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Rues de Londres, après le couvre-feu
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Malicia Evans
Personnel de Poudlard
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Re: Rues de Londres, après le couvre-feu
Malicia Evans, le  Mar 17 Mai - 15:16

Malicia n'était pas bien. Est-ce que c'était à cause l'incident dont personne n'arrivait à éteindre le feu ? Où juste les souvenirs d'un cauchemar qui revenaient à l'esprit de la blonde ? Une bouteille terminée, Evans la lui prit des mains et la balança dans un coin. Il n'y avait plus aucun alcool à l'intérieur et ça ne servirait à rien de la garder. Pis, même pour se souvenir de la soirée.. beh non merci en fait. Bref.

Malicia regardait son amie, un peu interloquée. Alhena venait de l'embrasser. Bon. D'accord. C'était juste un effleurement des deux lèvres, un rapprochement sans partage de salive. Mais c'était bizarre, juste bizarre. Et étonnant venant de la part de la brune. Ah ! C'est marrant je pensais qu'elle serait plus rugueuse tes lèvres ! Allez, c'est pour me faire pardonner de cette soirée un peu bizarre. Et bah quoi ? Tu t'plains de mes lèvres en plus de ça ? J'ai rien d'mandé moi ! Pis la prochaine fois, évite de faire brûler le bâtiment de travail des filles de joies, tu n'auras pas à te faire pardonner.

Evans regarda son amie partir, répondit à son geste de la main et se leva. Elle n'avait pas d'endroit où aller, donc c'est avec dépit qu'elle se dirigea vers le bar le plus proche pour trouver quelqu'un chez qui dormir cette nuit.

FIN DU RP
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Re: Rues de Londres, après le couvre-feu
Invité, le  Lun 23 Mai - 21:57

RP avec Kohane Werner

L'obscurité s'était installée sur les rues de Londres depuis un bon moment. Pourtant, Aurore se promenait encore. Elle avait les pensée ailleurs et ne voulait retourner à sa maison. De toute façon, ses parents étaient habitués à ses absences nocturnes. Avec sa cape et sa capuche, elle était certaine que personne n'irait l'aborder. La verte et argent avait seulement besoin de réfléchir à sa journée de Mer**. Premièrement, elle n'avait pas réussi à dormir la nuit passée pour aucune raison valable. Donc, elle était exténuée avant même que la journée commence. Ensuite, elle s'était prise une très mauvais note en cours. Et finalement, un petit rigolo l'avait aspergé d'eau. Tout cela l'avait rendu irritable et impatiente. Elle avait besoin de se défouler. Elle était prête à exploser d'une minute à l'autre.

En errant ici et là, la serpentard était arrivée devant un bar respirant le bonheur. Ce qui renfrogna Aurore de plus belle. Même si d'habitude elle n'était pas d'un caractère violent, elle espérait qu'un clochard vienne l'insulter, comme ça, elle pourrait se justifier de l'avoir frapper. Elle continua de marcher aux alentours de cette bastringue, attendant le moment opportun.

HRPG:
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Re: Rues de Londres, après le couvre-feu
Kohane W. Underlinden, le  Mar 24 Mai - 17:36

Parents pas là. Fille unique donc pas oeil inspecteur de frère ou soeur. Ce qui signifie : liberté. Et pourquoi, d'abord, que je me retrouve là ? Pourquoi que j'use de ma liberté pour m'enfermer encore plus sou prétexte d'oublier ? Pourquoi ce verre... pourquoi ces voix, ces rires gras. Et la serveuse, qui ne voit même pas que j'ai pas 18 ans. Foutus Moldus. Et la serveuse, qui n'essaie pas de m'arrêter. Mais je veux plus ! Pourtant, ça continue. Le liquide descend. Course folle. Arrêtez-moi ! Je veux plus continuer comme ça ! Pourquoi en suis-je... comment en suis-je arrivée là ? Comment mes pas ont-ils pu me guider jusqu'ici, jusque dans ce bar dont je ne me rappellerai plus le nom une fois le seuil passé ? Pourquoi... si jeune et déjà si décadente ? Non. Pourquoi me comporter comme une vieille qui a eu son lot de malheurs et trouve son seul réconfort dans l'alcool ? Pourquoi ?!

Je sens le bois du comptoir sous ma main, mes doigts tapotent le verre. Je ne sais plus combien d'autres ont précédé. Et j'ai envie de pleurer. Pleurer sur ce que je suis en train de faire. Larmes de honte. Comment ai-je pu finir comme ça ?
Je dois sortir. Parce que je ne veux pas terminer à vider mes tripes sur le trottoir, dans le caniveau, sur le comptoir. Je dois partir. Arrêter ces foutus verres. Fuir ce que je suis en train de faire, ce que j'ai fait, ce qui est irréversible.

Assise au comptoir, je laisse tomber ma tête dans le paume de ma main. Dégoût de soi. Jamais ressenti ça. S'il-vous-plaît, tirez-moi d'ici ! Engueulez-moi, faites-moi la morale !
Mais non. Personne ici pour prendre soin de ma personne, pour me surveiller et me montrer à quel point je dévie de mon chemin. La serveuse est là, occupée à draguer, se faire draguer par trois gars, jeunes, qui respirent à plein nez l'envie de se faire un coup d'une nuit. Dégoût des autres. Du monde entier. Les Moldus ne valent pas mieux que les sorciers. Et moi, je ne vaux pas mieux qu'eux tous. Décadence. Aspirée vers le bas par cette spirale sans nom. Attirée par l'alcool que je veux repousser.

Assez ! Je balance sur le comptoir un billet. Je ne sais pas combien de livres sterling sont représentées sur ce petit bout de papier ni si ça comblera toute ma note. Peu importe, la serveuse n'aura qu'à me rattraper.
Me lève, colère. Honte. Renverser d'un geste le verre. Liquide qui se répand sur le bois. Comme ça, plus tentée de le boire. De le finir. Partir. Colère. Honte.
Les regards qui pèsent sur moi. Réprobateurs, surpris. Peut-être qu'ils se rendent enfin compte que je ne suis qu'une gamine, que je n'ai pas 18 ans et n'ai aucun droit de consommer ainsi de l'alcool. Peut-être qu'enfin, la serveuse s'aperçoit qu'elle aurait dû me demander un carte d'identité, qu'elle aurait dû m'empêcher de... Eh bien, culpabilise, sale... Oui, tu aurais dû m'arrêter ! Et tu ne l'a spas fait ! Tout est de ta faute. Pas la mienne. Pas la...
Me protéger. Se protéger. Encore et toujours derrière les autres. Fuir ses responsabilités et sa honte. Horreur.

Je sors. Je tiens à peine debout et je sors. J'ai juste envie de pleurer. De crier à la ville que je suis devenue ce que je ne devais pas devenir. La faute au monde, à la société ! Ils m'ont façonnée, m'ont fabriquée, m'ont faite évoluer. Et moi, dans tout ça ? Je n'y suis pour rien. Pour rien. Enfin je crois. Je me persuade. Alors qu'en fait, si, j'avais le choix. On a toujours le choix. Et je me suis écartée de mon chemin. Le temps d'un soir. Espérant que ce ne sera pas irrémédiable.

Rue froide. Tard. Personne. Si. Une ombre. Je ne le vois pas vraiment. Elle est juste là, près du bar. Ombre de passage. Rien à foutre. Qu'elle me laisse passer. Dois rentrer. Et pleurer sur moi-même.
Marcher. Un pas devant l'autre. Coeur qui bat à cent à l'heure. Impression d'extrême chaleur alors qu'en vérité, le sang refroidi avec l'alcool. Mais je crois brûler doucement, délicieusement. Quelle douce sensation !
Marcher. Encore un pas. Et puis elle, l'ombre de passage. Je ne la vois plus. Lui rentre dedans parce que je pensais qu'elle n'était plus là. Pourtant, elle y est toujours. Et je ne l'ai pas vue.

