Un entraînement avait été convenu le lendemain et qui comprenait Clicli, Mione bien évidemment le chef de l’ordre. Mais ainsi, et pour sa grande surprise mais surtout pour son plus grand plaisir, Jaren McGrégor, l’ancien chef des Aurors. Voilà pour les formateurs ceux qui devraient leur faire face et suivre leur formation n’étaient autre Drayry, Cronos et Peyton. Les trois nouvelles recrues de l’ordre. C’est sur mot de la fin que tout le monde c’était dispersé. De son côté Drayry était allé dans la salle qui renfermait diverse potion et autres remèdes contre les blessures. Elle prit une fiole revigorante et une autre de régénération sanguine. Elle savait que se servir dans les réserves n’était pas… comment dire … autorisé impunément. Elle entendait déjà la voix de l’infirmière de St Mangouste « L’automédication est dangereux ! » Drayry leva les yeux au ciel et referma la porte vitrée de l’armoire. Même si elle savait que peu de monde traînait dans le coin elle se fit toute de même petite en ressortant de la salle. Elle se dirigea vers l’arrière de la maison et s’assit dans un fauteuil en osier qui à sa surprise était en faite un rocking chair très… entreprenant. Drayry se retrouva secoué pour terminer les fesses au sol. Elle mit sa tête en arrière pour dégager ses cheveux et poussa un petit cri en tenant sa plaie. Elle poussa un soupire et donna un coup de pied au fauteuil qu’elle jura entendre couiner. Elle haussa les épaules et bougonna :

Chacun son tour…

Elle finit par s’asseoir sur une petite marche et ouvrir les deux fioles qu’elle but cul sec. Elle releva son tee-shirt en piteux états et défit son bandage de fortune pour enrouler de vraie bande autour de ses hanches. Avec un peu de chance d’ici demain elle n’aurait plus mal avec seulement une cicatrice qui ne saurait pas être des plus belle… Elle glissa les fioles dans sa poche et s’accouda à ses genoux regardant le soleil qui brillait doucement, procurant une chaleur douce malgré l’heure. Les choses commençaient réellement pour elle. Même si son admission c’était faite il y a plusieurs mois elle allait suivre son première entraînement demain. Elle n’avait pas été mise au courant de ce qui c’était passé mais il avait suffit d’être silencieuse et attentive pour comprendre qu’une membre de l’ordre les avait trahit… Drayry ne connaissait pas exactement le fin mot de l’histoire ni les raisons qui avait poussé Nymphadora à agir de la sorte. Elle ne la connaissait pas, l’avait sans doute déjà croisé et aperçut quelques fois avec Nina mais n’aurait su comprendre ses motivations. A vrai dire Drayry ne cherchait pas à savoir plus que ça. Puis elle repensa à ce que Peyton lui avait demandé. Elle voulait lui parler de quelque chose de très important pour elle et Cronos. La jeune fille mit en marche son imagination pour tenter de trouver ce qu’ils lui voulaient. Elle passa par tout : Peyton et lui voulant lui avouer leur amour, mouai non… seul un aveugle n’aurait pas vu qu’ils étaient amoureux. Si ils voulaient lui parler ensemble c’est que ça concernait les deux … Peut-être qu’ils veulent lui annoncer une grande nouvelle ! Un mariage ? *Non mais t’as craqué ma vieille !* Pensa Drayry. *Elle est enceinte !* pensa tout à coup Drayry avant de se mettre à rire. Elle secoua la tête et se leva. *Le mieux c’est d’aller voir avant de m'imaginer je ne sais quoi...* Elle rentra dans la maison et ressortit baguette en main. Elle hésita un instant et se mordit la lèvre inférieur:

Il va me tuer en rentrant… Spero patronum.

Dit la jeune fille en secouant sa baguette. Un lynx sortit parmi un flux doré, Drayry s’approcha de lui et lui dit :


Porte le message suivant à Valentin :


« Désolée je ne pourrais pas rentrer ce soir… Je te promets de faire notre soirée demain au plus tard ! »

Drayry regarda la lynx se mettre à courir et disparaître.

Je suis vraiment désolée Valentin…

Elle resta un instant comme ça, à regarder le vide, avant de rebrousser chemin et de se diriger vers les chambres. Elle entra dans la sienne pour passer un tee-shirt convenable et un jean foncé. (Promit je mettrais la toge plus tard ) Elle s’attacha les cheveux et attrapa une pomme qui se trouvait sur la commode. *Merci Amadeus* Puis elle eut juste à faire un pas et traverser le couloir pour se rendre devant la porte de Peyton et Cronos. Elle toqua trois coups avant d’appuyer son épaule sur le chambranle et de croquer dans sa pomme. *Que me réserve-t-il ces deux là encore ?*

Cronos avait dormi pas mal de temps mais Peyton ne s'était pas pour autant ennuyée... Après quelques minutes pendant lesquelles son compagnon était parti dans son imagination, il se rêveilla enfin... Il avait l'air surpris de la voir à ses côtés mais quand il répondit à son sourire, il était sincère et donc la jeune fille savait que sa présence ne le dérangeait pas. Se passant une main devant les yeux, histoire de se rêveiller un peu, il s'adressa à Peyton :

-J'ai fais un rêve bizarre. Peyton répondit à cette remarque par un haussement du sourcil gauche comme elle le faisait souvent. Il continua donc son explication : Et tu étais dedans. Cette dernière phrase fit rire la jeune fille qui lui répondit :

- C'est trop d'honneur... J'espère que ce rêve bizarre ne menait pas à d'affreuses fins...

