Cours n°12: Combattre un Epouvantard: théorie et pratique

Comment combattre nos peurs? Eh bien, ce n'est pas si facile que ça, pensait le rouge et or. Il avait passé tout le début du cours à savoir quel chose pouvait lui faire le plus peur. Plusieurs idées avait traversées sont esprit, toutes plus effrayantes les unes que les autres. Il avait réussi à imaginer une situation amusante à chacune d’entre elles, mais le Gryffondor savait que l’improvisation allée encore être de la partie.

Yun s’avança dans la file d’élève et constata que c’était à son tour. Il sortie sa baguette, se mit en position, prêt à lancer le sortilège sur l’épouventard. Son cœur battait vite et fort, comme pour sortir de son corps. LE moment était arrivé. La porte de l’armoire s’ouvrit lentement. Une main blanche s’agrippa la tranche de la porte comme pour s’aider à s’extirper de l’armoire. Une personne en sortie. Elle était vêtue d’une cape de voyage noir pas ordinaire, mais on pouvait voir un sourire étirer sur son visage encapuchonné, un sourire dément comme assoiffer de meurtre. On pouvait y voir un œil rouge, comme celui de Yun. Le rouge et or fit un pas en arrière, sa main trembler, comme une frénésie incontrôlable. La personne avancer vers lui, un bras tendu, comme s’il chercher à attraper le pauvre élève.

Le Gryffondor tenta de reprendre ces esprits, « cela n’est pas réel, tu peux le vaincre » se répéta t-il dans sa tête. Le rouge et or, pris son courage à deux, essaya d’arrêter de trembler tant bien que mal et prononça l’incantation :

- Ri.. Rii. … Riddikulus.

La chose devant lui commença à gonfler de plus en plus, puis fini par exploser laissant place à une multitude de ballon de baudruche. Le jeune se détourna de l’armoire, il était tout transpirant, comme si il venait de faire un marathon. Il se dirigea vers professeur et lui dit :

- Madame Wolf, serait-il possible de venir vous voir après le cours ?

[HRP] => Mon plus long Rp depuis que je suis ici; et j'en suis plutôt fière et la créature n'est pas un détraqueur comme on pourrait le croire, n'est pas ookami [HRP]

Ce fut autour d'Ookami de passer, le trac commençait à l'envahir, elle qui se pensait prête, le doute avait commencé à s'introduire en elle en voyant la réaction des autres, notamment en voyant le gryffondor paniquait devant l'immense Serpent puis la suivante bégayer en prononçant la formule. Elle déglutit en s'approchant. Elle sentit l'épouvantard l'observait et la sondait puis en un instant, tourbillonnait pour faire place à une énorme araignée noire et velue. Elle frissonna en la voyant puis se repassa l'image dans sa tête avant de lever sa baguette.

RIDDIKULUS!!!

L'araignée qui avançait vers elle, s'arrêta puis, soudainement, se mit sur ses quatres pattes arrières, fit apparaitre une "copie" du choixpeau magique qu'elle mit sur sa tête puis une canne et une moustache et se mit à imiter la danse de Charlie Chaplin que le faux "choixpeau" était en train de chanter tandis que l'araignée faisait des claquettes tout en dansant. Ookami se retint de ne pas éclater de rire avant de se retirer de la fil. Finalement, elle avait réussi. Et elle avait repérer le défaut de cette épouvantard-araignée. Ses yeux n'étaient pas miroitant.

Le professeur Wolf avait demandée le silence qui ce dernier avait eu du mal a se répendre. Mme Wolf avait demandée qu'une colone se face derrière une ligne tracer au sol. Elle avait marmonner une formule en pointant sa baguette sur le vieu meuble, qui souvrit. Sarah eu le coeur séré. Elle allait voir a quoi resemblait un épouvantard. Elle parti se mettre dans la fil, ou les élèves se bousculaient un peut puis regarda les premiers élèves passer. C'était ... Bizard, l'épouvantard était comme un nuage se déplacent en rond et très vite, puis il prenait la forme de se qu'on avais le plus peur. La file avancait ... Sarah entendait plusieurs fois le sortilège lançer par d'autre élèves.

Quand la file vu arriver a elle son coeur se sera, elle avait peur. Elle était a quelque mettre du vieux meuble et regretta d'être passer dans les premières. Elle regarda en arrière puis regarda son professeur, son dernier regard fut sur celui de l'épouvantard. Elle se concentra sur ce qu'elle avait dit puis repris du courage. L'épouvantard tourna comme un trou noir est une énorme guêpe apparu. J'aurrais voulu avait tort se dit t-elle dans la tête. La guêpe volait sur place devant elle avec le bruit de ses petite bestioles en plus fort que la jeune sorcière de poufsouffle pouvait pas supporter. La guêpe devait faire la taille d'un signe.

Sarah pris sa baguette et la pointa vers l'épaouventard qui voler toujours sur place. Sarah ouvrit labouche pour prononcer le sortilège mais rien n'y sorti. Elle avait si peur qu'elle tramblait. Non ! Il fallait vaincre sa peur ! Et si il lui arrivait un problème son professeur était là. Sarah stabilisa son bras puis se consentra sur l'objectif. Elle imagina la guèpe comme elle l'avait dit.

- RRRRRrr. Riddikulus !

Il y eu un fil tenant en l'air puis acrocher a la guèpe. Le fil fesait monter et descendre la guèpe qui ne pouvait rien faire. Sarah eclata de rire et parti sur le coter pour laisser le suivant passer. Elle n'arrivait pas a s'arreter de rire. On entendait aussi quelque élèves rigoler après l'évernement.

