[Habitation] Demeure des Emerenziana

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Voici l'habitation (Grand Manoir) de Jackson Emerenziana.

Il peut poster dès à présent.

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Europe

Italie

Sicile

Demeure des Emerenziana

I

l y a bien des années, la villa n’était point du tout moderne. De vieux murs étaient ancré dans la roche depuis des siècles, la famille des Emerenziana défilant dans cette bâtisse immortelle. Malheureusement, une sombre année secoua cette vieille famille qui faillis la détruire entièrement. Seuls survécurent les 3 héritiers. Le vieux manoir finis en flamme et fus réduit en cendres. Un des enfants, Jackson Emerenziana, hérita de la demeure et décida de lui donner une nouvelle vie.

La villa se trouve sur une falaise surplombant la Mer Méditerranée. Le domaine se trouve dans le Parco delle Madonie. Ainsi une forêt entoure la villa. En quittant ces immenses arbres verts (ou blanc selon la saison), le petit chemin de terre vous amène devant la demeure. Une petite place vous permet de garer vos véhicules. Avec l’autorisation du propriétaire des lieux, il vous sera possible de mettre vos voitures dans son garage accueillant quelques voitures luxueuses et anciennes.

Avancé de quelques pas et pousser la porte d’entrée, vous pénétrez dans la demeure des Emerenziana ! La première chose que vous verrez est la grande fresque en construction représentant l’arbre généalogique de la famille italienne.

La première pièce que vous pouvez observez est le magnifique salon accompagné d’une télé et d’un feu de cheminée qui réchauffera vos soirées d’hiver.

A gauche du Grand Salon se trouve une petite pièce qui fait office de petit cuisine. Le piano est à disposition des invités mais n’en abusez pas la nuit !

Derrière le Grand Salon se trouve la Salle à Manger. Doté d’une douzaine de chaises, elle permet d'accueillir la famille Emerenziana au grand complet !

Lorsqu’il s’agit d’un petit comité ou seulement les propriétaires des lieux, le repas s’effectue dans la Cuisine digne d’un grand chef étoilé !

Vers l’entrée, un petit escalier vous emmène au rez-de-chaussée. D’ici vous pouvez apercevoir la piscine et ces nombreux transats. Mais nous irons dehors dans quelques minutes. Cette grande pièce est la Salle de Repos Doté d’un petit bar, de nombreux bouteilles d’alcool de tout âges et de tout horizons se trouvent dans la vitrine. N'essayez pas de prendre une bouteille sans l’accord du propriétaire si vous ne souhaitez pas le mettre en colère. Un billard est à disposition pour les joueurs et de gros canapés autour d’une petite table permettent de prendre une pause au frais.

Dans cette salle, il y a deux portes. L’une mène au cinéma tandis que l’autre mène à une petite salle de musculation.

En remontant cet escalier, vous prenez le second qui méne au second étage. La première porte mène au Bureau de Jackson, celui-ci est toujours fermé à clé. En face de cette pièce vous trouverez immense bibliothèque, de nombreux livres sorciers et moldus de toutes langues s’y trouvent. La voûte a été réalisé par un grand peintre italien. Des échelles permettent de grimper aux différents niveaux.

Le long du couloir se trouve 6 chambres identiques. Chacune donne une vue sur la piscine et la mer méditerrané, il est possible d’aller sur terasse afin de profiter des transats/ Chaque chambre à sa salle de bain privé.

Au bout du couloir se trouve la suite royale, la chambre de Jackson est immense et possède sa propre salle de bain ainsi qu’une grande buanderie.

En redescendant les étages, vous sortez de la villa, quelques canapés et une table se trouvent sur la première terrasse. Devant vous s’étend la grande piscine avec vue sur la mer méditerranée et quelques transats. Sur le côté, à l’ombre du soleil brûlant de sicile, se trouve quelques canapés, deux tables et un bar.

En prenant le grand escalier qui mène sur une petite terrasse, vous pouvez continuer sur un chemin de terre qui vous amène jusqu’au bord de la falaise. N’oubliez pas de vous munir de vos maillots de bains si vous empruntez l’escalier pentu qui vous amène en bas des roches. Vous tomberez sur une immense plage privée !

Messieurs, Dames, vous avez fait le tour de la Demeure des Emerenziana.

Les personnes ayant l’autorisation de poster sont :
Lucianno Emerenziana : co-propriétaire
Morgana Hartman : co-propriétaire
Ezio Queen Emerenziana : neveu
Halsey Walker : fille adoptive
Lullaby Queen : cousine
Daisy Wellington : cousine
Awanne de St Anthost : cousine
Élius Askin : meilleur ami
Cheol Wang : meilleur ami

GleekOut!

Soirée entre inconnus

Saison 31 - Août - RP Libre - LA Awanne & Elida

La demeure italienne avait été finis de construire depuis quelques semaines, l'heureux propriétaire avait acheté de nombreuses affaires afin de combler les pièces. Quelques entreprises avaient offert certains meubles, quant à d'autres, après avoir su que l'héritier de la noble famille des Emerenziana était revenu, ils lui offrirent des voitures luxueuses et anciennes. Certaines personnes feraient tout pour être bien vu par une personne riche et importante. Ce qui était le cas de Jackson, possédant de nombreuses entreprises de tailleurs-confectionneurs, il était un homme important.

Roulant dans la campagne Sicilienne, Jackson avait quitté Palerme depuis quelques heures déjà. Un camion le suivait de près. Afin d'éviter de faire à manger, l'italien avait demandé de l'aide auprès d'un grand cuisinier pour faire un bon buffet. Pour l'alcool, possédant suffisamment des bouteilles pour tenir la soirée, il n'avait pas pris la peine d'aller en acheter. Arrivé à la villa, Jackson montra la cuisine au chef sorcier et le laissa en compagnie de Missy au cas ou où l avait besoin d'aide.

Cela faisait quelques jours que trois personnes étaient présentes dans la villa pour des vacances tranquilles. Awanne de St Anthost, la cousine française éloignée de Jackson, était venu dans sa villa pour faire quelques recherches. En effet, leurs familles étaient liées mais tous ignoraient comment. L'ancien serdaigle avait rendu visite à sa cousine en France et tous les deux avaient découvert que leurs familles étaient liées grâce au fils adoptif de Napoléon Bonaparte. Soit presque 300 ans en arrière !

Après ceci, l'homme avait proposé à Awanne de passer quelques jours de repos chez lui, ce qu'elle avait accepté. La jeune élève avait donc amené son cousin en Sicile avec sa voiture décapotable malgré son âge lui interdisant de conduire. Jackson savait qu'elle était dans sa chambre. Il décida de la laisser tranquille, ignorant si elle dormait ou non.

Les deux autres invités étaient Élida et Mark Cestero. Le Magenmage avait proposé à sa famille de venir en vacances chez lui, mais avec leurs boulots ils n'avaient pas pus. La jeune serdaigle était près de la piscine, dessinant la vue avec son carnet à dessin. L'Ethonan était couché près d'elle, ce qui fit sourire son propriétaire. Depuis que les deux s'étaient rencontrés, l'animal s'était pris d'affection pour l'humaine. Étant timide, le cheval partirait sûrement vers la forêt quand les invités arriveraient.

Les chiots de Jackson s'étaient endormis sur les pavés brûlants. Quant au fléreur, il gambadait de-ci de-là, suivant les humains et réclamant des caresses. Le frère d'Élida avait rejoint le propriétaire des lieux quand celui-ci était arrivé, lui proposant son aide. L'italien accepta avec joie et tous deux mirent deux grandes tables pour accueillir les invités. Après avoir posé les couverts, les deux hommes sortirent l'apéro confectionnée par le chef cuisinier ainsi que quelques bouteilles. Après avoir tout mis en place, l'italien sorti des enceintes et enclencha une playlist toute simple concoctée par le propriétaire.

Jackson remercia Mark et alla voir en cuisine, le chef était en pleine préparation des plats, Missy l'aidant avec joie. Il lui demanda d'aller à l'entrée pour accueillir les invités puis alla à l'étage. Il s'enferma dans sa suite pour se changer. Affublé d'un costume bleu rappelant les couleurs de son ancienne maison, il se rasa puis alla devant la porte de la chambre destinée à Awanne et toqua.

Awanne, c'est bientôt l'heure. Je t'attends en bas.

Jackson vérifia une dernière fois que les chambres étaient prêtes, sur la suite était accroché un panneau avec écrit "Jackson Emerenziana", sur une chambre "Élida & mark Cestero", sur une seconde "Awanne de St Anthost" et sur la dernière "Adonis Évans". Il restait donc trois chambres libres pour les invités. Dans les tiroirs des tables de chevet, le propriétaire avait mis des préservatifs. Jackson avait tout de même prévu que des tentes soient installées s'il y avait plus d'invités que de lit restant.

L'italien descendit le grand escalier et rejoignit la terrasse où attendait Mark et Elida.

Vous avez de quoi vous changez ? J'ai un costume pour toi si tu veux Mark. Pas trop stressé ?

