[Habitation] Demeure des Emerenziana

Raul Mantovani

Mormori & Conchiglie

♫♪♫

Un riche propriétaire d'une entreprise de la région vous avait invité à sa soirée pour parler affaires. Tu ne passais pas à côté d'une occasion pour tisser des liens avec les exploiteurs locaux, ils devaient voir comment il était avantageux de faire affaire avec votre organisation, et rien de mieux qu'une visite à domicile pour ça. C'était encore plus facile lorsque vous étiez invité, comme aujourd'hui. Le mec vous avait invité toi et ta femme, mais tu t'étais permis d'allonger l'invitation à Gaspare, ton consigliere, et à Meo, un de tes soldats les plus... enthousiastes au travail. Tu avais trouvé bien malpoli que cet Emeranziana invite ta Francesca à une première rencontre d'affaire, alors que la confiance n'était pas établie entre vous, mais celle-ci avait insisté pour venir, soutenant que si Meo était présent, elle ne risquerait rien, même si tu devais t'absenter. Il fallait avouer que le petit Valente avait le coeur au bon endroit, et qu'il était prêt au pire pour défendre notre Familia, c'était un peu pour ça qu'il te suivait aussi souvent, malgré son moindre status. Gaspare, lui, t'accompagnait plus souvent que ton ombre, il n'était pas question que tu ailles à un rendez-vous d'affaire sans ce vieux serpent, c'en était devenue une tradition.

Vous aviez donc prit l'antique Maserati pour une balade discrète le long de la côte. Pas question d'alerter les poulets de votre escapade. Vous auriez été bien en mesure de transplanner, mais madame avait insisté pour qu'on utilise la route, prétextant que l'air marin nous ferait du bien. Tu savais bien qu'elle ne voulait pas avoir à refaire sa coiffure une fois sur place, et que tous le reste n'était que des conneries pour te faire plier à ses caprices, mais lorsque Francesca Mantovani désirait vraiment quelque chose, elle savait comment s'y prendre... Vous étiez donc parti avec un peu de retard sur votre planning, mais un peu plus satisfait de votre soirée que si vous aviez transplanné. Puis, le trajet de Bagheria à Torre del Lauro ne durait pas plus d'une heure vingt, lorsqu'on conduisait sous les limites de vitesse.

Il vous avait donc fallu une cinquantaine de minutes pour arriver sur place. L'endroit était assez charmant vue de l'extérieur, mais tu restais difficilement impressionnable. La villa était pile ce qu'on pouvait s'attendre d'une personne ayant la position de votre hôte. Tu étais sorti le premier, allant ouvrir la porte de ta dame tel l'homme galant que tu étais, et vous aviez laissé Gaspare et Meo trouver un endroit où garer la voiture. Tu en avais profité pour jeter un oeil un peu plus attentif aux environs, et vous aviez rapidement été rejoint par les deux autres. Tu avais donné tes ordres, à savoir que tu voulais que Meo garde un oeil sur ta femme, et que Gaspare porte un oeil particulier au bruit des conversations, et vous aviez finalement franchi la grille ouverte séparant la cour de la porte d'entrée. Meo avait insisté pour ouvrir la marche, ce que tu lui avais concédé. Le jeune se montrait extrêmement précautionneux depuis quelques mois, ce qui pouvait se révéler être assez agaçant par moments, mais puisque ta Francesca était présente ce soir, tu préférais que Meo soit celui qui se risque pour prendre une balle ou un sort à l'ouverture de la porte.

Le jeune avait donc frappé à la porte, et une elfe de maison était venue vous ouvrir. Tu sentais le dédain dans la réaction de Meo, qui s'était empressé d'entrer dans la demeure, n'accordant pas le moindre regard à l'être serviteur. Le jeune déjà en train de scruter rapidement les pièces environnantes tel le chien de garde surexcité qu'il était, vous étiez entré à sa suite. Francesca avait demandé où se trouvaient les salles de bains à l'être, sans lui accorder plus d'attentions. Tu avais été le premier à la saluer et la remercier de son accueil. Les serviteurs étaient nécessaires dans ce monde, et ça ne faisait pas d'eux des moins que rien. Il n'y avait qu'à regarder Meo. Il était ton serviteur, en quelque sorte, et ça ne t'empêchait pas de le considérer comme un neveu. Les bonnes relations entre serviteurs et maîtres étaient cruciales pour le maintien de toute société.

Tu avais donc appris que la créature se nommait Missy, et que le propriétaire des lieux se trouvait à dans la cour arrière, avec la plupart des invités. Tu l'avais remercié, et t'en était allé rejoindre ta femme, revenant des toilettes. Tu avais rappelé Meo, qui était encore en train de vérifier s'il n'y avait pas de dispositifs d'espionnage dans les environs, et vous vous étiez dirigé vers la terrasse arrière. Gaspare t'avait rapidement fait remarquer que l'elfe vous avait premièrement reçu en anglais, et que les voix s'élevant de l'extérieur semblaient toutes converser dans la langue Shakespeare. Tu espérais pour Francesca que l'unilinguisme soit très peu populaire chez les invités, car ta demoiselle allait passer une difficile soirée dans le cas inverse.

Vous aviez donc traversé un couloir séparant ce qui ressemblait à deux salons, et vous étiez arrivé à l'extérieur, Meo le premier, Gaspare le dernier, comme à votre habitude. Le jeune s'était exclamé en voyant la quantité d'alcool et de nourriture au buffet, avant que tu ne le rappelle à l'ordre sèchement, en italien, lui rappelant que vous étiez principalement là pour affaire. Tu avais bien vite constaté que la totalité des gens présents étaient jeunes, très jeunes. Il fallait s'y attendre dans le milieu de la couture, mais tu ne pouvais t'empêcher de te sentir quelque peu à part. Y avait-il qui que ce soit digne d'une quelconque importance ici? Peut-être de jeunes modèles désireux de percer à l'international? Tu ne voyais pas trop quel genre de contact tu pourrais te faire parmi ces gamins.

Les invités commençaient à se disperser en petits groupes. Adonis s’approcha du buffet et se servit un verre de vin blanc. Il attendit que les différents groupes s’éloignent un peu pour s’avancer vers son hôte. Mais finalement, il s’abstint. À quelques mètres de lui, se tenait une jeune femme au visage familier, le premier de la soirée. Mais visiblement, ce joli minois était déjà quelque peu coloré par l’alcool. Adonis changea immédiatement de direction et s’approcha d’elle. Jackson attendrait un peu.

- Lorelaï ? Quelle bonne surprise, dit-il. Je ne pensais absolument pas te retrouver ici. Cela me fait plaisir de te voir en dehors de nos rendez-vous habituels.

Comme la plupart des invités, elle n’avait pas lésiné sur les moyens. Sa tenue était absolument superbe. Cela changeait des vêtements qu’elle portait pour se rendre à la bibliothèque.
Adonis lui adressa un sourire. À ses côtés se tenait un homme (Ethan) visiblement du même âge ou presque qu’Adonis. Tous deux étaient accompagnés d’une troisième personne, une jolie brune (Aysha), visiblement plus jeune qu’eux. Il n’y avait que peu de doute, elle était sûrement encore élève, comme la plupart des invités du jour.

- Adonis Evans, se présenta le blondinet en tendant sa main vers l’homme en face de lui. Ravi de faire votre connaissance.

Le Demi-Vélane n’était absolument pas là pour se faire des amis mais la présence de Lorelaï était loin de lui déplaire. Il faut dire qu'Adonis n’était pas réellement du genre sociable, les gens l’intéressaient que très peu mais dans une soirée de ce genre, il n’avait guère le choix. Lorelaï tombait bien, elle l’aiderait à faire le premier pas. Elle était cependant déjà quelque peu éméchée. Aussi, Adonis ne devait pas perdre de temps pour commencer à tisser des liens et se présenter aux autres. Il ne savait pas combien de temps elle tiendrait avant de complètement perdre l’esprit et redevenir une gamine de quatre ans qu’il faut assister et tenir par la main pour ne pas qu’elle tombe à chaque pas. Il se doutait bien qu’il ne suffirait que de quelques verres supplémentaires pour qu’il soit nécessaire de l’accompagner aux toilettes pour qu’elle y vomisse le surplus d’alcool et de gâteaux apéritifs que son corps ne pourrait déjà plus contenir. Il voulait éviter cette étape là à tout prix. Rien que d’y penser, ça lui retournait l’estomac mais il ne laissa rien paraître.

