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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Académie de Poudlard ~¤~ :: Serpentard
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Au coin de la cheminée
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Orianne Estheim
Serpentard
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Re: Au coin de la cheminée
Orianne Estheim, le  Dim 4 Juin - 20:46

Je m'étais relevée aussi dignement que possible mais il ne fallait pas être une imbécile pour comprendre que la situation dans laquelle était on ne pouvait plus ridicule. Au final, je ne savais pas vraiment ce qu'il s'était passé pour que je tombe. Un faux pas de ma part peut-être ? J'ai quand même louper quelque chose pour me planter bien que ce n'était pas mon genre de ne pas faire attention à ce qu'il se trouve autour de moi. En effet, je passais mon temps à réfléchir et a imaginer des choses dans ma tête et me rendre compte des détails était quant même quelque chose que je faisais systématiquement. Un sortilège de mes camarades pour venger celle a qui j'ai craqué le sac ? C'est plausible après tout, les serpents étaient réputés pour se venger dès qu'ils en avaient l'occasion. Quoique, au vu de l'attroupement autour de l'étudiante, ils ne semblaient pas s'intéresser à celle qui était tombée, c'est-à-dire moi. Tant mieux, au moins ma gamelle n'aura pas été vue ce qui était une bonne chose. Bref, je m'étais relevée comme si de rien était pour entrer dans la salle Commune lorsqu'une jeune fille vint à mon encontre pour me dire que je n'étais pas très futée comme Serpentard.

« - Tu t'es regardé dernièrement avant de parler .. ? fis-je alors en me tournant vers celle qui m'avait vue. Ah. »

C'était moi où l'autre semblait complètement dans la semoule ? Mazette, elle avait vraiment sale mine en tout cas, cette meuf. A vue de nez elle devait avoir mon âge mais je n'étais pas sûre, je ne m'intéresse jamais aux autres à vrai dire. Du coup elle était probablement dans la même année que la mienne. Moi qui analysais tout, cela m'étonnait que je n'ai pas remarqué cette Serpentard qui semblait vraiment sortir de l'ordinaire.

« - Meuf, tu devrais vraiment te regarder dans un miroir. Continuais-je en fronçant les sourcils, avec ta tête d'abrutie heureuse t'as pas l'air plus futée que moi mais ce n'est pas grave. »

Au vu de l'état de mon interlocutrice, j'avais des doutes sur le fait qu'elle comprenne ce que je lui ai dis, mais bon, ne sait-on jamais. Non vraiment, une fumeuse chez Serpentard je l'aurais sûrement remarquée. Quoique, elle était quand même sortie de nulle-part comme ça pour t'insulter du coup elle devait probablement avoir assister à ma chute. Quoi qu'il en soit, je prenais la direction des sofas de la Salle Commune, ceux juste devant l'âtre. Beaucoup de Serpents étaient là et il y avait pas mal de bruits. Cela changeait de la nuit quand seulement les plus récalcitrants restaient éveillés jusque tard au matin. Cependant, même si il y avait beaucoup de monde personne n'irait à ton encontre. Tant mieux cela étant, tu n'aimais pas parler aux gens et ceux de ta maison ne faisaient pas exception a ta règle. Alors que je me mettais à l'aise sur le canapé, je me demandais comment l'autre avait pu passer inaperçue à mes yeux et qui elle pouvait bien être. Secouant la tête pour chasser ces pensées, je pousse un soupir d'ennui. N'y avait-il donc rien pour passer le temps dans cet endroit ?!
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Re: Au coin de la cheminée
Nyx Spero, le  Lun 5 Juin - 10:07

Elle n’avait pas pour habitude d’aller aborder les inconnus. C’était plutôt l’inverse qui se produisait d’habitude. Elle préférait la solitude. Enfin, être en groupe ne la dérangeait absolument pas. Elle était d’ailleurs assez souvent avec les autres. Mais, des fois, la solitude faisait du bien. Libérer l’esprit. Réfléchir. Tout cela était indispensable pour elle. Sauf, que, la tranquillité était difficile à trouver dans ce château. Il y avait toujours quelqu’un pour briser cela. Ce n’était pas gagné.

L’élève qui venait de chuter, à peine relevée qu’elle lancé déjà des pics. Bon, d’accord, elle l’avait un peu cherché aussi. Mais, en même temps, devant une scène si ridicule, à part se moquer d’elle, elle ne voyait pas trop quoi faire. L’aider ? Nyx rigola intérieurement. Elle n’était pas une Pouffsouffle. Elle portait bien les couleurs de Serpentard, et ça, ça ne changera jamais. Dommage pour ses parents qui voulaient qu’elle soit une Gryffondor. Elle passait son tour.

De nouvelles paroles à son encontre. Nyx rigola face à cette remarque. En effet, elle n’avait pas tort. C’était quelque chose lorsqu’elle fumait. Surtout, la dose qu’elle fumait par jour. Heureusement qu’elle était bien financièrement. Etre riche ne l’avait jamais dérangé, surtout quand elle pouvait s’acheter tout ce qu’elle voulait. Alcool, substance illicite. Rien n’y échappait. La voilà qu’elle part sur un des sofas présents dans la salle commune. Elle avait l’air encore plus blasé qu’elle cette fille. Elle aimait bien ça. Alors, elle décida de s’approcher, et de se laisser tomber dans un fauteuil en face d’elle.

- Tu sais, chacun comble l’ennui à sa façon. Toi tu prends de façon ridicule à plus faible, moi, je me défonce la g**ule. Chacun son truc.

Sourire en coin. Elle laissa tomber sa tête en arrière. Il y avait beaucoup trop de bruit pour elle, mais ce n’était pas grave, le bruit paraissait lointain. Puis, la Salle commune était toujours un peu sombre, et elle aimait ça. Les fenêtres rendaient sur les profondeurs du Lac. C’était beau. Relaxant. A part le petit groupe qui faisaient que gueuler au fond. Ça l’énervait. Vraiment beaucoup trop. Des premières ou deuxième année encore. Tête, en arrière, yeux fermés, elle décida de les interpeller.

- P*t**n ! Vous pouvez pas aller faire votre bazar ailleurs les mômes ?! Dégagez !

Et voilà. Plutôt facile. Ils n’osaient pas s’en propre à plus vieux qu’eux. Sinon, ils savaient à quoi s’attendre. Ils partirent donc plus loin. On les entendait encore. Mais pas comme avant. C’était supportable maintenant. Nyx regarda à présent la Serpentard qu’elle avait interpellé. Elle semblait avoir son âge. Elle était plutôt mignonne aussi. Mais, à son visage, on pouvait très bien voir qu’elle s’ennuyait. Nyx eut un sourire.

- Alors, à qui ai-je l’honneur de parler ? Je ne t’ai jamais croisé avant.
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Re: Au coin de la cheminée
Orianne Estheim, le  Lun 5 Juin - 14:37

« - Et ta façon de t'occuper te permet-elle d'oublier ce qu'il se passe autour de toi ? »

Demandais-je d'un air intéressé. Non pas que je me mettrais un jour à fumer ou quoi mais cela me permettrait peut-être d'oublier des fois que les autres existe. Il fallait dire que lorsque je m'ennuyais et que je ne trouvais rien à faire je choisissais toujours de faire du mal aux autres. J'étais comme ça, il fallait que je sois continuellement en train de faire des choses sous peine d'être irritable. Certes des fois je me couvrais de ridicule lorsque mes idées ne marchaient pas comme je l'avais prévu, cependant c'était les risques du métier. Il y avait toujours quelque chose qui foirait un plan, par exemple ma chute il y a quelques minutes. Mon regard se posa par la suite sur l'autre Serpentard qui avait décidé de rester afin de me parler. D'ordinaire je l'aurais envoyé chier, pourtant je lui avais répondu.