HRPG:

jawn

HRP:

Saison 31 - été
Août
L.A. de Jackson

J’aime bien l’Italie, monsieur Jackson a eu une super chouette idée en me proposant de venir chez lui une semaine pendant le mois d’Août, vraiment c’est trop génial entre la plage, le soleil, les animaux magiques et moldus qui vivent chez lui, et même sa super grande maison calme, j’adore tout plein. Si papa et maman avaient pu venir, ç’aurait été encore mieux mais ils travaillent beaucoup comme d’habitude et n’ont pas voulu se permettre toute une semaine sans travailler, surtout que mamie est malade. Mais au moins il y a Mark, et à la rigueur je préfère que ce soit seulement le grand-frère avec moi plutôt que seulement les parents. Oh je les aime bien, ils sont gentils ne pensez pas le contraire. C’est juste qu’au final, je connais mieux Mark que papa et maman alors je me sens mieux avec lui. Et puis, ça lui plaît beaucoup de découvrir l’Italie en même temps que la magie, comme il est Moldu il connaît encore moins de choses que moi. Alors je lui apprends, je lui parle de tout ce que je connais – un jour, il en saura autant que moi. À part qu’il ne peut pas utiliser une baguette magique, mais ce n’est pas bien grave puisque la mienne ne fonctionne pas trop. Encore que j’ai bon espoir maintenant que je lui ai donné un prénom comme a dit monsieur Renard.

Bref, j’aime bien l’Italie mais un peu moins les fêtes par contre. Dans une fête, il y a du monde, du bruit, de la musique, des cris, des bousculades aussi. Sauf que ce soir, monsieur Jackson en a prévu une avec beaucoup de monde, il m’a dit qu’il avait mis des affiches et invité quelques personnes. C’est une idée étrange je trouve, de faire une fête vespérale en prévenant plein d’inconnus. Mais soit, c’est lui qui décide après tout… Certaines personnes ont cette habitude immarcescible d’aimer la foule et les rires, c’est assez impressionnant et surtout incompréhensible. En tout cas, l’ancien Serdaigle a insisté pour m’acheter une robe spécialement pour la fête. Alors j’ai accepté pour lui faire plaisir, ce n’est qu’une robe après tout alors que lui m’a invité en Italie et ça, c’est grandiose. Donc je peux faire un effort. Mais pas question que je reste dans la maison par si un beau temps, encore moins lorsque je sais qu’il va y avoir soudainement beaucoup de nouveaux arrivants. Oh, j’aurais bien aidé la gentille Missy mais c’est trop pour moi, accueillir des inconnus il ne faut pas exagérer. Je dirais bonsoir si on me dit bonsoir, et encore : c’est à prouver. Si j’ai pas envie, je ne le ferais pas et je ne peux pas dire ça à l’avance. Mark, lui, est plus courageux car il a proposé d’aider monsieur Jackson.

Est-ce que c’est égoïste de ne pas vouloir aider ? L’idée m’embête un peu. Mais je ne fais pas rien, je dessine installée sur un transat de la terrasse à côté d’Éos. C’est l’Ethonan de monsieur Jackson, une femelle très gentille que j’ai rencontré pendant les vacances de printemps – d’ailleurs, c’est moi qui ai choisit son prénom ! Elle a l’air tout calme en ce moment, mais je ne suis pas sûre que ce sera pareil quand il y aura du monde… Peut-être qu’on pourrait aller à la plage, après tout si j’ai bien compris on attend beaucoup de monde donc monsieur Jackson ne se mettra pas en colère. Je me demande ce que fera Mark, c’est bien la première fois qu’on va être à une fête de Sorcier, à une fête tout court d’ailleurs. Il pourrait venir à la plage avec nous s’il veut, c’est un bel endroit qui a le don de lénifier l’esprit en un rien de temps. Le sable, c’est tout doux. Par contre, ça risquerait de salir ma robe… Oh, ce n’est que du sable, ça s’en va facilement. Pareil si on va rendre visite à l’eau de la mer. D’ailleurs, il faudra que j’aille me changer avant le début de la fête, je ne sais pas vraiment à quelle heure ça va commencer. C’est entendant des pas qui approchent que je lève la tête de mon carnet sur lequel commence à apparaître un papegai, enfin un perroquet si vous préférez. C’est le grand-frère qui s’installe à côté de moi, il doit avoir terminé. Par curiosité, je lui demande «C’est tout prêt ?», et lui avec un air tout joyeux me répond «Oui ! Tu vas voir, c’est tout beau.» Il a un air satisfait assez amusant qui me rappelle quand on était petit, moi très petite, quand il m’apprenait des trucs et voyait que je retenais rapidement.

Moi, je hausse les épaules. En vrai, l’intérieur ne m’intéresse pas tant que ça, je préfère être dehors en été. Ça me rappelle l’Espagne… Je crois que mon grand-frère aussi préfère être dehors, en tout cas je l’imagine mal faire l’histrion à l’intérieur, il est plutôt calme comme moi. Pourtant, l’idée de cette fête semble lui plaire, peut-être parce qu’il y aura des Sorciers et qu’il aime découvrir ? Lui aussi aurait pu être à Serdaigle. Je le lui ai déjà dit d’ailleurs, ça l’a fait rire. Je retourne à mon dessin tandis que d’autres pas se font entendre. Il commence déjà à y avoir de l’agitation ? Ah non, c’est monsieur Jackson qui nous rejoint et demande si on a de quoi se changer, proposant à Mark un costume, nous demandant si on n’est pas trop inquiets. Je ne sais pas vraiment quoi répondre à cette dernière question. Alors je réfléchis, j’essaie de trouver une réponse, entre-temps Mark s’exclame joyeusement «J’ai une tenue dans la chambre ! Et Elida aussi, on l’a acheté en ville tu te souviens ?» Ben oui il se souvient, il est pas bête monsieur Jackson. Mais je ne dis rien, ce ne serait peut-être pas très gentil. Par contre, vous noterez que Mark n’a pas répondu à la deuxième question – à croire que lui non plus ne sait pas quoi répondre. «Non ça va, si y a trop de monde on ira à la plage. Tu crois qu’Éos voudrait y aller elle aussi ?» Autrement dit, j’ai pas envie d’être entourée de trop monde mais je sais me débrouiller si jamais ça devient le cas.

Un regard pour mon dessin puis je regarde tour à tour monsieur Jackson et Mark. «On va se changer du coup ?» Oui, bien sûr, la réponse est évidente. «À tout de suite Éos !» Et j’entraîne le grand-frère qui a tout juste le temps de lancer à l’autre adulte «Si tu as besoin d’aide monsieur Jackson, tu me dis !» tandis que la créature magique lâche un bref hennissement – en tout évidence, elle va m’attendre et surveiller le carnet que j’abandonne là puisque pour l’instant, il n’y a personne. Et puis ça me prend deux minutes pour me changer, je suis vite de retour sur mon transat pour continuer mon dessin tout en câlinant un peu l’Ethonan. Pour l’instant, on peut rester là, on avisera après. Mark, lui, fera ce qu’il veut.

Haa... Les vacances d'été. Les grasses-matinées, le repos, la détente quoi ! Et bien visiblement pas cette fois.
Quelques recherches généalogiques avaient menées Jackson Emerenziana et Awanne de Saint-Anthost à se retrouver. Ils avaient fini par découvrir un lien particulièrement lointain qui renforça leur relations familial.
Après avoir traversé la France pour leurs recherches, le jeune homme avait soumit l'idée de petite vacances à L'italienne. Bien évidement, c'est le genre de propositions qui ne se refusent pas. La plage, le soleil et l'huile d'olive. Légèrement cliché je vous l'accorde, mais se sont tout de même d’excellentes raisons d'y aller et d'y rester. C'était donc décidé, la jolie blonde allait passer quelques jours dans ce magnifique pays et plus particulièrement en Sicile.

La traversée de l'Italie fut particulièrement agréable, il faut dire que la demoiselle adore conduire et particulièrement sa voiture. Duchesse, la jeune fléreur elle avait un peu plus de mal avec les trajets en voiture, mais heureusement ils se font rare. Une fois arrivé dans la villa, la voiture fut rangée avec grand soin dans le garage et la jeune femme en était très reconnaissante. La boule de poile elle se baladait sur une bonne partie du domaine ou dormait paisiblement sur l'un des nombreux fauteuils ou lits de la propriétés.
La maison était splendide, sans parler de la vue ! Un décor idyllique pour des vacances qui ne le seraient pas moins.
Deux autres personnes étaient présentes. La petite Elida, une adorable serdaigle qui aimait observer les étoiles presque autant que la française ainsi que son frère moldu. Pas que la présence de l'un ou de l'autre puisse déranger, mais Awanne n'était pas de nature à aller vers les autres alors leurs interactions étaient particulièrement limitées. Du calme et la douceur de Duchesse lui suffisait amplement.

Les quelques jours de tranquillités furent très bénéfique et permirent à la serpentard d'appréhender la soirée comme il se devait. Oui, par ce que le silence qui régnait en maître n'allait en fait pas durer. De nombreux invités n'allaient plus tarder à arriver.
Plongée dans ses pensées de l'après-midi, la jolie blonde en fut sortie par l'hôte des lieux.

- Awanne, c'est bientôt l'heure. Je t'attends en bas.

Effectivement il était l'heure de se préparer, enfin cela faisait déjà une heures qu'il était temps de se préparer. La demoiselle enfila donc rapidement l'une de ses robes et se maquilla légèrement. Une pochette pour compléter sa tenue et elle put descendre en prenant soin de fermer la porte de sa chambre à clef.

Empruntant les grands escaliers, la jeune femme retrouva Jackson elle lui sourit et dit.

- N'es pas l'air aussi anxieux, ça ne fait jamais bonne impression. Et tu n'as pas à t'en faire, tout se passera à merveille j'en suis sûr.