Je marmonne un truc, voix éraillée.
-'scusez.
Reprendre ma route. Juste envie de pleurer. Et oublier.
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Re: Rues de Londres, après le couvre-feu
Invité, le  Mer 25 Mai - 3:00

Son attention fut ré-attirée vers la porte du bar. Un jeune fille, un peu plus petite qu'Aurore venait de renverser son verre, les larmes aux yeux. Elle ne semblait pas vouloir se cacher, mais voulait partir au plus vite pour une quelque conque activité que la serpentard se foutait royalement. On dirait que la chance me sourit, pensa-t-elle. Une petite ivrogne. Parfaite victime pour défoulement. Aurore se rapprocha de la taverne et regarda la fille marcher, la tête basse. Ce que voulait la verte et argent se produisit; l'inconnue lui rentra dedans, sûrement sans faire exprès, mais ça n'importait peu pour Aurore. La jeune fille marmonna des paroles vagues:
-'scusez.
Pauvre fille. Tu es tombée au mauvais moment. Sans broncher, la brune la regarda continuer son chemin, comme si de rien était. Elle allait le regretter, mais comment? Elle ne voulait pas nécessairement utiliser de la magie, peut-être juste ses poings... D'une voix glaciale, elle interpella l'impudente:
- Désolée, je n'ai pas entendu. Peux-tu répéter?
Elle allait bien s'amuser, elle le sentait.
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Re: Rues de Londres, après le couvre-feu
Kohane W. Underlinden, le  Sam 28 Mai - 18:03

Pensées qui s'emmêlent, pensées en vrac. Coeur qui bat fort alors que les jambes titubent et que l'âme pleure. Nuit. J'ai dépassé l'ombre de passage. Plus rien ne m'arrêtera. Rien.
Vacillement. Je tombe. Non. Main plaquée sur le mur. Se rattraper. Rester debout. Bipède. Parce qu'on est un être humain. Refuser de se courber, quelle que soit la situation. Rester fier et noble.

Soudain, une flèche part des ténèbres. Flèche de parole. Voix qui m'atteint dans le dos. Je ne connais pas cette voix. Je ne connais pas...
- Désolée, je n'ai pas entendu. Peux-tu répéter?
Hein ? Elle a dit quoi ?
Je renverse ma tête en arrière pour ne pas vomir. Fixe le ciel sans le voir. Air frais. Reprends toi. Tiens bon. Les doigts se crispent sur le mur. Pas bouger. Pas vomir. Mal de crâne.
Elle veut quoi, elle, d'abord ? Qu'est-ce qu'elle a, à parler de sa voix froide ? Elle m'cherche, c'est ça ? Ah, ces Moldus... Elle pourrait pas faire comme tout l'monde, entrer dans ce p*tain d'bar, s'bourrer la g*eule et laisser les autres en paix ? Pourrait pas aller noyer sa froideur aut' part qu'avec moi ?

Chancelante, je me retourne pour le faire face. En vérité, j'sais pas trop c'que j'suis sensée faire, là, maintenant. Et ma baguette, elle est où ? Beuh... tout'façons, j'ai pas le droit de l'utiliser pendant les vacances. Et pis, c'est juste une Modue, non ? Ils savent pas, pour la magie. Sont pas eu courant, eux. Et lui lancer un sort reviendrait alors à briser de code truchmuche qui dit que l'existence des sorciers doit être cachées des êtres non-magiques.

Je fais un pas mal assuré vers elle. Juste une ombre dans le nuit. Silhouette qui me fixe. Alors je lui rends son regard. Déglutis plusieurs fois. Me sens vraiment pas bien. Faut que j'aille me coucher ou je vais m'écrouler là, terrassée par mes verres.

Nouveau pas en avant. Je veux saisir la fille au col pour lui dire d'me laisser tranquille. Pas le temps pour ça. Pas le temps pour ces enfantillages. Et pis, j'veux plus qu'on me frappe comme ça, sans raison. J'lui ai rien fait, moi ! En plus, j'me suis excusée. Enfin je crois... je crois me souvenir m'être excusée. Alors... v'là quoi !

Fait chaud. Même la nuit fraîche ne parvient pas à faire tomber la température que je crois sentir en moi. Foutu alcool.
Je crois n'être plus très loin de la fille. Enfin... pas sûr. Je ne calcule plus très bien les distances je dois dire.
-Quoi ? je prononce dans la nuit d'une voix forte et éraillée. Qu'est-ce que tu veux ? Laisse-moi tranquille, on n'a rien à s'dire. T'as qu'à entrer dans c'bar et faire comme tout le monde et pis voilà tout. J'ai rien à avoir avec toi alors au'r'voir.

Sur ce, je tourne à nouveau les talons. Je crois que la maison est dans cette direction. Ou peut-être pas... Non là... mais non, c'est bien par ici, je reconnais... Non ? Siii !
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Re: Rues de Londres, après le couvre-feu
Invité, le  Dim 29 Mai - 6:01

À la suite de sa réponse glaciale, Aurore vit l'inconnue tituber vers elle. Si elle me touche je la frappe.pensat-t-elle. Son visage -enivré par l'acool- lui disait quelque chose. L'avait-t-elle déjà vu auparavant sans y faire attention? Quelqu'un lui avait parlé d'elle? Ça y est! La serpentard crut avoir cernée le personnage. Ko-kone? Non. Koa-Koal quoi? Ah oui... Kohane Werner. Une fille venant d'une famille aristocratique. Toute fière, la brune comprit alors qu'elle pourrait utiliser cet argument un peu plus tard. Elle ne haïssait pas sa famille, mais elle était tombée au mauvais moment, alors autant en profiter.

Kohane semblait vouloir paraître agressive, mais en faite non. Aurore la fixa du regard, sans perdre son air dédaigneux. Elle ne comprenait pas, pourquoi les gens allaient boire quelque chose qui allait les faire vomir, pour s'amuser. Elle n'avait pas l'air de trouver la vie belle, cette Werner.

-Quoi ? dit-elle. Qu'est-ce que tu veux ? Laisse-moi tranquille, on n'a rien à s'dire. T'as qu'à entrer dans c'bar et faire comme tout le monde et pis voilà tout. J'ai rien à avoir avec toi alors au'r'voir.

Un rictus se forma sur le visage de la verte et argent. Elle voulait jouer à la maligne, elle n'allait pas être déçue. Aurore prit alors une voix sans émotion particulière:

- Tu sais. Je te connais. Tu es Kohane Werner. Une belle famille. Que dirais tes parents. Tu salis leur nom! Quelle honte!

Les dés étaient lancés, ce n'est que le début du spectacle.
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Re: Rues de Londres, après le couvre-feu
Kohane W. Underlinden, le  Ven 3 Juin - 16:55

Hum.... bon, allez, on va prendre le chemin de droite ! Non, de gauche ! Ouais, la rue de gauche, ça sonne mieux. Quoique... Faut-il forcément que ça sonne bien pour que je retrouve la maison ? Bah non. Et si je transplanais ? Bah j'ai pas l'permis. Ouaif... Alors j'y vais au feeling ? A l'instinct ?
Petit alcool, à ton avis, c'est quoi la bonne route ? Gauche ou droite ? Droite ou gauche ? Et si j'volais sur un balais ? Ca servirait à quoi, tout'façons ? J'ai plus qu'à rester là, en attendant le jour. Et ensuite les rues me sembleront plus familières.
Ou alors j'y vais vraiment au feeling et comme la terre est ronde et que tous les chemins mènent à Rome, je finirai par retomber sur la maison, na ? Ok, je sais plus où j'en suis, là...

Titube, plisse les yeux, regarde où je me trouve exactement. Essaie de me rappeler le chemin pris à l'aller. Puis remonter le fil d'Ariane. Sauf que la belle Ariane n'a pas tenu le poste, là ! Elle a laissé tombé son fil qui git à mes pieds et ne m'indique plus du tout le direction !
Ou alors les oiseaux son venus picorer les miettes de pain du Petit Poucet et donc je n'ai plus aucun moyen de retrouver mon chemin.
Ou alors... Aïe mal de crâne horrible. Tout'façons, où qu'j'aille, ça s'ra du pareil au même !

Mais soudainement, une voix s'élève de la nuit. Encore. A nouveau elle vient me percuter en plein dos, s'engouffre dans moi, me traverse. Je mets un moment à comprendre ce qu'elle dit réellement.

- Tu sais. Je te connais. Tu es Kohane Werner. Une belle famille. Que diraient tes parents. Tu salis leur nom! Quelle honte!
What the f*ck ? D'où qu'elle me connait, elle ?
Je me retourne lentement.
D'où qu'elle me connait, d'abord ?!!! Je connais pas ou ne connais plus de Moldus ici. Elle est sorcière alors ? Beuh... peu probable. Comment ça se ferait d'abord que parmi tous les londoniens et non londoniens qui peuplent cette belle capitale, je tombe sur une sorcière ?
Coïncidence !

