Au coin de la cheminée

La noirceur emplissait de plus en plus la salle commune, déjà assez sombre lorsque le soleil est au zénith, à cause de son emplacement sous-terrain. Il n'y avait plus grand monde, la plupart étaient allés dormir, chose que Rose songe à faire bientôt. Elle n'a plus toute sa tête, c'est certain. Elle comprit qu'elle avait mal agi lorsque Tom retira ses mains d'elle et les mis dans ses poches. D'un air piteux, il baissa la tête en disant:

- Si tu ignores pourquoi tu fais quelque chose, ne fais pas cette chose.

Peu de fois dans sa vie elle n'avait ressenti un tel sentiment. Elle se sentait mal pour lui. Son ego lui avait littéralement fait perdre les pédales, et maintenant, elle avait peur qu'il lui fasse perdre Tom. Tout d'un coup, elle vira du noir au blanc. Elle ne pensait plus à la Rose qu'elle voulait être, mais à celle qu'elle était ce soir. C'est quand Tom détourna son retard à son tour qu'une énorme masse inconnue vint s'installer dans sa gorge. Il posa deux doigts sur sa tempe, celle qu'il avait légèrement blessée un peu plus tôt en trébuchant sur le fauteuil. C'est en posant le regard sur ses deux doigts trempés de sang qu'il porta un regard à la fois doux et inquiet à Rose.

- Tu sais faire les pansement?

* Pas besoin de pansement ...* pensa-t-elle. Mais, ne voulant pas aggraver les choses, elle ne répondit pas par des mots, mais par un gracieux mouvement de baguette dirigé sur sa tempe, dont le sang s'évaporait peu à peu.

Tom esquissa un mouvement d'esquive de la baguette de Rose quand elle la pointa sur la tempe, avant de s'immobiliser en sentant le sang de sa tempe s'évaporer peu à peu. Il arrêta de bouger pour faciliter le travail de Rose. Enfin quand elle eut fini, il porta deux doigts prudents à sa tempe et palpa celle-ci doucement et prudemment. Il les retira, ne sentant ni douleur, ni liquide sur ses doigts. Il fit un grand sourire reconnaissant à Rose puis se rapprocha à nouveau d'elle avec un sourire confiant et déterminé. Il se pencha pour souffler à l'oreille de Rose avec la voix douce de quelqu'un de très sûr de lui:

-Je peux encore t'embrasser?

Un souffle chaud et réconfortant volant près de l'oreille de Rose lui donna des frissons.

- Je peux encore t'embrasser?

Tout allait trop vite. Beaucoup trop vite. Trop de choses arrivaient en ce moment. Trop de propositions et de questions attendaient réponse en même temps. Spontanément. Hier, tout était banal, ennuyeux, calme. Ce soir, elle aimerait bien être hier, et y rester. Était-ce une bonne idée de fréquenter ce jeune homme? Accepterait-il sa future éventuelle condition? Rose se sentait comme un volcan. Dans un mauvais dessin animé, on aurait vu de la fumée lui sortir de ses orifices faciaux. Mais ce n'était pas de la colère... loin de là. C'était plutôt une énorme accumulation émotionnelle. Le magma au fond d'elle même remuait tel les eaux turquoises des Caraïbes en plein tsunami. Elle était sur le point de déborder. Seulement, elle ne pouvait en parler à personne. Sauf son père... à Azkaban. Et, malheureusement pour Tom, se soucier d'une relation amoureuse ne ferait qu'augmenter le poids du stress sur les frêles épaules de Rose.

- Écoute ... Elle s'éloigna de lui en montant les deux premières marches du dortoir, lui donnant une bonne tête plus haute que lui. Comment pourrais-je te dire ça... Trop de choses me préoccupent en ce moment. J'ai perdu le contrôle du volant de ma vie et ajouter une autre préoccupation sur mes épaules, telle une relation, ne ferait qu'aggraver mon état. Tom, je t'apprécie beaucoup mais... Elle détacha son regard du sien. Ce n'est vraiment pas le bon moment.

Sans lui adresser aucun au revoir, elle monta les escaliers et se dirigea lentement vers son lit.