La tenue de la demoiselle:

Saison 31 * Août
LA Hastur

Depuis ma rencontre avec Jackson, je devais avouer rougir dès que j'y pensais. En même temps passer sa première nuit avec un Magenmage ce n'était pas vraiment courant mais en réalité c'était plus le contexte de la situation qui me faisait rougir. Enfin, ça c'était produit puis il avait veillé sur moi alors que j'avais largement dépassé le stade du gramme d'alcool autorisé dans le sang. Que me serait-il arrivé s'il n'était pas venu me rejoindre au comptoir ce soir là ? Je n'ose l'imaginer et, je préfère même pas essayer. Peut-être pour cela aussi que nous avions franchi tous les deux la limite. Le réconfort tant recherché avec la sécurité en plus avaient finalement eu raison de moi et, la carapace s'était finie par s'envoler. Disparue, libérée, je m'étais donnée à lui sans retenue. Quoi qu'il en soit, je ne regrettais rien de cette nuit là. Non absolument rien et, je pense que si c'était à refaire, j'aurais adopté la même attitude. Oui exactement la même. Quelque part, je me sentais redevable pour ce service qu'il m'avait généreusement rendu mais j'étais encore plus contente de lui avoir fait découvrir une vision différente de la femme qu'il avait jusqu'à aujourd'hui. D'ailleurs sa lettre le confirmait bien. Il avait écrit noir sur blanc "tu m'as fait découvrir de nouveaux horizons.." Un sourire à cette pensée que je ne peux m'empêcher d'avoir, ne sachant trop s'il est pour ça ou pour la fête sans doute un peu des deux, je me dirige joyeusement vers le portoloin, valise à la main. Je dois dire que je ne m'étais pas du tout attendue à son invitation. Peut-être que lui aussi ce sentait redevable de son côté. Nous n'avions partagé qu'une nuit ensemble mais je crois que nous nous étions trouvé ce soir là et cette nuit avait été un coup du destin. Arrivant sur les lieux, Hastur devait probablement être en train de m'attendre. Ça aussi c'était une très bonne nouvelle. J'appréciais vraiment le serpentard pour son intelligence, sa manière d'être, ses convictions aussi bref tout en lui me plaisait. J'espère qu'il s'en rendait compte mais au fond j'en étais presque sûre. Et, il n'aurait pas accepté mon invitation, si ce n'était pas le cas, hein ? Tirée à 4 épingles dans ma robe blanche, je m'étais faite belle pour lui, pour la fête. Un sourire presque béat, j'ai sur le visage en le voyant lui aussi super bien apprêté. On dirait presque que son costume a été fait exclusivement pour lui. M'empêchant de rougir nous partons ensemble en direction de la fête.

Même si je n'aimais pas spécialement les portoloins, je devais reconnaître qu'ils étaient sacrément pratique! Quelle merveilleuse invention magique... puis l'Italie quoi ! Il y avait pas plus romantique pour le coup ! Enfin, le portoloin pris, nous arrivons en face de la maison de Jackson. Trépignante, impatiente, excitée, je l'étais. Un peu la même émotion pour aller à un parc d'attraction mais là la sensation était doublée voir triplée. Evidemment, Hastur ne connaissait pas Jackson et Jackson ne connaissait pas Hastur. Ne souhaitant pas de cadeaux de la part du magenmage, son invitation et son autorisation à ce que je puisse y emmener un partenaire comme le jeune serpentard avait été largement suffisant !

Devant l'entrée, une elfe nous accueille, un sourire chaleureux sur le visage, cette dernière nous entraîne gaiement vers la terrasse où je peux voir déjà quelques invités. Je reconnais tout de suite Jackson à côté d'une superbe blonde resplendissante dans sa robe verte, que je crois avoir déjà croisée en cours à moins que je ne me trompe, Jackson est lui aussi pas mal du tout dans son costard, il fait même encore plus impressionnant. Un peu nerveuse tout de même, je me lance alors dans les présentations. La terrasse immaculée de blanc ne laisse aucun doute sur l'importance du personnage et la beauté du lieu.

« Bonsoir Jackson. C'est un réel plaisir de te retrouver ici. Ton invitation ne pouvais pas me faire plus plaisir. Je t'en remercie sincèrement. Voici Hastur, l'ami don je t'ai parlé. Hastur voici Jackson, le président de cette fête. »

Le regard pétillant, je reste un instant pour apercevoir ensuite la petite Elida sans mal allongée sur un transat, papier et crayon en main la jeune fille avait un véritable don et était probablement en train de dessiner. Pour être honnête, je ne pensais pas la voir ici mais j'en suis plus que ravie. Je me dirige alors vers elle. « Coucou toi. Comment tu vas ? Je suis très contente de te retrouver là. » Elle avait peut-être un lien avec Jackson.

Saison 31, Août

Ce jour-là, Hastur était impatient. Voilà depuis longtemps que le jeune homme n'avait pas participé à une soirée. À vrai dire, ce serait sa première soirée alcoolisée. D'autant plus que cela lui rappelait fêtes lubriques auxquelles il avait participé plus jeune, lorsqu'il était encore sous l'aile de son père. Les investisseurs - étrangers ou pas - et les plus remarquables employés de son paternel s'y retrouvaient, amenant avec eux leur femme et leurs enfants. Néanmoins, il avait tout de même conscience que ce ne se serait pas exactement pareil. Bien qu'il soit une personne prudente et avisée, ça ne l'empêcherait pas de s'amuser et de se laisser aller le temps d'un soir. Enfin, au moins espérait-il ne pas terminer bourré dans un caniveau. Ce n'était pas dans ses plans; ce serait beaucoup trop humiliant et pathétique, chose qui ne lui correspondait pas du tout. Vêtu pour l'occasion d'un trois-pièces fait sur mesure par un couturier ami de la famille, celui-ci lui allait comme un gant. Disons qu'il se retrouvait dans ce style vestimentaire, chose qui lui avait énormément manqué à Poudlard. Il s'était rapidement lassé des uniformes qui étaient trop uniformes et sans personnalité à ses yeux. Le fait d'être vêtu d'aussi beaux vêtements, qui sont signe de richesse et de pouvoir, et le fait d'être désiré par certains lorsqu'ils posaient leur regard sur lui ... il en ressentait un réel plaisir. Rien de bien malsain. Juste un plaisir purement humain, face à l'envie de ses semblables. Qu'on lui jette la première pierre si personne n'avait jamais ressenti quelque chose de tel et n'y avait pas pris plaisir.

Le jeune homme patientait dans un certain calme à côté du portoloin, une valise attendant, posée à ses côtés. Il n'y avait pas grand-chose à l'intérieur. Il n'allait pas rester très longtemps. Il y avait juste de quoi profiter au mieux des festivités; crème solaire, maillot de bain, habits de rechange, argent, etc. Rien de bien folichon. Le regard perdu dans le lointain, il reviendra soudainement à lui en voyant un mouvement du coin de l’œil. Son regard se posera sur son amie; Jennifer. Peut-être plus bientôt. Il n'en savait que trop rien. Il hochera la tête d'un air approbatif et impressionné, en voyant la tenue de la serdaigle; elle n'avait pas fait dans la demi-mesure. Il ne s'inquiétait pas pour elle, puisqu'elle était très bien vêtue pour la fête. Peut-être ferait-elle même fureur. « J'aime beaucoup ta tenue. » dit-il, un petit sourire collé au visage, sans rien rajouter d'autre. La pure vérité valait mieux que de longs compliments. Il n'aimait pas en faire trop. En tout cas, il était certain qu'ils iraient très bien ensemble, surtout s'ils devraient danser. Noir et blanc, virevoltant au milieu d'une piste de danse. Magnifique. Prenant place au côté de Jennifer, Hastur regardera le portoloin, laissant celle-ci faire le premier pas. Il n'osait pas le dire, mais il n'était pas très à l'aise avec ce genre de transport. Une fois son tour venue, il touchera l'objet et aussitôt sentira une sensation très étrange ; comme si un crochet lui agrippait le nombril et l'attirait d'un geste rapide et sec vers l'avant. Il disparaîtra dans un tourbillon de couleur. Une fois de l'autre côté, il passera une main sur son accoutrement, plus par réflexe que pour y retirer des saletés. Non, définitivement, il n'aimait pas cela.

Les voilà donc en Italie. Le serpentard était plus que content d'y être, lui qui ne s'y était jamais rendu. Cela avait toujours été un projet, ainsi il avait immédiatement saisi l'occasion lorsqu'il avait reçu la proposition de la serdaigle. Non pas qu'il était là juste pour cela, bien évidemment. Passer du bon temps avec Jennifer en était la principale raison, et de loin. Dans tous les cas, il ne croyait pas avoir le temps de visiter grand-chose, si ce n'est l’habitation de la connaissance de l'aiglonne. Quelle maison d'ailleurs. Lui qui avait surtout l'habitude des appartements luxueux, c'était la première fois qu'il voyait une maison d'une telle envergure. Hastur considéra à l'instant, sans aucun doute, que le propriétaire avait du goût. Le garçon suivit sa compagne jusqu'à l'entrée où ils furent accueillis par une elfe de maison, avec lequel il traita avec courtoisie. Il connaissait plus ou moins bien l'histoire de ces créatures, et il savait qu'elles n'avaient pas toujours eu une existence très facile. C'est bien pour cela qu'il n'avait aucune raison de les traiter comme de vulgaires serviteurs, sans âmes, ni émotions. Seuls les ignorants et les crapules agissaient ainsi à leur encontre. Attiré ensuite vers la terrasse, il remarquera que quelques invités étaient déjà présents. Ce sera l'occasion de faire plus ample connaissance. En tout cas, il l'espérait.