Cependant, elle a bien dit mon nom. Elle s'est pas trompée. Et que donc... Donc... J'sais plus.
Je plisse les yeux pour mieux la voir dans les ténèbres. Elle est d'où ? Vient d'où ? D'où qu'elle me connait ?
-T'es qui, toi, d'abord ? je demande en rejetant une mèche de mes cheveux en arrière.
Ah, étrangement, sans cette foutue mèche qui est venue se loger pile sur mon oeil, je vois mieux. Mais n'arrive toujours pas à poser un nom sur la fille. Ni une couleur, une maison, une activité, un cours où j'aurais pu l'avoir vue. Rien.

En tout cas, elle ne semble pas prête à me lâcher et on dirait même qu'elle cherche sérieusement les ennuis.
Un quelque chose me donne envie de défigurer son petit visage impassible. Je me sens d'humeur à ne pas lâcher le morceau et à lui faire payer chacun de ses mots.
Etrange venant de moi. Ce n'est pas dans mon caractère. Peut-être l'alcool qui...
Peu importe ! Trop pas assez claire et lucide pour m'interroger sur ça.

-Et puis, je reprends en la menaçant du doigt, n'implique pas ma famille dedans ! Tu sais rien d'eux et puis...
Et puis quoi, déjà ? C'est quoi la suite ?
-Mes parents n'ont rien à voir avec ça !
Ouais, pourquoi qu'elle parle d'eux ? Ils me tueraient s'ils étaient au courant. Et ma mère serait surtout morte d'inquiétude, ne me voyant pas rentrer. En même temps, ça peut se comprendre. Mais esprit trop embrouillé pour réellement saisir la situation.
-A-alors laisse les tranquilles là où i' sont ! Et pis pareil pour le reste. Et pis pour ma famille, leur nom tout ça ! I' z'ont pas besoin d'toi pour vivre !
Qu'est-ce que je raconte moi, là ? Peu importe. Me sentant prise d'une envie de m'énerver sur quelqu'un, je continue.
-Les Werner vivent très bien sans qu'tu les mêles à cette affaire ! Et pis si t'es pas convaincue, tu vas t'en recevoir une tiens !
Néanmoins, je ne fais aucun geste de vraiment agressif envers la fille. Juste un poings serré alors que l'autre continue de la menacer du doigt. Je lui lance un regard qui, certainement, se perd dans la nuit mais qui signifie : ajoute un mot de plus et je te fais la peau !

Pourquoi ai-je autant envie de me défouler sur quelqu'un ? D'où me vient cette pulsion ? Suis-je vraiment comme ça... Non. C'est l'alcool. Faudrait que je... je dorme. Et tout ira mieux. Et la fille sera partie, je ne l'aurai jamais rencontrée. Jamais frappée...
Je ne l'ai pas encore frappée !
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Re: Rues de Londres, après le couvre-feu
Invité, le  Ven 3 Juin - 18:09

Cette fille est complètement saoule. C'était plus drôle comme ça. Aurore, méchante? Hum... Pas vraiment, mais à cet instant, seulement une chose l'importait. Se défouler. Frapper. Mais elle patientait, car elle voulait que son interlocutrice fasse le premier pas. La provoquer, oui. C'est ce qu'elle voulait. La faire bouillir de l'intérieur, pour qu'elle commette L'Erreur. Son sourire s'étira dans l'ombre lorsqu'elle entendit la réponse de cette Kohane.

-T'es qui, toi, d'abord ?

En disant cela, Werner avait relevé la mèche de cheveux qui cachait ses yeux. Ah, et bien peut-être va-t-elle savoir qui suis-je... En fait, je m'en balance! pensa la Serpentarde. Qui était-t-elle. Bonne question. En fait, je crois que la bonne question est: qu'est-ce que je veux? Qu'allait-elle répondre? Elle ne voulait pas que Kohane se rappelle de son nom, elle souhaitait qu'elle retienne son visage. Retiens-la bien dans ta petite caboche!

- Quand tu utiliseras tes yeux, tu le sauras. dit-elle d'un ton glacial, rempli de mépris.

Mais quelle idiote, celle-là! Par la suite, l'impudente répondit:

-Et puis, dit-elle en menaçant Aurore du doigt, n'implique pas ma famille dedans ! Tu sais rien d'eux et puis...

Et puis quoi? Elle ne sait plus comment parler? Ça ne surprit pas la verte et argente. Tout d'abord, elle va regretter d'avoir osé la pointer du doigt. Et secondo, c'est vrai. Elle ne sait rien de sa famille, sauf des généralités. Mais c'est assez pour mettre Werner hors d'elle. Un petit rire sortit de la bouche de la brune. Quelle drôle de situation!

-Mes parents n'ont rien à voir avec ça ! continua-t-elle d'une voix se voulant agressive.

C'est tout à fait vrai. Mais qu'importe, tant que c'est une raison de plus pour s'énerver.

-A-alors laisse les tranquilles là où i' sont ! Et pis pareil pour le reste. Et pis pour ma famille, leur nom tout ça ! I' z'ont pas besoin d'toi pour vivre !

Quoi? Elle ne sait plus parler, elle s'emmêle dans ses propres paroles, c'est claire. Ah l'alcool, quelle drogue!

-Les Werner vivent très bien sans qu'tu les mêles à cette affaire ! Et pis si t'es pas convaincue, tu vas t'en recevoir une tiens !

Pauvre parents, faut croire qu'on ne réussit pas tout ce qu'on entreprend. pensa Aurore. En disant cela, Werner avait serré son poing. Qu'elle essaye donc! En fait, après mûre réflexion de quelques secondes, la brune y alla le tout pour le tout.

- Ouh... J'ai peur! dit-elle sarcastiquement. Viens donc me montrer de quoi tu es capable!
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Re: Rues de Londres, après le couvre-feu
Kohane W. Underlinden, le  Ven 3 Juin - 19:46

Malgré mon esprit embrouillé par l'alcool, je vois clairement le visage inquiet de ma mère et l'air à la fois calme et tendu de mon père tentant de la tranquilliser... ouais... heureusement qu'ils ne sont pas à la maison ce soir et donc qu'il leur est impossible de constater mon absence. Sion, ça serait la drame. Et ma mère se servirait à nouveau de ça pour appuyer son argumentation : tu vas quitter Poudlard et retourner en Allemagne ! Au moins, là-bas, tu y seras en sécurité. Foutaises... les Mangemorts, ça grouille de partout, même si là-bas on dirait Todesser et qu'ici on les appelle Death eater. C'est du pareil au même !

L'ombre semblait vouloir me défier. L'air de dire : allez, viens donc petite. Bah quoi ? Que qu'tu veux ? Elle a encore un problème avec mes parents ? Encore un...
Et puis m*rde ! J'arrive plus à réfléchir. Alors quoiqu'elle veuille... m'en fous ! Veux juste rentrer. Qu'elle aille faire sa vie et moi j'f'rai la mienne. V'là !

Petite pause. Pendant laquelle mes yeux détaillent la nuit. Des voix étouffés provenant du bar arrivent par vagues. Flux et reflux des sons. Ca va, ça vient... Part, revient, repart. Rires, chahut. Alcool. Cigarettes. Foutus Moldus... Aurais jamais dû mettre les pieds ici, parmi eux.
Saleté d'Moldus qui savent pas reconnaître un âge.
Et saleté d'ombre qui se dresse, là, devant moi, m'empêchant de reprendre tranquillement mon chemin. Mer**, quoi.

A nouveau, la voix parle. Ton sarcastique qui m'énerve au plus haut point. Toujours eu du mal avec les gens comme ça. Ceux qui vous prennent de haut. Se croient supérieur à tout, tout le temps, partout. Et qui n'ont aucune raison de se croire ainsi supérieurs ! Saletés...
- Ouh... J'ai peur! prononce-t-elle. Viens donc me montrer de quoi tu es capable!