Bien qu’il s’intéresse à ce petit groupe l’espace d’un instant, il ne lâchait pas Jackson pour autant. Il s’était positionné de telle sorte qu’il pouvait le voir dans sa vision périphérique sans avoir besoin de le regarder directement. L’italien semblait visiblement encore bien occupé. Plusieurs invités l’accaparaient. Quand allait-il se retrouver seul ? Il fallait bien qu’à un moment Adonis aille se présenter. C’était la moindre des chose, il se trouvait tout de même dans son domaine !

De nouvelles personnes firent alors leur apparition dans la périphérie d’Adonis. La main toujours tendue, le regard planté dans celui du jeune homme qui accompagnait Lorelaï, il ne pouvait pas jeter un coup d’œil pour les analyser. C’était quelque peu frustrant. Les nouveaux arrivants étaient peu nombreux, trois ou quatre maximum mais Adonis n’avait pas réellement davantage d’information. Sa vision périphérique était trop floue. À cette distance, il ne distinguait que quelques formes mouvantes. Mais du peu qu’il voyait, ces derniers venus ne semblaient pas être des élèves.

Hastur se rappelle de la petite Elida. Forcément. Je ne doutais pas de sa bonne mémoire. Les préfets ne pouvaient que se rappeler des élèves pris en faute que les autres élèves lambda mais quand même. C'est en bon ange gardien qu'il lui demande de ne pas recommencer. Un fin sourire se dessine sur mes lèvres alors que la voix de la petite Elida se fait entendre promettant qu'elle restera sage. Là, encore, il peut être sûr des paroles de la petite fille. L'autre fois avait été un simple heureux hasard. Heureux ? Oui, tomber sur le Vert avait été une chance. Je ne pense pas que d'autres préfets auraient été si magnanimes.

« Eh bien, j'espère que je serai à la hauteur, en tant que première personne à laquelle tu as pensé ... En tout cas, je ferai mon possible.» Je souris, d'un sourire presque tendre tout en le regardant. Qu'il espère être à la hauteur ?! Non mais.. Hastur est vraiment trop touchant.« Pff, arrêtes de dire des bêtises, tu l'es déjà pour moi. » Ça ne peut pas être plus vrai. Le Serpentard l'est déjà en tout point.

« Je te trouve aussi très belle dans ton costume. Tu as fait un bon choix. Le blanc de ta robe et le noir de mon costume contraste plutôt bien ... si tu veux danser au cours de la soirée, je suis sûr qu'on fera une bonne impression. Et si tu ne sais pas, je t'apprendrai. » Bon dieu. Quand je vous disais qu'il est parfait... Ses compliments me font rougir. Repartie pour un tour. Il faut dire qu'avec ce genre de compliments, quelle fille ne craquerait pas ? « Merci beaucoup. Je trouve également qu'on est plutôt raccord tous les deux et, bien entendu, je serai ravie de danser avec toi mais de t'avoir pour professeur aussi. » Le regard devient comme le sien, complice. Mes rougeurs, elles, n'ont pas finies de prendre de la couleur. Wouah, j'ai chaud tout à coup. Il est temps de prendre notre verre. Enfin, pas tout de suite, non car d'autres invités nous rejoigne comme la jolie Morgana à qui je rends aimablement son salut suivie de son compagnon Arthur. Elle a alors toute mon attention puisque les deux garçons ont décidé de faire équipe à part. Un peu étonnée, je n'avais pas prévue que le Gryffondor vienne si facilement parler au Vert surtout après ce qu'il venait de se passer au stage mais bon, il avait peut-être décidé d'enterrer la hache de guerre. Personnellement, cela ne me dérangeait pas du tout, bien au contraire, du moment qu'il ne m'empruntait pas trop longuement Hastur. Après tout, j'espérais pouvoir passer quand même un peu de temps avec lui n'étant pas venue avec lui pour rien mais bon il est vrai que la soirée ne fait que commencer. Les deux garçons éloignés, mon attention est du coup maintenant dirigée entièrement sur Morgana nous présentant Iris. Je souris à sa vue. « Elle est vraiment trop adorable. tu l'as depuis longtemps ? Jsuis contente de te voir ici avec Arthur. » Je n'avais jamais eu l'occasion vraiment de parler à la jeune femme mais sa personnalité me donnait envie d'apprendre à la connaître un peu plus. Je ne pouvais être donc que sincère.

Mon regard se perd ensuite au loin à la recherche des autres invités que je n'ai pas encore pu saluer. Je n'ai pas à chercher longtemps, la plupart sont toujours regroupés auprès de Jackson. Quoi de plus normal. Je m'excuse auprès des filles, les abandonnant pour venir à la rencontre des nouveaux venus. Prenant le temps d'arriver, j'arrive doucement à leur hauteur ne souhaitant pas les couper dans leur conversation déjà lancée, un verre à la main. Lorelai magnifique dans sa robe éclatante de couleur mettant ses courbes féminines en valeur, Aysha, lumineuse dans sa robe blanche et Ethan... différent. Sans doute l'effet Prof. D'autant que notre relation n'avait jamais dépassée la porte de sa salle de cours. Réflexion à garder pour soi, bien entendu. Différent mais sublime dans son costume trois pièces. Peut-être vais-je apprendre des choses vu le contexte hors scolaire...

« Bonsoir Lorelai, professeur Ethan. Bonsoir Aysha. Je suis ravie de vous retrouver tous ici. L'endroit est splendide ne trouvez vous pas ? » Tout comme vous tous ai-je envie d'ajouter mais cela je le garde aussi pour moi. Mon regard se pose sur chacun d'entre eux, peut-être une minute de plus pour le professeur de sortilèges. Le.s voir en dehors de Poudlard me donne une sensation étrange. Je devrais pouvoir m'y habituer. Mes prunelles se tournent ensuite vers un autre jeune homme (Adonis) dont sa beauté n'est pas non plus à discuter. Je réfléchis. Ma mémoire me dit que je l'ai déjà croisé. Ollivander's. En vrai, l'idée la plus plausible. « Oh bonsoir. Pardonnez si ma mémoire me fait défaut mais votre visage m'est familier, Jennifer pour ma part. » Sourire poli à son encontre. Alors que j'attends sa réponse, voilà que d'autres convives apparaissent mais à première vue, le premier ne ressemblait en rien à un adolescent. Hum, vu l'âge de Jackson, la situation ne peut qu'être habituelle.

Saison 31 -- Août
With...des inconnus
L.A accordé aux participants

Soirée avec des inconnus

Avant de me faire entraîner - C’est un grand mot pour un si petit chiot – par Iris, Arthur me mis une idée en tête, à vrai dire, je me l’étais mise toute seule cette idée, mais il fallait dire que le ton du beau bouclé était au sous-entendu. Mon rire ne pu trahir cette pensé, ça non. Dans un sens il avait raison, pas besoin de maillot pour se baigner.

Les jeunes chiots de Jackson étaient entrain de s’amuser. Je les trouvais vraiment adorables eux aussi.

L’accueil d’Elida me fit sourire.

- Je ne m’attendais pas à te croiser ici, mais je suis d’autant plus ravie de l’avoir emmenée.

Je lançai un regard voulant dire « Tu vois que j’ai bien fait » à Arthur avant que ce dernier ne nous laisse. J’espérais le revoir assez tôt, mais il avait bien le droit de faire une pause de moi sur sa semaine !