Bien maintenant, sortez vos baguettes.Le cœur et l'estomac d'Edward firent un saut périlleux en parfaite synchronisation, il se disait désormais qu'il fallait y aller. Il sortit sa baguette en bois de Sorbier la caressa très légèrement et le professeur ouvrit l'armoire posée en face de lui. Il vit ses parents, ensanglantés, donc non tués par l'Avada Kedavra mais un mélange de ce dernier sort et d'un Rictusempra, ce qu'il savait ne pas être possible. Riddikkulus! Il cria mais le sort n'eut guère d'effet. Riddikulus! Le sort marcha et les cadavres ensanglantés disparurent et un clown horriblement laid, mais hilare, apparut. La classe et lui éclatèrent de rire, et l'épouvantard fut neutralisé et devint volute de fumée, avant que les autres tentent leurs chances.....

Quelques élèves défilaient, et Emma sentait son estomac se nouer de plus en plus. Elle ne savait toujours pas quelle forme prendrait son épouventard. Enfin si... Elle commençait à avoir une idée très nette et cela la stressait encoreplus. Soudain, madame Wolf lui fit signe que c'était à son tour. Elle se leva lentement et s'approcha de l'armoire où uun clown était hilare ce qui faisait sourire Emma. Mais en quelques secondes, tout changea. Le clown tourbillonna et une fumée argentée fit apparaître une vieille dame fantômatique. Oui, c'était ce qu'elle craignait: le fantôme qui avait hantée son enfance: La Negresse blanche. Ses yeux sortaient de ses orbites, elle portait un simple linge blanc et faisait un petit signe de la main avec un sourire narquois. Dans l'autre main se trouvait un poignard qui semblait bien réel. Des souvenirs remontèrent à la vue de cette femme...

-Nan! nan!

Emma en avait presque oublié la formule, comment arrêter ce fantôme, elle allait se faire égorger c'était sur!
Le fantôme se rapprochait en souriant, le couteau brandit. Elle était trop proche et Emma ne se souvenait plus de rien. La Poufsouffle n'avait plus le choix. C'est en effet dans les instants où l'on veut juste survivre que les réflexes arrivent.

-Ridikulus! Dit elle distinctement en pensant au fantôme entrain de glisser.

En effet, la vieille dame vaporeuse trébucha sur son vêtement et tomba de tout son long.

Emma rouvrit les yeux, des gouttelettes de sueurs perlant sur son front. Elle se mit à rougir : Avoir peur d'un fantôme, mais quelle honte... Le coeur battant, elle retourna à sa place sans un regard pour les élèves de sa classe.

L'échange entre le Serpentard et la Poufsouffle ne fit qu’amplifier le brouhaha dans la salle de cours. Mais, l'ordre fut immédiatement de retour lorsque Miss Wolf calma les deux interlocuteurs. Elle répondit à quelques questions à d'autres apprentis sorciers avant de les laisser quelques minutes afin de les préparer au monstre qui les attend. Xavier qui avait bien réfléchi au sujet vit le Professeur Wolf donner une petite frappe sur l'armoire, ce qui agita l'épouvantard... Tout le monde se retourna alors vers elle avec des expressions plus que différentes. Le brouhaha allait se reformer. Mais la jeune femme fut la plus rapide et interrompit le bourdonnement. Lorsque celui-ci fit totalement dissous elle dit alors:

- Bien, maintenant que vous êtes prêts, mettez vous en colonne devant l'armoire, derrière la limite tracée au sol, les uns derrières les autres. Prenez vos baguettes et concentrez-vous. Vous allez l'affronter les uns après les autres, mais c'est vos rires à tous qui rendra l'Epouvantard inoffensif. Pensez fortement à la forme désopilante que vous désirez qu'il prenne, et espérez que toute la classe rira avec vous. Vous êtes prêts? C'est parti!

Xavier se plaça alors dans la file indienne et patienta son tour. Il n'était pas vraiment pressée à l'idée d'affronter sa peur mais n'était pas non plus appeuré. Il put entrevoir des serpents ou encore des guêpes géantes et même un meurtrier assoiffé de sang. La file se faisait de plus en plus courtes... ça sera bientôt le tour du jeune Serdaigle. La jeune Poufsouffle devant lui semblait très stressait et soudain, un fantôme avec un poignard à la main. Elle se rapprochait de la jeune sorcière que Xavier avait compris sous le nom d'Emma. Celle-ci avait perdu ses moyens. Mais réussi tout de même à lui lancer le sortilège de Riddikulus. Le fantôme se mêla les pieds dans son vêtement et tomba au sol. Xavier ne put s’empêcher de rire mal grès son stress qui avait grandement augmenter. Il s'approcha, vit le professeur Wolf lui faire un signe et patienta. Le fantôme au sol se métamorphosa en un chien immense. Celui-ci ce leva et hurla d'un gros: Aoooouuuuuuuuu.

Xavier n'avait jamais vu de loup garou de face... et aurait espérer ne jamais en croiser hein. Xavier, en perdant son sans froid ne réfléchis pas et riposta avec une voix qui avait tout d'un peureux:

-Rid..ddi.. Riddikulus!

Suite à cette formule le loup toussota... Xavier crut qu'il n'avait pas réussi et s'apprêta à lancer à nouveau le sortilège, mais quelque chose d'anormal ce produit. Le loup au lieu d'hurler comme à son habitude, chantait Only you sur un air des Platters. Xavier fut aussitôt détendu et explosa de rire en le pointant du doigt. Il laissa le passage à l'élève placer après lui, se dirigea vers sa place et fit un sourire au professeur Wolf par la même occasion.

