Rose regarda attentivement son interlocuteur essayant de mémoriser chacun de ses gestes pour en déceler leur signification. Il s'était mis à l'envers sur sa chaise pour essayer de paraître décontracter et cool à son égard, peut-être même de l'intimider mais ceci ne devait pas être très habituel de sa part puisqu'il s'encombra de son sac qui était resté sur ses genoux. Il dut alors se résoudre à l'enlever pour pouvoir le poser à côté de lui sur le sol ce qui lui fit perdre en un seul geste presque toute crédibilité. Pourtant elle le regarda faire sans broncher gardant son doux sourire de petite fille. *Après tout même s’il n'a peut-être pas l'habitude de parler à des premières années ou à paraître cool il peut tout de même avoir d'autres capacités beaucoup plus intéressantes. Les yeux ne mentent jamais n'est-ce pas?se dit la jeune Serpentard.* Elle décida de lui laisser une chance pour voir se qu'il valait et s’il lui serait utile à l'avenir. *Après tout avoir un élève plus âgé comme allié peut toujours servir et de toute manière c'est une façon comme une autre de s'intégrer, se dit-elle.*

Quand il posa son sac à terre Rose observa l'intérieur. Si vous voulez en savoir plus sur les gens regardez soit leur sac soit leur chambre. Vous ne serez jamais déçu. À l'intérieur se trouvait l’attirail complet du parfait petit Serdaigle. Manuels, parchemins, encriers, plumes... *Aurait-il loupé sa vocation ? Au moins il ne doit pas être totalement idiot, pensa-t-elle.* Seul un livre sortait du lot : Le Cycle d'Eveil. *Qu'est-ce que cela peut-il bien être ?* Elle n'en avait aucune idée mais se promit de faire des recherches dessus plus tard ou de lui poser la question.

Une fois son sac posé le Serpentard releva la tête un grand sourire aux lèvres. Ses yeux étaient plissés lui donnant une tête que l'on trouverait soit très amicale soit très drôle en fonction du contexte. Il lui tendit une main et se présenta :

_Anthony Oberlin, tu peux m'appeler Anthony mais surtout pas Oberlin, c'est ce que font les fils et filles à papa.

Suite à cette présentation des plus originale Rose faillit exploser de rire. Pourquoi irait-elle l'appeler par son nom de famille ? C'était complètement absurde. Elle-même ne lui avait pas donné son nom de famille. D'ailleurs elle n'appelait presque personne par leur nom de famille. Seuls les professeurs à qui elle était obligée de le faire et les personnes qui méritaient son plus grand respect et ceux-ci étaient très peu nombreux sur terre. Mais ceci lui apprit une nouvelle chose au sujet de cet Anthony. Il ne portait pas les fils et filles à papa dans son cœur. Il devait se sentir bien triste parmi les Serpentards où les grandes familles dominaient et donc où les ''fils et filles à papa'' comme il les appelait étaient monnaie courante. Était-ce parce que lui même était d'une famille modeste ou parce qu'il était en esprit de contradiction avec les siens ? C'était une excellente question qu'elle garda dans un coin de sa tête. Pour toute réponse elle saisit la main qui lui était tendue souriant de plus belle et répondit enlevant toute fragilité de sa voix mais gardant une douceur empreinte de détermination :

_Enchantée Anthony. En tout cas sache que je ne t'appellerais pas par ton nom de famille. D'un parce que je ne m'en souviendrais pas je pense et ensuite parce que je n'en vois pas l'utilité.

Il lui demanda alors :

_Qu'est-ce que tu penses de ta nouvelle maison ?

Rose répondit alors :

_À vrai dire je ne sais pas trop encore. Ça ne fait que quelques heures que je suis parmi vous mais je pense que je vais bien me plaire ici. Après tout, tout ce que je voulais c'était de ne pas me retrouver chez les Poufsouffles. C'est chose faîte.

_Enchantée Anthony. En tout cas sache que je ne t'appellerais pas par ton nom de famille. D'un parce que je ne m'en souviendrais pas je pense et ensuite parce que je n'en vois pas l'utilité.

Suite à sa première réponse le visage d'Anthony se crispa légèrement. Il est vrai qu'elle avait été assez formelle mais bon. Il était bien plus âgé qu'elle et elle ne savait pas encore quel genre de Serpentard il était. Après tout ceux-ci étaient réputés pour leur respect de la hiérarchie et leur ego incommensurable qui faisait que bien souvent ils méprisaient les autres. Pourtant lui semblait différent. Il était venu la voir alors que ce n'était qu'une simple première année sans importance. Bon aussi elle l'avait fixé et il l'avait sûrement prise pour une psychopathe. Mais bon... soit il était sincère et il ne lui parlait que par pure gentillesse, voir politesse ; soit il lui faisait croire qu'il pouvait être gentil et lui préparait un mauvais coup par-derrière. Elle se méfiait donc. C'était dans sa nature. Prudence est mère de sûreté et puis malgré sa jeunesse elle avait appris que ceux qui paraissaient gentils pouvaient vous faire le plus mal. Dans tous les cas elle ne savait pas encore comment se comporter face à cet étrange Serpentard.

