[Habitation] Demeure des Emerenziana

Adonis saisit le fermement le portoloin.
La sensation désagréable d'être agrippé par le nombril et tiré en avant l’envahit. Bien qu’il avait l’habitude de les utiliser, les portoloins n’étaient définitivement pas son moyen de transport favori. À chaque fois, ça lui retournait l’estomac. La magie permettait tant de choses mais c’était étonnant de se dire que depuis des millénaires que les sorciers l’utilisait aucun n’avait jamais trouvé judicieux d’améliorer le transport par portoloin. Il n’était tout de même pas le seul à ressentir ces désagréments après chaque voyage, si ?

Après un tourbillon de lumière colorées, Adonis atterrit. Le paysage autour de lui avait changé. Il prit une grande respiration et commença à s’avancer sur le sol italien. Comme attendu, il avait légèrement la nausée. Ça passerait avec le temps, il fallait juste qu’il se concentre sur autre chose un instant. Mais évidemment, pour se changer les esprits Adonis ne s’intéressa pas au sublime paysage qui s’offrait devant lui. Il préféra se concentrer sur son apparence. D’un regard rapide, il vérifia que son costume était toujours impeccable. Il était hors de question qu’il le salisse. Pour l’occasion, le garçon n’avait, en effet, pas lésiné sur les moyens. Il avait mis un de ses plus beaux costumes. Parfaitement cintré, il avait avant tout choisi pour sa couleur entre le gris clair et le bleu pastel qui mettait en valeur ses yeux. D’un tissu d’un grande qualité, il l’avait acheté dans une grande maison de couture française. Le tâcher aurait été un véritable calvaire. Mais heureusement, il n’en était rien. Son costume était toujours immaculé, il n’avait pas à s’en faire. Tout était parfait. Et ce n’était pas pour rien. Il faut dire que comme à son habitude, Adonis avait passé un temps infini dans sa salle de bain pour se préparer et peaufiner les moindres détails. Il se devait d’être parfait. Et ce n’était pas la poussière du sol italien qui allait contrecarrer ses plans.

Baigné de la lumière orangée du soleil couchant, le garçon avança davantage dans la demeure de son hôte. La villa était réellement immense maintenant qu’il s’y intéressait. Il lui faudrait un peu d’adaptation pour ne pas s’y perdre. Le propriétaire n’était effectivement pas n’importe qui et c’était bien pour cela qu’il était là. Alors qu’il admirait toujours la villa, une petite elfe s’approcha de lui silencieusement. Avec une politesse infinie, elle se présenta et tendit les mains pour récupérer les affaires du jeune homme. Adonis se mit à sa hauteur. Avec un immense sourire, il lui donna la petite pochette dans laquelle se trouvait tout son nécessaire pour la soirée. Elle en prendrait grand soin, il en était sûr. Il posa gentiment sa main sur l’épaule de l’elfe et se releva. Le jeune homme avait toujours eu un immense respect pour les elfes de maison. De nombreux sorciers les méprisaient et les traitaient comme des moins que rien. Ce n’était pas son cas. Dès qu’il en rencontrait un, Adonis faisait ce qu’il pouvait pour lui donner le moins de travail possible. Et quand il nécessitait leur aide, il se montrait des plus empathiques. A l’instar de quiconque dans ce monde, les elfes de maison méritaient le respect. Celle qui se trouvait devant ses yeux ne faisait pas exception. Elle saisit la pochette du sorcier et, sans perdre de temps, entraîna le jeune homme vers la terrasse d’où émergeait quelques voix. D’autres invités étaient déjà là. Il était temps.

Adonis prit une profonde respiration, il n’avait jamais été friand de ce genre de soirées. Depuis toujours, il avait un certain côté misanthrope. À Poudlard, il s’isolait souvent. Peu de gens comprenait sa façon de réfléchir et pour dire l’entière vérité, peu de gens faisaient l’effort de s’y intéresser. Adonis attisait toujours la curiosité mais jamais personne n’osait poser directement des questions au principal intéressé. Les gens préféraient discuter entre eux, émettre des hypothèses, raconter des ragots, faire courir des rumeurs. C’était tellement plus simple. Mais ce n’était pas grave. Adonis avait l’habitude d’être au cœur de certains fantasmes. Il s’y était fait.

Quelques instants plus tard, il avait atteint la terrasse. Il ne s’était pas trompé. Les premiers invités y déambulaient déjà, slalomant entre les buffets. C’était pour lui l’heure de faire ce qu’il savait faire de mieux : utiliser son cerveau. Les yeux du garçon fusèrent alors dans toutes les directions. Aucun détail ne devait lui échapper. Les pupilles bleues se mirent à analyser chacun des invités, un par un. Leurs gestes, les traits de leur visage, leur façon de parler, de se tenir, rien ne lui échappait. Son regard s’arrêta quelques instants sur leur vêtements. Tout comme lui, la plupart avait fait un grand effort pour se vêtir convenablement. Certaines robes et costumes portaient les inscriptions de grandes maisons de couture. Adonis n’était visiblement pas le seul à avoir les moyens. Il tira légèrement sur la propre veste et s’avança encore davantage. De nombreux invités discutaient déjà tous en petits groupes. Soit ils étaient tous extrêmement sociables soit ils se connaissaient déjà. Adonis pencha pour la deuxième option. Les sourires étaient bien trop honnêtes, ce n’était pas de la cordialité. Cela faisait visiblement de lui le seul à ne connaître absolument personne. Et la raison en était toute simple. Les visages qu’Adonis voyait pour le moment n’avaient en aucun cas l’air d’être majeurs ou alors ils l'étaient tout juste. Toutes ces personnes semblaient encore avoir l’âge d’étudier à Poudlard. Il lui semblait même être le plus vieux. Comment cela se faisait-il ? Dans quel genre de soirée était-il tombé ? Adonis n’avait pas l’intention de tenir une garderie. Il ne supportait déjà que bien trop peu les soirées adolescentes quand lui-même se trouvait dans cette tranche d’âge mais désormais qu’il se considérait adulte, il y avait encore moins sa place.

La voix d’un homme s’éleva alors à quelques mètres de lui. Adonis revint à la réalité. Cette voix appartenait à l’homme qu’il cherchait, la vraie raison de sa visite : son hôte en personne. Bien sûr, c’était la première fois que le garçon voyait Jackson Emerenziana en chair et en os mais il en savait déjà beaucoup sur lui. Adonis s’était renseigné. Cela aurait été de la folie de se rendre à cette soirée sans savoir qui l’organisait. Et bien sûr, Adonis était bien loin d’être fou. Avoir une longueur d’avance faisait partie de ses principes. Une chose le rassurait déjà : Jackson n’avait pas seize ans comme visiblement la majorité de ses invités. Il était même plus âgé qu’Adonis. Et c’était bien pour cela que le jeune homme était encore la. C’est avec lui qu’il allait devoir s’entretenir. Pour le moment, il resta à distance, laissant Jackson mener la danse et accueillir ses invités. Mais par la suite, il comptait bien faire en sorte que son nom, Adonis Evans, reste bien encré dans la mémoire de son hôte.

Notte Elettrica

L.A. Lolly
Elle a mon L.A.
♪ ^♫ ♪

Depuis que tu avais relayé ta carrière de joueur de Quidditch au second plan, pour poursuivre tes recherches en tant qu'enseignant, tu n'avais eu que très peu d'occasions de faire la fête, une activité qui t'était presque quotidienne avant ce tournant qu'avait pris ta vie. Tu avais donc sauté sur l'occasion lorsque ton amie de toujours, Lolly, t'avais invité à des vacances dans le sud de l'Italie, au coeur d'une région connue pour ses familles de mafieux et ses plages paradisiaques. Pour faire honneur à la région, et pour célébrer en grand cette réunion avec ton esprit de fête, tu avais été de faire tailler un costume trois-pièces spécialement pour l'occasion, que tu avais agrémenté d'un parfum particulièrement osé. Tu avais complété tes préparatifs en changeant quelques Gallions pour la monnaie ayant actuellement cours en Italie, afin d'être prêt à toute éventualité. Tu avais également passé un temps non négligeable devant le miroir, à t'assurer que tout était parfait, que tu étais parfait. Si tu arrivais à surprendre ne serait-ce que celle qui t'avait invité à la fête, tu jugerais ça comme une belle victoire. Il y avait un bon moment que vous n'aviez pas été à une soirée ensemble.

Une fois l'heure arrivée, tu avais rejoint la jeune femme à son domicile Londonien, t'étais assuré que celle-ci était prête, et vous aviez transplanné. Incertain de ta capacité à accomplir le trajet complet avec une passagère accrochée à ton bras, tu avais divisé ton saut spatial en deux, vous arrêtant une première fois sur la ville française de Lyon, avant de repartir en direction de la côte sicilienne. L'air ambiant avait drastiquement changé, la température s'était faite bien plus accueillante, vous étiez bel et bien arrivé en Italie.

Votre atterrissage s'était fait dans la cour avant de ce qui t'apparaissait maintenant comme étant un manoir particulièrement luxueux. Il n'y avait aucun doute, vous étiez bien au bon endroit. Tu ne t'attendais en effet pas à moins de la part d'un individu qui invitait des étrangers à son manoir, trois pays plus loin. Un sourire d'excitation avait rapidement rejoint ton visage, alors que l'euphorie des vacances et de la fête commençait à te gagner. Tu t'étais assuré que ta passagère avait bien encaissé les quelque 1800 kilomètres que vous veniez de parcourir, avant de remettre un peu d'ordre dans ta tenue et d'accompagner ton amie jusqu'à la porte d'entrée, y cognant par politesse.

