Cours de Botanique n°1 ~ Dictame & Bubobulb ~

Tes oreilles tiquent quand tu entend le jeune bleu à deux pas de toi appeler la professeure par son prénom - enfin, tu supposes que c'est son prénom. Tu as bien compris qu'ils s'étaient déjà croisés auparavant, mais quand même pas à ce point-là ? Tu regardes la professeure, sourcils levés jusqu'à ciel, attendant sa réaction. Et celle-ci ne bronche pas. Elle offre même un petit sourire, même si tu ne sais pas dire s'il est sincère ou moqueur.

Tu détournes l'attention de cet étrange échange lorsque la Chloris qui t'était inconnue arrive et s'installe à tes côtés. Elle était jeune. Toi, tu avais une taille plutôt imposante à côté d'elle. Tu l'observes du coin de l’œil, du haut de ton mètre soixante-douze, celui qui amène souvent les gens à te prendre pour plus vieille que tu l'es. Même si t'as une tête de gosse, comme si tes doux traits enfantins ne s'étaient pas affirmés. Comme s'ils avaient oublié de suivre le rythme de ton corps qui avait traversé avec douleur la puberté. Jolie jeune fille. Une belle peau, des cheveux dorés. Tu souhaites être polie, parce que c'est ce qu'on t'as appris à faire. Ta mère est toujours là, à côté de toi, à te souffler les bonnes manières au cas où tu les oublierai à nouveau. Alors tu tournes la tête vers elle un instant, et tu la salues d'un bref hochement de tête. T'aurais pu faire mieux. Tu peux presque entendre ta mère te souffler ces mots à l'oreille. Tu te retiens dur, très dur d'attraper ta tête de toutes tes mains et t'arracher les cheveux. Marre. Chuchotement, soufflement qui berçait ton enfance mais qui désormais te hante. Partir, il lui faut partir. Partir... Te foutre la paix. Une bonne fois pour toute. Tu n'en veux plus, de ces résonnements dans tes oreilles. Alors tu t'adresses à elle, laissant Nel en plan quelques secondes :

« Salut. J'allais me présenter, mais je crois que c'est inutile, dis-tu en pointant d'un doigt lasse l'étiquette qui porte ton nom. Tu es forte en botanique ? »

Au moment où tu dis ça, ton regard se tourne vers les plantes en pot disposées devant toi. Au fond, tu espères un peu que cette rouge-là est douée en botanique. Tu n'es pas nulle. Tu n'es nulle en aucune matière. Ou presque. Mais on ne peut pas dire que tu excelles non plus en ce qui concerne toute la partie manuelle de cette matière salissante.

Pas mal de nouvelles têtes arrivent et prennent place pendant que tu discutes. Tu n'as pas suivi. Tu ne sais pas si il y a un de tes amis dans le lot. De toute façon, vous n'êtes pas à côté, alors tu t'en fiches. Tu entends un remue-ménage en provenance du devant de la rangée. Tu ne vois pas qui le produit, mais le son est désagréable à tes oreilles. Pots renversés, bruit de porcelaines entrechoquées. Peut-être cassés ? Rictus qui apparaît sur ton visage. C't'élève manque de délicatesse. La prof aussi s'en rend compte, et réalise ce que tu appellerais un coup de maître en lui amenant une chaise sous les fesses. Au moins, miss Denger avait un peu d'humour. Ce n'était pas pour déplaire à la Serpentard.

Après s'être octroyé quinze jours de vacances pendant la période de cours, pour cause de flemmingite aiguë, Roch décida d'enfin retourner bosser. Il n'avait bien sûr, pas pris la peine de prévenir ses parents de ces petits congés improvisées au frais de la princesse. Le français imaginait très bien les genres de punitions que sa mère aurait trouvées, pour lui faire payer cet écart de conduite. Elle pouvait avoir de l'imagination quand elle voulait. Même le corps enseignant semblait l'avoir oublié. Personne ne lui avait rien dit pendant tout ce temps. À croire que l'étudiant était devenu un fantôme.
Voilà donc le vert et argent en ce jour de cours arrivant l'air décontracté comme si rien n'était Le soleil était au beau fixe, il faisait chaud, il faisait beau. Cela sentait les vacances à plein nez. Quand il entra dans la serre, deux choses le frappa, la première, c'était c'était cette forte odeur de bouse de dragon qui régnait à l'entrée de la serre, secondement, les étiquettes disposées sur chacune des places avec le nom et le prénom de chaque élève inscrit dessus. Cela voulait dire qu'on ne pouvait s'asseoir là où on le voulait et cela enquiquinait l'adolescent qui avait ses habitudes en fond classe comme à chaque cours. Après avoir salué son enseignante, Roch regarda le plan de table. Il avait tout gagné, il était près de la prof entre une Poufsouffle et une, ho non, GRYFFONDOR. Ho la purge, c'était pire que tout. Soufflant en allant à sa place et regrettant déjà ses vacances, le jeune homme salua ses deux voisines d'un bonjour non chaland. Il poussa du bras les pots de fleurs se trouvant devant lui pour poser son sac en cuir de vachette. Il tira de celui ci son manuel de botanique, ses protections et de quoi écrire.

Il regarda l'instant d'un instant sa voisine noire et jaune se trouvant à sa droite, puis celle de gauche, la rouge et or d'un air dédaigneux du coin de l'œil. Il s'attendait à tout de sa part, le pire comme le meilleur. En même temps c'était reconnu que c'était dans le pire que les Gryffondors étaient les meilleurs.

Chloris était absorbé dans ses pensées et regardait dans le vide. Et puis finalement elle se focalisa sur ce qu'elle y avait vraiment devant ses yeux... Deux belles plantes qu'elle reconnut assez facilement ! Un dictame et un Bubobulb, les deux plantes étaient simple à reconnaître le dictame ressemblait presque à un olivier et quant au Bubobulb il est noire et couvert de pustule prête à éclater, elle resta longtemps à observer ces plantes, chaque fois la lionne remarquait de nouveaux détails propre à l'espèce de la plante ! C'était si intéressant pour elle, tout prenait un sens différent quand elle se retrouvait en face de verdure.

Une ombre à sa gauche fit son apparition, Riri Vacuitas, Serdaigle, bien connu de tous venait d'entrer et de s'installer à sa table. Il ne prononça pas un mot et se retourna vers son autre voisin. Pas très avenant en tout cas... Mais bon, elle ne pouvait pas juger si vite une personne et elle était persuadée qu'il n'avait sûrement pas fait attention à elle. De son côté, elle n'engagea pas non plus la conversation, d'ailleurs la rouge et or allait probablement le déranger. Se tournant rapidement vers sa voisine de droite qui la salua et qui quant à elle était beaucoup plus polie et sympathique ! Keira, d'après l'écriteau, engagea la conversation :

« Salut. J'allais me présenter, mais je crois que c'est inutile, fit-elle remarquer en montrant le panneau devant elle. Tu es forte en botanique ? »

Hareka lui sourit et répondit gentiment :

- Bonjour, je pense que tu as lu aussi mon nom, déclara-t-elle toute souriante. Disons que je connais plutôt bien le sujet ! Je ne vais pas aller jusqu'à dire que j'égale miss Denger (se serait exagéré) mais ou je me débrouille facilement. Et toi ?

