Dortoir [Garçons]

La rosée matinale de Poudlard coulait sur les vitraux du dortoir des garçons de la maison Serpentard. Une douce nuit sans rêve, ni cauchemars, seulement reposante venait de s'achever. Salazar était allongé sur son lit en caleçon, les bras derrière la tête et eut un moment de réflexion, cela faisait quelques années maintenant qu'il avait rejoins ce dortoir et pourtant, il ne connaissait pas grand monde. Il était peu enclin à ce faire des amis, non pas qu'il soit timide, loin de là, mais surtout sur la défensive concernant certaines personnes de cette célèbre maison.

Un bruit soudain l'extirpa de sa rêverie, un garçon venait d'entrer dans le dortoir, il jeta un oeil furtif sur le sol, Salazar compris que le désordre ambiant était devenu plus que gênant. Il pensa à chez lui, dans sa chambre, un elfe de maison nommé "Wisti" faisait le ménage à sa manière, il sauté à droite et à gauche, le travail et le résultat était immédiat. Cependant, sa famille traité ces êtres magiques sans aucun respect ni même une once de compassion, ces "créatures" comme son paternel les surnommaient ne sont présentes que pour lécher les bottes des sangs-purs.

Cette manie des sangs-purs agacée de plus en plus le jeune Windelgrad. Il comprenait que les anciennes familles soient sensibles à ce genre de "critères", mais il ne fallait pas tout mélanger car de nombreux sorciers et de nombreuses sorcières très puissant(e)s étaient des sangs-mêlées ou des sangs de bourbes.

Salazar venait de se lever, il prit ses vêtements préparés la veille sur sa petite table de chevet et commençait à s'habiller, il mit un pull en laine de couleur noir avec un pantalon de style "chino" bleu nuit, il mit sa montre et partit en direction du salon de serpentard. Il faisait beau en ce début de matinée, il allait surement faire un tour de balais dans le parc de Poudlard afin de s'exercer à son sport favoris, le Quidditch.

Avant de sortir, il entendit un bruit sourd. Wilum venait de trébucher sur le sol et s'était étalé de tout son long sur la moquette du dortoir. Salazar eut un rictus au coin des lèvres, la scène était effectivement assez loquace, le jeune Windelgrad prit son sac à dos avec les équipements dernier cris que sa mère lui avait fait parvenir d'Afrique du sud. Il s'agissait de l'attrapeuse de l'équipe nationale, une sorcière d'exception à ses yeux, qui depuis quelques mois étaient en pleine entraînement au vu de préparer la future coupe du monde de Quidditch.

Salazar avait ce sport dans le sang, depuis son plus jeune âge, sa mère l'avait initié au vol sur un balais magique, il avait hérité de sa dextérité et aimé plus que tout ces quelques heures de liberté qu'il s'accordait par semaine en parallèle de ses révisions afin de préparer l'examen A.S.P.I.C. Le jeune héritier Windelgrad était ambitieux, il voulait plus que tout réussir et faire la fierté de sa famille malgré que la plupart de celle-ci ait réalisée leurs études au sein de l'école Bulgare.

Il sortit du dortoir en direction de la salle commune de Serpentard qu'il passa très rapidement, son sac accroché partiellement à son épaule droite, il fit un regard sur le côté, personne n'était présent dans celle-ci, peut-être étaient-ils soit en cours, soit à l'extérieur dans le but de profiter de ces quelques instants de beau temps ou peut-être étaient-ils dans la grande salle pour déjeuner.

Une fois les grandes portes de Poudlard franchit, il ferma les yeux et se laissa envahir par l'air environnant. Un grand soleil était présent même si les températures n'étaient pas monté plus que ça ces derniers jours, Salazar allait profiter de ces quelques heures de tranquillité.

"Aouch, pas très malin. ", se dit Duncan en observant le silencieux et apparemment agacé Serpentard qui venait d'étaler tout son poids sur le sol du dortoir, ce qui l'espace d'un instant l'obligea à esquisser un léger sourire, la scène était tout de même comique. Mais non d'humeur moqueuse, il se dressa sur ses deux pieds et vint à la rencontre du brun pour l'aider à se relever, à part si ce dernier le rejetait violemment, refusant qu'une personne telle que lui le touche.