Une elfe de maison vous avait chaleureusement accueillie, elfe à qui tu t'étais présenté tel un égal, lui offrant une poignée de main à laquelle elle ne devait pas être très habituée. Cette dernière, missy de son nom, vous avait rapidement indiqué le chemin vers la terrasse arrière, là où le gros de la fête semblait se dérouler. Tu l'avais remercié, avant de poursuivre dans la direction qu'elle vous avait indiquée. Le manoir semblait être l'exact opposé de ta propre demeure, et par surcrois, de Poudlard. Tout était très moderne, et de n'importe quel emplacement on semblait pouvoir voir ce qui se déroulait plusieurs pièces plus loin, tellement l'endroit était à aire ouverte. Tu ne pouvais t'empêcher de trouver que l'endroit faisait très moldu, ce qui ajoutait d'autant plus au caractère dépaysant de ces vacances.

La terrasse n'avait pas été difficile à trouver, et tu avais été ravi de voir que vous n'étiez pas les premiers arrivés, ce qui te donnait une bonne raison de ne pas avoir à attendre très longtemps avant d'aller chercher ton premier verre d'alcool, et d'ainsi entamer la soirée du bon pied ! Ce fut par contre bien inutile....

En effet, tes yeux venaient de tomber sur les différentes figures présentes sur les lieux. Une première chose te frappait, la majorité d'entre eux était plus jeune que ce à quoi tu t'attendais. Une deuxième chose, qui te sautait au visage presque aussi rapidement, était que tu avais déjà vu la plupart d'entre eux, au tournant d'un couloir, ou plus directement, dans ta salle de classe. Il s'agissait pour la plupart d'élèves de Poudlard, et quels élèves! Tes éclats bleutés s'étaient tour à tour posés sur une ravissante demoiselle à la robe d'un vert émeraude, mais surtout sur deux demoiselles tout de blancs vêtus. Tu connaissais déjà la première comme étant une jeune femme particulièrement gracieuse pour avoir déjà assisté et dansé à un bal avec celle-ci, il s'agissait d'Aysha, qui semblait subir une métamorphose totale à l'instant où elle délaissait son uniforme scolaire. La seconde t'avait par contre choqué. Tu la connaissais pour être une serdaigle modèle, sage et presque réservée, alors ton ébahissement avait été total lorsque tes yeux avaient croisé l'envoutante Jennifer. Tu étais resté ainsi, surpris face à ces découvertes, pendant quelques secondes avant de revenir à toi, et d'accorder ton attention au reste des gens présents.

Tu n'arrivais pas à mettre des noms sur l'ensemble des visages, mais tu avais su reconnaître la petite Elida, étudiante très silencieuse en cours, mais tu n'étais pas là pour penser à l'école, bien au contraire. Par contre, tu ne pouvais t'empêcher de te demander ce qu'une jeune fille de cet âge pouvait bien faire dans une soirée alcoolisée? Peut-être était-elle accompagnée? Tu l'espérais grandement, vu la distance à laquelle elle devait se trouver de sa demeure.

Ton regard s'était finalement posé sur le Jackson en question, que tu reconnaissais comme étant Jackson Emerenziana. Ton sourire était devenu amusé l'histoire d'un instant, alors que tu te retournais vers celle qui t'avait invité. Il se trouvait que tu connaissais bel et bien le maître des lieux, pour avoir joué au Quidditch avec ce dernier.

-Esmeralda? Avais-tu dit, t'esclaffant quelque peu. T'es pas croyable parfois lolly. Avais-tu enchaîné, adressant un sourire inoffensif et quelque peu attendrissant à la jeune femme.

Tu t'étais donc empressé d'aller saluer Emerenziana. Vous ne vous connaissiez pas vraiment en dehors du stade de Quidditch, mais tu respectais ceux avec qui tu avais partagé un dossard des bleus et bronzes par le passé, même s'il s'agissait d'un match complètement amical. Et puis, c'était quand même lui qui vous invitait, alors le saluer était bel et bien la moindre des choses.

-Hey, Jackson ! Avais-tu dit, en lui tendant la main. Je ne m'attendais pas à ce que notre prochaine rencontre se fasse si loin d'un stade de Quidditch. C'est une belle baraque que tu as là. C'est généreux de nous en faire profiter comme ça.

Tes yeux continuaient de vagabonder du côté des étudiants, mais principalement de l'une d'entre-elles. À quel moment exactement ils avaient passé de gamins à... ça!? Décidément, tu n'avais jamais autant été contre le maintien de l'uniforme scolaire qu'en ce jour.

LA Ethan et inversement

Comment on s'habille pour ce genre de soirée ?

La garde robe de Lorelaï avait été vidée sur le sol de son appartement de Londres.

Elle hésitait entre deux robes. La verte qu'elle avait porté pour ses dix huit ans, et une robe d'un jaune-orangé, qu'elle n'osait pas porter parce qu'avec son teint pâle et ses cheveux presque blancs, elle avait l'impression de faire ton sur ton.

La jeune femme enfila la dite-robe et se regarda longuement dans le miroir. Le problème c'était pas la peau. C'étaient les cheveux. Le blond n'allait pas.

Lorelaï prit sa baguette, et modifia légèrement la teinte de ses cheveux afin de les tirer plus vers l'auburn que le blond. Le sort ne durerait pas longtemps, mais elle savait qu'elle avait rendez-vous avec Ethan qui, au pire, pourrait lui relancer le sort si besoin. Il était Professeur de Sortilège après tout.

En parlant du loup, un élégant sorcier se présenta à la porte de la jeune femme.

Lorelaï ouvrit la porte à son ami, et l'invita à s'installer le temps de terminer de se préparer.

- Je suis désolée, j'ai été complètement prise par le choix de la tenue. Je veux dire, c'est une soirée chic, et en même temps c'est à la plage, mais pas exactement à la plage. Puis bon, on va voyager, donc faut être confortable aussi ! 'Fin... je crois que je suis prête, puis au pire j'ai mis une tenue de rechange dans mon sac, dit-elle en présentant un minuscule sac - et d'autres trucs au-cas-où.

Elle s'arrêta devant Ethan, et lui lui dit, avec la malice qu'il lui connaissait bien,

- Que vous êtes élégant Monsieur Turner. Je sens que vous allez faire chavirer les cœurs !

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En un tour de main, les deux amis étaient arrivés en Italie, et s'intégraient à la fête.

Lorelaï souriait, ravie de sentir le soleil italien sur sa peau. Les nuages londoniens ne lui manquaient pas le moins du monde.

Elle regarda autour d'elle, et devint aussi rose qu'une pivoine, en réalisant que la majorité des invités étaient issus de sa maison. La maison dont elle était la directrice. Soudain, elle prit conscience de sa tenue qu'elle trouva déplacée. Elle ne pouvait pas montrer autant de chair devant ses élèves !

Elèves qui, par ailleurs, étaient tous plus élégants les uns que les autres... Ce que le professeur de sortilèges avait l'air d'avoir remarqué.

- Elles sont mineures, lui souffla Lorelaï dans un pouffement de rire, même si elle devait avouer qu'elle était elle-même quelque peu perturbée de voir ses étudiantes avoir... grandis.

Ethan alla saluer l'hôte de Maison dont elle ne parvenait pas à prononcer le nom, et Lorelaï l'accompagna.

- Bonjour Mons... je peux vous dire Jackson ? Bonjour Jackson, contente d'enfin faire votre connaissance, c'est un plaisir de découvrir l'Italie, surtout dans un cadre pareil !

Tenue:

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Comme il s'y attendait, quelques nouveaux invités feront leurs entrées au sein du manoir, tandis qu'il discutait avec la serpentard. Parmi eux, il y avait un duo de jeunes gens qu'il reconnut comme étant des élèves de Poudlard. L'un des deux personnages ne lui était d'ailleurs pas inconnu; Arthur. Le regardant discrètement du coin de l’œil, il tournera la tête vers celui-ci lorsqu'il le verra avancer dans sa direction. « Qu’est-ce que vous foutez là ? » Il afficha un sourire poli à l'intention du lion, avant de lui répondre. « Jennifer connaissait le propriétaire. Elle m'a amené avec elle. Et toi ? » Il était, en toute honnêteté, curieux de connaître la raison de sa présence. Il baissera légèrement la tête vers la main qu'on lui tendait, visiblement dans l'intention qu'ils se checkent. Un peu gêné par cette forme de salutation, bien qu'il n'en laissât rien paraître, il répondit à son geste de façon assez naturelle. Disons qu'il n'y était pas très habitué. On lui avait toujours dit que les poignées de main étaient amplement suffisantes, en plus d'être la norme sociale. « Comment vas-tu d’ailleurs depuis le stage ? La forme ? » N'étant pas ami, la question était surtout posée par politesse. Néanmoins il ajouta à sa question un certain intérêt, afin de ne pas paraître trop formel. Il gratifia aussi la fille qui l'accompagnait d'un autre sourire. Une fille particulièrement jolie, comme toutes les invitées de cette fête, au final. Ils s'étaient tous lâchés niveau vestimentaire. Il écartera les pensées qui lui venaient à l'esprit. Il concentra son regard sur ses interlocuteurs, n'ayant pas l'intention de se rincer l’œil.