_A vrai dire je ne sais pas encore. Ça ne fait que quelques heures que je suis parmi vous mais je pense que je vais me plaire ici. Après tout, tout ce que je voulais c'était de ne pas me retrouver chez les Poufsouffles. C'est chose faite.

À cette réponse son comportement changea radicalement. Il rit. *Qu'est-ce que j'ai bien pu dire pour pouvoir provoquer un tel amusement ? se demanda-t-elle.*

_Une raison particulière a ça ? Je t'avoue que j'aurais été déçu d'y être envoyé moi aussi. En tout cas je ne m'attendais pas que ce soit la seule préoccupation d'une première année.

Il n'était pas si coincé que ça en fin de compte et était assez malin. Il essayait de lui en faire dire plus sur elle et de la faire se comporter comme la petite fille de onze qu'elle devait être. Dommage qu'elle n'était pas une petite fille de onze ans comme les autres. Elle avait sûrement grandi trop vite mais maintenant il était hors de question pour elle de se comporter comme une enfant. Il s'attendait sûrement à ce qu'elle lui dise qu'elle ne voulait pas aller chez les Poufsouffles parce qu'elle n'aimait pas la couleur de leur tenue, que ce n'était pas à la hauteur de sa personne ou une idiotie de ce genre. La réalité était tout autre :

_Oh, c'est simple. Mon grand-père a été chez les Poufsouffles et m'en a beaucoup parlé. Je ne crois pas que je m'y serais bien adaptée. La confiance aveugle ce n'est pas trop mon truc. Pourquoi aurais-je souhaité d'aller dans cette maison alors que je sais pertinemment au fond de moi que mon caractère ne s'y serait jamais fait. Je crois que les Poufsouffles auraient été exaspérés de m'avoir dans leur maison.

Elle avait dit tout cela avec un grand sourire. Il voulait en savoir plus sur elle et bien elle allait lui donner quelques informations.
Quand à sa remarque elle se rendit bien compte qu'il voulait savoir si elle était au courant des événements récents qui s'étaient passés à Poudlard ou si elle était complètement cruche, chose qu'elle refusait d'être. Elle continua alors sur sa lancée en prenant un air un peu plus déterminé :

_Et bien sûr que ce n'est pas ma seule préoccupation. J'avoue que je n'étais pas totalement tranquille dans L'Express pour venir suite au dernier déraillement et j'ai appris aussi par d'autres élèves que notre directeur n'est pas des plus tendre. Mais si on se met à craindre d'être tout le temps attaqué on ne vivra plus. La peur ne sert à rien. Je ne suis pas totalement idiote et je sais que si je ne viens pas ici je n'apprendrais jamais à me battre et il ne me restera plus qu'à mourir seule dans mon coin avec la peur au ventre. Toi qui es plus âgé comment vois-tu tout ça ?

En lui disant cela elle lui permettait de lui montrer qu'elle n'était pas totalement idiote et pas une première année comme les autres. Mais aussi sa question lui permettait de comprendre un peu mieux comment il pensait. S'il avait peur, s'il voulait se battre ou bien encore s'il appréciait ce que faisaient les Mangemorts ?

Anthony avait paru non pas jusqu'au point d'être captivé parce qu'elle avait dit mais sûrement vraiment intéressé. Rose sentit qu'elle venait de marquer des points et qu'elle avait marqué l'esprit du Serpentard.

Celui-ci eut soudainement un comportement étrange. Il détourna le regard vers la fenêtre. Rose ne le connaissait que depuis seulement quelques minutes mais elle savait déjà que ça ne devait pas être dans son habitude. Il avait soutenu son regard qui ne reflétait aucune trace de gentillesse quelques instants plus tôt et là alors qu'elle lui souriait il n'avait pas pu. Que s’était-il bien passé dans la tête du Serpentard pour paraître si brusquement... désorienté ?

Il dut se rendre compte que sa réaction était des plus étranges car il se retourna vers elle.

_Excuse-moi, j'ai cru entendre un bruit. Pour te répondre, j'ai la ferme opinion que ce conflit n'a que trop duré et qu'il en perd son sens. Tu veux te battre, mais pour quoi ? C'est une question qui mérite sa réponse.