Il remarquera aussi la personne qui, il imaginait, était le maître de maison. Ses doutes se confirmèrent lorsque Jennifer s’avança vers celui-ci pour le saluer. « ... Voici Hastur, l'ami don je t'ai parlé. Hastur voici Jackson, le président de cette fête. » Il s'avancera et tendra une main, espérant qu'il réponde à sa salutation. Il ajoutera à cela un large sourire, montrant ainsi sa gratitude. « C'est un honneur de pouvoir participer à votre fête monsieur, surtout dans une telle maison ... merci d'avoir accepté ma présence. J'espère sincèrement passer un bon moment parmi vous. » Tandis que Jennifer allait saluer quelques invités, le jeune serpentard fera de même, ayant remarqué plus tôt une connaissance. Il dirigera ainsi son attention sur Awanne, une élève rencontrée à la bibliothèque de Poudlard. Pas très dur de la remarquer, au vu de la magnifique robe qu'elle portait. « Salut, Awanne, comment vas-tu depuis la dernière fois ? Drôle de hasard, mais ça fait plaisir de te voir ici ... Très belle robe, d'ailleurs. » Qu'elle souhaite ou non discuter, ça ne le dérangeait pas dans tous les cas. Il n'était venu que la saluer. À elle de voir ce qu'elle faisait après cela. Les invités ne semblaient pas tous être présents, ainsi il restait encore un peu de temps avant le début inévitable de la fête. Il ne savait pas vraiment à quoi s'attendre. Il ressentait un léger stress, mais rien de particulièrement handicapant. L'appréhension avant le début de la tempête; que penseraient les gens de lui ? Oui, voilà une question qu'il se posait souvent dans son quotidien, chaque jour. On pourrait même dire que ladite question menait en grande partie sa vie, en quelque sorte. Ça et l'ambition. À quoi s'attendre d'autre en même temps. Il était un serpentard, après tout. Bon. Il ne restait plus qu'à attendre.

Cette année, la famille Digler décida d’organiser un voyage en Sicile et plus précisément dans un village non loin de Catane. Ils avaient, pour cette occasion, loué une maison assez grande pour accueillir les parents d’Arthur, sa sœur Jade et son mari, lui-même et encore une autre personne. William et Elena avaient donc proposé à leur fils d’inviter un ou une amie. Ils s’étaient attendus à voir Aliocha, mais non. Cette autre personne, c’était Morgana. La décision avait été très compliqué à prendre pour lui. Quand on était entouré d’amis, tous plus importants que les autres, forcément... Finalement, c’était la jolie ex-rousse qui avait eu l’honneur de rejoindre la famille Digler. Le bouclé, connaissant son quotidien, savait qu’elle ne partait jamais en vacances. Cette dernière avait accepté, - comment refuser aussi – alors ils étaient allés la chercher à l’aéroport de Catane. Elle et son adorable chiot Iris. Ses parents ont très rapidement apprécié la jeune femme. Evidemment, ils n’étaient pas compliqués à convaincre. Tant que ses amis ne ressemblaient pas à leur fils, ils étaient forcés de les aimer. C’était à se demander pourquoi, tous, ils traînaient avec lui tellement ils avaient tous l’air parfait à côté de lui. Même Jade, pourtant si détestable avec lui, se montrait amicale et agréable avec Morgana.

Aujourd’hui, les deux lions s’étaient reposés à la plage, s’étaient baignés et avaient joué avec Iris. Le soleil n’était pas encore couché alors qu’il était bientôt l’heure de manger lorsqu’ils quittèrent le bord de mer. Le jeune homme avait reçu un message de sa mère lui demandant de passer par le village sorcier pour faire quelques courses. Une fois là-bas, ils avaient pu constater un engouement certain, malheureusement, Arthur parlait Français, Anglais, Espagnol, mais absolument pas Italien. Finalement, ils avaient fini par trouver le sujet de discussion qui était sur toutes les lèvres. Une affiche, qu’ils avaient traduit avec le téléphone, parlait d’une soirée ouverte à tous dans une villa. Pour le français, c’était inconcevable de la rater et Morgana n’avait pas été compliqué à convaincre. Il avait alors noté l’adresse dans son portable et ils étaient rentrés à la location pour se préparer, chacun dans sa salle de bain.

Ce soir, le bouclé avait sorti un haut le mettant agréablement en valeur. C’était un t-shirt , avec une petite capuche, qui laissait percevoir son torse nu et tatoué puisqu’il était en résille noire. Il enfila ensuite un pantalon de la même couleur, des chaussures et ses bijoux habituels, sauf son collier. Mais surtout, Arthur ne sortait jamais sans couvre-chef et ce soir n’allait pas faire exception. Sa casquette ornait à la perfection sa tête, mais cachait ses jolies bouclettes. Il ajouta une pointe de parfum et se dirigea au salon où sa mère ne comprenait décidément pas le style vestimentaire de son fils. Tout allait, mais elle n’aimait pas le haut en résille. Lorsque la jolie blonde entra dans la pièce, avec quelques centimètres de plus que lui puisqu’elle portait des talons, accompagnée de son chien, le jeune homme s’approcha d’elle avec un sourire en coin. Aaah Morgana, j’ai beau chercher, il n’y a décidément pas plus belle que toi dans ce monde. Sa mère rit : Charmeur. En français. Plus sérieusement, il demanda : Tu es sûre de vouloir amener Iris ? Il n'était pas certain qu'amener un chiot à une soirée soit vraiment raisonnable, mais elle paraissait sûre de sa décision. Faites attention à vous ce soir, appelle-moi si vous avez un problème. Dit Elena sur un ton que seule une mère pouvait utiliser. Arthur avait attrapé la main de son amie et ils s’étaient éloignés du salon après un : Oui c’bon, t’inquiète maman. qu’il avait instinctivement prononcé en Français.

Une fois dehors, ils entrèrent dans un taxi que le lion avait appelé quelques minutes plus tôt et ils partirent en direction de la villa. La route fut longue, mais, clairement, elle avait valu le coup. P*tain de m*rde. Il ne s’attendait pas à une telle villa. Vous êtes certain ? Demanda-t-il d’un Italien extrêmement nul puisqu’il ne parlait pas la langue. L’homme lui assura qu’il ne s’était pas trompé d’adresse et laissa les deux adolescents ici. Bon. Il se tourna vers son amie. On y va ? Il s’avança de deux pas, puis s’arrêta. Au fait, j’ai pas oublié ça. Il sortit de sa poche un joint qu’il avait roulé plus tôt pendant qu’il se préparait. J’en ai encore un autre, au cas où… Il le posa sur son oreille de droite et ils continuèrent leur chemin. On toque ou on entre directement ?

Après une courte réflexion, Arthur ouvrit la porte et une elfe de maison les accueillit, les menant à la terrasse. Il y avait quelques personnes de présentes dont… Jennifer et Hastur ? Que faisait l’ex de son meilleur pote ici ? Avec lui ? Alors ils étaient ensemble maintenant ? Chacun était avec une invité dont le lion savait qu'il les avait aussi vu à Poudlard. Il entraîna son amie et ils s'approchèrent du groupe, s'arrêtant à côté d'un homme (Jackson) qui paraissait plus vieux que lui, mais de peu. C'était le charme, certainement, qui le rajeunissait. Si je m’attendais à trouver des gens de Poudlard ici... Commença-t-il. Qu’est-ce que vous foutez là ? Le lion s'avança vers Hastur et lui tendit sa main pour le checker. Il ne connaissait pas assez le Serpentard mais, il n'était pas si étonné que ça de le voir en costume. Son regard se posa sur Jennifer, puis sur la jeune femme (Awanne) qui parlait avec Hastur. Garçons comme filles, il étaient tous agréable à regarder. Vous connaissez le propriétaire ? C’est grave stylé ici. Demanda-t-il en observant les lieux, sans savoir que le propriétaire était actuellement le jeune homme, trop jeune à ses yeux pour posséder une telle habitation. Il avait hâte d'aller visiter.

Tenue :

Saison 31 -- Août
With...des inconnus
L.A accordé aux participants

Soirée avec des inconnus

Les vacances se déroulaient à merveille cette année, j'en était arrivée à la conclusion que l'été, c'est trop génial. Et je pense que mon travail et mes amis étaient les arguments qui faisaient pencher la balance vers la positif. Si je comparerais mes vacances d'été précédentes à celles-ci, cinq choses ont changées :

Premièrement je suis devenue blonde quelques jours avant le bal de fin d'année, organisé par Legit,
J'avais ma belle Iris à mes côtés peu importe où j'allais, c'était une petite chienne très sage, elle était très sociable, que ce soit avec les humains où les autres animaux. J'étais très fière de mon petit chien. Bien sûr, elle était encore pleine d'énergie, ce qui était normal pour un si jeune Labrador croisé American Staff. Elle allait devenir grande, on pouvait le remarquer à ses pattes encore légèrement trop large pour elle.
J'avais un travail, j'étais devenue stagiaire pour la BAM, ce travail était non seulement une passion mais aussi un échappatoire à ma vie chez mes grands-parents.

Enfin, pour la première fois depuis longtemps, on m'avait proposé de partir en vacances...Dans un autre pays ! L'invitation avait été envoyée par Arthur, mon plus proche ami. Je m'étais empressée de demander une semaine de congé à Lara et quelques jours plus tard je montais dans un avion, le monde moldu était plein de surprise. Je n'étais pas effrayée, bien que je me demandais comment les moldus avaient trouvés cette solution pour voyager.
Maintenant que j'étais majeure je vivais ma vie, sans me préoccuper de ce que mes anciens tuteurs légaux pouvaient penser. Et ça, c'était mon plus bel accomplissement cette année.

J'étais arrivée en un morceau après un peu plus de deux heures de vol. J'avais ressenti des douleurs aux oreilles lors du décollage et de l’atterrissage. Une histoire de pression je crois, le passager à mes côtés avait été très bavard...trop bavard. En plus il y avait un bébé dans l'avion, il pleurait si fort que tout l'avion y avait droit, c'était certainement à cause de la pression.