Une autre personne fera son entrée. Une autre élève - encore. Définitivement, le destin faisait bien les choses. Non pas qu'il s'en plaignait. C'était mieux que de se retrouver à discuter avec des locaux qui ne parlaient pas anglais. Il avait zéro base en italien, ainsi aucune chance qu'il arrive à tenir une conversation. Et s'il y avait un sort pour remédier à cela, il n'était pas en mesure de l'utiliser en raison des lois du ministère. Elle aussi il ne la connaissait pas vraiment, mais il savait cependant qu'elle faisait partie de la direction de sa maison. Une préfète en somme. Elle s'appelait Aysha si ses souvenirs étaient bons. Assez naturellement, la serdaigle viendra les rejoindre, ne souhaitant certainement pas rester seul au buffet, à se gaver de petits fours. Il pouvait la comprendre. « A mon avis, c'est l'homme là-bas » dit-elle en répondant à la question d'Arthur. Le serpentard hochera la tête, appuyant les propos de la fille. Oui, c'était bien lui. Pas très dur de le remarquer, vu l'aisance avec laquelle il se déplaçait sur la propriété. Elle ne pouvait que lui appartenir, cette maison. Il la saluera d'un signe de tête. Il n'avait jamais vraiment parlé avec d'autres préfets. Cette fête en serait peut-être l'occasion. « Salut. Aysha, n'est-ce pas ? Heureux de voir une camarde préfète. »

Il redirigera son attention Awanne, s'excusant d'un air contrit. « Ton été s'est-il bien passé ? et surtout, que fait tu là ? » Son été ? Ça aurait pu être pire. Et bien mieux, s'il ne devait pas vivre dans le même espace que son père. Quel calvaire. « Oui, pour l'instant tout se passe très bien. Après une année complète d'études, ça fait du bien de prendre une petite pause. Cette fête est une bonne occasion de se détendre. Et pour te répondre, j'accompagne Jennifer. Apparemment, elle connaît plutôt bien le propriétaire. Elle lui a demandé si je pouvais l'accompagner et ... me voilà ! » Il se désigna d'un air théâtral, lâchant un petit gloussement. N'ayant pas le temps d'ajouter autre chose, ce fut au tour du maître de maison - le fameux - de faire un petit discours. Se tournant vers lui, Hastur l'écoutera attentivement, l'air détendu. Rien de bien folichon; des salutations et des bienvenues. Il se demandait comment cet homme avait obtenu une telle demeure, lui qui était si jeune. Un bon héritage, il imaginait. En tout cas, la fête s’annonçait être plutôt bien. C'est l'impression qu'il avait. Le propriétaire semblait accueillant et chaleureux, et les invités ... intéressants. Ça ne serait pas ennuyeux; ça c'était pour lui une certitude. Maintenant qu'il y pensait, une question lui venait en tête. Se séparant des autres invités pour aller rejoindre Jennifer, qui était auprès d'une jeune fille, il lui tapotera l'épaule afin d'attirer son attention. Le serpent lui adressera ensuite un sourire désolé, espérant ne pas l'avoir interrompu. « Une super-belle maison, hein ? En tout cas, encore merci d'avoir pensé à moi. Ton ami Jackson m'a l'air d'être une bonne personne. Tu as de la chance de l'avoir rencontré. D'ailleurs, comment tu la connus si ce n'est pas trop indiscret ? Ce n'est pas n'importe quel ami, vu le pouvoir qu'il semble posséder ... Peu de personnes peuvent se targuer de posséder une telle baraque. » La question était posée sur un ton assez détaché, comme s'il n'y attachait au final pas grand importance. Simple curiosité. De quoi faire la discussion. Au fond, il était plutôt désireux de connaître la réponse.

Arthur et Hastur. Des prénoms quasi similaires et pourtant portés par des personnes complètement différentes. Le lion avait un sourire en coin à cette pensée. Il était presque impressionné par le timbre de voix que le Serpentard ne lâchait jamais. Il était, à ses yeux, très sérieux, peut-être trop, très poli et tout paraissait contrôlé et réfléchi chez lui. Alors que le Gryffondor fonctionnait à l’instinct et était tout le temps décontracté. Mes parents ont loué une maison pas trop loin de Catane. Il l’observa rapidement de haut en bas. Son style vestimentaire le représentait à la perfection. Un costume tiré à quatre épingles. Alors que lui avait mis quelque chose de légèrement provocateur. J’ai proposé à Morgana de venir. D’ailleurs, ici, il était le seul à ne pas s’être mis sur son 31. “Décontracté” on a dit. En rentrant de la plage on a vu une affiche qui parlait de la soirée. Heureusement, Arthur avait confiance en lui. Dans le cas contraire, il se serait certainement senti de trop ou il aurait eu l’impression de faire tache dans cette tenue. Alors que là, il en était fier. On ne pouvait quand même pas rater ça. Termina-t-il en faisant un clin d’œil au préfet. Le lion rangea ses mains dans ses poches et haussa les épaules nonchalamment. Que pouvait-il répondre à ce type de question ? La forme ? Il l’avait. Bah ouais, tranquille hein.

Le lion se poussa légèrement pour laisser de la place à Aysha. Depuis le bingo aux Trois Balais, ils n’avaient jamais eu de nouvelles opportunités pour discuter. Elle était toujours aussi belle. Voire plus ce soir, dans cette tenue. Mais en vérité, tout le monde paraissait bien plus beau pendant cette soirée. C’était rare de voir les élèves de Poudlard dans une autre tenue que l’uniforme. Elle n’avait pas l’air de lui en vouloir puisqu’elle répondit à sa question. Il posa le regard sur l'homme alors qu’Awanne et Hastur approuvaient les propos de la Serdaigle. Alors c’était bien lui. Arthur s’approcha d’Aysha. C’est fou, j’ai l’impression qu’on s’est déjà vu quelque part toi et moi non ? C’est quoi ton prénom déjà ? Demanda-t-il avec un sourire en coin. Oh, il connaissait son prénom, il le connaissait même très bien, puisqu’il l’avait déjà entendu trois fois. Il savait comment elle le prononçait et avait même sa voix en tête. Est-ce que c’était vraiment grave de lui demander une quatrième fois ? C’est à ce moment-là que Jackson prit la parole pour souhaiter la bienvenue à tout le monde et se présenter. Cela annonçait officiellement le début de la soirée.

Trop concentré sur l'hôte de la soirée, il ne fit pas attention à l’arrivée de Gabin. En fait, il remarqua sa présence que lorsqu’il l’entendit complimenter Morgana. Instantanément, le regard d’Arthur se posa sur le jeune homme. Toujours ce regard froid. Dès que la jolie rousse, devenue blonde, était dans les parages, ce dernier ne pouvait s’empêcher de lui tourner autour. Et son amie, malgré ses avertissements pour tenter de l’éloigner de Gabin était complètement charmée. Il regarda le Serdaigle de haut en bas et s’insulta intérieurement parce que ça lui coûtait de comprendre pourqui elle était attirée par lui. Il le trouvait un peu trop à son goût aussi. Le lion détourna alors le regard sur Hastur et ignora la remarque qui était à son attention. La seule chose qu'il retint, c’était ce stupide surnom “gamino”. Heureusement, il s’éloigna rapidement du groupe, tout comme le Serpent d’ailleurs, pour aller fumer. Ce qui donna au bouclé l’envie de faire de même... Mais fumer autre chose. Son joint patientait tranquillement, posé sur l’oreille droite. Ce n’était pas encore le moment de l’allumer, il était encore beaucoup trop tôt. Arthur se promit d’aller questionner le préfet sur la nature de la relation qu’il entretenait avec Jennifer depuis qu’elle n’était plus en couple avec son meilleur pote.

Arthur se tourna vers son amie. Je reviens ma belle. Il laissa Morgana seule quelques instants pour s’approcher du buffet. Sur la table, les bouteilles lui faisaient de l’œil. Il n’y avait pas Aliocha pour lui préparer des délicieux cocktails, alors il allait devoir se contenter de ses mélanges un peu trop dosés. Il récupéra de la vodka et des boissons énergisantes. Il remplit deux verres et revint vers la jolie blonde qui l’accompagnait. Il lui en donna un en lui faisant un clin d’œil. Santé ! Il but une gorgée, caressa le haut du crâne d’Iris et posa les yeux sur la piscine. Il n’avait pas pris de maillot de bain et n’était d’ailleurs pas certain que son amie en ait pris un aussi. A moins qu’elle le portait sous sa jolie robe ? Mais en vérité, est-ce qu’ils avaient réellement besoin de maillot de bain ?

Aysha ne s'était pas trompée : l'homme qui se pavanait sur la terrasse en saluant les quelques visages qui s'offraient à lui était bel et bien le propriétaire des lieux. Arthur se pencha près d'Aysha et lui demanda son prénom avec un air amusé, mais la bleue ne prit pas la peine de lui répondre, cette fois. Elle avait digéré son impolitesse du Bingo des Trois Balais, qui remontait d'ailleurs à suffisamment longtemps pour qu'elle appréciât cette blague et offrît un sourire espiègle au jeune homme, avant de reporter son attention sur le propriétaire qui ne tarda pas à se présenter, avec toute l'élégance qui pouvait caractériser l'heureux détenteur d'une telle maison. La bleue songea qu'il était bien optimiste, et bien confiant surtout, de laisser sa magnifique villa aux mains d'une horde d'inconnus, jeunes pour la plupart, qui avaient trouvé l'adresse sur une affiche et s'étaient mis en tête de venir faire la fête. Elle espérait pour lui qu'il avait suffisamment d'amis de confiance pour maintenir cette petite soirée dans un cadre raisonnable, et éviter surtout qu'il y ait de la casse. C'eût été dommage, et pourtant... Pour le peu qu'elle connaissait les autres élèves de Poudlard présent en ce début de soirée, Aysha savait qu'il n'y avait pas là que des anges. Voilà qui promettait d'être amusant, si les débordements ne se faisaient pas trop nombreux. Arthur la délaissa bientôt au profit d'un verre et la préfète balaya la terrasse de regard, avisant de nouveaux invités. Contre toute attente, ses yeux se posèrent sur Lorelaï, sa directrice de maison et Ethan Turner, son professeur de sortilèges, tous deux élèves à Serdaigle dans leur jeunesse (bien qu'ils fussent tous deux encore très jeunes). Surprise de les trouver là, amusée ensuite, et songeant que, finalement, cela empêcherait peut-être la soirée de trop déborder, Aysha se dirigea vers eux, pour les saluer.