Elle se demandait quel genre de rêve cela avait pu être mais elle n'eu pas bien le temps de réfléchir car dès lors, Cronos lui dit d'approcher et la préfète ne put faire autrement que d'exaucer son souhait. Elle était un peu comme sous son emprise, elle ne pouvait resister... Elle s'alongea donc à ses côtés, fermant les yeux, et sentant la main du poufsouffle autour de sa taille ainsi que la douceur de ses lèvres sur les siennes. Elle répondit joyeusement à se baiser et remonta son bras afin de le passer autour de son coup... Avec ses doigts, elle caressa la nuque du garçon tout en entourant ses cheveux atour de son index. La main de son ami remonta alors doucement dans son dos, tout en l'attirant fortement faire son corps... Elle aimait le plaisir que lui procurait le jeune homme... Malheureusement, ils ne purent aller plus loin... quelqu'un était derrière la porte et venait de toquer trois fois. C'était surement Drayry... Peyton regarda droit dans les yeux Cronos pour lui dire :

- Je te laisse lui expliquer... Pour une fois, laissons les hommes parler les premiers!

Elle l'embrassa une toute dernière fois, laissant ses lèvres trainer un peu plus longtemps sur celles du jeune homme... Mais il ne fallait pas faire attendre leur amie. Elle se leva donc du lit, après avoir enlevé délicatement la main de Cronos de son corps et se dirigea vers la porte de la chambre. Elle ouvrit la porte avant de tomber nez à nez avec Drayry. Elle ne put s'empêcher de la prendre dans ses bras et de lui murmurer à l'oreille :

- Merci d'être venue.... J'espère que tu n'avais rien d'autre de prévu?

Alors qu'ils étaient tous les trois dans la chambre, Peyton regarda Cronos et lui lança un petit sourire encourageant pour qu'il applique ce qu'elle lui avait demandé. Elle ne se sentait pas le courage de le dire, ça allait être un acte très sérieux et le poufsouffle allait surement être plus habile qu'elle pour le faire...même si c'était en parler à Drayry, en qui elle avait la totale confiance. La jeune serdaigle n'avait pas peur... C'était même elle qui avait eu l'idée, simplement, c'était une grosse responsabilité qu'ils allaient avoir sur leurs épaules par la suite!

Drayry qui mangeait tranquillement sa pomme vit un elfe de maison apparaitre au bout du couloir avec une pile de serviette, bien plus grande que lui, aussi blanche que la neige et aussi bien repassé que l'aurait fait la plus maniaque des Desprates Housewife... Toute fois cette perfection ne dura pas puisque se prenant les pieds dans le tapis l'elfe de maison s'étala de tout son long. Drayry haussa un sourcil et ne pu que rire légèrement de la situation. Elle ne bougea pas et croqua dans sa pomme comme si c'était la chose le plus hilarante qu'elle est jamais vue... Elle n'attendit pas longtemps avant de le voir transplanner, les serviettes aussi. Drayry leva les yeux aux ciels et retrouva son calme avant de voir la porte s'ouvrir sur une Peyton pressée et joyeuse. La jeune fille eut même droit à une accolade de la part de la serdaigle. Surprise Drayry ne pensa pas à lui rendre, elle n'avait pas l'habitude de ce genre d'effusion. Malgré tout Drayry lui fit un sourire crispé en agitant la tête d'un air de dire "De rien". Lorsque la jeune fille lui demanda si elle n'avait rien d'autre à faire Drayry pensa "Si mais je suis alors autant savoir ce que vous me voulez" elle jeta un coup d'oeil circulaire à la pièce. Et fit un pas pour y entrer. drayry elle même se surprit à ne pas avoir dit sa phrase à voix haute. *IL y a du progrés... deviendrais-tu sociable Markoff?* Elle sourit en coin à cronos pour le saluer et croqua une nouvelle fois dans sa pomme.

Elle était dans ses pensées et en même temps curieuse de savoir ce qu'ils lui voulaient. Elle le regarda tour à tour, les voyant s'échanger des sourires et des regards, la curiosité de Drayry monta d'un cran. Elle leva un sourcil et resta un instant à les observer pomme contre lèvre. Puis finalement leur demande tomba. Drayry ouvrit grand les yeux ne s'attendant pas à cette demande *Enfin j'y étais presque avec cette histoire de mariage moi... * Elle laissa sa main redescendre doucement, avalant son morceau et s'éclaircissant la voix.

Humhum... Je ...

Elle attrapa le parchemin que lui tendait Cronos. Elle le lut rapidement sans trop comprendre les mot en face d'elle. Son cerveau réfléchissait à toute allure. Finalement elle fit quelques pas dans la chambre en pensant que celle-ci était plus grande que la sienne, ce qui n'avait en somme rien à voir avec la demande des amoureux... Elle posa le parchemin sur le lit et se mit face à eux:

Ecoutez vous deux... Je veux pas être pessimiste mais...

Il fit un pas vers eux et croisa les bras. C'est vrai qu'ils avaient l'air amoureux tout les deux, là dans cette chambre du QG main dans la main, demanda à une jeune fille de les lier à jamais par un sortilège inviolable...

Vous mesurez les conséquences? Imaginez qu'au bout de 10, 20 ou même 2 ans tout s'écroule... Que la personne que vous croyez être votre âme soeur n'est en réalité qu'une âme similaire à celle qu'il vous faut? Ne croyez pas que l'amour est éternel... Vous avez quoi 17 ans? J'en ai seulement 2 de plus que vous (enfin trois pour cronos il n'a que 16 le pitchounou :p) et pourtant à votre âge j'aurais pu faire la même chose! Mais tout change, des imprévus arrive, des départs, des décisions... Vous ne pouvez pas être sur de quoi sera fait votre ledemain ... Peyton...

