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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Académie de Poudlard ~¤~ :: Le Parc :: La Volière
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Pas de nouvelle, bonne nouvelle ?
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Catherine Holmes
Catherine Holmes
Gryffondor
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Pas de nouvelle, bonne nouvelle ?
Catherine Holmes, le  Dim 19 Mai - 12:56

Avec l'autorisation d'Elenna Benson
PV: Lucille Levinsky


Je m’étais levée tôt ce matin-là. Très tôt. Les elfes de maison passaient les derniers coups de serpillière dans la Salle Commune, polissaient les dernières armures et s’inclinaient sur mon passage. Je traversai le Parc comme dans un état second, au milieu de la brume de ce frais matin de mai. Je tenais dans ma main droite une lettre, que j’avais écrite durant la nuit. D’ailleurs, était-ce bien sage de l’avoir écrite ainsi, sur un coup de tête ? Je n’en étais plus si sûre… Je n’étais plus sûre de rien, ces derniers temps. Je montai les escaliers menant à la Volière, exhalant de petits panaches de fumée à chaque expiration. Je n’espérais qu’une chose ; que personne ne se soit déjà levé pour envoyer un message… Car celui que je devais envoyer était, comment dire… Embarrassant.

Tout ça avait commencé quelques mois plus tôt, alors que j’étais à Londres pour Noël. Je passais parfois sur le Chemin de Traverse, et un jour où il neigeait, je m’étais arrêtée au Chaudron Baveur. Je buvais chocolat chaud sur chocolat chaud, et j’observais les gens bavarder dans la salle animée. Des sorciers du Ministère, rassemblés en petit groupe autour d’une table non loin discutaient d’une attaque récente commise par des Mangemorts. Car ils sont de retour… Et avec eux les persécutions envers les Moldus. Or mon propre père est un Moldu. J’écoutais donc avec attention, l’air de rien.
A la fin de la soirée, l’un des sorciers s’assit près de moi au bar. Je l’interrogeai discrètement sur son métier, les actus du monde des sorciers etc… Il finit par me parler de la correspondance de Dumbledore et Grindelwald qu’on avait récemment trouvée. Puis nous parlâmes de lui ; né-moldu, Auror en formation, il devint vite clair qu’il en pinçait pour moi. Et je ne le trouvais pas moche non plus… Très attirant, en fait… Mais si ma mère apprenait que je sortais avec un né-moldu, elle me ferait la peau (oui, elle avait été mariée à un Moldu, mais elle préférait l’oublier, maintenant qu’ils avaient divorcé). Tu te mets en danger, tu nous mets en danger, espèce d’irresponsable… Je l’entendais déjà venir…

Bref, notre relation devait rester secrète. Or ma mère avait toujours eu un talent pour découvrir les secrets (raison pour laquelle elle avait réussi sa carrière d’avocate, mais ceci est une autre histoire). Lorsque je le voyais, c’était dans des endroits où ma chère maman ne mettrait jamais les pieds ; et la lettre que je voulais envoyer ce matin-là ne devait être lue par personne. J’ai énormément de mal à mentir, raison pour laquelle je m’étais levée si tôt ce matin-là ; je n’avais aucune excuse crédible pour me rendre à la Volière, et aucune idée de ce que je pourrais bien dire pour justifier ma présence ici. Il était donc vital que personne n’ait eu l’idée saugrenue de se rendre de si bon matin à la Volière…


Dernière édition par Catherine Holmes le Dim 19 Mai - 14:23, édité 1 fois
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Re: Pas de nouvelle, bonne nouvelle ?
Invité, le  Dim 19 Mai - 13:39

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Luce s’était levée de bonne heure ce matin. Non pas parce que ses camarades avaient un cours et l’avaient réveillées en même temps mais parce qu’elle avait quelque chose de spécial à faire. Elle voulait profiter de cette matinée où tout le monde était dispatché dans les salles de classes pour se rendre à la volière, seule, le plus discrètement possible. Elle se prépara donc comme toutes les autres filles, se bataillant pour avoir la place dans la salle de bain afin de prendre sa douche et de se mettre une touche de maquillage. Personne ne pouvait se douter qu’elle avait un rendez-vous avec un hibou de l’école et non pas avec un professeur dans un cours. Pur hasard ils n’étaient que deux ou trois élèves à pouvoir faire la grasse matinée aujourd’hui. Il fallait dire qu’après la nomination au poste d’apprenti auror et le désistement d’un second professeur plusieurs cours avaient été récemment annulés. Au moins la serpentard avait désormais plus de temps pour se consacrer à ses devoirs. Tout en se brossant les dents elle réfléchissait déjà à tous ses devoirs en retards … celui de potion par exemple il faudrait qu’elle s’y attèle rapidement si elle ne voulait pas faire perdre de points à sa maison.

Dans son armoire elle dégota son uniforme qu’elle enfila rapidement. Se dirigeant vers sa table de chevet elle sorti du tiroir une petite lettre blanche qu’elle voulait envoyer. Le destinataire ? Une certaine personne … Les joues de la jeune fille virèrent au rose en repensant à tout ce qui s’était passé ces derniers temps. Beaucoup de choses, beaucoup trop. Déjà elle avait un peu trop bu il faudrait qu’elle pense à se calmer autant pour son corps que pour son porte-monnaie qui allait bientôt faire grise mine. Elle ne comptait plus le nombre de cocktails qu’elle s’était pris en pleine poire mais ce ne devait pas être loin de trois ou quatre … sa garde-robe s’en souvenait encore, hélas.

Sortant de la salle commune, la lettre cachée dans l’intérieur de sa veste, la jeune fille entreprit une longue montée des marches jusqu’à la volière. C’était long et pénible, pourquoi ce château était si grand ? Au moins elle ne manquait pas de sport c’était toujours ça de prit.
Après une longue ascension Lucille arriva enfin au lieu désiré, elle entendit quelques pas furtifs et soupira. Elle n’était pas la seule à avoir eu la même idée, c’était prévisible dans un sens …
Une envie de taquiner la prit soudainement. Cela faisait longtemps qu’elle ne s’était pas comportée comme une vraie serpentard et son caractère qui avait décidé le choixpeau de lui choisir sa maison refit surface.
Passant l’entrebâillement de la porte, elle s’approcha doucement dans le dos de la blonde qui se trouvait dans la volière. Lentement, sur la pointe des pieds elle se rapprochait de sa proie. Passant un bras par-dessus son épaule elle chopa d’un geste vif la lettre qu’elle tenait dans ses mains.


- Oh ! Qu’est-ce que nous avons là ?

Un grand sourire sadique s’affichait sur les lèvres de la jeune fille. Agitant son trésor elle observa la blonde faire volte-face. Une main sur les hanches, l’autre tenant en l’air la lettre, la sorcière s’amusait beaucoup de son petit numéro. Comment allait-elle réagir ?
D’un coup d’œil rapide elle eut le temps de voir le blason de son invitée surprise, gryffondor. Bonne pioche ! Se félicitant intérieurement de pouvoir embêter quelqu’un de cette maison son sourire s’agrandit encore un peu (si c’était possible).
Luce prenait un malin plaisir à voir la réaction de la blonde. Elle ne voulait pas ouvrir la lettre pour le moment, essayant de se faire supplier d’abord.


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Catherine Holmes
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Re: Pas de nouvelles, bonnes nouvelles?
Catherine Holmes, le  Mar 21 Mai - 20:25

J'entendis des pas dans l'escalier, puis plus rien. Aux aguets, je me retournai pile au moment où une blonde aux cheveux courts et à la démarche hautaine me chipait ma lettre.