Tom sentit à regret la jeune femme quitter ses bras peu à peu. Elle monta les deux premières marches de son dortoir et prit la parole. Elle ne voulait pas d'une relation en ce moment, cela ne ferait qu'ajouter du poids sur ses épaules. Le jeune Serpentard comprenait, il avait aussi eut des périodes comme ça, où on a juste envie que tout s'arrange. Elle quitta son regard et commença à monter les marche. Tom suivit Rose du regard, il la regarda monter les escaliers du dortoir pour aller se coucher sans aucune autre parole. Quand elle disparut de son champ de vision, le jeune homme ferma les yeux, soupira et passa une main lasse dans ses cheveux blond en bataille. Il resta là sans bouger encore quelques instants puis monta dans son dortoir et se coucha pour s'endormir instantanément.

Luna se retient de soupirer de pouvoir enfin l’embrasser. Il lui avait tant manqué… Et ce n’est pas avec la protection permanente de ses parents qu’elle aurait pu se laisser aller à ce genre de chose au manoir…. Cependant, elle rompit le baiser à regret, presque honteuse de l’embrasser en public. Elle n’était pas habitué a cela, son éducation n’était pas faite pour. Aucune marque d’affection en public. Les baisers en faisaient partie. Rougissante, elle vacilla encore un peu avant qu’il ne la prenne dans ses bras. Elle rougit encore plus. « Si père savait… »

Elle se laissa entrainer jusqu’à la sortie, se retenant de jeter des regards a Tom et Rose derrière elle.

-Ou va-t-on, ma chérie ?

- Euh… Je ne sais pas…

Elle était un peu gêné. Elle était à poudlard depuis plus longtemps, et elle ne savait pas ou elle pourrait l’emmener….

-Ou va-t-on, ma chérie ?

Aymeric regarda Luna en souriant tendrement. Enfin, il avait Luna dans ses bras, enfin il lui parlait.

Il ne pouvait s'empêcher de sourire. La voir, même s'il l'avait trouvé dormant dans les bras d'un autre le rendait heureux...

Oui... Heureux, peut-être la première où il était vraiment HEUREUX à Poudlard. Son seul plaisir depuis son arrivée, était de lancer des piques au élèves, et de casser les professeurs pendant leurs cours.

Sa belle le tira de sa pensée en répondant à sa question.

-" Euh... Je ne sais pas..."
Aymeric voyait bien qu'elle était gênée, mais il ne su dire pourquoi.

Il réfléchit donc quelques instants : placé où il était, et vu la situation dans laquelle ils avaient quitté Rose et Tom, il ne valait mieux pas faire demi-tour pour traverser la pièce. Il ne restait plus que les dortoirs... Seulement, les gars n'ont pas le droit d'aller dans les dortoirs des filles, mais les filles n'ont pas le droit d'aller dans celui des garçons.

Aymeric décida de l'emmener dans le dortoir des garçons, ils pourraient dire que c'est lui qui l'avait emmené, et non pas Luna qui avait pris l'initiative.

-On monte ?

Sans attendre sa réponse Aymeric commença à monter vers les dortoirs... En espérant ne pas être trop dérangé....

Étudiants, la joie d'avoir du temps libre, de profiter, p*tain, qu'elle belle c*nnerie ! Ça faisait maintenant, sept ans que la jeune fille arpenter ce château. Et depuis tout ce temps, rien d'intéressant , rien de divertissant n'est venu transformer son quotidien. Oui, car la vie d'un étudiant se résume à voir les mêmes gens, toute la journée...Partager les mêmes repas, les mêmes discutions, subir la pression des examens. Bref, c'est juste un moment ennuyeux et passager... Espérons !

Comme tout quotidien, le programme de la journée était simple. Se lever, se laver, déjeuner, aller en cours, puis après les pauses, reprendre... Aujourd'hui, c'était exactement ça. Une journée banale, mais presque fini. Ce qui rendait l'humeur d'Elizabeth plus qu'acceptable. Étonnant, qu'elle est encore un soupçon de bonne humeur après toutes ces années, non ? Mais, c'était une question d'entrainement ou plutôt de contrôle. Car, même dans la maison Serpentard, on pouvait apercevoir des « débiles profonds », des cas stupides, qui resterons comme ça toute leur vie... Malheureusement !

Les cours terminés, l'anglaise se rendit à la bibliothèque un temps. Il lui fallait quelque chose, pour l'occuper, lui vidait son esprit. Et quoi de mieux qu'un livre, après des heures et des heures de bourrage de crane... Enfin, étant dans une école, il fallait s'en satisfaire. Ce n'est pas comme si il y' avait de nombreuses options extra-scolaires. Son apprentissage chez Olli ? Ça n'a rien à voir. Et puis, ça aussi c'était un calvaire habituelle. Mais le travail c'est autre chose !