Lui dit Drayry en se tournant vers elle, elle ne cherchait à leur faire peur à leur faire changer d'avis juste à leur faire prendre conscience de l'importance de cet act:

Tu vas faire quoi si un jour tu te réveilles. Que tu te rendes compte que tu n'aimes plus Cronos que tu as tout juste 35 ans... Tu compte rester le reste de ta vie avec cette épée de damocles sur les épaules? et toi Cronos...

Dit-elle en se tournant vers lui:

Imagine qu'en sortant d'ici tu tombes sur quelqu'un a qui tu trouveras toutes les qualités? Mais que ce pact te lie à Peyton... Ou même la simple envie d'aller voir ailleurs de ne pas rester enfermé avec la même personne toute ta vie... Vous avez 17 ans bong sang pas 60 sur la fin de votre vie... Vous avez une vie à vivre et vous vous condamnez... certes dans une très belle prison qu'est l'amour mais une prison quand même... Vous jouez vos vies en ayez juste conscience...

Elle se tut et se dirigea vers le parchemin:

Même si je vous dit ça je suis d'accord... et ne pensés pas que je cherche à vous faire peur ou vous faire changer d'avis... Si je dis ca c'est pour vous...

*Depuis quand tu t'inquiètes toi? La ferme!* pensa Drayry pour elle même... Même si elle ne le montrait pas elle était touché de leur demande, qu'il se soit adressé à elle... A moins que ça ne soit purement que par intérêt vu son poste de professeur d'enchantement... Mais drayry s'interdit de penser à mal ainsi. Elle les regarda une nouvelle fois. Ils avaient le courage de le faire enfin Drayry trouvait ça dangereux et quelque peu inconscient. C'est vrai depuis combien de temps ce connaissait-il tous les deux ? Pas assez pour juger si leur vie devaient dépendre de leur amour. Mais si ils en avait la force pourquoi les en empêcher? Elle leur avait fait comprendre qu'elle idée n'était pas du goût de Drayry mais que c'étaient leur vie et qu'il faisaient ce dont il voulait. Elle leur avait exposé ses idées maintenant à eux d'en faire fit... Elle relut le parchemin et dit à cronos comme pour alléger la bombe qu'elle venait de jeter avec un petit sourire en coin qui avait l'air légèrement crispé....:

Ne t'inquiètes pas pour ca Cronos... je sais faire les serments inviolable...

Cronos ne s'en était pas mal tiré. Il ne s'expliqua non pas avec assurance mais avec confiance. Peyton reconnu en lui le garçon qu'elle aimait, celui qui avait le courage de se battre pour ce qu'il était et ce qu'il voulait. Après avoir donné ses explications à Drayry, qui était bien claires, il alla à la fenêtre pour tapoter sur un parchemin sa baguette magique afin d'afficher les mots contenant le serment. Il le tendit ensuite à Drayry... La jeune fille s'était attendu à cette réaction...évidemment qu'elle n'allait pas les comprendre... Leur amie ouvrit de grands yeux, d'abord de surprise puis, presque d'inquiètement. Elle avala avec difficulté le morceau de pomme qu'elle venait de croquer... Son air cool devint alors un air de "maman-poule" qui voulait proteger ses enfants... Ils étaient amis, c'était normal qu'elle pouvait bien évidemment donner son avis quant à leur choix. Mais de là à les juger... Bien sûr qu'ils étaient encore jeunes, bien sût que leur vie ne faisait que commencer... Mais ils avaient fait ce choix, et qu'importe les conséquences. Peyton comprenait tout à fait Drayry, elle s'était attendue à cette réaction. Néanmoins, peut être n'avait-elle jamais vraiment aimé? Elle commençait à leur faire remarquer qu'elle aurait pu très bien faire la même chose... Mais ses relations n'étaient peut être pas aussi sérieuse que la leur? A ce moment précis, Peyton savait au fond de son âme qu'elle ne pourrait jamais vivre son Cronos. S'éloigner ne serait qu'un instant du garçon lui briserai le coeur... Alors autant faire ce serment... Un serment qui les unirait obligatoirement jusqu'à leur mort. Ils étaient tous les deux rentrés dans l'ordre, ils savaient pertinemment qu'ils allaient courir de grâves dangers, et ce serment ne pourrait que les protéger. Les deux jeunes se sentiraient ainsi plus proches et pourraient mieux combattre, voulant se protéger mutuellement. Après leur avoir donné une leçon de bonne conduite, Drayry continua d'un ton légèrement crispé :

- Même si je vous dit ça je suis d'accord... et ne pensez pas que je cherche à vous faire peur ou vous faire changer d'avis... Si je dis ca c'est pour vous...

Puis elle ajouta qu'elle savait bien évidemment faire les serments inviolables... Mais Cronos commençait légèrement à s'énerver. Il prit la parole en sortant une bonne petite tirade dans laquelle il se permit même se vouvoyer Drayry afin de la blesser... Peyton pensait que son ami aller tout de même un peu trop loin, Drayry avait dit cela pour les protéger et non pour les blesser, chose que Cronos était certainement en train de faire, mais elle resta sur sa position neutre. Peyton lui sera légèrement la main pour qu'il ne soit pas trop dur avec elle puis il repartit sur les paroles de la jeune femme en disant qu'elle avait certainement raison... Mais les paroles qui suivirent étaient vraiment belles. Une larme fit son apparition au coin de l'oeil de Peyton... jamais personne ne lui n'avait dit d'aussi belles choses à son égard. Pendant un instant, la jeune préfète avait envie de se jeter dans les bras du Poufsouffle et de l'embrasser mais ils n'étaient pas là pour cela et elle ne voulait pas le faire devant Drayry. Elle essaya donc de se retenir...