Oh ! Qu’est-ce que nous avons là ? dit-elle. C'est à ce moment que je remarquai le blason des Serpentards cousu sur sa veste. Tu m'étonnes, il n'y a que les Serpents pour jouer des tours aussi pendables, songeai-je brièvement.

Bon, en attendant, elle tenait ma lettre. La lettre. Et elle en avait l'air toute fière, la ****** ! Que faire, que faire? Me jeter sur elle? Hors de question, je risquais de passer pour une folle enragée! Évidemment, détruire ma lettre pour l'empêcher de la lire était hors concours... Quant à tenter de la reprendre par la voie "diplomatique"... Oublie, pas question que je m'abaisse devant une Serpy!

Ah, idée!


Et en moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire, je subtilisai sa lettre à l'aide d'un Sort d'Attraction (informulé s'il-vous-plaît!) et me mis à l'agiter doucement devant ses yeux.

Alors, comme ça, on veut faire la maline? lançai-je. Mais on peut être deux à jouer à ce petit jeu!

Elle ne me répondit pas tout de suite, mais son teint pâle se mit à rosir légèrement, ce qui, vu sa carnation de blonde,devait correspondre à un énervement important. Houlà, aurais-je touché un point sensible? Je finirais presque par me sentir coupable... Presque.
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Re: Pas de nouvelle, bonne nouvelle ?
Invité, le  Mar 28 Mai - 17:38

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Ça c’était être une très mauvaise joueuse ! A peine la serpentard venait de commettre son méfait que tout était réduit à néant. C’est avec un air ahuri et franchement énervé qu’elle regarda l’enveloppe s’éloigner lentement d’elle pour aller se réfugier dans les mains de la gryffondor. En plus de ça elle semblait prendre un certain plaisir à la narguer en agitant sous ses yeux du bout des doigts son trophée de guerre. Cette petite idiote devait être contente d’avoir réussis un sort aussi basique en informulé visiblement …
La serpentard se mit à rire, pour qui elle se prenait ? Visiblement elle ne la connaissait pas … mais ça ne tarderait pas à venir.
Regardant autour d’elle une nouvelle fois pour s’assurer qu’elles étaient bien seules, Luce réfléchissait déjà à un nouveau plan pour énerver sa « camarade ». les idées ne tardèrent pas à arriver les unes après les autres mais elle ne pouvait pas tout faire à la fois et il fallait commencer à trier toutes ses bonnes idées.

La voix de l’affreuse élève la fit sortir de sa rêverie.


- Alors, comme ça, on veut faire la maline. Mais on peut être deux à jouer à ce petit jeu!

- Oui nous pouvons être deux en effet …
Lucille sortit sa baguette pour la pointer vers la gryffondor.
Que veux-tu faire maintenant ? M’énerver ne devait pas être la meilleure des solutions … que dirais-tu si j’enflammais ta précieuse lettre ? Ce pourrait être intéressant je pense …

Souriant de plus en plus elle réfléchissait toujours. La blonde ne savait pas réellement si cette lettre valait le coup d’être lue pour ridiculiser encore plus la gryffondor ou si ce n’était pas quelque chose d’important et la brûler était dans ce cas amplement suffisant pour ruiner sa journée. Question existentielle de bon matin … Luce ne savait plus trop quoi faire. Après toutes les bonnes idées qu’elle avait fini par dénicher voilà que cette petite question risquait de tout foutre en l’air.
Autant demander directement après tout ?


- Dis-moi, cette lettre est-elle si précieuse à tes yeux pour que tu prennes le temps d’énerver une serpentard ? Qu’est-ce qu’elle contient ?
Hochant la tête, elle désigna de nouveau l’enveloppe
Serait-tu timide et gênée ? Si tu n’as rien à te reprocher tu peux me dire ce qu’elle contient non ? Allons je ne vais pas te manger !

Enfin ça c’était moins sûr. Tenter le tout pour le tout elle ne risquait rien de toute façon. Soit elle lui répondait gentiment et la sorcière aviserait ensuite, soit elle décidait de rester muette comme une imbécile et le reste promettait de devenir très intéressant ! Au moins quel que soit sa réponse la jeune fille serait fixée et c’était tout ce qu’elle attendait.

Tournant la tête sans pour autant relâcher sa vigilance, Luce regardait les hiboux curieux qui devaient probablement se demander ce qui pouvait bien se passer de si bon matin. Certains regardaient la lettre que tenait actuellement la gryffondor sans doute avaient-ils comprit que leurs services seraient bientôt nécessaires.

Revenant sur sa cible, la baguette toujours pointée sur l’enveloppe, Lucille attendait une réponse qui ne tarderait pas à venir si elle décidait à ouvrir la bouche. Peut-être était-elle devenue muette ?


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Re: Pas de nouvelle, bonne nouvelle ?
Catherine Holmes, le  Mar 28 Mai - 19:21

Que dirais-tu si j’enflammais ta précieuse lettre ? Ce pourrait être intéressant je pense …

Mmh, intéressant en effet. Si elle pensait m'avoir comme ça, elle serait bien déçue; cette lettre, je pouvais la réécrire... Mais mieux valait voir jusqu'où la Serpy était prête à aller. Car si elle proposait de la lire... Non, mieux valait ne pas y penser! Mais vu que je me taisais, la blonde dut me prendre pour une simple d'esprit, car elle crut nécessaire d'ajoouter;

Dis-moi, cette lettre est-elle si précieuse à tes yeux pour que tu prennes le temps d’énerver une serpentard ? Qu’est-ce qu’elle contient ?Serait-tu timide et gênée ? Si tu n’as rien à te reprocher tu peux me dire ce qu’elle contient non ? Allons je ne vais pas te manger !


Houlà, énerver une Serpentard... Tout de suite les grands mots! Je vais presque finir par le regretter, je crois , dis-je en la voyant sortir sa baguette, mais avec un sourire légèrement moqueur. Quant à son contenu, tu peux toujours courir! On ne t'a jamais appris à demander avant de prendre? Tsst... Vilaine Serpy! On ne fourre pas son nez dans les affaires des autres impunément, fis-je moqueusement, sortant ma baguette et la dirigeant vers son enveloppe.

Observant le regard de la vert et argent se diriger vers les oiseaux qui nous encerclaient, je ne pus m'empêcher le mien de l'imiter. Mais revenant à mes affaires plus pressantes, je regardai la blonde droit dans les yeux et attendant une réaction qui tardait, je fis mine d'ouvrir l'enveloppe dans mes mains.


Edit Gloire : Bonjour Catherine, il est d'usage dans le rpg de ne pas utiliser le personnage d'un autre membre, c'est ce que l'on appelle le libre-arbitre. De ce fait, je vais te demander de bien vouloir éditer et modifier ton message en conséquence. Cordialement,

HRPG: Je suis encore totalement désolée pour cette faute Lucille! J'espère que tu ne m'en voudras pas trop... Vraiment vraiment désolée!!
Antoni Londubat
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Spécialité(s) : Permis de Transplanage



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Re: Pas de nouvelle, bonne nouvelle ?
Antoni Londubat, le  Mer 29 Mai - 22:01

[J'ai eu l'autorisation de Cat' et de Lucille pour ce RP unique, merci.]

