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Triste balade, tristes pensées...
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Galatéa Peverell
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Re: Triste balade, tristes pensées...
Galatéa Peverell, le  Mar 26 Jan - 15:55

La déclaration de Jean jeta un froid dans la tente, ce n’était pas le genre de conversations post gueule de bois qu’il était agréable d’avoir. Ça ne l’était jamais d’ailleurs.

- Je dirais même que l’alcool n’aide pas. Tu aurais dut nous dire que tu avais l’alcool déprime, on se sera abstenu de s’acharné sur toi, mais tu paraissais si timide au début !

Rachel se laissa tomber en arrière un peu trop vite, mauvaise idée. La sorcière fi cependant comme si de rien n’était et prit une grande inspiration avant de reprendre la parole. Elle qui n’avait au départ pas voulu dans se lancer dans une longue et fastidieuse conversation psychologique venait de se décider à faire l’inverse, ne pouvant laisser Jean dans cet état. Elle et lui n’étaient qu’au début d’une très longue nuit.

- Je ne peux qu’imaginer à qu’elle point c’est dur et… impossible à oublier, mais tu ne devrais pas laisser cette histoire te ronger. Au fond à quoi sa sert ? Tu te fais du mal et tu fais sans doute du mal aussi à ceux qui tiennent à toi. Personne n’aime voir un proche souffrir. Surtout quand il n’y a rien à faire.

Pas de moyens de revenir en arrière. Pas de moyens de les faires revenir. Une impasse, c’est là que Jean était. Douloureuse, froide et solitaire. Alors pourquoi y rester ? Mais quand le mal nous tient il n’est pas disposé à nous lâcher facilement. Ça Rachel le savait tout aussi bien que Jean, même si c’était pour d’autre raison.
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Re: Triste balade, tristes pensées...
Jean Parker, le  Mar 26 Jan - 17:27

Rachel semblait un peut mal à l'aise par l'histoire de Jean.

Je dirais même que l’alcool n’aide pas. Tu aurais dut nous dire que tu avais l’alcool déprime, on se sera abstenu de s’acharné sur toi, mais tu paraissais si timide au début !

L'alcool déprime ?

Heu... Pas vraiment en fait, c'est juste que des fois les souvenirs remontent, enfin non. Ils ne partent jamais vraiment ce qui fait que il y a juste des fois ou sa rend plus triste et énervé que d'autres.

Et pour ce qui est de la timidité c'est pas vrai, j'étais juste un peu réservé au début, et pour les boissons... hé ben c'était le but du jeu non ? Il s'efforça de sourire, bien que bon c'était pas facile.

Une fois qu'il eut fini sa cigarette, il vint se poser sur son matelas et s'enroula dans sa couverture en rêvassaant.

Je ne peux qu’imaginer à qu’elle point c’est dur et… impossible à oublier, mais tu ne devrais pas laisser cette histoire te ronger. Au fond à quoi sa sert ? Tu te fais du mal et tu fais sans doute du mal aussi à ceux qui tiennent à toi. Personne n’aime voir un proche souffrir. Surtout quand il n’y a rien à faire.

En fait c'est pas comme si cette histoire me rongeais, en fait mon frère et moi font partie intégrante de cette histoire, aussi sordide soit elle. Et pour ce qui est des gens qui tiennent à moi, à part mon frère et les rencontres comme les gens de ce soir, toi y compris ben... y'a pas grand grand monde, mais au fond c'est peut être mieux ainsi. En fait le pire c'est pas que nos parents soient morts, bien que ce ne soit pas non plus extraordinaire, le pire c'est la sensation de solitude et de manque qui rend la vie monotone et répétitive, si je suis venu dans ce bar ce soir c'était pour souffler un ocup et espérer rencontrer de nouvelles têtes, ce qui c'est passé fort heureusement. C'est d'ailleurs l'une des seules choses que je fais de mon temps libre.



Jean souffla quelques minutes, quand on est démonté, aligner les mots n'es pas vraiment facile, surtout dans cet état.


Et si il y a un truc à faire, avvec mon frère nous nous somme jurés de les retrouver ces gens et que quelque soit leur raisons ou leurs situations nous leur feront payer cher ce qu'ils ont fait à notre famille.

Super... C'était quasiment un mobile. Jamais un truc comme sa n'aurait sorti de la bouche de Jean dans son état normal.
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Re: Triste balade, tristes pensées...
Galatéa Peverell, le  Mar 26 Jan - 21:20

La serpentard ne releva pas le fait que Jean niait avoir l’alcool « déprime » comme certains peuvent l’avoir « mauvais ». En fait ce qu’elle déduisait de sa réponse c’est qu’il l’était toujours. Déprimé. Elle ne releva donc pas non plus lorsqu’il lui affirma ne pas être timide. C’était surement vrai, mais c’est en tout cas l’image qu’il avait tous eu de lui en début de soirée. Jusqu’à ce qu’il voit qu’il n’avait aucune raison de se prendre la tête parce que les autres, eux, ne le feraient pas. En fait elle était trop fatiguée pour se battre, riposter, argumenter. Pas sur ça en tout cas.

Comme elle, Jean vînt finalement s’allonger dans son sac de couchage. Au moins il arrêtait de fumer, c’était vraiment une salle habitude moldu que la née-moldue ne comprenait justement pas. Après tout c’était la combientième qu’il prenait en même pas 15 minutes ? La troisième ?

- En fait ce n’est pas comme si cette histoire me rongeais, en fait mon frère et moi font partie intégrante de cette histoire, aussi sordide soit elle. Et pour ce qui est des gens qui tiennent à moi, à part mon frère et les rencontres comme les gens de ce soir, toi y compris ben... y'a pas grand grand monde, mais au fond c'est peut être mieux ainsi. En fait le pire ce n’est pas que nos parents soient morts, bien que ce ne soit pas non plus extraordinaire, le pire c'est la sensation de solitude et de manque qui rend la vie monotone et répétitive, si je suis venu dans ce bar ce soir c'était pour souffler un coup et espérer rencontrer de nouvelles têtes, ce qui c'est passé fort heureusement. C'est d'ailleurs l'une des seules choses que je fais de mon temps libre.

Boire et fumer avec des inconnus à longueur de temps ? Pas étonnant que sa vie soit monotone, combien d’entre eux avait-il revu après ses soirées ? Mais ce qu’il disait ne faisait qu’une fois de plus confirmer ce qu’elle venait de lui dire : un, ça le rongeait –et le contraire aurait été étonnant –, deux, ça influençait directement sa vie et son entourage.

- T’y pense trop arrête. Sans le vouloir tu repousses les personnes qui souhaitent t’approcher tout en te plaignant qu’il n’y ait jamais personne autour de toi. Ce n’est pas logique !

Rachel souffla, pas certaine de savoir si l’idée qu’elle venait d’avoir était bonne, mais elle se lança quand même.  

- On ne peut pas comparer nos deux histoires, je te l’accorde. Au fond je suis une fille franchement chanceuse, mais tout le monde à des problèmes. Le mien c’est ma mère. Avec sa déprime et son franc parlé elle a réussit à me faire croire que j’étais un monstre, que la magie était diabolique et que j’étais un gros truc moche qui ne méritait même pas d’avoir des amis beaux ou tout simplement minces… Et à onze ans je peux te dire que j’y croyais dur comme fer. Du coup je me mettais mes propres barrières, je restais seule et essayais de me convaincre que j’adorais ça. En première année je me suis fait détester par tous mes camarades, parce que j’étais convaincue qu’on était tous des monstres. Mais j’ai appris, j’ai découvert et je me suis ouverte. Sur les conseils avisés de certains amis j’ai fait des efforts pour mettre de côté mon mal-être et… regarde ce que j’ai fait ce soir ? Quand j’avais 15 ans il était hors de question que je montre mes bras, j’avais toujours un pull même en été. Enfin bref… Je ne te dis pas que tu ne dois plus y penser, laisser tout ça derrière toi, c’est impossible je le sais bien. Moi-même je suis encore loin d’avoir confiance en moi, mais… Je t’assure que ça en vaut la peine.

Comme souvent elle parlait trop. Et comme toujours elle n’avait pas trouvé mieux comme exemple que sa proche histoire. La vérité c’est qu’elle avait craint toute la soirée d’être ridicule, mise à l’écart ou se genre de chose. Elle avait bu pour se donner du courage, comme souvent. Face aux autres elle gardait la tête haute, mais face à elle-même elle n’en menait pas large. Surtout depuis que la peur s’y était mise. Les attaques répétées des mangemorts la fragilisaient énormément, surtout depuis qu’elle en connaissait le bruit, les odeurs et les couleurs.

La sorcière avait l’impression d’avoir parlé durant une éternité, d’ailleurs elle ne fut sur que Jean ne s’était pas endormi que lorsqu’il reprit à son tour la parole.

- Et si il y a un truc à faire, avec mon frère nous nous somme jurés de les retrouver ces gens et que quelque soit leur raisons ou leurs situations nous leur feront payer cher ce qu'ils ont fait à notre famille.

Rachel continua de fixer le plafond de la tente. C’était une promesse de meurtre ça ? La dernière fois qu’on lui avait fait ce genre d’aveu les mangemorts s’y étaient mêlés. Enfin, un. Celui au masque.