La famille d'Arthur était adorable avec moi, il n'en parlait pas souvent à Poudlard, mais je ne pouvais franchement pas lui jeter la pierre. Jade, sa soeur était une femme incroyable, elle avait l'air de réussir tout ce qu'elle entreprenait. Mais le frère et la soeur avaient une relation assez étonnante, ils étaient comme chien et chat.

Parfois je me sentais perdue dans cette famille multilingue, mais ça me permettait d'apprendre quelques mots par ci par là. Ma famille ne parlait que l'anglais à la maison...quand ils parlaient.

Après une journée à nous reposer à la plage, nous sommes parti au village Arthur, Iris et moi. J'aimais beaucoup l'Italie, l'ambiance y était chaleureuse, la nourriture était délicieuse et la météo changeait de Londres !

Une fois arrivés au village, les sorciers semblaient tous parler du même sujet, je ne comprenait rien mais les même mots revenaient dans les conversations que j'entendais.
Intrigués, nous avons fini par découvrir ce qu'il se tramait. Une soirée, ouverte à tous visiblement, étant donné que nous l'avons su par le biais d'une affiche que mon ami avait traduite avec son outil magique qu'il appelle téléphone. Il me donnait envie d'en avoir un ! Un téléphone et une console de jeu.
Je n'ai pas été longue à convaincre je l'admet (Surtout qu'Arthur était ultra motivé), j'aimais beaucoup les soirées maintenant, je savais que j'allais d'office m'y amuser.

De retour à la maison, nous avions chacun rejoint nos salles de bain pour nous préparer. Heureusement, j'avais pris avec moi une robe et une pochette assortie. Les tons étaient gris, bleutés. J'ai ensuite refait mon chignon et mon maquillage. C'était léger et frais, adapté à la saison. J'avais pris des chaussures ouvertes noires dans ma valise, le talon était haut et épais. L'occasion parfaite pour les mettre. Iris m'attendais dans ma chambre, je lui remis son harnais et apparu dans le salon, la petite avait suivi, comprenant que nous allions bientôt sortir.

Arthur aussi était très beau, son haut, tout en transparence dévoilait son buste. Je savais que le jeune homme adorait plaire, et en ce moment je pouvais me surprendre à envier Aliocha.

"Aaah Morgana, j’ai beau chercher, il n’y a décidément pas plus belle que toi dans ce monde. "

- Oh tu n'es pas mal non plus dans ton genre ! Lançais-je au bouclé avec un clin d’œil. Il allait devoir patienter si il voulait des compliments sans ma retenue habituelle.

Je fis un sourire en direction d'Elena, son ton était taquin, même si je n'avais pas compris le mot.

- Oui, j'au vu sur l’emblème de la maison "Amor Animalis" je pense qu'elle sera bien accueillie.

Du moins, je l’espérais.

Arthur m'emmena dehors. Je le suivi sans broncher. Iris, surprise, se précipita à nos trousses en aboyant joyeusement.

- Bonne soirée ! Lançais je à la famille Digler avant de disparaître.

Le chemin jusqu'à la villa me parut très long, je n'étais pas très bien en voiture. Mais le lieu de la fête en valait le détour !

- C'est parti ! dis-je au bouclé avant de sortir du taxi avec mon chien en laisse, un panier en osier avec quelques vins Italiens, j'avais demandé conseil dans un magasin local. Une attention simple, je m'étais presque sentie ridicule en arrivant, le propriétaire devait certainement avoir tout ce qu'il désirai au vu de sa maison.

Mais qui donc pouvait bien vivre ici ??

Nous avions fais à peine deux pas qu'Arthur s'arrêta, me présentant les joints qu'il avait du rouler quand je n'étais pas là.

- Je vois que tu as pensé à tout ! Tu as même été...prévoyant ??

Toujours avec cette même fausse surprise qui montrait bien que je le taquinais.

Je ne savais pas non plus si on devais toquer où entrer directement, heureusement une elfe de maison était là pour nous accueillir, elle me débarrassa gentiment de mon panier, et nous mena à la terrasse.

Je reconnu quelques invités, Awanne était là ! Ca alors, pour un hasard c'en était un bon ! Elle était magnifique dans sa robe verte et en pleine discussion avec un garçon très élégant que je ne me souvenais pas connaître. (Hastur)Il était accompagné de Jennifer, je la croisais très souvent, elle aussi était incroyablement belle. Arthur m'entraîna vers eux, j'aurais aimé parlé au propriétaire d'Iris, qu'il sache au moins ce qu'il se passe chez lui.

Non loin de nous, se trouvait un homme qui était à l'évidence plus âgé que nous (Jackson). Je le trouvais très séduisant dans son costume.

- C'est vrai que c'est une surprise ! Enchaînais-je à la suite d'Arthur, un sourire au lèvre. Iris appuya ma remarque en venant saluer Awanne.

Je laissa la laisse s'allonger pour ne pas qu'elle soit gênée et reporta mon attention sur la discussion.
J'allais enfin savoir vers qui me tourner pour présenter mon chien. Et aussi, j'allais avoir la réponse à ma question précédente. Qui donc habite ici ??

Aysha n'était pas des plus à l'aise, à se balader ainsi en ville dans une tenue de soirée qui n'était absolument pas adaptée aux circonstances, et elle n'était pas non plus très rassurée à l'idée de prendre un Portoloin qui l’amènerait littéralement dans un autre pays, par delà les mers, en un simple claquement de doigts, ou presque. Elle se demandait aussi ce qui lui était passé par la tête lorsqu'elle avait décidé de se rendre à une soirée, seule, en Italie, simplement après avoir vu une affiche invitant quiconque qui la voyait à venir s'amuser en bonne compagnie, dans une immense villa. Ces derniers temps, elle avait tendance à élargir ses horizons et à se rendre de plus en plus souvent à des événements, seule, profitant de cela pour faire de nouvelles connaissances et tisser de nouveaux liens, mais c'était la première fois qu'elle se rendait carrément dans un autre pays, où elle n'était même pas sûre de trouver une seule tête connue. Au moins le sorcier qui l'organisait était-il britannique au vu des affiches, ce qui lui permettrait de ne pas se retrouver au milieu d'une troupe d'italiens alors qu'elle n'en parlait pas un mot. Elle aurait sans doute renoncé à cette petite escapade si la soirée n'avait pas été aussi bien organisée, mais un Portoloin promettait de la conduire, ainsi que les autres invités, tout droit à la villa, ce qui ne laissait aucune excuse valable pour faire demi-tour.

Arrivée sur les lieux, agités par d'autres invités qui, comme elle sans doute, avaient vu l'affiche et décidé de passer une bonne soirée, Aysha se tint près du Portoloin jusqu'à l'heure dite et, lorsqu'il fut temps, posa un doigt dessus en s'efforçant de ne pas se faire bousculer. Et après quelques instants à peine de cette sensation désagréable de tourner comme une toupie furieuse, la bleue tomba lourdement sur le sol de pierre, propulsée en Italie en un tour de main. Il fallait bien avouer que c'était une invention prodigieuse. Devant elle se dressait une magnifique villa, le toit luisant sous le soleil bas d'un soir italien, L'endroit était sublime, et plusieurs silhouettes déambulaient déjà sur la terrasse, dans un décor de mer et de verdure absolument stupéfiant. Aysha remarqua, en s'approchant tranquillement, des buffets dressés ça et là sur la terrasse, quelques créatures en tout genre et des sorciers et sorcières tous mieux habillés les uns que les autres. La bleue soupira de soulagement en constatant qu'elle était dans la thème, avec sa robe légère qu'elle avait eu peur de trouver trop habillée. En s'approchant davantage, et à sa grande surprise, Aysha reconnut des visages qu'elle connaissait bien, ou du moins qu'elle avait pu croiser dans les couloirs de Poudlard ou ailleurs. Elle reconnut tout d'abord Jennifer, à qui elle avait récemment donné un coup de main pour apprendre à maîtriser son balai, puis Elida, qu'elle connaissait surtout pour être une élève de Serdaigle particulièrement assidue et qui était accompagnée d'un jeune homme inconnu. Un homme (Jackson) se tenait sur la terrasse, plus âgé, avec l'aisance d'un maître des lieux. La préfète reconnut également Hastur, le préfet de Serpentard avec qui elle n'avait jamais vraiment eu l'occasion de discuter, ainsi qu'une autre élève de la même maison dont elle ne se souvenait plus le nom (Awanne). Enfin, il y avait deux visages qu'elle avait vus à maintes reprises au cours de la soirée bingo des Trois Balais, c'est à dire la fiancée d'un jour de Matt (Morgana) et l'impoli qui lui avait demandé son prénom trois fois de suite sans jamais parvenir à le retenir, et sur lequel elle avait délibérément renversé son verre, le fameux Arthur. En bref, Aysha fut surprise de constater qu'elle connaissait pour l'instant pratiquement tout le monde, et que la majorité des invités étaient des élèves de Poudlard.

Plutôt rassurée par ce constat - au moins elle pourrait toujours papoter avec les uns ou les autres - Aysha pénétra pour de bon sur la terrasse derrière l'elfe de maison et déambula entre les tables du buffet, manquant de trébucher sur un chiot qui slalomait entre les invités. Jugeant judicieux d'entamer la conversation avec ces visages connus, bien qu'ils semblèrent tous se connaître mieux qu'elle ne les connaissait elle, Aysha se dirigea vers le petit groupe qui discutait non loin de là, composé de Jennifer, Hastur, Arthur, et les deux élèves qu'elle ne connaissait pas bien (Morgana et Awanne). Elle n'était pas certaine de savoir comment prendre part à la conversation sans avoir l'air de s'incruster, mais elle ne pouvait décemment pas restée piquée près du buffet sans rien faire. Elle fit de son mieux pour ne pas laisser courir son regard sur les robes et costumes des invités, qui étaient tous plus classes et séduisants les uns que les autres. Ils n'avaient pas fait dans la dentelle en tout cas, chacun étant apprêté presque comme à une soirée de gala.