Calé dans sa couette, l'entièreté de son corps recouverte d'une couverture chaude, Antoni, extrêmement fatigué, dormait comme un bébé, comme un gros bébé. Sa nuit avait duré près de quinze heure, fallait dire qu'il s'était couché tôt, très tôt. Il était midi, ici, dans le dortoir des élèves de septième années, de la maison Gryffondor. Le dortoir était vide, abandonné. Tous les élèves s'étaient déjà levés, le laissant tout seul. Eux qu'il connaissait depuis sept ans, eux qu'il connaissait depuis leur arrivée ici, n'avaient même pas pris la peine de l'attendre. Mais soit, il s'en foutait un peu, l'endroit était plus calme, plus dégagé. Il n'osait même pas se lever, tellement fatigué, même après plus d'une demi-journée de sommeil. S'il continuait à dormir, cette nuit, il n'allait pas fermer l'oeil. Son nid était tellement douillet, chaud, doux, qu'il ne voulait pas le quitter. Outre sa vessie pleine, qui faisait qu'il avait une pressente envie, et sa faim qui le tenaillait, il n'avait pas le courage nécessaire pour se lever. Il se dit que ça allait passer, et ferma les yeux, en tentant de continuer sa longue nuit, même après sa longue discussion intérieure, où il s'était dit qu'il s'était levé. Seulement, la partie flemmarde qui sommeillait encore en lui prit le dessus, et le força à rester clou à son lit. Cependant, ayant les yeux fermés, et tournant sans cesse pour à chaque profiter du confort de son lieu de plaisir, il avait perdu tout sens de l'orientation et se retrouva étalé sur le sol, étant tombé durement sur celui-ci, enfin sur la moquette aux couleurs de la maison, soit le rouge et l'or.

Il se pinça la lèvre et massa mollement l'arrière de son crâne, ayant ressenti un léger choc au niveau de celui-ci. Il se résout à se lever, mou, avec des mouvements d'une lenteur inédite. Quelques minutes plus tard, il était parvenu à s'habiller et ce, non pas sans difficultés. Il descendit, toujours à pas lent, les escaliers du dortoir, pour enfin arriver à une immense salle circulaire, qui faisait office de Salle Commune. Elle aussi était décorée de rouge. Les fauteuils, la moquette, les coussins, les murs avaient pris cette couleur. Depuis son arrivée ici, cette salle n'avait toujours pas changée de conception, mais elle restait belle. Il continua sa traversée et jeta un coup d'oeil au Tableau d'Affichage, où les préfets et le Directeur, pouvaient y mettre des Annonces. En parlant de Directeur, il y en avait eût un nouveau, Hugh Dey, l'ex-concierge. Passer de concierge, le pire poste que l'on pouvait avoir ici, à Poudlard, à directeur des rouges et or était quand même géant, comme augmentation. Ce type-là, il était juste trop crado. Personne ne sait comment il a fait pour arriver à ce poste, maîtrisait-il le Sortilège de l'Imperium ? Ca, personne ne le sait. Mais pour Antoni, il ne restait rien de plus que le concierge dégeulasse de Poudlard. Sous son règne de femme de ménage, Antoni s'était amusé à lui emprunter son balai volant, n'ayant pas un. Grâce à lui, il maîtrisait les Flèches de Cristal à la perfection, tellement il l'avait utilisé. Ce balai, on pouvait le lui usurper comme bon nous semblait, tellement il était bête. Quelques coups de baguette et on pouvait aisément le duper, ce n'est qu'un imbécile. Il fera honte aux Gryffy's, ça, c'est sûr.

Bref, il n'y avait pas que ça comme changement. L'un des préfets, Adriel, avait quitté son poste et l'avait laissé à une autre élève de quinze ans, Kaëlie, que l'adolescent avait récemment rencontrée, rencontre assez bizarre, il faut le dire. Avec Zoey, l'autre préfète, Antoni espérait qu'elles allaient garder notre maison dans un bon état, avec le plouc qui nous servait de directeur. Il était juste incompétent. Ces deux annonces avaient été les deux dernières, et ils furent le sujet de nombreux ragots. Comment réagirez-vous en apprenant que le concierge devient votre directeur ? Ca choque beaucoup, il faut le dire. Bref, le Londubat quitta la salle commune en traversant le trou, gardé par la Grande Dame et commença sa descente vers le rez-de-chaussée. Cette descente était longue, sept étages à descendre. En plus, avec les escaliers qui bougeaient dans tous les sens, c'était pas évident. Au bout de cinq minutes, Antoni arriva devant la Grande Salle et y entra. Le déjeuner venait d'être servi, tous les Gryffondor étaient réunis à notre table. Le Londubat, instinctivement, s'assit avec une bande de septième année, ceux avec qui il partageait le dortoir. Il avait faim, c'était le cas de le dire. Seulement, à Poudlard, on avait jamais faim très longtemps, car lorsqu'on mangeait ici, bah on avait de quoi vomir. Chaque jour il y avait un festin, où tout le monde se régalait. Décidé à bien manger, Antoni prit comme entrée une soupe aux oignons, qu'il but d'une traite et enchaîna avec des morceaux de viandes, de pain, un peu de tout quoi. Ce qu'il retiendra sera le hareng fumé, particulièrement délicieux.

Après avoir mangé pendant dix minutes, à la manière d'un gros porc, il se leva, lourd, de la table mais l'arrivée des hiboux l'en empêcha. Un torrent d'oiseaux venait de faire son apparition, chacun ayant une lettre à son bec. Le Gryffondor regarda jalousement ses camarades, qui laissaient leurs lettres, alors que sa propre mère avait cessé de lui écrire. Elle le considérait comme un grand garçon, comme un homme et à présent, faisait moins attention à lui. C'était une femme modèle, très attentionnée, qui avait chérie son petit bébé à elle. Ses lettres d'amour manquaient beaucoup au britannique, qui avait maintenant l'habitude de ne plus rien recevoir. Mais au moment où il se levait, un grand duc blanc, atterrit en douceur devant Antoni, et déposa une lettre, avant de piquer son bec pointu dans une malheureuse tranche de pain, et de s'envoler, pour repartir. Antoni hésita d'abord, ne sachant pas très bien qui pourrait lui envoyer cette enveloppe blanche. Il se dit que ça pouvait être son père, qui lui écrivait lorsqu'il avait de bonnes nouvelles à faire parvenir à son fils, mais ce ne fût pas lui. Lorsqu'il vit le nom qui figurait au dos du papier, il resta bouche bée, surpris et étonné de l'expéditeur. Rory Londubat, Rory, Roryy ! Le frère du père de la nièce du père d'Antoni, ou encore le frère du frère de son père, le père de l'un de ses cousins, le frère de son père, son oncle quoi ! Des années qui ne l'avait plus vu, s'étant éloigner de l'Angleterre pour un Tour du Monde de huit ans ! Depuis qu'Antoni avait neuf ans, il ne l'avait plus vu ! Il quitta la Grande Salle en sprint, monta les escaliers en courant et manqua de peu de trébucher, mais tout ce qu'il voulait, c'était écrire la réponse. Arrivé au dernier étage, il manqua de transpercer le portrait de la Grosse Dame, en voyant qu'elle n'était pas là. Trépignant d'impatience, il lit dans sa tête la lettre.