Mais sans doute était-ce l’alcool et la tristesse qui parlaient. Sans doute n’avait-il même pas un début de piste, pas la moindre information. Qui sait ?

Rachel chercha bien ses mots, en ce qui la concernait l’alcool n’avait plus vraiment d’emprise sur elle. La sorcière savait juste qu’elle serait comme dans de la vase au réveil.

- Et tu crois que ça va t’aider ? C’est peut-être la phrase conne par excellence, mais je ne pense pas que tes parents auraient souhaitez ça pour toi. Pour vous. Et puis tu penses vraiment que tu te sentiras mieux quand ce sera fait ? Tu crois que ça va régler tous tes problèmes et que ta vie va soudainement devenir meilleure ? Moi j’en doute.
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Re: Triste balade, tristes pensées...
Jean Parker, le  Mer 27 Jan - 22:20

L'enfance de Jean n'avait pas vraiment été heureuse à cause de cet évènement. Le problème essentiel qui le hantait, c'était le fait qu'avec son frère leur objectif de vie n'était pas vraiment prolongé sur long terme.
Dès qu'il aurait fini l'école de magie ils se lanceraient dans une enquête approfondie avec le peu d'informations connues à propos de ce drame.

Rachel se comportait un peu comme la voie de la raison. Cette petite voix dans la tête qui quand tu vas faire une connerie te dis

Attends t'es vraiment sur que c'est une bonne idée ? tu ne crois que cela pourrait être dangereux pour toi ou pour les autres ? N'est ce pas plus intelligent de renoncer ?

Elle venait de remettre en causes ses plans d'avenir en quelques phrases. Faut dire que ces "plans" n'étaient pas les idées les plus constructives ou intelligentes qu'il avait, mais il ne pouvait s'empêcher de penser de cette manière. Et ce n'était pas facile du tout à vivre dans la vie de tous les jours avec ces pensées.

T’y pense trop arrête. Sans le vouloir tu repousses les personnes qui souhaitent t’approcher tout en te plaignant qu’il n’y ait jamais personne autour de toi. Ce n’est pas logique !

Mouais c'est vrai que c'est pas logique, mais bon

Tu sais... c'est drôle j'arrive même pas à argumenter correctement. Ne plus y penser est inconcevable pour moi et même si je le voulais, je ne pourrais pas c'est certain. Et pour ce qui est des gens qui essaient de s'approcher c'est souvent à part ce soir des mecs avec qui je parle des fois les "piliers" de bars avec qui on aime bien discuter le week end, on s'asseoie a une table d'un bar quelconque, moldu d'ailleurs et on joue aux cartes à une table en buvant et parlant de la vie, bien sur ducoup j'improvise, genre une semaine pénible en cours et ce qui vas avec. Parler avec des moldus me permet de me changer des idées, je dois être l'un des seuls sang pur à dire sa mais bon, il y a toujours une exception à la règle. Les sorciers sont souvent relous à toujours parler des mêmes choses et à considérer les moldus comme des incapables. C'est pour sa que je n'ai pas beaucoup de personne avec qui je traine à Poudlard.

On ne peut pas comparer nos deux histoires, je te l’accorde. Au fond je suis une fille franchement chanceuse, mais tout le monde à des problèmes. Le mien c’est ma mère. Avec sa déprime et son franc parlé elle a réussit à me faire croire que j’étais un monstre, que la magie était diabolique et que j’étais un gros truc moche qui ne méritait même pas d’avoir des amis beaux ou tout simplement minces… Et à onze ans je peux te dire que j’y croyais dur comme fer. Du coup je me mettais mes propres barrières, je restais seule et essayais de me convaincre que j’adorais ça. En première année je me suis fait détester par tous mes camarades, parce que j’étais convaincue qu’on était tous des monstres. Mais j’ai appris, j’ai découvert et je me suis ouverte. Sur les conseils avisés de certains amis j’ai fait des efforts pour mettre de côté mon mal-être et… regarde ce que j’ai fait ce soir ? Quand j’avais 15 ans il était hors de question que je montre mes bras, j’avais toujours un pull même en été. Enfin bref… Je ne te dis pas que tu ne dois plus y penser, laisser tout ça derrière toi, c’est impossible je le sais bien. Moi-même je suis encore loin d’avoir confiance en moi, mais… Je t’assure que ça en vaut la peine.

C'est sur, il y a toujours un peu d'espoir mais bon

Vu son état il ne savait pas trop dire pour la réconforter, a tout les coups il aurait oublié la moitié de ce qu'il a dit ce soir le lendemain au réveil.

Ouais c'est sur, ce que tu a vécu, ton histoire elle est tout autant ; excuse moi l'expression ; "pourrie" que la mienne. Tu t'en sors hyper bien dans ton ouverture au monde je trouve, t'a de la chance, au fond j'aimerais pouvoir faire comme toi. Et entre nous, t'avais pas vraiment l'air de quelqu'un de fermée Lui dit il avec un léger sourire.




Mais bon je sais pas si cela te fais ça mais personnellement je n'ai aucune perspective d'avenir à part celle que je t'ai annoncé même si elle n'est pas glorieuse.

Et tu crois que ça va t’aider ? C’est peut-être la phrase conne par excellence, mais je ne pense pas que tes parents auraient souhaitez ça pour toi. Pour vous. Et puis tu penses vraiment que tu te sentiras mieux quand ce sera fait ? Tu crois que ça va régler tous tes problèmes et que ta vie va soudainement devenir meilleure ? Moi j’en doute.

Elle avait frappé un grand coup et elle avait d'ailleurs raison. Jamais ses parents n'auraient jamais voulu sa de leur vivants.

Je ne sais pas comment je me sentirai quand cela sera terminé bien que j'ai des doutes que ce le soit un jour à vrai dire. Pour ce qui est des problèmes, et nous n'en avons pas vraiment à part celui ci à part si, et je suis sur que oui, tu considère l'écartement comme un problème ça en fait deux. Ma vie ne deviendra pas meilleure sa c'est sur mais bon

Jean ferma les yeux. Le trop plein de souvenirs qui étaient remontés le mettait dans tout ses états, bien qu'il s'efforçait de la dissimuler. Des larmes se mirent à couler sur ses joues. Il ne sanglotait pas ne faisait aucun bruit mais si il en avait eu la forçe il aurait sans doute éclaté en sanglots. Au moins la il y a possibilité de mettre ça sur le compte de l'alcool.
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Re: Triste balade, tristes pensées...
Galatéa Peverell, le  Ven 29 Jan - 21:19

Rachel devait avoir une tête qui inspirait confiance. Apparemment toutes les personnes qu’elle croisait avaient envi de son confier à elle. Ou n’était-ce qu’une impression ? Car après tout il n’y avait pas une seule personne sur cette planète, sorcière un moldue, qui n’ait pas de soucis dans son propre petit univers. Gros ou petits problèmes c’étaient toujours la même chose, ma même histoire. Un cœur brisé, un deuil ou un manque de confiance. Si j’en ai oublié un dites le moi !

- Tu sais... c'est drôle je n’arrive même pas à argumenter correctement.

« Ma faute » pensa-t-elle. C’était elle qui l’avait le plus fait boire.

- Ne plus y penser est inconcevable pour moi et même si je le voulais, je ne pourrais pas c'est certain. Et pour ce qui est des gens qui essaient de s'approcher c'est souvent à part ce soir des mecs avec qui je parle des fois les "piliers" de bars avec qui on aime bien discuter le week end, on s'assoit a une table d'un bar quelconque, moldu d'ailleurs et on joue aux cartes à une table en buvant et parlant de la vie, bien sur du coup j'improvise, genre une semaine pénible en cours et ce qui vas avec.

Rachel n’avait pas compris grand-chose, ce que disait Jean n’était pas très anglais (eh oui, on est en Grande-Bretagne, faut pas l’oublier) et le blanc, sorte d’endormissement qu’elle avait eu en plein milieu de son monologue n’’aidait pas. Cependant elle avait capté l’essentiel : Gars pommé, habitué aux bars, loin de son monde. Car après tout, ils étaient plutôt rare les sorciers –autre que né-moldus –qui passaient du temps de l’autre côté du miroir.

- Parler avec des moldus me permet de me changer des idées, je dois être l'un des seuls sang-pur à dire sa mais bon, il y a toujours une exception à la règle.

Cette soirée était décidément très… riche. Jean devait être le seule sang-pur avec qui elle avait sympathisé pour le moment, souvent ses origines moldus ressortaient trop. D’ailleurs ça rendait encore plus surprenant le fait qu’il ne traîne pas plus avec des sorciers, des personnes de son monde.

- Les sorciers sont souvent relous à toujours parler des mêmes choses et à considérer les moldus comme des incapables.

« Tu l’as dit bouffi ! »

- C'est pour sa que je n'ai pas beaucoup de personne avec qui je traîne à Poudlard.

- Oh non, tu n’as pas le droit de dire ça,
cria-t-elle malgré elle. Il y a beaucoup de sorciers qui considèrent les moldus tout aussi bien que toi. Et si ce n’est pas des sang-purs, ce seront des sang-mêlés ou des nés-moldus comme moi. Il suffit de choisir avec qui tu veux traîner.