- A mon avis, c'est l'homme là-bas, dit Aysha en pointant vaguement le jeune homme plus âgé. Je trouve qu'il a l'air d'être chez lui. Salut, au fait !

C'était sans doute une remarque tout à fait idiote, d'ailleurs le sorcier en question semblait bien jeune pour être déjà le propriétaire d'une villa pareille, mais la préfète ne pouvait s'enlever de la tête l'impression qu'il déambulait sur la terrasse comme si c'était la sienne. En bref, c'était soi le propriétaire, soit un invité particulièrement à l'aise. Elle adressa un sourire à chacun des invités, masquant du mieux possible son hésitation : est-ce qu'il était impoli de s’immiscer ainsi dans une conversation ?

Tenue d'Aysha:

A peine les quelques mots suggérés par la jeune fille, ce qui devait arriver arriva. Enfin plutôt ceux qui devaient arriver arrivèrent. Les premiers à passer la porte surprirent Awanne qui ne s'attendait à tord pas à voir certains de ses camarades d'écoles. Tout d'abord, un jeune garçon bien connu car préfet qui plus est, des serpents. Particulièrement élégant ce soir mais ce n'était rien comparé à sa cavalière. Une magnifique serdaigle "Jennifer" si ses souvenirs sont bons. Les deux demoiselles ne s'étaient vu que quelques fois en cours, d'où l'hésitation.
Les deux jeunes gens s’approchèrent "Hastur,Jennifer" pour saluer leur hôte. Elle, semblait bien connaitre Jackson, enfin disons que au vu de son aisance, ils s'étaient déjà rencontré. Hastur lui semblait légèrement plus en retrait. Les présentations furent forts courtoises, presque solennelles. Le jeune homme se détendit légèrement avant d'adresser la parole à sa camarade de classe.

- Salut, Awanne, comment vas-tu depuis la dernière fois ? Drôle de hasard, mais ça fait plaisir de te voir ici ... Très belle robe, d'ailleurs.

Légèrement plus jovial qu'à son habitude (ce qui n'est pas très compliqué), la serpentard "Awanne" le salua à son tour.

- Bonjour, je vais très bien et toi ? Effectivement, je ne m'attendait pas à te voir ici. Elle sourit au compliment ne sachant pas exactement quoi répondre. Tu n'est pas mal non plus et tu es en très belle compagnie ce soir ! Un rapide regard en direction de Jennifer accompagné d'un léger sourire en coin.

De-nouveau, un binôme fit son entrée. Le premier schéma se reproduit. Autrement dit, il s'agissait de deux élèves de Poudlard dont l'un connut par la demoiselle "Awanne" et l'autre, vaguement vu lors des cours. Morgana et le jeune garçon "Arthur" entamèrent eux une discussion nettement moins strict.

- Si je m’attendais à trouver des gens de Poudlard ici... Qu’est-ce que vous foutez là ? Vous connaissez le propriétaire ? C’est grave stylé ici.

Tout le monde semblait effectivement surpris de croiser ses camarades si loin de l'école. Surtout que la soirée n'était aucunement organisée par l'un d'eux. Les réponses aux questions précédentes furent vaguement donnés par une nouvelle arrivante. Une jeune femme magnifique également élève de l'école de sorcellerie britannique.

- A mon avis, c'est l'homme là-bas. Je trouve qu'il a l'air d'être chez lui. Salut, au fait !

Le raisonnement de la dernière arrivée "Aysha" amusa quelque peu Awanne qui n'en laissa rien paraître. Elle préféra prendre la parole pour saluer les jeunes gens tous plus beaux les uns que les autres et clarifier tout ça.

- Enchantée, Oui, c'est effectivement lui. Il s'agit de Jackson Emerenziana. Propriétaire des lieux et organisateur de cette soirée.

Serte la réponse était courte, mais il n'y avait nul besoin de faire de long discours pour si peu d'informations. Se tournant vers l'invité qu'elle connaissait le mieux "Hastur" la jeune blondinette s'adressa à lui.

- Ton été s'est-il bien passé ? et surtout, que fait tu là ?

La seconde question pouvait sembler sèche, mais ce n'était pas l'intention de dépare. Disons simplement que la demoiselle malgré ses nombreuses années passées en Angleterre, ses phrases n'étaient pas des plus fluides.

L.A accordé à tous les participants.

L'Italie. Pays des costumes. Pays de l'Opera. Pays des peintres. Pays aux habitants parlant avec leurs mains. Et puis. Et puis Venise. Florence. Naples. Rome. Et tant d'autres villes aussi belle les unes que les autres. Jamais Gabin n'avait mis un pied sur la botte. Pourtant, lui qui avait vécu quelques temps en France, il aurait pu facilement traverser la frontière. Mais ses parents avaient préféré la beauté et le charme pluvieux de l'Angleterre. Pays tout aussi beau que l'Italie, que le brun aimait et adorait. Surtout la nuit. Pour l'ambiance fêtard et l'ouverture d'esprit de ses habitants. Un pays qui lui correspondait.

Mais revenons à l'Italie. Si Gabin se trouvait ici, ce n'était pas par le au fruit du hasard. En ville, quelques jours plus tôt, il avait fait sa rencontre. Placardée contre un mur. Abandonnée. Le vent et la pluie l'avaient attaquée. Détruite partiellement. Mais par chance. Par chance, il était arrivé à temps pour la sauver. Oui. Sauver cette belle affiche qui allait bouleverser sa journée. Car après l'avoir réconfortée. Rafistolée. Elle lui avait communiqué son secret. Et quel secret. Une soirée ouverte à tous et à toutes. Une douce sucrerie chuchotée aux oreilles du brun. Une belle promesse. Des mots doux qui percutèrent son coeur. Qui le touchèrent au plus profond de son âme. Voilà. Voilà la raison qui l'avait poussé à venir honorer la Botte de sa sublime présence.

Et le franco-slovène n'avait pas faites les choses à moitié. A quoi bon ? Louant un billet première classe pour Rome, il avait profité de toutes les commodités accordées à cette classe. Champagne. Vin. Douceur salée. Douceur charnelle. A son arrivée à la capitale italienne, le brun avait pris ensuite tout son temps pour visiter la ville. Les vestiges. Les églises. Les places. Une nuit dans une chambre d'hôtel de luxe. Une nuit de débauche dans les rues italiennes. Au matin, il avait prit un vol interne pour sa rapprocher de sa destination. Vol durant lequel il passa son temps à dormir, rattrapant ce sommeil perdu quelques heures plus tôt. Une fois à l'aéroport local, Gabin se changea pour mettre ses plus beaux vêtements. Vraiment ? Non. Fidèle à lui même, il garda ce style si particulier et qui lui collait si bien à la peau. Ce look mauvais garçon arrogant. Une soirée habillé que disait l'affiche. Sa seule présence allait habiller la soirée. Laissant quelques boutons ouverts, Gabin se jugea suffisamment parfait pour enfin se décider à sortir de l'aéroport.

Un taxi plus loin et Gabin ne tarda pas à se présenter devant l'accès à l'immense propriété dans laquelle allait se dérouler la soirée. Clope fraichement allumée entre les lèvres, le brun entama sa marche jusqu'à la porte principale de la demeure, laissant ses yeux profiter du spectacle que lui offrait le domaine. Il n'avait rarement visité d'aussi beau lieu privé. La soirée promettait d'être démentielle. L'extérieur était ravissant, laissant présager que du bon pour la suite. Ses pas ne tardèrent pas à le faire arriver devant la grande bâtisse italienne. Un régal pour les yeux. Penseur, le franco-slovène se permit de prendre quelques minutes afin de contempler pierres parfaites qui maintenaient la structure.

Éteignant sa cigarette à ses pieds, Gabin se décida enfin à pousser la porte d'entrée de la demeure pour y pénétrer, un sourire éclatant aux lèvres. Ce fut un petit elfe de maison qui accueilli le brun, récupérant aimablement son mégot afin d'assurer la propreté de l'habitation ainsi que celle du monde. Elfe qui guida pas la suite le bleu et bronze vers des escaliers tous autant démesurés que le reste de la demeure. A l'étage, le bruit des conversations ne tarda pas à taquiner les oreilles du sorcier, dont le sourire commença doucement à se changer en une grimace. Il reconnaissait certaines voix présentes à l'extérieur. Son cerveau devait lui jouer des tours. Que ferait des enfants poudlariens ici même ? Il avait quitté le château pour respirer, non pour y replonger même durant ses vacances. Un soupire las ne tarda pas à sortir du plus profond de son âme. Effectivement. Certains de ses "camarades" étaient bel et bien présents ici. Manquait plus que des professeurs et Gabin allait sans nul doute avoir le droit à des cours de rattrapages.

Trop tard pour prendre la fuite ? Cela ne faisait aucun doute que le bruit que provoquera son transplanage attirerait l'intention des autres. Ses prunelles claires scrutant les personnes déjà présentes, Gabin ne tarda pas à retrouver le sourire. Certes, certains élèves ingérables étaient présents, mais d'autres des plus sympathiques se trouvaient ici aussi. Amusant de voir que le monde était finalement si petit. Ecartant de quelques centimètres supplémentaires le col de sa chemise, le brun entama un léger tour de la terrasse, afin de saluer poliment ses connaissances, affligeant un sourire arrogant aux lèvres.