*Excuse-moi j'ai cru entendre un bruit ! se répéta-t-elle intérieurement.* Il se foutait de sa gueule c'était sûr. Ils étaient dans une salle commune entourés de plein d'autres élèves qui discutaient et qui forcément faisaient du bruit. Et puis il avait regardé par la fenêtre. Non il y avait autre chose. Une chose sûrement beaucoup plus logique mais dont elle ignorait encore la source.

Sa réponse par contre lui plut. Pas de camp seulement la paix. Enfin se trompait-elle peut-être. Et il avait été touché par son emploi du mot battre. Il est vrai que cela sonnait plutôt faux de la bouche d'une fille de onze ans mais c'était ce qui la caractérisait. Elle avait un corps de petite fille avec une âme de jeune adulte. Sa question était toute légitime.

Il ne lui laissa pas le temps de répondre et tendit la main vers sa sacoche pour en saisir un crayon et une feuille préalablement déchirée. Il griffonna quelque chose dessus qu'elle ne pût tout d'abord pas lire. Rose détaillait chacun de ses mouvements intriguée et légèrement perplexe. Il releva alors la tête et elle effaça toute trace de perplexité de son visage. Il se leva alors, retourna la chaise sur laquelle il était assis plus tôt en y déposant un bout de papier et reprit:

_Si tu as la réponse, alors je veux bien l'entendre. Mais pas ici, les murs à Poudlard ont des oreilles et des yeux.
Puis la jeune Serpentard le regarda récupérer son sac pour le mettre sur son épaule.

Il lui sourit et elle lui sourit en retour puis il tourna les talons en lui faisant un petit signe de la main. Son changement radical de comportement attisait sa curiosité au plus haut point. À peine celui-ci eut le dos tourné qu'elle récupéra le morceau de papier posé sur l'accoudoir. Dessus il y avait un des étranges œil qu'il avait dessiné plus tôt mais c'est ce qu'il venait d'écrire qui l'intéressait : La tour d'astronomie, quand la Lune illumine le lac.

Ces quelques mots étaient rédigés en un français parfait. Cela lui était forcément adressé mais comment savait-il qu'elle était française et qu'elle pouvait le comprendre ? Elle avait un accent irréprochable. Simple coup de chance ou savait-il une chose qu'elle ignorait ? Lui aussi était-il français ? Dans tous les cas deux choses étaient sûres : il ne voulait vraiment pas qu'on entende leur conversation et il voulait encore la revoir. À quelles fins, elle ne le savait pas encore mais elle avait envie de le découvrir. Une partie d'elle lui disait qu'il fallait qu'elle en sache plus sur cet Anthony et une autre lui hurlait qu'il fallait se méfier de lui.

Dans tous les cas elle n'irait pas au lieu de rendez-vous en pleine nuit. Elle ne prendrait pas ce risque. Après tout elle ne connaissait que très peu le Serpentard et elle n'irait pas foncer tête baissée dans un piège si c'en était un. S'il voulait tant lui parler se serrait en plein jour.

C'est ainsi qu'empli de questions elle se leva à son tour et sortie de la salle commune.

Après le festin du soir, avec tout les Serpentards, je me dirige donc vers notre salle Commune qui était situé dans les cachots de l'école.
Arrivée devant un portrait qui représenter une magnifique scène représentant un long serpent argenté, je me demandais qu'elle est vraiment l'histoire de cette école car je n'en avais entendu que quelque bribe..
Donc en entrant dans la salle Commune, je remarquais la beauté de cette salle au couleurs vertes et argentés..
Je décide de m'asseoir donc devant la cheminée dans un des fauteuils..
Je ne sais pas combien de temps je suis resté a contemplé les flammes qui danser devant mes yeux..
Au même moment je me tourne vers un groupe de cinquième année et leur demanda :

- Salut ! excusez moi de vous dérangez mais je suis nouveau dans cette école je viens de Durmstrang et j'aimerais bien connaitre l'histoire de Salazar Serpentard car les livres que j'ai lu sur lui ne me donne pas une vraie image de sa grandeur.. Pourriez vous me l'expliquez ?

Avec un sourire une des Serpentards assise dans le groupe m'expliqua toute l'histoire de se magnifique co-fondateur de  l'école..

Quand je suis monté me couché je me sentais ému et fier d'appartenir a la noble maison de Salazar Serpentard.

