait observé les élèves avant elle, affronter leurs peurs, certains en avait des basiques d'autres beaucoup moins. Les formes que prenait l'épouvantard semblaient si réels, on aurait presque dit que tout se passait vraiment. Lysander n'était pas très prête pour ce défi, elle ne savait absolument pas à quelle transformation s'attendre. Une fois le tour de la Serdaigle arrivé, elle prit une profonde inspiration puis fit un pas en plus vers le placard, immédiatement quelque chose en sorti, par la suite elle put clairement apercevoir son grand frère, il lui ressemblait énormément, en plus grand, plus masculin, pourquoi apparaissait-il ? Elle n'en avait pas peur au contraire. Elle comprit par la suite, en voulant s'en approcher il s'enflamma, c'était sa plus grande peur de le voir mourir, brûler à vif. La peur l'envahi, impuissante elle regardait d'abord brûler. Lysander essaya de se ressaisir, de penser que c'était faux.
-Riddikulus !
Lança elle en pensant à quelque chose de drôle, le sort ne semblait pas marcher mais c'est qu'après un moment qui lui sembla éternel que les flammes commencèrent à diminuer, son frère disparut lui aussi, après quelques secondes, les flammes s'étaient transformés en une petite flamme, avec une chapeau et une canne entrain de danser à la charlie chaplin. Lysander retourna à sa place, le pas trainant.

La sorcière fixait un point dans le vide, lors de la prestation de Lussius. Entre temps, Ben sortit un sachet de sucrerie de son sac, en prit qu'il engouffra dans sa bouche et en tendit un à la jeune fille. Reportant son attention sur le Serdaigle, Axelle afficha un petit sourire et plaça sa main sous la sienne afin de recevoir une friandise.

-Tiens, je sais que ce n'est pas forcément un truc habile, mais c'est ce que je prends quand je croise ma frousse. En plus petit format que ce que je viens de voir certes.

- Merci, répondit la Serpentard avec un sourire.

Elle apprécia le geste, maladroit ou non. De plus, il ne posa aucune question à propos de Christian. À vrai dire, elle aimait bien se confier à Ben, mais elle n'avait pas tout envie de déballer maintenant. Reprenant ses esprits, l'étudiante commençait à se sentir mieux. Elle ne cessait de se répéter que ce qui c'était passé était simplement une représentation du pire scénario quant à la disparition de son frère.

- C'est un peu "trash" comme matin, non ? fit-elle.

Le tour d'Angéla était enfin venu et, alors qu'elle s'avançait elle se tourna vers sa professeur et lui fit part de ses sentiments sur l'exercice présent. En effet, la jeune Lady n'était pas très emballé et elle ne se gênait pas pour le faire savoir :

" Mademoiselle, je ne vois pas bien l'intérêt dans tout ça. Je connais très bien ma plus grande peur, ma propre mort et j'y ai fait face. Depuis longtemps déjà celle-ci est dominé, grâce à mon ambition et à ma volonté. Et puis je vois mal de quelle manière l'Epouvantard pourrai manifester cette peur."

La professeur, un rien choquée par tant d'arrogance, insista quand même pour que la jeune Serpentard exécute quand même l'exercice. A contre coeur, Lady Valentines obtempéra, s'avançant vers la créature incarnant l'horreur.

Jetant un regard dédaigneux à terre, elle observait la brume noire se rassembler, sondant par là même l'esprit et le coeur de sa victime. Angéla savait déjà à quoi s'attendre et mis à part une certaine impatience trahissant une envie pressante d'en finir avec tout cela, rien ne transparaissait. La brume s'éleva alors en une colonne qui pris finalement l'apparence d'un Mangemort. La jeune Lady fut un bref instant ébranlé par ce qu'elle voyait. Ne comprenant pas ce que tout cela pouvait vouloir dire, elle restait là, à observer interloquée la scène qui se déroulait devant elle.

L'assemblée put alors observer le Mangemort ôter le capuchon qui lui couvrait le visage, révélant ainsi son identité. Le Mangemort se révéla être une jeune femme d'environ vingt-cinq ans et dont le visage rappelait fortement celui d'Angéla. On aurait pu dire d'elles qu'elles étaient jumelle si il n'y avait pas cette différence flagrante dans l'âge. L'apparence de la plus âgée était bien plus sombre et bien qu'il n'y ait que quelques centimètres de différence entre elles, celle-ci paraissait bien plus imposante. Angéla se sentait écrasée par la présence du Mangemort. Elle se demanda même un instant si le reste de la classe ressentait sa présence comme elle.