Salut Antoni,

Cela doit faire quelques années que je ne vous ai plus vu, toi et tes parents. Je viens de finir mon grand tour de monde et comme promis, j'ai ramené beaucoup de choses. Lorsque tu auras reçu cette lettre, je serai déjà arrivé à Loutry Chaspoule, avec tes parents. Etant donné que l'on ne pourrait se voir que dans une semaine, j'ai bien envie que tu me racontes comment s'est passé ta scolarité à Poudlard, je suis très curieux de savoir comment tu t'es débrouillé. Je te raconterais mes exploits en temps et en heure, là, je manque de temps.

A une prochaine fois, ton oncle Rory.

Un sourire illumina le faciès de l'anglais, heureux, tout simplement heureux d'apprendre que son oncle était de retour. Voilà l'une des rares choses qui lui rendait son état d'antan, lui qui avait eu quelques problèmes de coeurs récemment. Voilà qui tombait bien, il avait bien envie de revoir son oncle. Dès samedi, dès la première heure, il ira à la maison, il avait vraiment hâte de le revoir. Son enthousiasme l'aveugla quelques secondes, et il ne remarqua pas que la Grosse Dame avait fait son retour. Il lui lança le mot de passe, sans quitter le parchemin de ses pupilles, et se précipita vers le dortoir. Arrivé sur son lit, il s'y assit, prit un livre et un parchemin au hasard et commença la rédaction de sa lettre. Il posa le papier sur le livre, afin de bénéficier d'un support, sortit une plume qu'il trempa dans un encrier noir qui traînait et s'hâta à la rédaction. Utilisant une structure plus ou moins semblable à la lettre déposée à côté de lui, il commença par un "Bonjour mon oncle" suivie d'une virgule et ceci fait, il reposa sa plume, et réfléchit à ce par quoi il allait commencer. Il se dit qu'il allait commencer par lui écrire quelque chose, de sympa, pour son retour. Mais dur était l'exploit qu'est de traduire toute sa joie à travers des mots, de simples mots. Le jeune sorcier baissa les yeux, et réfléchit un instant. D'un geste machinal, le bout de sa plume commençait à gratter le papier froid, de manière assez difficile. Mais il se demanda, intérieurement, comment dire à quel point il était content de revoir, à quel point il lui avait manqué. Au moment de leur séparation, le Londubat était encore très jeune, de ce fait, ça avait été très dur pour lui. C'était un père, un frère. Quelqu'un d'unique, qui d'une part était aussi mature qu'un adulte, mais aussi enfantin qu'un gosse. En plus, il avait ramené des souvenirs de son voyage, Antoni avait bien hâte de voir ce qu'il lui avait gardé !

Cette nouvelle me fait bien plaisir, ça fait déjà longtemps que je ne t'avais plus vu. Beaucoup de choses se sont passées depuis ton départ, me voici à la toute fin de ma scolarité à Poudlard. J'ai déjà passé mes ASPIC, où j'ai eu un Effort Exceptionnel. Je vais bientôt les repasser, dans l'espoir d'avoir peut-être la note maximale, qui sait. Je n'ai toujours pas lâché mon ambition d'Auror, et j'essaye d'atteindre cette note qui me sera nécessaire pour ce métier. J'ai beaucoup de choses à te dire, mais rien que pour toi, je ferai un effort !

Accrocheur comme début non ? Quoique ça fait sérieux, un peu trop même. Mais il voulait lui montrer qu'il était responsable, lui aussi, et que ce n'était plus le gamin qu'il connaissait, enfin de temps en temps. Il habitait à Godric's Hollow, avec ses deux filles. La mère des cousines d'Antoni, ou la belle-soeur du fils du grand-père de ses autres cousins, ou encore la tante de ses cousins-ci, ou tout simplement la femme de Rory, était morte. Cela faisait déjà quelques dizaines d'années, mais ne rentrons pas dans ses détails inutiles, enfin pour vous, lecteurs. Sa grande maison au village natal de Gryffondor était la quatrième d'Antoni, après la sienne, à Loutry Ste Chaspoule, le Terrier, pas loin, et Poudlard. Fallait dire qu'il avait beaucoup d'habitations où il pouvait squatter quand il voulait, quoi que l'Académie de Poudlard, un peu moins. Bref, Rory était une personne forte, qui gardait au fond de lui une cicatrice indélébile, qu'était la mort de sa femme. Malgré cela, il allait toujours de l'avant, ce qui faisait de lui un fier Gryffondor, un fier Londubat. C'était un modèle pour la jeunesse, même si on aurait dit un enfant dans le corps d'un adulte, hé bien les apparences sont bien trompeuses. Bref, concernant la lettre, il fallait qu'il lui raconte les détails les plus croustillants de sa scolarité, pour bien le faire saliver, comme ça lui aussi attendra avec impatience le week-end. Il y avait beaucoup à écrire, un détail par année devrait suffire. Réfléchissons, qu'est-ce qui a été si formidable, l'année de son admission à Poudlard ? Son art du combat si avancé ? Peut-être. Il avait brillé dans les duels, avec des élèves de son âge qu'il battait aisément, ayant grandi dans une famille, où la poursuite du mal est la chose la plus importante. Aussi, il pouvait pratiquer de la magie comme bon lui semblait, au domicile familial. Toute sa famille était composée de sorciers, on ne pouvait pas l'accuser obligatoirement d'avoir eût recours à la magie. En plus, ce talent était héréditaire. Issu d'une lignée d'Auror, le rouge et or était forcément un très bon combattant. Il décida donc de parler de cela, pour commencer. Retrampant sa plume d'oie, il poursuit par :

Comme pour tout le monde, j'ai pris le Poudlard Express le 1er septembre, quand j'avais 11 ans. Lorsque j'ai vu à quoi ressemblait Poudlard, j'ai tout de suite compris pourquoi on en parlait autant. Rien que d'apparence, on voyait son prestige. Alors quand j'ai pénétré le château, ça m'a laissé bouche bée. Au début, j'avais l'impression d'attirer l'attention des autres, en apprenant que j'étais un Londubat. J'avais l'impression de vous faire honte, j'avais la pression, mais au fil du temps, ça allait mieux. Et après, j'me suis rendu compte qu'en fait j'étais très doué, surtout pour les duels de sorcier. Tu te souviens quand on s'entraînait à se battre, à la maison ? J'ai l'impression que les autres n'avaient pas vraiment la chance de pouvoir utiliser la magie à leur guise, sans que le Ministère de la Magie ne s'en rende compte. Aussi, je me suis fait plein d'amis. Vu que j'étais petit, j'étais un peu triste de partir de là.

Voilà qui résumait sa première année, sans pour autant rentrer dans les détails. Seulement, il se demandait s'il avait bien fait de lui dire que son nom de famille attirait la curiosité d'autrui. Au début, il était un peu maladroit, et sentait que ses parents et certains professeurs lui mettait la pression, se disant qu'étant un Londubat, il n'avait pas droit à l'erreur. Au fil du temps, il a rapidement progressé, magiquement parlant, dans plusieurs cours. Dès ses débuts, les cours qui nécessitaient une maîtrise absolue pour pouvoir se lancer dans une carrière d'Auror étaient la Défense Contre les Forces du Mal, les Potions, la Métamorphose, la Botanique et les Enchantements. Antoni avait mis en avant ces cours, à défaut des autres, tels que les Soins Aux Créatures Magiques, l'Histoire de la Magie, ou encore l'Astronomie. En troisième année, une nouvelle matière avait vu le jour : la Divination. Cours tout à fait inutile, qui ne méritait même pas une étude approfondie. Mais cette année-là, les cours étaient de plus contraignants, quoique toujours aussi intéressants. Il croulait sous les devoirs, mais bon sang que c'était fascinant ! Au fil des cours, il prenait de plus en plus d'envie de combattre le mal. A côté de cela, en quatrième année, il avait intégrer l'équipe de Quidditch de Gryffondor, au poste de poursuiveur. Il avait hérité du Nimbus 2000 de son père, très ancien modèle. Encore une fois, ils avaient perdu la Coupe des Quatre Maisons au profit d'une autre maison et là, Poudlard entra dans son ère rouge. L'année d'après, toute la maison se mobilisa pour qu'ils puissent remporter la coupe, ce qui porta ses fruits. Gryffondor avait remporté la Coupe des Quatre Maisons qui lui avait échappé depuis déjà quelques années. C'était l'une des fins d'année les plus mémorables, qu'il n'oublia pas de si tôt.