Elle aussi, elle avait dû passer par là à une époque. Il y a toujours des gens médisant, mais c’est stupide de faire d’un cas une généralité. Les codes étaient faits pour être brisés, les cases dans lesquelles Jean voulait mettre les personnes qu’il avait rencontrées étaient bien trop étroites. Elle en était la preuve.

Serpentard est une maison de sang-pur. Faux. Elle était née-moldu. Les serpentards sont de vrai sal*ps. Vrai… mais dans le fond elle avait plus des allures de bisounours, d’un pourfsouffle. Les serpentards et les gryffondors ne pouvaient pas s’entendre. Alors pourquoi son meilleur ami en était un ?

La sorcière continua son sermon auquel Jean répondit :

- Ouais c'est sur, ce que tu a vécu, ton histoire elle est tout autant ; excuse moi l'expression ; "pourrie" que la mienne. Tu t'en sors hyper bien dans ton ouverture au monde je trouve, t'a de la chance, au fond j'aimerais pouvoir faire comme toi. Et entre nous, t'avais pas vraiment l'air de quelqu'un de fermée. Mais bon je ne sais pas si cela te fais ça mais personnellement je n'ai aucune perspective d'avenir à part celle que je t'ai annoncé même si elle n'est pas glorieuse.

- C’est ça le truc en fait… Paraître. Ça ne s’est peut-être pas vu, mais je tremblais comme une feuille du début à la fin. Dans ce genre de soirée, ou de jeu, faut savoir ce qu’on fait sinon on est vite ridicule et personne n’arrivera à me convaincre que je suis arrivée au niveau de Lilou ou de Malicia. Faut se forcer, et plus on le fait plus c’est facile. Je ne connais pas d’autres solutions…

Rachel laissa un petit blanc s’installer. Elle avait soif. Et Jean la faisait un peu trop réfléchir à son goût, il ne s’agissait pas de se laisser aller à la déprime elle aussi. Cette soirée avait justement été organisée pour l’éviter.

- Pour mon avenir, je m’imagine très bien… une page blanche. Non ! Plutôt noire en fait, comme les abîmes.

La sorcière tourna son regard vers son compagnon et cru qu’il s’était endormi. Elle remarqua cependant assez vite que c’était loin d’en être le cas. Rachel senti les larmes lui monter aussi, malgré le fait qu’elle se forçait à sourire. « Hé Mer**, Mer**, Mer** ! ». La sorcière était incapable de ne pas pleurer quand elle voyait quelqu’un pleurer justement. Elle renifla donc avant de poser sa tête sur l’épaule de Jean.

- C’est vrai que je n’arrive pas à me projeter, je sais aussi que c’est à cause d’un manque de confiance et aussi à cause d’une très légère minuscule énorme dépression. Mais malgré tout ça je suis quand-même capable de voir que tout n’est pas noir, il y a un an je ne me saurais jamais vu journaliste pourtant… je le suis ! Et encore avant je ne pensais pas être capable de faire ce que j’ai fait ce soir. Ou même, j’ai longtemps pensé que j’étais loin derrière tout le monde niveau magie. Pourtant je serais plutôt vers le haut du classement. La vie est surprenante n’est-ce pas ?

Rachel renifla encore et essuya une nouvelle larme. Elle avait peut-être craqué, mais il était hors de question de se laisser aller complètement.

[Edit : J'ai mis le mot qui posait problème en vert clair pour que tu puisses le repérer plus facilement. Désolé pour la perte de temps (ma faute). Cette fois normalement tout est juste ^^]


Dernière édition par Rachel Pasca le Lun 1 Fév - 15:50, édité 1 fois
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Re: Triste balade, tristes pensées...
Jean Parker, le  Lun 1 Fév - 15:31

Rachel écoutais ce que Jean disait, mais elle ne semblait pas forcément d'accord avec lui sur toute la ligne.

Oh non, tu n’as pas le droit de dire ça. Il y a beaucoup de sorciers qui considèrent les moldus tout aussi bien que toi. Et si ce n’est pas des sang-purs, ce seront des sang-mêlés ou des nés-moldus comme moi. Il suffit de choisir avec qui tu veux traîner.

Ouais, je suis d'accord cela doit bien exister mais bon je n'ai encore croisé personne, enfin dans notre maison qui avait cette façon de penser également. T'énerves pas, ce n'étais pas mon intention.

Le pire c'est que c'était vrai, les gens de serpentard sont dans les premiers à se ficher des gens qui n'ont pas de sang pur, alors les moldus...

C’est ça le truc en fait… Paraître. Ça ne s’est peut-être pas vu, mais je tremblais comme une feuille du début à la fin. Dans ce genre de soirée, ou de jeu, faut savoir ce qu’on fait sinon on est vite ridicule et personne n’arrivera à me convaincre que je suis arrivée au niveau de Lilou ou de Malicia. Faut se forcer, et plus on le fait plus c’est facile. Je ne connais pas d’autres solutions…


Ben pour quelqu'un de timide et réservé elle cachait bien son jeu quand même.

Ouais c'est sur mais bon c'est tout sauf facile de réagir comme sa, et franchement t'es super forte, car tu semblais très naturelle ce soir, tu ne semblait pas stressée.

Rachel était dans le doute le plus profond pour ce qui était de son avenir

Pour mon avenir, je m’imagine très bien… une mage blanche. Non ! Plutôt noire en fait, comme les abimes.

Une mage noire ? C'est vrai que la magie noire peut être intéressante, j'y ai pensé mais bon je suis encore dans le trouble pour ce qui est de mon avenir, déjà j'essaie de profiter de l'instant présent même si c'est vachement difficile.

En voyant Jean commencer à sangloter, elle commença également à pleurer, comme si c'était toute la tension nerveuse retenue jusque là qui jaillissait soudainement sans que l'on ne puisse y faire quelque chose pour l'en empêcher. Elle vint poser sa tête sur son épaule. Il essaya de passer son bras afin de tenir son autre épaule afin d'essayer tant bien que mal de la réconforter.

C’est vrai que je n’arrive pas à me projeter, je sais aussi que c’est à cause d’un manque de confiance et aussi à cause d’une très légère minuscule énorme dépression. Mais malgré tout ça je suis quand-même capable de voir que tout n’est pas noir, il y a un an je ne me saurais jamais vu journaliste pourtant… je le suis ! Et encore avant je ne pensais pas être capable de faire ce que j’ai fait ce soir. Ou même, j’ai longtemps pensé que j’étais loin derrière tout le monde niveau magie. Pourtant je serais plutôt vers le haut du classement. La vie est surprenante n’est-ce pas ?

Ouais comme tu dis, pour l'instant moi et les notes c'est un peu ...enfin c'est pas vraiment idéal.
Ils étaient là tous les deux, déprimés comme pas possible.
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Re: Triste balade, tristes pensées...
Galatéa Peverell, le  Jeu 4 Fév - 23:21

Enfin, Rachel sentait les méandres du sommeille l’attirer. Il était en fait déjà tard et la sorcière savait que dès le lever du jour elle serait réveillée, puisque sensible aux bruits et à la lumière. Le vent cognait fort contre les parois, mais ça ne la dérangeait pas, trop habitué à cette manière de camper. Sang-pur, Jean devait être moins rassuré, ça n’avait rien de comparable avec le camping sorcier.

En dehors de ça aussi, Rachel espérait mettre un terme à l’ambiance malsaine qui régnait dans la tente en tissu. Il était clair que ni Jean ni elle n’avaient le moral au beau fixe ou étaient en mesure de rebooster quelqu’un. Rachel le savait, il n’y avait JAMAIS rien de bon à en tirer quand deux déprimés parlaient entre eux. Chacun tirant l’autre vert le bas. Un mauvais mélange donc et elle ne comptait pas se laisser avoir. Alcool ou pas elle comptait bien rester elle-même et ne prendre que des décisions dument réfléchit.

Les deux jeunes avaient pourtant besoin de changement dans leur vie, un grand coup de pied baguette aux fesses pour avancer un peu, mais pour ça il leur fallait quelqu’un d’autre. Heureusement pour elle, Rachel avait Malicia depuis peu et un grand pas en avant allait être fait. En tout cas elle l’espérait.

- Ouais c'est sur mais bon c'est tout sauf facile de réagir comme sa, et franchement t'es super forte, car tu semblais très naturelle ce soir, tu ne semblais pas stressée.

- T’aurais dut me voir lors de mes premières soirées ! A force d’en faire ça devient plus naturel… mais faut se forcer.


Il fallait qu’ils cassent leur routine respective et qu’ils fassent tout pour changer les choses parce qu’à force ça devenaient épuisant pour eux. C’est épuisant, quand rien de bon ne vous arriver, mais que faisaient-ils pour changer ça ? Pour y arriver dans la vie ? Pas grand-chose à en juger par leur discourt de ce soir.

- Une mage noire ? C'est vrai que la magie noire peut être intéressante, j'y ai pensé mais bon je suis encore dans le trouble pour ce qui est de mon avenir, déjà j'essaie de profiter de l'instant présent même si c'est vachement difficile.

- Mage ?
s’étonna Rachel. Non j’ai dit « page ». Désolé c’est une expression moldu. « Une page blanche », en gros ça veut dire que je ne me voie aucun avenir. Ou alors celui-ci n’est pas très glorieux ou… Rachel chercha ses mots et finalement laissa sa phrase en suspend.