C’était la première fois que je cohabitais avec quelqu’un d’autre que ma famille et les filles de mon dortoir depuis un bon moment. J’étais heureuse de constater que ça se passait très bien. Aussi, nous étions dans d’excellente conditions pour ces vacances.

- Enchantée Mark ! Dis-je en lui serrant la main. Je ne savais pas que la jolie serdaigle avait un grand frère. C’est grâce à toi qu’Elida est parmi nous ce soir ? Demandais-je par curiosité et envie de faire la conversation.

Jennifer était restée avec nous alors qu’Arthur lui avait volé son accompagnateur. Je croisais régulièrement la sorcière, c’est même elle qui m’a trouvé ma nouvelle baguette ! Je m’étais sentie si bien accueillie, j’en ai presque eu envie de recasser ma baguette !

- Merci ! Lui dis-je comme si le compliment était pour moi. Je suis allée la chercher fin avril ! Je m’en souviens comme si c’était hier.
Je regardais en direction de mon chien avec émotion. Elle était la chose qui comptait désormais le plus pour moi.

- Je suis contente qu’on se retrouve en Italie tous ensemble ! C’est assez fou comme hasard ! Ajoutais-je en riant.

J’espérais apprendre à mieux la connaitre durant cette soirée. Pour le moment, nous étions tous entrain de nous saluer, passer voir nos amis mais aussi faire connaissance.

Je détachais la laisse d’Iris qui semblait se faire à son nouvel espace de jeu. Je ne craignais rien, je savais qu’elle s’amuserait avec les chiots de Jackson. Je pouvais d’ailleurs sentir sa curiosité grandir.

Je bu quelques gorgées du mélange spécial Arthur, cherchant quelqu’un du regard.

Je reportai mon attention sur les chiots qui commençaient à faire connaissance autour de nous. Visiblement l’intégration se passait à merveille.

- Je pense qu’elle va bien s’amuser ce soir ! Dis-je à l’attention de la jeune Elida.

J’aperçu enfin Gabin, sur la terrasse.

- Je vous prie de m’excuser ! Dis-je à l’attention du frère et de la sœur. Peut-être avaient-ils des choses à se dire.

Je mis la laisse et le harnais d’Iris dans mon sac et avança en direction de la terrasse.

- C’est une habitude chez toi de disparaître dès que tu arrives ? Demandais-je au bleu en arrivant derrière lui.

« Pff, arrêtes de dire des bêtises, tu l'es déjà pour moi. » Le serpentard haussera un sourcil, touché droit au cœur par ses compliments. Il ne dira rien et se contentera de lui sourire, lui montrant qu'il avait apprécié son compliment. Ils ne se connaissaient pas encore parfaitement, mais ça venait. Il n'était pas certain encore d'être à la hauteur, mais au moins ses paroles le motivaient à faire en sorte qu'il le soit. « Merci beaucoup. Je trouve également qu'on est plutôt raccord tous les deux et, bien entendu, je serai ravie de danser avec toi mais de t'avoir pour professeur aussi. » Dire qu'il allait être professeur. Une première ! Il était certain qu'elle se débrouillerait très bien; il ne se faisait absolument aucun souci. Lorsqu'on est doté d'une grâce naturelle, que l'on sache danser ou pas, cela ne faisait au final pas grande différence - en tout cas c'est ce qu'il pensait.

Il lui jettera un regard complice, réponse à celui qu'elle lui avait envoyé quelques instants plus tôt ... Il est vrai qu'il commençait à faire étrangement chaud. Néanmoins leur petit moment fut interrompu par la venue de quelques invités, deux lions plus précisément ; Arthur et une certaine Morgana. De façon assez étrange, il s'entendait plutôt bien avec le premier nommé. Dison qu'il n'y avait pas le passif qu'il y aurait forcément dû avoir après ce qui s'était passé au stage de cinquième année. Il croyait personnellement que c'était un malentendu. Un quiproquo. Peut-être le lion en était venu à la même conclusion et que c'était pour cela qu'il ne lui portait pas la même haine que - il imaginait - son meilleur ami. Il devrait d'ailleurs lui parler un de ces quatre. Ils avaient des choses à se dire. La guerre n'était pas trop son truc.

Aussitôt arrivé, Arthur ne tarda pas à lui adresser la parole. « Mec. J’ai trop envie de visiter, tu viens avec moi ? » Le jeune homme fut plutôt surpris, lui qui croyait qu'ils étaient venus pour discuter. Après, il n'avait pas eu l'occasion de visiter la demeure, alors c'était une bonne occasion de rattraper le coup. Peut-être même apprendrait-il à connaître un peu plus ce lion. Maison rivale ou pas, il s'en foutait un peu. Une personne, ça restait une personne, et il avait toujours aimé faire des nouvelles rencontres et sociabiliser. Il répondra à sa demande d'un simple hochement de tête « Ouais, pourquoi pas. » Il jettera un bref regard à Jennifer, lui signifiant qu'il était désolé de l'abandonner. Il ne se faisait pas trop de soucis. Ils auraient l'occasion de nouveau s'entretenir. « On se voit plus tard. » Sur ces mots, il quitta le groupe avec Arthur, se dirigeant vers une table sur laquelle étaient posées quelques bouteilles, suite à la proposition du gryffon de devenir son barman. « Espérons que tu saches ce que tu fais » dit-il sur le ton de l'humour, dans l'intention de placer une bonne ambiance entre eux.

Il le regardera mélanger quelques boissons - alcoolisés il imaginait - dans un verre, et le prit lorsqu'il eut fini en le remerciant. Un peu suspicieux, il regardera son verre durant quelques secondes avant de franchir le pas. Il s'empêcha de grimacer; le genre de grimace qu'on fait après avoir bu du jus de citron. C'était pas mauvais, mais peut-être un peu trop fort. Mais bon, ça restait de l’alcool, et rare étaient les fois où il avait pu en consommer. Il n'allait pas gâcher sa boisson. « Merci. Mec. » Oulah. Le mot est un peu bizarre lorsqu'il sort de sa bouche. « Par contre, c'est normal que ce soit aussi fort ? Vu que t'as l'air d'être un connaisseur. Ou c'est juste moi ? » Peut-être que c'était un cocktail reconnu, qu'est-ce qu'il en savait. Vint ensuite le moment de visiter la villa. Sur les pas d'Arthur, il fut un peu moins impressionné que celui-ci face à la salle à manger, mais l'admiration y était. Il n'était pas totalement inconnu à ce genre de luxe puisque ses parents étaient des plus aisés, mais il était vrai que c'était une très belle pièce. Le décorateur avait fait des miracles.

« Tu crois qu’il a trouvé l’argent comment pour se payer une telle baraque ? » C'était une très bonne question. Lui-même se demandait comment il avait fait. Pensif, il se grattera le menton avant de répondre. « J'en ai absolument aucune idée. Faudrait lui demander. Mais vu la maison qu'il possède, il doit être à la tête d'une compagnie. Ou alors il a demandé un prêt. » Il haussera les épaules. En tout cas, il était désireux de le savoir. « Très gros prêt en tout cas. » se dit-il pour lui-même, à voix basse. Ils passèrent ensuite à une deuxième salle dans laquelle se trouvait un piano. Il regardera interloqué son compagnon prendre une photo; c'était qui ''Lio ?'' Certainement l'un de ses amis, ou un frère. Quoique il se souvenait l'avoir vu accompagné au gala de fin d'année. Ça devait être son petit copain. Ils enchaînèrent ensuite dans une autre salle sur laquelle il ne pouvait pas vraiment mettre de nom. Le lion sera rapidement attiré par une vitrine qui renfermait des bouteilles. « Ah ouais, quand même. Ça doit coûté une fortune ce truc. » Ce qui lui rappela qu'il avait un verre à finir. Il continua à puiser dedans, s'étant rapidement habitué au goût. Mine de rien, c'était pas mal à force. Il commençait à sentir une chaleur au fond de ses entrailles. Bah, il allait certainement pas terminer bourrer avec juste un verre ... non, tout de même pas. Sortant de ses réflexions, il n'aura pas vraiment entendu son commentaire sur le billard. Il suivit Arthur jusqu'au canapés, sur lesquels le gryffon ne se pria pas pour sauter. Prenant un peu plus ses aises, le serpentard fera de même, sautant au côté de son compagnon.