L'heure tournait, le diner serait servi, bientôt. Mais, il était hors de question qu'elle y aille. Et puis quoi encore, les moments de tortures elle se les réserverait pour plus tard. Donc, elle se rendit dans le dortoir. A cette heure ci, il y'avait peu de personnes, c'était idyllique !
Arrivée devant son lit, elle plongea la tête la première dans son oreiller. Qu'elle sensation merveilleuse. Du calme, et du calme ! C'était peut être quelque chose d'insignifiant, mais quand on doit vivre avec pas mal de personnes, c'était juste fatiguant... Elle ferma les yeux, et quelques secondes plus tard, sans s'en rendre compte, elle s'endormit.

C'est grâce à sa gorge sèche, et aux grognements de ces camarades, qu'elle se réveilla. Elle aperçue une pièce sombre et de nombreuses silhouettes... Il devait être tard. Elle se leva, et sur la pointe des pieds, se dirigea vers la salle commune. L'horloge indiquait deux heures. Deux heures ? Comment est ce possible? Elle n'avait même pas entendu les autres revenir... Rah, qu'est ce qu'elle était bête !
Elle émit un long bâillement, et déplaça vivement ses cheveux. Elle devait avoir une belle allure. Enfin, tant pis ! Il n'y avait personne... Qu'est ce qu'elle allait faire, maintenant ?

Elle se dirigea vers la cheminée et s'assit sur un des fauteuils. C'était la première fois, qu'elle venait là. C'était un endroit plutôt confortable, et chaleureux. Même si la couleur des murs et l'ambiance qui régnait, chez cette maison était plutôt froide... Elle comprenait mieux, les gens qui s'attardaient ici. Laissant trainer son regard, un peu partout, dans la pièce. Elle aperçue un livre sur le rebord d'une table. Un livre de cours, peut être ?

[Ceci est un Post Unique, et non le début d'un RP. Merci de ne pas répondre]

Assis sur le fauteuil le plus proche de la cheminé , Finley vagabondait dans ses pensées. Son regard vide regardait les flammes danser, pendant qu'il cherchait machinalement à trouver une solution à son problème. Déjà beaucoup de temps s’était écoulé depuis que le couvre-feu était passé mais il ne s'en était pas rendu compte, tellement il était obnubilé pour préparer son prochains coups, qui n'avait certes pas de victimes officiel dans sa tête du moins pour le moment. Il savait qu'il trouverait quelqu'un à qui le faire subir; comme toujours d'ailleurs et débattait intérieurement sur les méthodes qu'il allait utiliser selon le cas ou l'occasion qui se présenterais devant lui pour l’exercer. Pendant tous son débat intérieur le jeune homme avait joué avec son ocarina, sans s'en rendre compte, mais c'était un de ses vieux tics qu'il avait quand il préparait un mauvais coup. Et les gens de son entourage savaient qu'il y aurait bientôt une mauvaise blague de faite à Poudlard et étaient souvent impatients de voir qui serait la victime.

Axelle fit son entrée dans la salle commune, longtemps après que le couvre-feu soit tombé. Elle laissa tomber un inaudible soupir de soulagement, satisfaite d’être seule. Elle baîlla légèrement, fit quelques pas de plus et stoppa net. Près de la cheminée, installé dans un grand fauteuil il y avait encore un élève. Axelle ne pouvait l’identifier, car il se trouvait dos à elle. La seule chose qui permettait d’identifier la présence de quiconque était une ombre floue qui dansait légèrement sur le mur.

Elle était désireuse de se rendre au dortoir sans être remarquée, mais la curiosité l’emportant elle voulait voir qui se trouvait là. C’était peut-être Tara, Alice ou bien même Angéla ? Outre Tara, elle ne pensait pas vraiment que les deux dernières nommées étaient des oiseaux de nuits. Cela pouvait également être Cara, après tout la dernière fois elle l’avait bien suivit.

Bref, cette fois-ci, elle avait fait une sortie en solitaire. Il n’était pas rare qu’Axelle ne trouve pas le sommeil et qu’elle allait faire un tour en cuisine afin de manger un petit quelque chose. Elle en avait profiter pour faire une petite ballade et pourquoi pas trouver un nouveau passage secret ? Elle aurait ainsi pu en faire la surprise à Tara. Malheureusement, elle était revenue bredouille à ce sujet.