La sorcière venait de remarquer le soubresaut de son camarade serpent qui ne laissait pas de place au doute. Ni une ni deux, sensible, Rachel se rapprocha pour poser sa tête sur son épaule et laissa quelques larmes s’échapper. Protecteur, compatissant ou affectueux, le jeune homme vînt passer sa main derrière elle pour la serrer.

- Ouais comme tu dis, pour l'instant moi et les notes c'est un peu ...enfin c'est pas vraiment idéal.

Fermant alors ses yeux humides, Rachel lui répondit :

- Ca va aller. Si on le souhaite vraiment on y arrivera, toi comme moi, il n’y a pas de raison.

La sorcière fit une pause pour bailler puis reprit :

- Il faut essayer, encore et encore, toujours essayer et se relever et un jour… on se rendra compte que ça ne nous demande plus aucun effort pour le faire. On aura réussit…

Et c’est sur ces mots que la sorcière s’endormit enfin, bien au chaud dans ses couvertures et dans les bras du serpent.  
 

FIN du RP pour moi
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Re: Triste balade, tristes pensées...
Alice Grant, le  Mar 17 Mai - 21:40

Sujet libre, je poste. Alice a 16 ans, RP unique


La fille aux yeux noirs, aujourd'hui brillants d'une certaine nostalgie, fierté et émotion à la fois, poussa la grille du cimetière désert, enfin avec la présence de corps vides d'âme enterrés sous les pierres tombales.
La première fois qu'elle s'était rendue en Angleterre, c'aurait put être pour visiter Londres avec ses parents. Mais non. C'était pour aller assister à l'enterrement de Stéphane Grant. Il avait trente-cinq, et, n'ayant pas prévu de mourir si jeune, n'avait pas fait de testament, mais, étant donné qu'il avait fait allusion à son arrière arrière grand-père enterré ici et, depuis, tout les Grant aussi, on l'y avait placé à son tour, malgré ses origines françaises. Personne n'avait prononcé d'objections, de toute façon.
Elle s'en souvenait comme si s'était hier. Elle avait huit ans et le coeur serré.

Sa mère, enceinte, pleurait sous ses habits noirs, quittant son air habituel pour une infinie tristesse. A vrai dire, tout le monde pleurait. On ne pouvait pas dire que le défunt avait eu le temps de profiter de la vie, d'être heureux avec ses deux enfants. Il n'en avait même pas connu un. Alice avait tout de suite compris malgré son âge ce qui se passait, et avait pleuré aussi, serrant la main de sa mère qui se baissait parfois pour la serrer contre elle, mais ça les faisait encore plus pleurer, toutes les deux. La cérémonie s'était faite dans une ambiance pesante, tout le monde, famille et amis, parlaient à voie basse. La plupart des gens étaient inconnus aux yeux d'Alice et lançaient des regards qu'à l'époque elle n'avait put déchiffrer. C'était de la peine, des regrets, de la pitié. Et puis, sans aller ailleurs, après être restées jusqu'à ce que tous soient partis, mère et fille étaient rentrées.

Comme ces douloureux souvenirs étaient gravés dans sa mémoire, et malgré le fait qu'elle n'y était pas revenue souvent, elle trouva tout de suite la tombe, marchant doucement comme pour ne pas déranger les occupants, sentant que ce n'était pas chez elle, comme quand on pénètre chez quelqu'un. La pierre tombale n'avait pas bougée. La française déposa son bouquet de rose blanches qu'elle avait achetées, -même si un simple sort aurait put en créer, mais elle ne maîtrisait pas bien celui-ci et préférait amener des fleurs convenables,- dans un vase datant de l'enterrement qu'elle épousseta avec un pan de sa cape, et s'assit à côté de la tombe.

-Bonjour, papa. J'ai plusieurs choses à te dire, et je voulais te le dire en face. Voilà: maman va faire quelque chose de périlleux pour poursuivre tes recherches. Elle va dans un endroit assez dangereux pour qu'elle ne veuille pas que je l'accompagne, alors je te laisse imaginer... enfin je pense que tu ne voudrais pas qu'elle y aille, mais, têtue comme elle est... tu sais. Elle eut un sourire nostalgique avant de poursuivre. Je ne peux rien y faire, elle a effacé toutes les pistes qui pourraient m'indiquer ou la trouver, mais je vais creuser, je te le promets. Il y eu un silence, un coup de vent. Elle leva les yeux vers le ciel. En parlant de promesse... je viens te dire que j'en ai tenue une, la semaine dernière. Le mage noir qui t'a tué... je l'ai trouvé. Et je l'ai envoyé à Azkaban. Je te jure qu'il y est pour la vie. Il a eu un jugement équitable. C'est ce que tu aurais voulu, non?

Son sourire était franc, cette fois, apaisé. Elle avait un réglé un problème qui lui avait tenu à coeur. Le plus important, sans aucun doute. Et maintenant, elle pouvait enfin tourner la page et être sereine. Ce n'était pas de la vengeance. Plutôt de la justice. Jamais retrouvé, hein? Et tu pensais pas que tu le serais au cours d'une de tes réunions glauques dans l'Allée des Embrumes, maîtrisé par deux élèves et un #Stupéfix, salopard, hein? pensa-t-elle en s'adressant au meurtrier/pyromane.
Elle resta encore quelques instants à côté de la tombe, à toucher la montre que son père avait laissée derrière lui, toujours à son poignet depuis sa mort, et effleurant sa vieille brûlure à l'épaule.

Puis, Alice se leva, sortit sa baguette et l'amena à la hauteur de ses yeux avant de murmurer:
-Voilà une bonne chose de faite, ma vieille.

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Re: Triste balade, tristes pensées...
Invité, le  Lun 25 Juil - 1:37

Dernier Rp Unique

Il n'y a que l'insomnie... Insomnie, ce mot signifiant absence de sommeil, ce mot là qui a réussit à me cerner. Rien d'autres. Dans une ruelle à la mouvance presque fraternelle des corps perdus, je me vois perdre notion de l'espace, comme notion de temps. Moi plus parler ma langue, moi partir un pied devant l'autre et derrière, plus que le vide de toute une vie laissé dans le travers des cités et de cette jeunesse à l'hardiesse puérile... Je suis bientôt...

Condamné à errer au milieu d'un hiatus, ténèbre singulière et lumière personnelle. Aveuglé par ce mélange sentimentale, la foule n'est plus debout, elle ne m'acclame plus, je suis encore plus perdu. Et toi qui me regarde, l'air hagard presque agacé, tu ne suis plus le fil et au bout de cette allée imaginaire à tes mirettes, je perçois distinctement la silhouette d'un homme à la barbe de trois jours. Perçante dans ce décor avide, je sors dans un bruit craquant sous les semelles, le bois cassant ou des fibres... Ma baguette ''Crépuscule'' laissant échapper un sort simple de combat afin de l'engager, mais c'est un mauvais timing et je suis pris par le temps soudain orageux, la rage gagne en puissance quand mon opposant, celui même que je cherchais s'abrite sous protego instinctif, j'en perds l'équilibre.

- Tu m'excuses, mais tu ne vas pas continuer à me suivre comme un chat affamé.

Que voilà sa réplique sous un ton condescendant au timbre rauque, vous filant quelques frissons dans le dos. Ma soif de justice s'arrête là, je crois... Et j'aurais aimé encore avoir un père pour me dire : ''De grands pouvoirs, de grandes responsabilités''

Un sortilège sourd que j'entends prononcer pour la première et dernière fois.

Je vois de la lumière noire. Les derniers mots d'Hugo, probablement mes derniers, probablement pas. Je tombe à terre, je peux me voir tousser à en cracher mes poumons, foutue clope, une dernière larme coule le long de cette joue et perle dans un dernier fracas, celui de mon corps tombant complètement au sol.

Un souvenir qui me hante,
Je rejoins Nel dans les étoiles...


Lune, je t'attends.
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Re: Triste balade, tristes pensées...
Galatéa Peverell, le  Jeu 25 Aoû - 20:14

RP avec Kohane Werner et Alba Vero

Une belle soirée. Ça avait été une belle soirée. Un bon week-end en fait. Juste Kohane et elle, loin du monde et de ses monstres. Loin des malheurs et de la vie de tout les jours. On aurait aussi put dire « loin de la vraie vie », mais Rachel n’était pas d’accord avec cette phrase. Les moments qu’elle vivait maintenant aussi étaient vrai, tout aussi vrai que le malheur. Tout aussi vrai que tout le reste et il ne tenait qu’à elle de placer ces moments au-dessus des autres. Au-dessus des monstres. Fut un temps elle y arrivait sans mal. C’était avant d’être submergé, avant de ne plus savoir où regarder. Mais ce soir, ce week-end passé… c’était comme une promesse qu’elle se faisait. Retrouver la paix. Et Kohane serait avec elle ! Parole de serpent !