Le peu d'importance que lui adressait le malheureux tombé ne le gênait guère, il avait l'habitude dans cette maison. Chacun se sent au dessus de l'autre, meilleur quoi. Cela dit Serpentard reste bien évidemment sa maison, et il l'aimait si l'on puis dire. Pour le jeune Pilgrim les autres maisons avaient beaucoup trop de choses qui le dérangeait. Les Serdaigles beaucoup trop " intello " à son goût, les Poufsouffles naïfs et enfin les Griffondors, fiers défenseurs de l'amitié et du courage, c'en était ridicule parfois.
Il tourna les talons ensuite, se dirigeant vers son lit pour s'asseoir en tailleur sur ce dernier et fouiller dans une autre de ses poches cette fois-ci. Extirpant un petit emballage noir de la poche de son pantalon, il dévoila le contenu ressemblant à une simple boule noire et l'inséra dans sa bouche.

"Sacrée chute, je me demande à qui sont ces chaussures." dit-il à voix haute comme s'il ne s'adressait à personne en particulier.

La boule dans sa bouche, elle, faisait des allers-retours de côté en côté, de joue en joue, formant successivement une bosse sur chacune d'elle. Ne jetant qu'un simple coup d'œil à un second camarade de dortoir qui s'échappait justement de ce dernier, il tripotait désormais l'emballage noir de la chose qu'il avait ingérée et qui se tordait frénétiquement entre ses doigts. Son corps n'était pas mou, Duncan n'était pas un individu généralement amorphe mais une certaine langueur se traduisait dans son regard. Comme lorsqu'on nous contraint à faire une chose dont nous n'avons aucune envie.

""Sacrée chute, je me demande à qui sont ces chaussures."

Le regard du jeune homme qui s'était levé peu après s'être royalement ridiculisé, s'injincta de sang.
Il se figea. Ses poings serés et son dos aussi droit que le lui permettait sa colonne vertébrale.

Il se retourna avec une lenteur déconcertante vers le serpentard qui prononça ses mots.
Si Wilum pouvait hurler au meurtre il l'aurait surement déjà fait.
Il s'approchait lentement mais dangereusement de l'intriguant, un sourire sadique étirant ses lèvres fines et pâles.
Lorsqu'il fut à la hauteur de ce qui était censé être " son camarade de dortoir " il plissa ses yeux, la même expression toujours peint sur son visage.

" En plus de me prendre pour un idiot tu te fous de moi ? "

Son visage n'était plus qu'à quelques centimètres de celui du jeune serpentard.
" Sache que moi aussi je n'en est fichtrement rien à faire de toi, mais je t'interdis de te moquer de moi de la sorte. "
Ces chaussures làdit-il en pointant du doigts les -dites chaussures, vulgairement délaissées sur la moquette. ils ne t'appartiennent pas par hasard ?

Ces chaussures là, elles ne t'appartiennent pas par hasard ?

Duncan jouait de sa langue dans sa bouche et soutenait le regard du Serpentard réellement énervé, c'est le moins qu'on puisse dire. Le visage de celui-ci était à deux doigts du sien, si bien que les seules choses que Duncan pouvait discerner étaient ses yeux et sa bouche qui trahissaient le scénario sans doute macabre qui devait se dérouler dans l'esprit de son interlocuteur.

" Tu devrais commencer par te détendre un peu et reculer, j'ai rangé mes chaussures sous mon lit en arrivant. ", lui dit-il en dirigeant son index vers le bas. " Drôle de façon de remercier la personne qui t'a aidé à te relever, si j'aurais voulu me foutre de ta gueule, tu l'aurais clairement su. ", enchaîna le jeune sorcier en septième année. Une haleine parfumée nullement désagréable se dégageait de sa bouche, sans doute grâce au " bonbon " qu'il avait ingéré. Il parlait d'une voix calme, contrastant avec la haine que faisait ressentir le sorcier devant lui.