Enfin, l'une des années les plus difficiles, les plus intensives, les plus stressantes, fut sa cinquième. La cinquième était synonyme de Buse, c'est-à-dire le Brevet Universel de Sorcellerie Elémentaire. C'était vraiment éprouvant comme épreuve, mais Antoni les avait parfaitement réussis. De plus, il fallait que les cinq matières citées plus haut le soient, il devait avoir minimum un Effort Exceptionnel pour pouvoir continuer dans ses branches, pour ses ASPIC. D'un tout autre niveau que les BUSE, car l'Accumulation de Sorcellerie Particulièrement Intensive et Contraignante était décisive, surtout pour sa carrière. Aussi, juste avant les Buse, il était parvenu, grâce à l'aide de son père, à maîtriser le sortilège du Patronus, maléfice très important, surtout lorsque l'on veut devenir Auror. Le Patronus du jeune homme était le lion, et il fut très enthousiaste, ce fût un apport de courage, qui lui avait permis de tenir bon, et de réussir ses BUSE. Et encore, la victoire des rouges et or pour la Coupe des Maisons fut la cerise sur le gâteau, et il termina l'année en beauté l'une des plus belles. Il allait donc rapidement résumer ces quatre années :

Comme m'avait dit papa, je me suis consacré à la DCFM, aux Enchantements, aux Potions, à la Méta et la Botanique, et ça a porté ses fruits. J'ai eu un Effort Exceptionnel dans chacune de ces matières, pour mes Buse, papa et maman ont été très fiers. Pendant trois années, de ma quatrième à ma sixième, j'ai été poursuiveur dans l'équipe de Quidditch. Bientôt, j'y serai de retour au poste de batteur. J'espère que cette année, on gagnera la coupe, car on ne l'a encore jamais gagnée depuis que je suis à Poudlard. A présent, je suis aussi capable de faire apparaître un Patronus, et c'est un lion, tout ça grâce à papa, et toi ? Quel est ton Patronus ?

Voilà, ça avait été bref mais ce fut les principaux détails à retenir, les autres, quant à eux, seront exposés le week-end prochain à l'oncle Rory. Maintenant, voilà qu'après les Buse, les Aspic étaient tout proches. Antoni, pendant ces deux années, travailla encore plus dure, mémorisant tous les détails à connaître, passant ses soirées à réaliser ses devoirs avec le plus grand soin, tout en essayant de retenir les grandes lignes. Il avait appris un maximum de sortilèges, plus puissants les uns que les autres, pour espérer être à la hauteur. En six ans, il avait énormément changé, que ce soit physique ou mental. Il était bien plus grand, mais en somme, avait quand même gardé le même visage, la même touffe de cheveux et ses mêmes yeux, d'un bleu pur, aussi clair que du cristal. A côté, il avait appris beaucoup de choses, ce qui avait éveillé une certaine sensibilité à l'égard de certaines choses, comme l'esclavage des elfes, la méfiance qu'éprouvait les sorciers à l'égard des moldus, ou même des loups-garous. Même l'attitude des gens autour de lui avait eu un effet sur lui, il n'était plus aussi naïf qu'avant, même s'il avait encore beaucoup de travail sur ce plan-ci. Car sa naïveté était l'un de ses grands défauts. A présent, il se rendait bien compte de ce qui se tramait au-dehors, et savait que bientôt, il risquerait sa vie pour la liberté des autres. Mais il n'avait peur, il savait que c'était pour la bonne cause. Bref, il y avait beaucoup réfléchi durant cette sixième année, et jamais il ne fût aussi déterminé. Le seul point noir était que Gryffondor avait été détrôné, et avait terminé deuxième, mais au final ce n'était pas très grave. L'an prochain, la septième et dernière année risquerait d'être mouvementée.

Ce fut bien évidemment le cas, une année riche en émotion et en surprise. Avec l'arrivée des Aspic, le Lion avait redoublé d'efforts, ce qui était recommandé, vu la masse de devoir qui avait doublée, comparé à l'an dernier. Tout d'abord, une fille, sortie de nulle part, faisant parti de la maison rivale des rouge et or avait réussi à séduire le brun, qui était tombé sous son charme. Après s'être fait abandonné, il était parvenu à passer à autre chose, et commençait tout doucement à reprendre du service. En ce moment, il avait décroché un boulot de serveur à la Tête de Sanglier, restaurant de Pré-au-Lard. Voilà qui lui permettrait d'économiser un peu, pour pouvoir s'acheter une maison, plus tard. Exceptionnellement, il avait soumis sa candidature à la capitaine de l'équipe de Quidditch, pour une place de batteur, étant le seul poste libre. Récemment, il avait enfin passé ses Aspic, où il n'avait récolté qu'un malheureux effort exceptionnel, alors qu'il visait l'optimal. Bientôt, il les repasserait encore, pour une seconde fois, et ce sera la dernière. Voilà qui devrait remplir tout son agenda, mais c'était utile. Mais ce n'était pas tout. Lorsqu'il avait du temps de disponible, ce qui était rare, il préparait, doucement, mais sûrement, son permis de Transplanage. Car cela était aussi quelque chose d'indispensable pour un sorcier d'élite. Fallait qu'il demande des conseils à son père, un expert en la matière. Bref, il continua par :


En ce moment même, j'arrive à la fin de ma scolarité à Poudlard. J'ai décroché depuis peu un job à la Tête de Sanglier, et je compte aussi rejouez une dernière fois au Quidditch. J'ai bien envie que ma dernière année finisse en beauté, un doublé Coupe des Maison/Coupe de Quidditch, qu'en dis-tu ? Ce qui serait bien ce serait que je décroche un Optimal de moyenne, la prochaine fois que je repasse mes Aspic. Je les ai passer une fois, et j'ai obtenu une moyenne d'Effort Exceptionnel. Aussi, je compte passer mon Permis de Transplanage, j'espère que tu pourras m'aider pour cela, j'ai encore beaucoup à apprendre.

Maintenant, il n'allait plus rien dire, et laissera le reste pour la semaine prochaine. Ca devrait suffire à présent, sauf qu'il devrait conclure avec un dernier paragrapghe Là, il devrait lui dire qu'il attendait son retour etc. Comment allait-il formuler le tout ? Il choisit la solution de facilité en disant qu'il allait trouvé en écrivant.

C'est tout pour le moment. Je t'expliquerai plus en détail quand l'on se reverra. J'attends ce moment avec impatiente, tu m'as énormément manqué. J'espère que tu as gardé plein de bonne chance, il ne serait pas normale que tu reviennes les mains vides.

A bientôt,
Antoni.