Pendant leur deux tirades respectives, elle avait préféré garder le silence. Peyton avait son propre opinion et celui-ci était largement plus près de celui de Cronos. Elle pouvait comprendre le point de vue de Drayry mais bien que celle ci était plus âgée qu'eux, peut être n'avait elle jamais connu le grand amour... Après les magnifiques paroles du jeune homme, celui-ci plongea son regard dans celui de la jeune fille et joignit ses mains aux siennes, attendant le moment approchant... Drayry était restée en arrière et pour la première fois depuis le haussement de ton, Peyton enleva son regard des yeux de Cronos et, se tournant vers la jeune femme, prit la parole :

- Drayry je sais que tu peux être tout à fait inquiète... Ce choix est difficile même pour nous. Mais nous avons eu le courage de le faire et je pense qu'avec ton soutien, ce choix deviendra encore meilleur. Certes tu peux ne pas avoir une totale confiance en notre amour... mais en ce moment même, je sais que Cronos est celui avec qui je veux finir ma vie, que ce soit à cause de ce serment ou à cause d'autre chose. Je l'aime et je sais que ce choix est le bon, qu'importe les conséquences futures de cet acte et qu'importe les avis des autres.

Maintenant, elle était prête. Peut être faisait-elle la plus grosse bêtise de sa vie... Ou peut-être faisait-elle le meilleur choix. L'avenir leur montrera mais Peyton savait qu'aux côtés de Cronos, elle n'aura jamais peur. Tout deviendra simple ensuite... Pour certaines choses seuleument... D'autres allaient devenir nettement plus complquées. Il faudra que personne du camp adverse soit au courant de cette union... ni même personne d'autre que Cronos, Drayry et Peyton. Ce serait leur secret et personne de sera jamais au courant... sinon, cela risquerait certainement de devenir une faille, bien que pour l'instant étant un point fort.

Drayry avait sans doute trop montré sa désapprobation et son opinion dans cette histoire, elle en avait elle-même conscience mais elle ne s’attendait pas à prendre les paroles de Cronos en pleine face. Elle reçut ça comme un choc. Elle n’avait pas su trouver les bons mots, leur parler avec douceur comme l’aurait fait une amie, elle avait une nouvelle froissé les personnes en face d’elle. Elle avait encore foiré ce qu’elle voulait leur dire. Elle avait simplement voulue leur faire comprendre que c’était… enfin elle leur avait tout dit et simplement c’était sans doute la meilleure chose à faire quoique… elle regrettait d’avoir donné opinion, elle aurait mieux fait de leur résoudre leur demande au lieux de mettre son nez dans des affaires qui n’était pas les siennes… Elle aurait sans doute mieux fait d’agir comme une amie… mais n’était-ce pas ce qu’elle avait fait ?

La jeune fille resta stoïque devant les paroles de Cronos qui se déversait de plus en vite sur elle, la frappaient telles une vague qui réduit en miette tout sur son passage… Elle sentait eu fur et à mesure la colère monter en elle, l’amertume… Elle se sentait surtout blessée par ces paroles. Elle les prenait comme un coup de plus, chaque mot l’enfonçait un peu plus et malgré tout les trois quarts étaient faux. Il lui déballait sa colère et sa frustration. Drayry écoutait impassible, sentant des larmes poindre en elle qu’elle refusait de laisser couler. Son souffle s’accélérait et elle serrait les dents, les poings, tout ce qui lui permettait de ne pas craquer. Ses yeux virèrent aux noirs et sa bouche se crispa. Elle finit par détourner le regard de Cronos et croisa les bras. Elle ferma les yeux et se mit de profil. Elle ne réussit pas à parler, la gorge serrée. Peyton en profita pour lui montrer son point de vu avec cependant plus de tact. A peine eut-elle finit sa phrase que Drayry explosa. Comme si elle n’avait pas entendu les paroles de Peyton, comme si elle n’avait pas vu le regard radoucit que lui lança Cronos elle voulait lui faire payer la blessure qu’il lui avait causé à son amour propres… Elle se tourna vers lui les trait du visage crispé de colère et d’amertume. Elle pointa un doigt accusateur sur lui :

Qu’est-ce que tu connais de ma vie Cronos ? Qu’est-ce que tu sais de mon passé ? De mes histoires ?! Que connais-tu des garçons avec qui je suis sortie ! Et pour ta gouverne je ne suis pas une Marie couche toi là ! Oui j’ai eu une vie avant vous, Oh Surprise ! Et je ne te permets pas de porter un jugement sur ce que je fais ! TU NE…

Sa voix monta d’un cran pour finalement se casser. Comment pouvait-elle leur parler de Irsan ? Qu’ils s’étaient aimés pendant 3 ans ? Qu’ils avaient pensée faire leur vie ensemble… Que tout leur souriait, que tout semblait leur sourire… Qu’il avait été le premier et le seul à qui elle avait ouvert son cœur… Qu’il était tout pour elle, qu’il lui donnait la force de continuer, qu’il ne l’avait jamais jugé… Qu’il avait été encore et toujours là pour elle… Qu’il lui avait promit tant de chose et réalisé tant d’autres… Que ce serment inviolable elle l’aurait fait avec lui coûte que coûte ! Qu’elle aurait donné sa vie pour lui, qu’elle donnerait encore sa vie pour lui… Que son cœur restait attaché encore à lui et que malgré la présence de Valentin à ses côtés elle ne pouvait effacer le souvenir de son amour… Drayry ferma les yeux sur ces souvenirs et recula de quelques pas avant de se tourner vers la fenêtre et de l’ouvrir pour avoir un peu d’air frais… Elle y appuya ses deux mains et rentra la tête entre ses épaules. Elle respira doucement et calmement avant de reprendre d’une voix lasse :

Je ne te parle pas d’infidélité… Je comprends votre choix et je l’accepte …je voulais simplement vous prévenir que la vie réserve des surprises et que parfois votre amour ne suffiras pas à vaincre ce qui vous entoure…Je ne cherche pas à vous dissuader juste vous…

