14h30. Pile à l'heure. Première arrivée, pour une fois. Ouah, tu sais lire des instructions. Ne sois pas si fière de toi.


Tu traînes ta besace pleine, trop pleine. Livres, matériel... God, tu hais la botanique. Tu hais tout ce qui peut salir ces jolies mains, n'est-ce pas ? Fainéante de première. Vraiment, tu me désespères. Ce n'est pas du jardinage bon sang, et toi qui aimes les potions, tu devrais apprécier cette matière. Mais toi et la logique... C'est comme aimer les langues mais pas parler. Toujours aussi contradictoire. Tu es insupportable. A écouter, à comprendre, à faire avancer, bon dieu...

Tu passes la porte menant à la serre. C'est en entrant que l'odeur te saisit les narines. Petit nez délicat. Tu es exaspérante. Vraiment. Bouche toi le nez. Tu observes dans un premier temps les plantes qui te sont présentées, avant de dire quoique ce soit. Ton esprit se vide peu à peu de toutes pensées hors du cours - que tu crois - et même si l'odeur et la chaleur t'agressent sauvagement comme les serres d'un oiseau, tu les ignores et te concentre sur ce cours qui n'a pas encore débuté.

Tu essaies de passer outre et tu regardes directement Miss Denger. Elena. L'amie de Leo. La dernière fois que tu l'as vu, tu as une jolie vue du haut de sa personne. Allez, oublie ça Kat, et reste respectueuse et correcte. C'est ta professeure après tout. Aucun sous-entendu ni regard appuyé ne sera toléré. Pour une fois, je t'autorise à jouer à la garce hautaine et froide. C'est la meilleure attitude à adopter.

-Bonjour, Professeur.

Tu observes les plans de travail, les petits pots, avant de jeter un œil au plan de classe. Tout près de la professeur. Bonne ou mauvaise nouvelle ? Mauvaise, parce que ton esprit récemment perverti te rappellera des souvenirs que tu voudrais bien enterrer. Bonne... pour les mêmes raisons. Et parce que cela te permettra de te concentrer sur ton travail sans que quiconque ose bavarder avec toi. Tu avances donc vers la table qui t'est attribuée.

Tu t'installes et sors tes affaires, de quoi prendre des notes, une plume, de l'encre... le grand classique. Puis tu regardes de nouveau le plan de classe en attendant les futurs arrivants, histoires de voir qui tu devras supporter aujourd'hui. Oh non, pas Gilbert à côté de toi, pitié...

Dans les alentours de 14h30, Adel entra dans la salle. Ouf, elle était dans les temps! Il n'y avait qu'une seule personne présente en plus de la prof. Une autre Serpentard, ca commençait bien! C'est vrai qu'elle n'aimait pas arriver en retard, mais elle aurai préféré qu'il y ai plus de monde avant elle... Pourquoi? Elle n'aimait pas se faire remarquer(il y a beaucoup de choses qu'elle n'aime pas)
Elle s'avança, son sac sur une épaule, sac dans lequel elle portait difficilement toutes ses affaires. Elle passa devants la prof, qui la salua avec un sourire et elle répondit:

"Bonjour"

Elle commençais finalement a s'habituer a toutes ces formules! Il y a encore quelques mois elle ne disait jamais ni "bonjour" ni "au revoir" ni aucuns autres signe de politesse, mais un peu de politesse ne faisait jamais de mal, et ca lui éviterai de se faire remarquer des les premières minutes!
Elle sourit pour elle même puis très rapidement repris son sérieux.
Elle regarda ou se trouvait sa place...tout au fond. Elle fut satisfaite. Si l'envie lui prenait de griffonner elle pourrais éviter de se faire remarquer. Elle se dirigea vers sa place et trouva deux pot avec des plante a l'intérieur.
Elle s'installa et attendis l'arrivé des autres...en silence. L'autre Serpentard n'avait pas l'air d'avoir envie de parler...