J'aimerais saisir ma baguette. Mais primo, je sais plus trop où elle est. Secundo, pas encore très sûre que ce soit une sorcière face à moi. Tertio, mon esprit est tellement embrouillé que je serais bien capable de lancer un stupiafix au lieux d'un stupéfix.
Mais elle veut quoi, la fille ? Qu'j'la tape ? Bah... p't'être. Mais en attendant, j'suis pas comme ça, moi.
Si ?
Non.
Bah quoi ?
J'suis pacifique, moi. Beuh... Vomir...
Tu parles. T'as juste envie de crier au monde entier que tu le hais.
Et alors ? C'est une raison ?
Bah oui. Tu hais la société, tu hais les Moldus, tu hais les sorciers. Et tu te hais toi-même.
Et alors ? J'suis pacifique, j'te dis !
Pas ce soir. Ce soir, tu verras que tu ne l'es pas tant que ça.
J'aime pas la violence.
Ce soir, tu l'aimeras.
C'est l'alcool.
Que tu crois.
Pourquoi ?
Tu te refuses à voir que tu n'es pas un ange.
Je n'en suis pas. Mais j'aime pas la violence.
Regarde donc ce soir. Et juge ensuite.
J'm'en rappellerai pas.
On verra...

Elle m'énerve. Je sens le sang bouillonner en moi. Je ne sais pas qui elle est. Mais elle sait qui je suis. Et j'ai juste envie de lui faire payer... je ne sais pas trop pour quoi exactement. Qu'elle paie pour tous les autres. Cette abruti avec son masque. Cette ombre inconnue qui m'est tombée dessus un soir, sans raison. Et l'autre qui...
Elle représente le monde malsain à mes yeux embrumés. Le monde violent. A combattre. A endiguer. Monde qu'on ne peut faire taire qu'avec une surenchère de violence. Monde qu'on ne peut faire disparaître qu'en utilisant la force.

C'est pas ma faute. C'est la sienne. Danger public. Disparait. Tu ne te relèveras plus. Tu ne tueras plus. Blesseras pas. Tu disparaitras, tout simplement.
J'aime pas la violence.
Mais là, soudaine envie de...
Je le sais depuis longtemps. Dans ce combat, il faudra s'armer. De courage mais aussi de force. Brute. Frapper fort. Car eux, les autres, les masqués, les hommes et femmes de l'Ordre Noir, eux ne feront pas de quartier.
Et cette fille représente leur monde à mes yeux.
Faut frapper. Fort. Avant qu'elle ne le fasse.

Toucher. De plein fouet. Faut la toucher. La laisser disparaître.
Je ne vois rien. Juste la rage qui inonde mon esprit lorsque j'associe l'ombre de passage aux ombres masquées qui nous envahissent sans cesse.
Coup. De. Poing. Et vlan. J'sais pas trop où. P'têtre dans l'ventre. Ou dans l'vide.
Frapper fort. Leur montrer qu'on s'est relevés. Et qu'on les vaincra.
Ne pas. Leur donner. Raison. Jamais.
Le coup est parti tout seul. Et l'ombre de passage disparait de mon esprit titubant, chancelant. Au profit de l'image du Mangemort masqué que j'ai cru voir de si près. C'est lui. Et je le frappe.
Ou peut-être ne suis-je en train de frapper qu'une illusion ?
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Re: Rues de Londres, après le couvre-feu
Invité, le  Ven 3 Juin - 22:43

Allait-elle vraiment se battre contre une fille qui ne sait même plus se tenir droite? Allait-elle tomber si bas, seulement car elle a passé une mauvais journée? Il y a des limites à tout. Était-elle entrain de perdre cette notion? Ou plutôt, voulait-elle l'oublier? Pourtant, elle en avait besoin. Frapper, provoquer, partir, rester. Ces mots tournaient dans son esprit. Le moment fatidique approchait à grand pas. Elle devait faire un choix. Bientôt. Quelques secondes. Une seconde... VLAN! Le coup lui arriva droit dans le ventre. Ce n'était pas extrêmement fort, mais la surprise fit reculer la serpentarde.

- Bon, et bien, tant pis pour ma conscience. dit-elle entre ses dents.

Elle allait le payer. Dommage pour elle, Aurore s'était presque décidée à la laisser tranquille. Avant de riposter, elle regarda son adversaire. Une petite créature dans un monde trop grand. La voyait-elle toujours. Kohane regardait le vide, les yeux pleine de haine. Était-elle folle? Croit-elle que je suis une illusion? se demanda-t-elle. Mais la rage reprit le dessus dans l'esprit de la brune. Elle poussa Werner dans un excès de violence, l'éloignant de l'entrée du bar.

Sa vision fut diminuée de moitié, en l'absence de la lumière provenant de la taverne. Mais peu importait. Tout ce qui compte c'est frapper, très fort. Elle lui asséna un coup de poing au visage. Sur le nez, l'œil ou la bouche, elle s'en foutait. Tant que ça lui a fait mal.

- C'est tout ce que tu as? lui dit-elle.

Elle mit sa main sur sa baguette. Allait-elle s'en servir? Voulait-elle? Hum... Non. Blesser quelqu'un directement, était bien plus amusant. Sans s'en rendre compte, elle s'était mise à sourire. Mais elle se reprit. Mais qu'est-ce que je fou, sérieux? Elle recula.
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Re: Rues de Londres, après le couvre-feu
Kohane W. Underlinden, le  Ven 3 Juin - 23:35

Sentiment étrange du poing qui part et rencontre la chair. Rencontre l'obstacle qu'il cogne de plein fouet. Bam. Sensation étrange de se dire qu'on vient de frapper quelqu'un. Sans être en légitime défense.
Adrénaline et orgueil, joie de pouvoir leur montrer que, nous aussi, on sait cogner.
Puis surprise et peur. Qu'est-ce que j'ai fait ?
Cligner des yeux dans le noir. Qu'est-ce que j'ai fait ?
Reprendre ses esprits. Non. Toujours embrumée. Alcool. Qu'est-ce que j'ai fait ?
Rien. Me suis juste... défendue.
Pas vrai. Tu t'es juste défoulée.

Coup qui atteint sa cible. Surprise des deux côtés. Pourquoi j'ai fait ça ?
Je ne sais pas. Et n'ai plus besoin de justification désormais.
Cette nuit est ma nuit. Je règne. Ou crois régner. Et n'ai de comptes à rendre à personne.

La fille dit quelque chose que je ne saisis pas. Je ne l'entends plus. Ne la vois plus. Suis perdue dans des images fantomatiques qui me hantent depuis des mois. Images angoissantes.
Je ne la vois plus, ne l'entends plus. Mais la sens. Me saisir avec violence. M'éloigner de l'entrée du bar. Lumière qui disparait. Equilibre fragile. Je manque de lui tomber dessus. Jambes qui ne savent plus où se mettre alors qu'elle me force à reculer. Tenir debout. Bloquer les genoux. Pas bouger.
Quoi ? Elle va riposter ? Je me dégage de son emprise. Me touche pas. D'où tu m'obliges à reculer, d'abord ? Me touche pas, j'te dis.

Et dans la nuit, la contre-attaque. Ne vois rien venir. Juste sentir quelque chose s'abattre sur soi. Paf. Visage. Ca part, ça cogne. Et bim. J'sais pas trop où en fait. Arrive plus à localiser avec précision les choses. C'est juste parti et ça m'a atteint. Mal.
Encore. Encore mon visage qui prend. Comme avec l'autre. Cette première ombre rencontrée au coin d'une rue de Pré-au-lard. Elle aussi, elle m'a frappée. Comme ça. Et je n'ai pas su lui rendre la pareil. Pas de guts comme on dit, pas les tripes de le faire.
Mais là, c'est pas pareil.
Cette nuit, c'est la mienne.
L'ombre n'a plus le droit de me toucher impunément, comme ça.
Quoi ? C'est moi qu'ai commencé ? J'crois pas, na... Si ? Bah elle avait qu'à pas provoquer ! Elle a cherché, elle a trouvé.
Plus aucune ombre ne me touchera.
Ne me frappera.
Elle va voir ! Elle a osé répété le scénario. Osé m'atteindre elle aussi de son poing... Au moins que l'ombre de Pré-au-lard et elle ne soient qu'une seule et même personne. Et qu'elle cherche juste à continuer ce qu'elle n'a pas pu finir. J'sais pas... me rappelle plus trop. Et puis, quelle importance ? Elle m'a frappée. Elle va payer.