Quelques pas l'amenèrent dans le dos de la ravissante sorcière à la robe verte (Awanne), chuchotant alors à ses oreilles dans un parfait français: "Ravissante au point de vouloir vous décrochez la lune en cadeau". Sourire charmeur, le brun continua sa marche, sans toutefois lancé un regard amusé à Elida, qui détonait dans ce lieu remplit d'adultes et d'adolescents.

Les prunelles claires du brun se déposèrent délicatement sur la silhouette vêtue de blanche d'une bleue et bronze (Jennifer) aimant toute autant que lui la bibliothèque. Sourire narquois aux lèvres, flamme intense dans le fond de ses pupilles. Contact rapide. Bref. Suffisant pour parler sans un mot tandis que le franco-slovène reprenait sa marche, notant intérieurement pour lui même qu'un tout aussi charmant jeune homme (Hastur) se tenait au côté de la blonde.

Une chevelure de feu ne tarda pas à capter l'intention du Šprajc, qui sourire de nouveau charmeur s'approcha d'elle (Morgana). Révérence parfaite à l'intention de la lionne, laissant échapper quelques doux mots d'entre ses lèvres: "C'est toujours autant un plaisir de te voir tant rayonnante Morgana". En se relevant, son sourire devenu maintenant moqueur, il lui adressa un clin d'oeil amusé remplit de sous-entendus. Puis donnant enfin de l'intention pour l'éternel homme (Arthur) qui suivait la belle rousse, il déclara: "La beauté intrépide des rouges te vas à ravir gamino." Gabin n'en voulait pas à ce dernier pour l'attaque injustifiée dont il avait été l'auteur à son encontre. Le pardon n'était-ce pas une preuve de supériorité dans ce bas monde ?

Le franco-slovène avait remarqué la présence de deux adultes qu'il ne connaissait pas. Certainement les propriétaires des lieux. Du moins l'un des deux (Jackson). Il irait sans aucun doute les saluer et les remercier. La moindre des politesses n'est-ce pas ? Le brun avait aussi noté la présence de l'une des préfètes de sa maison (Aysha). Il n'avait jamais eu de soucis avec l'une d'entre elles malgré ses sorties nocturnes régulières. Une hasard ? Une chance ? Il ne le savait. Tout ce qu'il en avait pensé en la voyant, c'est qu'elle était plus ravissante en robe de soirée que dans celle réglementaire et obligatoire de Poudlard.

Gabin s'éloigna quelques peu des autres, profitant de la vue saisissante et sublime qu'offrait la terrasse. La pureté et les couleurs magnifiques que dégageaient la mer en contre bas lui produisait une sensation nostalgique. Mauvais réflexe. Habitude malsaine. Le brun tira une cigarette du paquet qu'il avait dans la poche arrière de son pantalon. Une flamme plus tard, et voilà que la tueuse d'Homme se trouvait entre ses lèvres, lui procurant un plaisir mortel.

Soirée entre inconnus

Saison 31 - Août - RP Libre

La jeune Élida demande si c'est possible d'aller à la plage s'il y a trop de monde. L'italien avait oublié qu'elle aimait la tranquillité... Une question concernant l'Ethonan franchit ces lèvres, ce qui fait sourire l'aîné. Les deux Cestero montent dans leur chambre pour se changer quand Awanne rejoint le propriétaire des lieux. Elle lui lança un petit sourire se voulant rassurant.

Merci d'être la Awanne. J'espère être à la hauteur et de ne pas tout faire foiré. Cette fête, c'est aussi un test pour voir si je suis clean niveau alcool. Elida ? Éos voudra sûrement te tenir compagnie à la plage. N'allez pas trop loin par contre. Et pourras tu attendre au moins le dessert . Qu'on mange tous ensemble. Après tu auras champ libre !

L'italien se penche vers sa cadette et pose un bisou sur son front. En se relevant, il passa un bras autour du bassin de sa cousine en souriant. Le frère Cestero était au côté de sa sœur, tout attendait patiemment que les premiers invités arrivent. Le premier visage fut celui de Jennifer, ce qui arracha un grand sourire au bourreau des coeurs. La jeune femme était donc venue ! Lâchant Awanne, l'Italien prit la jeune serdaigle dans ces bras et lui fis la bise.

Bonsoir Jennifer. C'est moi qui te remercie d'être présente, cela me fait chaud au cœur !

Le Magenmage lâcha sa cadette qui rejoignit Elida, il répondit à la main tendu du fameux Hastur en souriant.

Benvenuti in Italia, signore ! Je vous en prie. Les amis des mes amis sont mes amis. Et puis, faire des rencontres est bénéfique pour notre futur, surtout pour les étudiants de Poudlard.

Repassant son bras autour du bassin de sa cousine, Jackson soupire. Quelques minutes passent, les sorciers déjà présents discutant, quand d'autres arrivées pénétrèrent dans la demeure. Éos lâcha un petit hennissement et déploya ces ailes, en quelques battements elle s'envola et partit vers la plage pour plus de tranquillité. À ce moment-là, les deux chiots de l'Italien arrivèrent en courant vers un de leurs congénères. L'homme observait ce qui se passait autour de lui sans rien dire, surveillant ces animaux.

Un jeune homme (Arthur) s'exclama sur la demeure, trouvant qu'elle était stylé, quand à son accompagnatrice (Morgana) elle tenait sagement son chien ce qui fit sourire discrètement l'ancien serdaigle. Une nouvelle personne (Aysha) fis son arrivée et pointa du doigt Jackson pensant que c'était lui le propriétaire de la villa.

Lâchant un petit sourire en coin, l'italien n'eut le temps de répondre à ces invités, ce fut Awanne qui le fis. L'homme tendis sa main pour saluer ces invités et fis la bise à chacune des dames présentes. Son regard passa de robes à costumes et de costumes à robes. Tous étaient bien habillés, sauf quelque uns ce qui le fit rire.

Benvenuti in Italia ! Comme l'a dit Awanne, je suis Jackson Emerenziana et cette villa est bien la mienne malgré mon jeune âge. Je connais aucun de vous à part Jennifer et Elida. J'ai l'impression que vous vous connaissez, vous êtes tous à Poudlard ?

Une fois sa question posé, un nouvel invité fis son apparition, il salua certaines personnes avant de se mettre de côté. Jackson ne fis donc aps attention à lui et reporta son regard sur ces interlocuteurs.

jawn

Monsieur Jackson sourit à ma question, mais il n’y répond qu’une fois que Mark et moi sommes changés, tout prêts pour la fête. Je me demande vraiment comment des gens peuvent avoir envie d’aller chez un inconnu pour faire la fête… Sauf que l’ancien Serdaigle semble attendre du monde. Au moins, j’aurais le droit d’aller à la plage avec Éos, tant qu’on ne va pas trop loin toutes les deux. Je hoche la tête, oui oui bien sûr on fera attention, et il y aura sûrement Mark avec nous. Lui aussi, il aime bien la plage, il a grandit avec encore plus longtemps que moi ! Ou alors il préférera rester ici. Il n’empêche que monsieur Jackson me demande de rester jusqu’au dessert pour qu’on puisse manger tous ensemble, et si je serais bien partie une fois que j’aurais jugé l’endroit trop bruyant, l’adulte est bien trop gentil pour que je refuse. Et puis, le regard du grand-frère suffit à me faire comprendre que je devrais faire comme on me demande – c’est vrai que ce serait malpoli de partir au milieu du repas. Alors je souris, au pire je dessinerais pendant le repas pour éviter d’entendre trop les discussions. «D’accord, je resterais jusqu’à la toute fin du repas ! Et après, on ira à la plage avec Éos si elle veut.» Oui, si elle veut, peut-être qu’elle préférera aller dans la forêt. Mark sourit, il est content, donc je suis contente aussi. Je peux bien faire quelques efforts, c’est l’ancien Serdaigle qui nous a invité après tout donc on doit écouter ce qu’il demande. Surtout que ce n’est pas très compliqué.

Ce qui est étonnant, c’est qu’il y a Awanne. Je la connais un peu la grande Serpentard, elle est forte en Astronomie. Mais je ne lui parle pas, parce que j’aimerais bien terminer mon dessin avant que tout le monde soit arrivé. S’il y a vraiment trop de monde à cette fête, je n’y arriverais pas, ça va bousculer dans tous les sens, voilà pourquoi j’aime pas quand il y a trop de monde. Enfin, il y a le grand-frère qui est là, c’est rassurant. Et puis, il y a une voix que je connais qui s’élève à côté de moi. Étonnée, je lève la tête de mon carnet pour regarder la grande bien habillée et polie qui dit qu’elle est contente que je sois là, sans que je ne sache pourquoi. «Oh, Jennifer, bonjour !» Je lui souris, contente moi aussi. S’il y a une autre personne que je connais, cette soirée sera peut-être mieux qu’une simple fête bruyante ! «Je vais bien ! Monsieur Jackson nous a invité en vacances ici, c’est super bien l’Italie ! Et toi, tu vas bien ?». Oui, je n’oublie pas la politesse, d’autant plus que Mark est là et que j’aime bien la Serdaigle. D’ailleurs, je montre mon grand-frère souriant à la plus grande «Lui, c’est Mark, c’est mon grand-frère !». Faire les présentations, c’est important. Alors je me tourne vers Mark pour lui expliquer «C’est Jennifer, elle est à l’école, elle est très gentille !». Évidemment, il est content que je dise ça, surtout que je crois que j’ai déjà parlé de Jennifer, et il se lève en tendant la main, «Bonjour Jennifer, je suis très content de te rencontrer.». La main tendue me laisse perplexe, parce que je ne sers pas la main aux gens, mais c’est certainement parce qu’il est adulte.