Leur petite discussion commençait bien et la bonne humeur était présente !

Première action de la journée, les mains en avant à la façon d'un aveugle à la recherche de sa canne pour ainsi empêcher la lumière d'atterrir droit dans mes yeux. Qui était l'imbécile qui avait acheté ce rideau cheap put*in ?! Non mais oh ! Pas foutu d'entretenir le matériel dans cette école ! Le but d'un rideau n'est-il pas d'empêcher la lumière de passée ? Oui ? Bah justement ! École de Mer** je vous dis. Après ma superbe réflexion existentielle sur ce qu'étaient les rideaux, je me levais en beuglant comme une chèvre ou un truc dans le genre. Quoi ? Tout le monde était parti depuis longtemps de la salle commune, j'avais le droit de me laisser quelques libertés, non ? Arfh, avais-je pris mes pilules hier soir ? Je n'avais pas envie de divaguer pendant le reste de la journée, je commençais donc à fouiller un peu partout autour de moi pour enfin trouver une petite capsule contenant mes médicaments. Je les plaçais dans ma bouche avant d'avaler le contenu en grimaçant. D'ailleurs, si je me fiais à la montre que j'avais achetée dans une boutique moldu, j'étais en retard à mon cours de... botanique ? Ce n'était pas où l'on nous apprenait à faire pousser de la ciboulette dans notre jardin ? On dirait que oui. Un seul mot, ennuyant.

Aucun choix ne m'était proposé, sécher les cours n'était pas très bien vu par les professeurs, me taper quelques heures de retenue ne m'enjouait pas tant que ça. Enfin bref. Je me levais donc de mon lit et me dirigeais vers mes affaires ou plutôt mon sac. J'enfilais ma robe de sorcier garnie d'un insigne illustrant l'aigle majestueux de Serdaigle et commençais ma course vers la serre. Le cours risquait d'être long, très long, je n'aimais pas vraiment la botanique ou tout ce qui touchait aux plantes. Dans tous les cas, je ne m'y connaissais pas vraiment ou pas du tout même. On pouvait dire que mon intérêt était donc bien bas, ce qui me laissait penser à ma note. Elle serait des plus catastrophique ou à la limite acceptable. Ne faisons tout de même pas de conclusion si rapidement, je pouvais parfaitement me trouver un talent pour ce genre de chose (ou pas.)

Je descendais donc les marches de la tour des bleus et bronzes à la hâte. Je rencontrais des personnes que je connaissais sur ma route mais ce n'est pour autant que je m'arrêtais pour eux, les minutes m'étaient comptées. Pas à pas, j'arrivais finalement à la serre. Je restais un court moment devant celle-ci les yeux mi-clos, résumant ainsi ma grande fatigue. Décidé en a finir, je franchis le seuil à mon grand malheur. Comment dire, la pièce puait à un tel point qu'elle serait en mesure de faire vomir une licorne. (Ou même moi) Je plaçais ma main droite sur mon nez et mes bouquins sur son opposé avant de m'acheminer vers le bureau du professeur. Un professeur que je ne connaissais pas d'ailleurs.

-Bonjour madame. Heureux de vous rencontrer. Je m'appelle Nathert, Nathert Brosor. Bon cours à vous.

Mon visage toujours inexpresif ou du moins, légèrement maussade, je me retournais vers un bureau sur lequel était accroché une pancarte avec mon nom gravé sur celle-ci. Ma place j'imagine. Je fis quelques enjambées et je me retrouvais à l'arrière du meuble. Je ne fis pas attention à mes voisins, à quoi bon, qu'est-ce que ça leur apporterait si je leur adressais la parole ? De la joie ? Non je ne crois pas. Je déposais mes affaires sur mon pupitre qui était non sans surprise, encombré de plantes. Wow, que c'est surprenant. Je reportais ensuite mon attention sur le professeur qui attendait certainement l'arrivée des élèves manquants. Soit. La patience était l'une de mes qualités.

Corwin attendait patiemment que le cours commence. Le balai des élèves continuait. Ils seraient bientôt tous présents. Le Poufsouffle serrait les poings. Fixant sa paillasse, le jeune homme devait produire un effort surhumain pour ne pas fondre sur Elle, toutes dents et membres déployés. La présence de sa protectrice l'électrisait. Comme au premier jour. Au vu des effets que cette proximité lui procurait chaque fois, il se demanda un instant la façon dont il avait bien pu tenir ces dernières années, sans être à ses côtés au quotidien. Certes il désirait parfois des instants de solitude, comme tout à chacun. Mais depuis quelques temps, son regard sur la jeune femme semblait différent. Peut-être l'avait-elle remarqué. Peut-être pas. Lui-même n'avait pas la certitude de ce qu'il ressentait. Mais ce dont il était sûr, c'est qu'à chaque instant où il avait dû la quitter, son cœur s'était fendu, lui broyant les entrailles, le laissant errer dans un monde terne et poussiéreux.

Dans l'agglomérat de pensées dangereuses et des envies viscérales l'assaillant, il entendit la voix d'Esteban à son côté. Plongé dans ses réflexions, il en avait complètement oublié le Serdaigle, salué pourtant une minute plus tôt.

Bonjour ! C'est étrange n'est-ce pas ? J'veux dire cette salutation... Elle n'a aucun sens.

Corwin haussa les épaules en pouffant. Le moins qu'on puisse dire, c'est que le Bleu et Bronze ne prenait pas de gants. Tant mieux. Les gens tournant autour du pot le fatiguaient. Fut un temps où la réaction du fluet blondinet l'aurait laissé circonspect. Mais là, il l'amusait. Il se saisit de la main tendue, mais n'eut pas le temps de se présenter.

Je dois avoir un comportement irréprochable. Alors, je t'interdis à partir de maintenant de m'adresser la parole.

Arquant un sourcil, il demeura muet un instant, inspectant le faciès lui faisant face. Lui interdire de parler, elle était bien bonne. Esteban ne manquait pas d'aplomb. Ou alors était-il simplement un autre de ces crétins irrévérencieux de Serdaigle. Corwin se retînt de lui broyer la main par pur plaisir. Mais il lâcha les doigts frêles, et répondit d'un ton léger, teinté de compassion toute ironique.

- Oh, comme je te comprends... Un garçon aussi sérieux et propre sur lui que toi se doit de montrer l'exemple.

Le regard du Serdaigle se portait déjà derrière le Poufsouffle. Corwin serra les mâchoires, devinant ce qu'il observait avec tant d'attention. L'envie de briser la nuque de son voisin le saisit subitement. Juste un petit coup bien placé, le tranchant de la main allant éclater le rachis cervical. De quoi tomber raide sur le coup, mais toujours nappé dans sa superbe, bien évidemment. Mais le Jaune ne devait rien laisser transparaître, aussi son visage ne laissa perler aucune émotion. Il se pencha tout de même à l'oreille d'Esteban, parlant tout bas.