Je recule d'un pas avec un grognement. Plaque ma main sur ma joue. Ca fait mal. Puis ça disparait. Ne sens plus rien. Adrénaline. De nouveau. Energie qui remonte. Elle m'a fait mal, la sale...
Position défensive. Sur ses garde. Jambes flageolantes mais fléchies, prêtes à bondir maladroitement.

- C'est tout ce que tu as ?
Voix qui s'élève du néant. Du noir. Je sais que c'est elle qui parle. Mais je ne la vois pas parler.
Provocateur. Quoi ? T'en veux plus ?
Non, arrête. Fais pas ça, ça va mal finir.
Ta g*eule ! J'fais c'que j'veux ! Cette nuit, c'est ma nuit ! Et l'ombre viendra pas m'la gâcher !
Ca sert à rien... Elle te rendra tes coups.
Et alors ? Moi j'les lui rendrai au centuple ! Elle va dérouiller la p'tite ! Où qu'elle est ma baguette ?
Use pas de la magie en dehors de l'école. Ca va t'attirer encore plus d'ennuis.
...
Mouais... pour une fois, j't'écoute. En plus, elle a pas sorti sa baguette, elle non plus. C'est p't'être juste une Moldue. Pourquoi se poser la question ? Elle va juste morfler.

Malgré le déséquilibre, se jeter sur l'autre. Rage. Colère démesurée. T'as osé me frapper.
Se jeter sur l'autre, se saisir de son col, de sa manche, de n'importe quelle partie du vêtement. Bonne prise. Pas lâcher.
Tenir. Crisper ses mains, ses poings dessus. A s'entrer les ongles dans la peau. Dents serrées. A s'en faire exploser la mâchoire. Contenir le cri de fureur qui veut s'échapper. Totalement aveugle au reste. Juste frapper. Faire mal. Pourquoi ? J'sais pas. J'sais plus.
Déséquilibre. Basculer en avant. Pas lâcher l'autre. L'entraîner dans sa lourde chute. Lui tomber dessus. Sur le trottoir. Epave que tu es.
Rester au-dessus. Position de la dominante. Même aussi faible et pitoyable.

Je ne sais plus ce que je fais et, alors que je me retrouve misérablement au sol avec l'ombre, je lui rends son coup. La frappe est décuplée par la rage due à sa provocation. C'est tout ce que tu as ? Tu vas voir !
Frapper. Une fois. J'sais pas où. Deux fois. P't'être nulle part. Trois fois. Arrêt en milieu de geste. Estomac qui se tord. J'vai vomir mes tripes si ça continue.
Mal de crâne. Geste en suspend. Mal de crâne. Ca braille là-dedans. Fermez vos g*eules les voix. Fermez-la. Laissez-moi en paix. Cette nuit est mal nuit. Nul ne me la gâchera. Et surtout pas vous.
Geste en l'air non abouti. Fermer les yeux quelques secondes. Vague de douleur. Foutu alcool. Même l'ombre, elle finit par être oubliée. Je nage à présent dans le vaste océan des délires de la boissons.

J'oublie que je suis sur un trottoir froid.
Sur une ombre que je ne connais pas.
Mais qui m'a frappée.
Que je hais.
Sans raison aucune.
J'ai commencé ?
Non.
Elle a commencé.
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Re: Rues de Londres, après le couvre-feu
Invité, le  Sam 4 Juin - 18:48

Son adversaire recula dans l'ombre. Aurore ne la voyait presque plus. Elle en a pt'être assez. pensa-t-elle... à tord. Elle vit jaillir Werner de l'obscurité et agripper sa veste. Sans avoir le temps de réagir, la Serpentarde tomba avec son adversaire. Elle n'était pas en bonne position. Elle n'avait plus le dessus. Kohane était au-dessus, et elle n'avait plus le contrôle d'elle-même. La folie et l'alcool se lisaient dans ses yeux. Aurore lui donna un coup de pied, tentant de se dégager. Sans succès. Werner ne sentait visiblement plus la douleur. Son corps était fort, contrairement à son esprit.

Avant même de pouvoir placer un mot, la brune sentit une vive douleur au niveau de la lèvre. Cette [censuré] m'a encore frapper! cria-t-elle intérieurement. Machinalement, elle toucha le haut de sa bouche. Du sang. Elle réussit néanmoins à éviter le deuxième coup qui se dirigeait droit sur son nez. Bizarrement, au troisième coup, Werner s'arrêta. Prise soudainement de vertige. Profitant de cet instant de faiblesse, la Serpentarde se dégagea de son emprise et lui donna un coup de tête. Son adversaire ne semblait plus être une menace. Elle semblait perdue, noyée dans les événements qui l'entouraient.

C'était fini. Aurore avait besoin de réfléchir, sa rage tombée. En se relevant, elle regarda Kohane Werner pour une dernière fois, et s'en alla. S'enfonçant dans les profondeurs de la ville.

Fin du RP pour ma part.

HRPG:
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Re: Rues de Londres, après le couvre-feu
Kohane W. Underlinden, le  Sam 4 Juin - 22:48

Moment de faiblesse. Pour rien du tout. Et tout bascule. Comme ça.
Je sens l'autre qui se reprend. Profite de la faille pour s'y engouffrer. Elle profite.
Se dégager de mon emprise. Surprise. Vouloir reprendre le dessus. Elle m'échappe. Non. Tu ne partiras pas. Et pourtant... je la sens couler entre mes doigts comme l'eau. Et l'alcool remonte, tape, tape le crâne. Bing, bing, bing... Arrête de taper ! Me sens mal. Perdue.
Douleur. Coup de tête. Me fait reculer. Je tombe par terre, les fesses au sol. Je ne suis plus au-dessus. Plus dominante. Et j'ai mal.
Elle m'échappe.

Veux la retenir. J'en n'ai pas encore fini avec toi ! Mais trop tard.
L'autre se relève. Elle va partir. En effet. Elle ne dit plus rien. Pas de nouveau coup après la tête qui est venue me percuter. Se relève juste, silencieuse.
Pourquoi elle ne continue pas ? Pourquoi elle... Je sais pas. Qu'est-ce qu'elle fait, bordel ?
S'en va. Comme le vent.

Pas un mot. On s'est cognées l'une contre l'autre et elle reprend son chemin. Engloutie par la nuit.

Je reste assise par terre. Ebétée. Je n'en avais pas fini avec toi !
Je secouer la tête. Ca fait mal. De toute part. Je crois que mon visage saigne. pas sûr. J'vois rien dans l'noir.
Je me replie sur moi-même. Perdue. Hésitante. Ebétée. J'sais plus quoi faire. Où aller. J'ai mal. Et j'ai fait mal. Pourquoi ? Qu'est-ce qui m'a pris ? Le pire... le pire c'est que j'ai pensé y prendre du plaisir. Ou alors j'y ai vraiment pris du plaisir...
Peur. De moi. Pourquoi ?

La porte du bar s'ouvre. Lumière afflue dans la rue sombre.
Des voix graves d'hommes. Un peu chevrotante. Ils arrivent. Rire gras. Bourrés. Comme moi.
S'arrêtent devant moi. What ? I' m'parlent. Sont trois. Agés. Enfin, j'sais pas trop dans l'noir.
I' m'parlent. Rient.
-Viens petite, que dit l'un.
Veut m'attraper le bras. Je me dégage. Me relève.
L'ombre est partie dans la nuit. Et je vais faire pareil.
-Lâchez moi, vous, je dis d'une voix enrouée.
J'ai le visage tuméfié, très certainement. Mais ils ne le voient pas dans le noir. Et pis l'alcool, ça brouille les sens. Voient rien du tout.

Je recule, leur lance un regard plein de feu, de flammes. M'approchez pas p'tit gars ou vous allez dérouiller vous aussi.
Je recule, doucement. Temps de partir. Moi aussi. Faire comme l'autre.
Ils n'insistent pas. Passent à autre chose.

Alors je tourne les talons sur des jambes flageolantes. Titube. M'en vais. Vite. Errer. J'sais plus comment rentrer. Et veux plus rentrer. J'sais plus où j'suis. Et j'veux pas savoir.
J'vais errer. Jusqu'à ce que le soleil vienne me cueillir.