Plus les secondes avançaient, plus sa curiosité grandissait. Elle avait d’abord pensé à trouver une des ses amies, ou de ses connaissances, mais elle avait écarté la possibilité d’un inconnus. Dans un tel cas, elle aimerait bien savoir ce cet étranger faisait si tard. Avança dorénavant à pas de loup, miss Higgs avait prévu de se tapir dans l’ombre d’une armoire afin de découvrir qui était là. Une fois qu'elle fût assez près, elle découvrir Finley. Elle le connaissait depuis sa tendre enfance, leur deux familles étant d’origines écossaises et de sangs-purs. Il tenait son ocarina en main. Elle savait qu’il préparait un mauvais coup, c’était la tradition, sa tradition. Tout comme elle, Minelor était de nature téméraire et adorait les mauvais coups.

Le silence régnait dans toute la pièce, seule les braises à l'intérieur de la cheminée crépitaient de temps en temps rompant cette paisible et agréable harmonie. Son ocarina n'arrêtait pas de passer entre ses mains, et son regard toujours embrumé par les flammes, devient pétillant de malice. Peu à peu son nouveau plan avait germé dans son esprit, mais il y avait des détails qui le perturbait. Notamment qu'il ne connaissait pas de sort capable de programmer à l'avance la disparition d'un autre sort. Et pour cause, ses capacités en Enchantement avait toujours été moyenne. Mais forte heureusement pour lui, il y avait sa soeur, qui avait pour matière de prédilection les sortilèges, un simple hibou, avec leurs langage codé suffira à expliquer ses plans et ses besoins de sortilèges. Et il le savait, sa soeur ne se ferait pas attendre pour lui donner une réponse car quand il s'agissait de faire des coups bas , c'était toujours la première. D'ailleurs à l'époque où elle était encore à Poudlard c'était souvent elle l'origine des idées de nuisances qu'ils pouvaient réaliser et elle était vraiment ingénieuse lorsqu'il s’agissait de nuire, ou de faire rire, en nuisant aux autres.

Son mauvais coup était presque fini, lorsque son ocarina arrêtât subitement de tourner dans ces mains. Un grand sourire apparut sur son visage car il avait la désagréable sensation d'être épié, chose que la plupart des élèves de sa maison avait la mauvaise manie de faire bien entendu. Il tourna lentement la tête à droite puis à gauche, en faisant semblant de vouloir se faire craquer les vertèbres. Et bien entendu il aperçu Axelle dissimulée dans la pénombre de la pièce. Son sourire ne fit que s'élargir et annonça de vive voix:

"Miss Higgs, que faite vous ici, si tard le soir? "

Il remit d'un geste souple, son instrument dans la poche droite de son pantallon et fixa des yeux Miss Higgs, toujours son petit sourire aux lèvres. C'était une vielle connaissance d'enfance, avec qui il avait apprécié jouer autrefois lorsqu'il était plus jeune jusqu’à ce que ces parents, apprirent la non pureté du sang de la mère de la jeune fille.

Finley n'était pas aussi vieux jeux que ses parents, et s'en contre fichait de ses histoire de sang. Il avait donc toujours apprécié la jeune fille qu'était Miss Higgs car il savait qu'ils étaient de la même trempe.

Il ajouta d'un ton qui ce voulait rieur et moins formel toujours son sourire aux lèvres:

"Tu m'épiais? "

L'adolescente, une fois grillée, s'avança. Elle portait une cape à capuchon qu'elle rabattue, tout sourire.

- Tu m'épiais? ajouta le jeune homme.

Le rouge monta subtilement aux joues de la Serpentarde. La voilà qui s'était fait prendre, elle qui avait pourtant l'habitude d'être douée à ce petit jeu. Un peu par nervosité, elle passa une main dans sa chevelure :

- Eh, ouais !

Elle ne pouvait pas vraiment le nier de toute façon, aussi bien tout avouer.

- J'arrive des cuisines parce que j'arrivais pas à dormir, soupira-t-elle.

Elle s'avança de quelques pas et prit place dans le fauteuil face à son ami. Elle dénoua sa cape, profitant de la chaleur du feu. Elle avait troqué l'uniforme scolaire pour ses propres vêtements. Elle était resté bien sobre afin de ne pas trop attirer l'attention lors de son escapade nocturne. Elle portait donc une jupe noire et un bustier de coton du même ton. Bien que les deux Serpentards s'entendaient plutôt bien, il en était plus de même pour leur famille respective. Le sang de sa mère n'était pas assez pur aux goûts des Minelor et la dispute avait éclaté. Le père de la demoiselle faisait pression pour qu'elle n'adresse plus la parole à Finley, mais au final elle trouvait cela franchement plus ridicule qu'autre chose.