" La haine des autres sans aucune raison, c'est une de tes habitude ? "

Se penchant brusquement vers l'arrière pour saisir sa sacoche, il en extirpa une plume à la pointe noire et une feuille de parchemin où des lettres s'inscrivaient sans jamais s'interrompre, les phrases défilant constamment. Une portion de parchemin, en bas, demeurait vierge cependant et c'est là que Duncan se mit à écrire à l'aide de la plume apparemment enchantée. Il relevait parfois le visage vers le garçon qui s'était écroulé précédemment, à l'affût d'une quelconque tentative de meurtre surprise, ne jugeant pas ce dernier très sociable apparemment malgré ses tentatives de communication.

" Tu devrais commencer par te détendre un peu et reculer, j'ai rangé mes chaussures sous mon lit en arrivant. Drôle de façon de remercier la personne qui t'a aidé à te relever, si j'aurais voulu me foutre de ta gueule, tu l'aurais clairement su"

Encore une fois Wilum se sentait ridicule. Sa colère contenue dans chaque pores de sa peau, s'évapora comme l'air qu'il souffla.
Ses traits crispés jusqu'alors se détendirent. Un lourd poid s'enleva sur ses épaules.

"Tu as sûrement raison. " Lança-t-il après un long moment de réflexion.
Il dévisagea pendant un court moment son vis-à-vis. Le bruit de masticage que faisait celui-ci l'amusait.
D'un pas nonchalent il se dirigea vers sa grosse malle.
Il fouilla dans celui-ci et en sortit un livre qu'il mit tout de suite après sous le duvet moelleux.

Le jeune homme ignorait combien de temps s'était écoulait depuis sa venue dans le dortoir. Un regard vers l'extérieur confirma ses dires.
Aujourd'hui il aurait la chance d'admirer le couché du soleil. Au point il en est c'est la seule manière qu'il lui reste d'extérioriser ses pensées.

Il s'approcha vers la porte, son sac à dos sur l'une de ses épaules.

"Au fait je t'interdis de dire que la haine est une de mes spécialités.
Tu ne me connaît pas...
Ses lèvres s'étiraient en un sourire franc et ... mystérieux.
La porte fut ouverte et il en sortit.

"Au revoir... Duncan.

Le vas et viens rythmiques dans le couloir le fit regretter le dortoir.
Mais bientôt il arrivait dans le parc...

•Fin du Rp•

Le ventre plein après un délicieux repas, hayden décida de se rendre à la salle commune pour écrire sur un parchemin son arrivée à poudlard et la maison que le choix-peau magique lui avait choisi d'intégrer qu'il enverrait par la suite à ses parents, en marchant il remarqua quelques filles plutôt mignonnes qui appartenaient à plusieurs maisons et ne vit pas le fantôme juste devant lui ce qui provoqua un petit sursaut.

Maintenant qu'il était dans la salle commune, le jeune homme s'assit sur une chaise près du feu et commença à réfléchir à la manière d'aborder ce qu'il pourrait dire en premier.

- Maman, papa je suis à serpentard marmonna hayden en regardant le plafond

Le bruit des autres l'élèvent le déranger un peu, il n'arriva pas à se concentrer, le jeune homme fixa le feu de la cheminée et regarda de droite à gauche la pièce qui était sombre avec des lumières bleues vert qui éclairait un peu.

Hayden se leva et monta à l'étage pour se dirigea dans le dortoir des garçons, en poussant la porte il vit d'autres élèves assis sur leur lit et essaya de ne pas trop attirer l'attention pour se poser sur son lit.

Jean passa la plupart de la journée à faire le tour de la grande école de magie afin de mieux connaître l'endroit.
Cette journée fut épuisante pensa t'il.
Connaissant peu de gens dans cette école, Jean fit son tour hebdomadaire seul, en laissant ses pensées aller au gré des vents.
Il resta deux bonnes heures à la bibliothèque afin de réviser ses cours et se documenter sur diverses choses qui attiraient sa curiosité.
Lorsqu'il eut fini de réviser, Jean rentra du côté de la salle commune de serpentard, puis monta directement dans les dortoirs.