« Je pourrais passer ma vie à faire des siestes ici. » Hastur lâcha un petit rire à ses paroles. « Je peux ... te comprendre. Ça me fait que me rappeler que je dois profiter de mes vacances. C'est plus intéressant que de rester chez moi, à Londres, avec mes parents. » Le garçon remarquera par ailleurs qu'il avait fait tomber un joint lors de sa chute. Un peu intrigué, il se lèvera à son tour, à la suite d'Arthur. « Tu fumes ? » dit-il avec curiosité, sans une once de jugement. Ça foutait en l'air tes poumons, mais il savait que la plupart fumaient en raison de problèmes de stress. Il ne pouvait pas vraiment leur en vouloir. D'ailleurs, il ne voyait pas pourquoi il leur en voudrait, puisque ce n'était pas son corps. La salle suivante fut un cinéma maison. « Mais il a carrément un cinéma chez lui ! » Il hochera la tête, tout aussi impressionné. « Wep. » Néanmoins, il ne put s'empêcher de se faire une réflexion, qu'il partagea avec le lion. « Mais en vrai, c'est sympa, mais c'est tellement grand, et il a l'air de vivre seul. Ou peut-être qu'il a une femme, mais on l'a pas vu. C'est un peu bizarre pour un tel évènement. Et même, ça ferait trop grand pour un couple. Du coup, il doit pas s'emm*rder un peu avec toutes ces pièces ? Limite, un appartement de luxe en bord de mer lui aurait mieux convenu. » Il ne put s'empêcher de donner son avis, lui qui avait grandi dans une famille d'entrepreneurs immobiliers. « Bon, c'est pas super intéressant, mais je tenais quand même à le dire. » dit-il en lâchant un petit rire, quasiment gêné.

L'autre pièce était une salle de musculation. Le garçon lui semblait assez sportif, ainsi aucun étonnement à le voir s'extasier devant celle-ci. Ils montèrent ensuite à l'étage, trouvant cette fois-ci la bibliothèque des lieux. Lui qui était un grand fana de littérature, il ne put s'empêcher de passer devant les rayons, les yeux brillants d'intérêt. S'il avait plus de temps devant lui, il passerait bien quelque temps dans cet endroit. Il devait y avoir des œuvres assez rares dans ces rayons. Il quittera l'endroit avec regret, espérant pouvoir y revenir plus tard. Leur cible suivante fut une chambre. Sans aucune surprise, elle était aussi belle que les autres salles de la villa. Le contraire l'aurait étonné. Il fut interpellé par la voix d'Arthur tandis qu'il admirait la décoration. « Mec, regarde ce que j’ai trouvé. » Un peu lent, il reçut le préservatif en plein visage. Il regardera l'objet au sol un peu surpris, avant de lâcher un petit gloussement. En temps normal il n'aurait pas ris, mais le pauvre ne savait qu'il supportait très mal l'alcool. Il réussit cependant à reprendre son sérieux, bien qu'avec difficulté. « Tu devrais le garder, ça pourrait être utile. » Il secouera la tête. « Non, je crois pas. » Qu'il comprenne ou ne comprenne pas, ça lui importait peu. Il n'avait pas grand-chose en tête pour la soirée qu'il allait passer avec Jennifer. Il le rejoindra ensuite à la fenêtre, où ils regardèrent tous les deux le paysage. « Ouais, pas mal comme vu. »

Il pourrait passer des heures à observer ce qu'il avait sous ses yeux. L'Italie était un magnifique pays, c'était indiscutable. « J’ai vu un garage. On y va ? Y a forcément des trucs intéressants là-bas. » Ah oui, pas faux. Il y avait un garage. Il était lui aussi intéressé de voir les voitures qui s' y trouvaient. Ce serait au même niveau que la villa, il n'en doutait pas. « Carrément. » Il sentait l'alcool lui monter à la tête. m*rde, il n'avait pris qu'un verre quoi. Suite à leur visite du deuxième étage, ils entamèrent leur route vers le garage. Le serpentard ne put s'empêcher de poser une question au lion. « Tu sais là, le mec qui me regardait avec des yeux noirs, au stage ? Ton ami, j'imagine. Tu crois qu'il m'en veut vraiment pour être avec son ex-copine ? Non parce que à la base ... je voulais que me faire une amie, tu vois. Il n'y avait rien d'autre derrière. 'Fin bref. Du coup, toi t'as pas l'ait de trop m'en vouloir, je me trompe, vu comment tu agis avec moi ? » Il s'était lâché tout d'un coup. Il avait pas trop l'habitude de se confier comme ça. De parler de lui. Comme quoi parfois l'alcool avait des effets étranges.

On se calme sur la taille des réponses ptdr

Connaisseur... Arthur rit en repensant à la question de Hastur. Est-ce que c’était normal que ce soit aussi fort ? Il l’avait simplement incité à boire en guise de réponse. C’était normal, plus ou moins. Cela dépendait des gens et de leurs goûts. Pour le lion ça l’était et pour d’autres, certainement que non. Bien plus tard, il avait haussé les épaules nonchalamment, très peu intéressé par la vie en solitaire ou en couple du propriétaire. Cependant, il ne put s’empêcher de penser, qu’en effet, à force, lui aussi il s’ennuierait dans une telle villa. Sa maison, enfin celle de ses parents, avait une taille convenable. Elle était assez grande pour trois, voire quatre personnes, mais ne pourrait accueillir plus de monde. C'était déjà suffisant.

Finalement, ils prirent ensemble la direction du garage et le bouclé écouta, avec un sourire en coin, les propos de son nouveau compagnon. Alors comme ça tu t’inquiètes ? Demanda-t-il en riant. Qu’est-ce que ça pouvait lui faire après tout que Le Deliers lui en veuille ou pas ? En arrivant, ils purent constater que la porte du garage était déjà ouverte, comme si Jackson avait fait exprès de laisser ses nombreuses voitures de luxe à la vue de tous. Waaoh. Arthur ne s’y connaissait absolument pas en voiture et pourtant, il savait que ce qu’il voyait actuellement, était rare et particulièrement appréciable. A la moindre rayures, les voitures perdaient toutes leur valeur. Il fallait presque être fou pour permettre aux deux jeunes hommes de les lancer entrer.

Le lion s’approcha d’une voiture de sport complètement noire et chercha pendant quelques instants la poignée avant de comprendre que ce n’était qu’un simple bouton. Il appuya dessus, espérant ne pas faire de bêtise et la portière s’ouvrit. Stylé. Il entra du côté conducteur alors que Hastur s’installa du côté passager. Il observa l’intérieur rapidement puis se tourna vers le Serpent afin de continuer la discussion. Sache que si Matt t’en voudrait, je ne serais pas avec toi actuellement. Il l’avait dit peut-être un peu trop froidement, mais c’était la réalité. Il était trop loyal envers son meilleur pote et aurait l’impression de le trahir. Puis franchement, à cette même période, le blondinet commençait à se rapprocher dangereusement de Gisèle alors... C'était presque normal que la Serdaigle ait décidé voir ailleurs. Alors ? Sourire en coin. Il se passe quoi avec Jennifer du coup ?