La vérité en fait c'était que cette dernière m'intriguait quelque peu et cela me vaudrait un coupage de langue lorsqu'on aura fini de papoter car je déteste admettre que je m'étais peut-être trompée sur son compte. Cette dernière bien que très loin à première semblait capable de suivre la conversation et surtout ce qu'il se passait autour de nous. Un groupe de premières années faisaient un boucan pas possible non loin d'où on se trouvait et cela dérangeait fortement mon interlocutrice qui leur demanda d'aller faire du bruit plus loin. Ces derniers, ayant eu un peu peur du ton employé par l'autre fille s'en allèrent à l'autre bout de la Salle Commune. Waw. Ils faisaient encore du bruit mais c'était vachement moins désagréable qu'il y a quelques secondes, ce qui était nettement mieux. Reportant son attention sur moi, l'autre étudiante me demanda mon nom, ajoutant qu'elle ne m'avait jamais croisé jusqu'à maintenant.


« - Je suis Orianne Estheim, 7ème. Et toi ? »

Quelle meilleure façon de demander l'identité de quelqu'un en lui retournant la question ? Quoi qu'il en soit c'était quand même étrange que nous ne nous soyons même pas croisées auparavant. Il fallait dire que je n'étais pas une élève très assidue ni même encline à faire comme les autres mais quand même… Peut-être devais-je me recolorer les cheveux en rose comme avant pour me démarquer ? L'autre devait probablement pas si différente que moi si elle passait son temps à se déchirer comme ça. Après tout elle se serait forgé une petite réputation à force de braver les interdits de l'école.
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Re: Au coin de la cheminée
Nyx Spero, le  Jeu 8 Juin - 14:57

Une question plutôt intéressante ce qu’elle venait de poser. Si la façon de s’occuper lui permettait-elle d’oublier ce qu’il se passe autour d’elle ? Bien sûr que non, si seulement ça pouvait aussi facile. Mais, l’oubli n’était jamais total. Ça lui permettait seulement de s’évader quelques minutes, voir quelques heures. C’était le plus important. Ce n’était jamais simple, mais elle y arrivait. Elle y arrivait en se tuant à petit feu. En devenant une autre personne. Enfin, en s’évadant. Son esprit était ailleurs. C’était tout ce qui comptait.

La jeune femme décida enfin de révéler son nom. Jamais entendu. Et c’était une septième année, comme elle. Elle avait bien vu. Un petit sourire aux lèvres, puis elle la regarda de haut en bas. Comment n’avait-elle pas pu l’apercevoir plus tôt ? Peut-être parce qu’elle était trop défoncée H24, pour remarquer quoi que ce soit. Oui, c’était une possibilité parmi tant d’autres. La jeune femme devait sûrement attendre une réponse de sa part. Oui, son nom, et tout ça, blablabla.

- Nyx. Nyx Spero. J’suis aussi en dernière année. Enchantée alors, Orianne. Très joli nom d’ailleurs.

Petit sourire aux lèvres accompagné d’un signe de tête. Bah quoi ? Elle avait un joli nom, alors c’était normal qu’elle lui dise. Non ? Enfin bref. Voilà que sa question de départ lui revint en mémoire. Encore une qui ne savait pas quel effet ça faisait de fumer. Bientôt elle allait devenir prof à force d’expliquer quel effet ça faisait. Déjà qu’elle était défoncée, mais en plus si on lui posait toujours la même question. C’était dingue. Comme s’il y avait qu’elle qui fumait. La blague.

- Pour répondre à ta question, oui ça me permet d’oublier lorsqu’on ne vient pas me déranger. Aussi simple que ça. Des fois on a juste besoin de s’évader. Mais j'imagine que tu n'as jamais essayé si tu me poses une question de ce genre... Alors, dis-moi, si tu connais une meilleure technique, je t’écoute, je suis toute ouïe.

Elle laissa tomber sa tête en arrière, regardant le plafond. Qui sait, autant elle avait une meilleure technique pour s’évader. On ne savait jamais à quoi s’attendre dans ce château. Mais, elle en doutait. Il n’y avait pas grand-chose à faire dans ce château. Heureusement qu’elle en voyait le bout… Bientôt fini. Qu’une question de temps. Alors, elle tourna la vers Orianne, pour voir si elle allait lui donner une réponse satisfaisante, même si elle en doutait amèrement.
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Re: Au coin de la cheminée
Orianne Estheim, le  Sam 10 Juin - 15:28

L'autre se présenta donc à toi comme étant Nyx Spero. Comme tu t'en doutais, tu ne l'avais encore jamais rencontrée jusqu'à maintenant car tu n'en avais jamais entendu parler. C'était amusant dans la mesure où pendant sept ans tu n'avais encore jamais fais attention à cette fille qui devait pourtant être haute en couleurs, c'est le cas de le dire. Des gens qui se défonçaient ou buvaient comme des trous se faisaient quant même remarquer, quant bien même ils faisaient leur trucs discrètement. Une chose est sûre, c'est que ton interlocutrice, elle, ne semblait pas être quelque voulant se cacher pour faire ce qu'elle faisait.

Qu'il en soit, après t'avoir expliqué que oui fumer ou boire permettait de se libérer la tête durant quelques temps, Nyx te demanda si tu avais autre chose à l'esprit pour passer le temps. T'enfonçant plus profondément dans le canapé où tu étais assises, tu mis une jambe sur l'autre tandis que tu croisais les bras sur ta poitrine. C'était ta pose spéciale pour réfléchir car ce que la réponse qu'on t'avais demandé avait besoin d'un petit moment de réflexion de ta part. Ce n'est qu'après avoir réfléchis quelques secondes que tu repris la parole afin d'émettre ton opinion.


« - Pas vraiment, en fait. Réponds-tu simplement en secouant la tête négativement. Quand je m'ennuie généralement je transgresse les règles. J'ai déjà été me promener dans le château la nuit où même été dans la salle de bain des Préfets pour prendre un bain et me prendre pour une princesse. D'autres fois j'aime bien monter des coups bas aux autres étudiants pour passer le temps. L'ennui, c'est que j'ai la fâcheuse habitude de me faire prendre. »

Peut-être que fumer et boire te permettrait de ne pas te faire pincer quand tu t'ennuie. Après tout tu étais majeur et vaccinée, techniquement tu pouvais encore faire ce genre de choses, du moins si tu ne faisais pas comme l'autre Serpentard et restait le plus discrète possible.

« - J'aurais presque envie de me mettre à fumer où boire dis-tu en souriant à l'adresse de l'autre. Mais toi tu ne te gêne pas pour le faire devant les autres. Moi je tiens quant même à ma dignité pour faire pareil ! »

Un rire cristallin s'échappe de tes lipes alors que ton regard amusé se pose sur Nyx. C'était mentir si tu disais que la situation ne t'amusait pas...
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Re: Au coin de la cheminée
Nyx Spero, le  Sam 10 Juin - 22:14

Elle était bien
Regardant les fenêtres de sa Salle Commune
Rendant sur les profondeurs du Lac
Tout était calme là-bas
Sans Lumière
Comme simple repère : l’Obscurité.