- Et toi ? Tu attends quelqu'un ? demanda-t-elle, intriguée.

De retour de la petite promenade nocturne au bord du lac, Jean avait attraper froid et il voulait plus que tout, se réchauffer avant d'aller dormir. Il voyait deux personnes au coin de la cheminé en train de discuter et en voulant pas les déranger, Jean s'assoit à une chaise libre. Il tremblait tellement qui ne tenait plus sur ses deux pieds.

-Atchoum ! Mince alors.

Il n'aurait pas dû aller se promener si tard et heureusement que les préfets ne se sont pas rendus compte de son retard. Mais, il n'avait pas le choix, que d'aller chercher des idées ailleurs. Et depuis son arrivé, tous les jours, il sort doucement du château en prenant des passages secrets, qu'il avait repéré. Il toucha son front, en pensant qu'il a sans doute de la fièvre en attrapant froid, un rhume n'était pas le bienvenue puisqu'il devrait rendre un devoir pour le cours de défense contre la mal. Il sort son cahier et se mit à écrire avec sa plume.

-Voyons voir.

Finley ne pu s'empêcher de sourire de plus belle devant les rougeurs que venait de prendre sa camarade en acquiesçant la réponse à sa question. Qu'il était facile d'obtenir ce résultat là avec elle! Il se souvient que même étant petite ses joues se couvraient souvent de cette couleurs lorsqu'ils jouaient ensemble. Et il adorait produire cette effet sur les filles, ça le faisait rire de les mettre un peu mal à l'aise. D'ailleurs il arrivait que certaines rougissent pour d'autre raison en effet en tant que gentleman Finley savait comment faire, et cela notamment grâce à sa mère qui lui avait enseigné les bases de la séduction et du doux jeu du "chat et de la souris". Mais tout cela ne faisait pas partit des préoccupations du Serpentard, il avait beaucoup de chose à planifier et surveiller qu'une petite amie. Bien que la jupe noire de Axelle lui rappela une conquête de cette été qu'il avait eut sur le chemin de traverse. Doux souvenirs...Pensa t'il. Juste avant que Miss Higgs daigne répondre à sa première question.

- J'arrive des cuisines parce que j'arrivais pas à dormir

- Et toi ? Tu attends quelqu'un ? demanda-t-elle, intriguée.

Ainsi donc elle avait réalisé son activité habituel il l'avait soupçonné mais espérait que ce ne soit pas ça. Il l'observa jusqu'à se qu'elle s'assoit dans le fauteuil à côté de lui. Elle avait fini d’éveiller sa curiosité et il avait besoin d'autre méthode que celle qu'il utilisait habituellement pour ses futurs plans.

Il répondit tout d'abord d'une façon mystérieuse:

"J'attend toujours celle qui me fait vibrer à chaque fois."

Puis enchaîna:

"Comment arrives tu as ne pas te faire prendre à chaque fois? Personnellement quand je sors j'utilise un sortilège de désillusion mais toi qu'elle est ta méthode?"

Mais le calme de la pièce fût à nouveau brisé, lorsque Jean, un serpentard qui était dans ses premières années à Poudlard arriva dans la pièce en éternuant bruyamment.

*Non d'un Dragon, les profs ont tous abusés de la bière au beurre ce soir? * Pensa Finley en constatant que les couloirs du château était une vrai passoire cette nuit.

Il lança poliment une phrase d’intérêt à l'intention du nouveau venu:

" A tes souhaits, tu était où? Tu as l'air d'avoir attrapé froid"

Avant de recentrer son attention sur la Serpentard. Constatant néanmoins que certaine personne était très motivé ou tout simplement très laxiste pour commencer à travailler à cette heure ci .

Axelle jeta un coup d'oeil à la grande horloge qui trônait dans la salle commune. Cette dernière indiquait une heure vingt. Rien que ça ? La jeune femme était encore moins fatiguée qu'à son arrivée dans les cuisines. Heureusement pour elle, demain c'était samedi, elle pourrait donc faire la grasse matinée, autant que lui permettrait ses camarades de dortoirs. Bon sang qu'elles pouvaient être bruyantes le matin.

- J'attend celle qui me fait vibrer à chaque fois.

L'étudiante leva un sourcil, il lui semble qu'elle n'avait pas aperçu le garçon avec une fille dernièrement. À moins que cela soit une amourette secrète ?

- Comment arrives tu as ne pas te faire prendre à chaque fois? Personnellement quand je sors j'utilise un sortilège de désillusion mais toi qu'elle est ta méthode?