« Elle avait été la fleur qui cachait le serpent. Elle serait le serpent qui protège la fleur »

Oui, une belle soirée. Pas trop d’alcool, juste assez pour rire d’un rien et n’avoir honte de rien. Beaucoup de musique et de danse. Encore plus d’insouciance, même si c’était éphémère. Et Kohane, toujours.
[…]

Rachel avança dans l’herbe, inspirant et expirant avec un plaisir non dissimulé. Par Merlin ! Qu’est-ce qu’elle avait chaud ! C’était pour ça qu’elle avait entrainé son amie dehors, histoire de prendre un peu l’air. Le camping lui manquant sans doute déjà, la verte n’hésita pas un seul instant avant d’enlever ses talons pour marcher pied nu.

Comme toujours, la soirée c’était un peu déplacé en extérieur. Pour les fumeurs surtout ou ceux trop alcoolisé pour supporter de trop près le bruit des baffles. Puis il y avait ce feu un peu plus loin qui attira l’attention de la sorcière. Un feu de camp comme au camping, il ne lui en fallu pas plus pour s’y précipiter, attrapant la rouge et or au passage.

Autour du feu, il y avait essentiellement des couples. Un couple en fait qui s’en-alla vite pour faire ce que vous voudriez qu’ils fassent (je ne suis pas difficile). Tant pis pour eux ! Parce que c’était sans doute le meilleur endroit pour finir la nuit. Au calme, mais pas totalement puisque la musique résonnait encore jusqu’ici. Au frais, mais aussi au chaud grâce aux flammes. Seule, mais pas totalement puisqu’il y aurait toujours du monde autour. Comme cette fille un peu plus loin (Alba) que Rachel, sans aucune raison précise (l’alcool sans doute), l’appela pour l’inciter à venir se joindre à Kohane et elle. Ouais elle avait une tête de sorcière cette fille. Et rien à voir avec le fait que la verte était presque certaine de l’avoir déjà vu dans les couloirs. Une amie à Gwen peut-être ? Ou a… euh… fallait vraiment qu’elle rencontre plus de poufsouffles !

- Soif ? lui demanda Rachel en lui tendant une bouteille qu’elle avait remplie de punch avant de sortir. Tu viens de Poudlard pas vrai ?

Chut ! Je vous vois venir avec vos grands yeux et vos grands mots. Poudlard ça ne veut rien dire pour un moldu. Donc au mieux la fille voix de quoi elle parle et ça leur fera un sujet de conversation pour cette belle fin de soirée, au pire elle ne comprendrait rien et Rachel sortirait la carte de l’alcool. Trop facile vous pensez ? Bien souvent ça l’était.
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Re: Triste balade, tristes pensées...
Kohane W. Underlinden, le  Dim 4 Sep - 12:28

En somme, ça a été une belle soirée.
Un beau séjour.
Temps où les mauvaises pensées s'envolent parce qu'on arrive à leur dire je ne veux plus de toi ici.
Un moment de paix et de tranquillité comme on n'en a plus connu depuis... depuis si longtemps !
Le camping, malgré ses coups de blues du début. Et puis cette soirée. Que du Moldu. Un peu d'alcool, présence humaine, musique, quelques sourires qui se transforment en rires, déridés par la boisson. Un coeur plus léger. Ou du moins qui semble plus léger. Problèmes envolés. Monstres repoussés.
Un bon moment.

Un soir où tout brille. De mille feux. Des feux incandescents, merveilleux, fantastiques, fascinants. Une lumière que j'avais oubliée. Un brasier non pas mortel mais plein de vie. Comme le phénix renaît de ses cendres, ce week-end, Rachel et moi sommes devenues un peu plus vivantes au milieu de ce bûcher qui a su chasser la glace des démons nocturnes.
Cette glace brumeuse qui nous enserre et nous étouffe peu à peu. Suffoque, hoquète avant la fin.
Ce soir, ce week-end, c'était feu et non glace.
Chaleur. Rassurante.
Ce soir, ce week-end, c'était beau.

Je suis Rachel. Elle m'entraîne derrière elle. Dehors. Parce que le feu commence à être un peu trop lourd, trop chaud pour elle. Nos pieds foulent l'herbe tendre. Au-dessus, le ciel s'éclaire d'étoiles. Elles aussi, elles brillent. Tout scintille. Comme une lueur d'espoir.
Les pas se déplacent. Croisent d'autres pas.
Des fumeurs, des complètement pétés qui racontent n'importe quoi. Des groupes qui préfèrent discuter au calme, loin du son assourdissant. Bière, cigarette à la main. Ils continuent la soirée à l'extérieur.
Je les observe tandis qu'on passe près d'eux. Certains me salue d'un signe de tête, d'un sourire. D'autres ne me voient même pas.
Je les regarde. Me dis qu'ils sont bien loin du monde dans lequel nous vivons, Rachel et moi. Après tout, comment pourraient-ils être proches, eux, Moldus ? Ils ont leurs problèmes, nous avons les nôtres. Et peut-être que finalement, les uns et les autres se valent. Eux aussi, ont leur propre violence, leurs propres haines, leur propre cercle infernal. Alors, sorciers, Moldus, tous les mêmes ?

Rachel change brutalement de direction. Et comme toujours, m'entraîne à sa suite.
Feu.
Encore.
Mais cette fois, il n'est pas imagé. Ce n'est pas la soirée qui est feu.
C'en est un vrai. Comme au camping. Avec du bois qui se consume dans de belles flammes porteuses de chaleur, de réconfort.
Quelques personnes y ont déjà trouvé refuge.
Nous les rejoignons. S'asseoir. Hypnotisée par la danse des flammes. Bleu, jaune, orangé. C'est beau.
Ca s'agite sous les yeux, ça nargue de sa chaleur tu aimerais m'étreindre mais tu ne le peux pas, ça met un peu de baume au coeur.
Petit sourire dans le vague.
J'aime le feu. Je ne le savais pas avant. Mais maintenant je sais. C'est ce que j'aimerais être. Feu. Pour pouvoir tout illuminer. Chasser le noir. Chasser les ténèbres. Apporter un peu de chaleur aux âmes froides, faire fondre les coeurs de glace, réchauffer toutes les petites filles aux allumettes du monde.
Et en même temps, me savoir forte. Puissante. Parce que le feu, ça peut tout cramer. Tout faire péter. Exploser. Le feu, c'est à la fois doux et violent, bienfaisant et malfaisant. Tout dépend de comment il est utilisé.
Les flammes dansent sous mes yeux et je sais que j'aimerais être comme elles. Etre elles. Etre un brasier qui court, qui danse, qui cabriole.

Du coin de l'oeil, je repère une ombre qui vient. Je tourne brusquement la tête. Je quitte le feu. Et tombe sur cette fille que Rachel a invité auprès de nous.
Qui est-ce ?
Aucune idée. Mais elle n'a pas l'air antipathique. Alors pourquoi pas...
Rachel lui tend une bouteille remplie punch. Je fais un sourire aimable à la nouvelle venue. Chaleureux. Parce que si je veux être feu, faudrait déjà commencer par diffuser un peu de chaleur autour de moi.
Mon amie enchaîne. Et sa question me fige sur place.
Eh, oh, qu'est-ce qui te prend ?! On ne parle pas de Poudlard comme ça !
Je fais de gros yeux mais n'en rajoute pas. Au risque de nous enfoncer toutes les deux.

Avec un peu de chance, si l'autre nous demande ce que c'est, on répondra que c'est rien du tout en fait. Ouais, quand Rachel a trop bu, elle s'invente des mondes. Fais pas attention.
Et on enchaînera très vite sur autre chose.
En attendant, je reste muette. Et me contente d'avoir un visage avenant. C'est déjà ça.
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Re: Triste balade, tristes pensées...
Alba Vero, le  Lun 3 Oct - 18:16

Mon dieu, je m'excuse sincèrement pour ce retard !



S'en aller. Juste un petit peu. Plus loin. Pas longtemps, juste de quoi prendre une grande inspiration. Pour voir ce que ça fait, de s'éloigner, pas trop non plus, juste assez, au moins physiquement. Peut-être que l'esprit suivra ? Alba n'essayait pas de fuir, non, surtout pas, elle ne voulait pas agir comme sa cousine. Même si elle, elle n'abandonnerait personne ainsi. Non, justement, elle se donnait les moyens de... de redémarrer ? Faire le plein avant de reprendre la route, dangereuse et imprévisible. Puis, elle en avait simplement envie. Pourquoi tergiverser ?

Elle avait pris quelques affaires, histoire de dire que, et s'était barrée pour quelques jours. Tout simplement. Puis, prendre un hôtel, au pif, ou à l'intuition, quoique cela revenait peut-être au même. Ça aussi, ça avait paru tellement facile. Pas besoin de mode d'emploi, le monde moldu, elle connaissait. Mieux, elle y était attachée. Petite, elle avait eu beaucoup de mal à se savoir, pire, se sentir, différente des autres petites filles. Pourquoi est-ce que c'était tombé sur elle, ce truc dans sa famille qu'elle ne devait sous aucun prétexte évoquer, elle qui voulait juste être normale. Normale. Quel vilain mot. Et pourtant, ça l'obsédait. Elle refusait et niait fermement ce qu'elle considérait comme une anomalie.