Une voix arrivant jusqu’à elle
Une énumération de choses citées
Elle n’en avait rien à faire
Mais elle écoutait
Parce qu’elle n’avait rien d’autre à faire.
Mais voilà que les choses devinrent plus intéressantes
La fille se posait des questions
Des questions qui pouvaient la conduire loin
Très loin
Seulement, ce n’était pas la bonne voie à prendre

Le savait-elle ?

Oui,
Elle le savait.
Elle était au courant des dangers qu’elle pouvait courir
C’était pour cela qu’elle ne se jetait pas à l’eau
A l’eau… ou au feu…

Un sourire à son adresse
Qu’elle ne tarda pas à rendre
La fille avait employé un mot intéressant

Dignité

Un mot qui était lourd
Un mot qui ne voulait rien dire
Un mot qui stoppera toujours l’ambition
Pourquoi être digne ?
Un rire lui échappa
Tout cela n’avait aucun sens.

Un regard amusé était posé sur elle
Que devait-elle faire ?
Comment devait-elle réagir ?
Devait-elle réagir ?
Non.

Un regard vers cette nouvelle personne
Un sourire aux lèvres
Dévoilant son je-m’en-foutisme

- Ouais, en fait t’as pas de techniques du tout pour passer l’ennui, dit-elle en rigolant. Fumer ou boire, ça ne règlera pas le problème, ça le contourne juste. Mais ouais, je m’en fou complètement de me faire chopper. Et puis franchement, ton histoire de dignité, c’est relou. Qui regarde la dignité aujourd’hui sérieusement ? Les lourdos.

Les paroles sortirent toutes seules
D’un calme impressionnant
Les moqueries fusant.
Elle s’en fichait pas mal de ce que la fille pouvait penser
Elle vivait bien
Et ce n’était sûrement pas elle qui allait changer quelque chose…
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Re: Au coin de la cheminée
Orianne Estheim, le  Jeu 15 Juin - 12:11

« - C'est exact. Dis-tu en inclinant la tête en réponse à ce que disait Nyx par apport au fait que tu n'avais, en réalité, pas tellement d'idées pour ne pas t'ennuyer. Pourtant je ne devrais pas trop avoir de problèmes à ne pas le faire en réfléchissant tout le temps comme je le fais... »

Il fallait dire qu'il n'y avait pas plus calculatrice que toi. Étant incapable de ressentir quoi que ce soit, il fallait bien compenser par réfléchir beaucoup. A défaut de montrer les émotions qui pourraient t'habiter tu préférais plutôt analyser et agir en conséquence de ce que tu déduisais après avoir imaginer tout un tas de trucs dans ta tête. Si on réfléchissais tout le temps comme tu le faisais, il était incompréhensible que tu passes ton temps à t'ennuyer. Tu aimais bien planifier ce que tu ferais durant la journée qui s'offre à toi, cependant au bout d'un moment cela devenait une routine et forcément cela finirait par t'ennuyer. Faire les mêmes choses plusieurs fois d'affilée c'était quant même ennuyeux, à la longue. Un peu de nouveauté ne serait pas de refus dans ton esprit quitte à les provoquer toi-même en imaginant des coups tordus. Cependant, pour quelqu'un comme toi avoir des éléments qui provoquerait d'être punie parce que tu t'aurais fait choper ou qui saboterait tes plans était tout bonnement la honte.

Et ce n'était pas quelque chose que tu cautionnais. Non. Parce qu'avoir une de tes machinations ratée était tout bonnement quelque chose qui montrais que l'on pouvait t'être supérieur et tu détestais être en dessous des autres et ce même si les facteurs qui foutaient tes plans en l'air ou les réussissaient était du domaine de la malchance ou de la chance. Le fait avéré est que l'élément indésirable avait saboté te donnait un sentiment d'échec cuisant, pas au niveau de ton plan mais plus profondément que cela. En accumulant les échecs, tu avais en effet l'impression que tu n'étais qu'une idiote et cela t'était quant même insupportable. Et l'autre qui te disais que les gens qui s'occupait de la dignité était les lourdos, c'était gonflé. Piquée au vif, tu le fus légèrement. Pour qui elle se prenait pour dire ce genre de truc ? Et c'était à Serpentard ! La bonne blague.


« - Lourdo, moi ? épingles-tu en posant ton regard sur l'autre d'un air courroucé. Je suis juste fière de ce que je suis, c'est tout. En quoi est-ce mal ? »

Oh oui. Fière de ce que tu es c'est le cas. Sorcière comme ta mère et non pas comme ton paternel, c'était déjà une réussite en soi. Rejoindre la prestigieuse maison des Serpentard était également quelque chose qui te rendait encore plus fière. La cerise sur le gâteau était également le fait que tu étais une élève douée sans pour autant être un génie. Tu pourrais te faire passer pour une qui pétait plus haut que son cul mais cela t'indifférait. Seul la prestance t'intéressait en fait, tu étais douée, autant le montrer aux autres sinon à quoi est-ce que cela te servirait ? C'est pour ça que tu n'acceptais pas les échecs. La dignité pour toi c'était de bien se faire voir par les autres pour obtenir plus.

Te faire choper par les professeur lorsque tu malmenais d'autre étudiants avait de quoi briser le masque que tu portais. Essayer de rester digne après vous être fait engueulé… Impossible. L'autre ne devait pas avoir une bonne estime d'elle-même si elle avait ce genre de comportement. Lourdo… Non, pas du tout. Mais bon, si elle avait l'intention de continuer à se rouler elle-même dans la boue et la décadence, salissant sa personne c'était son droit et tu n'avais rien à lui dire. Après tout tu t'en foutais des autres à la base donc tu ne bougerais pas le petit doigt pour essayer de lui entendre raison. Si elle trouvait son bonheur en fumant et en se rendant saoûle, grand bien lui fasse.
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Re: Au coin de la cheminée
Nyx Spero, le  Lun 26 Juin - 15:44

Levant de nouveau la tête vers la jeune femme. Elle n’avait pas l’air d’apprécier ce qu’elle venait d’entendre en observant mieux sa tête. Sa réponse ne faisait que confirmer ce qu’elle pensait. Petit sourire aux lèvres en l’écoutant. Alors, c’était ainsi qu’on énervait la demoiselle ? En parlant de dignité ? Plutôt facile en réalité. De son côté elle, elle ne faisait vraiment pas attention à ce genre de choses. Ça ne faisait que compliquer les choses pour rien. La vie était déjà bien compliquée ainsi, alors, pas besoin d’ajouter des difficultés en plus.

Observant la jeune femme. Elle avait vraiment l’air contrarié. Mais, elle, ça l’amusait plus qu’autre chose. C’était toujours une bonne chose de débattre avec une personne sur des avis divergents. Surtout quand la personne en face ne savait pas cacher son mécontentement. Encore plus lorsqu’elle ne savait pas garder son sang-froid. Nyx observait la jeune femme avec son regard émeraudes. C’était quelque chose cette fille. L’instant d’avant parlant de boire et fumer, et l’instant présent parlant de dignité et de fierté. Soupire.