Le lion n'était au final pas embêté par sa question. Il le prenait même à la rigolade. « Alors comme ça tu t’inquiètes ? » Hastur haussera un sourcil ; parce qu'il n'y avait aucune raison de s'inquiéter ? Pour lui, il y en avait beaucoup. C'était sa première relation amoureuse, bien qu'elle ne soit pas encore officielle, mais ça ne saurait tarder, et il avait l'impression d'avoir fait quelque chose de travers. C'était bien pour cela qu'il posait la question. Le jeune homme haussera les épaules, ne sachant pas trop quoi répondre. De toute façon, il le verrait bien par lui-même; il comptait parler à son ami. « Ouais, je m'inquiètes ... » Il n'avait aucune raison de mentir. Pourquoi il reculerait alors qu'il avait fait le premier pas. Autant assumer jusqu'au bout. Ils laisseront de côté leur discussion pendant quelques instants, lors de leur entrée dans le garage, le temps de l'explorer et d'admirer les voitures qui s'y trouvaient. Comme son compagnon, le serpent avait au final très peu de connaissances en bagnole. Elles étaient même inexistantes. Tout ce qu'elle pouvait dire sur l'instant, c'est qu'elles étaient très belles.

Il ne comprenait toujours pas pourquoi le propriétaire des lieux les laissait utiliser ses voitures. Ça n'avait strictement aucun sens. Mais bon, il n'allait pas s'en plaindre. Il devait certainement avoir mille fois les moyens de réparer leur bêtise - s'ils devaient en faire une. Hastur suivra le lion jusqu'à une voiture, qu'il ouvrit. Il prendra le siège passager, tandis que son compagnon prendra le siège conducteur. « ... Et tu sais conduire ? » Il était tout deux très jeunes, alors qu'il ne sache pas conduire ne le surprendrait pas. En tout cas, il avait quelques doutes. C'est au final dans la bagnole qu'Arthur décidera de continuer leur discussion. « Sache que si Matt t’en voudrait, je ne serais pas avec toi actuellement. » Il ne savait pas si cela pouvait être appelé de la loyauté, mais c'était en tout cas une grande marque d'amitié. Il admirait cela. Néanmoins, s'empêcher de côtoyer des gens parce que son ami ne les aimait pas n'était peut-être pas très saint. Il avait le droit de côtoyer qui il voulait, peu importe ce que les autres en pensaient. En tout cas de son point de vue. Mais ce n'était pas un problème puisqu'ils n'étaient pas dans ce cas de figure.

« C'est qui ? Ton meilleur ami, c'est ça ? » Il était curieux. Il était rare qu'on se dévoue à ce point à un simple ami. Ou peut-être qu'il avait tort. Il n'était peut-être pas le mieux placé pour parler de relations sociales. En voyant le sourire du rouge, il sentit à l'avance la question qui allait lui être posé; il fallait bien y venir. « Il se passe quoi avec Jennifer du coup ? » Ce fut à son tour de sourire. Il le regardera dans les yeux quelques secondes, avant de hausser un sourcil, comme si la question était évidente; car elle l'était à ses yeux ! « Parce que t'as pas deviné ? On appelle ça l'amour. Tu te doutes bien que je ne serais pas venu jusqu’en Italie avec n'importe quelle fille trouvé dans les couloirs de l'école. Ni une simple amie. » Il se détendra un peu, se laissant choir sur le siège du véhicule. « Mon petit doigt me dit que ça va devenir officiel à cette fête ... » C'était plus que probable. Plus il y pensait et plus il avait la conviction que ce serait le cas. Si elle ne faisait pas le premier pas, alors il le ferait. Il rit doucement, jetant un coup d’œil au bouclé. « Ça répond à ta question, du coup ? » Cette discussion avait le don de l'amuser. Certainement la faute à l'alcool.

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Insultes/Vulgarité

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(nous sommes avant la soirée Serpentard) Saison 31 - Été

Vous vouliez pas d'moi ici ? Azkaban non plus, elle m'a vomi "hier" au p'tit déjeuner. Ça tangue encore, regardez mes hanches souples qui imitent l'entêtant pendule sur les jolis pavés circulaires du perron, baguette en main - vodka de l'autre, sourire malade et ma politesse - oup's, oubliée là-bas. Minois penché de côté, repulso, trois syllabes me suffisent à projeter l'elfe contre une grande fresque pour passer le seuil sans devoir supporter son regard globuleux. Ewk. La grimace, c'est aussi à cause du désert dans ma bouteille penchée au dessus de mon bec fendu. Léchant une dernière goutte d'élixir, je balance le flacon vide en arrière, qui atterrira pile entre les bras du monstre fripé - parfait alibi - quand ma silhouette gracile est déjà loin, ébène tendue vers la sono du coin. Ah au fait, rangez vos rages, voici l’énergumène numéro un.

Tenue de soirée :

La nuque rasée, khôl noir sous des yeux excessivement fuchsia, ma soie 100% maulbère et bariolée dénote avec les murs blancs du salon - et les autres invités. Venir en peignoir/bottines était mon option "sage", vous plaignez pas. Ce doigt aussi, traînant négligemment dans quelques crèmes étalées sur des toasts ici et là, ma deuxième paume effleurant en passant les reins de qui voudra. Comme un poulain évadé de la Garde Royale, j'avance, suçotant mes babines avant d'attraper un pan du tissu précieux pour grimper sur le podium - ou la table, difficile de savoir. Mes semelles lourdes serpentent habilement entre les plats, dansent presque ; paradent, à coup sûr jusqu'à toi (Jackson) Sans prêter attention aux sorciers rassemblés, j'accentue ma cambrure, tout ça pour plonger mon index et mon majeur réunis dans ton verre, puis les aspirer en fixant ta bouille serviable. Bah alors, t'es encore debout ?

Maintenant, trop tard pour que tu recules.
Alors, on danse ou on s' - Mmh ?

Vous trouvez ça obscène ? Attendez que je le sois vraiment.

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LA Hastur

Les clés n’étaient heureusement (ou malheureusement ?) pas sur le contact. Le propriétaire des lieux était assez inconscient pour laisser le garage en accès libre, mais apparemment pas assez pour permettre aux gens de conduire les voitures. Est-ce qu’Arthur aurait essayé de rouler dans le cas contraire ? C’était possible. Pas certain, mais il aurait sûrement hésité. De là, tout serait allé très vite, ils auraient foncé droit sur les voitures face à eux. Forcément, il n’avait jamais conduit de toute sa vie et n’était d’ailleurs jamais monté du côté conducteur. Pourtant, ses parents avaient le permis, sa mère bien avant son père puisque c’était une moldu, mais lui, ne savait pas encore s’il le passerait. Il y avait certes le transplanage, mais... C’était toujours utile une voiture, non ?

Il coucha légèrement le siège pour être plus à l’aise et répondit à la question d’Hastur. Ouais, on se connaît depuis la première année avec Matt. Ils formaient un duo parfait et étaient difficilement séparables. Même si, depuis qu’ils étaient en couple chacun de leur côté, ils avaient de nouvelles obligations. Le pauvre devait supporter Arthur et Aliocha, dans le même dortoir. Lorsqu’il avait dû choisir la personne à inviter en Sicile, le choix avait été compliqué. Entre Matt qui n’avait aucune famille et Morgana qui avait comme unique famille des grands-parents insupportables avec elle... Pourquoi le bouclé se plaignait de ses parents déjà ?

Le lion ne put s’empêcher de rire. Il ne s’attendait pas à voir un Hastur aussi niais. Aah l’amour l’amour. Répéta-t-il en riant. Bien sûr que si j’avais deviné... Sourire en coin. Je voulais simplement l’entendre. Sur ces mots, Arthur sortit de la voiture, claqua la porte derrière lui et prit la direction de la sortie avec le préfet. Il décida de lui retourner la question qu’il lui avait été posé dans la maison. Tu fumes ? Si la réponse était oui, il ne finirait pas d’être surpris par le Serpent. Cependant, sans grand étonnement la réponse fut un simple “Non”. Le bouclé récupéra son joint, le briquet qui était dans sa poche et prit le temps de l’allumer avec soin avant de le porter à ses lèvres. Il tira longuement dessus, fermant même les yeux. Il adorait ça. Avant de recracher la fumée en soupirant d’aise. Il répéta le geste avant de le proposer à Hastur. Tiens. Essaye. La fumée, elle, disparaissait, mais l’odeur de l’herbe flottait autour d’eux. Tout était (presque) parfait. Il lui manquait seulement un verre plein. Je te jure que tu vas kiffer mec. Fais-moi confiance. Dit-il en lui faisant un clin d’oeil pour tenter de le rassurer.

