Exploration des lieux, recherche...

Voyant que Méléane avançait petit a petit vers les deux élèves,la jeune Gryffondor s'élança devant Méléane et la retint par le bras.
Eléonore lui chuchota

-Ne fais pas ç a!Tu vas le regrettera!

Eléonore s'éloigne et alla s'asseoir a une table attendant la réponse de la Serpentard

-Elle n'en vaut pas la peine! C'est juste une Serpentard et elle idiote!

Eléonore savait qu'elle allait le regretter mais elle voulait défendre sa soeur
Le petite Gryffondor referma ses poings par signe d'énervement envers la Serpentard

-De toute façon ,Méléane,nous vouloins aller al'infirmerie,n'est ce pas?

Eléonore essayait de ne pa déclancher une baguarre pour si peu
Dans tout le bibliothèque il n'y avait qu'eux qui parlaient,tout le monde regardait les 4 jeunes gens avec attention

Taylor sentit son agaçement croître ...Non pas que l'on se préoccupait apparemment plus de lui, mais que la dispute, loin de se calmer, gagnait en force et en membres.En effet, de nombreux élèves allaient voir ce qui se passait, transformant les 4 en bêtes d foire. De plus, la fureur de la gryffondor de 7e année commençait a être telle que le jeune homme craignait un duel groupé, qui conduirait à une punition. Ca ,il ne le voulait pas. Le Gryffi était peut-être parfois insupportable, mais répugnait à attaquer un de ses camarades de cours. De plus, lorsqu'il y réfléchissait, celles-ci n'avaient rien fait de mal, à part protester .

Voyant que son attitude avait été un peu abusée ( pas envers la Serpentarde), il se tourna vers les deux filles, qui s'étaient liées contre eux et maintenant criaient contre la "Sang-Pur" et dit

Bon, je pense qu'il ne sert pas à grand-chose de se disputer pour si peu. Nous avons un peu autre chose à faire que de se chamailler bêtement, comme des idiots, alors que nous devrions être en train d'étudier, ou de faire autre chose .. Vous ne le pensez pas ?[color=blue]

Gardant son regard fixé vers les deux jeunes filles, il réfléchit. Taylor pensait bien que s'il se mettait du côté des deux filles ( ce qu'il ne ferait jamais) la Serpentarde ne ferait que vociférer et ne se calmerait jamais, et donc le garçon ne pourrait pas être en paix. Et hors de question de soutenir Elisabeth ! Il poursuivit donc, avec un calme qui ne lui ressemblait que très peu.

Et puis, je n'ai pas tellement envie que cela dégénère en due ou en bagarre, surtout que cela amènerait les élèves, nous punirait tous et abîmerait ces beaux bouquins. Personne ne veut cela, j'imagine.

Parfait, il n'y avait rien de plus à dire. Le garçon avait compris que Les gryffondors face à lui était assez studieuse et calme, donc il ne fallait surtout pas se montrer arrogant avec elles. Avec un chat, mieux valait se comporter avec un chat.

_____Elisabeth se demanda un instant ce qu'elle faisait là, entourée de tous ces élèves d'une maison adverse, seule face à eux, elle ne faisait pas le poids, elle pourrait subir des conséquences s'il devait, par hasard, y avoir une quelconque riposte par l'usage de la force. Bien qu'elle savait que c'était plutôt son genre de dégainer sa baguette à la première occasion. Elle n'était pas si puissante pour se défendre face à trois personnes, surtout une élève de septième année ! Mais Elisabeth eue tout de même le réflexe de mettre la main sur sa baguette, pour, en premier lieu montrer qu'elle n'hésiterai pas à l'utiliser, et ensuite, pour se rassurer intérieurement, se sentir en quelque sorte...protégée.

_____Le jeune homme voulu calmer le jeu, il sympathisa même avec les deux demoiselles, pour s'en faire des alliés, et se sentir en sécurité un peu plus, lui aussi. Il essaya de parler d'étude, chose qui convainc plutôt bien chez ces élèves studieux et obnubilé par les cours et l'apprentissage. Il se montrait ainsi comme elles, jouant le jeu de l'hypocrisie pour, en quelque sorte, les mettre à ses pieds.

-Tu as peur de te faire punir ? Décidément, tous mes aprioris sur cette maison sont confirmés...Vous ne valez effectivement pas grand chose...