Tu as quitté la salle commune à 14h25 précises pour te rendre aux serres de Poudlard. Pour une fois, tu n'es pas partie en retard, mais tu ne devrais pas arriver trop en avance non plus. Ton sac est lourd et te pèse bien trop sur les épaules. Y'avait certaines matières, comme celle-ci, où bien trop de matériel était nécessaire. Les potions, par exemple. Là, tu as le sac rempli de divers protections et bouquins aussi épais que ton corps. Ils contiennent beaucoup trop de pages à ton goût. Tu es certaine que tu ne liras jamais la plupart d'entre elles. Mais bon, ce n'était pas toi qui faisait les manuels scolaires, à ton plus grand regret.

La botanique, tu n'en raffoles pas du tout, mais parfois les cours étaient sympathiques. Disons que tu aimes bien le principe. Et tu reconnais que cette matière a une très grande utilité. Mais c'est trop manuel. Trop manuel, mais pas de la même façon que les potions. La concoction de potions est une science raffinée et élégante - tandis que la botanique est salissante et pas toujours très glamour. Mais il faut bien que tu apprennes, alors tu te contentes de te taire et d'essayer d'exécuter les tâches données par la professeure sans broncher. En dehors des cours, tu n'en as rien à faire de te montrer sous un mauvais jour et de paraître un peu fofolle, mais en classe, tu as vraiment beaucoup de tenue.

Tu entres par la grande porte de la serre. Odeur désagréable par ici, comme d'habitude. Tu supposes que ça ne changera jamais. Tu ne te bouches pas le nez car tes bras sont trop sollicités, mais ce n'est pas l'envie qui te manque. Tu aurais presque envie de sortir ton parfum boisé du fond de ton sac et de t'en asperger considérablement pour ne plus sentir que ça, mais ce serait d'un grand manque de respect. Alors tu te contentes d'avancer ; tête baissée, nez contracté.

Tu n'es pas en retard. Ça te surprend même d'arriver parmi les premières. Tu salues poliment la professeure et entreprend de t'installer en pinçant les lèvres. Tu remarques que des noms sont attribués devant des pots. Tu n'as pas le choix, aujourd'hui. Tu poses donc ton sac lourd à tes pieds et commence à sortir un peu de matériel. Tu ne peux pas t'asseoir, alors tu te tiens droite comme un piquet, comme d'habitude. Tête haute, un petit air de fierté, tu regardes rapidement les deux élèves déjà installées pour voir si tu les connais. Ce n'est pas le cas. Selon les étiquettes, à côté de toi sera une certaine Chloris Hareka, et de l'autre côté... Nel Queen ? Quelle coïncidence. Vous vous êtes rencontrés durant la première manche de la coupe de duel, mais ne vous êtes pas revus depuis. Ça va te faire drôle, tiens.

14h10, l'heure de ce mettre en route pour le cours de botanique. Équipé de son lourd bagage d'affaires, comprenant protections, livres, nécessaires d’écriture, pince-nez et différents objets dont le but n'était pas les cours mais bien l'après-cours, il commençait à avoir un peu mal au dos. Il faut dire que le sac à dos qu'il utilisait, car fort pratique, commençait à être bien ventru... il serait bientôt aussi gros que l'aiglon pour dire vrai.

14h25, il apercevait la serre, à quelques mètres. Mais surtout, il sentait une forte odeur de... disons d'engrais naturellement produit par les animaux. Il avait visiblement eu une bonne idée en décidant de prendre un pince-nez. Ah, chaleur et soleil et effort physique ne faisait pas bon ménage... Il prit donc quelque seconde pour boire l'eau de son propre #Aguamenti. Il n'avait jamais compris pourquoi les sorciers s’embêtait à chercher de l'eau alors qu'un simple sort faisait magnifiquement le travail. Bon, l'eau n'était pas aussi bonne que de l'eau de source mais... c'était pas le plus important, si?
Ah, une gorgée après l'autre, au rythme du délicat flux provenant de sa baguette. L'eau qui coulait le long de sa gorge et perlait légèrement sur le coin de sa bouche était si bonne, si rafraîchissante.