[Fin du rp pour moi aussi]
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Re: Rues de Londres, après le couvre-feu
Ailyne Lawson, le  Mar 7 Juin - 23:08

Privé avec Malena que j'aime à la folie
___________________

Qu’est-ce que tu fais Lyne. Qu’est-ce que tu fous au juste. Qu’est-ce que tu crois. Est-ce que tu penses. Tu penses sincèrement. Que le monde tourne autour de toi ? T’es marrante Lyne. Vraiment marrante. Quand on te regarde, on a envie de rire. Se foutre de ta gueule. De ta gueule d’ange, de ta gueule de c*nne. Ma petite Lyne. Ma belle Lyne. Vraiment je te jure. Cette attention que tu demandes. En permanence. A peine voiler. A peine masquer. Des caresses. Comme un chien.

Ca doit être fatigant non ? D’avoir personne. D’avoir rien bâti depuis des années et rien pour se reposer. De filer dans le vide, de filer dans le vague. D’être un rien parmi un tout. Ca fait quoi Lyne ? D’être seule au monde. Seule parmi la foule. De dériver, de s’accrocher. Mais de rien saisir. De rien avoir.

T’es marrante Lyne.
Un peu pathétique. Mais marrante.

Tu te la joues rebelle. C’est drôle je t’assure. Toute cette agitation autour de toi. Toute cette fureur autour de toi. Tous ces gens qui te croient. Spéciale. Un peu à côté de la plaque. Mais spéciale quand même. Mais réveille-toi Lyne. Qu’est-ce que tu crois, une bête de foire, ça se loupe pas. Tu me fais rire Lyne. Ils se retournent tous, ouais. Ils t’observent, incrédules. Et font volte-face. Boum.

Plus personne.

Qu’est-ce que tu crois Lyne. L’information est éphémère. Traitée, vendue, jetée. T’es déjà jetée Lyne, désolée de te l’annoncer. T’es une information, un flux. On peut pas te saisir, c’est vrai. Ah ça. T’es insaisissable. Hors-de-portée. Ca t’amuse, de sentir ce pouvoir. Ce pouvoir que t’as chez les gens. Mais Lyne. Lyne. Est-ce que t’as déjà au moins essayé d’attraper un flux ? Non. Parce que l’on ne peut pas le faire. Et tu sais ce que ça implique Lyne. Ah oui, ça aussi tu le sais.

Seule.
Tu resteras
Seule.

Tu n’es rien que de l’air, rien que du vide. Et tu sais ce qu’on fait du vide, ce que le monde fait du vide, ce que l’univers fait du vide ? Ils le remplissent. Alors, ils te remplaceront.
La nature a horreur du vide.

D’ailleurs, qu’est-ce que t’es au fait Lyne. Un être humain ? Ca m’étonnerait. Regarde comme tu réagis. Sans empathie. Alors que pourtant tout te touche. C’est étrange non ? Moi je trouve étrange. Je te trouve. Pathétique. Et puis regarde, tu comprends tout. Tous les regards, tous les faits, tous les gestes. Et pourtant tu comprends rien. Aucune convention, aucune règle, tu dis tout, tu penses tout en plus. C’est quoi ton problème. Qu’est-ce qui tourne pas rond. Sûrement tout en fait. Tout à revoir. Alors qu’est-ce que t’es Lyne. Un animal ? Avec ton instinct félin. Ton côté sauvage. T’es brute, t’es pas taillée, ni polie. T’es une pierre, qu’on a brisé avec un marteau, directement extraite des roches. Du coup t’es peut-être un minéral ?

T’es rien Lyne. Et tu le sais en plus. Tu le sais. Parce que t’es du vent, t’es une bourrasque, qui fout tout en l’air. Du vide. On est grande partie ce que les autres font de nous, ce que les autres voient de nous. Qui est-ce que tu as toi. Pour te définir. Pour faire de toi. Quelqu’un. Personne Lyne. Tu n’as personne. C’est un comble ? De marquer tout le monde, mais de n’avoir personne dans sa vie. Allez dis-moi. Qui est-ce que tu as dans ta vie ? Qui te voit ? Qui t’appuies ?

Tu as un bar Lyne. Un p*tain de bar. C’est tellement ridicule. C’est tout ce que tu as. Le reste c’est du vent. Ca vient, ça part. Et c’est de ta faute Lyne. Parce que tu retiens rien. On a pas envie de te retenir. On a pas envie de faire autre chose que se divertir. On ne peut pas construire avec toi.

Tu n’as pas les outils.
Et tu n’as pas le terrain.
Tu n’as que des vies, que tu empruntes.
Rien à toi.
Rien pour toi.

Toi qui est pourtant. Si sincère. Si vraie. Si… Authentique. Ah Lyne. T’es tellement drôle. Ca te préserve de rien d’être comme ça. Ca t’enfonce. Parce que tu veux des choses que tu n’es pas en mesure d’avoir. Et tu crois les acquérir. Mais non. Ta vie. Que tu veux si vraie. Elle est construite par l’idée que tu as de celle des autres. Alors qu’est-ce que ça fait maintenant. Ma belle Lyne. De savoir que tous tes beaux acquis. Toutes tes belles valeurs et tes beaux principes. D’authenticité et d’honnêteté. C’est de la connerie. Vraiment de la connerie. Je veux dire. Ca a aucun fondement.

Dis dons, on vient tout juste de commencer et c’est dingue. Tu viens juste de tout foutre en l’air. C’est marrant. Avec toi, c’est déception en déception. Toi qui est si belle. Si incroyable. Si mystérieuse. Si intouchable.

Tu parles. La moitié de l’univers t’as déjà fourré.

Et pourtant Lyne, j’ai pour toi une infinité de tendresse. Parce que tu es de ceux qui y croit. Qui y laisse leur peau et leur âme. Tu es de ceux qui choisissent, sans subir. Qui cherche et qui trouve. Qui voit la vie. La vraie vie. Celle qui fait mal et celle qui fait jouir. Celle qui donne du plaisir, qui te donne la passion. Qui enflamme tout, qui irradie tout et qui brûle tout. Tu le sais ça, tu le voies. Tu le sens. Tu le ressens. Jusque dans tes tripes. La passion. Tu sais ce que c’est toi Lyne. Tu sais combien c’est douloureux, combien ça fait du bien. Combien ça illumine les vies, combien ça les dévaste.

Tu sais la valeur d’une vie, la valeur de la recherche de soi, de l’identité, de la reconstruction. Tu connais la valeur des choses, en toutes circonstances. Alors la vie, tu l’attrapes, tu la saisis au vol, chez les passants, dans le regard des gens. Comme aujourd’hui. Alors que tu contemples la vie. Dans la rue, débraillée.

Tes longs cheveux flamboyants, en bataille, devant tes yeux. Ton regard perçant. Bleu. Vert. Jaune. Qui pourrait en juger. Personne ne peut les décrire. Tes yeux. Les gens s’y perdent et ne remontent plus à la surface. Tes talons et ta robe noire alors qu’il doit faire dix degrés. T’es belle. Comme ça. Dénudée. Débraillée. A la fois élégante et déchainée. Par tes émotions. Tu regardes, tu observes. Tu prends des lambeaux de vie, que t’essaye de rafistoler. Comme ça. Après tout, au crépuscule, c’est bien une heure pour repérer. Ceux qui ont dans leur vie des douleurs refoulées.

Tu marchais mais tu t’es assise, sur les marches. Comme ça. Comme une fée, une fée, qui n’arriverait plus à voler. Et qui redécouvre le monde vu d’en bas.

C’est beau le monde.
C’est beau la vie.
C’est beau la rencontre des esprits.
Ca te bouffe aussi.
Ca te ronge.
Et fatalement, ça te tue.
Littéralement, et métaphoriquement je veux dire.
C’est des poignards, constants.
Qui te brûle, qui te scie.
Et qui ne te laisse aucun répit.
Les autres, le monde. L’aurore, et la nuit.

Tu regardes, tu observes. Et ça ne te lasse pas. Tu te poses mille questions, tu voudrais des millions de réponses.

T’es marrante Lyne. Vraiment marrante. Un peu pathétique.
Mais finalement, si authentique.
Et puis t’es si belle. Dans ta robe, dans tes gestes. Tes regards qui enveloppent. Tes regards qui demandent. Tes regards comme un appel, comme un aveu.
Doux et mielleux.
De ton besoin des autres. En permanence.


Malena Kane
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Re: Rues de Londres, après le couvre-feu
Malena Kane, le  Ven 10 Juin - 18:06

Pour Lyne
Petit Accordéon,
Boite à musique.