Drayry ne finit pas sa phrase à quoi bon chercher à s’expliquer ? Ils avaient fait leur choix, elle le comprenait alors quoi bon se justifier… Elle leva son regard sur le ciel dégagé et poussa un léger soupire… Elle revoyait encore l’appartement tellement trop rangé d’Irsan… Drayry avait cru qu’il était parti sans la prévenir mais au bout de plusieurs jours elle commença à s’inquiéter sur le sort de son homme… Elle retourna dans son appartement et y passa trois jours et trois nuits à l’attendre avant de tomber sur ses poignards… Elle savait que c’était finit et qu’elle ne le reverrait plus… Irsan ne se séparait jamais de ses armes… Elle avait l’impression que partout où il aille quoiqu’il fasse il avait ses poignards… Il s’était donc passé quelque chose mais la jeune fille ne sue jamais quoi, elle avait beau chercher, fouiller tout ce qu’elle trouvait la faisait aboutir à de fausses pistes… Après plusieurs mois elle laissa quelque peu tomber, découragée, voulant passer à autre chose… Même si ça lui semblait impossible… Puis Valentin était apparut, bien plus qu’un ami et il l’aidait jour après jour à vaincre son passé et à oublier Irsan même si cela lui semblait impossible… Alors aujourd’hui oui elle comprenait leur amour, la force que cela pouvait représenter pour eux… Mais elle ne pouvait pas leur dire, pas leur avouer à quoi cela servirait ? A ce qui la comprenne mieux, qui sache pourquoi elle agissait ainsi ? Elle se tourna vers eux les yeux brillant et leur dit la voix enrouée :

Je voulais juste que vous ne souffriez pas à cause de ça…

Drayry leur fit un signe comme quoi elle ne voulait pas qu’ils ajoutent quelque chose. A cet instant elle comprit qu'elle mélangeait sa vie et la leur... Elle n'avait pas le droit de leur faire ça... Ses erreurs étaient ses erreurs, soon passé était son passé pas le leur... Il avait Leur vie, Leur futur à construire et elle se devait de les aider... Elle effaça discrètement une larme qui roula sur sa joue et sortit sa baguette de son étui attaché comme à son habitude autour de son avant bras, elle se tourna vers eux et leur dit :

Mettez vous à genoux s’il vous plait…

Elle s’approcha d’eux et leva sa baguette, elle murmura une formule et un filament argenté s’enroula autour de leur poignet scellé l’un contre l’autre. Une douce lumière se répandit dans la pièce et une chaleur devait parcourir les mains des deux jeunes amoureux. Drayry s’éclaircit la gorge et demanda d’une voix tout à fait neutre et sans aucune trace d’émotion :

-Cronos, acceptes-tu d'aimer et de jurer fidélité à Peyton ? Répète après moi: Oui je le veux …

Le jeune répéta à sa suite, Drayry ne voulait pas entendre l'métion qui perçait dans sa voix ni le regard qu'il lançait à Peyton...

-Peyton, acceptes-tu d'aimer et de jurer fidélité à Cronos? Répète après moi: Oui je le veux …

La jeune fille répéta à son tour et Drayry se ferma à cette échange de voeux d'amour éternelle. C'était Leur échange pas le sien... à elle de trouver celui qui lui fallait... Elle fixait les deux mains serrées l’une contre l’autre. Tout se passa bien, leur filet argentée entra doucement sous leur peau et s’infiltra jusqu’à leur paume. Drayry les regarda un instant et leur dit :

Voilà vous êtes liés à jamais…

Elle leur adressa un signe de tête et se dirigea sans plus de cérémonie vers le porte qu’elle ouvrit doucement. Elle se stoppa devant l’entrée et leur dit en tournant la tête dans leur direction les regarda tour à tour…

Je sais que vous y arriverez… Je sais que votre amour sera plus fort que tout…

Elle leur adressa un sourire puis se détourna d’eux pour avanceé un pas de plus avant de leur murmurer :

Merci… d’avoir eu confiance en moi…

Elle resta là , la main sur la poignet de la porte, les yeux de nouveaux brillant, la voix hésitante, le regard perdu dans le vague ne sachant pas ce qu’elle attendait. Elle aurait aimé rester avec eux tout simplement pour leur dire plus, tout ce qu’elle avait envie de leur dire, les féliciter comme l’aurait fait une amie mais elle ne trouvait pas la force de parler et de trouver les mots… Elle espérait juste qu’ils comprennent que c’était sa façon à elle de les remercier et de surtout leur montrer qu’elle était admirative de leur amour…

[HJ tout d'abord ma lilou tu as oubliée la deuxième question du serment, mais c'est pas grave, je vais faire comme si elle y était, je sais que tu éditera. Ensuite je vais faire intervenir Nonos dans ton récit, c'est hors de questions que tu quittes la chambre dans cet état. ]

Cronos avait peut être un peu trop appuyé ses remarques sur Drayry, sans prendre la peine de juger comment elle prendrait ses propos... Peyton lui avait serrer la main durant son discours, sentant sûrement qu'il y allait un peu fort envers leur amie. Elle avait cependant avouer à Drayry qu'elle rejoignait plus son avis que celui de leur professeur, avant d'ajouter qu'elle aussi était sûre de son choix, qu'elle voulait partagée sa vie avec lui, quelle que soit les épreuves futures... C'est Cronos qui fut toucher par cette remarque, qu'il se retint de montrer cependant, il aurait préféré être seul avec Peyton pour le faire, et il sentait de plus qu'il avait cruellement manquer de tact avec Drayry. Ses propos avaient en effet heurter frontalement la sensibilité cachée de Drayry...