Bon, il était temps d'aller en cours, il pénétra donc dans la serre où il vit une tête familière le saluer, sourire au lèvres. C'était la vendeuse de Waddiwasi, la boutique de farces et attrapes de Pré-Au-Lard. Elle était nettement plus habillée cette fois. Bah, il est vrai qu'elle n'avait plus à charmer le client. En tant que fils de commerçant, Arukiel connaissait bien la technique consistant à détourner l'attention du prix et du "besoin" pour refourguer plus de marchandises.

- Bonjour madame, lui répondit-il, non sans être amusé de la revoir ici.

Puis il lu le tableau. Ah, chacun à sa place donc. Il était à coté d'un certain Nel Queen et juste à coté de la porte. Il remarqua que l'odeur d'engrais naturellement produit par les animaux s'était calmé. Il pourrait donc respirer sans pince-nez? Bon, ce n'est pas comme si cela pesait bien lourd donc ce n'était pas un effort inutile que de l'avoir amené.
Il semblait être le quatrième arrivé, les premières étant des serpentards se trouvant, pour l'une, juste devant le professeur et, pour les autres, à un cran de sa place et en face de lui. Arukiel décida d'aller s'asseoir à sa place... et fut dépité quand il vit qu'il n'y avait pas de chaise. Bon, contre mauvaise fortune, bon cœur. Il déposa donc son, si lourd, sac à dos et en sortit de quoi écrire, ses livres et, bien sûr, de quoi se protéger durant ce cours.
Il regarda rapidement sa baguette, il avait un peu envie de lancer un ou deux sortilèges de croissances sur les plantes mais... se ravisa en regardant le prof. Il n'était pas là pour jouer. Puis, ne connaissant pas les dites plantes, ce n'était pas forcément une bonne idée de les faire grandir.
Dictames et Bubobulbs étaient alignés, en ordre, propres. A chaque place, l’étiquette indiquant le noms des plantes et de l'élève devant s'y trouver. D'ailleurs, Arukiel suspectait fortement Denger de vouloir rapprocher les élèves indépendamment de leur maison. Attribuer les places d'offices ne signifiait rien mais elle avait marqué sur le tableau qu'on pouvait papoter. Puis, elle n'était pas dans une boutique de farces et attrapes pour rien.

Il se décida donc à attendre que les autres élèves arrivent et que le cours commence. En attendant, il demanda à son professeur, profitant du calme régnant encore en cette serre, et souhaitant entamer une conversation au passage.

- Vous avez arrêté de travailler à Waddiwasi madame?

Bon, il y'avait clairement mieux comme phrase d'accroche mais... on fait avec ce qu'on a hein! D'ailleurs ça lui faisait très étrange de l'appeler "madame" vu que dans sa tête c'était plutôt "mademoiselle la vendeuse"... Bon, il allait devoir prendre l'habitude.

Blabla... J'ai la main sur les haussières d'un bateau qui tangue à grand vent et la marée descend et j'risque fort d'échouer, mais finis les métaphores douteuses avec le grand voilier, là je fais cap vers la serre où aura lieu le prochain cours tant attendu, l'excitation dans le cœur et ses battements frénétiques à l'idée d'enfin suivre un domaine qui me tiens en bastingage. Okay, j'arrête avec les termes marins, peut-être que c'est le dernier cours de Miss Blanchet qui m'a laissé un arrière goût de sel dans la bouche, du sel en eau douce. Bref..

Oui, bref, retroussons les manches, mangeons un peu et filons lorsque quatorze dépassera midi qu'il ne faut pas chercher. Un sac à dos et hop direction une serre aménagée à l'extérieur du château, j'vois déjà quelques camarades en place et quand pour une fois, je n'arrive pas en retard, je salue bienveillant Mademoiselle Denger avec un sourire en coin, j'ai mes protections, mon manuel dans mon sac, j'enfile à l'entrée où une certaine mauvaise odeur me prend le nez, que je ne remarque pas vraiment d'ailleurs, j'ai vécu une grande partie à la campagne Française... Les vaches, les cochons... Tout ça.