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Il hochera la tête. « Ah oui tout de même, ça remonte pas à hier. » Du plus loin que pouvaient remonter ses souvenirs, il n'avait jamais eu de relation comparable à celle du bouclé et de Matt. Il avait bien des amis, mais aucun ''meilleur'' ami. Disons qu'il n'avait pas encore trouvé le candidat parfait. Il y en avait bien certains qui pouvaient sauter sur le moindre nouveau venu et le déclarer comme étant son meilleur copain, mais le serpent était du genre sélectif. Et puis tout ne devait pas seulement passer par lui. L'impression devait aussi être la même chez l'autre personne. Sans s'adresser à personne particulièrement, Hastur lâchera à voix basse un petit « Mouais. » adoptant une moue boudeuse. Il sera surpris d'entendre son interlocuteur rire, sa moue boudeuse se renforçant. « Rooh ça va, pas besoin de rire. J'ai quand même été honnête. Je suis pas le genre de mec à tourner autour du pot ... si j'ai un truc à dire je le dirai, sinon je me tairai. Il n'y a pas d'entre-deux. » Et c'était bien vrai. Il n'était pas vraiment rare qu'il se la ferme lorsqu'il n'avait pas envie de révéler quelque chose. Ça faisait clairement comprendre qu'il y avait certains sujets à ne pas aborder.

Le jeune homme restera statique durant un certain temps, quelque peu médusé par le joint qu'on lui tendait, son irritation s'évanouissant aussitôt. La réponse à la question du lion sera en effet négative. Non, en effet, il n'y avait jamais touché. À vrai dire, il n'y avait jamais vraiment pensé. Ce n'était pas vraiment le genre de chose qui lui venait à l'esprit. Non, lui il était plus occupé à passer son temps le nez dans les livres, et à fantasmer sur son futur. Il regardera le lion prend quelques bouffées, curieux de savoir pourquoi il lui avait posé une telle question. La réponse viendra rapidement lorsqu'il lui proposera d'essayer. Il restera silencieux quelques instants, jetant un coup d’œil au jeune lion en fasse de lui, avant de se décider à prendre la roulée.

Il n'avait jamais essayé ... et puis bon, ce n'est pas comme s'il en prenait souvent. Néanmoins, d'une certaine façon, il ne put s'empêcher de ressentir une certaine déception au fond de lui. Une déception dirigée vers lui-même. Il pincera le joint entre ses lèvres et prendra une grande bouffée. Il ne put s'empêcher de tousser au début - puisque c'était sa première fois - il réussit cependant à se rattraper et à profiter. Il hochera la tête, approbateur. « C'est ... c'est pas mal. Je peux parfaitement comprendre pourquoi t'adores ça. Après, ça doit coûter quand même pas mal, surtout pour un étudiant, non ? » Il reprendra une autre taffe avant de rendre la roulée au lion. « Merci. Je voudrais pas tout te prendre. » Il se passera une main dans les cheveux. « Bon, vu qu'apparemment on peut pas prendre la voiture, on fait quoi ? On retourne avec les autres ? » Il ne croyait pas qu'ils avaient oubliés une partie de la villa.

Hrp : j'espère que j'ai oublié personne, n'hésitez pas à me le dire si c'est le cas !

Tout d'un coup, le rythme des discussions s'accéléra.

Ethan demanda à Lorelaï si elle était jalouse, Lorelaï rougit et en fut la première surprise. Mais la surprise ne s'arrêta pas là. Ethan s'adressa à Aysha comme à une femme. Il la voyait comme une femme. Il le lui faisait comprendre, c'était discret, mais parfaitement compréhensible... D'ailleurs la jeune élève le compris et le lui fit comprendre également.

Pourquoi la mâchoire de Lorelaï se serrait soudainement ?

Et pourquoi son estomac fit-il un bond quand le garçon de la bibliothèque fit son apparition ?

Il avait quelque chose. Un aimant. Cet homme était un aimant. Lorelaï essaya de le présenter, mais sa voix ne sortie pas. Alors il se présenta lui-même.

Et Jennifer arriva. Leur posa une question. Lorelaï hocha la tête, un endroit splendide oui. Avec des gens splendides.

Elle fixait cette élève, encore, habillée de blanc. Resplendissant. Elle regarda Ethan. Sa mâchoire, encore. Serrée. Mais qu'est-ce qui lui prenait ? Dragomir n'avait jamais répondu à l'invitation. Elle était désormais célibataire par défaut. Il l'avait oubliée. Il avait juste oublié de lui répondre. Ou de venir. Ou simplement son existence et leurs souvenirs. Tout ce qu'ils avaient construits.

Avant que la blonde ne put reprendre ses esprits, et alors qu'elle allait déposer sa flûte pour en reprendre une autre, une silhouette s'avança. Une silhouette qui lui avait manqué. Et qui avait changé. Pas beaucoup. Juste un peu.

Comme il avait grandi. Encore.

Élius trempa son doigt dans le verre de leur hôte, et Lorelaï sourit. La mâchoire enfin desserrée.

Elle réalisait comme sa poésie, et sa dramaturgie, lui avaient manquée.

Pouffant quelque peu, elle poursuivit son mouvement jusqu'à la coupe la plus proche, et fit pétiller les bulles sur son palais.

Elle voulait être légère. La légèreté lui manquait. Celle qu'elle avait connue... quand ? Avait-elle jamais été légère ?

Sur cette pensée, elle avala sa coupe d'une traite ! En prit une autre en main, et se revint dans le petit groupe, en s'adressa préférentiellement à Monsieur Jackson :

- Alors ?! On fait un jeu ? Vous connaissez... Gage ou vérité ?

Oui, elle avait quatre ans. C'était là la dernière fois qu'elle avait été légère. A quatre ans.

Avant la mort de sa mère.

Soirée entre inconnus

Saison 31 - Août - RP Libre - LA de Lucianno et d'Halsey durant tout le RP

Les yeux balayent les invités, certains étaient du côté de la piscine avec le seul moldu présent. Quelque uns profitait du buffet, des élèves étaient partis visiter la bâtisse, sous l’œil observateur de Missy. Quand aux derniers ils étaient autour du jeune propriétaire. Se penchant vers son frère, il chuchota à son oreille.

Raul Mantovani ne vas pas tarder à arriver. Sois un peu sérieux pour l'entrevue s'il te plaît.

Je le suis toujours grand frère !

Un tss s'échappa des lèvres du serdaigle qui écouta la conversation des personnes l'entourant. Le commentaire d'une élève le fit sourire, quand à Lucianno il fis un petit sourire en coin très charmeur. Jackson n'hésita pas à faire une petite tape sur l'épaule de celui-ci en riant. Quelques minutes passèrent quand un mouvement attira l'oeil de l'italien. Ordonnant à son frère de le suivre, les héritiers de la noble famille s'approchèrent du membre de la mafia.

Signor Mantovani, Signora Mantovani, benvenuto a casa mia. Voici mon frère Lucianno Emerenziana. Nous pouvons parler en italien ou en anglais, à votre préférence. Merci d'être venu. Cette soirée inaugure la reconstruction de notre villa ainsi que notre retour en Sicile. Je souhaitais faire connaissance avec les plus grandes personnes de notre région.

Souhaitez-vous discuter affaire dans notre bureau ? Nous serons plus au calme et il n'y aura pas d'oreilles indiscretes. Mon frère se fera une joie de vous présenter les autres invités lorsque nous passerons à table.