- Lorelaï, Mr.Turner.

Elle pencha la tête d'un signe poli et en profita pour attraper un verre sur le buffet, sans se renseigner plus que cela sur son contenu. Ne disait-on pas Qu'importe pourvu qu'il y ait l'ivresse ? Vague souvenir d'un poète moldu qu'affectionnait sa mère. Elle porta la coupe à ses lèvres et s'adressa à nouveau aux deux bleus.

- C'est amusant de se retrouver ici. Vous avez été invités personnellement par Mr... Emerzianenza ?

Elle n'était pas vraiment sûre qu'il ait prononcé son nom ainsi, mais elle n'avait pas été capable de le retenir. Restait à espérer qu'ils n'aient pas été invités personnellement par ce dernier, et qu'ils n'aient donc pas eu l'occasion de relever sa faute. Lorelaï et Mr.Turner étaient à l'image du reste des convives : magnifiques. Aysha fut quelque peu troublée, d'ailleurs, de voir celle avait qui elle avait partagé moults réunions préfectorales ennuyeuses vêtue d'une magnifique robe jaune pour le moins légère, qui la rendait plus séduisante encore l'habitude. Il en allait de même pour Mr.Turner, qu'elle avait toujours trouvé sympathique à l'oeil, et qui l'était d'autant plus dans son costume trois pièces immaculé. Une odeur envoûtante émanait de l'un d'entre eux, odeur qu'Aysha aurait plutôt qualifié de masculine et qui devait, par conséquent, flotter autour du professeur de sortilèges. Dans le cadre scolaire de Poudlard, la bleue avait presque oublié que ces deux là étaient encore largement en âge d'avoir les mêmes soirées qu'elle - cela lui revenait soudain en les voyant parés de la sorte. Il fallait dire que le nombre d'années qui les séparait était finalement assez peu conséquent.

Le temps que je salue la petite Elida, j'avais laissé les deux hommes ensemble pour qu'ils puissent faire tranquillement connaissance me disant que c'était mieux ainsi pour un premier contact. Fidèle à elle-même, que ce soit à Poudlard ou en dehors, elle reste toujours aussi adorable. Elle m’apprend alors avoir été invitée par Jackson pendant les vacances, son lien avec lui se confirme donc. Elle trouve l'Italie superbe et je ne peux qu'approuver son point de vue même si je n'ai pas encore visité grand chose du pays. Je n'en doute absolument pas. « Je vais bien, oui, je te remercie. Je ne te le fais pas dire ! » Du regard, je suis ensuite son geste lorsqu'elle me montre un jeune homme se tenant près d'elle et présenté comme étant son frère. Quand ce dernier vient me tendre la main, je fais de même n'hésitant pas à la lui serrer également. « Oh bonsoir. Moi de même Mark, un plaisir de faire ta connaissance. » Mes paroles sont sincères, ravie de découvrir les proches de la petite Serdaigle. D’autres élèves arrivent. Tous de Poudlard à première vue. Finalement, on allait pas être si dépaysé que ça. Je reconnais Arthur suivi de près par la magnifique Morgana. Le premier vient saluer Hastur resté auprès la splendide blonde. A cette vision, je ne peux m'empêcher un sourire. Finalement, les garçons s'entendraient peut-être bien. Ensuite, vient le tour d'un autre camarade de maison de faire son apparition. Gabin... Un élève que je connais bien. Trop bien d'ailleurs. La vision de la bibliothèque me revenant de plein fouet, je sens mon cœur s'emballer subitement. Satanée bibliothèque! Mon regard croisant un instant le sien, je me fais violence pour ne pas le rompre la première, examinant ensuite ses moindres faits et gestes. Le gars, il prend la peine de saluer exagérément les autres filles de la soirée sauf moi quoi. Regard qui se lève au ciel. Ok. Il veut vraiment jouer à ça ? Parfait.

Elida interrompt finalement le cours de mes pensées pour me demander si je connais les personnes présentes. Silencieusement, je la remercie d'avoir réussi à détourner mon attention. Rapide coup d’œil à l'assemblée. « Heu, à peu près oui. Il y a Hastur avec Awanne, il me semble. Je crois. Hastur que tu as déjà rencontré. » Petit regard complice à la Serdaigle en me remémorant la mission que l'on s'était accaparée avec Leliana le soir où elle avait perdue son dessin. « Puis, Arthur et Morgana. Aysha, notre préfète. Gabin que tu connais probablement.» Dont un autre jeune homme que je ne connaissais pas pour ma part. C'est ensuite une hallucination que je crois avoir reconnaissant sans mal notre cher professeur de sortilèges, Ethan ainsi que notre directrice de maison. Tout deux ne faisant pas exception à la règle, tout aussi magnifiques que nous autres mais what ? Eux aussi le connaissaient ? C'est qu'il avait des relations. Je n'avais jamais vraiment parler à Ethan en dehors de ses cours et ça faisait toujours un peu bizarre de croiser ses profs en dehors du lieu ou ils devaient être mais qui sait, ça serait peut-être et sûrement l'occasion d'apprendre à le connaître un peu plus tout comme Lorelaï.

Un tapotement sur mon épaule, je me retourne pour voir le Serpent à mes côtés. Sourire immédiat. « Tiens. On allait te rejoindre avec Elida. Tu te rappelles d'elle ? Tu nous a surpris un soir, toutes les deux avec Lelie... N'est ce pas ? » lui dis-je faisant référence à la maison. « J'avoue, je suis tout aussi impressionnée mais de rien. On commence à bien se connaître à présent, non ? Tu as été la première personne à qui j'ai pensé quand Jackson m'a dit que je pouvais venir accompagnée. » A son compliment justement sur notre hôte, je me dis que j'ai bien fait de l'inviter surtout quand il me remercie. Et, c'est doucement que mon cœur se remet à battre à cette pensée agréable sauf qu'il devient comme un instant plus tôt, un peu plus rapide, troublée par son questionnement sur ma rencontre avec le fameux magenmage. Il est tout à fait en droit de me le demander mais sans vraiment savoir pourquoi, je deviens un tantinet nerveuse. « Heu.. On s'est rencontrés dans un bar moldu et on a pas mal discuté. » Enfin, si. C'est parce que cette nuit là, nous n'avions pas fait que simplement discuter. Une vérité à demie dévoilée dont l'ensemble lui sera peut-être entièrement révélée au cours de la soirée ou un peu plus tard qui sait.

« Tu veux qu'on aille se chercher quelque chose à boire ? » Voilà comment changer de sujet avec classe sans éveiller le moindre soupçons enfin je l'espérais. « Tu sais, je ne te l'ai pas dit mais je te trouve pas mal non plus dans ton costume, il te va très bien. Je suis contente que tu aies accepté de venir en tout cas. Cette soirée va être une réussite, j'en suis sûre. Jackson a mis les petits plats dans les grands. » Et, c'était peu de le dire ! De nouveau, un peu plus détendue, mon regard vient profondément s'ancrer dans celui du jeune Serpentard. Sa compagnie ne pouvait pas me faire plus plaisir et je comptais bien profiter avec lui de bon moments au cours de cette soirée.

Hastur hochera la tête, adressant un large sourire à la fillette; une soirée un peu compliquée pour lui, au vu du dilemme auquel il avait été confronté. « Oui, bien sûr que je me rappelle d'elle. Heureux de te voir parmi nous, Elida. Tâche à ne pas faire de bêtises comme l'autre fois, cependant ... » Tout cela était dit sur un ton léger, puisqu'il ne comptait pas faire la morale à la première année. Un léger sourire se dessinera au coin de ses lèvres, tandis qu'il lançait un regard lourd de sens en coin à sa compagnonne; petit tacle gratuit. Rien de bien grave. Il la savait assez mature pour ne pas faire de bêtises, surtout chez une bonne connaissance. Il avait bien conscience qu'elle n'avait pas ignoré le couvre-feu avec de mauvaises intentions en tête. Vouloir aider des amis était louable. « ... On commence à bien se connaître à présent, non ? Tu as été la première personne à qui j'ai pensé quand Jackson m'a dit que je pouvais venir accompagnée. » Il sentira des petits frissons de satisfaction lui monter le long de l'échine, face à ses paroles. Il était très content qu'elle l'ait choisi, lui, et seulement lui. Elle n'avait peut-être pas conscience de ses émotions, puisqu'il fallait avouer il n'en laissait pas beaucoup filtrer, mais il était très satisfait d'être auprès de celle-ci et d'apprendre à la connaître un peu plus. C'était un certain triomphe pour lui, aussi. Rare les personnes qui l'avaient autant intéressé.