- Un vrai maître ne dévoila pas ses secrets... commença-t-elle avec un sourire énigmatique.

Elle lança un coup d'oeil au nouveau venu. Elle était surprise de ne pas l'avoir aperçu dans les corridors. La Serpentarde se pencha légèrement vers son interlocuteur, afin que le jeune Jean Édouard ne l'entende pas.

- La soirée est jeune et puis, nous sommes en week-end. Si tu veux voir le maître à l'oeuvre...

Elle laissa sa phrase en suspend, les yeux brillants. La jeune Higgs avait envie de s'amuser un peu en ce vendredi soir et c'était toujours plus plaisant de s'amuser avec un ami. Il y avait une deuxième partie à la proposition, mais l'étudiante attendait de voir la réaction du Serpentard.

Les larges portes de la salle commune de Serpentard s'ouvrirent, un jeune homme à la corpulence moyenne fit son apparition. Ce qui définissait ce jeune homme, était sa peau mat s'alliant parfaitement avec la noirceur de ses cheveux. Son œil droit, le seul visible, était d'un marron naturel. Cependant si l'on se penchait davantage sur sa couleur, on pouvait y distinguer une faible lueur verte. L'autre œil était recouvert par un bandage blanc qui contrastait avec son teint naturel. Ce bandage était recouvert de quelques longues mèches noires.

Le jeune homme s'arrêta au centre de la pièce commune. Il savait que le teint de sa peau était assez inhabituel comparé à la majorité des élèves présents d'une pâleur extrêmement marquante. Il lança quelques regards non furtif, de défiance comme un lion qui voulait marquer son territoire. De telle sorte qu'il menaçait quiconque de venir lui chercher des problèmes. Cela faisait longtemps qu'il n'était pas revenu, il avait vécu une aventure mortifiante...une aventure qui lui avait laissé de longues cicatrices visibles et d'autres invisibles, inguérissables... Il n'avait reconnu personne dans la salle commune, certainement que ces rares amis avaient déjà obtenu leurs diplômes. Ses lèvres ses courbèrent alors en un sourire de satisfaction.

Une douleur rugissante surgit de son œil gauche, celui qui était recouvert d'un bandage. Il posa machinalement sa main gauche sur ce même œil et ferma son œil droit. Il se concentra sur une pensée positive en attendant que la douleur disparaisse. Cette pensée, c'était la même à chaque fois que cette insupportable douleur apparaissait. C'était la partie de sa vie où il était dans le monde moldu, où il n'avait pas encore conscience de ses pouvoirs magiques et de toutes les souffrances que cela lui apporterait.

Finley avait apprécié le visage stupéfait qui était apparut un instant très bref sur le visage de son amie. L'effet escompté avait peut être réussit, même surement avait-il pensé. Après tous il arrivait toujours bien à faire comprendre aux autres se qu'il voulait. Pour semer le doute, ou tout simplement pour s'amuser comme à son habitude.

« Un vrai maître ne dévoile pas ses secrets. »

Son sourire ne s'arrêtait pas, il le savait de toute façon avant de lui poser la question; soit il devrait faire preuve de patience, soit il devrait essayer d'user de son charme pour lui prendre ses petits secret. Il en avait toujours été ainsi entre eux et c'était bien sûr loin de lui déplaire. Il adorait ce jeu du chat et de la souris, mais bien entendu, c'était à chaque fois que de l'amusement, rien de plus. Le serpantard observa Miss Higgs lui dire en se penchant près de lui.

« La soirée est jeune et puis, nous sommes en week-end. Si tu veux voir le maître à l'oeuvre... »

Il jeta un coup d'œil très rapide à la pendule de la salle qui indiquait 1h20, afin de vérifier les dires de la jeune fille. Lorsque à nouveau quelqu'un rentra dans la pièce. L'observant du coin de l'œil il lui sembla un peu trop impérieux.
*Comme un chien qui cherche des noises * pensa Finley avant de se reconcentrer sur la jeune fille qui venait de lui faire une proposition alléchante avec un sous entendu particulièrement plaisant. Jouant le « jeu » le jeune homme lui répondit en s'approchant lui aussi très légèrement, afin de rester discret par rapport aux autres.

« Oh oui je suis bien partant...que proposes-tu ?»

Il fit un très petit sourire puis ajouta sur un ton taquin:

« Mais si Mademoiselle Higgs est trop fatigué on peu reporter ça à une autre fois... »