- Qu'est-ce que tu connais de ma vie Cronos? Qu'est-ce que tu sais de mon passé ? De mes histoires ?! Que connais-tu des garçons avec qui je suis sortie ?Et pour ta gouverne je ne suis pas une Marie couche toi là ! Oui j'ai eu une vie avant vous, Oh surprise ! Et je ne te permets pas de porter un jugement sur ce que je fais ! TU NE...

La voix de Drayry se brisa au même moment que la fierté de Cronos. S'il avait du ce qualifier, il aurait employer le mot " conna*d ". Il n'avait rien à répondre à leur amie. Il l'avait juger simplement parce qu'elle avait eu le courage de leur expliquer son point de vue, comme si elle avait dit ça parce qu'elle même n'avait jamais aimer... Ce qui semblait être tout le contraire. Il se détacha de Peyton pour se rapprocher de Drayry qui essayait de se cacher de leur vue, refoulant ses larmes. Il avait tout gagné encore une fois. Il lui arrivait rarement de blesser une personne à ce point, et c'était souvent dans les même circonstances, il partait sur un sujet qu'il ne connaissait pas forcément et viser tout à côté ! Sauf que cette fois, c'était Drayry... et il s'était permis de s'attaquer directement à ses blessures, même s'il n'aurait pu le deviner....

- Je ne te parle pas d'infidélité reprit-elle. Je comprend votre choix et je l'accepte... Je voulais simplement vous prévenir que la vie réserve des surprises et que parfois votre amour ne suffira pas à vaincre ce qui vous entoure.... Je ne cherche pas à vous dissuader juste à vous...

Drayry s'arrêta à nouveau et resta pensive, sur le bord de la fenêtre. Cronos posa une main attentionnée sur son épaule avant de lui parler :

- Excuse moi Drayry.... Sa voix était douce et sa gorge serrée, il n'aimait pas blesser ceux qu'il aimait. Je ne voulais pas te faire souffrir, ni te remémorer des événements douloureux... Je t'ai juger précipitamment alors que je n'avais pas à le faire.... Tu as raison, je ne sais rien de toi, de ton passé, de ta vie avant nous... alors pardonne moi d'avoir été, si détaché envers toi.... J'ai toujours pensé que c'était ton caractère qui était comme ça, et que ton détachement des autres n'avait pas pour origine ton passé.... Il s'arrêta un instant repensant à ce qu'il lui avait dit.... Je me suis trompé sur toi et je suis navré de t'avoir fait souffrir... Il n'ajouta plus rien, sentant qu'il ne pourrait rien lui dire d'autre dans un pareil moment que des excuses lamentables. Il retourna auprès de Peyton en lui adressant un regard confus et embarrassé. La Serpentard se retourna vers eux, le regard brillant et la voix complètement déformée :

- Je voulais juste que vous ne souffriez pas à cause de ça...

Elle leur fit signe de rien ajouter au moment ou Cronos s'apprêtait à lui parler comme un véritable ami et non comme un homme sans coeur... Elle avait souffert c'était une évidence et il s'en voulait terriblement d'avoir raviver ses démons intérieurs. Il se promit d'avoir un discussion avec la jeune membre de l'Ordre, pour mettre au clair prochainement tout ce qui les séparaient encore et lui éviter de re-commettre à l'avenir son erreur... Drayry prit quelques secondes de profondes réflexions avant de leur demander de s'agenouiller, comme si sa douleur était passée, bien que ce ne devait pas être le cas. Cronos joignit à nouveau ses mains à celles de Peyton, lui offrant un regard partagé entre la déception et la douleur de leur amie; et la joie et la signification du moment présent pour le jeune couple... Il écouta Drayry prononcer leurs voeux d'une voix étrangement calme. Les deux jeunes gens se jurèrent une fidélité et une protection mutuelle, jusqu'à ce que la mort les sépare. dans ses voeux, Cronos n'avait pas ciller ou hésiter une seule seconde. Il ne voulait qu'une chose, aimer et prendre soin de Peyton.

- Voilà vous êtes lier à jamais...

Elle leur fit un signe de tête avant de se diriger directement vers la porte. Ils se relevèrent tous les deux pour regarder leur amie. Elle se stoppa et les regarda tour à tour avant de leur dire qu'elle était certaine qu'ils arriveraient à tenir leurs voeux. Elle leur sourit avant de faire demi-tour, puis de s'arrêter à nouveau avant de les remercier d'avoir eu confiance en elle... Elle resta sur le pas de la porte, silencieuse et pensive. Cronos la rejoignit expressément et passa un bras autour de ses épaules avant de déposer un baiser sur la joue de la jeune fille.

- Encore désolé pour mes paroles.... lui souffla-t-il. Et merci pour les tiennes.... Il regardait Peyton les rejoindre avant d'ajouter. Merci à toi, nous avons toujours eu confiance en toi.

Après quelques instants ils laissèrent la Serpentard rejoindre sa chambre. Une fois la porte refermée Cronos s'adossa à celle-ci en expirant. Il aurait aimer plonger un regard joyeux dans celui de Peyton, mais il n'y arrivait pas. Ils devraient être heureux et passer une très bonne nuit, mais il ne pouvait s'empêcher de penser à Drayry et à la difficile nuit qu'elle allait passée.... par sa faute.... Sa détresse l'avait refroidis et il se sentait plus idiot qu'il ne l'avait jamais été... Il sentit l'obligation de s'excuser auprès de Peyton, d'avoir un peu gâcher aussi bien leur soirée que celle de leur amie...

- Je suis désolé..... dit-il simplement. Je ne pensais pas que je lui ferais tant de mal... Il s'approcha de Peyton avant de l'embrasser furtivement, et de la serrée à nouveau dans ses bras; pensant à eux....