_____Elisabeth avait la fâcheuse habitude de pousser les gens à bout lorsqu'elle avait commencé un querelle, ce qui entrainait la plupart du temps une fin fâcheuse et des ennuis plus ou moins important. Mais après tout, cela lui était égal, elle avait appris à les surmonter et puis, cela ne l'empêchait pas de progresser dans sa puissance et son savoir en matière de magie...De plus, elle préférait se montrer forte et arrogante en publique plutôt que de se laisser abattre, par peur de la moindre sentence.

Eléonore voyait que le Gryffondor ne voualit ni être allié avec elle mais nidéfencdre la Serpentard mais dans la contexte c'était cette dernière qui était en minorité

-Les Gryffondor sont plus courageux que vous,les Serpents!Nous sommes loyaux envers les autres!

Eléonore ne voualit pas se laisser faire.En plus la Serpentard ne se laissait pas marcher sur les pieds
Le Gryffondor lui voulait mettre les choses au point

-Je veux bien me calmer que si tu retires ta main de ta baguette

Eléonore montra la serpentard

Je sais que tu vas nous lançer un sort dès que nous aurons le dos tourné,vous ne savez que faire ça!

Tout le monde regardait les élèves alors Eléonor baissa son doigt et se tourna vesr Méléane

-Aller viens grande soeur,je me suis assez défoulé sur eux..

Méléane était vraimet à bout, elle n'allait pas se laisser faire, le garçon, toute fois, avait l'air assez calme, et par ses paroles il fit comprendr à l'assistance qu'il n'y aura aucun combat. Or, le combat, c'est ce que semblait vouloir la Serpentard, en tout cas, elle le cherchait bien, et dissimulait son jeu, sa main prête à sortir sa baguette pour lancer un sortilège duquel ils ne sortiraient peut-être ni les uns, ni les autres.
-À contre coeur, commença-t-elle, je suis dans l'obligation d'admettre que monsieur Taylor, regard appuyé, à raison, et que donc, je renonce, oui bravo la Serpentard, je renonce, mais si tu t'avise de prendre ça pour de la lâcheté, ou de trahir un éventuel calme qui s'installerait, je pourais, de mon côté, de remettre à ta place !
Elle sourit de contetement, cela peut-être, suffirait à calmer mademoiselle, ou au moins, à lui donner une bonne leçon. Mais pour autant, Taylor avait tord lui aussi, et était coupable pour sa part, il fallait avouer pourtant, que quelque chose, dans son regard peut-être, ou dans son calme étrange, l'empéchait de lâcher un mot contre lui.
Résignée, elle se tourna vers Éléonore.
-Oui... alons-y !
Elle lança un dernier regard vers le Gryffondor. Une chose est sûre, il était loin de la laisser indiférente. Le regard qu'elle lui lança par conséquant, était loin d'être empli de reproches.