Hayden était dans la file. Une attente pour faire rencontrer la plus grande peur de qui était au bout. Hayden était quasiment sûre que l'Epouvantard, une fois qu'elle serait au bout de la file, allait devenir un gros serpent avec de grosses dents pointues reluisantes de venin.
Elle regarda ceux qui étaient devant elle, combattre leur plus grande peur. Elle put voir une araignée, affreusement laide et poilue. Elle ne put s'empêcher de tirer une grimace, qui s'effaça une fois que l'araignée dansait avec un choixpeau chantant sur la tête, une moustache et une canne. Elle éclata de rire.
Une autre fille s'approcha de l'Epouvantard, qui se changea en une énorme guêpe. Quelques secondes après, cette dernière fut suspendue à un file, ne pouvant bouger. Elle ne vit pas tout de suite le suivant, mais que lorsqu'il en apparut un clown laid éclaté de rire. Elle n'avait pas vraiment trouvé ça particulièrement drôle, étant donné que les clown lui faisaient un peu peur.
Plus que deux personnes devant elle... Elle frissonna à cette pensée.
La Poufsouffle blonde devant elle s'approcha de l'Epouvantard, qui se transforma en un fantôme. Une vieille dame dont les yeux étaient exorbités. La jeune fille devant elle cria, puis elle prononça alors distinctement la formule, puis le fantôme glissa. Des rires parcoururent la foules.
Le suivant, un Serdaigle. Son Epouvantard était un loup, hurlant comme au clair de lune. Il prononça la formule et le loup se mit à chanter. Des rires secouèrent la salle, mais c'était au tour de Hayden, dont le coeur battait maintenant la chamade. Elle inspira une grande bouffée d'air avant de s'avancer vers l'Epouvantard.
Il fallait qu'elle reste concentrée, qu'elle sache que ce qu'elle verrait était irréel. Mais ce qu'elle vit la terrifia.

D'un côté, il y avait, comme elle l'avait plus ou moins deviné, ungigantesque serpent, avec des écailles vertes et noires. Sa tête faisait carrément la taille de Hayden, dont les yeux étaient grands ouverts et dont l'expression tordait son visage en une grimace terrifiée. Des filets de baves épaisses tombaient en cascade de sa gueule, et d'où quelques dents aiguisée comme une guillotine apparaissaient. Cependant, il ne la regardait pas. Il regardait à côté. À cet endroit, deux cadavres étaient allongés. Hayden vit avec horreur qu'il s'agissait des ses parents. Il y avait le chat qu'elle avait eu étant petite, également mort, sur le sol. Alors que le serpent s'approchait des trois cadavres, Hayden bégaya un "Ri-ri-rir... Didi-di.. Kulul-us..." Il ne se passa rien. Elle se ressaisit, se concentra.
Le serpent allait manger ses parents et son chat ! Elle ne pouvait le laisser ! Mais... Hayden était terrifiée. Elle ne pouvait plus faire aucun mouvement. Elle n'entendait plus rien, ne sentait plus rien.
À présent, le serpent entamait son père et sa mère. Il les engloutit d'un coup, et Hayden fondit en larme.
Le monstre s'approcha alors du chat, représentant une petite boule de poils face à l'énorme serpent. "Concentre-toi, Hayden, ressaisis-toi, rien de tout ça n'est réel !"
Elle se reprit, revint à la réalité. Elle était dans une salle de classe, pleins de gens la regardait, et ce qu'elle voyait n'étais qu'un Epouvantard. Elle serra alors sa baguette dans la main et articula d'une voix forte mais cassée par la peur et les larmes, pensant à quelque chose de drôle, n'importe quoi :

- Riddikulus... !

Alors que le serpent avalait son chat, il produisit un étrange bruit, une sorte de gros "Gloups" de travers. Il loucha et sa bouche se tordit. Après quoi, il toussa, parcouru de spasmes surréalistes, se tortillant dans tous les sens. Il émettait des bruit semblable à des gargouillis et au bruit des ressorts.
Hayden éclata de rire, en se séchant les larmes qui lui coulait encore des yeux.
Elle se mit alors sur le côté et alla s'appuyer contre un mur, pour voir les autres élèves et ne plus penser à ce qu'il s'était passé.

Alice regardait un à un les élèves des différentes maisons s'approcher plutôt à reculons de l'armoire ouverte. L'épouvantard avait prit des formes diverses et variées qui ne faisaient pas spécialement peur à la serpentarde. Les serpents elle adorait ça, peut-être hérité de son blason? Les guêpes, la jeune fille n'en avait jamais vraiment eu peur, elle ne s'était jamais fait piquée et elle savait pertinemment que la petite bête ne pouvait pas manger la grosse. De plus pour ne pas se faire piquer il suffit de ne pas faire de gestes brusques. Bien entendu la vision des différents morts ne la laissait pas insensible à cent pour cent, mais ce n'était pas les siens et une distance naturelle c'était établie entre cette vision et ses propres parents. Au final, il n'y avait eu que le fantôme qui avait retenu son attention. Pour une sorcière cela était un peu louche d'avoir peur de cette chose, bien que des ascendances moldues pouvaient expliquer le pourquoi du comment. Son ami Vance n'était toujours pas passé et Axelle non plus.

*Quand faut y aller après tout …*

La jeune fille prit son courage à deux mains et se fraya un chemin dans la foule pour aller combattre l'épouvantard. Alice s'était plantée littéralement devant l'épouvantard sous forme de serpent qui s'étranglait encore, peur de la précédente élève. La serpentarde commençait à ressentir une étrange sensation de peur mêlée à de la curiosité et à de l'adrénaline. Elle ne savait absolument pas quelle forme allait prendre son épouvantard. Alice y avait pourtant longuement réfléchie sans succès. Elle ne trouvait que des peurs, aucune « phobie » à proprement parler. Le serpents commençait à avoir des soubresauts moins violents et tourna sa tête de reptile dans la direction de la jeune fille. Ses deux yeux jaunes globuleux la regardaient attentivement. En un instant Alice se trouvait face à sa plus grande peur.