Lorsqu'il arriva aux dortoirs, il tira les rideaux autours de son compartiment, s'assit sur son lit et se mit a regarder à travers la fenère pour voir les élèves s'activer à leurs occupations quotidiennes.
Lorsqu'il eut fini de révasser, il ouvrit ses rideaux et se mit à lire assi en tailleur sur son lit en espérant que l'occasion de discuter avec quelqu'un se présenterait, car il avait beau être toute la journée entouré de beaucoup d'élèves comme lui, il se sentait seul.

Justin était dans son dortoir, quelques heures avant le repas. Il avait terminé ses devoirs pour le lendemain et la salle commune était plutôt calme, normal pour cette heure-ci et à cette période de l'année. Certains révisaient en groupe, d'autres seuls dans leur coins préparaient leurs examens et il y en avait, qui préféraient lire des livres assis sur le canapé au coin du feu. En bref personne ne dérangeait personne. Mon dieu ce qu'il aimait ça quand il n'avait pas de querelles à régler ou de petits à remettre à leur place. Néanmoins le préfet préférait largement son lit, car il n'y avait quasiment personne dans les dortoirs. Il était couché, la tête sur son coussin en lisant un des nombreux livres empruntés à la bibliothèque du château. Celui-ci parlait des fondateurs des quatre maisons. Oui, Davis savait tout d'eux, mais c'était ses histoires préférés et il adorait lire et relire les livres qui parlaient du château.

Plusieurs dizaines de minutes s'écoulèrent avant qu'un serpent n'entre dans la pièce déserte. Un Parker c'est ça ? Il y en avait des tas au château, après tout c'était un nom répandu, tout comme Davis. Mais il s'en rappelais surtout parce que les deux étaient de la même année. Le sinople décida de poser son livre délicatement à sa gauche et de tout simplement engager la conversation avec lui, puisqu'ils n'étaient que tous les deux, et que tous les deux avaient l'air de s'ennuyer. « Qu'est ce que tu fais ici, pourquoi t'es pas avec les autres ? » Véritable question en soit, puisque les dortoirs étaient vraiment déserts, les deux serpents étaient seuls pour animer l'endroit.

Jean était épuisé par la journée ennuyeuse qu'il a passé. Il était assit en tailleur sur son lit, le dos appuyé sur son oreiller.
Il somnolait légèrement, lorsqu'il entendit quelqu'un lui demander

« Qu'est ce que tu fais ici, pourquoi t'es pas avec les autres ? »

Jean ouvra les yeux et regarda son interlocuteur afin de voir à qui il avait à faire,

Mais, mais je le reconnais, c'est l'un de nos préfets. Ah zut à tout les coups j'avais pas le droit d'être la ! Pourquoi ne peut on jamais me laisser en paix ? pensa t'il en cherchant ses pote afin de répondre au jeune préfet de Serpentard.

" ha.. Heu salut, je suis désolé d'être ici, je t'avoue que je ne sais même pas si c'est vraiment autorisé je ne vais juste pour un peu au calme après cette journée, j'ai fini les devoirs, je voulais révasser avant d'aller manger.
Au fait" lui dit il " Je m'appelle Parker, Jean Parker !" D'une voix assez amicale

Il espérait qu'il n'avait pas enfreint une quelconque règle, car ça l'énerverais.