- Rien de mal à ça. Si tu es fière de ce que tu es aujourd’hui, tant mieux pour toi, mais attention de ne pas te rétamer plus tard.

Elle, elle avait déjà chuté. Chuté à cause de sa famille. Dès sa première année à Poudlard. Dès ses premières heures à Serpentard. Une famille voulant qu’elle soit une Gryffondor. Le destin en avait décidé autrement. Sa famille l’avait injustement renié. Mais, une chose était sûre, elle ne changera ceci pour rien au monde. Elle a découvert la vie et les vraies personnes dans cette maison. Serpentard. La meilleure des maisons. C’était une chose sûre pour elle.

- Lorsqu’on a quelque chose à perdre, la vie est injuste avec nous. Alors, si nous n’avons rien à perdre, personne n’attend rien de nous, et nous pouvons vivre tranquille. Vision plutôt triste tu risques de me dire. C’est le cas oui, mais c’est une vision que j’apprécie contrairement à un grand nombre de personne sur cette planète.

Elhiya Ellis
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PersonnelSte-Mangouste
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Re: Au coin de la cheminée
Elhiya Ellis, le  Mer 6 Sep - 15:01


Les souvenirs sont les cadeaux les plus précieux
Pv  Eury-Cherie • LA Mutuel  • Les files ont 13ans sur ce RP• ♫♫♫


On pique le sujet Mp si need




Une effluve de chocolat chaud, un parfum de vacances, des allures de féerie, l’atmosphère de l’approche de Noel était toujours quelque chose d’agréable pour la gamine pelotonnée sur un épais siège de velours vert dans lequel elle s’enfonçait. Les pieds sur l’assise, les jambes ramenée contre sa poitrine, l’enfant tenait sa tasse de délice lactée entre les doigts, scrutant le moindre passage dans la salle commune des Serpentard. Excitée, impatiente, son regard se posait de temps à autre sur la tête d’un élève plus âgé qu’elle cherchant vite fait qui ca pouvait être. Mais son esprit n’attendait qu’une seule chose : l’apparition d’Eurydice qui avait déserté leur dortoir un peu plus tot. La raison lui était inconnue, mais ce n’était pas pour ce genre de détail que la blonde espérait son retour.

Tout au long de la semaine, les élèves habitant loin avaient obtenu la dérogation spéciale pour rentrer chez eux fêter les fêtes de fin d’année. Luna, Irlandaise était partie la veille, le trajet n’était pas nécessairement plus long que pour aller à Londres, surtout avec les portoloins, mais l’administration de Poudlard avait estimé que ce genre d’étudiant ne pouvaient se permettre de rentrer tous les week-ends, et s’était voulu généreuse. Une décision louable à en juger par l’entrain général qui régnait.

L’absence de la brune étant inhabituelle,  le début de soirée se faisait dans le calme, trainant avec lui une impression de vide, d’incomplétude. Mais un simple coup d’œil sur le petit paquet couleur or avec son ruban rose  posé à côté d’elle lui réchauffait le cœur. C’était mieux ainsi, ce serait plus simple.

Noel était une fête supposément moldue, mais tellement encrée dans la société contemporaine que même ses parents la fêtaient. C’était l’occasion d’un repas autour d’une table immense en compagnie des grands parents du côté de son père, d’histoire ancienne racontée, de biscuits moelleux sortant du four, de lait de poule plus sucré qu’autre chose et d’échange de petits présents. Cette fête était familiale, impossible de faire venir une copine à la maison, pas même l’irlandaise qui avait menti sur ses origines de sang de peur d’un mauvais accueil. Personne à part la partie non tronquée d’une famille existante. Du coup, à 13ans, quan don voulait partager le plaisir simple de ce genre de fête, il fallait composer avec les moyens du bord.

La cheminée crépitante diffusait une agréable chaleur, faisant danser gaiement les ombres des deux chats en train de se lover devant l’âtre, les lueurs étranges du lac noir semblaient participer, se faisait plus sombre, donnant à la pièce un petit quelque chose d’intimiste, délectable. Les moments passés avec la brune avaient toujours cet arrière-gout suave et agréable comme si la douceur et la timidité avec laquelle elle était venue lui parler la première fois était toujours là. Elhiya avait été attendrit ce jour ci, même si elle n’en avait pas encore confiance. Cette gamine esseulée qui lui parlait d’écureuils sauvage et d’histoire dans les nuages avait nourri la part de douceur qui était en elle. De temps à autre, le coté protecteur de la blondinette faisait surface. Prémices d’un trait de caractère qui sera dévorant un peu plus tard. Elle se surprenait à garder un œil sur la chevelure brune de l’anglaise quand leur chemin se croisait au détour d’un changement de classe, pour vérifier qu’on ne la tourmentait pas. Instinct latent dans le cœur d’un enfant. C’était la lueur fugace perçue dans son regard lors qu’elles s’étaient retrouvées à la rentrée qui avait poussé la blonde à empaqueter avec soin un soupçon de Noel à sa toute seule attention.

Les cheveux blonds noués en queue de cheval, rehaussés avec le ruban de satin bleu venait de se balancer subitement d’un coté à l’autre de la pièce : la porte  cachée derrière le portrait de Salazar Serpentard venait de s’ouvrir. Espoir frivole d’enfant de ne plus attendre plus longtemps. Telle une image divine (oui c’est noël…) la petite tête brune tant attendue faisait enfin son apparition, arrachant une exclamation bien trop enthousiaste.


"Eury!"


Dernière édition par Elhiya Ellis le Mar 19 Sep - 14:15, édité 2 fois
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Re: Au coin de la cheminée
Invité, le  Jeu 7 Sep - 22:14

PV Elhiya
LA mutuel


A peine, la porte franchit qu'Eurydice vit la crinière d'une blondinette se tourner vers elle. Cela lui réchauffait bien plus le cœur de voir Elhiya que la cheminée qui diffusait pourtant une douce lumière. Elle avait les mains tellement glacées par le froid ayant évidemment oublié ses gants dans le dortoir, que ses doigts avaient rougi. Elle était parfaitement accordée à l'ambiance, couleur feu. Dans ses cheveux quelques flocons se perdaient. Elle revenait d'une balade sous la neige. Comme elle avait rêvé de celle-ci pendant tous ses mois et de tirer la langue en attendant qu'un flocon disparaisse dans sa bouche. Comme elle avait rêvé de souffler dans le vide et de voir un petit nuage se former. Toute cette étendue de blanc apaisait les battements de son cœur  affolé.

En une année, elle s'était attachée à ses regards discrets posés sur elle et encore plus en découvrant ses petits défauts charmants. Elle allait être tourmentée mais pas cette année-là goûtant encore aux affres de la transparence de l'être.
Quand elle était avec Luna, l'Anglaise s'éclipsait rapidement car seule sa compagnie comptait dans une exclusivité maladive. Ce n'était pas qu'elle ne l'appréciait pas, loin de là, elle si vivante, seulement elle préférait Leur intimité qui n'appartenait qu'à Elles conversant pendant des heures, n'importe où. Elle cultivait sa solitude.