« On commence à bien se connaître, oui ... » dit-il en lâchant un petit rire. « Eh bien, j'espère que je serai à la hauteur, en tant que première personne à laquelle tu as pensé ... En tout cas, je ferai mon possible. » Pas question de lui faire honte. Non pas que c'était une habitude chez lui. C'est bien pour ça qu'il essayait d'être irréprochable, jusqu'à maintenant. Toute cette courtoisie, tous ces sourires ... Faisaient parti d'un effort pour donner une bonne image de lui-même ... non pas pour lui, mais pour elle. Bref. « Heu.. On s'est rencontrés dans un bar moldu et on a pas mal discuté. » Le serpentard la sentira anormalement nerveuse face à sa question; était-elle si gênante cette rencontre ? Hastur ne tentera pas de chercher plus loin. Si elle avait des secrets, tant mieux pour elle. Il avait honnêtement d'autre chose à faire que fouiller dans la vie privée des autres. Il était de nature curieuse, de ça il ne s'en cachait pas, mais il savait être respectueux et laissé ses désirs de côté. Ça ne le concernait pas. Il lui sourira d'un air innocent, comme s'il n'avait rien vu. « D'accord, je vois. » Le jeune homme hochera la tête à la proposition de la serdaigle; une boisson ne lui ferait pas de mal. Pourquoi pas de l'alcool, s'il y en avait, histoire de profiter de cette occasion. On lui en avait jusqu'alors interdit la consommation.

« Tu sais, je ne te l'ai pas dit mais je te trouve pas mal non plus dans ton costume, il te va très bien. Je suis contente que tu aies accepté de venir en tout cas. Cette soirée va être une réussite, j'en suis sûre. Jackson a mis les petits plats dans les grands. » Sans absolument aucune modestie, il trouvait aussi que ce costume lui allait plutôt bien. Il l'avait commandé très récemment, et il avait pris un rendez-vous avec le tailleur pour prendre des mesures. C'était un bon ami de la famille, qui était reconnu pour son bon travail; en témoignait ce costume. En tout cas, il était heureux de faire bonne impression auprès d'elle. « Je te trouve aussi très belle dans ton costume. Tu as fait un bon choix. Le blanc de ta robe et le noir de mon costume contraste plutôt bien ... si tu veux danser au cours de la soirée, je suis sûr qu'on fera une bonne impression. Et si tu ne sais pas, je t'apprendrai. » Il avait suivi des cours plus jeunes. On ne lui avait rien enseigné de très exotique. Juste de quoi se mouvoir prestement sur les pistes de danse, lors de bals. « Mais oui, je suis persuadé que ce sera une bonne soirée. Et je suis certain qu'il y aura pas mal de rebondissements ... bons ou mauvais. Ça m'étonnerait pas qu'on voit quelques personnes beaucoup trop saoulent pour aligner trois mots. » dit-il en rigolant. Le regard s'ancrera aussi dans celui de la serdaigle. Il était impatient de voir ce que la fête allait lui réserver.

Saison 31 -- Août
With...des inconnus
L.A accordé aux participants

Soirée avec des inconnus

Une magnifique jeune femme (Aysha) s’ajouta à notre cercle, devinant presque instantanément qui était le maître des lieux. Awanne confirma d’ailleurs ses propos.

Jackson nous salua donc à son tour. Parfait, je voulais lui parler de ma petite Iris. Mais avant que je n’engage la discussion, un autre garçon vint nous saluer. Je ne cachais pas ma surprise de retrouver Gabin ici, ce n’était pas une surprise de le voir dans une soirée, mais c’était un sacré hasard de tous se retrouver en Italie, dans une soirée organisée par un inconnu.

Comme à chaque nouvelle rencontre, le bleu et bronze me fit une révérence.

- C’est un plaisir partagé mon cher ! Dis-je en souriant.

Comme à son habitude, le Serdaigle disparu aussi vite qu’il n’était apparu devant nous. Bien que cette fois-ci, il s’adressa à mon ami avant.

Je pu me tourner vers Jackson afin de me présenter mais surtout présenter la jolie miss qui m’accompagnait.

- Enchantée Jackson, je suis Morgana Wilson, et je te présente Iris ! J’ai cru comprendre par le blason de la famille que les animaux étaient les bienvenus ici.

La croisé labrador s’était reconnu et s’était assise très fièrement à mes pieds.

« Je reviens ma belle. » Me dit Arthur en se dirigeant vers le buffet.

- Et ce charmant jeune homme n’est autre qu’Arthur Digler. Ajoutais-je à l’attention du propriétaire des lieux.
J’étais à l’aise dans la discussion ce soir, mes phrases étaient fluides, mon sourire naturel et mes joues, elles rougissaient moins qu’il y a quelques mois. J’avais pris en confiance en moi.

J’aperçu le professeur de sortilèges arriver, accompagné d’une ravissante demoiselle (Ethan, Lorelaï).
Pile dans les temps, Arthur me tendit un verre alors que je m’apprêtais à laisser les « adultes » entre eux. Non sans saluer les nouveaux arrivants bien entendu.

- Santé, et à ces merveilleuses vacances !

Je bu une gorgée du mélange préparé par le bouclé. Mélange trop dosé, une signature du lion, mais je m’y étais habituée. Je tenais déjà mieux l’alcool qu’en Avril, mais pas encore suffisamment pour boire sans faire attention aux conséquences.
Je croisa le regard du lion, qui semblait lorgner sur la piscine.

- Je n’ai rien prévu pour y faire un plongeon, mais je me dis que j’aurais dû.

Iris aboya joyeusement. Intriguée je regarda dans la même direction que mon chien. Ne serait-ce pas… Mais si, c’est bien Elida, la petite Serdaigle, l’aimant à chiot.
Afin d’éviter que la petite chienne ne s’étouffe dans son impatience je la conduisis vers la jeune fille.

- Vous ici ? Demandais-je en riant à la jolie demoiselle, entourée d’adulte. J’en profita pour saluer Jennifer, et ce garçon que je ne connaissais pas. (Mark) Je reporta mon attention sur Eli.

Je ne sais pas si vous vous connaissez tout les deux, alors je te présente Arthur. Arthur je te présente Elida. Comme tu peux le voir, Iris l’a complètement adoptée, j’en serais presque jalouse.

Et en effet Iris ne cachait pas sa joie de revoir la jeune fille. Je lui avais dit de ne pas avoir peur de dire non au chien, même si c'était mon chien, la bleu avait peut-être des limites différentes des miennes.

Soirée entre inconnus

Saison 31 - Août - RP Libre - LA de Lucianno et d'Halsey durant tout le RP

Les personnes défilent, les discussions vont bon train, de nouvelles rencontres se font. Certains se présentent, d'autres observent silencieusement, quelques-uns essaient de captiver l'attention de l'hôte de ces lieux. Cela est bien normal, le jeune Jackson est le propriétaire des lieux ! Son jeune âge intriguent les personnes, comment peut-il avoir une telle villa si jeune ?

Un inconnu (Adonis) s'approche de la petite assemblée mais reste tout de même à l'écart, écoutant les paroles des différents sorciers. Un aboiement retentit et des petites pattes se posent sur les jambes de l'italien, celui-ci siffle et ces deux chiots filent vers leurs paniers. Deux autres personnes arrivèrent à cet instant et s'approchèrent, l'un d'eux était Ethan Turner. Jackson se souvenait parfaitement de lui, ils avaient joué ensemble lors d'un match de quidditch amical. L'homme serra la main tendue.

Bonsoir Ethan ! Je suis content de te revoir ! Je te remercie, cela ne fait pas longtemps qu'elle est finis. Autant en faire profité d'autres personnes ! Bonsoir Miss, vous pouvez m'appeller par mon prénom. Ravie de faire votre connaissance.

Le Sicilien lâcha sa cousine, prit la main de l'accompagnatrice d'Ethan (Lorelaï) et lui fait une bise. Les yeux brillaient, l'homme était heureux d'avoir autant d'invités autour de lui. Une jeune femme (Morgana) s'approcha et se présenta ainsi que son chiot. Le propriétaire souris doucement.

Enchanté Miss. En effet, les animaux sont les bienvenus ! Lucifer ! Amenadiel ! Venez ici ! Voici mes deux chiots, ils ont l'air d'avoir le même âge qu'Isis. Laissons les s'amuser. Missy s'occupera d'eux s'ils ont faim.

Les trois chiots firent connaissance, Lucifer sauta sur son jeune "frère" ce qui fit rire l'Italien. Les yeux observèrent les différents invités quand une personne captiva l'attention. Un immense sourire apparut sur le visage de Jackson lorsqu'il aperçut Halsey, sa fille adoptive. Vêtue d'une magnifique robe, la jeune serdaigle prit l'italien dans ces bras.

Bonsoir papa ! Comment vas-tu ?

Bonsoir Halsey ! Je suis tellement content de te voir ! Et je t'en prie, arrête avec papa, je suis pas vieux...

Le sicilien fit une moue triste puis rigola avec la jeune journaliste. L'homme était vraiment surpris de la présence de sa fille adoptive, elle lui avais expliqué qu'elle avait du travail et qu'elle ne pourrait participer à la fête. Alors la voir ici était la plus belle des surprises. Quelques minutes plus tard, un autre invité arriva sur les lieux. Le co-propriétaire de la villa fit une accolade à son frère. Son magnifique costume le mettait en valeur.

Bonsoir p'tit frère. Comment vas-tu ? Messieurs, Dames, je vous présente Lucianno, mon frère jumeau.