« Ha.. Heu salut, je suis désolé d'être ici, je t'avoue que je ne sais même pas si c'est vraiment autorisé je ne vais juste pour un peu au calme après cette journée, j'ai fini les devoirs, je voulais révasser avant d'aller manger.
Au fait Je m'appelle Parker, Jean Parker ! »

Justin faillit éclater de rire, mais il se retint, laissant malgré tout paraître son sourire légèrement moqueur mais pas méchant pour autant. C'est dingue ce que l'insigne faisait flipper, il devait pas très bien connaître le règlement pour penser qu'il n'avait pas le droit de se retrouver dans son dortoir, assis sur son propre lit. Ouais c'était surement l'insigne de préfet qui intimidait. C'était assez cool finalement et ça le faisait toujours marrer ce genre de situation. Il aurait pu le faire tourner en bourique en lui faisant croire qu'il n'avait pas le droit d'être ici mais il n'en avait tout simplement pas le goût aujourd'hui. Ouais y avait des jours spéciaux ou le sinople faisait pas de crasses aux autres, et d'ailleurs il devrait faire attention à pas trop être gentil. Pour se justifier le Serpentard lui avait fait un briefing de son après-journée de cours. « T'as pas à t'excuser, t'as le droit d'être ici t'inquiète. Et au fait moi c'est Justin Davis » Ouais pas la peine de dire son nom, il le connaissait surement déjà, c'était son préfet après tout mais par pure politesse il se présenta tout de même

Jean fut rassuré lorsque son préfet lui annonça qu'il avait pleinement le droit ici en ce moment, se faire repérer pour non respect aux règles pour un truc aussi stupide l'aurait énervé.
Quitte à se faire punir pour une infraction ou une connerie, autant qu'elle soit mémorable, ou qu'elle permette d'apprendre quelque chose d'utile que t'es pas censé savoir . Pensa t'il
Le préfet Serpentard lui dit son nom, ce qui était une bonne chose, car Jean l'avait totalement oublié, ainsi que ceux de tout les gens un minimum importants.
Justin, toi aussi tu viens ici au calme pour réviser tranquillement les cours sans être obligé d'aller à la bibliothèque, fuir les brouhaha incessants et les discussions stériles présentés dans cette école ?

Justin sentit que le regard de son interlocuteur avait changé une fois qu'il l'eut informé qu'il était dans ses droits civils, comme tout élève du château il avait le droit d'être sur son lit. Il pouvait même laisser le sommeil l'emporter et s'endormir, sisi ! Bon bref, le préfet observa longuement l'élève en face de lui, comme s'il cherchait des informations sur lui mais sans paraître insistant, simple TOC. Malheureusement il se rendit compte que ça ne menait à rien, il aimait se retrouver face à quelqu'un qui ne connaissait rien de lui, et dont il ne connaissait rien, il trouvait ça marrant de ne pas savoir à quoi s'attendre de lui. Parker pouvait être un psychopathe, un chasseur de tête ou un truc du genre qu'il s'en foutrait carrément, chacun s'occupe de ses affaires et pis v'la.

« Justin, toi aussi tu viens ici au calme pour réviser tranquillement les cours sans être obligé d'aller à la bibliothèque, fuir les brouhaha incessants et les discussions stériles présentés dans cette école ? »

Eh beh ! Il parlait drôlement bien le serpy en face de lui ! Est-ce qu'il s'exprimait toujours comme ça ? Justin constata donc que celui-ci devait venir d'une famille assez aisée ou un truc du genre, c'était la seule explication logique à vrai dire, mais il n'avait pas envie d'en parler. Il devait carrément peut-être venir d'une famille de sang-pur ou un truc du genre, en gros le petit Serpentard blindé de sang-pur, grooooos cliché. « Ouais quelque chose comme ça, parfois je préfère être un peu seul et profiter du calme, mais t'inquiète j'aime bien la compagnie et j'ai de la discussion »

Jean, après cette journée assez fatigante eut un coup de barre, ce qui était assez difficile à supporter. Il se mit a s'étirer de tout son long sur son lit puis se remit en tailleur, le dos appuyé contre son oreiller. Lorsque il demanda a Justin pourquoi venait il ici, celui ci lui répondit
" Ouais quelque chose comme ça, parfois je préfère être un peu seul et profiter du calme, mais t'inquiète j'aime bien la compagnie et j'ai de la discussion »

tiens c'est marrant, on a la même façon de penser, a part que je ne suis pas un grand fan de compagnie, bien que tomber sur des gens évolués avec qui parler était sympa pensa t'il

Je se tourna donc vers le jeune préfet de Serpentard et lui demanda:
" et sinon Justin, t'aimes faire quoi quand ton rôle de préfet ne se fait pas ressentir, quand tu as du temps libre ?