*Qu'est ce que …*

L'atmosphère s'assombrit et une sorte de double s'approcha de la jeune fille. Elle même était apparue sous ses yeux et la regardait en penchant la tête sur le coté. Ses cheveux blonds étaient noués en queue de cheval et quelques mèches cascadaient le long de sa nuque. Elle ne semblait pas horrible contrairement aux autres peurs des élèves et Alice ne comprenait pas ce qui pouvait bien se passer. Elle la regardait dans les yeux l'air inquisiteur.
Soudain des mains surgirent de l'armoire, attrapa le cou nu de la jeune fille et commençait à l'étrangler de façon plus que brutale. La jeune fille était incapable de se défendre, elle était comme liquéfiée sur place, paralysée, tout comme la vraie Alice Logan qui regardait la scène avec horreur. Sa peur phobique était son cou, mais elle ne pensait pas que l'épouvantard se régalerait d'une telle horreur, elle n'y avait absolument pas pensé.
La nuit Alice ne pouvait pas s'endormir sans que la couette entour son cou, en extérieur si elle pouvait mettre une écharpe elle se sentait beaucoup mieux. La serpentarde ne supportait pas qu'on touche son cou. Et si cela avait le malheur d'arriver, la jeune fille était prise de convulsions, ses yeux se révulsaient et elle tombait dans un malaise plus ou moins profond (bien entendu pour en arriver à cette extrême il faut essayer de l'étrangler). Alice avait accordé cette peur à un événement du passé dans son enfance dont elle ne se souvenait plus. Ou peut-être que l'épouvantard avait prit l'apparence de la mort tout simplement? Alice avait peur de la fin. C'était peut-être étonnant pour son âge mais elle se réveillait parfois la nuit en larme s'imaginant morte sur un sol glacé.
Alice ne savait pas quoi faire, son double prenait toutes les couleurs de l'arc en ciel en passant par le bleu et presque le violet … Deux peurs en une s'étaient réunie en cet instant: la peur phobique de se faire happer le cou et l'image de la mort C'était beaucoup trop pour la serpentarde qui commençait à ne plus tenir debout. Chaque élève précédent n'avaient eu à supporter qu'une seule peur, Alice elle devait en affronter deux en même temps.

- Ridi …

Alice sentit ses jambes qui ne la soutenaient plus et tomba sur le sol inconsciente dans un semblant de volonté pour prononcé la formule qui n'aurait pas marché de toute manière, puisqu'aucune pensée ridicule ne lui était venue à l'esprit.
Tout était devenu blanc, la serpentarde n'entendait plus rien.

Mlle Wolf lui donna, plus ou moins raison en répondant à la Poufsouffle.
-"Allons, il suffit, Mr Burton. Reconcentrez-vous sur l'exercice. Et vous, Miss Shiroi, continuez à vous entraîner. Je comprends que vous puissiez être enthousiaste, mais ce n'est pas à prendre à la légère."
"Et paf" pensa Aymeric en affichant un sourire mauvais, puis la professeur répondit à la question qu'il s'était directement imposée dans son esprit.
-"Il est impossible d'avoir peur d'un Epouvantard à proprement parler, Mr Hampton. Ce qui est effrayant chez cette créature, ce n'est pas ce qu'elle est elle-même, mais ce dont elle prend la forme. On en a peur uniquement parce qu'on sait qu'on se retrouvera face à ce qui nous terrifie, vous comprenez? Avoir peur de l'Epouvantard pour lui-même est un non-sens, mais on entre là dans des domaines de philosophie... "

Ah oui, il n'avait pas prit la question dans le bon sens au final. On a peur de la forme que prends l'épouvantard, forme qui est la plus grande peur, peur qui ne peut être l'épouvantard, puisque... Puisqu'on en revient au début du raisonnement ! Il fallait trouver autre chose pour espérer voir un jour la forme naturelle d'un épouvantard... Et enfin, le moment vint... LA PRATIQUE :

-"Bien, maintenant que vous êtes prêts, mettez vous en colonne devant l'armoire, derrière la limite tracée au sol, les uns derrières les autres. Prenez vos baguettes et concentrez-vous. Vous allez l'affronter les uns après les autres, mais c'est vos rires à tous qui rendra l'Epouvantard inoffensif. Pensez fortement à la forme désopilante que vous désirez qu'il prenne, et espérez que toute la classe rira avec vous. Vous êtes prêts? C'est parti!"

Aymeric ne savait toujours pas sous quelle forme allait se présenter... Cette chose. Bien que le détraqueur avait tendance à s'imposer à son esprit, il savait, au fond de lui, qu'il ne croyait pas au légendes tout à fait horrible qui circulaient sur eux. Mais alors quoi ?

Il y avait déjà un bon nombre d'élèves de passé, un avait peur - Aymeric esquissa un sourire narquois en voyant la forme sortir – des cobra. "Bon à savoir " se dit-il en observant le Gryffy qui transformait déjà le cobra en nain de jardin. Le Serpentard savait par avance que ce n'était pas cela sa plus grande peur. Ensuite, encore un autre gryffy affronta sa peur et se fut une silhouette lugubre qui sorti. Le jeune sorcier la fit exploser en dizaines de ballons de baudruche. Suivi aussi la Poufsouffle qui était soit disant prêtes tout à l'heure. Elle, avait peur des araignées, sans le savoir Aymeric avait vu juste... Et ainsi, peu à peu les élèves passaient, Aymeric ne fit pas attention aux autres passages...

C'était maintenant au tour d'Aymeric, qui cherchait encore ce qui lui avait réellement fait peur pendant sa vie. Bien que courte pour l'instant, il avait connu des moments terrifiants. Des instants à jamais gravés dans sa mémoire. Provoquée par... Peut-être... Aymeric s'avançait vers l'armoire d'un pas assuré, il savait que sa plus grande peur allait apparaître, mais il n'avait à cet instant encore que des suppositions... Lentement il se posta sur la ligne tracée à même le sol. Impossible de reculer.