Le sérieux était présent, mais pas pour bien longtemps... La musique change, une chanson comme l'aime le roi fou. Qui arrive. La devant ces yeux. Se dandinant entre les invités et les plats, piquant quelques crèmes. Le sourire s'élargit quand il s'approche de Jackson. Deux doigts plongent dans le verre de l'hôte sous les yeux ébahis du frère jumeau.

Des frissons parcourt le corps du plus âgé, le petit mhh l'achève et la main s'envole vers la nuque. Ces lèvres s'écrasent contre les siennes, la langue cherche une ouverture. Cher fou, ton "amant" à changer, tu risque d'être surpris. Reculant, un immense sourire sur les lèvres, Jackson ne lâche pas son fou.

Signor Mantovani, je vous présente Élius Askin. Si nous l'embauchons comme mannequin, je suis sûr qu'il fera des ravages et que le monde se battra pour acheter nos habits.

Un peu de sérieux avait-il dit ? Un peu de fougue ne fait pas de mal voyons.

jawn

Ça n’allait pas du tout.
Les choses ne se passaient pas comme il le fallait.
Adonis n’avait même pas eu le temps de saluer Emerenziana qu’il avait déjà disparu pour s’occuper des nouveaux arrivants en tenue de soirée. Vraiment fâcheux.

- Oh bonsoir. Pardonnez si ma mémoire me fait défaut mais votre visage m'est familier, Jennifer pour ma part.

Les yeux bleus du garçon s’arrêtèrent sur la nouvelle venue. La belle blonde, tirée à quatre épingles, resplendissait dans sa robe blanche. Adonis se souvenait d’elle, il n’oubliait jamais un visage. Une bien agréable rencontre cela dit, une jeune femme tout à fait serviable et attentive. La précieuse en sapin, bien au chaud dans la veste du garçon, s’en souvenait-elle aussi ?

- Effectivement, vous avez l’œil, répondit Adonis. Nous nous sommes déjà croisés chez Ollivander… toujours un service de qualité d’ailleurs, il faut l’avouer… Je suis Adonis Evans et vous me voyez sincèrement enchanté de vous rencontrer Jennifer, vous êtes sublime ce soir.

Sa phrase à peine terminée, une nouvelle présence se fit sentir. Un punk à chien sans aucune espèce de classe venait de traverser le petit groupe en se dandinant, slalomant entre les convives. Les doigts plein de crème, il s’arrêta devant Emerenziana qui le saisit pour… l’embrasser ? Adonis souleva un sourcil. Comment un homme aussi propre sur lui que Jackson Emerenziana pouvait ne serait-ce que toucher ce… Stop. Les yeux bleus du garçon s’ouvrirent un peu plus. Un sillage parfumé, une rose, des agrumes ? Un jus précieux qui plus est. Le punk ne l’était-il pas tant que cela ? Les pupilles bleues fusèrent vers lui. Une tenue immaculée, de la soie, qui l’eut cru ? Un sourire narquois, les yeux clairs, aucun doute possible. Élius Askin, propriétaire de l'Occamy Doré, fraîchement sorti d’Azkaban. Que faisait-il ici ? Invité d’honneur d’Emerenziana visiblement. Adonis ne l’avait jamais rencontré mais son enfermement à Azkaban avait fait couler beaucoup d’encre dans les journaux magiques de l’époque, il s’en souvenait. Il se souvenait de tout.

- Alors ?! On fait un jeu ? Vous connaissez... Gage ou vérité ?

Les pupilles lagon glissèrent à nouveau sur Lorelaï. Son état ne s’améliorait pas. Elle continuait de boire. Et plus elle buvait, plus elle perdait l’esprit. Gage ou vérité ? Sincèrement ? Adonis commençait à réellement regretter sa venue. La majorité des invités n’était que des élèves et de surcroît, les seuls qui se montraient suffisamment âgés pour tenir un discours correct allaient jouer à ce jeu stupide ? Vraiment ? Il en était hors de question. Adonis n’était pas là pour cela. D’un geste vif, il sortit sa baguette et l’agita avec souplesse. Le sortilège d’Inanimatus Apparitus prononcé, une coupe apparut dans la main du sorcier qu’il remplit sans tarder d’eau claire.

- Lorelaï ? lui dit-il en lui tendant la coupe, un sourire chaleureux au visage. Que dirais-tu de boire un peu d’eau ?

Cette situation grotesque avait suffisamment duré. Il était temps de faire davantage bouger les choses. Les gestes d’Adonis se firent alors encore plus souples, plus gracieux. Son regard océan, aux profondeurs abyssales, plongé dans les yeux de Lorelaï s’intensifia davantage. Chacun de ses mots, chaque syllabe résonnait désormais comme une note de musique. Chaque phrase qui glissait entre ses dents ivoires était encore plus douce et enivrante que la précédente. Adonis récitait un concerto dont il était à la fois chef d’orchestre et soliste.

- Je jouerai avec vous avez grand plaisir mais commencez sans moi, je vais me présenter au propriétaire des lieux, c’est la moindre des choses, je reviens. Veuillez m’excuser.

L’aura du Demi-Vélane se faisait encore plus chaude, plus hypnotisante. Elle prenait de la place, de plus en plus de place, aussi brûlante qu’un feu de camp qu’on attise mais aussi rassurante que ce même feu en pleine nuit noire. Un phare au milieu des ténèbres. Personne ne pouvait y échapper, ni Lorelaï, ni Jennifer, ni tout les autres.

Adonis rangea sa baguette et s’écarta ainsi du petit groupe, un nouveau verre de vin à la main, pour se rapprocher d’Emerenziana et d’Askin. Sa démarche était gracieuse, ses pas légers, silencieux comme ceux d’un danseur classique, son aura angélique rayonnant encore davantage. Arrivé en face de son hôte, il lui tendit la main, interrompant sa conversation sans une once de regret. Son charisme, désormais boosté, s’occuperait d’excuser cette impolitesse. Sans perdre un instant, il reprit son concerto. Chaque mot était une note.

- Bonsoir, Monsieur Emerenziana. Je vous prie de bien vouloir excuser cette interruption, je serai rapide. Il me semblait bien incorrect de ne pas me présenter au plus vite à l’hôte de cette sublime soirée. Je suis Adonis Evans, magizoologiste à ses heures perdues, peut-être avez vous entendu parlé de mon père ?

Le jeune homme se tourna alors vers Askin et vers les hommes en costumes ainsi que la femme, richement vêtue, qui accompagnaient l’italien. Il leur adressa un léger sourire. Il n’étaient pas étudiants, c’était plutôt évident. D’un geste rapide des pupilles, il les sonda. Que faisaient-ils ici ? Profiter de la fête comme les autres invités ? Il y avait peu de chance.

- Ravi également de faire votre connaissance .

L’aura du Demi-Vélane s’était stabilisée. Il était inutile d’en faire davantage pour le moment. Adonis était le nectar pour les abeilles, l’aimant des métaux. Son cœur battait fort, lançant par vagues, flux et reflux, une chaleur palpable. Il fixa un instant l’ex-prisonnier en tenue de soie. Il commençait à percevoir ce qui pouvait plaire à Emerenziana. Askin était loin d'avoir un physique ingrat, il fallait être honnête, mais face à un Demi-Vélane en pleine possession de ses moyens, même ses beaux yeux clairs ne pouvaient rivaliser. Son agréable parfum fleuri fanait presque comparé aux effluves mystiques, sensuelles, aphrodisiaques que dégageait à présent l’angelot.

- C’est un grand plaisir d’être parmi vous ce soir.