« Elia' ! Tiens c'est pour toi, c'est pas grand chose mais … Je me disais que ça pourrait te faire plaisir. Joyeux noël. Je suis peut être un peu en avance. » dit-elle posément, avec un brin d'émotion. * mais je voulais être la première à te le souhaiter * songea t-elle.
La sorcière mourait d'envie de le lui offrir et trépignait depuis des jours mais n'en montra aucun signe comme si tout naturellement cela n'était pas prévu. Elle l'avait choisi avec soin, se torturant devant les rayons moldus, bravant la foule. Tout pouvait se deviner avant même de déballer. Le petit Prince l'attendait, un des livres favoris d'Eurydice à cet âge. Elle espérait que cela serait une bonne lecture et de déceler dans ses mirettes un peu d'avidité.

Elle avait déposé sur ses genoux un petit paquet vert foncé, couleur serpent qui venait se lover tout contre la belle. Un beau nœud doré envoyait presque des paillettes dans les yeux de toute petite fille qui se respecte. Tout en s'asseyant dans le fauteuil d'en face, elle commença par se tortiller une mèche autour de son index signe de nervosité. Puis, tremblotant légèrement, elle se décida à s'approcher un peu plus des flammes dans le foyer, sans peur de se brûler, insensible à la douleur. Elle en voyait une se mouvoir dangereusement toute proche de la pulpe de ses doigts. Elle se demandait soudainement si cela pouvait laisser des traces sinueuses... Secouant vite la tête elle ajouta :

« J'ai bien envie d'un chocolat. Tu as eu une bonne idée. »

Le mug fumant dégageait une odeur intense comme un appel à se réconforter entre ses bras. Cela lui rappela un matin où elle avait été très malade à cause de l'hiver. Sa mère était venue dans sa chambre avec une tasse du même breuvage avec un air inquiet et adorable. Elle lui manquait de temps en temps mais c'était mieux comme cela. Les noëls étaient lamentables chez eux. Il y avait toujours un sapin dans leur salon qui dégoulinait de tristesse et de la nourriture à foison alors qu'elles ne seraient que deux à manger. Au final, elles étaient bien abandonnées sans savoir quoi se dire, se lançant des sourires de consolation. C'était lui qu'il leur fallait.
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Re: Au coin de la cheminée
Elhiya Ellis, le  Ven 8 Sep - 9:15

Les doigts rougis, le bout du nez glacé, quelques flocons scintillant dans le rideau ébène de velours qui tombait dans son dos, la brunette revenait dune balade dans le froid sans s'être couverte correctement. Un sourire attendrit avait prit forme sur les lèvres de l'enfant près du feu. Son cadeau était le bon, il valait les heures passées dans les boutiques bondés avec sa mère dans pré-au-lard et celles du quartier Londonnien. Elle avait mis une éternité à choisir  ce petit quelque chose qui pourrait être aussi précieux que le ruban de velours bleu perdu dans ses cheveux. Ce petit bout de laine empli de douceur et de chaleur, comme lorsque cette effluve que  la brunette amenait quand elle était à ses cotés. Comme des Instants de tendresse volés à l'effervescence de la vie bien trop dure pour cette enfant toujours aux airs timides et hésitants.

Avant même de se réchauffer, elle avait posé sur les genoux de la blondinette un petit paquet de papier vert enrubanné d'or, volant l'effet de surprise qu'Elhiya avait tant espérer créer, se trouvant prise au dépourvu.

*Ho, elle aussi y avait pensé tout compte fait*

Douce surprise entretenu par leur discretion et excitation contenue pendant plusieurs jours toutes les deux. Un petit rire très discret c'était échappé de l'enfant réalisant que toutes deux avaient partagés inconsciemment la pénible attente de ce moment partagé. Confinant en elle le trépignement d'offrir son présent à l'autre dès qu'elle la voyait perdue dans ses pensées ou ses lectures. Plaisirs d'enfant décuplé désormais que le geste était autorisé. Les prunelles brillantes de milles étoiles reflétées par la lueur se dégageant de l’âtre, Elhiya avait sourit avec douceur. Le rectangle couvert d’emballage abritait en ses feuilles un ouvrage choisi avec très grand soin, sans aucun doute, le meilleur cadeau qui pouvait lui être fait. Un livre, un qu'Eurydice voulait partager avec elle. Elle voulait l'ouvrir, laisser son empressement et son enthousiasme s'exprimer. Mais au dela  de ce plaisir égoïste, son petit paquet à elle attendait bien sagement qu’être glissé dans les mains de sa futur propriétaire.

Elhiya le recupéra entre ses doigts, espérant secrètement que ce petit présent amènerait autant de chaleur dans le coeur de la brune que les flammes du feu qui essayait de lécher ses mains. Le geste ne la choqua pas, la danse hypnotique des flammes était un spectacle qui volait quelques pensées perdue à la blonde quand elle patientait sur le sofa de la salle. Aussi, entendant la requête de son amie, Elhiya s'était levé, son paquet sous le bras, avait récupéré une des tasses laissée à disposition à coté des petits biscuits et  l'avait rempli du liquide cacaoté. Les elfes de maisons de Poudlard avaient pris soin de faire en sorte que le contenu du thermos reste toujours à un niveau suffisant pour un nouveau gourmand.

Et portant le mug à la brunette, la blondinette lui tendait fébrilement son emballage. Une paire de mitaine grise avec les cache doigts, les même que les siens, chauds, pratique, et utile vu le temps qui s'abattait dans la région. Elles étaient accompagnée d'une petite peluche que la gamine avait à tout prit voulu prendre. Symbole de leur première discussion, mais aussi de quoi se rapeller sa présence pendant ses vacances scolaire chez elle alors qu'elles ne pourraient se voir pendant de longs jour. Un brun anxieuse à l'idée que ses présents en convienne pas, Elhiya avait adresser un sourire en coin à son amie. Le feu avait coloré doucement ses joues, lui donnant ces teintes de poupée de porcelaine si fragile, gonflant cette impression qu’elle devait la protéger des lueurs de mélancolie qui se décelaient de temps à autres dans ses prunelles azur.


"Moi aussi j'ai quelque chose pour toi!" avait elle lancé les yeux pétillants d'espoir "On ouvre en même temps?"
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Re: Au coin de la cheminée
Invité, le  Dim 10 Sep - 23:41

Eurydice était passée de la sourde admiration à la muette dévotion. Elhiya représentait son monde parmi les petites gens qui folâtraient déjà dans les couloirs. Elle gravitait autour d'elle en prenant toujours garde de ne pas l'étouffer sous une trop vive attention qui pourrait sans crier gare changer du tout au tout leur relation de l'amitié à la haine. Elle avait cette envie ardente de rester à ses côtés tout le temps, présence rassurante. La belle n'était plus perdue, n'était plus seule. C'était son point dans l'horizon.

« Il ne fallait pas mais merci. Vraiment. »


Tout émue, elle lui vola un baiser sur la joue de la blondinette sans même savoir le contenu des présents. Ses lèvres l'effleurèrent à peine, bruissements d'ailes de papillons qui dès que l'on ouvre les yeux s'envolent facilement. Elle n'était pas abonnée à l'emphase et à ces petites tendresses mais c'était une époque spéciale. Même si cela ne voulait plus rien dire pour elle, la personne en face d'elle lui redonnait du sens. Elle espérait ne pas égarer la magie de noël attrapant au passage le mug brûlant.

