La personne en face d'elle s'engouffra à son tour dans le labyrinthe végétal. Jessica balaya le parc du regard ainsi que le reste des élèves avec un demi-sourire peint sur le visage. La rouge et or sautillait pour se réchauffait un peu en attendant les soixante secondes obligatoire avant de rentrer dans l'installation. La petite minute lui parut comme étant une heure et son excitation et son impatience n'arrangeais pas les choses. Une seconde avant d'entrer la Gryffonnne paniqua légèrement puis elle prit son courage à deux mains et s'élança dans le labyrinthe en brandissant sa baguette. Elle devait faire honneur au Gryffondor, tout de même! Elle essaya de se rappeler tant bien que mal ce que le prof avait dit. Pourquoi n'était elle pas plus attentive? Elle s'enfonça un peu plus dans le labyrinthe, ses sens en alerte. Elle se demanda sur quel créatures elle allait tombée? Tant que ce n'était pas des bestioles poilus, ça devrait y allé. La rouge et or avait horreur des bêtes avec de longs poils, ça lui faisait froid dans le dos! C'était un peu comme les insectes pour certain ou encore pour les arachnides. A pars les boursouflet, qu'elle trouvait adorable. Bon, on s'égare là.

J'avançais depuis maintenant pas mal de temps dans le labyrinthe sans jamais rien rencontrer, ni élève, ni créature. J'en venais même à me demander si je n'étais pas tomber sur la voie zéro, celle où il n'y avais rien, le néant. Je levais ma baguette bien haut devant moi et continuais d'avancer à mon rythme. Cependant je devais changer de chemin à plusieurs reprises à cause des maudit murs de végétation qui n'arrêtais pas de bouger. Et une fois de plus je me retrouva dans un long couloir où je ne pouvais qu'aller de l'avant étant donner qu'un mur se referma à quelques centimètre de mon dos.

Ravalant ma salive je commençai à avancer, à l'affut de n'importe quel bruit pouvant indiquer la présence d'une créature ou pire encore, d'un élève. A vrai dire j'étais prêt à me battre à tout pris mais l'endroit était peu éclairer et je devais redoubler de vigilance si je ne voulais être prit par surprise. Et je ne fut pas déçu car à travers les bruits de végétation, j'arrivais à discerner une petite voix, un rire. Je continuais d'avancer, regardant partout pour être sûr de ne pas me faire avoir tandis que les rires se faisais de plus en plus fort.

D'un coup je sentis une douleur ainsi qu'une forte chaleur envahir ma jambe gauche. Je baissai les yeux pour découvrir un gnome entrain de me mordre à pleine dents. D'un coup sec j’abattis mon poing sur l'espèce de grosse patate qui lui servait de crâne et lui mis un coup pied qui le fit rouler sur plusieurs mètres. Il revint à la charge mais j’eus le temps de l'attraper et de le lever bien haut au dessus de ma tête. Me rappelant un chapitre dans un de mes bouquins qui traitais des gnomes, je commençai à le faire tourner de plus en plus vite. Au bout de quelques minutes, une fois le gnome sonné, je le jetai en l'air et lui mit un grand coup de pied, le faisant traverser dix bon mètre par dessus les broussailles.

Je voulus reprendre tranquillement mon chemin mais c'était sans compter sur trois autres gnomes qui me sautèrent dessus. je réussi à les esquiver tant bien que mal, la douleur à ma jambe n'étant pas totalement estomper. quand je relevais les yeux je découvris qu'en face de moi ce n'était pas trois gnomes mais tout une vingtaine qui me faisais face. A ce moment là je ne regrettais qu'une chose, de ne pas avoir de Chartier avec moi. Me ressaisissant, je pointai ma baguette bien droite en direction de la petite armée de gnome et je fis un geste fluide du poignet en accompagnent cela d'une formule.

Eolo Procella

Le vent commença à s'élever et à s’amplifier de plus en plus. Un vent qui, même si il n'était pas assez puissant pour faire s'envoler un humain, l'était quand même assez pour faire s'envoler les gnomes qui un à un s’envolèrent dans une sorte de tourbillon, les faisant tournoyer encore et encore si bien qu'ils semblaient tous pour le moins perdu. Puis d'un coup la bourrasque explosa et se dissipa dans tous les sens, les gnomes quand à eux se retrouvant propulser un peu partout dans le labyrinthe. Je caressai doucement ma jambe au niveau de la morsure, je n'avais plus du tout mal. Je repositionnai ma baguette devant moi et reprit mon chemin, curieux de savoir ce qui m'attendait ensuite.

HOME RUN pour les Gryffondors !