- Je ne voudrais pas te déranger dans ta contemplation...mais au cas où cela t'intéresserait, je m'appelle Corwin Egnis...

Sa voix se fit plus grinçante.

- Et nous verrons si tu auras toujours l'air aussi exemplaire...lorsque tu te retrouveras avec tout le pus du bubobulb sur ta jolie petite gueule.

Se détachant de lui, il revînt à sa position initiale. Il n'avait pas été trop méchant. Il aperçut alors Jade, en train de s'installer. Corwin plissa les paupières. La préfète de sa Maison le laissait toujours aussi perplexe. Depuis ce fameux concert, il ne savait plus sur quel pied danser avec elle. La blonde se montrait toujours courtoise, mais avait, dès cette nuit à Londres, marqué des distances significatives à son égard. Trop de confessions, trop de secrets dévoilés à priori. Elle avait sans doute même essayé de se convaincre que cet instant n'avait jamais existé. Alors, que faire face à cela. Corwin la salua de la tête.

Mais il déporta bien vite ses pensées de l'italienne, ses premiers amours revenant au galop. Ne pas la fixer, alors qu'elle se tenait juste à côté, tenait de la vraie torture. Trop tentant. Le corps rigide, Corwin glissa un coup d’œil dans la direction d'Elena. Son regard croisa le sien. Un frisson violent lui longea l'échine.

Elle prit alors la parole, un air assassin pétillant dans ses yeux, envers notamment une nouvelle venue manquant de politesse. Comme il connaissait ce regard. Après ses quelques mots aux notes délicieusement acides, des chaises apparurent, et s'entassèrent dans la pièce. Corwin pouffa intérieurement. Il ne donnait pas cher de la peau de ceux qui oseraient se servir. Elena aurait sans aucun doute prévu un retour de flamme tout en délicatesse. Il espérait bien qu'un petit idiot aille en chercher une, ne serait-ce que pour voir ce que la douce aurait concocté. Cela lui plaisait lorsqu'elle était mauvaise.

Tu regardes un peu ce qui se présente, observe la plèbe s'installer devant les paillasses, tandis que tu observes les petites pots en face de toi. Tu ne te préoccupes pas trop de ce qui se trouve dedans pour l'instant, on te l'apprendra bien assez tôt. L'objectif n'était pas de briller et d'étaler ta science. Tu te souviens particulièrement d'un cours où tu n'avais pas pu t'en empêcher, et tu avais été remise à ta place en beauté, à juste titre. Donc pour le moment, tu écoutes et tu tais. Ne fais pas vague, essaie de participer mais pas trop... et ne te force pas à être sociable surtout !... En même temps, avec Gilbert à côté de toi et la professeur à ta droite, les conversations allaient être plus que réduites. Cependant, tu regardes le panneau sur lequel est indiqué le nom des élèves ainsi que leurs places, afin de mettre des noms sur ces visages sans intérêt, que tu auras oublié en sortant de la pièce.

Des rouges, de bleus... Tu jettes un œil à chaque nouvel arrivant, en essayant d'ignorer leurs babillages et leurs voix insupportables. Dis donc, ton humeur vole haut aujourd'hui... Tu notes distraitement Rachel, que tu fais l'effort de saluer à son arriver d'un petit mouvement de tête, avant d'observer encore la serre sans un mot. Puis, une désagréable et étrangement familière tête émergea du lot. Un petit Bleu qui t'a insupporté dès votre seule et unique rencontre. Tu regardes le panneau et découvre que le poète en carton de la bibliothèque se prénomme Riri. Tu lèves un sourcil peu impressionné quand il passe sans un geste pour toi. Tu ne t'attends pas qu'un enfant ayant un nom dont l'évolution est digne de la préhistoire connaisse les bonnes manières. Puis, il s'adresse à la professeur, comme d'autres. Etant placée près de l'amie de ton frère, tu as vu défiler tous les lèches-bottes.

-Bonjour Madame, je suis Riri Vacuitas, élève de 5ème à Serdaigle.

Attends... Qui s'en préoccupe ? Vacuitas, c'est cela ? Pourquoi prends-tu la peine de faire des présentations de soirée mondaine ?... Nous ne sommes pas dans une de ses écoles où les élèves mettent des petites étiquettes sur leur table quand un nouveau professeur arrive - tu n'as jamais vu le phénomène en personne mais tu en as entendu parlé et avait trouvé cela ridicule. Merlin soit loué, le jeune homme était placé loin de toi.
Tu étais tellement concentrée sur ton cadet à la voix qui porte que tu n'as pas entendu le reste des conversations, et Miss Denger prenait la parole pour vous tous.

-Je sais que la botanique demande plus qu'une baguette magique, mais ce n'est pas une raison pour emporter votre maison et la déverser sur l'espace avoisinant le vôtre...

Hum, tu n'as rien suivi, mais tu te doutes que quelqu'un a agi avec suffisamment de tact pour mettre le nouveau membre du corps professorale en rogne dès les premières minutes de son cours, mais tu applaudis son habilité à deux mains, dans un coin de ton esprit.

-...Pour le moment, ne sortez que des gants de protection, de quoi écrire. Pour les plus nuls, vous pouvez prendre votre manuel de botanique. Nous allons bientôt attaquer le lancement du cours, il ne manque plus grand monde.

Tu commences à sortir tes gants comme demandé, quand Miss Denger reprend la parole, à ta grande surprise. Il est question de chaise, de fainéantise et d'une Gryffonne. Voilà la responsable... Tu n'avances pas pour aller récupérer de quoi poser ton fessier. Au fond de toi, tu aimerais bien, mais tu es trop fière pour t'abaisser à cela. Ou est-ce de la bêtise ? Peu importe, tu ne bouges pas.

Tu entends des bribes de conversations, notamment d'une fille assez loin de toi, même si tu ne saisis pas tout ce qu'elle dit...

-...Je connais plutôt bien le sujet ! Je ne vais pas aller... dire que j'égale miss Denger...je me débrouille facilement...

Tu découvres par le panneau que la jeune fille se nomme Hareka. Tu lèves les yeux au ciel. Au moins, certains compenseront ton niveau déplorable pour faire mumuse avec les plantes, pense-tu en sortant de l'encre, une plume et ton carnet de note.
Tu as hâte que le cours commence vraiment pour te ridiculiser au plus vite puis oublier ton échec à venir...

Adel était étonnée par ce déferlement de personnes, étant nouvelle elle n'en connaissait pas un alors que tous avaient l'air de s'être plus ou moins déjà vu. Adel commençait un peu a se sentir délassé dans son coin, quand la professeur annonça:

"Pour le moment, ne sortez que des gants de protection, de quoi écrire. Pour les plus nuls, vous pouvez prendre votre manuel de botanique. Nous allons bientôt attaquer le lancement du cours, il ne manque plus grand monde. Pour les plus fragiles, vous pouvez venir prendre une chaise..."