Méléane sortit de la bibliothèque. au bout d'un certain temps, pourtant, alors qu'elle marchait au côté de sa petite soeur, il lui prit l'envie irrésistible de parler à Taylor. Le jeune homme avait été courtois avec elle, et elle se devait d'en être de même avec lui. Alors soit, elle laisserait Éléonore, qui avait déjà disparu, et irait voir le jeune Gryffondor. Encore l'imege de son regard et de son sourire de quelques secondes revinrent en mémoire de la jeune femme. Aussi ellerevint sur ses pas. Elle voulait saisir sa chance avec Taylor, elle devait lui parler, mais comment ? Quelques minutes de refleion s'en suivirent, occupée à garder le l'oeil sur le garçon : il ne fallait pas qu'il parte, elle réfléchissait en même temps à un moyen d'approche courtois, discret, et surtout, opaque. Par cela, elle voulait que le garçon n'est accès à ses sentiments qu'en temps voulu, et se ne serait peut-être jamais, donc pas besoin qu'il sache tout d'avance. Après ces pensées peu agréable, la Gryffondor s'imagina au parc, au bord du lac, avec le jeune Gryffondor. Cela était plaisant comme vision, elle avait du mal à l'admettre pourtant. Dans sa tête défilait aussi quelques images illustrant le rejet du garçon, ce qu'elle ne voulait surtout pas. La jeune femme se sentait comme un livre, si transparente qu'on pouvait lire en elle, ou totalement l'ignorer, ce n'était pas aujourd'hui qu'elle se laisserait rattraper par ses sentiments, et si cette première approhe échouait, elle doutait qu'elle ai le courage, pourtant d'habitude elle n'en manquait pas, d'en formuler une deuxième, troisième, trentième jusqu'à l'abandon. Elle prit son courage à deux mains, arangea ses cheveux roux flamboyant et plongea ses yeux émeraude dans ceux améthyste du garçon.
Elle s'approcha du Gryffondor lentement, en pensant par trois fois à ce qu'elle pouvait lui dire.
-Tu veux qu'on aille faire un tour vers le lac?
C'était la meilleur, et piètre approche qu'elle ai trouvé. Elle espérait simplement ne pas se faire envoyer sur les roses. Cela ne lui était jamais arrivé, pour cause, Méléane n'avait eu qu'un seul et unique petit ami, disparu depuis longtemps, du moins, disparu, pas tout à fait... et pour conséquence, cela lui ferait un chaud froid d'entendre ce genre de parole de la bouche du garçon qu'elle... aimait? la jeune femme en arriva à cette conclusion au bout de quelques autre minutes de reflexion.
Sa voix s'était faite douce par rapport à ses précédentes paroles, et ses yeux, remplis de haines il y a quelques minutes, s'était radoucis à la vue du garçon. Aussi sa réplique avait-elle était dite tout naturellement ne laissant en rien voir ses sentiments et cela lui facilitait bien la tâche comparément au silence de Taylor, il allait pourtant certainement lui répondre dans quelques minutes, mais le silence qui séparait cet instant et la réponse du garçon lui parrut interminable, elle ne pouvait supporter un silence d'une telle longueur, et ce fut les yeux violets du garçon qui la calmèrent et l'empêchèrent de partir, ou de verser une larme. Que ferait-elle dans le cas où il ne lui répondrait pas? Elle aurait l'air d'une idiote, et ne pourait plus lui parler, bien qu'elle ne l'eut pas fait souvent, et pas dans de très bonnes circonstances. Mais enfin d'ailleurs, qu'est-ce qui l'avait poussé à ressentir de l'amour pour ce garçon, au fond, il avait était arrogant, mais il l'avait était envers la Serpentard, pas envers elle, ni envers sa petite soeur enfin... avec cette dernière un tout petit peu, mais c'était comme si il était excusé maintenant qu'elle l'aimait.Et puis peut-être aller-t-il tout simplement se moquer d'elle, comme si c'était un jeu !? On ne joue pas avec les sentiments, encore moins avec l'amour ! Si il acceptait et qu'il se jouait d'elle? Elle ne lui pardonnerait jamais! Toute les mauvaises choses qui pourrait lui arriver, la jeune femme les imaginaient, mais qu'en était-il du cas où il accepterait? Et bien, elle serait muette pendant un petit moment, et elle se haterait de le dire à sa petite soeur, et de partager cet instant de bonheur éphémère avec le garçon, celui-là même qu'elle aimait. Mais après tout, Méléane réfléchit, ses paroles n'avaient introduites aucuns sentiments, donc ça aurait était une simple balade entre... amis? Entre camarade de classe plutôt, ils n'étainent pas officiellement liés d'une quelconque façon, elle devrait déjà voir si il acceptait une balade à coté du lac, et peut-être plus... Mais pour le moment elle attendait, impatiente, la réponse de Taylor.

Méléane avait commencé a repartir avec Eléonore vers l'infirmerie mais elle revint sur ses pas et alla voir le Gryffondor Taylor
Elle s'approcha de lui et réfléchit puis sortit:

Tu veux qu'on aille faire un tour vers le lac?

Eléonore se tapa la tête contre le mur,elle aurait pu faire mieux comme approche
Mais bon l'heure n'était pas au moqueries
Eléonore s'approcha des deux
Gryffondor et chuchota a Méléane

-Je vasi t'attendre au hall d'entrée après on ira a l'onfirmerie!

Eléonore passa la porte et couru dans la couloir,en espérant que Méléane revint avec un sourire aux lèvres!
Elle se dirigea vers le hall

La semaine avait été longue mais néanmoins riches en événements. Outre la rencontre avec une autre Gryffondor, Wenna, qu'elle appréciait beaucoup, elle avait appris beaucoup de choses et cela la ravissait.

Quoiqu'il en soit, ce soir, elle avait décidé sauté le dîner, n'ayant pas faim, et se dirigea vers la bibliothèque. Elle comptait faire quelques recherches pour le devoir de potion du professeur Adya. Celle-ci étant de plus la directrice de sa maison, Gloire tenait à lui faire honneur aussi parcourait-elle les divers rayonnages et autres lieux de l'immense bibliothèque.