Drayry explosa.... Aucun autre mot pouvait décrire sa réaction. Quelques secondes seulement après les paroles plus douces de Peyton, elle se défendit de l'attaque de Cronos, en lui disant qu'il ne savait pas ce qu'elle avait vécu avant... Elle allait crier mais sa voix se brisa de sorte qu'elle ne puisse pas finir ces propos. Puis le jeune homme s'escusa et là encore Peyton garda le silence. Elle se sentait mal à l'aise et n'aimait pas les disputes, surtout entre amis. Du haussement de ton, la serdaigle ne retint qu'une seule phrase :

- Je voulais juste que vous ne souffriez pas à cause de ça...

La jeune fille se demandait si c'était le bon choix. Mais elle l'avait fais et ne voulait plus reculer. Oui ils allaient sans doute souffrir. Mais ils l'avaient choisi. Drayry ne voulait plus rien entendre, elle leur fit signe de ne plus parler et commença le serment, après tout, ils n'étaient pas là pour se fâcher, bien au contraire. Tout se passa bien. Un filet argentait venait de passer dans leurs mains juste après qu'ils aient promis. Les yeux dans les yeux, ils s'étaient jurés fidelité jusqu'à la mort, jusqu'à la fin.

- Voilà vous êtes lier à jamais...

Juste après ces dernières paroles, la serpentard parti directement en direction de la porte. Elle s'arreta juste avant pour les remercier de leur confiance...

- Je sais que vous y arriverez… Je sais que votre amour sera plus fort que tout…

Ces paroles touchèrent beaucoup Peyton et il s'en fallu de peu pour qu'une larme vienne perler le coin de son oeil... le jeune homme alla s'escuser une dernière fois d'un geste tendre et de paroles affectueuses. Leur amie repartit dans sa chambre si bien qu'ils restèrent tous deux dans la pièce. Peyton s'inquièta un peu pour elle mais elle savait qu'elle s'en remettrai, elle aurait besoin d'un peu de temps. A son tour, elle eut droit à des escuses, mais elle sourti à Cronos afin de lui montrer qu'elle lui pardonnait, elle comprenait sa réaction, elle aurait pu très bien avoir la même après tout.

- Je ne pensais pas que je lui ferais tant de mal...

La serdaigle vint aux côtés du poufsouffle et le regarda droit dans les yeux, comme pour lui donner une petite leçon, mais aussi essayer de détendre la situation.. Elle le regarda tout de même d'un regard tendre pour ne pas qu'il se sente offensé.

- On ne pense jamais faire du mal à quelqu'un... mais on oublie trop souvent de se mettre à leur place afin d'essayer de voir les conséquences que de simples paroles puis engendrer. Essaye seulement de te faire pardonner en lui prouvant que tu tiens vraiment à elle et que ces mots se sont échapés tout seul...

Le garçon s'approcha alors de Peyton et commença à l'embrasser... La jeune fille oublia tout, ne pensa plus qu'à Cronos et à leur couple. Une longue histoire venait de prendre naissance et personne ne savait où cela allait les mener. Faire partie de l'ordre était déjà un risque énorme... faire ce serment en était un deuxième. L'avoir fait Chemin de la Salamandre Grise leur permettait d'être pratiquement sûr que personne ne les avait vu et que le secret serait gardé. Mais personne n'était jamais sur de rien... La serdaigle se laissa aller vers le préfet, guidée par son coeur. Grâce à ses bras, elle enlaça Cronos en les passant autour de sa nuque, tout en continuant à l'embrasser. Il ne fallait pas qu'ils se couchent trop tard... Demain avait lieu leur premier entraînement! Mais Peyton était tellement bien avec lui qu'elle décida de ne rien dire et de laisser faire le poufsouffle. Manquer un petit quart-heure de sommeil n'allait pas non plus les tuer...

Après lui avoir révélé ses sentiments, Cronos se remit à l'embrasser et à la caresser... Mais elle le stoppa pour lui avouer sa peur. Il prit alors l'une de ses mains dans les siennes et, la regardant droit dans la yeux lui dit :

- Depuis ce jour je me demandais quand mon cœur aimerait à nouveau comme cela. Et puis je t'ai trouvée, par hasard, sans même te cherchée.... Moi aussi j'ai peur de te perde, dans tous les sens du termes, peur que les rêves commencent mais que le conte de fées s'achève subitement. Mais si je devais m'arrêter à ça, à penser jour après jour que la mort se rapproche, à quoi serviraient nos sentiments ? Nous nous aimons Peyton, et pour cela regardons vers notre avenir et pas vers une fatalité qui n'existera, je l'espère, probablement pas.

Peyton n'osa pas interrompre le discours de son ami et continua à le regarder, attendant la suite...ses paroles étaient tellement belles....

- Je ne sais pas si cette malédiction est tenace, mais je n'ai pas
l'intention de mourir ni même de te perdre. Je ne partirai pas non plus Peyton... déjà c'est impossible et cela le serait même sans ce serment qui nous lie... Quand j'ai accepté de le faire, c'était par choix, cela confirmait ce que pensait mon cœur, que ce serait TOI. Nous sommes ensembles aujourd'hui et s'il te plait, ne pense pas à de si mauvaises choses. Nous sommes heureux et je ne laisserai personne gâcher se bonheur, pas même la mort.

Peyton sentit un léger poids se détacher de sa poitrine. Ses poumons purent respirer un peu mieux et elle se perdit dans le regard envoutant de son ami... c'était stupide de penser que lui aussi allait partir... Mais elle avait connu tellement de perte! une de plus la ferait tellement souffrir... la serdaigle ne sut quoi répondre, elle garda donc le silence en pensant qu'un simple regard suffirait, c'est ainsi qu'ils se comprenaient. D'un simple regard. Elle ne trouva rien d'autre à ajouter. S'allongeant à ses côtés, le jeune homme reprit doucement ses caresses, le long de ses bras, le long de son corps, ainsi que ses délicieux baisers. Peyton se laissa aller... elle s'en alla au fond d'elle, dans un désir inexprimable. Des "Je t'aime" la mettait en confiance, elle laissa Cronos déboutonner sa chemise, laissant leur deux corps s'unirent...