Clac clac. Ses bottines avaient claqués sur les pavés inconnus. La jeune fille ne savait pas trop où elle allait, tout droit, un peu à gauche et puis oh, pourquoi pas tourner à droite cette fois ? Juste envie de se laisser guider, peut importe par quoi, et de laisser ses yeux vagabonder sur tout ce qui l'entourait. Clac clac. S'avancer, toujours plus. Elle allait finir par se perdre si elle continuait. Mais bizarrement, l'idée ne l'alarmait pas plus que ça. Elle avait envie de s'en foutre un peu de tout, elle aussi, pour une fois, pour une nuit.

Alors, quand une bande de jeunes moldus d'à peu près son âge, ou un peu plus, avaient commencé à lui parler, à lui poser des questions sans intérêt, elle avait laissé faire. Elle avait répondu à leurs interrogations, pas toujours honnêtement tout de même dans un élan de conscience, et s'était imprégnée de la bonne humeur ambiante. Et alors, lorsqu'ils avaient énoncé, excités comme des puces, qu'il était temps d'y aller, elle les avait suivi. Tout simplement.

~

Un deux trois pas dans l'herbe, elle fixait ses pieds se dérouler et transporter son corps instable. Elle était dehors maintenant, elle sentait la brise fraîche sur son visage abruti jurer avec la chaleur qui l'envahissait. Quatre cinq six, comme une valse incertaine et solitaire, elle se dirigeait là-bas, vers la lumière, vers la chaleur. Sept huit neuf, ça lui faisait penser au phare des bateaux. Elle voulait aller vers le point de repère, au loin, qui l'appelait. Tout commençait à tourner autour d'elle, à tanguer dangereusement. Mais il fallait qu'elle l'atteigne, sinon elle allait s'échouer, ou alors couler et couler, jusqu'à se retrouver emprisonnée dans les eaux troubles et ça lui faisait peur, de se noyer, de ne pas retrouver la surface. De ne plus voir la lumière.

Il y avait plusieurs personnes qui s'étaient elles aussi réfugiées à quelques mètres des flammes voraces. Des gens qui s'embrassaient, surtout. Qui se laissaient porter par leurs désirs et pulsions. Et ils partaient peu à peu, un à un. Ils la laissaient seule. Maintenant, elle n'avait plus trop envie de rire, de danser et de tournoyer. Elle ne se sentait pas bien. Vraiment pas bien. Elle était assise et pourtant, elle avait l'impression de ne plus réussir à ancrer ses pieds correctement dans le sol. Impossible de s'empêcher de penser qu'elle n'aurait peut-être pas du boire, ou en tout cas pas autant, même si elle se souvenait vaguement s'être promise de bannir les regrets plus tôt dans la soirée.

Et puis, il y avait ce feu, crépitant, s'élevant de ses mèches ondoyantes dans la nuit sombre. Elle croyait qu'il pourrait être son phare, son gardien, l'accueillir en son sein. Mais non, elle avait faux, ça en devenait presque une habitude. Illusions. Pfiouuu, la voilà envolée, avec toute l'allégresse dont Alba avait pu faire preuve jusqu'à présent. Ça la ramenait inévitablement à cette insomnie avec June. A ces mots, ces inquiétudes, ces angoisses. A Cette noirceur insidieuse. Et elle se sentait à nouveau happée par les flammes et ce qu'elles lui inspiraient, pendant que ce qui lui restait d'alcool dans le sang pulsait dans ses veines.

Combien de temps resta-t-elle ainsi, le regard fixé sur ce point invisible qui lui permettait de garder ses yeux ouverts ? Des minutes, des heures, peut-être quelques secondes, tout était si confus dans sa tête. En tout cas, jusqu'à ce cette fille, en face l'interpelle. Et qu'elle la rejoigne, elle et l'autre brune à côté, un peu difficilement pour faute de s'être relevée trop vite, du moins pour son état. Décidément, elle ne contrôlait pas grand chose ce soir. Soif ? Elle avait envie de dire oui et de retrouver la chaleur de tout à l'heure, de chasser le froid. De fermer les yeux et de bouger au rythme -ou à peu près- de la musique entraînante. Non, merci, qui resta coincé dans sa gorge.

Tu viens de Poudlard pas vrai ? Deux yeux qui la fixaient, qui attendaient sa réponse. Poudlard... ça sonnait drôlement, ici, dans cet endroit. Dans son esprit embrumé, elle comprenait pas trop ce qu'on lui voulait tout à coup, à lui parler de ce monde-là, qu'elle avait voulu mettre un peu loin d'elle. Elle plissa les yeux, tentant de reconnaître un tant soit peu les deux visages devant elle éclairés par le feu de camp, avant d'abandonner rapidement. Rien, le vide, même pas un petite lumière pour s'éclairer dans un cling ! soulageant. Euh... oui, oui... 'fin ça se peut quoi. Elle avait du mal à s'exprimer tout à fait correctement, les idées se mélangeant dans sa tête. Du coup vous êtes ... ?, demanda-t-elle en plissant les yeux, encore, dans une tentative d'éclaircir tout ça.




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Re: Triste balade, tristes pensées...
Galatéa Peverell, le  Sam 8 Oct - 17:44

Sa « dépression » avait un effet étrange sur Rachel, d’ailleurs elle n’était pas tout à fait sûre que c’en était une. Certes elle souriait moins, mais elle avait toujours vu le monde plus sombrement que la moyenne. Ce n’était pas nouveau. Ce qui changeait c’était son incapacité à faire semblant, une chose assez peu habituel pour la sorcière déjà trop habituée aux faux semblants. En un sens, la dépression la révélait presque comme elle était vraiment.

L’alcool n’aidant sans doute pas dans ce processus, elle devenait aussi moins réfléchit, plus spontanée. Comme lorsqu’elle avait proposé à boire à une parfaite inconnue. La jeune femme refusa d’ailleurs, mais ne s’en alla pas pour autant.

- Tant pis, j’en aurais plus pour moi,
répondit-elle joyeusement avant de prendre une gorger et de poser la bouteille à côté.

C’était obligé, un jour Rachel aurait le statut de « poireau » à force de finir les bouteilles comme ça. A moins qu’elle n’ait déjà cette réputation ? En même temps, la gaspillage avait toujours été quelque chose d’odieux pour elle. « Sauvons la planète » !

Rachel détailla alors un peu plus la demoiselle. Ce visage ne lui était pas inconnu et puisqu’elle passait le plus clair de son temps à Poudlard ou dans le monde sorcier, ce ne pouvait être qu’une sorcière à ses yeux. A moins qu’elle ne vienne elle aussi d’Alsace, mais les chances étaient… Nul. Ni une ni deux Rachel se décida alors à lui poser directement la question. Sorcière pas sorcière ? La verte s’amusa d’ailleurs largement de l’air… effrayé ? de Kohane lorsqu’elle posa la question. Ouais, elle était joueuse ce soir.

Un ou deux bégaiements plus tard, l’étudiante avait sa confirmation. C’était décidément amusant de la voir paniquer elle aussi à l’idée d’avoir été découverte. Heureusement non, ce n’était pas le cas et, magnanime pour le moment, Rachel vînt à son secourt de suite.

- Rachel, serpentard. Et la demoiselle à côté de moi, c’est Kohane, Gryffondor. Mais elle est surtout la lumière qui me guide dans l’obscurité !

Il y avait du vrai, beaucoup de vrai même. Kohane et Malicia était ce qui se rapprochait le plus d’une famille pour la verte. Néanmoins la phrase restait tout de même pompeuse, faite surtout pour amuser. C’était le but de cette soirée nah ?

- T’es toute seule ? Vient donc avec nous, j’aime pas voir des gens seuls à une soirée, je trouve ça triste. Puis on a déjà un point en commun : on sait tous les trois à quel point c’est fantastique de vivre dans notre monde !

D’accord, d’accord… C’était plus ironique qu’autre chose et il y avait très peu de chance pour que la miss soit du même avis que Rachel sur la question. Quelles étaient les chances de croiser une autre âme en peine ici ?

- C’est quoi ton nom ?

Ouais, c’est la question banale d’une soirée banale. Cependant on n’y coupait jamais, c’était ça ou bien se faire appeler « l’autre » ou « toi là-bas » ou simplement « toi » ou « elle » le reste de la soirée. Une perceptive qui n’enchantait en général personne.

- Tu joues au Quidditch ? Ou t’as fait partie de l’élit ? Ta tête me dit quelque chose en fait, mais j’arrive pas à me souvenir d’où.

Rachel leva la tête pour regarder les étoiles et en profiter pour réfléchir. Elle parlait trop, fallait qu’elle se la ferme un peu. C’était l’une de ces choses dont elle n’était pas fière quand elle commençait à boire. Ça devait faire bizarre à Kohane. Ou pas d’ailleurs, si ça se trouve elle était tout le temps bavarde sans s’en rendre compte. Rachel avait eu de la chance de la rencontrer d’ailleurs. Un jour, fallait vraiment qu’elle la fasse entrer chez les senpentards, comme elle le voulait le jour de leur rencontre. Ou au moins qu’elle utilise son téléphone un jour ou un soir quand il n’y aurait personne pour les lui montrer ensuite. Au retour de ce week-end sans doute. Elle devait aussi revoir Malicia. S’entraîner un peu. Retourner à la salle sur demande et enfin se confronter à son cauchemar. Payer sa propriétaire… Faire un trait sur le passer et tout recommencer… Déménager au Groenland pourquoi pas ? Ou au pôle ? Le Père-Noël l’accueillera peut-être si elle restait assez sage jusque là…

- Qu’est-ce que tu fous là en fait ? T’es née-moldue ?
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Re: Triste balade, tristes pensées...
Kohane W. Underlinden, le  Dim 6 Nov - 16:51





Sorry pour le retard >< Et pour ce rp un peu en manque d'inspi'


Le silence. Le lien invisible entre trois êtres.
Qui se connaissent. Peut-être. Peut-être pas...
Une hésitation.
Un refus. Pas d'alcool.
Mes yeux se perdent dans le vague, dans le vide. Dans le feu.
Qui réchauffe et lèche le coeur. L'âme.
Puis la voix. Celle de l'autre. Inconnue. Hésitante, elle aussi. Oui... non... enfin j'sais pas... Oui...
Ne plus trop savoir où on se situe. Par rapport à l'autre. S'il faut affirmer ou infirmer.
Laisser venir le cours des choses. Balancer entre l'un et l'autre.
Le flottement. L'incertitude.

