[justify]Après avoir utilisé son Patronus, Luna était trop concentrée pour voir ses deux meilleures amies, malgré sa peur. Mais, elle voyait deux autres animaux d'une lueur argentée rejoindre la sienne. Le premier, celui d'Adna, était une chouette blanche. Le deuxième, celui de sa seconde meilleure amie, était un loup. Alors, elle réfléchissait soudain. Le loup... Qu'est-ce-que cela pouvait avoir comme caractère ? Bref, elle n'avait pas le temps de penser à ses meilleures amies, car toutes ses pensées étaient envahies soit par la lueur argentée, soit par les détraqueurs. Les lueurs argentées entrèrent en plein coeur des deux créatures vêtues d'une simple cape noire et déchirée.

La jeune blonde observait attentivement la scène avec curiosité. Qui allait sortir vainqueur de ce combat acharné ? Elle priait pour que c'était eux, mais elle n'en avait aucune idée. Seulement, elle savait qu'elle pouvait compter sur les Patronus car, elle a lu dans un livre que c'était utile pour vaincre les créatures des ténèbres glissants sur le sol nommés Détraqueurs. La lumière projetée était vraiment puissante, donc elle se cachait les yeux de son bras non utilisé par sa baguette. Elle avait pu observé, juste avant qu'elle cache sa vue, que sa meilleure amie venant de la même maison qu'elle avait fermé les yeux. Ils faisaient froids, le vent glacial frappait sa peau, les arbres se secouaient, et le sol commençait à geler dans les parties les plus humides. Elle ne s'avançait pas, ni se reculait. C'était trop dangereux.

La bleue et bronze observait alors les créatures s'en aller grâce aux trois lueurs argentées avant de se retourner vers ses amies. C'était vraiment génial qu'elles avaient gagné ! Elle aurait bien imaginé la scène si c'était l'inverse. Elle ne voudrait pas finir en miles morceaux, l'âme aspirée. Elle observait Adna et sa deuxième meilleure amie, mais elle ne la trouvait pas. Elle observait tout les alentours, prise de panique, en essayant de la retrouver des yeux. Ce n'était pas le moment de rire ! Elle la cherchait mais c'était trop sombre. Vraiment trop sombre.

La Serdaigle observait Adna qui s'était approchée d'un arbre dont une silhouette y était. Elle la reconnaissait, c'était elle ! Mais, elle avait quelque chose de changer. Prise encore de panique, elle l'observait attentivement voir ce que Maïwenn avait et elle en conclut qu'elle était inconsciente. Serait-ce un cauchemar ? Déjà au début, déjà des problèmes, et pas des petits en plus ! Elle fixait Adna avec un regard exprimant la peur avant qu'elle demande le sortilège pour refaire pousser les os. Elle n'en savait rien mais elle répondait quand même, car elle avait seulement un petit doute.

"Ce n'est pas Poussos ?"

Luna observait toujours sa meilleure amie inconsciente contre un arbre pour aucune raison. Peut être la puissance du sortilège. Tout était redevenu petit à petit chaud. Enfin chaud... C'était une façon de dire. Elle fixait toujours sa meilleure amie mais ne voulait pas la secouer. Si elle souffrait quelque part ? Et si...[/justify]

Maïwenn ouvrit les yeux et leur répondit par un gémissement particulièrement bruyant. Puis lorsqu'elle eut la force de faire une phrase complète, elle leur dit :

- Quoi ? J'ai quelque chose sur mon visage ? Faîtes-moi plaisir. Aller appeler le garde chasse ... Sauf si vous avez une meilleure idée ...

Adna réfléchit. Une jambe cassée, mal au dos, ça ne devait pas être si difficile à soigner. Si jamais elles allaient voir quelqu'un, elles se feraient renvoyer. La Serdaigle se rongea les ongles avant de proposer :

- Tu ne veux pas qu'on te fasse léviter jusqu'à Poudlard et qu'on te soigne nous-même ? J'ai un flacon de Poussos dans mon dortoir. Sinon, on va être renvoyées.