La salle commune était un endroit que la jeune Alexanne appréciait. En effet, la jeune brune était une jeune fille très solitaire qui n'aimait pas beaucoup la compagnie des autres, bien sûre, elle tolérait ceux de sa maison mais les autres, elle préférait les éviter.  Toujours assise dans l'un des coins les plus sombres de la Salle commune, la jeune sorcière, bien souvent, elle travaille ou bien là, elle lit un livre. Ce soir là, la jeune fille  lisait un livre de potion qui semblait passionnant du moins pour elle tant, elle était penché dessus.

Du haut de ses 13 ans, Alexanne pouvait paraître froide et parfois très hautaine mais si vous prenez le temps de discuter et qu'elle accepte de livrer un peu de son histoire, vous comprendrez de suite, que la jeune serpentard n'a pas été toujours était ainsi. En effet, petite fille, c'était une enfant très souriante et très amicale. Elle adorait rire et jouer mais parfois, les épreuves de la vie vous font changer de caractère même si on avait un cœur pur au départ. La mort d'un proche peut vous rendre différents. C'est ce qui s'est d'ailleurs produit puis qu’enfant, elle aurait pu aller chez les Gryffondor ou bien les Serdaigle. Aujourd'hui, ce n'est plus le cas, s'il se retrouve chez les rusés Serpentard, cela n'est ni un hasard, ni dû à son nom de famille. Le choixpeau avait dû déceler en elle, ses cotés rusé, malin, machiavélique et surtout son désir de vouloir du mal à tout le monde ainsi que son profond désir de vengeance.

L'absence de son jumeau tué lorsqu'il n'avait que 6 ans, l'a profondément marqué au fer rouge, tu vas donc très vite t'apercevoir si tu est proche d'elle que sous ses traits angéliques et froids se cache en vérité une profonde tristesse et une profonde haine envers les aurors qui selon elle aurai du intervenir plus tôt et savoir qu'un sorcier déséquilibré s'était échapper de la prison d'Azkaban.

Ce soir là, la jeune Serpentard avait pris sa place habituel dans son coin et regarder autour d'elle, tout en lisant son livre. En réalité, elle ne lisait pas vraiment, elle écoutait les conversations d'un groupe de jeunes assis non d'elle. Elle écoutait les rumeurs avec amusement.

-Et vous avez vu qu'il y a une fille de troisième année qui s'appel Serpentard comme notre maison.

Elle souriait froidement, cela devrait être des premières années car aujourd'hui, ni les professeurs, ni les élèves ne s'étonnaient de son nom de famille pas si anodins. En revanche personne ne savait que la jeune Alexanne appartenait à une vieille branche de l'arbre généalogique de Salazar Serpentard lui-même, une branche qui avait était élagué et qui avait même disparu puis il y a peu près 100 ans, elle était réapparu mais elle avait été souillait, c'était en réalité, une branche renié de Serpentard. Seul le nom de famille restait.

-Vous croyez qu'elle est la descendante de Salazar

La jeune brune se mit à rire doucement, ce qu'il pouvait être bête ces premières années. La sorcière dont il parlait porter le nom du Fondateur de leur maison mais elle n'appartenait pas, à l'arbre généalogique de l'un des plus grands sorciers de magie noire avec Voldemort lui-même. Trêve de bêtises, la jeune sorcière leva les yeux au ciel et détourna son regard de ce groupe, elle vit une jeune blonde qui s'approcher d'elle. Alexanne connaissait de nom cette élève, il s'agissait de Kathleen Gold, une élève de sa maison en 6ème année. La brune l'a regardait se demandant, ce qu'elle comptait faire ? Aller venir importuner, la jeune élève de 3ème année. Peut-être.

Tu lisais tranquillement dans ton coin de ta Salle Commune des Serpentard. Un livre que tu as trouvé dans les parages, livré à lui-même. Tu n'allais tout de même pas le laisser tout seul le pauvre. Tu t'étais donc installée dans le fond d'un fauteuil de la grande pièce, près d'une des fausses fenêtres donnant sur les profondeurs du Lac Noir. Depuis le début de la soirée, tu n'avais pas quitté les lignes imprimés des yeux, absorbée par ce que tu apprenais. T'abreuvant de savoir. Tu ignores royalement les autres élèves, qui ne sont que des nuisances que tu peux parfaitement oublier le temps d'une lecture. Il te suffit de te concentrer sur ce que tu lis pour les oublier totalement. Comme s'ils n'existaient pas.

La Salle Commune était calme en règle générale à cette heure, mais elle commençait à se remplir un peu trop rapidement à ton goût, et malgré ton talent pour tuer mentalement ces moucherons qui gâchent ta vue - et ta sérénité - tu ne peux plus fermer les yeux sur leur présence. Tu lèves le nez de ton livre à contrecœur et fixes le petit groupe qui vient de se former non loin de toi. Tu observes leurs tailles ridicules, leurs manières, la façon qu'ils ont de parler beaucoup trop fort par rapport à leurs petitesse ahurissante. Tu serres les mains sur la couverture de ton livre et tu sens ta baguette contre ton flanc, dans ta poche. S'il ne tenait qu'à toi, tu les aurais déjà renvoyé dans leurs dortoirs et tu serais en paix avec ton ouvrage.