Pendant ce temps, les invités commencent à arriver, j’entends les voix s’élever, les discussions commencer. Éos n’aime pas ça, la voilà qui hennit et s’envole dans quelques battements d’ailes pour partir je ne sais où, peut-être à la plage ou à la forêt ? Même si elle est déjà loin, je lui fais un petit signe de main, promis je la rejoindrais après le repas. Mark avait insisté aussi pour que je reste pendant l’arrivée des gens, alors je ne peux pas m’en aller de suite. Par contre, on entend les chiots de monsieur Jackson qui s’agitent, excités et joyeux. Les animaux de l’adulte sont vraiment très gentils, je les aime bien. Ce qui est étonnant, c’est qu’il y a finalement plus de têtes connues qu’inconnues. Un grand dont je ne sais plus le nom mais dont je connais la maison, un garçon étrangement habillé, une fille accompagnée d’un chiot dont je me souviens très bien grâce à une rencontre dans le parc, Morgana et Iris. C’est pour ça que les chiots de monsieur Jackson se sont mis à aboyer joyeusement ? Ça leur fait une nouvelle amie ! Enfin, est-ce que les chiens savent ce que c’est une amie ? Même moi j’ai du mal. Mais ce n’est pas la question. Je continue de regarder les autres pour voir qui est là, et je reconnais une préfète de ma maison, et un autre Serdaigle un peu embêtant, bruyant et même un peu bête des fois mais tout de même parfois gentil. Il connaît des endroits calmes à Poudlard, lui. Entre temps, j’entends monsieur Jackson parler et poser une question, mais c’est pas forcément très intéressant. Ça prévoit surtout des présentations, un truc qu j’aime pas vraiment.

À la place, je tourne la tête vers Mark pour lui faire remarquer «Ils sont tous à Poudlard.». C’est étrange comme idée, mais c’est vrai qu’ils sont grands. Je vais certainement être la plus jeune, au moins ils ne feront pas trop attention à moi et je pourrais vite rejoindre Éos à la plage… Sauf que j’ai promis de rester jusqu’au dessert. Heureusement, il y a les chiots, et il y a Jennifer qui est calme et gentille. Mon grand-frère a l’air de penser que c’est génial que tout le monde soit à Poudlard parce qu’il s’exclame joyeusement «Tu veux me les présenter ?». Moi, je secoue la tête, «Non non, ça veut pas dire que je les connais.». Pourtant, il devrait le savoir. Enfin, peut-être pas. Je lève un regard curieux vers la Serdaigle à côté de moi, «Est-ce que tu les connais tous, toi ?». Elle pourrait les faire les présentations, comme ça Mark sera content et moi j’aurais les prénoms en tête – si c’est utile de les retenir.

Adonis saisit le fermement le portoloin.
La sensation désagréable d'être agrippé par le nombril et tiré en avant l’envahit. Bien qu’il avait l’habitude de les utiliser, les portoloins n’étaient définitivement pas son moyen de transport favori. À chaque fois, ça lui retournait l’estomac. La magie permettait tant de choses mais c’était étonnant de se dire que depuis des millénaires que les sorciers l’utilisait aucun n’avait jamais trouvé judicieux d’améliorer le transport par portoloin. Il n’était tout de même pas le seul à ressentir ces désagréments après chaque voyage, si ?

Après un tourbillon de lumière colorées, Adonis atterrit. Le paysage autour de lui avait changé. Il prit une grande respiration et commença à s’avancer sur le sol italien. Comme attendu, il avait légèrement la nausée. Ça passerait avec le temps, il fallait juste qu’il se concentre sur autre chose un instant. Mais évidemment, pour se changer les esprits Adonis ne s’intéressa pas au sublime paysage qui s’offrait devant lui. Il préféra se concentrer sur son apparence. D’un regard rapide, il vérifia que son costume était toujours impeccable. Il était hors de question qu’il le salisse. Pour l’occasion, le garçon n’avait, en effet, pas lésiné sur les moyens. Il avait mis un de ses plus beaux costumes. Parfaitement cintré, il avait avant tout choisi pour sa couleur entre le gris clair et le bleu pastel qui mettait en valeur ses yeux. D’un tissu d’un grande qualité, il l’avait acheté dans une grande maison de couture française. Le tâcher aurait été un véritable calvaire. Mais heureusement, il n’en était rien. Son costume était toujours immaculé, il n’avait pas à s’en faire. Tout était parfait. Et ce n’était pas pour rien. Il faut dire que comme à son habitude, Adonis avait passé un temps infini dans sa salle de bain pour se préparer et peaufiner les moindres détails. Il se devait d’être parfait. Et ce n’était pas la poussière du sol italien qui allait contrecarrer ses plans.

Baigné de la lumière orangée du soleil couchant, le garçon avança davantage dans la demeure de son hôte. La villa était réellement immense maintenant qu’il s’y intéressait. Il lui faudrait un peu d’adaptation pour ne pas s’y perdre. Le propriétaire n’était effectivement pas n’importe qui et c’était bien pour cela qu’il était là. Alors qu’il admirait toujours la villa, une petite elfe s’approcha de lui silencieusement. Avec une politesse infinie, elle se présenta et tendit les mains pour récupérer les affaires du jeune homme. Adonis se mit à sa hauteur. Avec un immense sourire, il lui donna la petite pochette dans laquelle se trouvait tout son nécessaire pour la soirée. Elle en prendrait grand soin, il en était sûr. Il posa gentiment sa main sur l’épaule de l’elfe et se releva. Le jeune homme avait toujours eu un immense respect pour les elfes de maison. De nombreux sorciers les méprisaient et les traitaient comme des moins que rien. Ce n’était pas son cas. Dès qu’il en rencontrait un, Adonis faisait ce qu’il pouvait pour lui donner le moins de travail possible. Et quand il nécessitait leur aide, il se montrait des plus empathiques. A l’instar de quiconque dans ce monde, les elfes de maison méritaient le respect. Celle qui se trouvait devant ses yeux ne faisait pas exception. Elle saisit la pochette du sorcier et, sans perdre de temps, entraîna le jeune homme vers la terrasse d’où émergeait quelques voix. D’autres invités étaient déjà là. Il était temps.

Adonis prit une profonde respiration, il n’avait jamais été friand de ce genre de soirées. Depuis toujours, il avait un certain côté misanthrope. À Poudlard, il s’isolait souvent. Peu de gens comprenait sa façon de réfléchir et pour dire l’entière vérité, peu de gens faisaient l’effort de s’y intéresser. Adonis attisait toujours la curiosité mais jamais personne n’osait poser directement des questions au principal intéressé. Les gens préféraient discuter entre eux, émettre des hypothèses, raconter des ragots, faire courir des rumeurs. C’était tellement plus simple. Mais ce n’était pas grave. Adonis avait l’habitude d’être au cœur de certains fantasmes. Il s’y était fait.

Quelques instants plus tard, il avait atteint la terrasse. Il ne s’était pas trompé. Les premiers invités y déambulaient déjà, slalomant entre les buffets. C’était pour lui l’heure de faire ce qu’il savait faire de mieux : utiliser son cerveau. Les yeux du garçon fusèrent alors dans toutes les directions. Aucun détail ne devait lui échapper. Les pupilles bleues se mirent à analyser chacun des invités, un par un. Leurs gestes, les traits de leur visage, leur façon de parler, de se tenir, rien ne lui échappait. Son regard s’arrêta quelques instants sur leur vêtements. Tout comme lui, la plupart avait fait un grand effort pour se vêtir convenablement. Certaines robes et costumes portaient les inscriptions de grandes maisons de couture. Adonis n’était visiblement pas le seul à avoir les moyens. Il tira légèrement sur la propre veste et s’avança encore davantage. De nombreux invités discutaient déjà tous en petits groupes. Soit ils étaient tous extrêmement sociables soit ils se connaissaient déjà. Adonis pencha pour la deuxième option. Les sourires étaient bien trop honnêtes, ce n’était pas de la cordialité. Cela faisait visiblement de lui le seul à ne connaître absolument personne. Et la raison en était toute simple. Les visages qu’Adonis voyait pour le moment n’avaient en aucun cas l’air d’être majeurs ou alors ils l'étaient tout juste. Toutes ces personnes semblaient encore avoir l’âge d’étudier à Poudlard. Il lui semblait même être le plus vieux. Comment cela se faisait-il ? Dans quel genre de soirée était-il tombé ? Adonis n’avait pas l’intention de tenir une garderie. Il ne supportait déjà que bien trop peu les soirées adolescentes quand lui-même se trouvait dans cette tranche d’âge mais désormais qu’il se considérait adulte, il y avait encore moins sa place.

La voix d’un homme s’éleva alors à quelques mètres de lui. Adonis revint à la réalité. Cette voix appartenait à l’homme qu’il cherchait, la vraie raison de sa visite : son hôte en personne. Bien sûr, c’était la première fois que le garçon voyait Jackson Emerenziana en chair et en os mais il en savait déjà beaucoup sur lui. Adonis s’était renseigné. Cela aurait été de la folie de se rendre à cette soirée sans savoir qui l’organisait. Et bien sûr, Adonis était bien loin d’être fou. Avoir une longueur d’avance faisait partie de ses principes. Une chose le rassurait déjà : Jackson n’avait pas seize ans comme visiblement la majorité de ses invités. Il était même plus âgé qu’Adonis. Et c’était bien pour cela que le jeune homme était encore la. C’est avec lui qu’il allait devoir s’entretenir. Pour le moment, il resta à distance, laissant Jackson mener la danse et accueillir ses invités. Mais par la suite, il comptait bien faire en sorte que son nom, Adonis Evans, reste bien encré dans la mémoire de son hôte.