Les dégâts n'étaient pas aussi importants que ce que la jeune fille pensait mais ça devait être douloureux. Adna prit la main de son amie. Elles pouvaient s'en sortir seules. Se rendre à Ste-Mangouste était vraiment risqué. Cependant, l'avis de Maïwenn était quand même le plus important. La demoiselle avait l'air d'être à bout de forces. Adna enveloppa sa jambe dans sa cape en serrant bien fort afin qu'elle ne puisse plus bouger, et tenta de l'asseoir contre l'arbre afin que son dos reste droit. Elle mit beaucoup de temps à le faire car elle ne voulait pas blesse sa camarade. Pour terminer, elle déchira une partie de sa robe de sorcière pour envelopper le poignet de Maïwenn comme elle l'avait fait pour sa jambe. Elle lui dit :

- Ça peut faire office d'attelle. De toute manière, on ne peut pas te laisser seule. Même si quelqu'un reste pour te protéger, celle qui part pour chercher le garde-chasse est en danger. Je suis sûre qu'on peut s'en sortir ! Luna ?

L'adolescente voulait connaître l'avis de Luna.

Maïwenn n'avait toujours pas répondu, Luna, elle avait déjà fait son choix. Il fallait emmener Maïwenn à St-Mangouste. A contre cœur, Adna reconnut que c'était la seule solution. Elle baissa sa baguette et ferma les yeux en signe d'impuissance. Pourquoi avait-elle choisi de se retrouver ici ? Malgré un petit soupir désolé, la Serdaigle reprit son travail en tentant de déplacer Maïwenn sans la blesser mais, voyant que ce serait probablement difficile, elle décida d'attendre la réaction de celle-ci. Elle répondit enfin :

- Bon, et bien allons chercher le garde-chasse, nous n'y arriverons jamais seules.

L'azur et bronze réfléchissait aux conséquences mais la santé de ses meilleures amies comptait plus que tout au monde. En attendant que l'une des deux jeunes filles réagissent, elle se demanda si elle pourrait toujours être championne de sa Maison après cette énorme bêtise. Si ce n'était pas le cas, certes, elle serait triste, mais avoir sauvé son amie serait une fierté et un bonheur bien plus importants.

La demoiselle attacha ses cheveux dans un beau ruban argent et avec un regard triste scruta l'horizon. Rien ne serait plus pareil maintenant. Rien.

Les jours s'écoulaient doucement à Poudlard... Trop doucement selon moi. Le froid me brulait la peau, rien à voir avec la chaleur de Masyaf et le soleil de Syrie, tout est trop différent pour moi. Noct trottinait derrière moi en silence. L'esprit plonger dans mes pensées, je repensai aux quelques jours que j'avais passé là bas. Chez moi, avec Malik, Kadar et le village.

Malgré la guerre qui faisait rage, Masyaf était protéger de ses conflits. Même défunte, ma tendre mère veillait sur ce que j'appelai affectueusement maison. A l'abri des regards et des attaques des hommes, Masyaf n'avait rien à craindre. Seul les sorciers pouvaient pénétrés les défenses mais au risque de se faire attaqué par les villageois. Le courage était une chose que ce petit village perdu dans les montagnes de Syrie avait cultivé et exploité.

Le soleil qui se couchait n'avait rien à voir avec les crépuscules syriens. Ici, la température était toujours glacial, là-bas la nuit contrasté avec le jour, la chaleur était remplacé par les nuits glacés des montagnes. Et l'hiver, la forteresse était décoré de neige plus blanche que les plumes des anges.

Noct mon chien, me tira de mes pensées par un simple aboiements. Je relevai la tête en observant mon environnement que je reconnus. La forêt interdite... Bien que lugubre, elle me semblait regorger de vie et pas seulement au négatif.

Un bruit...

Une branche qui craque... d'un mouvement souple et vif, je me retournai vers l'origine de ce son. Noct grogna lourdement, montrant les crocs en cas d'attaque. Devant nous, un homme un peu plus grand que moi, la peau légèrement basané et un peu plus carré que moi. La cigarette à la main, il me fixai avec ce que je pris comme de la surprise.