P... P... P... marmonnait-elle en cherchant les rayons de la lettre P. Il y avait tellement de livres, et ils étaient classés de toutes les manières possibles.

Au bout de quelques minutes, n'ayant encore rien trouvé de satisfaisant, elle trouva une table dans un coin reculé de la salle, y déballa ses affaires et reprit ses recherches. Finalement, elle choisit deux ou trois livres traitant de la Passiflore. Si elle ne se trompait pas, on en mettait dans la composition du Philtre Calmant.

S'absorbant dans la lecture, elle en oublia ses petits tracas de la journée, en particulier sa brève altercation avec un autre élève de l'école.

Lestat était préoccupé depuis son réveil. Sa nuit avait été agitée. En effet, lorsqu'il avait enfin réussi à s'endormir après quelques heures à tourner dans tous les sens, son sommeil n'avait été que cauchemards et agitations. Il se voyait sans cesse avec une dizaine d'année de plus, courir après une femme à la chevelure rousse portant un couffin. Qu'est-ce que cela pouvait bien signifier ?

Après un cours de potion éprouvant, il décida de commencer le devoir sur le philtre calmant. Lestat pourrait-il réduire ses angoisses à néant en travaillant une potion dont les vertues sont justements l'apaisement et la détente ? Il n'en savait rien mais s'atteler à la tâche était sans aucun doute sa passion favorite. Travailler le calmait, le rendait plus... zen.

Lestat pénétra alors dans la longue salle qu'était la bibliothèque. Des livres, des rangées de livres ! La félicité pour Lestat ! Si Lestat se mariait un jour - ce qui n 'était pas près d'arriver, antipathique et misanthrope comme il était ! - , il le ferait sans doute dans une bibliothèque, la seule église pour lui. Il se dirigea alors vers les rayons dédiés aux potions. Arrivé à destination, il délogea " Potions à utiliser en période de conflit" de son étagère et l'emmena avec lui.

Il vit une table seule et isolée un peu plus loin et se dirigea vers cette dernière. Cependant, dans l'intervalle de temps qu'il mit à parvenir à cette table, une jeune fille, longiline, assez petite et qui paraissait aux premiers abords très jeune. Lestat, qui ne supportait pas de se sentir un tant soit peu ridicule ou déplacé, ne put dévier de sa trajectoire à temps et s'assit en face de cette jeune Gryffondor.

* Génial ! Une mioche. *

" Je me permets..."

Surprise, Gloire détacha les yeux de son livre quelques secondes pour... se retrouver face à son conflit de la journée ! Celui que justement elle aurait aimé oublié, si cela était un tant soit peu possible.

Euh... bredouilla-t-elle, réellement prise au dépourvu. Déjà, de loin, son regard l'effrayait alors de près, elle en perdait tous ses moyens.

Je t'en prie, réussit-elle tout de même à articuler. Récupérant rapidement ses affaires, elle tâcha de lui faire un peu de place. Cela lui faisait bizarre qu'un garçon qui semblait aussi... antipathique, oui c'était le mot - soit tout le contraire d'elle - ait décidé de partager sa table. Mais son bon naturel reprenant le dessus, elle essaya d'entamer un minimum de politesse.

Tu viens également ici pour travailler ? demanda-t-elle poliment.

Bien entendu, imbécile que je suis, se dit-elle mentalement. Que pourrait bien faire quelqu'un à la bibliothèque, qui plus est avec ses affaires et un livre dans la main ?!

Elle se serait volontiers cachée si elle avait pu. Esquissant un timide sourire, elle continua toutefois :

Moi... moi aussi je travaille. Pour le devoir du Professeur Adya.

Cet élève l'intimidait horriblement. Elle avait lu dans son regard une lueur inquiétante et le fait qu'il soit justement devant elle ne la rassurait guère.

Lorsque Lestat s'attarda un peu plus, il plongea son regard d'un vert avantageux dans le regard profond et juvénile de Gloire. Elle avait des yeux sublimes, magnifiques. Paradoxalement, Lestat ne trouvait pas dans cette caractéristique une quelconque flatterie. Il était persuadé que les yeux étaient le reflet de l'âme. Mais, contrairement à la plupart des gens, Lestat trouvait suspect les âmes trop pures...