Vraiment...comme si elle allait prendre une chaise, elle n'était pas une flemmarde! Elle commença a sortir ses affaires et pris aussi son manuel ( ca pourrai toujours servir). Elle attendis le début du cours avec impatience. Pas envie de rester la trop longtemps! Trop de tensions entre les gens... Elle commençait a s'ennuyer fermement, écoutant une discussion par ci une par la, quand une fille (qui devait surement être sa voisine) l'interpella:

"Salut ! Tu t'en sors en botanique ? "

Adel fut tellement surprise qu'on lui parle a elle, qu'elle mit du temps a répondre:

"oh...euh...salut, je ne suis pas super forte, mais je m'en sort quoi..."

Elle n'était pas très forte, mais sa mère l'avait forcée a suivre quelque cours particuliers quand elle était petite, finalement ca n'était pas si mal...Elle continua:

"Et toi?"

Elle pris un temps pour observer la fille, la première chose que l'on voyait chez elle était ses cheveux roux. Elle devait avoir dans les alentours de quinze ans et était plutôt mignonne. Adel se dit que cela ne lui ferai pas de mal de devenir "amie" avec cette fille pour une heure. Elle sourit a la fille (nommée Merry si elle avait bien lu). Bon son sourire devait surement avoir l'air un peu forcé...mais c'était déjà un sourire!

Réponse de Jade à la salutation. Ça n'est pas habituel, vraiment pas habituel. Elle a du voir que Harmony n'allait pas bien. En même temps, les émotions de la Serdaigle ont tendance à un peu trop facilement s'afficher sur son visage. Pas pratique quand on veut cacher quelque chose. Par exemple, la vérité. Son regard s'attarde sur les plantes qui se trouvent sur les plans de travail. Fidèle à elle-même, elle en reconnaît une. Normal en fait, ce sont des plantes servant à la Médicomagie. Elle étudie ça depuis déjà deux ans. Sans relâche. Tout le temps. Ça serait inquiétant si un cours portant la-dessus ne lui évoquait rien. Mais la deuxième plante, impossible de l'identifier. Puis soudain, après qu'elle a soufflé le nom de la première plante, la réponse à sa question intérieure lui est proposée.

- Et Bubobulb. Ce cours.. promette.

Et une autre réponse de Jade. C'est bizarre... D'habitude c'est la Bleu et Bronze qui va vers elle. Pas le contraire. Mais bon, elle ne va pas s'en plaindre, loin de là. Enfin... Sauf aujourd'hui. Sauf ces temps-ci. La Serdaigle sait que la Jaune et Noir s'inquiète assez facilement pour elle. Ça dure depuis la blague qu'on lui a fait en première année. Et s'il y a une chose que la brunette n'aime pas faire c'est inquiéter sa grande-sœur.

- Quelque.. chose ne va pas ?

Mince. Trop tard. En même temps le regard vide ça a pas du aider. Mais bon, elle ne peut pas y faire grand chose la Bleue et Bronze. Les mauvais souvenirs reviennent, lui donnant plus froid que jamais malgré le temps ensoleillé. Elle ne choisit pas de revivre ça en boucle. D'avoir en permanence peur. Peur de mourir. Silence. Que répondre ?! Mentir ? Alors qu'elle se rendra compte du subterfuge ? Dire la vérité ? La vérité n'est pas une option. Pas ici. Pas maintenant. Elena est proche. Riri aussi. Arukiel aussi. Tant de personnes qui la connaissent et qui la prendront en pitié si elle dit quelque chose.

- Je... Euh... Si si, tout va bien.

Sourire forcé. Encore. Harmony sait qu'elle ne dupera pas Jade. Mais elle veut l'épargner. Lui éviter de souffrir pour elle. Alors elle se cache. Comme une autruche. Ça n'est pas son genre mais elle n'a pas le choix. La Poufsouffle ne va pas bien non plus, il ne faut pas la choquer. Epargner son entourage. Faire semblant d'aller bien alors qu'une terreur permanente lui serre les entrailles. Alors que très souvent elle se réveille en pleine nuit, en sueurs, encore choquée par le cauchemar qu'elle a fait.

Puis, une voix s'élève. Celle de Elena. Ouf. Soulagement. Cela coupe la conversation. Même si la brunette n'est sans doute pas tirée d'affaire pour autant.

- Je sais que la botanique demande plus qu'une baguette magique, mais ce n'est pas une raison pour emporter votre maison et la déverser sur l'espace avoisinant le vôtre.
Pour le moment, ne sortez que des gants de protection, de quoi écrire. Pour les plus nuls, vous pouvez prendre votre manuel de botanique. Nous allons bientôt attaquer le lancement du cours, il ne manque plus grand monde.

Tiens, quelqu'un se fait réprimander. Qui est-ce ? Oh finalement... En quoi cela la concerne-t-elle ?! Sortir ses affaires. Sans sourire. Sans entrain. Contraire à d'habitude. Mais il ne faut pas s'y fier, elle est contente d'être là. Simplement, la peur est plus forte que tout. Et ce sentiment de malaise domine donc sur son visage. Harmony ne se considère par comme nulle. Elle laisse son livre dans son sac. Pour le moment.

Avoir froid, très froid. Frissonner. Rester debout. Sans bouger. Fixer les plantes pour ne rencontrer aucun autre regard. Surtout pas celui de Jade. Elle ne veut pas lui faire de peine. Puis soudain, un sort. #Gemino. De Miss Denger sur sa propre chaise.

- Pour les plus fragiles, vous pouvez venir prendre une chaise...

Fragile. Oui, Harmony l'est en ce moment. Physiquement car elle ne mange plus beaucoup. Moralement, vous savez pourquoi. Elle est fatiguée. Mais pourtant, elle ne bouge pas. Pas d'un cil. Son regard est à nouveau vide. Elle continue de regarder les plantes. Elles sont belles ces plantes. Un autre sort.

#Wingardium Leviosa.
De rien.

Tiens. Ça doit être la personne qui a provoqué Elena derrière qui la chaise est venue se poser. Mince sourire. On pourrait croire à un rictus mais c'est un sourire. Tout petit. Mais sincère. Elle reconnait bien la son amie. Toujours à réagir au quart de tour. Et ce petit "De rien". De la provocation pure. Mais l'élève ne peut rien dire, rien faire. Puisque justement c'est l'élève. Sauf si elle veut une retenue. Ce cours promet. Il promet vraiment. Nouveau sourire, plus prononcé cette fois-ci. Les yeux de Harmony reviennent à la vie. Mais ils fixent toujours les plantes. C'est cool le Dictame.