Je me reculai de quelques pas pour mettre une distance de sécurité entre cet homme et moi. Mon chien me suivit avant de s’arrêter de grogné. Mes yeux ambre fixaient ceux sombres du jeune homme. Je vis sur son uniforme l'emblème des Poufsouffles, le blaireau avec les sens aux aguets. Je soupirai doucement avant de me tourner vers les arbres, lui tournant ainsi le dos.

Je ne savais que dire face à cet homme. Lui répondre avec la violence des Serpentards, fuirent comme le font les serpents et les adeptes de ma maison ? Non, je ne dis rien, laissant le silence devenir roi dans cette forêt où les ténèbres semblaient avoir élu domicile depuis des années voire des siècles et encore plus avec l'histoire du grand Harry Potter. L'histoire veux que ce soit les Serpentards les monstres, mais étrangement, je ne pense pas qu'ils étaient tous coupables.

Un vent glacial me fit frissonner, me forçant à resserrait la veste de l'uniforme contre moi.

-pourquoi est-ce si différent ? Murmurai-je pour moi-même. Tout est trop différent pour moi.

Je me tournai alors vers le Poufsouffle. Je lui offrit un petit sourire triste et détourna le regard.

-Il fait toujours si froid en Angleterre ? Lui demandai-je calmement, et aucunement avec un ton qui se voulait agressif.

Une branche qui craque, un son, comme un os qui se brisait, tel un ninja, le garçon qui se trouvait devant DJ se retourna vivement, comme si quelqu'un était prêt à lui sauter dessus, son chien grognait et commença à montrer les dents. Darnel le regarda alors droit dans les yeux, et il se calma aussitôt. Peut-être était-ce son instinct animal qui ressortait. DJ se retourna vers son maître, un homme à l'allure chétive. Il recula de quelques pas, se retourna, puis recommença à marcher, comme si de rien n'était. Darnel finit sa cigarette et la jeta par-terre. Darnel le suivit, comme si il voulait lui dire quelques choses. Il l'entendait marmonner, mais n'arrivait pas à comprendre. A un moment, il se stoppa net, puis, se retourna. Il lui fit alors un sourire, pour se remettre en marche. DJ n'eut pas tout compris, mais le jeune rouvrit la bouche.

-Il fait toujours si froid en Angleterre ? Lui demanda-il calmement, et aucunement avec un ton qui se voulait agressif.

Pourquoi cette question ? C'était le crépuscule. Bien sûr qu'il fait froid, quelle interrogation. Darnel ne su quoi répondre à part un bref "Je pense", DJ n'en savait même rien, il n'était pas d'ici, en Irlande, il faisait, beaucoup plus froid que ça. C'est pour cela, que, ici, il n'avait pas froid. Il le rattrapa par l'épaule en lui demandant :

- Hey ! Comment tu t'appelles ? dit-il d'un ton interrogateur.

Le jeune homme me marmonna une réponse qui devait ressembler à un "je pense". Je hochai doucement la tête, lui il ne semblait pas être affecté par le froid du crépuscule. Mon chien s'approcha doucement de lui et lui tourna autour comme pour vérifier qu'il n'allait pas me faire de mal. Comme quoi, les chiens avaient des dons pour reconnaitre les gens qui voulaient du mal à leur maître. Je murmurai quelques mots à mon chien qui semblait ravi de voir qu'il n'avait rien de dangereux.

-Vraiment ? C'est étrange ici...

Je me remis en marche quand le jeune homme m'attrapa l'épaule en me demandant d'un ton interrogatoire :

Hey ! Comment tu t'appelles ?

Je le regardai alors de manière surprise avant de posait calmement ma main sur la sienne pour qu'il me relache l'épaule.

-Je me nomme Altair Ibn-La'Ahad et toi ? Quel est ton nom ? La seul chose que je sais sur toi est que du est de Poufsouffle, mais cela ne m'aide pas à savoir ton nom.

Je lui sourit alors doucement attendant calmement sa réponse. Un bruit se fis entendre dans l'obscurité de la forêt mais rien de dangereux, ce genre de bruit sont courant en forêt.

-Tu es d'ici ? Tu ne semble pas être affecté par le froid.

Je me mordis la lèvres avant de m'excuser.

-Pardon, je parle sans doute un peu trop Non ?