Puis, dans un geste mesuré elle enleva l'emballage brillant témoignant de l'enfant qui ne voulait pas se trahir, pour découvrir une paire de mitaines grises qui ressemblaient à des moufles une fois fermée. La couleur était parfaite, couleur d'un ciel triste prêt à déverser ses lamentations. C'était le ciel qu'elle avait toujours préféré. Il n'était pas difficile de remarquer qu'elle négligeait l'apparence de ses mains plus gercées que ses lèvres. Délicate attention.
Le deuxième fit appel au premier souvenir des deux gamines. Un large sourire s'étala sur son visage orné de pommes bien rouges à la découverte de l'écureuil. Elle avait cru avoir passé l'âge d'avoir ce genre de totem mais en caressant distraitement la douceur de la peluche ; elle retomba des années en arrière s'imaginant dans son lit.

« J'en prendrais grand soin.
Tu l'as déjà lu ? »
ajouta t-elle malicieuse, attendant une réaction de sa part.

La britannique guettait le passage de ses pensées qui pouvaient frapper n'importe quand Elhiya. C'était tout un spectacle dont elle ne se lassait pas au fil des jours. En s'enfonçant confortablement, elle se résolut enfin à plonger son nez dans la tasse. Le breuvage picota sa langue avec délice, c'était le goût de l'impatience que l'on ne tarit jamais vraiment. Changeant brutalement de sujet, elle continua en fronçant les sourcils dans une ligne chaotique :


« J'espère qu'ils ne malmèneront pas trop les sapins cette année. »


Le bien être de ceux-là la préoccupait à cette période de l'année car les moldus exhibaient des sapins déracinés ne se rendant pas compte du mal, des arbres souvent condamnés à mourir après avoir servi la noble cause du bonheur dérisoire des milliers d'enfants. Ceci révélait déjà son inclination prononcée pour la botanique qui deviendrait centre de ses intérêts en grandissant. Quant à la petite brune, elle préférait décorer des pommes de pins mortes, trouvées dans la forêt, pour avoir sa note boisée sans mettre en péril la vie d'un être vivant.
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Re: Au coin de la cheminée
Elhiya Ellis, le  Mer 13 Sep - 9:43

Voilou voilou, avec toutes mes excuses pour le retard, je ne voulais pas te pondre un truc bâclé :kiss:]

D’un bruissement de papier délicatement défait, les prunelles de la brunette semblaient avoir pétillés d’un éclat discret et rare que l’anglaise aimait observer au détour de quelques échanges volés à litote scolaire. Le présent plaisait. Doux réconfort de sentir  l’effleurement de lèvres léger et timide en preuve de satisfaction. Moment délectables tant qu’ils étaient rare. Echange fugace à conserver précieusement tel un la caresse d’un flocon de neige en plein été. Les commissures de ses lèvre s’étaient relevé, trahissant le contentement d’avoir sur éveiller chez son amie si chère une pointe de bonheur dans son quotidien qui lui semblait encore si froid.

Elhiya n’avait eu de cesse durant cette année, d’observer discrètement la douce enfant, qui dans ce moment d’audace avait voulu de sa compagnie. Cette solitude ressentie la première fois semblait continuellement la lover délicatement dans ses bras. Un écrin épais d’exil incompréhensible aux yeux de la jeunesse fougueuse. Pourtant, respect et acceptation avaient su mouvoir curiosité et inquiétude en discrète bienveillance quotidienne. L’impulsivité et les débordements de sentiments –bon comme mauvais- apprenaient à s’habiller de cette cape de patience et de tendresse au contact de la fragile petite brune. Plus tard, bien plus tard, Elhiya saura la remercier dans un souffle de gratitude étouffé.

Mais à l’heure actuelle, c’était couverte d’impatience friable que la blondinette avait ouvert à toute hâte l’emballage pour dévoiler un ouvrage qui lui était inconnu. Une lueur d’émerveillement avait irrémédiablement parcouru ses prunelles azur,  alors qu’elle sautillait sous une joie enfantine non contenue.


« Ho merci ! Un livre moldu, j’en ai entendu parler, mais je n’avais encore eu la chance de pouvoir le lire ! Merci ! »

L’exclamation trahissant son engouement démesurée pour ces mondes imaginaires bien plus appréciable que celui dans lequel elle se devait d’évoluer. L’innocence de l’âge permettant de s’évader à la moindre déception d’une réalité  dénigrée, l’esprit se nourrissant avidement de la danse des lettres frappées de noirs, Elhiya ne pouvait espérer meilleur marque d’attention. Dans un élan débordant d’affection, la gamine s’était plantée devant la généreuse enfant et sa tasse de chocolat pour poser sur ses cheveux humides un baiser à défaut de pouvoir la prendre dans ses bras. Serrant contre son cœur l’objet qui nourrissait un peu plus le lien invisible qui les unissait, Elhiya reprit place sur le sofa, récupérant à son tour la boisson fumant  hivernal.

Quelques mots échappés, interrompit le début de contemplation de l’ouvrage que l’enfant avait entre ses doigts. D’un regard dubitatif, ses cheveux dorés avaient virevoltés vivement, accompagnant un mouvement de tête un peu trop abrupte.


« Les.. sapins ? .. »

Il était de tradition de récupérer un conifère et de l’orner de milles lumières scintillantes. Par les fenêtres Londoniennes, la nuit, on pouvait entrapercevoir des millions de petites flammèches colorées,  conférant aux silhouettes des habitants des allures oniriques. Quasi tous les foyers possédaient leur arbre de Noel factices ou … vivant. C’était ce détail qui devait chagriner son amie, elle qui aimait tant les plantes et leur délicat aspect. Un léger sourire qui se voulait apaisant avait fleurit sur la bouche de l’anglaise, malheureusement, comme dans beaucoup d’autres situations, à leur niveau de petites filles, elles ne pouvaient faire grand-chose contre certains états de faits.

« Tu sais, maintenant, ils les vendent dans des pots, comme ça, ils peuvent conquérir un tout nouvel habitat dans un beau jardin. Et l’année d’après, avec des branches bien plus forte et bien plus grandes, ils peuvent accueillir encore plus de cadeaux, ainsi, ils ont une place dans la famillle »

Vision idéaliste et utopique d’une enfant bien trop naïve. Mais la vérité était bien trop dure à accepter. Les arbres arrachés à leurs éléments naturels avaient bien du mal à s’acclimater à la ville, ou à leur contenant trop étroit pour leurs larges et puissantes racines. La triste image des épines brulées jonchant les pavés de capitale saurait leur rappeler bien assez tôt que rien n’était éternel en ce bas monde. Pensée que la blondinette ne voulait pas voir gagner l’esprit de la petite qui câliner doucement son écureuil en peluche, aussi, dévia-t-elle la discussion sans vraiment de subtilité. Caractère qui lui était propre, et qui perdurera

« Dis, tu veux un biscuit ? Maman m’a fait parvenir les petits bonhommes au gingembre, espérant que ca fasse patienter jusqu’au réveillon de demain »

Faible compensation pour les craintes qui étreignait la brunette. Cependant, pour Elhiya, contrite par l’innocence de l’enfance estimait qu’un gâteau accompagné d’un chocolat viennois apaisait bien des mots.
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Re: Au coin de la cheminée
Invité, le  Mer 13 Sep - 22:37

HRPG:

Son bonheur était tout simplement ravissant, de ceux que l'on pourrait observer pendant des heures sans s'ennuyer le moins du monde. Il irradiait tout ceux à proximité. Elle ne devait pas se rendre compte de ça. Pas à son âge. La sorcière avait rougi sous l'élan de la petite fille en face d'elle. Un baiser dans ses cheveux qui se perd. Elle se félicitait de s'être lavée les cheveux la veille. Il y avait ce léger parfum de rose. Elle n'aimait aucune autre fleur plus que celle là. C'était le bois de sa baguette. Comme une résonance évidente. Ce n'était qu'un détail mais elle s'était fait un devoir de ne pas lui déplaire. Chaque jour un peu plus. Le début de ses folles obsessions de contrôle.