Et Paf! Lestat se souvint! C'était elle qui l'avait tant énervé lors du cours d'Enchantements! C'était bien sa veine, ça! Mais Lestat, comme à son habitude, resta imperturbable. Du moment qu'elle restait assise sans rien dire, à travailler calmement, elle ne lui poserait pas problème et il n'aura qu'à l'éviter comme la peste le reste de sa dernière année à Poudlard.

* Et dire que cette gamine m'a vu m'humilier. La poisse !*

Et là, c'était le drame : elle parlait.

Et elle parlait beaucoup en plus ! Lestat failli s'étouffer et la laissa finir de débiter sa diatribe. Il ne put s'empêcher de démarrer au quart de tour, mais toujours avec son flegme et sa retenue habituels.

" Déjà, chère petite fille, on ne se tutoie pas. Vous me vouvoyez, je vous vouvoie et les hypogriffes seront bien gardés. "

" Et non, je ne travaille pas : je cure des veracrasses là. "

* Si seulement elle avait pu se contenter d'avoir de beaux yeux sans avoir la capacité de parler... *

Il eut soudain pitié d'elle, ses grands yeux tournés vers lui. Pour la première fois depuis que le fléreur de son oncle Russell avait été enlevé par des gnomes puants lorsqu'il avait sept ans, Lestat ressentit une sorte de compassion malsaine.

Il fut troublé mais comme à son habitude, il tenta de n'en rien montrer. Sa voix semblait par ailleurs quelque peu adoucie.

" Par ailleurs, il se trouve que moi aussi je travaille ce devoir. Maintenant, silence ! Nous sommes dans une bibliothèque, nom de la barbe de Grindelwald. "

Euh... pardonnez-moi de vous avoir tutoyer. Je n'ai pas pensé à mal, s'excusa-t-elle rapidement. Ses camarades de Gryffondor l'ayant prévenue des griefs entre leurs deux maisons, elle s'imaginait que le comportement du Serpentard était lié à cela aussi n'en prit-elle pas plus ombrage.

Je vais reprendre mon travail dans ce cas... et vous laisser faire le vôtre, dit-elle rapidement avant de replonger dans ses livres.

Oh bien sûr, de temps à autres, elle lui jetait de petits coups d'oeil mais rien de bien insolent, juste des regards interrogateurs. La plupart du temps, elle tournait les pages du livre rapidement, notait petit à petit à côté et le seul bruit qui résonna encore fut uniquement le frottement de sa plume sur le parchemin.

Plusieurs minutes s'écoulèrent en silence, la nuit commençait à tomber dehors et les chandelles venaient d'être allumées. Elle releva la tête pour la première fois depuis et se rendit compte qu'à la lueur nocturne son vis à vis avait un air bien moins terrifiant... mais en même temps, elle ne voyait pas ses yeux aussi aucune raison d'avoir peur, pas vrai ?

Lestat s'attela donc à la tâche, sans aucune autre forme de procès. Il sortit sa belle plume argentée, ses feuilles de parchemine et se mit à noter précautionneusement : Les veracrasses, relégués au ban de la communauté des animaux magiques, ... Mais il ne pouvait s'empêcher d'être troublé. Ces yeux étaient si beaux, si expressifs, si sages. Il n'avait qu'une envie, c'était de la regarder encore. Bien-sûr, Lestat s'en fichait du reste du visage ou du corps, il n'avait jamais ressenti une quelconque attirance irresistible vers un autre être et puis elle était très jeune. Il la voyait davantage comme un enfant qu'il fallait protéger du monde extérieur.

Il se reprit presque aussi tôt.

* M'enfin Lestat, tu as perdu l'esprit ? C'est une mioche, elle court, elle rit, elle ne veut que s'amuser ! Tu n'vas quand même pas t'enticher d'un bébé babilleur ? *

Non bien-sûr que non. De toute façon, il ne voulait que regarder ses yeux. Il lui jeta de temps en temps des regards furtifs mais en y mettant toujours un sentiment furieux. Il ne voulait sembler vulnérable pour personne. Surtout pas pour elle. Néanmoins, une pensée le traversa (une pensée qui avait étrangemment pris la voix de Malloy), et si c'était les yeux d'une Né-Moldue que tu aimais tant ?

Cela se sentait que cette pensée n'était pas de lui. Lestat s'en fichait comme de la Première Guerre des Gobelins de l'ascendance des gens. Pur ou Gangrené jusqu'à la moëlle, il détestait tout le monde. Son beau-père avait réussi à avoir une telle emprise sur lui...