L'apparition sortie une baguette et se mit en garde se préparant à attaquer. Elle regardait fixement Angéla, les bras figés le long du corps, et on pouvait lire dans son regard un manque d'humanité et une soif de sang insatiable. La Mangemort se tourna alors vers le reste de la classe avec le même air menaçant. Mût par un réflexe, la jeune Lady s'interposa et leva sa baguette :

« P.... »

Après une seconde de flottement, elle reprit ses esprits, se rappelant qu'elle avait à faire à un Epouvantard et qu'un Protego ne lui servirait guère. Elle réunit alors tout son courage et lança avec force :

« RIDDIKULUS !!! »

L'Epouvantard se transforma alors en portique sur lequel séchait un grand linge noir. Choquée, Angéla retourna à sa place où elle resta prostrée dans une profonde réflexion.

VIIITE, aujourd'hui c'est le cour pour apprendre a combattre un éppouvantard !!! Je rebtre donc dans la salle, toutes les tables et chaises sont sur le côté, à la place, il y a une une grande armoire, à l'interieur, un épouvantard. Les autres élèves commence déjà à jeter le sort pour faire fuir l'épouvantard : Riddikulus. En attandant je me répète le sort dans la tête, Riddikulus, Riddikulus, Ridikulus...
Je cherche aussi quel est ma plus grande peur, c'est pas bien compliquer : les insectes.
Maintenant il faut trouver un moyen pour les rendre drole ...
Zut, c'est mon tour et je n'ai pas trouver.
Une énorme mente-religieuse apparé, tout à coup, j'imagine qu'elle a un habit de père noël et je cris :
Riddikulus

Je me rendis rapidement compte que le cours était complètement différent des autres leçons. Combattre des êtres plus ou moins dangereux pouvait être qualifié de facile à comparer de ce que nous endurions ce jour là. Les plus chanceux se trouvaient face à des animaux terrifiants ou autre peur "banale" qui leur vaudraient des farces tout au long de l'année (faux serpents dans le lit, déguisement de loups-garous, araignées dans la soupe, etc). Mais ceux qui avaient des vies complexes, inhabituelles... ceux-là n'avaient pas des peurs communes. Notre plus grande peur reflète beaucoup de choses de nous, de notre passé. Que tous puissent la voir, que nos secrets soient dévoilés à tous durant le cours... Cela, c'était un véritable supplice.

Mais cette idée ne m'avait pas même chatouiller au début du cours. Je ne pensais pas que d'autres que moi avaient quelque chose à cacher. Etait-ce de l'égocentrisme ? Oui, assurément. Toujours est-il que lorsque le Professeur Wolf nous demanda d'affronter un à un l'Epouvantard, je me contentai de me mettre dans la file avec les autres, répétant la formule Riddikulus mentalement. Je regardais distraitement les autres défiler devant moi, notant les preuves d'originalité et mémorisant le mouvement de la baguette le plus efficace. Puis vint le tour d'un garçon que je ne connaissais pas. Son physique attirait le regard: son corps semblait... comme scindé en deux. Ses cheveux étaient noir de jais du côté gauche, blond platine voir même blanc du côté droit. Son oeil gauche était rouge sanguin tandis que le droit était bleu azur. S'il faut se soucier des apparences, ce type est schizophrène. Il me faisait penser à une sorte d'oeuvre d'art, une sculpture humaine symbolisant la lutte continuelle entre le bien et le mal ou bien l'hésitation des hommes à choisir d'agir pour l'un ou pour l'autre. Le garçon s'avança du placard et l'Epouvantard abandonna sa forme de cobra pour celle d'une créature à l'oeil rougeoyant (humhum ça me dit quelque chose...). Je me détournai de la scène, le coeur légèrement oppressé. Tout cela n'avait rien avoir avec moi, j'avais vu quelque chose que je n'aurais pas du voir. J'imaginais ce que le garçon devait ressentir en ce moment là. La peur, la panique totale même. Et si les autres comprenait? Et si les autres savaient? Ils l'avaient vu. Tout le monde l'avait vu. Quoi que c'était, cela faisait parti de sa vie, c'était intime. Je détournai les yeux et m'assis au fond de la classe, attendant que les autres passent.