- Williams, dit-il, puis reprit. Darnel James Williams, mais tu peux m'appeler DJ, c'est plus court et moins énervant à prononcer

Williams... c'est un beau prénom, sans doute d'origine noble. Quand j'avais annoncé mon nom de famille, j'avais bien vu dans son regard une lumière d'incompréhension. Je ne pouvais lui en vouloir, c'est un nom très peu utilisé même en syrie. Je hochai la tête.

-DJ Williams donc, c'est un beau prénom et je suis ravi de te rencontrer.

Je lui sourit en m'inclinant légèrement. J'étais en effet ravi de rencontrer un autre étudiant qui soit extérieur à ma maison, je préférer de loin les autres élèves que ceux de ma maison. Mais l'écusson faisait dés fois actes de foi et dans beaucoup de cas, le serpent est rejeté, haït et mis à l'écart. Le plus simple, c'est de s'isoler volontairement et de se faire oublier.

Devant mes excuses, le garçon dénommé DJ comme il l'avait demander ne pus s'empêcher de rigolé. C'est vrai que ce soir, j'étais bien bavard, chose rare. Noct était assis près de moi en regardant l'homme brun. Bien qu'il soit bien bâti et plus grand que moi ainsi qu'une force brut plus développer, il ne fallait pas oublier que les travaux plus les entrainement à Masyaf était rude et permettait de développé une forte musculature non apparente.

- Non, non, je viens d'Irlande, et là-bah je sors en pull, donc ici, c'est comme un temps d'été pour moi, Me dit-il d'un ton amical, avec un sourire sur le bout des lèvres. Et t'inquiètes, il y a pas de soucis ! Tu viens d'où toi ?

Irlande ? C'était donc plus au nord et donc plus froid que maintenant. Je comprend mieux pourquoi il est si à l'aise avec de tel température. Mais à la question d'ou je venais, je détournai le regard, Je venais de loin et ce lointain me manquai en ce moment même. Après quelques minutes de silence, je lui répondit.

-Je viens de Masyaf, c'est un petit village perdu dans les montagnes de Syrie. Mais la chaleur y est présente une majorité de l'année sauf en Hivers. Je n'arrive pas à me faire au température d'ici... Ni même à la manière de vivre de l'Angleterre... Finis-je dans un murmure.

-DJ Williams donc, c'est un beau prénom et je suis ravi de te rencontrer.

DJ était fier de ses origines, ainsi que de sa famille, même si ils auront pas eu une vie facile, ils auront au moins la fierté d'y être arrivé. En effet, Williams, fait "Bourgeois". C'est grâce à sa mère. Sophie Williams, fille de Sarah Williams, et d'un père inconnu. Cette famille, en Irlande, était connue pour ses bonnes actions, ce qui fait que le travail acharné de la mère, aidé de ses propres parents, ont réussi à monter au sommet leur petite entreprise de mobiliers. Après quelques années, la famille devint riche et bourgeoise. Serveur à table, chauffeur en voiture. Sophie n'était pas de ce monde, et de temps en temps elle alla, dans les quartier plus, "communs", et c'est là qu'elle rencontra le père de Darnel, Tony, qui mourut, étrangement dans un accident de voiture. Le rappel de ce souvenir fit monter les larmes aux yeux de DJ, il se retourna essuya ses larmes et se retourna en souriant.

- Merci, Altair, c'est gentil, répondit-il. Quand je vais dire à mes parents que ces paroles viennent d'un Serpentard, ils me croiront pas, reprit-il en souriant.

-Je viens de Masyaf, c'est un petit village perdu dans les montagnes de Syrie. Mais la chaleur y est présente une majorité de l'année sauf en Hivers. Je n'arrive pas à me faire au température d'ici... Ni même à la manière de vivre de l'Angleterre... Finit-il dans un murmure.

A ce qu'il avait compris, il vivait dans un pays arabes, ce qui devint une évidence, quand il repensa à son prénom. DJ vit bien que ça le dérangeait de parler de ça, peut-être que son pays, sa ville, ses amis, ses parents, lui manquaient. Peut-être qu'il ne les voyait pas autant qu'il le voudrait. DJ décida alors de changer de sujet.