Cours de Botanique n°1
~ Dictame & Bubobulb ~

Rire, sourire, elle les observe un à un, cherchant à voir lequel aurait le courage de venir assumer sa faiblesse. Aucun pour le moment ne semblait décidé. Maigre espoir d'être en présence de guerrier. Rire de nouveau, l'aigle bouge alors de son espace, marchant autour de la classe. Une nouvelle élève fait son entrée, saluant la professeure avant de s'installer. « Bonjour Miss Harper. » Sourire, de professeure. Elle continue son chemin, les cheveux bougeant, les hanches se balançant, écoutant les histoires de chacun, un œil sur la porte d'entrée, un Serpent fait son entrée. Le dernier de sa maison, Roch. La maison Serpentard était donc au complet. Enfin une maison sur quatre, il était temps. Limaces d'enfants.

Et là, joie, bonheur pour ses oreilles. Un bébé semble se penser plus intelligent. Une grimace s'affiche sur ses lèvres, un soupire en suivant. Elle se stop, écoute. « Disons que je connais plutôt bien le sujet ! Je ne vais pas aller jusqu'à dire que j'égale miss Denger, mais oui je me débrouille facilement. Et toi ? » La professeure ne dit rien, elle continua alors son chemin jusqu'à revenir à son bureau lire ses fiches d'élèves. Chloris Hareka, 12 ans, née moldue. Un haussement de sourcils s'affiche, un air de dégoût s'ensuit. La demoiselle n'avait pas de chance d'avoir des déchets de parent. Elena ne dit rien alors, attendant que le nouvel arrivant vint à s'installer. Il était entré alors qu'elle ne surveillait pas la porte. « Bonjour madame. Heureux de nous rencontrer. Je m'appelle Nathert Brosor. Bon cours à vous. » « Bonjour, bonne chance à vous... » Ironie, ironique, non pas réellement. Elle regarde un à un les enfants, s'arrêtant sur Harmony, détaillant son visage, ses expressions, avant de continuer le tour de table, petit sourire sur les lèvres, petite envie d'autre chose que d'étudier les fleurs. * Tu n'as pas le choix. * Son regard s'arrêta quelques instants sur son protégé. Elle espérait qu'il ne se pensait pas protégé car bien au contraire, chaque erreur lui coûterait bien plus chère après coup.

Ses iris revinrent sur le visage de la petite rouge, la voix forte, quelques déhanchements plus tard, l'aigle s'avance jusqu'à elle, se posant à côté, sourire amusé. « Et bien demoiselle, peut-être souhaitez-vous faire le cours à ma place ? Car si vous êtes si forte comme vous l'avez dit juste avant, pourquoi venir en cours et prendre la place de personnes motivées pour apprendre ? » Petite pause. « Je reste cependant étonnée. » * Et je vais bien m'amuser. * Elle retourna alors à sa place, attendant les deux élèves manquants.

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Rappel pour le déroulement du cours avant d'attaquer la théorie.

Inutile de jouer les Hermione. Soyez s'il vous plait cohérent ! Si un élève de 11 ans donne de meilleures réponses qu'un élève de 17 ans, cela ne vous donnera pas plus de point (C'est même le contraire, si vous me finissez la théorie en quelques instants. Vous pouvez avoir des bouts de bonnes réponses, mais pensez que vous êtes 20 ! La cohérence en premier, la connaissance en suivant.)! Je préfère voir des réponses incomplètes avec des ajouts d'autres personnes donnant un contenu intéressant que finir le cours en deux secondes.

Pile quand la sonnerie retentit !

Le soleil était revenu. Ça faisait définitivement du bien de sentir la lumière chaude sur sa peau. Adossé contre un arbre, au parc, je soupirais. Je n'avais pas envie d'aller en cours et encore moins à un cours de botanique. Je n'aimais pas cette matière, surtout à cause de Higgs qui.. En faite il ne m'avait rien fait, mais je le trouvais insupportable. Quoi qu'il en soit il n'était plus là et ce depuis un moment. Le cours avait été mis en pause et personne n'avait voulu reprendre le flambeau. Après tout c'était peut-être un poste maudit. Ces derniers temps à Poudlard, les profs jouaient au jeu de la chaise musicale. Des va et viens à n'en plus compter. Plus qu'à savoir qui restera le plus longtemps.

J'ai croqué mon sandwich et j'ai levé la tête. Un ciel bleu, des nuages et un soleil aveuglant. Le chant des oiseaux, le chant des criquets. Le beau revenait. On n'y croyait plus avec le printemps douteux que le nature nous avait offerte. De le pluie, du vent, et même de l'orage. Une vraie plaie. J'aurais aimé savoir si le sud de l'Angleterre s'en sortait mieux, quoi que toujours pluvieux même en été. J'aimais traînasser à ne rien faire. Essayer d'écouter les conversations et pester sur les couples. Quoi que je ne pouvais plus trop le faire maintenant que Josh m'avait embrassé par surprise. M'enfin je gardais ce genre de détail pour moi. J'aurais aimé transplaner jusqu'aux serres, mais ce n'était pas possible. On était presque trop en sécurité à Poudlard. Alors je me levai durement, le dos plein de courbatures et filai jusqu'aux serres qui n'étaient pas si loin.

J'avais tout un attirail de guerre dans mon sac. Tout ce que je n'aimais pas : gants, lunettes de protections, blouse blanche et manuel. Je n'étais pas super partante pour porter tout l'équipement mais je n'avais pas trop le choix. Je pouvais toujours me dire que je ne serais pas la seule à être habillé en scientifique moldu. Franchement, j'avais hâte de voir quel genre de professeur le vieux schnock avait embauché, femme ou homme ? D'ailleurs il manquait un peu de masculin dans le personnel. M'enfin il fallait que j'arrête de penser et que je me grouille, j'allais être en retard. Arrivée près des serres, j'eus un petit moment de vide. Je ne savais pas dans quelle serre il fallait que j'entre, il y en avait beaucoup et je n'avais pas trop envie de rentrer dans un cours de première année, j'entendais du bruit dans la serre numéro quatre alors je me suis approchée, la porte était ouverte et une vieille odeur de plante moisie régnait. Devant moi, la prof que je n'aurais jamais imaginé. Boss nana.

- Bonjour mad.. oh Na.. Denger !

P'tain j'allais quand même pas l'appeler Nana sur son lieu de travail, même si c'était le surnom qu'elle m'avait proposé ! J'essayais de ne pas trop me faire entendre, une élève presque amie avec un prof c'était mal vu, non ? Disons simplement que c'était ma patronne et que je commençais à la connaître.

- Je m'attendais pas à te voir ici, un peu moins fort, j'espère que je vais reprendre goût à cette matière grâce à toi, enfin, vous.

Fallait pas trop que je joue à la tutoyer. Je lui souriais et prenais place, j'étais quasiment la dernière arrivée et les places étaient attitrées. Je me retrouvais à côté d'Harmony, une serdaigle à qui je souriais et d'une fille de serpentard, précisons, Kathleen, celle que jamais pas. Technique de l'ignorance : on. Je saluais les élèves que je connaissais de la tête et mettais ma blouse, mes gants et mes lunettes. J'avais un petit comité d'accueil : deux plantes dans des pots. Je sortais mon manuel, encore fermé sur la table. J'attendais avant de sortir de quoi écrire, c'était pas trop l'endroit idéal pour rédiger un cours, il n'y avait même pas de table pour se poser. J'avais plus qu'à attendre que le cours commence, et c'est ce qui allait se passer d'une minute à l'autre.