Voilà ! Après avoir posé le point final, il plia soigneusement la lettre, la glissa dans une enveloppe et n'oublia pas d'indiquer le nom du destinataire, ainsi que du lieu où il se trouvait. Antoni quitta rapidement la Tour de Gryffondor, faisant le plus vite possible pour atteindre la volière. Plus vite il enverrait sa lettre, plus vite il recevrait une réponse. Il faudrait qu'il choisisse avec attention l'hiboux qu'il allait employer, un piaf bien jeune de préférence, qui parviendrait à délivrer la lettre dans l'heure qui suit. Bref, il dévala tous les escaliers et arrivé au rez-de-chaussé, fonça vers l'extérieur. Au loin, une multitude d'escaliers le séparait de la volière, et il les descendit vite, très vite, en courant. Arrivé dans ce lieu où les hiboux étaient maître, il en choisit un, qu'il jugeait rapide, accrocha l'enveloppe à ses pattes et le laissa s'envoler vers le comté du Devon. Il regarda la chouette brune s'éloigner jusqu'à l'horizon et lorsqu'il ne distingua plus qu'un point noir, il quitta la volière. Regardant sa montre, il vit qu'il était 13 heures. Et Mer** ! S'il ne se grouillait pas d'aller chercher ses affaires à la salle commune, il allait être en retard pour le cours de Potions. Si le cas échéant, il allait faire perdre des points à sa maison, ce qui était exclu. En plus, Mrs Lecomte, la professeure de Potions était une Lionne, du coup il allait être mal vu de son oeil bridé. Il fallait qu'il l'impressionne, qui sait !

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Re: Pas de nouvelle, bonne nouvelle ?
Invité, le  Ven 12 Juil - 19:11

Ca ne faisait pas très longtemps que j’avais pris 16 ans. J’étais retournée à l’école de Poudlard après avoir passée quelques jours chez mes parents. J’avais eu le droit à un tas de question à mon arrivée : Alors, tu t’amuses bien dans ton Lycée privé ? me demandait à longueur de journée ma mère. Le pire, c’est de ne pas pouvoir leur dire la vérité. Bref, tout cela pour dire, qu’après être revenue à Poudlard je n’avais qu’une hâte. C’était d’aller au niveau de la Volière et d’attendre la lettre de ma meilleure amie sorcière Pétunia. Et oui rien qu’avec le nom, on savait pourquoi j'étais amie avec elle ! Elle m’écrivait chaque année, elle mettait toujours une photo d’un animal avec la lettre puisqu’elle savait que j’adorait les animaux. J’avais déjà un lapin, un écureuil et un renard dans ma collection.

Je l’attendais impatiemment, mais elle n’arrivait pas. Ca faisait bien deux heures que j’attendais… euh non… en fait ça ne faisait que 45 minutes… mais ça me paraissait des heures ! Attendre, attendre je n’allait pas faire que ça !
Soudain, j’entendis derrière moi une fille pleurer. Elle était assise par terre, on voyait des énormes larmes tomber de ses joues. Elle aussi elle devait attendre une lettre qui n’arrivait pas pour se mettre dans cet état ! Non… il n’y a que moi qui réagis comme ça…. Bon je n’en savais rien ! Mais je n’aimais pas voir les gens pleurer alors, j’allais la voir.

Est-ce que ça va ?

Bah non andouille ! Tu vois bien que ça ne va pas alors pourquoi tu lui demandes !


Dernière édition par Charline Amyss le Sam 13 Juil - 22:00, édité 2 fois
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re: la volière
Invité, le  Ven 12 Juil - 22:01

Evangeline, depuis des mois, était malade . Ses yeux s'étaient cernés de noir, ses joues encore enfantines et rebondies avaient comme fondues. Elle ne mangeait plus qu'à peine, ne dormait plus que d'un sommeil léger, troublé par des rêves horribles dans lesquels elle voyait les mains, les poings se tendre vers elle, s'abattre sur son corps frêle, replié au sol, contre le pavé froid et dur et poissé de sang. Evangeline entendait ses cris, ses propres cris, sa voix, suppliante, ses pleurs, elle voyait ses mains se tendre, se tordre... Impuissante, elle se réveillait en nage, obligée de mordre son oreiller trempé et froissé pour ne pas hurler de détresse et d'horreur au milieu de la nuit et de ses camarades au sommeil si lourd qu'on l'aurait cru de plomb.

Elle s'interdisait de pleurer, du moins devant les autres, retenant, gardant toute son angoisse et sa détresse en elle. Elle savait qu'un jour elle ne tiendrait plus. Ce moment, elle le redoutait depuis longtemps. Alors, pour ne pas offrir aux autres élèves le spectacle de ses larmes et de ses craintes dont elle craignait qu'on ne les trouve ridicules, elle avait quitté en courant la table du petit-déjeuner et était monté à la volière, en espérant que personne ne l'y trouverait. Elle s'était jetée au sol, avait remonté ses genoux contre sa poitrine, appuyé ses mains sur ses genoux, enfouis son visage dans ses mains. Elle n'avait même pas la force de pleurer, au début. Elle avait mal. Si mal... Les sanglots restaient coincés dans sa gorge. Ils lui déchiraient le cœur et le corps. Et puis, au bout d'un moment, tout ce qu'elle tenait caché en elle sortit, et les larmes, chaudes, salées, amères, qui tombaient en gros bouillons sur ses joues, dans ses longs cheveux, jaillirent de ses yeux bleus noyés.

Le poids de ses souvenirs était si lourd... Elle avait tant de mal à porter ce fardeau. Personne ne savait. Elle ne le souhaitait pas. C'est pour cela qu'elle se cachait, elle avait encore si mal... Toute à ses pleurs, elle n'entendit pas la fille de Poufsouffle entrer dans la pièce, elle ne la vit pas s'approcher, mais elle entendit très bien, en revanche la voix qui s'adressait à elle:

"Est-ce que ça va ?"

Elle leva les yeux, et au prix d'un effort terrible, elle sécha ses larmes. Ses yeux bleus se durcirent, passant de la couleur des lacs au printemps à celle de l'acier le plus dur, et sa voix, encore humide de ses larmes trop nombreuses, sortit rocailleuse de sa gorge rocailleuse.

"Oui, bien sûr! Mêle-toi... Oh, je suis désolée, vraiment désolée, je n'aurai pas dû être aussi brusque... Non, pas trop, mais ne t'inquiète pas, ça va passer... Je suis désolée..."

Éva se mit à pleurer, encore, c'était plus fort que sa volonté.
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Re: Pas de nouvelle, bonne nouvelle ?
Invité, le  Sam 13 Juil - 11:24

Elle avait de très longs cheveux bruns légèrement ondulés, des yeux d’un bleu…très clairs. En me rapprochant, je distinguais clairement qu’elle avait l’air malade. C’était sûr, elle ne pleurait pas pour la même raison que moi j’étais triste. Elle pleurait tellement qu’elle allait bientôt s’étouffer avec ses larmes. Elle était en dépression ou quoi ? C'était possible!

"Oui, bien sûr! Mêle-toi... Oh, je suis désolée, vraiment désolée, je n'aurai pas dû être aussi brusque... Non, pas trop, mais ne t'inquiète pas, ça va passer... Je suis désolée..."

Elle avait l’air perdue, elle ne réagissait pas très bien à ce qu’on lui disait ! Trop pleurer ça donne mal à la tête ! Ca devait être ça ? Je n’étais pourtant pas un de ses élèves qui se moquent des autres quand une personne pleure, moi aussi ça m’arrive de pleurer… surtout quand je regarde Titanic ! Elle ne me connaissait pas, ça se voyait, je n’allais pas partir d’ici sans qu’elle m’ait dit ce qui n’allait pas !