La porte s'ouvrit doucement, dans un grincement lugubre. Ce grincement il aurait pu s'apparenter à celui que fait la porte de sa chambre quand... Oui, Aymeric recollait peu à peu les morceaux de son histoire, et il trouva QUI lui avait fait réellement peur. CELUI qu'il l'avait fait souffrir. CELUI qu'il l'avait pourtant élevé. CELUI qui lui avait forgé son caractère. « CELUI »... C'était son père. Aymeric ferma les yeux quelques instants, écoutant les bruits de la salle environnante. La porte qui s'ouvrait toujours aussi lentement. Trop lentement. Aymeric se voyait, dans sa chambre, souffrant encore des séquelles de la dernière punition de son père. Mais il revenait, voir si ses plaies étaient toujours assez sanglantes...

Le jeune Burton rouvrit les yeux et il le vit... Baguette à la main... Le regard dur... La démarche assurée... Les sourcils froncés par la colère qui bouillait encore en lui. SON PÈRE... Il était effrayant... Cette démarche... Ce regard... Cette colère... C'était lui, le jour où Aymeric lançait son premier sort. Le jour où sa peur et sa colère était tellement grande qu'il avait réussi à saisir la baguette de son père et lui lancer... Un Doloris.

"Un Riddikulus suffit" se dit Aymeric, en ne pouvant quitter son père... Ou plutôt l'épouvantard des yeux. Celui-ci leva sa baguette, la tenant du bout des doigts : comme son père. La robe du faux qui était devant lui se soulevait en même temps qu'il pointait sa baguette. Cette robe noire, comme une nuit sans étoile, qu'il portait tout le temps. L'illusion était parfaite. Aymeric sentit le danger imminent, pourtant il lui était impossible d'agir. Il avait prit l'habitude, dans ses moments là de rester prostré face à son père, le regardant dans les yeux, subissant ses punitions, en laissant apparaître un minimum de douleur. Il ne devait pas rester comme cela aujourd'hui. Ce n'était qu'une illusion. Et si son vrai père était devant lui aujourd'hui... Aymeric savait qu'il devrait l'affronter. Il avait le niveau aujourd'hui... Les atouts pour le vaincre... Burton fils leva sa baguette en regardant cette silhouette qui lui faisait face. Il était terrifiant. Comme la dernière fois qu'il l'avait vu. La main d'Aymeric tremblait quand elle pointa la baguette sur l'épouvantard. Chacun s'observait, comme pour se jauger, mais Aymeric savait qu'ici, il avait forcément l'avantage. Pendant un court instant, Aymeric se rappela la première fois qu'il l'avait affronté, puis la correction à laquelle il avait eu le droit.

Sa colère pris le dessus sur sa peur. Même s'il savait que ce n'était pas son père en face, il voulait le ridiculiser. Aymeric prononça la formule en serrant à moitié les dents :
"Riddikulus". Le sort jaillit de sa baguette, touchant de plein fouet l'épouvantard. Aussitôt, le père si terrifiant qui se trouvait devant lui quelques secondes auparavant... Disparu... En fait non, il ne disparut pas. Aymeric regarda à terre et une souris verte avait pris sa place. Aymeric esquissa un sourire satisfait. Il pointa une nouvelle fois sa baguette sur la pauvre souris, qui n'avait rien demandé, la fit léviter, pour l'envoyer dans l'armoire -un peu violemment, c'est vrai-. Il ferma enfin la porte dans un léger bruit de suçon, grâce à un « Collaporta ».

Aymeric laissa tomber le bras le long de son corps. Jeta un rapide coup d’œil à Mlle Wolf. Il sentit ses jambes trembler. Il se dirigea rapidement vers sa table et s'effondra sur sa chaise... Épuisé...

Il avait réussi à affronter sa peur... Celui pour qui Aymeric ressentait une haine si intense, qu'il s'était promis de le tuer s'il revenait...

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HRPG : Je penses avoir corrigé la plupart des fautes... Mais comme d'habitude, il doit en rester un peu. Je m'excuse par avance.
Allez les serpents, sortez vos plus belles plumes !

Xavier s'installa près d'un mur pour mieux voir ce qu'il se passait d'un meilleur point de vue. Juste après son passage un gros serpent avec les yeux immenses et jaunes avait fait surface. La jeune fille qui l'affrontait était très apeurée et essaya à deux reprises de lancer le sort de Riddikulus. La première fois ne fut pas un succès mais à la deuxième... le serpent s'étouffa en avalant le chat de la jeune Gryffondor. La jeune fille laissa sa place à une autre élève... une Serpentarde qui ne semblait pas très effrayée. Elle avait de beaux yeux couleurs océans et un joli sourire. Elle s'approcha et l'épouvantard se changea en ce qu'il y a de plus étrange, en elle. Une silhouette sortit de l'armoire et vint se saisir du cou de la fausse sorcière. La plus animée des deux exprimés un regard qui était tout simplement terrifié. Ses yeux pétillaient de peur et essaya de dire Riddikulus en vain. En essayant une seconde fois, elle tomba elle resta sans connaissance en devenant blème. Xavier se précipita à nouveau sur l’épouvantard et jeta à nouveau le sort sans hésitation vu que celui-ci ne représentait rien pour lui :

-Riddikulus! s'écria-t-il.

Il n'avait pas pensé à ce que le professeur était présent et aurait pu le faire à sa place mais ce qui comptait à ses yeux s'était la vie de sa camarade. Il put entrevoir l'épouvantard se changer en manchot empereur avant qu'il accoura vers le corps de l'adolescente. Il essaya de la faire revenir à elle même... en vain.

-Eh!! Eh!! Sa va??