Brisée par Rachel. Qui reprend les choses en mains. Pose tout à plat. Ne plus laisser la place à l'hésitation.
Elle présente.
Se présente.
Me présente.
Je braque mes yeux sur elle, un léger sourire amusé sur les lèvres.
-Je pouvais faire ma présentation toute seule, tu sais, je lui lance pour la taquiner.
Parce que ce soir, y'a une sorte de joie. Ou un souvenir de joie.
Réminiscence des rires de ce week-end là, au camping, avec Rachel.
Quand on a décidé de vivre.
D'envoyer bouler les peurs et les angoisses.
Pour laisser place au rire et à la joie.
Alors oui, y'a cet esprit taquin qui revient. Ce besoin de s'amuser un peu. L'envie de rencontrer. De nouvelles personnes. De nouveaux gens.
Briser les murs édifiés tout autour de moi. Ceux de la paranoïa. Ceux qui empêchent -ou veulent empêcher- l'extérieur d'entrer dans mon périmètre.
Ce soir, y'a elle. Qui rentre dans ma bulle. Que je laisse entrer dans cette bulle.
Elle, invités par Rachel.
Ce soir, on est trois. Je ne suis plus seule.
On est trois.
Et tout ira
bien.



A nouveau, la vert-et-argent lance une invitation.
A se rapprocher.
Pour que l'autre pénètre un peu plus notre univers.
Vienne avec nous. Se mêle à nous.
Ce soir, je l'accepte. J'accepte l'inconnu. Peut-être un peu plus facilement à cause de l'alcool.
La bouteille délie l'esprit et embrume la peur.
Elle fait oublier -un peu- la cruauté.
La confiance vient plus facilement.
Alors je laisse faire. Prête à accueillir l'autre. Avec un sourire amical.

Je garde le silence tandis que Rachel enchaîne.
Le feu crépite et donne un fond sonore à ses paroles.
Je ferme les yeux quelques instants, un sourire planté sur les lèvres.
Je vois.
J'imagine.
Une large cheminée, des sofas, un tapis.
Un salon qui respire la bonne humeur. Le foyer confortable.
Et le feu lèche le bois dans l'âtre, il le noircit. L'odeur... l'odeur est si agréable !
Elle se mêle à celle de la réalité : l'odeur du feu de camp, de la nature, du dehors, de l'alcool peut-être même.
Imaginaire et réalité se superpose. Sous mes paupières closes.
Tandis que Rachel interroge la fille sur qui elle est.

J'écoute, d'une oreille seulement.
J'aimerais tant... tellement... être là-bas. Dans ce salon ! Devant ce feu !
Me laisser bercer sur une chaise à bascule. Loin de tout. Loin des monstres. Avec Rachel, avec cette fille, avec tous ceux que j'aime à mes côtés. Les sourires pour unique image. Leur joie et leur amour pour uniques sensations.
Un rêve... un beau rêve... Si tendre. Si doux.
Le rêve d'un foyer retrouvé. Qui ne serait pas envahi par les ombres.
Un lieu où tout serait banni. Tout ce qui est mal.

Parfois, je me dis qu'il me suffit d'un simple oubliette pour...
Puis je me reprends.
Ce serait me nier moi-même.
Ce serait nier qui je suis, ce qui m'a construit, ce qui m'a façonnée ainsi.
Alors je me contente de faire semblant d'oublier. Même si je n'y parviens pas toujours. Pas tout à fait.
J'arrive quand même à garder une part de rêve. De rêve éveillé. Surtout depuis ce camping. Ou tout était onirique. Même le lieu était magique.
Tout était magnifique.
Ca m'a réappris à rêver. Se laisser porter. Sur le flot de l'espoir.
Le beau, ça existe toujours.
Comme les étoiles.



Elles sont toujours là.
Rachel les regarde.
Je les regarde.
Elles n'ont pas bougé.
Je me rappelle Lyne, qui me disait que tout ça, ça n'a pas disparu.
C'est vrai.
La beauté est toujours là. Cachée. Quelque part.

- Qu’est-ce que tu fous là en fait ? T’es née-moldue ?

La voix de la vert-et-argent me ramène sur terre.
M'arrache à ma contemplation.
Je lui donne un coup de coude.
-On peut être là sans être né-moldu, je réplique avec un sourire.
Le ton peut paraître brusque mais le sourire le contrebalance. J'espère que mon amie ne m'en tiendra pas rigueur. C'est la fatigue. Ces quelques nuits de vrai sommeil en sa compagnie n'ont pas encore su compenser toutes les heures perdues par les autres nuits blanches.
Un temps.
Un silence.
Puis :

-N'empêche, c'est vrai que c'est drôle que trois élèves de Poudlard se retrouvent en ce lieu Moldu perdu loin de Londres !

Alba Vero
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Re: Triste balade, tristes pensées...
Alba Vero, le  Ven 2 Déc - 23:29

C'était quand même dingue, ça. Elle passait le week-end dans un milieu tout ce qu'il y a de plus moldu et se retrouvait à une heure certainement très tardive de la nuit dans un champs elle-ne-savait-trop-où, pis voilà qu'on lui causait de Poudlard. Et ça voulait dire quoi ? M'enfin, il était quand même pas écris WITCH en lettres clignotants sur son front - Oui parce que, étant donné qu'elle ne reconnaissait pas sur le moment ses deux interlocutrices, elle ne s'imaginait même pas que cela pouvait être par contre leur cas à elles. Mais très bien, la prochaine fois elle ira se réfugier en Finlande, il parait que c'est joli et au moins on viendra pas lui demander si elle fait partie de ce monde magique de *****. Il y a quand même pas de sorciers en Finlande, si ?

Non, en fait, c'était injuste pour les deux jeunes filles. Elles ne l'emm*rdaient évidemment pas, mais fallait avouer que c'était assez ironique de croiser des élèves de Poudlard alors qu'elle était venue ici justement pour s'éloigner de ce monde-là. Rachel, serpentard. Et la demoiselle à côté de moi, c’est Kohane, Gryffondor. Ah bah voilà, ça c'était cool ! Non parce que ça faisait quand même du bien de casser un peu ce cliché Serpentard vs Gryffondor. Puis de toute façon, ce système de répartir et de caser les élèves en quatre maisons bien séparées, elle avait toujours trouvé ça particulièrement c*n - rho, mais qu'est-ce qu'elle était vulgaire ce soir ! Non mais c'est vrai, c'est quoi cette idée de "trier" les élèves en fonction de leur caractère et de bien distinguer ces différents groupes les uns des autres. Et après on s'étonnait qu'il y avait une série de clichés et stéréotypes constant. Mais les gars, ça revenait un peu au même que de venir coller une étiquette intello, nul, prétentieux ou inconscient sur le front !

Mais elle est surtout la lumière qui me guide dans l’obscurité ! Et ça, c'était joliment dit. Un peu théâtral sur les bords, mais elle ne le remarqua pas spécialement. C'était vrai qu'elles avaient l'air proche les deux, à se taquiner et à se lancer des regards/sourires complices. C'était même beau à voir. Peut-être qu'Alba les enviait un peu. Peut-être qu'elle aussi aurait voulu savoir qu'elle n'était plus seule. T’es toute seule ? Vient donc avec nous, j’aime pas voir des gens seuls à une soirée, je trouve ça triste.D'accord. Parfait. Donc, elle était venue là pour s'amuser et oublier, et déjà que ça fonctionnait pas des masses, il fallait en plus que ça se voie. Et qu'on le lui rappelle. Non vraiment, c'était parfait. Ça l'avait achevée, cette idée, et elle devait avoir une belle tête de dépressive en ce moment.

Puis on a déjà un point en commun : on sait tous les trois à quel point c’est fantastique de vivre dans notre monde ! Alba eut automatiquement un petit rire sarcastique. Ouais, on va dire ça. Tu parles ! C’est quoi ton nom ? C'était marrant, cette question. Toujours la première chose qu'on demande quand on rencontre quelqu'un. Peut-être pour se rassurer. Parce qu'aujourd'hui, on a besoin de pouvoir désigner toute chose, de mettre un mot dessus. Pas de flou, d'inconnu, surtout pas. Alors, elle se dit que, la prochaine fois qu'elle parlerait avec une personne, elle ne lui demanderait pas son nom. Non, elle, elle lui demanderait d'abord... ce qu'elle aime, qui elle est, qui elle veut être. Alba, elle répondit tout de même. Ça veut dire aube, en Italien. Elle savait pas trop pourquoi elle avait senti le besoin de préciser cette information inutile, sûrement parce qu'il ne devait y avoir qu'une poignée d'heure avant qu'elle arrive, l'aube.