Une fille et un sourire timide. Si j'en croyais le bout de papier devant elle, c'était bien June, elle avait fait la coupe de duel également.

* Qu'est-ce que je fais ? Je lui répond ? Je lui répond pas ? En sois je m'en fiche complètement d'elle. Je ne la connais pas. Bon, politesse d'abord. *

Je lui fais un signe de tête en réponse à son sourire puis je détourne le regard. Je retourne dans mes pensées, toujours debout. Mon regard se pose sur Harmony et Jade, elles ont l'air de bien se connaître. Il n'y à rien d'autre à faire que la commère actuellement. Le regard vide, preuve que je suis ailleurs dans ma tête. Dans mes pensées mais pas entrain de déprimer. Plutôt entrain de divaguer et de m'amuser. Soudain quelque chose se passe. La prof fait un tour de passe passe.

« Pour les plus fragiles, vous pouvez venir prendre une chaise...#Wingardium Leviosa ».

* Une chaise ? En botanique ? Il est plus simple de travailler debout, les plan de travailles ne sont pas bas. *

« De rien »

* La prof semble … Rancunière ? Ou juste cruelle. Toute façon si je reste naturelle je ne risque rien. Je ne suis pas là pour perturber le cours. *

Je n'avais pas pris la chaise. La reculant avec une jambe. Elle me générait plus qu'autre chose. Mon regard fut attiré par une rouge qui entrait. Merry, la gamine de divination, le crapaud. Décidément, je passais ma vie avec elle, à croire que nous étions des âmes rancœur. Je ne lui prête pas plus attention, toute façon je n'en ai rien à faire. Peut être que je finirais par l'apprécier un jours après tout. Un vert inconnu au bataillons débarqua également. Un faible de plus. Puis soudainement une parole se fit entendre

« Disons que je connais plutôt bien le sujet ! Je ne vais pas aller jusqu'à dire que j'égale miss Denger (se serait exagéré) mais ou je me débrouille facilement. Et toi ? »

C'était ma voisine blonde (Chloris), qui apparemment, semblait connaître le sujet. Elle aimait le rappeler apparemment. Je n'avais pas fais attention à ce qui avait amené cette phrase. Mais je me rappel que la phrase m'avait bien soûlé, pourquoi ? Je trouvais que ça faisais gamine prétentieuse. Surtout en utilisant la comparaisons avec la prof. Un roulement d’œil et un soupir pour signifier mon ennuie face à la situation. Rien de plus. Nathert fit son entrée également. Un aigle en plus, la dernière fois que je l'ai vus c'était pour séparer des gens dans la salle commune de Serdaigle. Enfin séparé, il avait clairement prit partie ! Heureusement que j'avais été là, si non je ne sais pas comment aurait fini se gamin, Arukiel, seul contre trois. Puis la réponse de mon ex-adversaire Harmony me fit tourné la tête dans sa direction. Je comprend pas trop ce qu'elle dit, elle semble juste bégayé ? Je ne peux m’empêcher de me dire que je lui ait laissé des séquelles indélébile. Est-ce que je m'en veut ? Je ne crois pas, je me dis simplement que ce n'est pas ce que je voulais faire. Ce n'est pas ce à quoi je m'attendais. Elle avait pleurer ce jours là, je voulais juste la mettre à terre. Je ne m'en veut pas, mais je ne souhaitais pas la blesser réellement, juste assez pour la mettre hors jeu. En demi-finale il n'y a donc pas de demie mesure … Le regard posé sur elle, pas mon regard blasé pourtant, un autre un peux interrogateur. Mes yeux repassent rapidement sur Jade avant de repartir sur la prof qui parle de nouveau.

« Et bien demoiselle, peut-être souhaitez-vous faire le cours à ma place ? Car si vous êtes si forte comme vous l'avez dit juste avant, pourquoi venir en cours et prendre la place de personnes motivées pour apprendre ? Je reste cependant étonnée. »

Tiens, elle s'était approché de ma voisine, et moi par conséquent. Sûrement la réaction à sa phrase. Je dois avouer que je suis d'accords avec la prof. Dire ce genre de chose peut largement s'apparenter à de l’insolence ou de l'irrespect, prétextant que la prof est incompétente. Je ne peux m’empêcher de laisser sortir un très léger souffle, la situation m'a amusé. Hé oui, aujourd'hui je suis content. Puis une autre rouge arrive, une préfète visiblement. Faisait également partie de l'élite apparemment. Il me semble qu'elle ait également fait la coupe de duel. Elle semble connaître la prof, elle l'a tutoie puis la vouvoie. Bref, je retourne à mes rêveries, vivement le début du cours.

Il fallait bien s'en douter... Malgré son départ de la salle commune bien à l'avance, Tangerine avait très mal éalué le temps de déplacement jusqu'aux serres. Heureusement pour elle, les indications avait été claires et pour être sûr elle les avait même noté sur un petit bout de parchemin. Lorsqu'elle arrivât enfin devant la serre en question, la porte était encore ouverte. Un élève venait d'y rentrer. Elle pressa le pas et s'engouffra sous les larges verrières.

Tout le monde semblait être arrivés et finissait de s'installer ou de regarder les plantes qui étaient d'ors et déjà placé devant chaque place. Tangerine passa à coté du professeur et la saluat
"Bonjour Professeur, désolé d'être aussi juste sur l'heure d'arrivé."

Sans attendre de réponse pour ne pas faire perdre une minute sur le début du cours, elle avança jusqu'au fond de la salle où la dernière place l'attendait, entre une serpentar et un serdaigle.

*Quelle chaleur !*

était-ce à cause de sa course rapide jusqu'aux serres ou le soleil timide amplifié par le toit de verre ? Tangerine sentait poindre les gouttes de sueur sur son front. Elle s'essuya le visage dans les manches de sa cape et l'enleva. Qu'elle idée de mettre sa cap en juin.
Une fois installée devant sa paillasse, elle balaya la salle d'un coup d'oeil. Elle aperçu Nel juste en face d'elle, elle fût d'ailleurs contente d'avoir un visage connu pas très loin. Elle lui sourit timidement avant de continuer le tour de table du regard. Elle ne connaissait encore que les poufesouffles qu'elle reconnu de visage, et encore, certain l'aidaient par la couleur de leur cravate. Elle attendait avec impatience de commencer les cours pour se méler un peu à d'autres élèves... Et quoi de mieux qu'un cours de botanique ?
Tangerine adorée la botanique, elle avait bien apprécié les enseignements dispensés à Beauxbâtons et espérait découvrir de nouvelle variété de plante et de racine, après tout, le pays changeant, peut être que le climat permet des choses différentes... Sa réflexion fût d'ailleurs confirmée lorsqu'elle ramena son regard sur sa paillasse où se trouvaient deux plantes qu'elle ne semblait pas connaître.