- Bonjour Professeur ♪

Ensuite je vais m'installer à ma place en cherchant les noms, affiliés à des lettres, tiens bien pratique. Je remarque que j'ai une connaissance à ma droite et à ma gauche, la terrible Keira Sanders, très intéressant. On va pas s'ennuyer à ce cours, ça va être chouette. Je pose mes affaires à terre et lis le tableau... ''Discutez avec vos voisins...''  Alors je me mets à l'analyse, d'une main douillette, j'touche les tiges et les feuilles.

- Salut Arukiel, j'espère que ça va... Keira... Chuchoté-je presque un sourire adressé à la Serpentard.

Edit Emily : Bonjour Nel, votre RP doit rester cohérent, ainsi faire référence à des éléments non-RP tel que le parrainage n’est pas possible. Merci de bien vouloir éditer votre message. Cordialement.

Un jeune bleu qui arrive tâcher tout ce vert, qui s'installe non loin de toi. Tu le salues d'un bref mouvement de tête, juste pour être polie, et puis l'entend causer à la professeure de la célèbre boutique de farces et attrapes de Pré-Au-Lard. Pour n'y avoir jamais mis les pieds - quoi, en tant d'années, une élève de Poudlard farceuse comme toi n'y avait jamais été ?, tu ne savais pas qu'elle y travaillait. Intéressée, tu attends la réponse de la blonde en rivant tes yeux sur elle, un air interrogateur affiché sur le visage.

Mais Nel arrive. Il prend place à côté de toi, là où son nom est écrit. Il te salue. Enfin, c'est ce que tu présumes. En conséquence, tu es trop occupée à le regarder d'un air faussement surpris que tu n'écoutes pas la réponse de la professeure. En revanche, tu constates sa présence à côté. Tu ne l'as pas vue se déplacer, mais elle se tient à côté du Serdaigle, non loin de toi. Va falloir faire un peu gaffe à ton langage en t’adressant à Nel, du coup. Un peu réticente à l'idée de faire la conversation alors qu'une prof' se situe à quelques pas, tu te lances quand même et étire un petit rictus. Rictus différent que ceux que tu traces d'habitude. Celui-ci n'est pas méprisant ni moqueur. Ébauche de sourire, c'est tout.

- ... Nel, quelle surprise !

Tu as dit ça en faussant de façon exagérée une vraie surprise, adoptant un ton enjoué auto-dérisoire, un peu comme pour imiter ces connaissances qui se retrouvent après cinq années. Tu as accompagné le tout d'un geste brusque, portant ta main à ta bouche. Le tout se veut surtout amusant, et tu sais que ton interlocuteur est bien le genre à le comprendre sans ton aide.

- Tu t'es remis de notre duel ?

L'aiglon avait posé sa question, lançant une discussion, et en attendait la réponse. Une expression pas vraiment déchiffrable apparu sur le visage de la belle:

-Non, je possède toujours la boutique, mes employés s'en occupent pour moi.

Elle était donc devenu propriétaire? Cela expliquait qu'elle avait maintenant le temps d'enseigner... et donnait une indication au Serdaigle quant au contenu de son porte-monnaie. Toutefois la dernière information était sans intérêt pour ce dernier... Pour le moment en tout cas. Mais de ce qu'il avait vu, le porte-monnaie est souvent aussi rempli que son porteur a la tête remplie. Donc elle était probablement douées pour pas mal de choses.

- Appelez-moi professeure, pas de madame s'il vous plaît. Les plus courageux peuvent essayer de m'appeler Elena. Continua-t-elle en rigolant.

Bon, cela l'arrangeait de ne pas avoir à lui donner de titre particulier. De toute façon, il la respecterait même sans utiliser son titre. Un titre était si peu utile en fait, c’était juste une façon compliquée, ou hypocrite, de rappeler le poste d'une personne ou sa valeur.
Elena s'approcha de lui, l'observant, elle voulait continuer la discussion? Pas de problème! Enfin, si, un petit, il enchaînait avec quoi maintenant? Bon, réfléchissons... plantes, farces et attrapes... potions...