Ils caquetaient comme des oies, et alors que tu te levais et te rapprochais d'eux, tu compris rapidement que c'était ds premières années. Les pires. Tout plein d'innocence, de candeur mais aussi totalement dépourvus de sens pratique et de jugeote. Tu as envie de les envoyer voler comme des souaffles. Plus tu t'approches, plus leur discussion se fait claire.

-Et vous avez vu qu'il y a une fille de troisième année qui s'appelle Serpentard comme notre maison.

Idiots. Tu jettes un œil dans la direction de la troisième année en question, et tu te rappelles vaguement de son prénom. Alexanne. Tu ne lui a jamais parlé et tu ne comptes pas commencer aujourd'hui, elle t'est indifférente, comme beaucoup de membres de cette école. Même de ta propre maison. Tu aurais pu en rester là, mais la bande de sombres demeurés ne semble pas en avoir fini.

-Vous croyez qu'elle est la descendante de Salazar ?

Quelle importance ? Pourquoi déranger toute la salle commune pour des ragots inutiles ? Tu n'en as rien à faire de son patronyme, ou de ce qu'il signifie. Ce n'était qu'un nom. Le seul qui comptait était le tien. Qu'elle porte un nom illustre n'en ferai pas une personne plus importante ou passionnante pour autant.

Tu jettes un regard noir aux gamins et te dirige vers ladite jeune fille sans un mot. Tu lui adresses à peine un regard, et t'assois non loin d'elle pour continuer ta lecture. Tu étais un peu moins près des enfants, même si tu les entendais toujours distinctement. Tu serras les dents et te tournas vers la petite de treize ans. Tu avais envie de les étriper. Les gosses, parce qu'ils faisaient du bruit, et elle, parce qu'elle en était la cause.

-Tout se perd ici, décidément...

Les claques, les bonnes manières, ton envie d'être sympathique... effectivement, la maison Serpentard perdait vraiment toutes ses valeurs.

Désespérant.

La petite brune se replongea dans son livre. Elle ressentit la présence de la dite blonde mais elle ne parlait pas alors Alexanne en fut ravie. Seulement, voilà, elle n'arrivait plus à se concentrer sur son livre à cause de ces pauvres idiots de premières années qui venait de lui gâcher leur lecture. Qu'es que ça pouvait leur faire que la brune était une descendante de Salazar Serpentard oui ou non. Elle soupira d'une nature solitaire, elle était aussi par conséquent assez timide. Au début de sa scolarité, elle avait souffert des regards sur elle et des questions permanente de tout les élèves de Poudlard. Elle ne cessait de répéter que son père appartenant à une vieille branche de l'arbre généalogique de Serpentard lui-même mais jamais elle n'avait avouer que ma branche était une branche renié de Serpentard. Depuis sa première année, elle revivait ses moments à chaque rentré, les nouveaux élèves se reposait inlassablement les mêmes questions chaque fois qu'il l'apprenait, la rumeur.

Soudain, la blonde à cotés d'elle finit par briser le silence en disant cette phrase. La brune pensait exactement pareil. Les premières années était de plus en plus petit et surtout de plus en plus idiots.

-Je suis bien d'accord, approuva la brune en toisant le groupe de première année. Ils oublient des choses essentiel, des valeurs essentiel. De nos jours, tout se perd. Le respect de la vie d'autrui surtout.

Alexanne se mit à penser que si son jumeau aurait été là, cela aurait finit en bataille général. Elle eut un fin sourire.

Ainsi éloignée du groupe d'imbéciles, il t'était plus facile de te concentrer sur ce que tu lisais. Il ne t'en fallait vraiment pas beaucoup. Au moins, un peu de tranquillité t'était de nouveau accordée. Enfin. Façon de parler. Tu pouvais au moins lire quelques lignes sans que tes pensées ne soient interrompues par des voix d'enfants, aux propos aussi inutiles qu'eux. Tu tâches de les ignorer, même si tu 'as qu'une envie, c'était de monter dans ton dortoir qui devrait être encre vide pour le moment. Mais tu veux continuer de profiter de la vue du Lac Noir, et des créatures assez aventureuses pour venir devant vos hublots. Et si tu pars, cela te sera impossible. Alors tu restes, même si tes mains se crispent sur la couverture de ton livre par intermittence quand tu entends l'un de ses nains prendre la parole.