Musique

______________


Clac. Rouuuuuu….

Ça parlait d’héritage familial. De devoirs. De responsabilités. Et d’autres trucs. Des trucs dont tu ne te souviens pas. Que tu ne veux pas te rappeler, et que tu ne te rappelleras pas. Une écriture si reconnaissable. Celle de la famille Kane. Dont tu portes le nom.

Avant que tu ne reviennes. Les flammes auront consumé la lettre et les mots-épines qui ont poussé dans l’encre noire. Il n’en restera. Que des cendres, mais une odeur désagréable. Du noir. Une odeur tenace qui colle à la peau. Blafarde.  

On entendra des cric et des crac en passant devant la porte de ta chambre d’hôtel, cric-crac-crac-cric que ça fera, comme des souris qui baisent. Comme du bois qui craque, qu’on pensera. En attendant. Le soleil il est arrivé à bas de plafond, avalé par les hautes maisons. Et toi,

Clac. Rouuuuuu….
tu fonces.
Clac. Rouuuuuu….

Tu fonces. Comme un fou dans les rues de Londres. Sur tes patins à roulettes. Tu fonces sur le bitume à coup de défonce. Sans glisser. En arrachant le sol à coup de pied. T’as de la dynamite dans les jambes. Et le coeur qui tremble.

Clac.Rouuuuuu….

Provoquer l’étincelle. S’envoler. S’exploser. Tout faire flamber, les envoyer valser.
Ces chasseurs - fantômes venus de l’Est - qui veulent trancher ton âme. Qu’ils te traquent avec leur lame !

Clac. Rouuuuuu….

Toi, tu leur souris à la gueule. Clac. Tu leur souris à la gueule, Rouuuuuu….… Et quoi ? Qu’est-ce tu crois ? Que tu vas leur échapper ? Que t’iras plus vite ? Sur tes patins ? Petit malin. Tu crois pas que tu vas finir par t’épuiser ? Et que ça s’étend se répand toujours les ombres du passé ? Regarde ! La lumière des étoiles endormies. Regarde! Regarde! elles commencent à se blottir dans le ciel engourdi. Mais regarde! Regarde! Des étoiles mortes depuis longtemps. Regarde! Bordel! Regarde! elles continuent de t’éclairer pourtant.

Rouuuuuu…. tu fonces avec la peur comme moteur. T’as peur. Je le sais. Ça se voit sur tes lèvres que tu cours comme un lièvre. Je sens que t’as peur. T’as peur, tu le sais. Mais tu continues de leur sourire à la gueule ! C’est ça qui t’excite Mal ? Clac.C’est ça, pour toi de sentir toute liberté ? D’être comme un enfant et de fuguer avec tes cheveux argentés ? De leur crier « Vous m’aurez pas! » tout en sachant que tu leur échapperas pas ?!

Pourtant t’y crois un peu. Juste un peu. Clac.C’est parce que c’est l’heure des lueurs ?  C’est l’espoir ? C’est presque la nuit ? C’est presque la nuit. La nuit Mal, il va faire noir. Ta gueule. Tu comprends rien. La nuit Mal, Clac. il va faire noir. Ta gueule. Dans le noir, y a rien. Rouuuuuu…. Que de l’obscurité et des démons aux dents acérées ! Ta gueule.

Il va faire noir. Et alors ? Même dans le noir, y a les lueurs baume au coeur. Tu vois pas ? Je viens de voir disparaitre le soleil, et sans trop savoir comment, il a rebondi sur un trampoline en mousse ! C’est qu’il veut pas se laisser faire lui non plus ! Il a fait un looping inversé, et moi un petit saut - Clac. Clac. Il s’est éclaté l’imbécile. On dirait  un jaune d’oeuf percé et ça me fait marrer. Tu comprends ? Maintenant. Rouuuuuu…. Y en a partout. Du orange qui strie le ciel.

Mais, Clac. C’est quoi ce charabia ? Au fond de toi, t’sais bien bien que c’est perdu d’avance non ? Que c’est un leurre cette lueur crépusculaire ! Tu le sais. Je le vois au fond de toi. Et quoi ? Tant pis ? Rouuuuuu….Tu danses ? Ouais, je danses. Sur la musique auréolée de la presque nuit. Tu danses ! Au ras des étincelles sur tes patins qui donnent des ailes. Tu danses ! Rouuuuuu….Mais t’as aucune chance. De fuir dans la presque nuit. C’est ta seule façon ? De leur échapper, à tous ces cons ? Clac

Demain, il fera jour, tout jour Mal.
Ça te brûlera les yeux.

Clac.Rouuuuuu….

Et il fera nuit encore le lendemain,
et encore le lendemain.
Ça sera des nouveaux nuit-matin,
un oreiller avec des rêves encore
tatoués dessus.


Rouuuuuu…. Clac

Mal, Mal. Ce ne sont que des mots, des rêves ! Clac. C’est aussi fragile que des guerriers de porcelaine. Que veux-tu. Tu verras, tu veux pas gérer les responsabilités, mais tu finiras par, toi aussi, être digéré-e. Par ce monde que tu fuis, que tu veux détruire. Il finira par t’avaler et te recracher par son cul. Clac. Tes ailes de Dragon te sauveront pas. Tu les entends pas ? Dans le vent. Dans tes oreilles. Qui crissent, qui sifflent. Leur voix. Leur voix acide. Rouuuuuu….

Je les entends, mais je refuse d’écouter! Tu crois quoi ? Je suis comme ça. C’est ma manière de.
Voir.
Ma manière.
D’essayer.
Je suis comme ça. Je ne sais pas vivre autrement. Je sais que. J’ai beau vouloir être inventeur,
illusionniste,
patineur,
Warrior Electric,
mangeur de lueur,
je sais que. Y a un risque.
Je l’avais pas vu le risque. Maintenant je le vois. Mais je veux pas. Tu comprends ? Je veux pas. Je préfère écouter cette musique.
Qui monte.
Qui rigole.
Qui remonte le courant.
Tu l’entends pas toi ?


Clac. La seule chose que j’entends c’est le cors à l’horizon. Rouuuuuu…. La seule chose que je vois c’est l’épée de Damocles au-dessus de ta tête. Qu’elle va te trancher et te couper Clac. en petits morceaux. Et qu’avec les petits morceaux de toi en patte à modeler, ils feront ce qu’ils veulent de toi.

Peut-être.

Alors pourquoi tu continues de foncer ? À coupe de Clac. et de Rouuuuuu….pourquoi tu lui demandes d’accélérer encore et encore ? À cette furieuse envie de vivre. Sublime. Pourquoi tu lui demandes encore. De déployer ses ailes. À ta petite barque. À travers les vagues impérieuses. À t’emmener au-delà de l’infini du bleu. De la mer.
Ralentis. Ça sera moins douloureux. Ralentis.

Clac. Rouuuuuu…. Clac. Rouuuuuu…. Clac. Rouuuuuu…. Clac. Rouuuuuu….Clac.

NON. Mes règles sont simples : Ne pas s’arrêter, éviter de freiner et surtout n’être enfermé nulle part, au sens propre comme au figuré. Oui, j’fais le con poétique. Mais je m’en balance. J’ai l’impression de danser sur les tombes. Et j’aime ça. Les règles sont simples : ne pas s’arrêter, éviter de freiner… s’envo// PAN.

Clac. contre Clac.

Tomber ?
C’est ça que tu voulais dire ? Tomber ? Te ramasser la le nez sur le pavé ?
Regarde toi. Tu finiras comme ça. Contre le sol. Avec tes rêves qui fuient en sang par le nez.
C’est ça que tu veux ?

Tu comprends rien encore.
Je suis pas tombé.
C’est elle. La fille sur les escaliers. Elle m’a fait un croche patte.
Avec ses notes, qui s’échappent et tournent
comme d’une boite à musique.
Tu sais ?


Quoi ?

Peut-être bien que c’est cause perdue. Tout ça.
Fuir.
Peut-être bien.
Mais, c’soir,
je crois que j’ai pas fui pour ça.
Mais, je crois que
J’ai fui pour la rencontrer.