- Ah très bien, si il fait chaud, fit-il avec un sourire. Il marcha, pour se rapprocher d'Altair, le prit par l'épaule et commencèrent, tout deux à marcher en direction de la forêt, il le relâcha pour lui demander, que fais-tu ici à une heure pareil ?

- Merci, Altair, c'est gentil, répondit-il. Quand je vais dire à mes parents que ces paroles viennent d'un Serpentard, ils me croiront pas, reprit-il en souriant.

Il avait un léger regard légèrement brillant. Je ne fis aucun commentaire et fus surpris de sa réponse. Cependant je détournai le regard en fronçant les sourcils.

-Serpentard... Je n'aime pas être vu uniquement par ma maison. Mais il semblerait que les maisons primes sur l'humain...

Je lui souris en souriant doucement. Quand je lui dit que je venais d'un pays chaud, je vis qu'il avait compris que mon monde était là-bas, tout ce que je connaissais était là-bas. Il décida de changer de sujet en me demandant ce que je faisais dans cette sombre forêt tout en avançant dans les bois.

-Moi même je l'ignore... J'essaye d'oublier peut-être... Et je me suis pas rendu compte que je venais d'arriver dans la forêt... Et toi ? Que fait tu ici ?

Je regardai autour de moi, certes la forêt était sombre mais j'avais l'impression que certaines plantes pouvaient avoir une couleur très belle sous les reflets du soleil, comme des fleurs venant du paradis.

-Tu semblait triste quand je t'es dis que tu avait un beau prénom... Ai-je dis quelque chose qui ne fallait pas ?

Je le regarda dans les yeux, espérant sans doute une vérité, mais inconsciemment, je savais que j'allais avoir un mensonge. Je lui souris en le rassurant. Si il ne voulait pas en parler, je ne le forcerai pas. Le harcèlement n'est pas vraiment mon truc.

- Serpentard... Je n'aime pas être vu uniquement par ma maison. Mais il semblerait que les maisons primes sur l'humain...

C'est vrai que Darnel, regardait plutôt la maison que l'être humain. Les Serdaigles, les petits intelligents, les Gryffondor, pour les préférés de chaque professeur grâce à l'histoire du Grand Harry Potter, les petits courageux, les Poufsouffle, les petits cancres de l'école, et pour finir, les Serpentards, les plus détestés, à cause de l'histoire de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom. Mais il faut savoir que celui qu'on soupçonnait comme être un ennemi, qui était en fait un ami, Severus Rogue, était aussi à Serpentard. Donc Darnel se reprit pour ne pas le mettre mal-à-l'aise.

- Serpentard, oui, mais toi, tu as l'air différents des autres, tu es cool, fit-il avec un sourire aux lèvres.

Il l'avait invité à rentrer complètement dans la forêt interdite, peut-être qu'il y aurait quelque chose d'amusant, ou peut-être quelque chose de moins drôle et qu'il faudrait se défendre, il lui avait posé la question, du pourquoi, du comment, il était ici. Et il lui répondit amicalement :

- Moi même je l'ignore... J'essaye d'oublier peut-être... Et je me suis pas rendu compte que je venais d'arriver dans la forêt... Et toi ? Que fait tu ici ?

- Je dois avouer, que je fumais ma cigarette, et je t'ai vu avec ton chien, entrer ici, je me suis dit, cool, un peu d'action, dit-il avec un sourire.

Darnel aimait bien cette nouvelle connaissance, et pourquoi pas, ce nouvel ami ? Avec lui, il n'y avait pas de blanc, il parlait tout le temps, et il aimait bien ça, qu'une personne qui n'osait rien dire, par timidité.

-Tu semblait triste quand je t'es dis que tu avait un beau prénom... Ai-je dis quelque chose qui ne fallait pas ?

Darnel ne voulait pas lui avouer tout de suite, il ne le connaissait pas encore assez. Il ne voulait pas lui mentir, mais il ne voulait pas non plus lui dire la vérité. Alors il se contenta de lui dire :

- C'est compliqué, et personnel, dit-il d'un ton monotone.

Ce n'était pas compliqué du tout, mais c'était personnel, peut-être qu'un jour il allait lui avouer, peut-être, un jour...