Tu finis par te pincer l'arrête du nez pour essayer de ne plus y penser et de te calmer. De ne pas perdre ton calme avant de faire quelque chose que tu regretterais. Comme en envoyer un au-delà de tes hublots chéris par exemple. Pour donner un exemple. Tu étais assez imaginative ce soir, tu voulais bien expérimenter de nouveaux sorts, là maintenant. Mais tu n'as jamais commis d'esclandre, et tu ne vas pas commencer aujourd'hui. Cela n'en valait pas la peine. Mais un éclat de rire stupide plus tard, tu commençais vraiment à reconsidérer la question.

Tu allais remettre la tête dans ton livre quand la cause de toute cette agitation t'adressa la parole.

-Je suis bien d'accord. Ils oublient des choses essentiel, des valeurs essentiel. De nos jours, tout se perd. Le respect de la vie d'autrui surtout.

Tu hausses un sourcil. Hum, bien. Cela ne t'avance pas. Tu lui en veux d'être responsable de ce brouhaha ambiant, et maintenant tu lui en veux pour t'avoir interrompu dans ta lecture, encore une fois. Tu parviens à te retenir grâce à tes bonnes manières, inculquées depuis la petite enfance. Tu ne sais pas quoi lui répondre. Elle est d'accord avec toi, bien, mais à quoi ça t'avances ? Et tu n'en as rien à faire des états d'âmes des troisième années...

Tu hoches donc légèrement la tête, en signe d'approbation, et tu cherches quelque chose de basique à répondre.

-Alors fais les taire.

Voilà. Ça, c'est bien. Tu l'incites à mettre fin à se calvaire, et en même temps, tu lui donnes un petit conseil. Qu'elle trouve quelque chose à leur dire, pour qu'ils cessent de t'importuner par les ragots. Tu veux retrouver un peu de paix.

Les premières années n'avait pas cessé leur bavardage incessant et leur rire de petite idiots. La brune était une petite sorcière bien solitaire et prendre la parole en public l'effrayait énormément. La blonde à coté d'elle avait l'air se fiche des autres mais les petits l'agacer fortement.

Alexanne entendit la phrase de la blonde.

-Alors fais les taire

La jeune femme sentit une colère sourde montait en elle. Elle croyais que c'était si simple de faire taire ces premiers années avides de rumeurs et de ragots. La brunette ne savait pas par quel miracle sa baguette était restée dans sa botte mais elle avait bien envie de jeter un  maléfice de magie noire sur l'autre. Cependant, une main invisible la retenait.

-Si je leur avoue. Ils ne s'arrêteront pas. Bien au contraire, il deviendront pire. Alors s'il te gêne, tu n'as qu'à aller dans ton dortoir qui doit être encore vide à cet heure ci. De plus cesse de croîre que je suis là source de ce problème car oui je le suis mais contre ma volonté.

Elle savait qu'elle était aller trop loin mais peu lui importait. Cette blonde l'agaçait fortement.

-Si je leur avoue. Ils ne s'arrêteront pas. Bien au contraire, il deviendront pire. Alors s'il te gêne, tu n'as qu'à aller dans ton dortoir qui doit être encore vide à cet heure ci. De plus cesse de croîre que je suis là source de ce problème car oui je le suis mais contre ma volonté.

Tu hausses un sourcil et tu baisses ton livre pour regarder ta cadette d'un air blasé. Tu croises les jambes, et tu t'installes confortablement dans ton fauteuil, et tu tapotes distraitement tes doigts sur l'accoudoir, insensible à l'énervement de la jeune fille. Tu sais contrôler tes émotions, et tu t'amuses de ceux qui n'en sont pas capable. Mais tu es d'humeur conciliante, et lui accordes son jeune âge en guise d'excuse.

Quoiqu'il en soit, les rumeurs qui touchaient la jeune fille ne te font ni chaud ni froid. Qu'elles soient fondées ou non, seule ta petite vie bien rangée t'importe. Ses états d'âmes t'ennuient profondément. Tu croises les mains après avoir posé ton livre sur la table basse qui se trouve non loin de toi, et observes la ''petite'' en face de toi. Tu commences à sentir une envie grandissante de la faire taire, de faire taire les autres également. Mais aussi de t'amuser. Car son petit discours t'amuse beaucoup. ''Leur avouer'' ? Qui lui a demandé d'avouer quoique ce soit ?

-Il y a plusieurs moyens de les faire taire.