Jackson espérait que son oncle ne vienne pas, certes il était tout deux de la même famille mais l'amour n'était pas partagé, c'était plus de la haine qu'autre chose. Le magenmage n'attendais plus qu'un seul invité. Il espérait grandement qu'il vienne. C'était le moment de montré sa supériorité et celui de son frère sur cette région. Il était grand-temps de reprendre le pouvoir et faire plié les mafieux à leurs exigences.

jawn

Edit de Robert : Bonjour Jackson. Conformément au Règlement RPG, les messages se doivent de respecter la cohérence RPG et le Contexte du forum. Or, tu attribues ici à ton personnage une histoire et une position qui doivent être validées par les MDJ-G. Merci d'éditer ton message et de faire plus attention à l'avenir. Cordialement, Robert.

Évidemment, Jennifer va bien, le contraire serait-il vraiment possible ? Même s’il y a déjà du monde et que je n’aime pas ça, je pense qu’on ne peut qu’aller bien lorsqu’on est dans un endroit pareil, avec du soleil et une plage pas trop loin. Donc la grande Serdaigle est forcément contente d’être ici. Surtout qu’elle est grande, et les grands n’aiment-ils pas les fêtes ? Ils sont souvent bruyants, bavards, alors je dirais que si, ils aiment ça. Et si ce n’est pas le cas, c’est un peu bête de leur part d’être ici. En attendant, je me charge rapidement des présentations – ce doit être la première fois que je fais ça, ça fait grand non ? Mark est content, Jennifer également. Je souris pensivement en les voyant se serrer la main, vraiment c’est une idée bizarre. Se saluer suffit, non ? Ce n’est pas trop sûr apparemment, mais ne comptez pas sur moi pour aller serrer la main à toute cette bande d’élèves de Poudlard que j’observe rapidement. Jennifer dit les connaître à peu près, elle les nomme presque tous et j’écoute attentivement, hochant la tête lorsqu’elle parle de Hastur. Le préfet Serpentard qu’on a croisé dans les couloirs en cherchant le dessin de Leliana. C’était vraiment de la malchance pure, on ne faisait pas de bêtise en plus. Mais bon, c’est fait et c’est trop tard et puis ce n’était pas très grave. Puis la Serdaigle parle de la préfète, et de Gabin que, oui, j’ai déjà croisé. Un nouveau hochement de tête pour confirmer les paroles de la plus grande, mon attention est vite attirée par deux adultes qui arrivent. Les premiers adultes de la soirée je crois, à peu près, je n’ai pas fait attention. Il y a le professeur de Sortilèges, habillé en costume de fête, et la Directrice de ma maison, habillée avec une grande robe orange un peu bizarre – mais il ne faut pas le dire, c’est malpoli !

C’est étrange de voir autant de personnes de Poudlard dans un pays beaucoup plus loin de notre école, et dans une grande fête en plus de cela. Comment sont-ils venus ? Et surtout, pourquoi ? Comment peut-on aimer les fêtes pleines de monde ? Je préfère retourner à mon dessin presque terminé plutôt que de réfléchir plus longtemps là-dessus. Une voix nous rejoint, bavarde, une bouche qui lâche une quantité de mots impressionnante. C’est le grand préfet, apparemment bavard, qui parle à Jennifer. Jennifer qui répond immédiatement un truc qui me fait lever la tête avec curiosité. Ah ? On allait le rejoindre ? Grande nouvelle, mais moi je suis occupée. Il y a de quoi m’entraîner avec toutes ces personnes qui font la fête, plein de visages à dessiner. Mais d’abord, je reste polie et j’écoute ce que dit la grande Serdaigle qui lui remet en mémoire notre rencontre dans les couloirs. Enfin, il n’a pas l’air d’avoir oublié cette soirée, mais vu qu’il sourit c’est qu’il n’est pas très en colère en réalité. Il dit qu’il est content que je sois là, ce que je ne comprends pas car je m’en fiche un peu qu’il soit là ou non. Heureusement que Mark ne lit pas dans ma tête, il ne serait pas très content là… Mais est-il content d’entendre le mot bêtise ? Je ne crois pas. Je soupire un peu, hochant la tête en murmurant un «Oui, je suis sage promis.» même si son travail de préfet n’a pas lieu ici. Et puis je m’applique à finir mon dessin entre les multiples conversations qui fusent de partout. J’aime pas trop ça, mais j’ai promit à monsieur Jackson de rester là jusqu’au dessert, ce ne serait pas gentil de ma part de ne pas tenir cette promesse. Éos est capable de rester seule de toute façon, elle ne verra aucun inconvénients à ce que je continue mon dessin ici pour la rejoindre plus tard.

Sauf que je suis interrompue par une venue bien plus que bienvenue, une petite chienne toute adorable et joyeuse que je connais grâce à Poudlard, tout comme la Gryffondor qui s’en occupe. Morgana, tout aussi joyeuse que son chiot, semble tout de même un peu étonnée de me voir là tandis qu’Iris a l’air simplement heureuse. La plus grande fait quelques présentations rapides pour me présenter l’élève l’accompagnant qui se révèle s’appeler Arthur. Non, je ne le connais pas mais je souris poliment avant de me baisser pour caresser la boule de poils noire tandis que Morgana affirme que j’ai été adopté par Iris. Je trouve que c’est une bonne chose, j’aime beaucoup les animaux alors ça me fait très plaisir qu’elle dise ça, mais je crois que ce n’est pas si bien que ça finalement lorsqu’elle parle de jalousie. Sauf qu’elle a dit presque. Donc ce n’est pas ça, n’est-ce pas ? Elle ne m’en veut pas ? Ce n’est pas trop ma faute… Et puis, Morgana n’a pas l’air en colère, l’inverse serait étrange quand même car Iris l’aime beaucoup aussi, c’est sûr et certain. N’empêche que je suis un peu inquiète, dois-je m’excuser ? Non, j’aurais l’air bête. Alors je mets mes inquiétudes de côté, adressant au Arthur un «Bonjour» qui s’adresse aussi à la grande même si j’ajoute pour elle un sourire joyeux, «Je suis super contente que tu ais amené Iris ! Elle va pouvoir bien s’amuser, monsieur Jackson a plein d’animaux ici !» Enfin, plein, plus que moi en tout cas, peut-être que certaines personnes ont encore plus d’animaux que lui ? Oui, certainement. En attendant, c’est à mon tour de faire une – petite, n’exagérons pas – présentation. Je montre Mark du doigt «Lui,c’est mon grand-frère, Mark.» pour ajouter en tournant la tête vers le-dit Mark «Et elle, c’est Morgana ! Elle est à Poudlard. En fait, tout le monde est à Poudlard.» Comme si cette fête était une réunion estivale de notre école. Drôle d’idée. Le grand-frère sourit, «Enchanté !» qu’il s’exclame joyeusement en tendant la main comme avec Jennifer. Je ne vois vraiment pas le but de serrer la main, mais bon c’est pas important. Non, le plus important c’est Iris, à côté de qui je m’installe en me mettant à genoux par terre, le carnet à dessin laissé sur le transat, pour mieux pouvoir la câliner gentiment comme elle me le réclame.

Les gens commençaient à bouger, à se mélanger. L'alcool faisait effet.

Le champagne en particulier pour Lorelaï. Le champagne avait ce petit pep's de spécial qui rendait la directrice toute pétillante à tous les coups. Comme la blonde - à présent plus brune - n'avait quasiment rien mangé de la journée, l'alcool monta rapidement, rosissant ses joues habituellement pâles.

Quand ledit Jackson lui fit la bise, avant de se détourner quelques peu d'elle, Lorelaï atteint même le rouge.

Le picotement dans son ventre remonta le long de sa colonne vertébrale.

Décidément, il y avait un petit quelque chose de charmant ce Monsieur Ez..me..zarlada ? Jackson. Ce Jackson.

Lorelaï se tourna vers Ethan pour ouvrir la bouche et peut-être évoquer une once de culpabilité envers son petit copain, mais elle fut interrompue dans on mouvement par la jeune Aysha, qui l'interpella par son prénom.

La directrice ne broncha pas, allez, why not* ! après tout - vous noterez l'effet du champagne - Elle reprit l'idée, en appelant la jeune Brayd par son prénom également.

- Bonsoir Aysha, vous êtes d'une élégance rare ce soir. Cette robe vous va à ravir !...

Puis, se tournant vers Ethan, elle ajouta,

- Qui eut cru qu'on rencontrerait autant d'élèves - elle insista sur ce mot - aussi loin du château ?

Mais sans en paraître pour le moins dérangée, elle continua,

- Au fond, je suis contente de vous voir en dehors du cadre scolaire, ça nous permettra de nous connaître autrement ! Mais vous devez juste me promettre de ne pas aller rapporter les petits détails de la soirée à vos camarades dès demain, sinon comment on ferait pour se détendre ? ahaha

Oui, Lorelaï était bon public de ses propres blagues sous champagne.

Note Bene** : la jeune directrice n'a bu qu'une demi-coupe à ce stade...

*pourquoi pas

** Note bene c'est du latin, pas de l'italien. Ça veut dire "notez bien"

LA d'Hastur bien évidemment

Parfait. C'était le bon mot pour son mélange un peu trop dosé. Par-fait. C’était exactement ce qu’il aimait. Et apparemment, il convenait aussi à la Morgana qui commençait à s’habituer aux verres d’Arthur. En même temps, à force de traîner avec lui, elle en était bien obligée. Elle aussi posa les yeux sur la piscine. Si lui n’avait rien dit, elle, elle paraissait déçue. Le bouclé s’approcha légèrement de la jolie blonde avec un sourire en coin. Tu aurais voulu prévoir quoi ? Tu n’as pas forcément besoin de maillot de bain pour te baigner. Voilà. Elle faisait ce qu’elle voulait de cette information. Elle l’interprétait comme elle le voulait. Cela pouvait dire deux choses : un, qu’ils pouvaient très bien se baigner nus ; deux, qu’ils pouvaient se baigner en étant habillés car grâce à la magie, ils pourraient sécher leur vêtement facilement. Et au vu du clin d’œil qu’il lui fit et de son rire, il était fort probable que Morgana interprète la première alternative. Et puis... Elle connaissait le lion maintenant.