T’es con.
Mais attachant.
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Re: Rues de Londres, après le couvre-feu
Ailyne Lawson, le  Ven 10 Juin - 19:32

Mal, plonger ou s'envoler ?
Musique
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Tu le vois. Comme ça. Dans un éclair. Dans la fumée. Sur des patins. Des regards qui se croisent. Qui s'enlacent. Qui disent tellement. Ça dit tellement un regard. Ça t'entraîne, ça t'emmène. Tellement loin. Jusqu'au bout du monde. Ça fait voyager un regard. Çà fait s'envoler. Ça fait traverser la terre entière. A pied. C'est tout voir, tout entrevoir, tout apercevoir. Le saisir, se l'approprier et le recracher. Ça donne tellement un regard. De la vie, de l'amour, des questions. Des réponses ?

Boum. Il apparait. Dans les étincelles juste avant la fumée. Regards croisés, regards enlacés. Ca semble irréel. Une arrivée comme ça. Tu l'as vu bien avant qu'il te voit. Qui fait du patin aujourd'hui ? Qui a un tel besoin de fuir la vie ? Par ses propres moyens. Sans aide, juste par la force de sa volonté. Fuir la vie, pour mieux la rattraper. Fuir les obligations, les contractions, les conventions. Tu sens ça Lyne. Tu le sens tellement. Tellement intensément. Ce besoin de fuir la communauté, la société. Et pourtant t'y immerger totalement. Jusqu'à plonger la tête sous l'eau.

Le besoin de partir.
De t'enfuir.
De n'être que ce que tu veux.
De ne faire que ce que tu veux.
De choisir.
De détruire.
De tout embrasser.
De tout embraser.

Et pourtant, de vouloir contempler la vie. D'y prendre part aussi. D'être quelqu'un, dans quelque chose. Quelqu'un qui existe. Qui a une consistance. Exister. Vivre. Pour toi. Mais pour quelqu'un aussi. Sinon à quoi ça rime. De n'avoir personne dans sa vie. Personne pour voir. Pour créer l'écho. L'écho des vies. Celui des sensations. Des sentiments. Comment on crée les choses Lyne, si on a personne.

Des étincelles avant la fumée.
C'est comme ça qu'il est arrivé.

On sait que ça arrive mais on s'y attend jamais. Ça te bouleverse. D'attendre, et quand tu rencontres une vie. Un peu perdue comme toi. Qui sent ton regard. Te le renvoie. Avec tellement plus. Qui t'offre. Un bout de sa vie. En échange de la tienne. Juste un regard. Pourquoi attendre plus des autres quand on peut avoir un regard ? Qui enflamme. Qui traverse. Qui bouleverse.

Boum.

Ca résume bien ce qui se passe pour les gens qui entrent dans ta vie Lyne. Ils te voient. Sentent. Ressentent. Existent. S'embrasent. Brûlent. Et tombent. Boum. Boum. Boum. Comme un cœur. Comme des cœurs. Comme des battements qui se mêlent, qui s'emmêlent. Boum. Boum. Boum.

Il s'est cassé la gueule.
Ca va ?

Dis lui, au lieu de rester comme ça. Sur tes marches. Avec ta robe vaporeuse. Noire comme la nuit. On dirait que tu n'existes pas Lyne. Que t'es immatérielle. Pourtant t'aimerais bien ce soir. Qu'on saisisse. Ce qui se passe dans ta vie. Dans ton cœur. Demande-lui. S'il va bien. S'il a besoin d'aide.

Ah mais non.
J'oubliais.
Que tu t'en foutais.
Parce que tu t'en fous de tout.
Parce qu'il peut le dire tout seul.
S'il a mal.

Tu le regardes. Tu le regardes pas vrai ? De ton regard qui transcende. Tu le saisis lui. Dans son intégralité. Tu cherches à comprendre. S'il va venir te parler. Tu meurs d'envie de lui parler. Alors pourquoi tu ne le fais pas. Qu'est-ce qui te retient cette fois ? Toi qui fait tout. Qui ne t'empêche rien. Qui rythme ta vie par tes désirs. Qu'est-ce qui t'empêche. De lui dire un mot.

Tu es devenue muette ?

Toi qui pensait incarner la vie. Ça surprend pas vrai ? De voir. Qu'il y a meilleur que ce soit. Qu'il y a plus vivant. Qu'il y a des gens. Capables d'être heureux. Insouciance. Ça surprend pas vrai ? De voir une telle beauté ? Sans artifice. Sans préconçu. Un visage. Qui représente tellement un intérieur. Ça te surprend. Et on te surprend jamais Lyne. Tu anticipes tout, tu vois tout ce qui va arriver. Tu as un tel contrôle sur l'environnement. Même la nature se soumet. Mais ça Lyne. Ça, tu l'avais pas du tout prévu.

Un tel visage. Et ce bruit de patin. Qui fuit. A en perdre la raison. A la déraison. Tu as d'ailleurs toutes tes raisons de croire. Qu'il serait d'excellente compagnie. Parce que plein de vie. Un tel visage.

Tu te lèves. Avec ta longue robe noire. Les princesses des nouveaux jours, je les savais pas si dépravées. Cendrillon a pris un coup non ? Débraillée. Déchainée. Désenchantée. Et pourtant un enchantement à toi toute seule. Dis donc, il est pas un peu plongeant ce décolleté ? Pour une princesse, c'est peut-être un peu abusé ? Une princesse des temps modernes, ça reste une princesse. Bah quoi. C'est vrai. Comme ça. Lyne. Tu ressembles à une princesse. Celle qui sont capables de déplacer des montagnes. Ou qui du moins s'en donnent l'air. Tu ressembles à quelqu'un de fort. Et de sensible. D'où tu sors comme ça ? Lyne. D'où tu viens. De quelle planète. De quel endroit. Pour être si belle. Si différente. D'où tu sors ?

D'un escalier.

C'est poétique un escalier. Comme endroit. Ça représente plein de choses un escalier. Ça représente une montée, un passage. Un lieu de rencontre. Un lieu de soutien. Un lieu où on surplombe le monde. Où on peut le voir se déchainer. Comme toi Lyne. Déchainée. Sans chaine, aucune. Aucune entrave.

Est-ce que tu es à trois dimension. Est-ce que tu es un mouvement. Une image. Un son. Et lui. Qu'est-ce qu'il est. Une odeur. Une danse. Est-ce qu'il a une voix. Qui chante. Agile. Qu'est-ce que ça fait comme caresse, quand il bouge ses lèvres. Est-ce qu'il peut produire des étincelles en roulant sur ses patins. Est-ce qu'il entend cette mélodie. Dans l'air.

- Tu sais pas patiner ?

Drôle de façon de demander s'il est blessé. Il est doué pourtant. Tu l'as bien vu. Qu'il était capable d'aller plus vite que la vie, plus vite que le temps. Puisqu'il a été capable de te rattraper. De t'attraper au vol.

- Moi je sais pas patiner. Je sais pas grand chose en fait.

Mais t'es avide de savoir Lyne. Avide de tout comprendre. De tout connaître. C'est pour ça que t'observes tout le temps. C'est pour ne rien perdre. Ne rien oublier. Et garder tout ce que tu peux. Et lui. T'as envie de le connaître pas vrai. Avec son visage d'ange. Juvénile. Entre homme et fille. T'aimes bien cette idée. De ne pas choisir. D'être ce que l'on veut. Au moment où l'on veut.

T'essayes de l'attraper, dans ton filet, avec tes cils qui s'agitent, qui couvrent tes beaux yeux. Tes doux yeux. Ton âme passionné. Tu vas lui aspirer son âme. S'il s'approche trop près. Tu le sais. Mais tu le laisses s'approcher. Peut-être que pour une fois. Pour une fois tu pourrais te laisser aspirer. Te laisser couler. Ça serait une très bonne idée. De flotter. Dans les cieux. Sur les nuages.

Pourvu qu'il ne parte pas.

Retiens-le alors. Retiens-le tu sais si bien le faire avec tous les autres. Tu sais toujours comment faire Lyne. Allez. Retiens-le. Qu'il aie ensuite le mal de toi. Qu'il commence à rêver de toi. Que tu puisses entrer dans sa tête. A tout jamais.

Mais tu ne peux pas.
Tu ne veux pas.
Tu veux.
Te laisser aller.
A sa peau de porcelaine.
A découvrir le monde qu'il cache.
Derrière sa peau.
Toutes les lois.
Qu'il renferme.

Dans son monde. Tu n'es même pas sûre qu'il y ait de la gravité. Et c'est ça qui te donne envie d'y plonger.
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