''Comme leur dire clairement que tu ne veux plus en entendre parler, par exemple''. Si la jeune fille comptait survivre encore quatre ans à Poudlard, elle allait devoir s'imposer. Se laisser porter comme cela, et ne pas agir quand quelque chose ne lui convenait pas risquait de lui attirer des problèmes. Surtout devant des plus jeunes. Comment comptait-elle affronter sa vie en internat ? Ce n'était que ton opinion, mais voir la petite s'énerver pour un rien était distrayant. Ca te tirait certes de ta lecture, mais au moins, tu ne pensais plus tellement au bruit.

Alexanne sous ses airs de solitude avait garder son tempérament de feu, elle s'emportait assez vite quand quelque chose l'agaçait fortement. En effet, elle était l'opposé total de son défunt jumeau. Percée était très calme et réfléchis alors qu'elle était impulsive et parfois très explosive. Les poing serrés alors que ses jointures devenaient blanche la jeune fille, finit par se calmer. Elle entendit dans sa tête une petit voix murmurer.

~Alexie calme toi, il n'en veut tous pas la peine. Va les faire taire avec tes atouts de descendante éloigné de Serpentard~

Entendant cette voix, la jeune femme ne put empêcher un fin sourire apparaître brièvement sur ses lèvres. Cette voix n'était que sa conscience mais elle avait les intonations de son défunt jumeau, c'est pour cela qu'elle écoutait. Une fois de plus, la jeune femme n'allait pas se faire marcher sur les pieds. Alexanne posa son bouquin de potion obscurs sur la table basse et sans un mot, elle se leva. Elle se pointa devant les 1ères années et elle toisa d'un regard froid. Tous se turent et l'a fixa avec une certaine crainte. La brune se délecta de cette aura qu'elle parvenait à inspirer chez les plus jeunes puis elle finit par leur parler d'une voix froide comme la glace.

-Cessez de parler à voix basse d'une rumeur qui n'en ai pas une. Vous embêter tout le monde avec vos niaiserie de sale mômes. Alors maintenant écoutez moi bien, je suis Alexanne Serpentard, descendante de Salazar Serpentard lui-même alors je vous préviens que si vous n'avez arrêter pas vos gamineries, je défoule les foudres de mon ancêtres sur vous

Les petits de premières années, l'a regarder terrorisait. Elle avait bien entendu passer sous silence qu'elle appartenait à une vieille branche de l'arbre généalogique, une branche qui désormais était considéré comme renié. Elle continua de sa voix froide.

-Bien, maintenant, je ne veux plus vous entendre. Venez me poser une seule question et je vous transforme un elfe de maison et vous deviendrez de parfait petit esclaves pour des familles de sorcier très riches qui seront ravis d'avoir des petits serviteurs. Maintenant disparaissez, tout de suite

La brune les regardait d'un regard si froid que si elle aurai pu et les aurai congelés sur place. Les première années, s'enfuit presque en courant totalement effrayés. Alexanne soupira avec un sourire mauvais sur les lèvres, elle savait qu'elle venait de s'attirer des ennuis mais qu'importe, elle adorait terrorisait les autres et surtout les premières années.

Fier d'elle, Alexanne retourna s'asseoir sur le fauteuil, qu'elle occupait un peu plus tôt, celui en retrait de tout le monde. Elle n'adressa ni un regard, ni une parole pour la blonde et repris sa lecture

Tu jettes un oeil à la jeune brune qui semble au bord de l'implosion, mais tu ne dis rien. Tu la laisses s'emporter intérieurement, et tu continues de soutenir son regard jusqu'à ce qu'elle se détourne et marche vers les premières années en questions. Tu reprends lentement ton livre et l'ouvre à la page à laquelle tu t'étais arrêté, mais tu continues d'observer la salle commune.

La jeune brune venait de se planter devant le groupe d'enfants, et de là où tu es, tu peux voir clairement qu'ils n'ont pas l'air rassurés. Alexanne est de dos, tu ne peux donc pas distinguer ce qui leur fait si peur. Mais alors que la voix de la plus jeune commence à se faire entendre, tu comprends rapidement qu'elle a décidé de suivre tes conseils.

-Cessez de parler à voix basse d'une rumeur qui n'en ai pas une. Vous embêter tout le monde avec vos niaiserie de sale mômes. Alors maintenant écoutez moi bien, je suis Alexanne Serpentard, descendante de Salazar Serpentard lui-même alors je vous préviens que si vous n'avez arrêter pas vos gamineries, je défoule les foudres de mon ancêtres sur vous.

Hum. Tu n'en as rien à faire de ses origines, mais tu te doutes que ce discours a produit son petit effet sur les premières années. Leurs visages s'ouvrent lentement, et deviennent de plus en plus expressifs, formant de jolis petits masque de peur. Tu hausses un sourcil et observe le spectacle d'un air distrait, un œil toujours dans ton livre. Tu n'es pas impressionnée par sa tirade, car tu sais que Salazar Serpentard ne peut plus rien te faire, de là où il est. Mais au moins, tu avais désormais l'espoir que la salle commune ne redevienne vivable.