Ses réflexions furent interrompues par Nel, qui rentra dans la salle et, relativement rapidement, s'installa à coté de lui et le salua. Arukiel fit de même mais, présentement, il avait plus envie de parler à son professeur qu'au jaune et noir. Rien contre lui, juste une question d'ordre des priorités.

Donc, il réfléchissait, potions... ouai mais c'était le cours de Botanique, on ne pouvait pas parler des effets des potions... ha, et si les plantes elles-mêmes pouvait faire des tours?

- Du coup, euh... Elena; il n'était pas tout à fait sûr d'avoir le droit de l'appeler comme ça, c'était pour vérifier cela d'ailleurs qu'il utilisa ce nom; félicitation pour l'achat de la boutique! Enfin, si vous l'avez acheté. Euh, du coup, on va voir des plantes utilisées pour la confection de blagues où l'on aura que des sujets classiques?

Petits talons, on entendait Rachel arriver de loin avec de pareille chaussure, mais le plat ne lui sied pas. Pas plus que les choses trop larges ou trop serrées. Les chemises par exemple. Quel vêtement horrible sur elle ! Surtout lorsque les beaux temps arrivaient. Comme aujourd’hui. Le règlement était pourtant formelle et même un t-shirt ne conviendrait pas, c’est la chemise, point. L’uniforme. En fidèle fille du froid, elle avait cependant facilement trouvé la solution. Dans son sac : une bouteille d’eau tout juste refroidi grâce à un glacio à peine puissant, juste assez pour en faire une spécialité moldu : un granite. Tous les professeurs n’étaient cependant pas enclin à la laisser boire e cours. Elle y allait donc avec prudence. La seconde solution passait bien mieux la plupart du temps, peut-être parce que cela impliquait directement l’usage de la magie. Fria. Pour refroidir ses vêtements, les rendre plus supportable.

Rachel est à l’heure, se demande si c’est bien ici qu’elle doit se rendre. Sacrée odeur ! Pourtant elle doit se rendre à l’évidence, c’est bien ici et elle entre en grimaçant.

- Bonjour !

Il fait trop chaud pour elle dans la pièce, bonjour les odeurs avant la fin de cours, les auréoles sous les bras, le teint brillant. Pourtant, tout n’était pas si mal. Les plantes entreposées sur les côtés et sur les tables donnaient des allures de jungles à la serre que la verte appréciait tout naturellement. N’était-ce pas l’habitat naturel du serpent ? Eh puis… au moins ici ça s’entait bon.

Sur le tableau, une note, informant que parler était autorisé. Crie de victoire mentale : « ouais ! Ce n’est pas un deuxième McKinley », mais des réserves tout de même : « on ne sait jamais… ». Sur les tables, elle voit en des cartons avec des noms et en déduit que tout le monde est placé. Zut… Puis elle part sur la gauche pour trouver son nom. Salut Nel et Keira d’un sourire. Aperçois le nom de Chloris sur la table, elle ne l’a pas vu depuis ce dîner de l’enfer… Mais son nom n’est pas là. Un petit tour et puis s’en vas, Rachel passe alors derrière le siège de la professeure, qu’elle ne manque pas de saluer une nouvelle fois d’un hochement de tête. Rachel n’était pas surprise de voir sa patronne ici, elle avait appris ça d’Elena une fois, au détour d’un couloir. Néanmoins il persistait dans l’esprit paranoïaque de Rachel, une forte méfiance face au jugement. Bah quoi ? Elle, si elle venait d’embaucher quelqu’un et qu’elle se retrouvait prof de cette dernière… elle en profiterait pour la juger, l’évaluer. Alors on sourit et on fait un signe de tête à Kathleen.