Elle avait hâte de commencer

J'ai un défis à réaliser so...

Az' prenait des grandes inspirations. Elle clignait des yeux bien plus souvent que nécessaire. En fait elle n'était pas très en forme. Elle avait chaud, l'odeur n'arrangeait rien, et le temps passait si lentement. Cela faisait quelques minutes déjà qu'elle était arrivée. Mais le cours ? Toujours pas commencé. Tant mieux. Ou peut-être tant pis. Qu'importe? Azénor aurait juste voulu être ailleurs, avec des amis. Ici elle ne connaissait personne ou presque. Elle avait juste croisé quelques camarades dans les couloirs, ou dans le jardin de Poudlard.

La lionne vit un jeune homme, vraisemblablement un bleu et argent, vu l'aigle majestueux qui se dessinait sur sa cape, s'approcher de sa table. Elle comprit que ce n'était autre que Nathert Brosor quand ce dernier s'assit à côté d'elle. Pas un bonjour. Pas un sourire. Rien. Qu'elle impolitesse. Mais bon, tant pis. Ou peut-être tant mieux? Qu'importe. La rouge et or, elle, prit soin de le regarder, de s'armer de son plus grand sourire pour annoncer à haute-voix, comme pour le narguer de son impolitesse: "Bonjour Nathert.".

Azénor en avait marre de s'ennuyer. Ce n'était certainement pas comme cela qu'elle vouait passer ses journées. A l'ennui! En attendant que le cours commence, elle s'amusa à remarquer ses collègues rouge et or. Chloris, Arya , Merry et Eléna. Elle les connaissaient toutes au moins de vue. Et puis elles avaient l'air très gentille, et fière de faire partie de la famille des lions, des courageux. Le courage... En avaient-elle vraiment? C'est bien ce qu'Azénor comptai vérifier! Cette dernière leva les bras en l'air et chanta haut et fort un hymne à la gloire de sa maison:

Musique

LES LIONS LES LIONS
TRALALA LALALERE
LES LIONS LES LIONS
TRALALA LALA
LES LIONS! CHAMPIONS!
ET NOUS LE RESTERONS!

SI BELLE ET SI PAISIBLE EST NOTRE VIIIIIE
LE COURAGE SANS FAILLE ET SANS DOUUUUTE
PEUT-ETRE ETRE VOUS JALOUX
DE NOTRE LION TOUT DOUX
MAIS NE VOUS INQUIETEZ PAS
ON NE VOUS EN VEUT PAAAAAS

Les lions les mains en l'air >> ici

ET QUI NE SAUTE PAS N'EST PAS LIONNAIS EH
QUI EN SAUTE PAS N'EST PAS UN LION EEEEEH

Sans trop se soucier du vacarme qu'elle avait causé, de la punition qui allait lui être accordée, Azénor, qui était préalablement monté sur la table, sans trop s'en rendre compte, descendit et ria aux éclats, de son rire habituel, perçant et trop bruyant.

Cours de Botanique n°1
~ Dictame & Bubobulb ~

Toujours derrière son bureau à attendre, l'aigle entendit les cloches sonner, il était l'heure de commencer le cours, l'heure de verrouiller les portes. Elle bougea alors jusqu'à l'entrée pour vérifier qu'il n'y avait personne d'autre à venir, mais à peine de l'autre côté de la classe qu'une personne que connaissait très bien la Bleue fit son entrée. Gilbert. Elena Gilbert. Autant dire, le bordel pour ceux qui ne le savent pas quand il s'agit de savoir à qui, de qui les gens parlent. C'était d'ailleurs pour cela qu'à la reprise en main de la boutique, elle avait autorisé sa stagiaire à l'appeler Nana, mais il était évident que durant les cours, cela était à éviter. « Bonjour mad...Oh N... Denger ! » À tes souhaits. Elle semblait en avoir chier pour juste la saluer ce qui fit rire la Bronze. La rouge s'approcha alors, parlant d'une voix moins forte. « Je m'attendais pas à te voir ici, j'espère que je vais reprendre goût à cette matière grâce à toi, enfin, vous. » « Bonjour, je n'en attends pas moins Elena. Si tu as des questions après cours, n'hésites pas. » Elle laissa alors l'élève partir s'installer tandis que la dernière manquante s'engouffra à son tour, s'excusant, saluant, blablabla. « Bonjour Professeur, désolé d'être aussi juste sur l'heure d'arrivée. » « Bonjour, ce n'est rien, le principal est t'être là à temps. » D'un mouvement de poignet, elle verrouilla la porte de la serre. Le cours pouvait enfin commencer.

Et là, c'était LE drame. Une Rouge se prit d'une envie d'exploser les tympans de chacune des personnes présentes dans la serre. Elle avait l'air de vouloir chanter, ou ronronner, difficile à dire. S’ensuivit d'un rire usant, tout sauf agréable. Très bien. C'était son choix. « Et nous pouvons applaudir, miss poissonnière. Je vous remercie de nous avoir fait partager votre faculté à grogner aussi bien que l'animal qui illustre votre maison. Bien entendu, n'étant pas ici sur un marché, vous pouvez prendre vos affaires et sortir d'ici. Vous recevrez une retenue d'ici la fin de la journée. Soyez contente, que je n'en parle pas au directeur de l'école, cependant votre directeur de maison sera prévenu. Si d'autres casseroles souhaitent la suivre, la porte vous est ouverte. » Elle redonna alors un coup de baguette vers la porte, la déverrouillant, l'ouvrant, avant de revenir devant le tableau. Soupire, écœurement.

Le cours pouvait enfin commencer. C'était comme une impression de déjà-vu, de déjà dit. « Bien, bonjour à tous, merci d'être arrivé à l'heure. Alors pour commencer, je vais faire le ménage pour ce qui est des 19 chaises restantes. Contente de voir qu'il y a quelques personnes résistantes ici. » Elle lança quelques #Evanesco pour faire disparaître les chaises qui décoraient le devant du tableau. « Comme vous avez pu le constater, vous avez devant-vous deux plantes. » Elle attrapa une plante de chaque avant de continuer. « Qui peut me dire leurs noms, utilisations et utilités ? » Elle reposa le Dictame sur le plan de travail, levant le Bubobulb. « Merci de ne pas trifouiller cette plante. Vous risqueriez de fortement le regretter. Équipez-vous de votre blouse, et de vos gants. Si vous en avez trop peur, pas confiance en votre voisin, vous pouvez mettre l'intégralité de vos protections. » Elle soupira, reposant la plante. « Si vous avez des questions, n'hésitez pas, si vous avez les réponses, vous pouvez bien entendu les donner. Je corrigerais si nécessaire. »

Et là, BIM c'est le RE-drame. Voilà que le soleil s'en allait. Ah, ce n'était pas comme dans le Sud de la France. Ça puait la pluie. Qui allait avoir un rhume, sûrement pas bibi. Il m'empêche qu'Elena attrapa sa cape pour la poser sur ses épaules. Ce n'était pas le moment d'attraper froid en vue sur cours suivant qui se préparait.

~~~~~~~~~~~~~~

Bonjour,

Azénor Philaester, tu as une chance par le biais d'UN RP de convaincre Elena de te garder en cours, soit originale. Sinon, tu recevras une retenue. Celle-ci sera suivant ma convenance. Ainsi qu'une exclusion de mon cours. Je suis disponible par mp si tu souhaites plus de détails.