< RP précèdent : Dites-moi qui je suis
L.A. Lorelaï

Alimentaire, charnelle et artistique ; trois types de nourritures m'ont manquées à Azkaban. Spoiler : bouffer du gruau enfermé avec les rats pendant six mois ne dompte pas l'insolence, ça la multiplie. Heurtant le sol dans un claquement métallique léger, mes boots atterrissent pile au centre du cercle d'invités, puis tapotent habilement un nouveau rythme ; parade parfaite pour échapper aux pompeuses présentations. "M'embaucher", t'es sérieux là ? D'façon mon esprit est ailleurs, à rôder autour
d'un échange de passage
entre deux anges trop sages
(Lorelaï & Adonis)

Fascinant spectacle, pourtant c'était juste un verre d'eau. Plus vous approchez Monsieur Evans, et plus il me semble reconnaître le souffle appétissant d'un précieux génie (Lïnwe) Cette attraction aux parfums délicats, je l'ai brûlée en cuillère aussi avec Cara. Résister au magnétisme serait idiot, mes babines s'en pourlèchent déjà. Seulement cher magizoologiste-à-ses-heures-perdues vous apprendrez - certainement à vos dépends - qu'un animal comme moi se dompte sans filet, loin des convenances et du blablabla. Délaissant l'hôte du soir, mon regard fuchsia escalade une autre fois votre costume ciel-de-brouillard-pastel avant de se noyer dans vos yeux. Enfin, j'avais surtout l'intention de piquer ce vin pour faire rougir la Directrice qui s'ennuie (Lorelaï)

— Tu sors de quelle prison toi ? Mmh ? Envolée l'eau, prends plutôt de l'alcool et confie-toi. Les seuls mensonges à Azkaban sont ceux du reflet, insolvable casse-tête. Mes bras entourent ta taille, mon corps serpente derrière tes hanches, toujours emprunt d'un chorégraphique balancement. Éthérée comme la vodka russe, volatile comme une nuée de paillettes et insaisissable comme le halo des projecteurs, ma dégaine balaye l'assemblée, s'arrêtant sur l'Italien (Jackson) quand j'annonce la sentence d'une voix claire. Vérité, il prendra vérité ! Ton épaule frêle de libellule perdue fera un sublime perchoir pour mon menton avide d'observer son monde tourner - ou peut-être est-ce ma tête, qui sait ?

Aysha avait fini par baisser les yeux sous le regard d'Ethan, partagée entre son envie de désinvolture et sa retenue vis à vis de sa qualité de professeur. Lorelaï semblait déjà s'en débarrasser, de cette retenue, qui s'envolait en même temps que le contenu de son verre et la préfète décida de l'imiter, se hâtant de voire pour atteindre cette ivresse qui, elle le savait, ferait s'envoler toutes ces questions. Un jeune homme se joignit bientôt à eux et se présenta sous le nom d'Adonis. Aysha ne l'avait jamais vu mais elle ne put s'empêcher de maintenir son regard posé sur son visage un instant, un instant un peu trop long d'ailleurs, comme saisie par les traits symétriques et l’indicible charme qui s'échappait de sa personne. Son regard s'en détacha enfin quand Jennifer les rejoignit à son tour.

- Bonjour Jennifer, tu es ravissante !

Et ce n'était pas par pure politesse : à l'image du reste des invités, la jeune femme était mise en valeur par une robe des plus élégante, ce qui changeait du sempiternel uniforme de Poudlard dans lequel elles avaient l'habitude de se voir. Une silhouette avait pénétré sur la terrasse et déjà attiré tous les regards, de ceux qui le connaissaient à ceux qui, loins des rumeurs du monde sorcier, avaient simplement été attirés par son apparence désinvolte et pour le moins remarquable. Élius. Aysha le connaissait de loin mais elle savait tout de ses exploits, comme chaque élève de Poudlard. Ainsi n'était-il plus à Azkaban ? Elle avait eu l'occasion de le rencontrer en bien des lieux - l'Occamy Doré lorsqu'elle y avait performé en tant que danseuse, en premier lieu - mais n'avait jamais poussé la conversation bien loin. La légende qui l'entourait désormais, et les effluves de cachots et de barreaux, ne rendaient pas l’approche plus facile. Lorelaï, en revanche, semblait bien le connaître, et le personnage l'entraîna dans une danse ondulante juste à deux pas d'eux. La directrice de Serdaigle venait de balancer à qui voulait l'entendre son désir de jouer, et elle valsait désormais, sous les yeux étonnés de ceux qui la connaissaient plus retenue que cela.

- Je jouerai aussi, dit-elle comme en écho aux paroles d'Adonis, qui flottaient encore dans l'air après son départ.

A condition bien sûr que tout cela reste sage. Ou pas. L'hôte avait donc été forcé de jouer le premier, sa voix arrachée par l'homme qui prenait Lorelaï pour cavalière. Vérité, il avait décrété. Et des vérités, elle avait hâte d'en connaître. Plus loin, des effluves de tabac et d'autres flottaient jusqu'à ses narines et Aysha savait que, déjà, la fête prenait une tournure du genre virage serré.

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Riant une deuxième fois, cette fois pour une tout autre raison, le lion jeta un regard taquin au préfet. Oh mais faut pas se vexer Hasturounet. Dit-il en prenant une voix infantilisante. C’est pas si grave d’être amoureux. Dans l’unique but de l’embêter. Arthur observa ensuite son compagnon de visite prendre en main la cigarette. Ça le rendait toujours curieux de voir les réactions des gens qui testaient l’herbe pour la première fois. Il était presque satisfait de l’entendre tousser... Il en oubliait même qu’il avait été lui aussi, un jour, comme un idiot, ne sachant pas vraiment quoi faire avec le joint, ni comment le fumer. C’est mes parents qui payent. Il haussa les épaules avec nonchalance. Enfin, ils me donnent la tune et ils savent pas ce que j'en fais. Et il vaut mieux pas qu’ils le sachent. Ils s’en doutaient fortement tout de même. Le lion ricana et reprit la cigarette. Mmh tu as raison, c’est mieux pour toi sinon tu risques de finir dans les toilettes avant la fin de la soirée. Ce serait dommage de la terminer comme ça alors que Jennifer t’attend.

Le bouclé hocha la tête de haut en bas à la proposition du préfet, alors, ils s'éloignèrent du garage, firent le chemin inverse, croisèrent l’elfe de maison en train de se dépoussiérer et ils regagnèrent enfin la terrasse. Ici, les choses avaient pas mal bougé. Morgana avait rejoint Gabin, bien évidemment, ce qui agaça Arthur qui détourna rapidement le regard. Et des invités, plus âgés étaient arrivés. Il désigna à son pote le buffet où se trouvaient de nombreuses personnes. Tout d’abord Jackson, la directrice de la maison Serdaigle, plusieurs personnes qu’il ne connaissait pas dont un (Adonis) qui... Dégageait une aura étrange, quelque chose de hypnotisant. A moins que ce soit les effets du joint ? Arthur tira longuement dessus avant de cracher sa fumée et posa le regard sur la dernière personne. Il était quasi certain que c’était le directeur de Serpentard, Elius, et le patron d’Aliocha. Il était enfin sorti de prison ? Je vais me reprendre un verre, tu veux un truc ? Demanda doucement le lion au préfet. Tout près du groupe, il écoutait distraitement les conversations, ricanant silencieusement de les savoir en train de jouer à action et vérité. Le bouclé se servit le même mélange que plus tôt et se posa contre le buffet. Tiens, Aysha jouait aussi ?

Lui, avait une tout autre idée de jeu à proposer à son ami, mais dans le même genre. Il but une gorgée dans son verre puis s’approcha d’Hastur pour lui chuchoter : Pour combien tu vas voir la meuf là bas ? Il désigna du menton la brune entourée d’un vieil homme et de deux hommes qui n’avait pas l’air commode du tout. Il fallait être gentillet avec le serpent, ne pas trop lui en demander. Je suis curieux de savoir comment tu t’y prends pour charmer les femmes. Dit-il avec un sourire en coin, limite provocateur. Et puis, s’il avait besoin d’un peu de courage : Tu peux en reprendre. Alcool, la soirée n’en manquait, l’herbe, Arthur n’en manquait pas. Sinon, s'il refusait, il avait très hâte de proposer sa participation au jeu "action et vérité". Question de s’occuper un peu.