Rachel lit le nom d’Harmony, d’Elena –tien ! Toute l’équipe de Waddiwasi au grand complet… -, celui de Jade et enfin le sien. Quand on vous dit qu’elle aime se promener. La verte regarde alors sur la pencarte le nom de la personne censée se trouver à sa gauche et la salut.

- Salut Azénor.

Elle aimait bien ce nom-là ! Eh puis, grand sourire parce que les rouges… bah elle les portait vraiment dans son cœur au fond. Il n’y avait qu’à voir, ses plus fidèles amis arborait presque tous le rouge. Et aussi parce qu’aujourd’hui elle allait étrangement bien. Peut-être son calvaire était-il enfin terminé ? Ou peut-était-ce simplement le philtre de paix qu’elle prenait sans modération qui faisait son effet ?

La dernière année profite du calme d’avant cours pour boire une gorger d’eau, voir comment Miss Genger le prend, puis sort son matériel : des gants et des lunettes de protection. So Sexy…

La Gryffonne regarda l'heure, 14h il lui restait environ quinze minutes avant d'aller en cours. Comme chaque fois, elle enferma ses petits compagnons dans des cages. Elle les libérera quand la grande sera revenu de son cours ! Mais elle laissa Phèdre et Maurice volter dans la chambre. Maurice était un phœnix bien sage et il ne bougeait pas souvent de son perchoir. Une fois fait elle se dirigea vers la salle de bain et se peigna rapidement comme d'habitude... Ses longs cheveux blond étaient désormais noués en une sorte de chignon désorganisé mais jolie quand même. Elle fourra dans son sac tout le matériel nécessaire pour écrire et rangea soigneusement ce qu'il lui faudrait pour la pratique. Elle respira l'air et fit une dernière caresse à ce petits animaux.

Chloris sortait tout juste de sa chambre, il était 14h15 et elle avait largement le temps de se rendre aux serres ! Pour son plus grand bonheur elle allait enfin participer à un cours de Botanique ! C'était sa matière de prédilection depuis fort longtemps maintenant. Rien ne lui échappait et la blonde était une vraie spécialiste des plantes... Elle connaissait vraiment tout sur le bout des doigts, leur propriété, découvertes, noms, particularité etc etc... Alors oui, il se pourrait que son professeure en ai un peu marre d'elle mais, autant dans les autres matières elle se débrouillait bien autant dans celle là, elle excellait !

La rouge et or traversa les couloirs silencieusement et traversa le parc où pas mal d'élèves y étaient déjà. Elle se regarda dans le reflet d'une porte et vérifia que tout était en place. "Les cheveux OK, la tenue OK, j'ai tout ce qu'il faut dans mon sac... C'est tout bon je peux entrer !"
Elle entra doucement et vit qu'effectivement une foule d'élèves se tenaient déjà là tous debout et devant leur professeure assise qui les regardait. Hareka remarqua que les places étaient choisis d'offices, elle se dirigea vers sa professeure, la gratifia d'un sourire et la salua. Ultra-excitée elle parla rapidement et bavarda quelque instant " Enchantée de faire votre connaissance ! J'attendais ce genre de cours depuis longtemps !" Puis elle jeta un coup d'oeil au tableau et lu "Merci de vous mettre à votre place, vous pouvez commencer à discuter avec vos voisins des plantes devant vous, tant que vous restez discret." La deuxième année se mis donc en marche pour retrouver sa place. En examinant de plus près la salle, elle aperçut Rachel, elle se pinça les lèvres mais décrocha quand même un sourire angélique, en balayant encore la salle, elle vit Nathert qu'elle avait déjà rencontré il y a très longtemps...

Trouvant enfin sa place, elle regarda le nom de ses deux voisins Riri vacuitas à sa gauche et Keira Sanders à sa droite. Sa voisine de droite avait déjà entamé la conversation, quant à son voisin de gauche, il n'était pas présent. La Gryffondor connaissait Riri mais seulement de nom, une fois lors d'un cours de métamorphose une dispute avait éclaté entre deux élèves... Et pour Keira, elle ne savait pas qui c'était (enfin si mais pas personnellement).