Elle ne se sentait pas de décliner l'offre mais le gingembre, soit disant aphrodisiaque n'avait jamais fait flamber ses papilles. Ce n'était pas une épice qui la faisait rêver. Ce n'était pas de la cannelle par exemple. Elle se mit à saliver en se faisant cette réflexion. Elle voyait déjà la poudre brune à l'odeur parfaite sur des petits biscuits sablés.

« Mhhh... Pourquoi pas. Ta maman est bonne cuisinière. Pis, elle pense toujours à en mettre plus pour tes … amis ? Au fait Luna ne te manque pas trop ? »
dit-elle tout en se dandinant légèrement. Mal à l'aise.

Elle ne l'avait pas vue dans les parages récemment. Même après cette année, la belle continuait à se poser des questions irrationnelles sur la nature de leur relation. Comment pouvait-elle douter ? Douter des regards de la blondinette qui en disait long. Cela la dépassait. Elhiya avait raison de penser qu'elle ne se sentait pas en sécurité. Sa jeunesse parlait. Son manque de confiance aussi. Elle ne se réveillait pas en se répétant devant le miroir des choses insensées pour doper son ego. Prémices et joies de l'adolescence. A partir de quand débutait une amitié ? Où était la fin ? Elle enfourna la tête du bonhomme dans sa bouche. Ce n'était pas le goût espéré. Tant pis.

« Non beaucoup de gens choisissent la facilité surtout chez les moldus. » grimaça t-elle, puis après une pause elle ajouta : « C'est ton optimisme qui te rend si charmante. »
L'Anglaise dévoila son sourire en coin et ses fossettes rafraichissantes. Que toutes les deux, dans cette ambiance chaleureuse, avec un crépitement régulier en fond, c'était facile d'être sincère avec elle. Elle possédait de jolies facettes, si brillantes. Ça lui retournait parfois le cœur. Elle était douée pour ça.

Elle était aussi fière d'avoir casé de ce mot dans la conversation. Fierté enfantine. Enfin, elle essayait de mieux comprendre la signification de celui-ci, connaissant son antonyme mieux que personne. Surtout, son interlocutrice n'avait pas vu les arbres brûlés sous ses yeux, comme mourir une deuxième fois. Les gens s'en fichaient tant que leurs gamins étaient heureux et piaillaient à Noël oubliant l'absence de l'année précédente, qui s'était faite plus pesante. C'était détestable. Noël ne transformait pas les parents, encore moins les chérubins qui ne devenaient pas sages d'un coup de baguette magique, pour les beaux yeux du Bonhomme en Rouge et à la barbe blanche. La britannique se demanda lequel des deux l'horrifiait le plus entre le Père Noël et les clowns, autre denrée appréciée des enfants moldus.

« Elia'? Je voulais te demander un truc, sans importance hein. Tu as un appareil photo ? » demanda t-elle. Ses yeux se posèrent ailleurs. * Pas là dans l'immédiat, mais je pensais que ce serait une bonne idée d'avoir une photo de nous deux, tu sais pour avoir un souvenir * mais m**** (entendu de la bouche gracieuse de son père) , pourquoi tu lui dis pas ? * Allez laisse l'espoir danser dans tes mirettes... De nouveau cette fichue bataille intérieure.
De sa vie, la belle n'avait jamais éprouvé le besoin de conserver des choses. Elle faisait confiance à sa mémoire. Elhiya réveillait ses besoins de se sentir comme toutes les petites filles de son âge à construire son album, à bâtir sa vie sur des choses concrètes. Pas dans le vide. Dur d'avoir treize ans.
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Re: Au coin de la cheminée
Elhiya Ellis, le  Jeu 14 Sep - 16:08

Un biscuit abandonné dans la main de son amie, porteur d’une promesse d’enfant qui se voulait éternelle, sellait silencieusement le renouvellement de l’engagement de la blonde. Couvert cette enfant au regard parfois éteint avait été une évidence. Même si cela devait être fait dans l’ombre pour ne pas empiéter sur ses désirs de solitude. Ses sourires timides, ses gestes délicats, étaient une ample récompense. Tel un pétale de rose s’offrant frélement à la rosée matinale, pliant délicatement sous le poids, il ne fallait pas l’étouffer de trop d’attention pour qu’il puisse s’éveiller à la lumière de jour. Complexe mécanique mécanique pour l’enfant empressé qu’était Elhiya. Elle aurait voulu partager chacune des craintes qui semblait bercer doucement la brunette, mais il ne fallait pas. Trop de brusquerie la ferait fuir tel un papillon perdu sur une phalange humaine.

Quelques mots virevoltant jusqu’à son esprit rompirent la réflexion personnelle de l’enfant dont les prunelles s’étaient perdue dans le doux sourire de son interlocutrice. Surprise ramenant la question de la rivalité. La petite Eurydice se faisait toujours discrète lors de la présence de l’irlandaise, tel un chaton hésitant. Réaction incompréhensible aux yeux de la blonde qui n’avait jamais voulu brusquer les choses et proposer une rencontre de vision entre les deux filles. Pourtant, elle en mourrait d’envie lorsque le temps les forçait à rester chacune dans leur coin. Mais la fougue et l’insolence de Luna était l’égale de celle que la blondinette portait en elle. Deux petits chiots excités, débordant de l’effronterie de leur jeune âge, ne pouvait peut-être pas s’assagir suffisamment pour ne pas égratigner l’enveloppe de douceur dans laquelle Elhiya voulait conserver l’amoureuse de la nature.

D’un sourcil haussé au-dessus de ses deux opales lumineuses, la blonde se questionna un instant sur le but réel de cette interrogation.


« Luna n’est partie qu’hier. J’espère juste que ses parents seront là et qu’elle ne devra pas rester toute seule pour ce réveillon… »

Un soupire douloureux avait franchi la barrière de ses lèvres. Aucun enfant de ne devait subir des moments aussi précieux seuls devant leur cheminée. L’innocence des jeunes âges pouvaient s’envoler si rapidement... Au détour d’un oubli, de trop de temps consacré aux mauvais objectifs, ou d’un simple mot vomi sans prérogative… tant de raison pour les faire grandir plus vite qu’il ne fallait… Elles n’avaient que 13ans et déjà la conscience de quelques inquiétudes qui aurait dû leur être épargner. Au milieu de tant d’injustice, la blonde se plaisait à pouvoir se délecter à quelques instants volés au temps comme celui que lui offrait Eurydice par sa simple présence. Une poignée de souvenirs à chérir précieusement quand les temps seront plus tristes. Elhiya l’ignorait actuellement, mais de simples moments comme celui-ci feraient parti de ses préférés une fois plus âgée. Tendre enfance...