Ce dernier s’éloigna d’elle comme si de rien n’était et but une gorgée de son mélange sans lâcher du regard l’immense piscine. Puis, voyant qu’elle partait voir Elida et un autre garçon, il l’a suivi. Il n’eut pas besoin de se présenter, puisqu’elle le fit pour lui. Elle aussi était parfaite. Le bouclé les écoutait parler mais assez distraitement. Cette villa l’intriguait beaucoup... Il avait envie de la visiter et de... Fouiller un peu. Il fallait l’avouer. Il balaya du regard les invités et son regard croisa celui d’Hastur qui parlait avec Jennifer. Bon. Il aurait toute la soirée pour se rapprocher d’elle non ? Elle pouvait bien partager. Il y avait plus important pour le moment. Je te laisse ma belle. Dit-il à Morgana. Il se tourna vers Elida et Mark. A plus les gars. Il jeta furtivement un regard vers Gabin, veillant à ce qu’il soit assez loin de la jolie blonde, puis il quitta le groupe pour retrouver Hastur. Mec. J’ai trop envie de visiter, tu viens avec moi ? Demanda-t-il avec un regard malicieux. Il était curieux de savoir ce qu’ils allaient trouver. Le Serpent accepta. Cool ! Je te sers un verre avant ? Il accepta une deuxième fois. Normal, il ne pouvait pas se douter qu’Arthur n’était pas un excellent barman. Les deux jeunes hommes laissèrent donc Jennifer avec les autres filles pour rejoindre la table où se trouvaient les bouteilles. Il posa son verre pour en attraper un propre, rempli ce dernier de beaucoup de vodka, d’un peu de boisson énergisante et le donna au préfet avant de récupérer son propre verre. Tiens frérot.

Bien. Par où commencer maintenant ? C’était tellement grand qu’ils risqueraient de se perdre. D’abord, il fallait re rentrer. Logique. Ils tombèrent alors sur une salle qu’Arthur supposait être une salle à manger. Il était complètement impressionné, il n’avait jamais vu de lieux aussi luxueux que celui-là. Tu crois qu’il a trouvé l’argent comment pour se payer une telle baraque ? Ils entrèrent dans une nouvelle pièce, une petite cuisine. Enfin. Petite. Plus petite que celle qu’ils avaient vue un peu avant. Attendez. Il y a deux cuisines ? Dans celle-ci, se trouvait un piano. Cela lui fit directement penser à son petit-ami. Après avoir visité cette pièce, ils entrèrent dans une nouvelle pièce dont... Il ignorait le nom. Un salon ? Une salle de jeu ? Salle de détente ? Aucune idée ! P*tain mec ! Son regard se posa sur une vitrine. Mate ces bouteilles. Il ouvrit la petite porte vitrée et attrapa la première à sa portée. Elle datait d’avant même sa naissance. Il la montra à son compagnon de visite avant de la reposer là où il l’avait trouvé. Et cela, sans même l’abîmer ! Quel exploit. Waaah... Y a même un billard ! Mais ce n’est pas vers le billard que le jeune lion se dirigea. Non. Il posa son verre sur la table et sauta sur le canapé. Il s’allongea confortablement et ferma même les yeux. Je pourrais passer ma vie à faire des siestes ici. Les siestes, sa quatrième passion après le football, les jeux vidéo et le rap. Il se releva d’un bond et récupéra son joint qui était tombé pour le remettre sur son oreille droite. Il n’oublia pas non plus son verre. Dans cette pièce, se trouvaient deux portes. Il fit la plouf pour savoir dans laquelle ils allaient entrer en premier. Oui. C’était inutile puisque dans tous les cas ils allaient visiter les deux. Il ouvrit l’heureuse gagnante et jura de nouveau. Mais il a carrément un cinéma chez lui ! Il se retourna vers Hastur, complètement halluciné par ces découvertes. Il retourna sur ses pas et ouvrit la deuxième porte. Son sourire s’élargit. Une salle de muscu ? Mec, s’il a un terrain de foot, je reste ici. Qu’il le veuille ou non.

Maintenant, les deux garçons prirent l’escalier et montèrent au deuxième étage. Une porte était verrouillée, ce qui fit hausser les épaules du lion. Mais l’autre, était accessible et ils purent découvrir une immense bibliothèque. Il était sans voix. Il se sépara du préfet, se perdit quelques secondes dans les rangées d’étagères remplies de livre et lorsqu’il se retrouva de nouveau aux côtés de Hastur, ils retournèrent dans le couloir. Six portes leur étaient offertes. Toutes des chambres. Ils n’entrèrent pas, sauf dans la dernière. Oui. A la sixième, Arthur entra et commença à fouiller avec curiosité. Il s’accroupit dos au préfet et regardait dans l’un des tiroirs de la table de nuit. Mec, regarde ce que j’ai trouvé. Il ricana bêtement, se retourna vers le serpent et lui envoya vivement un préservatif à la figure. Tu devrais le garder, ça pourrait être utile. Il lui fit un clin d’œil, se releva et termina cul sec son verre. Il se balada encore dans la pièce et trouva la salle de bain. Wah, viens voir ! Arthur s’allongea dans la baignoire et s’imagina ici, prendre un bain et dormir dans l’eau chaude et réconfortante. Il tourna la tête vers la fenêtre. Pas mal la vue d’ici. Il se releva et s’approcha du préfet avec un sourire en coin. J’ai vu un garage. On y va ? Y a forcément des trucs intéressants là-bas. Si ce n’était pas des voitures, alors il y aurait du bazar. Mais du bazar d’homme extrêmement riche. Ce qui serait obligatoirement intéressant. Depuis le début de la visite, le lion était comme un enfant. Il était complètement excité et l'alcool qui commençait à très doucement, puisqu'il en était qu'au premier verre, lui monter à la tête n'allait absolument pas aider.

L.A. Lolly
Elle a mon L.A.
♪ ^♫ ♪

Ton amie semblait avoir remarqué ton expression lorsque tu regardais certaines demoiselles présentes à cette soirée, puisqu'elle t'avait fait une remarque sur l'âge de ces dernières. Son intervention t'avait arraché à ta contemplation, te retournant vers la jeune femme aux cheveux cendrés pour la regarder d'un air faussement outré, alors que la demoiselle pouffait de rire.

-Jalouse, mademoiselle Peony?

Vous n'eûmes pas le temps de vous étendre en profondeur sur le sujet qu'une de ces jeunes femmes vient vous saluer, avant de se servir un verre d'alcool à son tour. Tu n'avais pas pu t'empêcher de relever sa salutation qui était très formelle à ton endroit. Tu ne devais pas l'avoir eu à un de tes cours encore, ce qui expliquait pourquoi elle utilisait encore le "monsieur" à ton endroit. Tu ne pouvais tout simplement pas la laisser faire.

-Oh, appelle-moi Ethan s'il te plaît, ici comme au château. Je n'ai même pas 25 ans, ça fait mal, les "monsieur", à mon âge. Avais-tu dit en pouffant quelque peu, pour lui indiquer que tu ne lui en voulais pas. Tu es vraiment... ravissante ce soir, tu sais décidément te mettre en valeur quand l'occasion se présente.

Tu avais toi-même prit un verre de whisky alors que Lorelaï s'était joint à la conversation, insistant encore sur le fait qu'il s'agissait d'élèves, en plus de démontrer qu'elle semblait encore moins tolérer l'alcool que toi lorsque tu avais encore l'âge de ces étudiants. Décidément, tu n'étais pas certain de vouloir l'avoir aux basquettes toutes la soirée, si même alcoolisé elle ne pouvait s'empêcher de faire une fixation sur l'âge des gens présents. C'était d'ailleurs assez étrange de la voir aussi soucieuse de la situation, elle que tu connaissais comme étant quelqu'un de particulièrement foufou.

Tu avais également salué une certaine demoiselle à la crinière dorée (morgana) qui était venue se présenter avec son petit chien extrêmement mignon. À bien y regarder, il semblait y avoir un nombre assez important d'animaux ici, pas que tu t'en plaignes. Emerenziana vous en avait d'ailleurs présenté quelques-uns qui semblaient lui appartenir. Tu espérais simplement que leurs maîtres restent assez sobres pour s'en occuper convenablement. L'endroit était entouré de forêt, après tout, et un seul elfe de maison ne pouvait pas tout gérer tout de même.

Tu chassas par contre bien rapidement ces pensées de ton esprit d'une nouvelle lampée de ton whisky, et tu te retournas de nouveau vers Aysha, à qui sa directrice n'avait pas vraiment répondu avant de partir sur une autre tangente.

-C'est Lorelaï qui a été invité par Jackson en fait, ce qui est particulier comme de nous deux c'est moi qui semble le connaître davantage. Avais-tu dit en riant quelque peu, ta bonne humeur désormais exaccerbée par le whisky. Il t'en faudrait par contre beaucoup plus pour que ton jugement commence à s'amenuiser. Et toi? Où caches-tu le chanceux qui peut se considérer comme ton partenaire de la soirée?