Les choses les plus étranges et terrifiantes étaient déjà apparues, mais rien de tous ça ne venait à l'esprit de Dolentis comme sa plus grande peur. Lorsque ce fut son tour, le jeune homme s'attendait à se retrouver en face d'une créature géante, d'une mante religieuse ou d'une araignée. Seulement, il n'y avait au début qu'une brume naissante. On commençait à voir de moins en moins bien dans la salle, les ombres commençaient à entourer le Gryffondor.

Il avait fait quelques pas, mais au fur et à mesure, il se rendait compte qu'il avançait en vain, et même s'il avait beau marcher, il ne trouvait rien en face. Il fit alors demi tour, et se heurta à des barreaux. Il tourna la tête tout autour de lui, il se retrouvait enfermé au milieu d'une cage. La brume épaisse commençait à devenir de plus en plus dense, et derrière les barreaux, le jeune homme n'aperçevait plus rien.

C'était le silence complet, seul quelques bruits de gouttes d'eau venant claquer contre le sol se faisait entendre. Peu rassuré par cela, Dolentis tenta de garder son calme en se rappelant que ceci était un épouvantard. Mais alors qu'il allait prendre sa baguette pour mettre fin à cette peur superficielle à son goût, il entendait une voix résonnant dans sa tête.

Cette voix lui disait continuellement des choses malheureuses, il se boucha les oreilles, mais toujours en écho à l'intérieur de lui-même elle poursuivait ces mots douloureux. Soudainement, la cage se mit à rétrécir, les extrémités se rapprochèrent et les barreaux étaient de plus en plus proche. Le Gryffondor s'éffondra à genou, les mains pressés sur ses oreilles. Puis des ombres vinrent passer prêt de la cage, sans que l'on puisse percevoir leur réelle identité.

Sous l'effet de la panique et soumis à sa claustrophobie, Dolentis prit les barreaux entre ses mains, en criant vers ces ombres tentant de les toucher, mais il ne faisait que les effleurer. L'une d'elle s'approcha très près, le jeune homme tendit son bras et alors cette chose disparu comme de la fumée. Pendant que cette prison de fer se refermait sur lui, l'espoir l'abandonna, et il se recroquevilla sur lui-même, à l'intérieur de la cage de plus en plus étoite.

Il se sentait tellement mal, seul et angoissé, les battements de son coeur résonnait également dans sa tête. quelques instants de plus auraient suffit à le pousser dans l'hystérie et la folie. Mais dans ce moment critique, il se souvint que c'était un épouvantard. La colère l'avait déjà gagné, il était aux portes de la fureur. C'est ce qui lui permit d'avoir plus d'éffet dans l'humiliation amusante qu'il allait faire subir à cet illusionniste.

Dolentis ramassa sa baguette au sol et tonna "Riddikulus".

Le vent souffla très fort, et la brume se dissipa avec une rapidité fulgurante. Alors l'une des ombres qui passait à travers de la cage depuis un moment, devint instantanément un corps solide et se heurta bêtement, en poussant un cri de douleur assez humoristique, contre les barreaux de fer qui furent détruit à cause de cet évènement.

L'épouvante n'était plus mais la rage qui lui avait succédé, subsista. Il se mit à l'écart pour éviter de raviver ces sentiments si noirs, et d'en faire usage malencontresement.

Le tour de Mathew était enfin arrivé. Lui qui attendait ce moment avec impatience depuis le début du cours, il ressentit une incroyable excitation à l'idée de découvrir sa plus grande peur.

Il fit quelques pas et n'était plus qu'à quelques mètres du coffre, quand celui-ci s'ouvrit lentement, pour laisser place à ce qui serait sans doute un concentré d'effroi et de frustration issu de l'âme de Mathew.

Violemment, quelque chose en sorti. Mathew, surpris, recula d'un pas et pu observer ce qui venait d'être jeté par terre.

Il s'agissait d'une femme. Des cheveux blonds et mi-courts tombaient sur ses épaules et elle était habillée avec des vêtements de femme d'affaire.

En examinant de plus près son corps, il fut horrifié. Un liquide entre le rouge et le vert dégoulinait de sa bouche, une substance putride coulait de ses bras et de ses jambes qui étaient coupés ou griffés par endroit. Ses yeux dégageaient un extrême sentiment de peur et de tristesse, et elle se tenait là comme si elle venait de se faire dévorer par un animal.

Un flot de souvenir jaillit alors du plus profond de sa mémoire.

FLASH BACK

Enfin, il était arrivé. Un incroyable immeuble se dressait devant lui, tel une montagne de verre. Des groupes de personnes entraient et sortaient des multitudes d'entrées que possédaient ce bâtiment, ce qui émerveilla Mathew au plus haut point.

Il était enfin arrivé au zoo.

La visite se passa merveilleusement bien. Des serpents, des aigles, des poissons, des requins, des autruches... Ils y étaient tous. Mathew était émerveillé devant tant d'animaux qu'il n'avait encore jamais vu. Il aurait voulu que cette visite ne se termine jamais, qu'il continue à découvrir de nouveaux animaux.

Il était devant la cage des lions. Son visage était collé à la vitrine, et il continuait à observer les fauves sans bouger depuis maintenant cinq minutes. Que ce spectacle était impressionnant.
Une étrange odeur sortit alors Mathew de sa rêverie. Une horrible odeur, qu'il n'avait jamais senti auparavant. Elle était tellement infecte qu'il fut prit de nausée.

En tournant la tête, il aperçut quelque chose dans le petit espace qui séparait les deux cages. Quelque chose qui se dévoilait au fur et à mesure que Mathew avançait devant la silhouette.

Des talons...

Des vêtements...

Des cheveux...

Du sang...