Jean qui n'était pas bien, se leva et regarda par la fenêtre à côté de son lit, lui offrant une vue dégagée sur une partie de Poudlard.

« Et sinon Justin, t'aimes faire quoi quand ton rôle de préfet ne se fait pas ressentir, quand tu as du temps libre ? »

Du temps libre ? C'est quoi ça ? Ca se mange ? Avec les examens qui approchaient, son rôle de préfet et les entraînements intensifs de Charli il en avait plus tellement du temps libre, il en avait tellement pas qu'il se demandait des fois si il en avait déjà eu. Mais contrairement à ce qu'on pourrait penser il adorait ça. Il adorait être dans l'équipe de Quidditch, il adorait son rôle de préfet et il adorait passer tout son temps au château. Mais à part sa son temps "libre" il le passait surtout avec Dylan ou à réviser au vu des examens. Sinon il aimait bien aussi explorer le château, toujours à la recherche de nouveaux passages secrets ou d'endroits insolites. En fait il avait l'impression de ne jamais faire deux fois la même chose tellement Poudlard était grand. « J'aime bien me promener dans le château et passer du temps avec quelques amis, cet endroit est tellement génial que j'ai l'impression de faire des centaines de choses par jour. Et toi ? » Et c'était vrai, des fois il lui arrivait de penser à l'après Poudlard, mais ses pensées n'allaient jamais jusqu'au bout puisqu'il les chassaient de sa tête avant qu'elles ne s'installent.

Le Serpentard lui répondit

J'aime bien me promener dans le château et passer du temps avec quelques amis, cet endroit est tellement génial que j'ai l'impression de faire des centaines de choses par jour. Et toi ?

" Ben... Lorsque j'ai du temps libre, je vais souvent me caler sur un banc dans l'un des parcs de Poudlard, toujours le même d'ailleurs je viens de réaliser, et je rêvasse en pensant à diverses choses traversant mon esprit, ou je prend mes livres et je révise mes cours tranquillement tout en prenant l'air. Je fais souvent cela seul, car y'a pas souvent de gens qui préfèrent rester à l'écart, enfin si il y en a ils sont bien à l'écart alors car je ne les ai jamais vu, mais c'est vrai qu'en général, je m'ennuie car je n'ai trouvé aucune activité qui m'intéressait" répondit il avec un léger sourire dessiné sur les lèvres

Il réalisa qu'il était temps de trouver quelque chose à faire à part rester sur un banc, car le temps allait commencer a devenir très long.
Mais le truc qu'il se demandait depuis quelques temps déjà est "que faire" cette question était restée sans réponse dans son esprit.

La réponse du préfet avait été courte contrairement à celle de son interlocuteur, il bailli même sans s'en rendre compte et sûrement que le Parker l'aurait pas remarqué. C'était pas méchant , Justin commençait à tout simplement fatiguer, comme n'importe quel élève à cette période de l'année scolaire. Il tentait de combattre la fatigue -Jean était aussi intéressant que ça ? Puis finalement il se rendit compte que cette foutue envie de dormir ne cessera pas tant qu'il n'aurait pas cédé à la tentation de s'eloigner du monde réel le temps d'une nuit, une nuit qui paraîtrait durer soit l'éternité soit une fraction de seconde, jamais le juste milieu. Mais avant, dans un dernier élan de courtoisie, il entreprit de dire au revoir au vert sur le lit voisin

Cool. J'suis désolé mais devoir faire une longue sieste, j'suis crevé ces derniers temps

Puis il s'écrasa brusquement sur son lit quittant le monde réel a une vitesse ahurissante. La fatigue s'était accumulée depuis des semaines et elle avait finie par avoir raison de lui. Le visage paisible, Jstin était plongé dans un sommeil sans rêve.

Fin du rp pour moi, c'était un plaisir !