~~~~~

Et nous voici partie pour la théorie de ce cours. Vous avez donc une semaine pour répondre à mes questions, à vous entraider. Libre à vous de toucher aux Bubobulbs (Notez quand même la bonne humeur d'Elena). J'interviendrais autant que cela me sera possible. Ne donnez pas toutes les réponses en une phrase, vous êtes une classe entière, vous ne gagnerez pas plus à finir le cours en deux - trois phrases. (Découlement des cours à Lire avant de venir en BOTANIQUE). Si vous avez des questions, vous pouvez me mp sur le forum où Skype.

Vous avez mon LA pour dire qu'Elena vous donne la parole quand vous levez la main.

Très bonne semaine à vous,
Enjoy !
Elena

Alors ça... c'était le truc le plus bizarre que Tangerine n'avait jamais vu. Trop de rigueur à beauxbatons ... ou alors une façon de s'amuser différemment ici... un moyen de se faire remarquer... Tangerine était restait littéralement bouche bée devant la gryffondor qui venait de se donner en spectacle, et c'était pas peu dire. Partagée entre l'admiration et l’effroi...la jeune fille observait la scène sans dire mot.

Le cours finit par commencer. La professeure était resté assez calme pour le binz qui venait d'être mis dans son cours. L'attention de Tangerine se porta alors sur sa paillasse lorsque la professeure interrogeât les élèves sur les plantes qui étaient devant elle. Tangerine s'équipa à la demande du professeur tout en écoutant ses instructions et ses questions :

"« Qui peut me dire leurs noms, utilisations et utilités ? »"

Tangerine ne reconnue que le Dictame qui était une plante particulièrement connue et reconnaissable de par ses fleurs. La jeune fille hésita à se lancer devant cette classe d'inconnue... elle rassembla son anglais et fini par se jeter à l'eau et leva la main.

"Cette plante est le dictame-dit-elle ... Qu'on reconnait grâce à ses fleurs rose. c'est une plante utilisée pour faire la potion Wiggenweld, l'anti dote à la goutte du mort vivant...ou encore des essences utile à la guérison de plaie profondes.... pour l'autre plante... je ne sais pas"

Tangerine rougie en espérant avoir dit ce qu'il fallait. Elle n'avait qu'une moitié de réponse et peut être s'était-elle trompée. Au pire tant pi, après tout... Il n'y avait qu'en participant qu'elle arrivait à se concentrer et à retenir. Elle avait obtenue son équivalent de Buse à Beauxbâtons sans même avoir à réviser... uniquement grâce à son assiduité.. sachant que cette fois ça ne suffirait peut être pas. Autant mettre le paquet, faire le plus d'effort possible.

Elle balaya le reste de la classe du regard et revint vers le visage du professeur Denger en attendant qu'elle valide ou invalide son intervention.

La jeune blonde à côté de toi te sourit, elle est de bonne humeur. C'est agréable, tu aimes le sourire sur le visage des gens. Même si toi, tu ne souris pas tant que ça. Tu aimes les sourire sincère. Les regarder, les sentir, les faire scintiller. Parfois, on pourrait presque toucher les rayons qui s'en dégageaient. Bref, cette fille-là se débrouille bien en botanique selon ses dires. Ça te fait sourire. Un peu rassurée. Mais d'un autre côté, elle a l'air beaucoup plus jeune, alors même si toi, tu es moyenne, tu devrais avoir un peu plus de connaissances.

« Je suis vraiment moyenne p-.. »

Tu voulais ajouter que c'était plus la partie pratique qui te posait problème, mais une nouvelle pique de la part de la professeure t’interromps. Tu n'aimerais pas la froisser, celle-ci. Tu as du mal à la cerner. Tu ne comprends pas si elle est plutôt sympathique, ou assez méchante. Tu sens une pointe de sadisme se dégager de son corps et sa chevelure blonde. Tiens-toi à carreau en attendant d'en savoir plus.

Bruit désagréable pour les oreilles, encore une fois. Ce cours n'avait même pas encore commencé que c'était déjà le chantier. Encore une rouge qui se croyait à la foire. Elle chantait - ou semblait plutôt crier, à tes yeux une... chanson ? Si cela pouvait-être nommé ainsi... Une chanson à la gloire de ses couleurs. Pas très mélodieux. Pas très élégant. Tes tympans te donnent l'impression de saigner. Tu fronces les sourcils et le nez, affiche une moue en la regardant de travers en attendant que la tempête passe et qu'elle se fasse détruire sur place par la blonde qui n'allait sûrement guère apprécier son comportement.

« Et nous pouvons applaudir, miss poissonnière. Je vous remercie de nous avoir fait partager votre faculté à grogner aussi bien que l'animal qui illustre votre maison. Bien entendu, n'étant pas ici sur un marché, vous pouvez prendre vos affaires et sortir d'ici. Vous recevrez une retenue d'ici la fin de la journée. Soyez contente, que je n'en parle pas au directeur de l'école, cependant votre directeur de maison sera prévenu. Si d'autres casseroles souhaitent la suivre, la porte vous est ouverte. » Tu retiens un rire mal placé. Tu ne veux pas te faire remarquer. Fallait dire qu'elle l'avait mérité. Quelle idée d'entrer en cours comme ça... A la limite, elle aurait pu chanter ça sur le trajet jusqu'à la serre, mais pas à l'intérieur, sous le nez d'une prof inconnue...

Commencement du cours. La prof mentionne deux plantes, et ton regard les suit comme pour illustrer ses paroles et vérifier qu'elle dit vrai. Elle met aussi en garde contre l'une des deux plantes et donne quelques directives que tu t'empresses de suivre. Te voilà protégée, derrière ta blouse et ses gants sales à force d'être usés. Une jaune prend la parole. On dirait presque qu'elle a avalé un dictionnaire, sa phrase n'est pas naturelle. Tu ne sais même pas dire si sa réponse est entièrement correcte ou non, car tu ne connaissais que le nom de la plante qu'elle a désignée.

Tu décides également de prendre la parole, pour rattraper d'avance la catastrophe que tu risques de faire pendant la partie manuelle. Tu n'en connais pas un rayon, mais c'est déjà ça.

« L'autre - celle qu'il ne faut pas trifouiller... dis-tu pour reprendre les mots de la prof, c'est du Bubobulb. On recueille le pus qui est dans ces... dans ces gros boutons jaunâtres. »

Tu n'as pas pu t'empêcher d'afficher une petite contraction de dégoût en pointant du doigt les pustules de la plante. Tant pis. Qui n'est pas dégoûté par un tel truc ?