FIN DU FLASH BACK

Son corps s'était soudain mis à trembler. Il n'arrivait plus à faire un mouvement, à sortir le moindre mot de sa bouche. Ce qu'il voyait était peut-être la chose la plus horrible qu'il n'ait jamais observé de sa vie.

Petit à petit, le liquide verdâtre se répandait dans la pièce, jusqu'à atteindre les chaussures de Mathew. Il vit derrière lui des élèves reculer, dégoûtés par le liquide putride qui coulait depuis le cadavre de la femme.
Mathew pointa sa baguette, et dit d'une voix tremblotante :

Ri... Ridikkulus.

Il ne se passa rien. Mathew n'avait rien visualisé quand il avait prononcé ce sort. Il avait espéré que cette abomination qu'il avait en fasse de lui disparaisse à tout jamais, de la classe comme dans son esprit. Le liquide se répandait de plus en plus et Mathew n'arrivait pas à imaginer la moindre chose drôle qui pourrait le faire rire après une telle situation, un tel moment de panique.

Les membres du cadavre se décomposaient de plus en plus, laissant entrevoir la chair pourrie de la femme. Ses yeux roulaient presque sur le sol, et Mathew ne pouvait plus le supporter.

Il rangea sa baguette dans la poche de sa robe, détourna le regard du détraqueur et alla se rasseoir à sa place. Il ne voulait pas subir ça. Il avait l'impression que le fait de ridiculiser cette chose allait le rendre dans un état d'horreur encore plus profond. Un vieux souvenir anciennement caché et noirci par les ténèbres venait de refaire surface. C'est comme si une entité était venue dans sa tête, et était allé chercher cette pensée dans les plus profondes abysses de son esprit.

Quand Mme Wolf avait annoncé que nous allions apprendre à vaincre un Epouvantard, j'eus un frisson. Le professeur nous expliqua, qu'il fallait penser à l'objet de notre peur en train de se ridiculiser, puis lancer le sortiège "Riddikulus !" sur l'Epouvantard. Je pensais alors que, avec un peu de chance, si je me m'étais en dernière, je ne passerai peut-être pas. Je laissai donc passé les autres devant et me dirigeai lentement vers l'arrière. Malheureusement, certains eurent visiblement la même ide que moi, car je me retrouvai finalement au milieu.

Quand mon tour vint, Mme Wolf ouvrit la malle. Puis tout se passa très vite. Toute ma fraterie au grand complet, sauf mon plus grand frère, sortit alors et se mit en ligne devant moi. Chacun était armé d'un couteau avec une grande lame. Je restai pétrifiée sur place. Ils avançèrent lentement vers moi. Une image d'eux en train de glisser sur le sol et de tomber les uns sur les autres me traversa alors l'esprit.

"Ri.. Ri... Riddikulus !"

Tous se déroula comme je l'avais imaginé. Mme Wolf remit l'Epouvantard dans la malle, et je rejoignis ma place.

Padraïc avait pris place dans la file sans trop de motivation. L'exercice lui plaisait, mais il n'appréciait pas d'attirer ainsi l'attention sur lui. Il était de ceux qui levaient rarement la main, même s'ils avaient la bonne réponse.
Il observa avec attention les différentes formes que prit l'épouvantard avec nombre de ses camarades de classes. Et surtout l'ingéniosité des autres élèves pour s'en débarrasser. Il fut de ceux qui rirent devant l'araignée danseuse, la guêpe yoyo entre autre. Il avait eu plus de mal avec les cadavres. Et justement, le jeune Serdaigle devant lui semblait aux prises avec un souvenir trop difficile. L'épouvantard en avait profité et mis en fuite le jeune élève. Un serpentard pris la relève et fit glisser au sol des gens que lui seul semblait connaitre.

Padraïc s'approcha, l'angoisse commençant à l'envahir. Les quelques personnes qui avaient glissées devant Gabryel se réunifièrent en une petite forme. Une petite forme qui avançait à quatre pattes. Un petit corps dodu, vétu uniquement d'une couche culotte relava la tête. Son visage, était horrible. D'un teint violacé, il avait les yeux injectés de sang, de longues dents dont certaines dépassaient de la bouche. Le bébé se redressa, et sortit une sorte de canif rouillé de sa couche. " Denim ! Denim ! Pourquoi tu m’as fait ça Denim ?" Continuant à s'avancer vers PadraIc.

Le jeune homme respirait lentement. Une sueur glacée lui parcourait le dos, et il se sentait incapable de bouger ne serait ce que les épaules. Il esssayait de se convaincre que cela n'était qu'une illusion quant le bébé commenca à faire pivoter sa tête à 360° autour de son cou en criant "Ta mère elle.... "

Padraïc ne le laissa pas finir. Riddikulus!

Le bébé se transforma alors. Il garda sa forme de poupon adorable, y compris son visage. Mais le bébé se mit à parler avec une voix rauque d'adulte qui aurait bu trop de whisky. Son visage devint tout rouge, il se mit à s'étrangler et toussa violement. Un hochet violet sortit alors de sa bouche et se mit à rouler sur le sol. Le bébé sortit alors un énorme cigare "si je dois avaler ce hochet encore une fois, je vais vomir! C'est pas des façons de traiter une star"

A l'évocation de ce vieux film qu'il avait vu et revu étant enfant, Padraïc éclata de rire et laissa sa place au prochain.

Plusieurs élèves s'entraînèrent à prononcer la formule utilisée contre un épouvantard et Hellyna ne fit pas exception à cette règle. Tout en prononçant la formule « riddikulus », elle réfléchit à la forme que pourrait prendre un Epouvantard face à elle. Malheureusement pour elle, elle avait peur de pas mal de choses et ne pouvait définir quel sujet l'effrayait le plus.