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Les rayons du soleil venait de réveiller le visage endormi de Peyton. Lentement, elle se leva, un drap entouré autour d'elle et déposa un baiser sur la joue de Cronos afin de le tirer du monde rêves. Un dur entrainement les attendait, ils devaient se préparer. Laissant se réveiller son ami, elle s'assit au bord du lit, repensant à leur merveilleuse nuit. Mais les souvenirs heureux devaient laisser place à la réalité! Leur premier entraînement l'inquiétait un peu mais après tout, elle était là pour apprendre à se défendre, et pourquoi pas attaquer. La serdaigle ferait de son mieux. Elle frotta ses yeux à demi-fermés et se secoua les cheveux, comme elle avait l'habitude de faire le matin. Elle avait horreur d'avoir les cheveux lissés, si bien qu'elle était souvent en train de les mélanger.

[Utilisation du PNJ de Gyaltsen avec son autorisation ]

Blancheur. Vide. Sérénité. Absence. Néan. Noir. Mione ne voyait rien, ne pensais rien, ne ressentais rien. Mis à part le fait de ne pas souffrir, de ne rien percevoir. Elle avait conscience de tout cela, mais ça s'arrêtait là. Elle ne pouvait pas ouvrir les yeux, se remettre à fonctionner normalement, redevenir elle même. Elle n'en avais même pas envie. C'était comme si elle n'avait aucun souvenir de son existence passée, de ses amis, son travail, sa qualité de sorcière. Elle n'était même pas certaine de se rappeler son nom mais étrangement cela n'avait aucune importance. Jusqu'à aujourd'hui. Un désir impérieux était né en elle, d'abord timide, puis de plus en plus important au fil du temps. La jeune femme voulait quelque chose. Elle n'aurait pas sur dire quoi exactement, mais ce qui était sûr c'est que le désir se faisait de plus en plus intense sans pour autant se dévoiler clairement. Des images étaient apparues dans sa tête, ou dans ce qu'elle croyait être sa tête-elle n'avait plus conscience de son propre corps depuis quelques temps. Avec le manque, la notion du temps lui était revenue. Et depuis elle ne songeait plus qu'à une seule chose : sortir de sa tête, de ce corps qui semble-t-il ne lui appartenait même plus et obtenir ce qu'elle voulait le plus rapidement possible. Ou plutôt qui elle voulait. Oui, maintenant elle en était sûre : elle souhaitait quelqu'un de façon totalement désordonnée, passionnément...


...


La jeune femme étendue sur le lit ne bougeait pas. Pour un piètre observateur, elle aurait paru dormir. Seulement, l'équipement présent dans la pièce, l'elfe de maison à son chevet et la pâleur extrême de ses traits prouvait que son état dépassait le simple somme. Vêtue d'une longue chemise de lin blanc, recouverte de chaudes couvertures, elle gardait pourtant une blancheur de craie. Tout était calme et immobile dans la petite chambre du 23 chemin de la salamandre grise... Jusqu'à ce que...

Mione ressentit un léger courant d'air sur sa joue, entendit le chant des oiseaux à l'extérieur et perçu le poids d'une couverture sur elle. Sans avoir à essayer, elle était certaine qu'elle pourrait ouvrir les yeux et que, immanquablement, la personne dont l'absence se ressentait en elle si fortement, serait en face d'elle lorsqu'elle se réveillerait. C'était une sorte d'évidence et cela faisait naitre un sentiment de soulagement chez elle. Cela dit, quelque chose lui occupait l'esprit à ce moment précis de façon beaucoup plus urgente. Elle avait la nette impression de suffoquer. Sans réussir à lever un bras pour porter une main à sa gorge, elle essayait de lutter contre le souffle qui forçait l'entrée de sa bouche...
Soudain, cette sensation s'arrêta d'un coup, lui permettant enfin de prendre une lampée d'air pur. Elle ouvrit les yeux, surprise par l'arrêt de cette respiration artificielle et aperçu auprès d'elle...un elfe.

- Bonjour madame Mione. Comment vous sentez-vous ?
Il lui fallu quelques minutes pour comprendre la situation. La pièce lui était familière et elle comprit qu'elle se trouvait au QG. Cependant cet elfe lui était inconnu et elle n'avait pas la moindre idée de la manière dont elle s'était retrouvée ici.
- Que...qu'est-ce qui s'est passée ? demanda-t-elle d'une voix faible après un moment.

Tellior se lança dans une explication, lui expliquant les moindres détails de cette période de coma. Lorsqu'il prononça ce mot, elle prit un instant pour comprendre ce que cela impliquait. Combien de temps était-elle restée ainsi, inconsciente ?
Vingt minutes plus tard, elle était debout, habillée, et elle rédigeait un mot qu'elle confia à Tellior.

- Tu donneras ça à Gyaltsen...en le remerçiant.
Si elle avait pu elle serait restée pour remercier les membres de l'Ordre de s'être si bien occupée d'elle. Mais elle avait un besoin irréprésible de rentrer chez elle, le temps de faire le point sur tout ce qui venait de se passer.

Conformément à ce qu'elle lui avait demandé, Tellior la fit transplaner directement depuis la chambre. Elle ne voulait pas qu'il prévienne les autres avant qu'elle soit rentrée chez elle, afin qu'ils ne cherchent pas à la retenir. Elle avait vraiment besoin de réfléchir et de rejoindre celui qu'elle aimait.