- Bien, maintenant, je ne veux plus vous entendre. Venez me poser une seule question et je vous transforme un elfe de maison et vous deviendrez de parfait petit esclaves pour des familles de sorcier très riches qui seront ravis d'avoir des petits serviteurs. Maintenant disparaissez, tout de suite

Tu ne savais pas si l'obéissance dont laquelle firent preuve les jeunes gens étaient dû à leur stupidité ou à la capacité d'intimidation d'Alexanne. Toujours était-il que tu pouvais dorénavant profiter de la salle commune et de ton livre en toute tranquillité. Alexanne revenait vers toi, sans pour autant te montrer de l'attention. Visiblement, elle t'en voulait pour tes petites réflexions de tout à l'heure. Tu hausses les épaules amusée.

-Bien joué.

Peut-être allait-elle survivre dans l'enceinte de ces murs finalement...

Alexanne assise dans le fauteuil était heureuse, elle pouvait enfin lire son livre tranquillement sans les rires et les bavardages incessants de petit morveux avide de ragots croustillants. La belle brune de nature méchante depuis la mort de son jumeau se promit de faire des recherches sur chacun de ces petits morveux qui avait osé troublé sa lecture afin de leur pourrir totalement leur existence. Oui, elle était comme ainsi. Alexanne avait un visage angélique et paraissait douce et délicate mais ce n'était qu'une facette sous ses airs, elle était méchante et froide. En y repensant une véritable Serpentard.

La blonde a cotés d'elle lâcha deux mots.

-Bien joué

La brunette eut un sourire mauvais. Elle avait l'air fragile mais ne l'étais pas depuis sa première année, elle avait réussi à inspirer la peur rien qu'en prononçant son nom de famille.

-Merci. Nous auront enfin la paix et nous pourrions tranquillement reprendre la lecture de nos livres respectifs

Miss Serpentard se replongeant dans sa lecture, heureuse du calme qui était revenu dans la Salle Commune.

-Merci. Nous auront enfin la paix et nous pourrions tranquillement reprendre la lecture de nos livres respectifs.

Tu haussais un sourcil en voyant la jeune fille prendre de plus en plus d'assurance. Certes, elle semblait croire qu'elle avait des raisons d'être fière. Et elle était à Serpentard, l'orgueil était un des traits emblématiques de votre maison - selon les clichés populaires du moins. Mais tu trouvais qu'il était particulièrement élevé chez cette enfant. Tu ne fis pas de remarque pourtant, et ne t'embarrassa pas d'hochement de tête.

Tu regardais encore l'eau par les fenêtres, mais tu t'en détournas rapidement. Tu ne voulais pas gâcher ta soirée, ne fixer que des petits êtres marins plus ou moins beaux. Tu devais trouver de quoi t'occuper. Tu avais bien envie de continuer ta lecture, et de profiter du calme enfin revenu dans la salle commune. Reprendre les longues phrases rédigées consciencieusement par un sorcier des années auparavant, comme la brune l'avait suggéré. Te plonger dans son univers, et apprendre de ses histoires fantastiques, inspirées de ce qu'il avait vécu. T'imaginer être une autre pendant quelques heures.

Mais tu n'arrives pas à te concentrer sur ce roman qui te faisait envie depuis que les gamins étaient entrés. Tu avais été distraite, et par eux, et par la jeune fille. Tu ne pouvais plus te replonger dans ces fables aussi facilement qu'avant. Et cela te faisait enrager. Tu t'autorisas quelques secondes pour te calmer, laisser tes muscles se relâcher et éteindre cette tension qui se formait dans ta poitrine et qui menaçait de grossir et d'exploser dans quelques minutes. Quand le calme revint, que tu te sentis de nouveau parfaitement maîtresse et de tes émotions et de ton corps, tu regagnas le masque de glace parfait et put rebaisser les yeux sur l'encre noire sur blanches des feuilles agrafées les unes aux autres par la reliure en cuir.

Tu te détournas d'Alexanne et remit ta tête dans tes pages. Tu lus l'une d'elle. Puis une deuxième et ainsi de suite, jusqu'à ce que tu perdes le compte, que le numéro en bas de chaque feuille ne revête plus d'importance. Seul le contenu avait de l'intérêt. Et les autres Serpentards, le Lac Noir ou quoi que ce soit d'autres ne t'intéressait plus. Oubliée, la jeune héritière verte.