Tiens, il avait fini son devoir !
Il leva les yeux vers Gloire.
Il sentait qu'il allait faire une bêtise, il sentait que ce qu'il s'apprêtait à faire aller le poursuivre pour le reste de sa scolarité mais il s'entendit parler avant d'avoir pu se contrôler.

Vous désirez un peu d'aide, peut-être ?

La jeune fille travaillait maintenant depuis plus d'une heure, notant au fur et à mesure les informations données dans les livres. Prise par son travail, elle avait cessé de s'intéresser de son voisin tout en restant un minimum attentive à ses mouvements. De peur de ne l'énerver davantage, elle avait minimisé ses propres mouvements et se sentait complètement courbaturée. Toutefois, elle hésitait à s'étirer aussi continua-t-elle courageusement à se taire.

Lestat Delioncour a écrit:: Vous désirez un peu d'aide, peut-être ?

Si elle s'était attendue à ça ! Gloire en resta bouche-bée. Le garçon qui lui roulait des yeux en permanence agacés venait de lui proposer son aide. Heureusement qu'elle avait la tête baissée sinon elle l'aurait probablement froissé. Lentement, elle releva vers lui son regard émeraude et limpide, comme pour s'assurer que c'était bien à elle qu'il s'adressait.

Euh... c'est à moi que vous parlez ? osa-t-elle demander à voix basse. Si oui, alors je veux bien.

Etant donné qu'il l'observait également, elle reprit un peu d'assurance et releva complètement la tête, la pencha légèrement sur le côté, d'un air doux et attendit patiemment sa réponse.

Bon, la nuit tombait certes mais elle trouvait ce garçon tellement plus intéressant ! De bien des manières, il lui rappelait son père à la mort de sa mère. Ce Serpentard, comme son père par le passé, semblait avoir perdu confiance en tout et au plus profond d'elle, elle ressentit comme un pincement au coeur.

Cependant, comme il mettait du temps à répondre, elle détourna son regard avec un petit sourire d'excuse et reprit son travail tranquillement. Du moins en apparence car à présent les avertissements de ses camarades résonnaient dans son esprit.

Lestat la regarda avec un air mi-amusé, mi-agacé, un peu à la manière dont les gens sains regardent les marginaux. Elle l'amusait réellement. Ses grands yeux verts, son sourire espiègle, sa petite voix fluette et sa mine naïve, il en raffolait, mais on aurait dû lui arracher de tels aveux à l'aide de veritaserum. Il ne pouvait néanmoins pas laisser passer de telles âneries !

Citation :

C'est à moi que vous parlez ?

Il en fut presque estomacqué. A qui d'autre aurait-il pu parler ? C'était ce genre de bêtise qui faisait regretter à Lestat de tels élans de compassion. Il n'était que trop peu tolérant et d'une impatience quasi-légendaire.

* Contrôle-toi Lestat, sois bon! *

" Oui, c'est à vous que je parle, douce Gryffondor. "

Douce Gryffondor ? DOUCE GRYFFONDOR ? Mais ça va pas Lestat ou quoi? Pour mettre fin aux tergiversions qui pourraient l'assailler, il préféra enchaîner et tira la chaise à la droite de Gloire et s'y assit non-chalemment.

Beth voulait voir comment était la bibliothèque, les livres. Elle était une mordue de livres sans jusqu'au temps être toujours plongé dedans.

Elle rentra à la bibliothèque et vit que à peine elle était rentrée à Poudlard que la bibliothèque était pleine à craquer. Des Serpentards, des Griffondors, des Serdaigles et des gens de sa maison étaient autour des étagères. Certains aidaient les autres.

Elle prit un livre situé dans la catégorie 'Célébrités du monde magique' et se mit à lire tout en observant autour d'elle. Assis à côté d'elle se trouvaient deux personnes. Une Griffondor et un Serpentard pouvait elle en conclure d'après leur insigne qui indiquait leur maison. Ils se parlaient. Attendez, un Griffondor qui parle à un Serpentard, c'est impossible. Son père lui avait toujours dit que tout le monde détestait les Serpentards et que les Serpentards détestaient tout le monde. Ce qu'elle voyait là allait à l'encontre de ce que lui avait dit son père. Bizarre...

Elle se replongea dans sa lecture en pensant qu'elle ne s'était toujours pas fait d'ami..