Pour m’inquiéter c’est déjà trop tard ! Je m’appelle Charline. Je peux t’aider si tu veux, je n’ai rien de prévu pour aujourd’hui.

J’arrive à ton secours !!!


Dernière édition par Charline Amyss le Sam 13 Juil - 22:03, édité 2 fois
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re: la volière
Invité, le  Sam 13 Juil - 21:15

"Pour m’inquiéter c’est déjà trop tard ! Je m’appelle Charline. Je peux t’aider si tu veux, je n’ai rien de prévu pour aujourd’hui."

Elle n'avait pas l'air méchante... Mais elle ne pourrait rien pour l'aider, personne ne pouvait rien, et il y aurait toujours des gens pour se moquer de ses peurs, toujours. Eva avait envie de l'envoyer bouler, cette fille, juste pour lui apprendre à se mêler de ses affaires, mais elle n'en avait pas le droit, elle ne lui avait rien fait, elle, et puis, il était clair qu'elle avait de bonnes intentions. Evangeline hoqueta un peu, tentant d'apaiser le flot de larmes au goût âcre et salé, avant de renoncer. C'était trop dur.

"C'est... C'est vraiment gentil de ta part, Charline, mais je crois que tu ne peux rien faire pour moi... C'est... Tout ça (elle balaya l'espace autour d'elle d'un bras tremblant, d'un geste brusque), tout ça c'est du passé, c'est... c'est fini... maintenant..."


Elle avait conscience de ne pas être très convaincante. Pire, ses yeux hagards qui se fixaient au loin, parmi les brumes de ses plus noirs souvenirs, et ses gestes saccadés, entrecoupés de hoquets et de profonds sanglots devaient au moins la faire passer pour une folle. Et elle n'y pouvait rien, ses réactions dépassaient totalement sa pensée et sa volonté, pour son plus grand malheur.

"Je m'appelle Eva... Evangeline. Et je suis tout à fait saine d'esprit..."


Comme cela, au moins, elle disait les choses clairement. On ne l'enverrait pas à l'infirmerie. Et tant mieux.
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Re: Pas de nouvelle, bonne nouvelle ?
Invité, le  Sam 13 Juil - 21:57

"C'est... C'est vraiment gentil de ta part, Charline, mais je crois que tu ne peux rien faire pour moi... C'est... Tout ça (elle balaya l'espace autour d'elle d'un bras tremblant, d'un geste brusque), tout ça c'est du passé, c'est... c'est fini... maintenant..."

Je voulais l’aider, mais comment ! Je ne comprenais pas ce qu’elle disait et ce qu’elle voulait que je fasse pour l’aider. « Tout ça c’est du passé », mais de quoi parlait elle ? Il fallait qu’elle m’explique parce que la je pouvais pas deviner !

"Je m'appelle Eva... Evangeline. Et je suis tout à fait saine d'esprit..."

Bon je savais déjà comment elle s’appelait, c’était un bon début pour ma « thérapie ».Je ne doutait pas un seul instant qu’elle était saine d’esprit et je ne prenais pas les gens pour des fous… du moins la plupart du temps.

Rassures toi je ne te prends pas pour une folle, il faudrait que je te connaisses un peu mieux pour en juger! Je sortis cette phrase avec un ton assez ironique pour descendre les tensions. Puis j’ajoutai:

Qu’est-ce qui fais partit du passé, qu’est ce qui est fini ? Je te le dis tout de suite, je n’aime pas voir les gens tristes, alors j’essaie de les aider et je n’abandonne pas tant que j’ai pas réussie !

J’espérais qu’elle allait enfin m’expliquer ce qu’elle avait et qu’elle allait me faire confiance.
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RE: pas de nouvelle, bonne nouvelle
Invité, le  Mar 16 Juil - 11:34

"Rassures toi je ne te prends pas pour une folle, il faudrait que je te connaisses un peu mieux pour en juger! Qu’est-ce qui fais partit du passé, qu’est ce qui est fini ? Je te le dis tout de suite, je n’aime pas voir les gens tristes, alors j’essaie de les aider et je n’abandonne pas tant que j’ai pas réussi !"

Evangeline sourit entre ses armes. Après tout, elle était gentille, elle avait le droit de savoir... Et puis, la jeune bleue et bronze savait que cette histoire était un poids bien trop lourd pour ses seules épaules. Elle voyait à présent ce qu'elle avait toujours refusé de comprendre: elle avait besoin de se confier. Si elle revivait encore ces scènes, même si longtemps après, c'est peut-être parce qu'elle n'avait jamais su les oublier, parce qu'elle les avait gardées en elle, trop longtemps.

"Tu as raison... Excuse-moi. Je vais te raconter... Mais ce n'est pas facile. Il va falloir être patiente..."

Et, d'une voix tremblante, qui parfois déraillait sur les mots, Evangeline raconta ce qu'elle n'avait jamais dit à personne, pas même à ses parents, ni à ses amis les plus proches. Elle revécut, une fois de plus, cette froide journée. C'était peu de temps avant qu'elle n'entre à Poudlard, une journée d'automne, froide, humide et triste, à l'image de son humeur ce jour-là. Elle rentrait de l'école, son sac à la main, qui traînait négligemment par terre, raclant le pavé. La journée avait été mauvaise, elle s'était violemment disputée avec un garçon de sa classe, elle ne se souvenait plus très bien pourquoi; ce qu'elle en retenait, c'était les insultes, et ce qu'elle avait compris alors: elle leur faisait peur, à tous. Ils la trouvaient étrange, et elle les terrifiait...

Sur le chemin, tout à coup, une bande de garçons, plus âgés qu'elle, avait surgi. Ils lui avaient barré le passage. Elle ne les connaissait pas, aucun d'entre eux, mais elle reconnut tout de même l'un deux, le frère du garçon qui l'avait prise à parti ce matin-là. Elle ne savait pas ce qu'ils lui voulaient, elle avait voulu partir, rentrer chez elle... Ils ne l'avait pas laissé passer, et l'un deux, celui qui semblait. mener la bande, s'était approché d'elle, avait pris son sac et l'avait balancé, vlan, dans la rivière qui coulait en contrebas. Elle les avait fixé sans comprendre, mais n'avait rien répondu. Ils étaient les plus forts... Qu'est-ce qu'une gamine comme elle aurait pu faire face à cette bande?

Elle pensait qu'ils s'en tiendraient là, mais non. Les yeux baissés aux sols, elle ne vit pas venir le coup de pied, qui l'envoya au sol, et qui en entraîna un second, un troisième... Les coups pleuvaient, comme la grêle sur les champs un jour de juillet, coups de poing, coups de pied, sur le visage, sur les bras, sur le ventre... Elle criait, suppliait, sa voix se brisait, et elle ne pouvait pas se relever, elle était impuissante, pitoyable chose piétinée par tous ces grands... Elle se souvenait le goût du sang dans sa bouche, goût de fer, chaud, piquant. L'odeur du caoutchouc des baskets, celle de l'asphalte contre sa peau. La douleur, encore, toujours, fulgurante parfois, diffuse le plus souvent. Cela dura quelques minutes qui lui semblèrent des heures et des heures. Et toujours ses sanglots, qu'elle aurait voulu pouvoir réprimer, pour ne pas offrir à ses tortionnaires la jouissance de la voir aussi faible, réduite à néant par leur force idiote et brutale.