Toujours en s'exerçant, le jeune Serdaigle prêta oreille à une question qu'un élève de sa propre maison posa à Miss Wolf. Celui-ci lui demanda quelle forme pouvait prendre un Epouvantard si on avait peur de cette créature. Leur professeur de Défense Contre les Forces du Mal lui répondit que c'était impossible car ce qui nous effrayait chez cette créature était le fait qu'il puisse matérialiser nos peurs les plus profondes. Hellyna arrêta de s'entraîner pour noter ce qu'elle venait d'apprendre sur son parchemin.

Elle allait reprendre l'exercice quand la professeur tapotant bruyamment le flanc de l'armoire afin de capter l'attention de tous les élèves. Puis, elle leur dit :

-Bien, maintenant que vous êtes prêts, mettez vous en colonne devant l'armoire, derrière la limite tracée au sol, les uns derrières les autres. Prenez vos baguettes et concentrez-vous. Vous allez l'affronter les uns après les autres, mais c'est vos rires à tous qui rendra l'Epouvantard inoffensif. Pensez fortement à la forme désopilante que vous désirez qu'il prenne, et espérez que toute la classe rira avec vous. Vous êtes prêts ? C'est parti !

La jeune bleue et bronze sentit son cœur s'accélérer et ses mains commençaient à trembler. Même si elle venait d'une famille de sorcier, sa mère avait toujours fait en sorte qu'elle ne se retrouve pas face à cette créature. De ce fait, elle n'en avait jamais rencontré et ne savait pas quelle forme il prendrait. Et c'est cela qui lui faisait le plus peur.

Elle se leva de sa chaise, prit sa baguette et suivit ses camarades. Une fois tous les élèves bien les uns derrières les autres, Miss Wolf se mit un peu en retrait et pointa sa baguette vers la prison de l'Epouvantard. À chaque mouvement qu'elle faisait, Hellyna sentait son cœur cogné de plus en plus fort dans sa poitrine. La professeur murmurant la formule pour lever le sceau et la porte s'ouvrit lentement en grincent.

Plusieurs élèves firent face à leur peur : quatre Gryffondor, trois Poufsouffle, quatre Serpentard et trois Serdaigle dont son ami Xavier. Elle vit que la plus grande peur de son camarade était de se trouver face à un loup-garou – quoi de plus normal après avoir entendu les méfaits du célèbre Fenrir Greyback. Elle le vit se raidir à sa vue mais il récita la formule correctement. Quelque seconde après, le loup-garou se mit à chanter « Only You » sur un air des Platters et les élèves se mirent à rire de bon cœur.

Le tour d'Hellyna arriva après un Serpentard. Ses mains tremblaient violemment et des gouttes de sueurs froides perlaient sur ses tempes. Elle s'approcha d'un pas hésitant et le bébé qu'avait fait apparaître l'élève avant elle se mit à la regarder. Il commença à changer de forme, pour faire apparaître … un mangemort masqué. La jeune Serdaigle en fut surprise car elle n'avait jamais pensé que l'Epouvantard prendrait cette forme. Elle s'apprêta à dire d'une voix haute la formule quand le mangemort mit sa main sur son masque. D'un geste lent, il le retira pour découvrir son visage.

Hellyna n'en crut pas ses yeux et resta complétement figé par la terreur. Le mangemort qui se trouvait devant elle, n'était autre que son grand frère, Matt. Des larmes commencèrent à couler de ses yeux couleur bleu-vert, toujours écarquillé par l'épouvante se trouvant face à elle. Elle sentait ses forces la quitter et bientôt, elle tomba à genoux face au mangemort qu'était devenu son frère.
Voilà donc sa plus grande frayeur ? Voir son frère passer dans le camp de l'ennemi et se retrouver face à lui pour le combattre ?

Son frère leva doucement sa main tenant une baguette et se prépara à formuler un sort. C'est là, que le déclique se fit. Elle savait ce qu'il s'apprêtait à faire, alors elle se leva et dit d'une voix forte :

- RIDDIKULUS !!

Matt s'avança vers elle et c'est à ce moment-là qu'une peau de banane apparut sous son pied. Son frère glissa et s'étala de tout son long, recouvert par la grande cape noire que portait les mangemorts. On vit alors le mangemort essayer de se relever, tout en essayant de sortir de sous sa cape.
La frayeur qu'elle avait ressentie s'évapora aussitôt et elle fut prise d'un fou rire incontrôlable. Puis, elle laissa sa place à l'élève derrière elle.

Yuze se leva, ses yeux prirent leur forme originelle qu'était emplis de noirs et des veines apparurent sur son visage qui se contractaient toutes les cinq secondes. Il ne savait pas pourquoi cela se faisait mais il s'en fichait. Il était tout dernier et aucun de ses camarade sn'allait pas se retourner pour regarder ce qu'il avait. Il attendit que tout le monde passe avant de se lancer car il ne savait pas en quoi allait se transformer l'épouvantard ... Peut-être en un mangemort. Peut-être en une autre chose. Il n'en avait aucune idée. Lorsqu'il arriva devant l'épouvantard, Yuze eut l'impression que celui hésitait à se transformer en sa présence. L'épouvantard venait de se transformer en lapin, pourquoi en lapin .. Il n'avait pas peur de lapin et commença à s'énerver :

- Qu'est ce que c'est que ça ?!!! Je n'ai pas peur des lapins !

Yuze en avait assez qu'on se foute de lui, même par les épouvantards, il s'énerva un bon cout et lança le sort :

- Ridikulus !

Le lapin venait de se transformer en cuisse de lapin rôti ... Yuze commença à rire de venait de se passer ... Pour qui l'épouvantard se prenait-il ... Se moquait-il de lui ? Ou n'était ce qu'une farce ...

- Bien fais pour toi.

Il retourna s'asseoir à sa place et regarda les élèves qui étaient derrière lui passez l'épouvantard ...