Tu n'avais pas pu t'empêcher de remarquer du coin de l'oeil que certains des invités avaient délaissé leurs demoiselles pour aller vraisemblablement explorer l'immense manoir de Jackson. Tu ne pouvais t'empêcher de te dire que l'instant serait bien choisi pour aller saluer les quelques autres élèves que tu connaissais pour leur avoir enseigné. Tu avalas une nouvelle gorgée du liquide ambrée. Une chose à la fois, Ethan, une chose à la fois...

Lorelaï semblait déjà tout à fait légère, et Aysha avisa son verre à la main, vide, qui avait du contenir du champagne, tout au plus, et elle ne put s'empêcher d'esquisser un sourire. Voir sa directrice de maison dans le cadre formel de Poudlard n'avait pas laissé grande place à son imagination, et elle était à la fois étonnée et amusée de voir que la jeune femme ne tenait en aucun cas l'alcool. Cette dernière la complimenta sur sa robe et s'étonna de rencontrer tant d'élèves à cette fête. Il était vrai que leur présence ici avait de quoi dérouter, alors même que la soirée se déroulait à l'étranger. Sans doute des affiches avaient-elles été disposées dans des lieux fréquentés des étudiants. Aysha partageait tout de même l'enthousiasme de la jeune femme à l'idée de se rencontrer dans un cadre différent de l'école, cela leur permettait de voir au delà des fonctions et de la hiérarchie, ce qui ne pouvait être que bénéfique.

- Je ne dirai rien, promis ! dit-elle avec un doigt sur les lèvres et un sourire amusé.

Elle espérait cette soirée mémorable et digne des plus longues conversations cependant. Le professeur de sortilèges, quand à lui, l'intima de l'appeler par son prénom. Il était vrai qu'il se faisait appeler ainsi à Poudlard, mais dans le château, Aysha avait toujours eu du mal à tenir une aussi petite distance entre elle et un professeur. L'ambiance de la soirée était toute autre, cependant, et l'appeler Ethan, tout en reconnaissait qu'il était effectivement encore jeune, lui semblait bien plus facile. Elle acquiesça en souriant et en prenant une gorgée de son verre. Elle se sentit rougir un instant lorsqu'il la complimenta sur sa robe.

- Ton... costume est magnifique également.

Elle avait hésité sur le tutoiement, qui sonnait décidément de manière étrange, mais elle devait s'y résoudre : le lieu n'était pas au vouvoiement. Ainsi, c'était l'hôte qui avait invité Lorelaï à se rendre à cette soirée, et elle y était venue accompagnée d'Ethan. La préfète ignorait que tout deux fussent proches ainsi. Ethan balaya la terrasse du regard en interrogeant Aysha sur le cavalier qui l'accompagnait à la soirée, et cette dernière eût un rire un peu gêné. En effet, il semblait évident que la majorité des gens ici étaient venus à deux. Elle faisait figure d'exception, sans doute. Elle se força à ne pas penser à Eden, qui l'aurait sans doute accompagnée, s'il avait été encore en vie. Encore sur cette planète, au moins. Peu importait. Elle était très bien ici, seule.

- Je ne cache personne, en fait je suis venue seule. D'ailleurs, il me semble que nombre d'invités ici sont suffisamment charmants pour ne pas me faire regretter ma décision ! dit-elle en riant.

Elle n'était pas sûre que cette remarque fut la bienvenue face à son professeur, ni même face à qui que ce fût, d'ailleurs, mais elle ne pouvait s'empêcher de songer que c'était tout à fait vrai. Invités et invitées étaient tous magnifiques, et elle espérait repartir moins seule qu'elle n'était arrivée.

Raul Mantovani

Mormori & Conchiglie

♫♪♫

Un riche propriétaire d'une entreprise de la région vous avait invité à sa soirée pour parler affaires. Tu ne passais pas à côté d'une occasion pour tisser des liens avec les exploiteurs locaux, ils devaient voir comment il était avantageux de faire affaire avec votre organisation, et rien de mieux qu'une visite à domicile pour ça. C'était encore plus facile lorsque vous étiez invité, comme aujourd'hui. Le mec vous avait invité toi et ta femme, mais tu t'étais permis d'allonger l'invitation à Gaspare, ton consigliere, et à Meo, un de tes soldats les plus... enthousiastes au travail. Tu avais trouvé bien malpoli que cet Emeranziana invite ta Francesca à une première rencontre d'affaire, alors que la confiance n'était pas établie entre vous, mais celle-ci avait insisté pour venir, soutenant que si Meo était présent, elle ne risquerait rien, même si tu devais t'absenter. Il fallait avouer que le petit Valente avait le coeur au bon endroit, et qu'il était prêt au pire pour défendre notre Familia, c'était un peu pour ça qu'il te suivait aussi souvent, malgré son moindre status. Gaspare, lui, t'accompagnait plus souvent que ton ombre, il n'était pas question que tu ailles à un rendez-vous d'affaire sans ce vieux serpent, c'en était devenue une tradition.

Vous aviez donc prit l'antique Maserati pour une balade discrète le long de la côte. Pas question d'alerter les poulets de votre escapade. Vous auriez été bien en mesure de transplanner, mais madame avait insisté pour qu'on utilise la route, prétextant que l'air marin nous ferait du bien. Tu savais bien qu'elle ne voulait pas avoir à refaire sa coiffure une fois sur place, et que tous le reste n'était que des conneries pour te faire plier à ses caprices, mais lorsque Francesca Mantovani désirait vraiment quelque chose, elle savait comment s'y prendre... Vous étiez donc parti avec un peu de retard sur votre planning, mais un peu plus satisfait de votre soirée que si vous aviez transplanné. Puis, le trajet de Bagheria à Torre del Lauro ne durait pas plus d'une heure vingt, lorsqu'on conduisait sous les limites de vitesse.

Il vous avait donc fallu une cinquantaine de minutes pour arriver sur place. L'endroit était assez charmant vue de l'extérieur, mais tu restais difficilement impressionnable. La villa était pile ce qu'on pouvait s'attendre d'une personne ayant la position de votre hôte. Tu étais sorti le premier, allant ouvrir la porte de ta dame tel l'homme galant que tu étais, et vous aviez laissé Gaspare et Meo trouver un endroit où garer la voiture. Tu en avais profité pour jeter un oeil un peu plus attentif aux environs, et vous aviez rapidement été rejoint par les deux autres. Tu avais donné tes ordres, à savoir que tu voulais que Meo garde un oeil sur ta femme, et que Gaspare porte un oeil particulier au bruit des conversations, et vous aviez finalement franchi la grille ouverte séparant la cour de la porte d'entrée. Meo avait insisté pour ouvrir la marche, ce que tu lui avais concédé. Le jeune se montrait extrêmement précautionneux depuis quelques mois, ce qui pouvait se révéler être assez agaçant par moments, mais puisque ta Francesca était présente ce soir, tu préférais que Meo soit celui qui se risque pour prendre une balle ou un sort à l'ouverture de la porte.

Le jeune avait donc frappé à la porte, et une elfe de maison était venue vous ouvrir. Tu sentais le dédain dans la réaction de Meo, qui s'était empressé d'entrer dans la demeure, n'accordant pas le moindre regard à l'être serviteur. Le jeune déjà en train de scruter rapidement les pièces environnantes tel le chien de garde surexcité qu'il était, vous étiez entré à sa suite. Francesca avait demandé où se trouvaient les salles de bains à l'être, sans lui accorder plus d'attentions. Tu avais été le premier à la saluer et la remercier de son accueil. Les serviteurs étaient nécessaires dans ce monde, et ça ne faisait pas d'eux des moins que rien. Il n'y avait qu'à regarder Meo. Il était ton serviteur, en quelque sorte, et ça ne t'empêchait pas de le considérer comme un neveu. Les bonnes relations entre serviteurs et maîtres étaient cruciales pour le maintien de toute société.

Tu avais donc appris que la créature se nommait Missy, et que le propriétaire des lieux se trouvait à dans la cour arrière, avec la plupart des invités. Tu l'avais remercié, et t'en était allé rejoindre ta femme, revenant des toilettes. Tu avais rappelé Meo, qui était encore en train de vérifier s'il n'y avait pas de dispositifs d'espionnage dans les environs, et vous vous étiez dirigé vers la terrasse arrière. Gaspare t'avait rapidement fait remarquer que l'elfe vous avait premièrement reçu en anglais, et que les voix s'élevant de l'extérieur semblaient toutes converser dans la langue Shakespeare. Tu espérais pour Francesca que l'unilinguisme soit très peu populaire chez les invités, car ta demoiselle allait passer une difficile soirée dans le cas inverse.

Vous aviez donc traversé un couloir séparant ce qui ressemblait à deux salons, et vous étiez arrivé à l'extérieur, Meo le premier, Gaspare le dernier, comme à votre habitude. Le jeune s'était exclamé en voyant la quantité d'alcool et de nourriture au buffet, avant que tu ne le rappelle à l'ordre sèchement, en italien, lui rappelant que vous étiez principalement là pour affaire. Tu avais bien vite constaté que la totalité des gens présents étaient jeunes, très jeunes. Il fallait s'y attendre dans le milieu de la couture, mais tu ne pouvais t'empêcher de te sentir quelque peu à part. Y avait-il qui que ce soit digne d'une quelconque importance ici? Peut-être de jeunes modèles désireux de percer à l'international? Tu ne voyais pas trop quel genre de contact tu pourrais te faire parmi ces gamins.