Quand ils étaient partis, enfin, Evangeline était restée longtemps étendue là, sur le bitume. Elle avait pleuré, doucement, des larmes chaudes qui brûlaient ses joues meurtries. Elle ne savait plus comment elle avait trouvé la force de se relever, de marcher... Mais elle l'avait fait. Ce soir-là, elle n'était pas rentrée chez elle. Elle avait dormi dans les ruines d'une abbaye, qui se dressaient au milieu d'une prairie dégagée. Elle s'était glissée dans une anfractuosité de ce qui avait dû autrefois être le maître-autel, et qui n'était plus maintenant qu'un éboulis de pierre grise. Elle avait dormi là, au milieu des ruines, et elle avait trouvé qu'elle y avait bien sa place.

"Personne n'a jamais su cela... Tu es la première à qui je le dis, tu sais. Tu garderas le secret, n'est-ce pas? Je ne veux pas que les autres le sachent... J'ai peur qu'on me juge là-dessus, et je ne veux pas. Merci de m'avoir écouté, aussi. Tu sais, cela m'a fait beaucoup de bien, de te parler, Charline..."

Et c'était tellement vrai. Maintenant qu'elle avait fini son récit, elle sentait bien, qu'un poids s'était envolé de son cœur. Même si ç'avait été une véritable épreuve pour elle, même si elle avait parfois dû interrompre son récit pour reprendre contenance, ou pour essuyer une larme, même si sa voix parfois s'était brisé sur un mot trop dur pour elle, à présent, c'était fini. Vraiment fini.





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Re: Pas de nouvelle, bonne nouvelle ?
Invité, le  Mer 17 Juil - 16:27

Evangeline me sourit, je sentis qu’elle voulait me le dire mais que c’était douloureux.

«Tu as raison… Excuse-moi. Je vais te raconter… Mais ce n’est pas facile. Il va falloir être patiente.»

Elle commença son récit, d’une voix tremblante, elle revivait la scène encore et encore, se reprenait des coups encore et encore… J’en étais choquée, faire cela à quelqu’un, que la personne soit étrange ou pas, on ne devrait pas subir ça, on ne devrait pas en arriver jusque là. La prochaine fois qu’il pouvait passer directement de la case torture à la case meurtre. Quelques fois, elle s’arrêtait dans son récit, pour essuyer une larme ou pour reprendre ses esprits. Elle n’allait pas pouvoir tourner la page sans l’aide de quelqu’un. Ce moment faisait partit du passé, il faudra bien un jour qu’elle oublie, ou du moins qu’elle y pense sans revivre toute la scène. Quand elle eut fini son récit, j’étais outré et je comprenais ce qui n’allait pas… ce qui n’allait vraiment pas !

«Personne n’a jamais su cela…. Tu es la première à qui je le dis, tu sais. Tu garderas le secret, n’est-ce pas ? Je ne veux pas que les autres le sachent… J’ai peur qu’on me juge là-dessus, et je ne veux pas. Merci de m’avoir écouté, aussi Tu sais, cela m’a fait beaucoup de bien, de te parler, Charline…»

Motus et bouche tordue… non, cornue… toujours pas… cousue ! Motus et bouche cousue, j’étais tellement désolée de ce qui lui arrivait que j’en perdais les mots ! Je n’allais pas la trahir en le révélant à qui que se soit ! J’essayais de trouver une solution pour l’aider mais ce n’était pas facile, puis il me vint une idée….une superbe idée….mais très dangereuse.

Ne t’inquiète pas je ne le dirais à personne, j’ai une idée mais j’ai tout d’abord besoin de savoir deux ou trois trucs sur eux : Combien étaient-ils, quel âge ont-ils maintenant et sont-ils à Poudlard ?

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Re: Pas de nouvelle, bonne nouvelle ?
Invité, le  Jeu 18 Juil - 16:24

Charline avait écouté Eva parler, sans l'interrompre, mais son visage reflétait l'écoeurement, la révolte. Cela lui fit mal. Oui, c'était anormal. Oui, c'était difficile... La jeune Poufsouffle mit une main sur son épaule, elle était très compréhensive, et Eva devina qu'elle pouvait avoir confiance en elle. Cela lui fit chaud au coeur, et elle se dit qu'elle avait eu raison de lui raconter tout cela. Il n'est pas bon de toujours ressasser les vieilles histoires.

"Ne t’inquiète pas je ne le dirais à personne, j’ai une idée mais j’ai tout d’abord besoin de savoir deux ou trois trucs sur eux : Combien étaient-ils, quel âge ont-ils maintenant et sont-ils à Poudlard ?"

"Une idée? Mmmmh... Ils étaient trois, trois garçons, qui avaient quinze, seize ans, je ne sais plus trop... A peu près cela, je crois... Mais je ne sais pas si ils sont à Poudlard. D'ailleurs cela m'étonnerait, pourquoi auraient-ils fait cela si eux aussi avaient été des sorciers? Ce ne serait pas logique. Mais quelle est ton idée? Dis vite!"


Et en effet, Evangeline était tout à fait intriguée. A quoi pouvaient bien rimer ces étranges questions? Est-ce que par hasard Charline les connaîtrait? C'était impossible! Et s'ils étaient à Poudlard? Le cauchemar recommencerait...
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Re: Pas de nouvelle, bonne nouvelle ?
Invité, le  Jeu 18 Juil - 21:26

Je voyais bien qu’elle était intriguée, elle ne se doutait pas du tout de ce que j’avais en tête.

« Une idée ? Mmmh… Ils étaient trois, trois garçons qui avaient quinze, seize ans, je ne sais pas trop… à peu près cela, je crois… Mais je ne sais pas si ils sont à Poudlard. D’ailleurs cela m’étonnerait, pourquoi auraient-ils fait cela si eux aussi avaient été des sorciers ? Ca ne serait pas logique. Mais quelle est ton idée ? Dis vite ! »

J’avais vu juste, elle voulait savoir ce que j’avais derrière la tête. Il fallait que je sache où ils habitaient et mon plan allait pouvoir fonctionner. Je voulais leur faire payer, les piéger… à la manière plus ou moins douce. Malheureusement, on n’avait pas encore l’âge pour utiliser la magie en dehors de Poudlard. Et même si on avait l’âge, on ne pouvait pas prendre le risque de dévoiler nos pouvoirs aux moldus. On allait devoir utiliser leurs méthodes.

« D’accord, ça va bien m’aider, je ne sais pas si ça va te plaire comme idée, mais si cela marche tu seras libérée de ta souffrance et tu seras vengée. On va les piégée à la façon moldue…en les ridiculisant »

Je me lançais dans les détails de mon plan, lui expliquant certaines astuces, pour qu’elle prenne sa revanche ; les faire tomber en utilisant des boules transparentes… si je me rappelle bien ça s’appelaient des billes. Les attacher avec une corde, les bayonner avec du ruban adhésif, ou encore leur lancer des ballons d’eau… j’étais très inspirée !

« Donc, il nous faudrait des billes, de la corde, des ballons et de l’eau. Ah oui… et aussi le ruban adhésif ! N’aurais-tu pas d’autres idées farfelues ? Je trouve qu’il manque un petit quelque chose. »

J’étais très contente de mes idées, j’espérais qu’elle allait être d’accord et motivée ! Malgré toutes mes explications, j’avais oublié de lui demander leurs lieux d’habitation, valait mieux qu’elle le sache !
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