Tu joues au Quidditch ? Ou t’as fait partie de l’élit ? Ta tête me dit quelque chose en fait, mais j’arrive pas à me souvenir d’où. hum, non pas du tout. Je suis tout ce qu'il y a de plus normal comme élève. Mais on a dû se croiser en cours, ou dans les couloirs. Voir à la blibliothèque...euh, bibliothèque. J'y passe beaucoup de temps. L'air de rien, aligner des mots pour en faire une phrase correcte devenait vite laborieux et sa langue lui paraissait un peu à la traine. Qu’est-ce que tu fous là en fait ? T’es née-moldue ? L'Italienne ouvrit la bouche - où en tout cas y pensa - afin de répondre, mais la brune, enfin l'autre brune, commenta la phrase de son amie. On peut être là sans être né-moldu Euh oui, justement, mes parents sont sorciers. Mais je suis.. J'aime bien être avec les moldus. De temps en temps.

N'empêche, c'est vrai que c'est drôle que trois élèves de Poudlard se retrouvent en ce lieu Moldu perdu loin de Londres ! Tu l'as dit ! Je me disais la même chose ! Et elle sourit. Parce que c'était vraiment drôle. Et vous, vous connaissez des gens ici ? La jeune fille/femme, doucement à la charnière délicate entre les deux, regarda alors autour d'elle. Et ça semblait d'un autre monde. Plein de choses lui avaient échappées plus tôt dans la soirée, comme tous ces verres en plastiques jonchant le sol, comme ces rires idiots qui résonnaient en arrière-plan. Et ce silence et ce vide qui se cachait derrière. Tout était vide. En fait, elle se demanda vraiment alors ce qu'elle pouvait bien foutre là. Mais soit, les deux filles étaient là maintenant. Les deux amies à la complicité enviée. Vous vous connaissez depuis longtemps ?
Devon Starck
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Re: Triste balade, tristes pensées...
Devon Starck, le  Mar 10 Jan - 15:33

Le mois de délai étant écoulé, je reprends le sujet.

RP privé Aya Lennox
L.A mutuels accordés pour tout le RP


L'impitoyable valse des Moires



C ela faisait trois semaines jour pour jour qu'Azphel avait rejoint Aya à la Colline, lui offrant la compagnie d'une petite féline blanche et lui léguant la responsabilité de l'éducation de Duchesse sur les premiers mois de sa vie. Si la journée passée à travailler les avait rapprochés ce jour-là, la soirée et l'excédent d'alcool avait fait sortir la sorcière de ses gonds et mis en évidence l'instabilité qu'il avait ressenti en elle ; qu'elle ne parvenait à contenir dès lors que les discussions s'étendaient sur sa famille et touchaient à son passé. Un incident mineur en soi, elle n'avait fait qu'exterminer une flasque d'aluminium par la rage d'Ira.

La soirée s'était terminée plus posément et ils avaient prévu de s'aider mutuellement ultérieurement, comme un échange, lui l'accompagnerait vers son passé et il l'entraînerait vers un de ses oncles, sans avoir un objectif précis en tête sur l'issue de la confrontation. S'il voulait mettre Aya au devant de l'atrocité de la mort, de la responsabilité de la donner, il ne pouvait cependant se permettre de lui demander de faire le sale boulot à sa place. Il gérait ses coups de haine et colères, elle devrait gérer les siennes, lui ne serait que l'ombre noire de la sorcière blanche.
Azphel avait obtenu le poste de Garde Chasse de Poudlard depuis, et il y passait le plus clair de ses journées, souvent les nuits, et les rares lunes où il se permettait de s'évader du château étaient réservées à sa douce et tendre. Il allait voir Aya tous les matins, ou tous les deux jours au maximum. Elle allait bien, elle se concentrait sur ses ambitions personnelles, ses recherches et il l'avait vue, jour après jour, se prendre de plus d'affection pour la chatte qu'il lui avait offerte et pour Duchesse, la panthère noire qui n'était encore trop grande mais qui faisait preuve d'un dynamisme plus marqué que la boule de poils blanche.

Azphel était plus souriant ces jours-ci, Aya aussi. Il la voyait prendre goût à la vie au contact des animaux et chacun des sourires de la jeune femme lui confirmaient qu'il avait fait le bon choix en la prenant sous son aile. Même s'il avait sa vie privée à côté, bien loin d'Aya, elle avait une place très importante en lui et il savait l'inverse vrai. Ils comptaient l'un sur l'autre.

La veille au soir, alors qu'Azphel était posé dans le salon qu'il avait aménagé dans sa cabane de garde chasse à poudlard, le visage d'Aya était apparu dans le miroir posé sur la table. C'était la première fois qu'elle l'utilisait depuis qu'elle le lui avait offert et il l'accueillit d'un sourire ravi, quoi qu'un peu inquiet. Elle le rassura rapidement, tout allait bien à la Colline, mais il était temps pour elle d'entamer son voyage en Écosse et elle lui avait demandé s'il était toujours partant pour l'accompagner. Le week-end arrivant, il avait pu laisser Poudlard de côté et se libérer pour cette escapade, sans savoir exactement où Aya l'emmènerait, mais ce ne devait pas être trop long.

Azphel arriva à la colline étoilée, sur les coups de neuf heure du matin, sobrement habillé de noir, un blouson de cuir sur les épaules, pas vraiment l'apparence d'un sorcier.

Le ciel matinal était parfaitement bleu et avait quelque chose de réconfortant, une promesse de bonne journée qui se diffusait dans l'air. Il espérait que la sensation les suivrait jusqu'en écosse. En arrivant devant la porte, il entendit les grognements de Duchesse derrière, mélange de miaulements et d'aboiements et il ne put contenir un fou rire quand la panthère, libérée de la barrière de la porte, lui sauta dans les bras.
- Hey, coucou toi, dit-il en s'accroupissant, réceptionnant l'animal complètement excité dans ses bras, un peu déchaîné, lui léchant les joues. Calme-toi, calme-toi.. Il lui fallut une bonne minute pour apaiser la panthère et la faire asseoir, mais elle finit par comprendre que le temps des caresses était terminé. Le sorcier se redressa, adressant une moue ravie à la sorcière face à lui.
- Tu vas bien ? demanda-t-il à Aya en lui faisant la bise.
- Oui, très bien et toi ?
Sa voix était douce, son sourire franc, et Azphel en ressentit un certain plaisir.
- Ça va très bien oui, s'exclama-t-il en pénétrant dans son manoir. Impatient de voir où tu vas m'emmener aujourd'hui et de revoir un peu l'écosse, ça me changera les idées.
- Un café avant de partir ? Proposa la sorcière en passant devant le mage noir de sa démarche légère.
- Volontiers, j'en ai pris un y a une heure, mais ce sera pas de trop.

Alors qu'Aya filait à la cuisine, Azphel alla s'asseoir dans son canapé, devant la table basse, et jeta un oeil étranger à l'intérieur de la maison. La sorcière respectait vraiment le manoir et il n'y avait aucun désordre dans la pièce, pas même une certaine appropriation de sa part de l'endroit. Le contraire ne l'aurait pas dérangé, il avait été parfaitement clair au sujet de cette demeure devenue secondaire pour lui : c'était chez elle tant qu'elle le souhaiterait.
La petite chatte blanche, Eris, vint sauter sur le canapé à côté de lui, appelant des caresses par un miaulement tout mignon. Le sorcier la prit entre ses mains, déclenchant un regard de jalousie de la part de Duchesse.
- Vous allez rester au moins une journée rien que tous les deux, alors vous allez pas vous chamailler ? dit-il aux animaux, plaisantant.
La panthère feula en réponse.

Aya revint dans la foulée, deux tasses d'un café qu'il savait à l'avance parfait en train de flotter dans l'air à côté d'elle. Ils s'assirent sur le canapé et échangèrent des banalités, sans trop qu'Azphel ne cherche à savoir où elle allait l'entraîner aujourd'hui, il la suivrait partout. Il était son mentor, mais aussi son élève. Il ne dirigerait jamais sa vie et laisserait Aya décisionnaire de tout. Il se savait capable d'influencer les gens mais ne le ferait jamais avec elle. De toute façon, il y avait fort à parier avec son caractère qu'elle se braquerait s'il prenait la moindre décision concernant la famille d'Aya.

Cafés finis, Azphel se leva, alla récupérer les croquettes pour la chatte et Duchesse et en remplit leurs gamelles en les avertissants qu'ils feraient bien de ne pas tout manger d'un coup. Il laissa entrouvert la double porte fenêtre donnant sur la terrasse et remplit les gamelles d'eau des deux félins.
Aya était prête elle aussi, le visage marqué d'une sérénité qui cachait le fond de ses pensées mais qu'Azphel ressentait comme étrangement bien aujourd'hui. Sur ce bon pressentiment, Aya lui prit la main et ils transplanèrent.
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