Le bonhomme de gingembre avait perdu son esprit dans une grimace qui s’habillait d’un sourire rayonnant. C’était la première fois que la blonde s’entendait dire qu’elle était optimiste. Le monde des sorciers était pour elle qu’hypocrisie et faux-semblant, mais peut être que l’aura de la brunette arrivait finalement à lui faire oublier tout cela. Ou du moins, pouvait-elle lui octroyer la capacité de vouloir un monde bien moins rude. Pour ses petites fossettes qui se dessinaient délicieusement quand elle souriait. Pour cette façon dont la commissure de ses lèvres se relevait en une agréable moue communicative. Juste elle… Doux prémices d’une dévotion inconditionnelle qu’elle nourrirait année après année.

Pourtant, la jeune sorcière n’avait rien trouvé à redire face à ce compliment si soudain. Ses joues s’étaient légèrement empourprées. La gêne l’avait fait forcée à fixer un point invisible dans sa boisson lactée. Les mots étaient toujours absents dans ses moments, trop peu habituée à ce genre d’échange empli de tendresse. Grace à merlin ou juste à un désir non avoué de la brune, une nouvelle question zébra le silence qui s’était instauré. Une supplique silencieuse pourtant évidente. Un souvenir tangible à conserver par la suite. Un large sourire avait flerit sur les lèvres rosées de la gamine qui avait compris ce que son amie n’osait dire


« Ho, mes parents en ont un oui ! Que dirais tu de passer après les fêtes à la maison ? Nous pourrions nous construire un fort rien qu’à nous dans le grenier, je suis sûre que tu aimerais même s’il n’y a pas de petits rongeurs réclamant des noisettes ! Et puis maman serait ravie de me voir rester à la maison et de te faire gouter de nouveaux gâteaux de sa création ! »

Quelle douce vision. Elhiya se voyait déjà dans son grenier aménagé, créant avec la petite Eurydice un monde rien qu’à elles deux. Sa mère immortaliserait ce moment de quelques photographies, les colleraient dans son album d’enfant, pendant que son père serait ravi de la voir passer du temps avec une sorcière de son âge. Accrochée aux lèvres de sa précieuse amie, elle lui confiait tous ses espoirs et ses rêves présent en un sourire fébrile débordant d’impatience.

*Allé dit oui*

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Invité, le  Jeu 14 Sep - 23:39

LA d'Elhiya


« Sincèrement tu crois que c'est quoi le mieux entre rester toute seule à la maison le soir du réveillon ou pire croire que tu n'es pas seule avec un de tes parents en sachant très bien que c'est bien pire de souligner son absence ? »

Sa question était sèche, méchante. L'Agression dans toute sa splendeur.
Elle sortait de nulle part parce qu'elle ne supportait pas l’inquiétude décelait dans sa voix. Jalousie mal placée d'une enfant malheureuse. En manque d'amour, avouant à demi-mot sa propre situation. Comment réagirait-elle ?
A la seconde où ses mots éclatèrent quelque part en chemin entre les deux comparses, la belle regretta. Elle regretta sa brutalité face à la gentillesse pleine de sollicitude d'Elhiya qu'elle ne méritait pas. Ce ne serait pas leur première dispute. Pas comme ça. C'était une vague qui emportait tout sur son passage, que l'on ne freine pas avec un peu de magie.
Elle entrouvrit ses lèvres. Aucun son. Fallait se forcer. * t'attends quoi là ? Hein ? T'as quel âge ? *

« Pardon. » murmura t-elle honteuse. C'était la première fois qu'elle lui parlait de cette façon. Pis soudain, elle eut très envie de pleurer là devant, comme un petit chiot abandonné. Ou de se gifler. Ou les deux en même temps. Elle avait comme sa truffe humide sur ses genoux. Elle ne voulait pas tout gâcher alors que ce moment était si spéciale, qu'elle avait vraiment attendu. Pathétique. Allez petite, laisse ton cœur parler.
La britannique enchaîna frénétiquement pour ne pas que l'autre puisse répondre, la contredire. La jeter. En ouvrant la bouche, comme une carpe, elle ravala sa fierté planquée on ne sait où par ses temps glaciaux :

« J'apporterai un cadeau pour tes parents. Ça ne gênera aucunement ma mère.* qui sera trop contente de ne pas m'avoir pour les fêtes, c'est pas sa fête préférée....* J'essaierai de ne pas être trop moi devant ta mère, pas sûre qu'elle m'apprécie sinon.
J'ai tellement hâte de voir ton grenier et tant pis s'il n'y a pas d'écureuils. Tant que tu es là, tout sera parfait. Et je pourrais t'inventer n'importe quoi pour que tu souris. Je veux manger des gâteaux avec toi sur la pelouse, n'importe où. Me regarde pas comme ça. Dis moi que tu es toujours d 'accord. J'aurais pas du m'emporter comme ça.
je suis juste jalouse de quelqu'un qui n'est même pas là » continua t-elle en regardant sa voix mourir dans sa gorge et ses doigts qui tremblaient légèrement. Secousse de l'émotion. Ses pensées s'emmêlaient, comme la toile dans laquelle elle s'empêtrait.
Elle n'avait jamais parlé autant sans faire de pauses et surtout elle avait très bien vu son engouement. Bien sûr qu'elle dirait oui, cela avait toujours était oui. * Tu es comme une étoile dans ma vie, si lumineuse *

A cette époque, n'importe qui en la voyant, en l'écoutant aurait pu croire que c'était de l'amour, une lesbienne qui se découvrira plus tard (bi pour être plus précise) ou pire une môme désespérée mais s'ils avaient pu avoir raison sur certains points ; là tout de suite, c'était son indéfectible amitié qui jaillissait. C'était la promesse d'un toujours, d'une place à part dans son cœur, irremplaçable. Elhiya la submergeait dans toutes ces journées ternes, fades. Elle n'était pas un amour qui ne durerait pas, de passage comme la marée anglaise; elle était juste Elia'. Parfaitement Elia'.

N'y tenant plus, l'Anglaise se leva et s'approcha un peu plus près du feu pour calmer ses tremblements et s'imagina enroulée dans un plaid. Justement il y en avait un qui traînait qu'elle vit du coin de l’œil et ne put s'empêcher : #accio Plaid. *Voleuse en plus * Il était doux et avait une bonne odeur, sûrement oublié par une fille de la maison. Elle espérait que la sienne couvrirait bientôt celle là. Cela n'arrêta pourtant rien au séisme dans son corps.

Puis, la belle se risqua à poser sa main sur la sienne comme si tout d'un coup, Elhiya pouvait la retirer. Vive brûlure. Elle ne voulait pas affronter son regard. Elle n'avait que treize ans et la folie des sentiments de cet âge à gérer. Toute seule. Ce poids l'écrasait comme une tonne de malheur, qui ne prendrait définitivement pas le large avant quelques années. Il fallait relever les yeux dans un silence accablant refoulant silencieusement une larme qui se formait dans ses prunelles azurs. Elle s'enfonça dans les siennes. C'était vraiment un Noël différent.

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