Cours n°12: Combattre un Epouvantard: théorie et pratique

Après être sorti de l'infirmerie, Edward se hâta de courir au cours de défenses contre les forces du mal dont il avait su qu'il était inscrit quelques temps avant. Il trouva le couloir après avoir demandé à des élèves de Gryffondor et des fantômes ou des portraits. Il poussa la vieille porte qui aurait eu besoin d'un bon coup de neuf. Il entra, se tâta et prit une place à deux rangs de la table du professeur."Enfin mes premiers cours!"se dit-il . Après avoir appris que le cours se déroulerait sur les épouvantards, il se rappela avoir lu quelque chose là-dessus. Il lui semblait qu'il fallait lancer un sort nommé Riddikkulus et penser à quelque chose de très drôle, dont il exploserait de rire. Il attendait avec patience la pratique et essaya de voir si il y a avait des têtes connues dans la classe.

La poufsouffle qu'il avait interpellé, lui répondit d'un air un peu trop savant au goût d'Aymeric :

-"Tu apprendras que même si on a peur de quelque chose, l'épouvantard ne sera pas capable de nous faire entièrement peur car il aura toujours une petite différence avec notre peur. Par exemple, si quelqu'un vient à avoir peur d'un détraqueur, l'épouvantard ne se déplacera pas comme un vrai détraqueur. Un détraqueur flotte, ou glisse comme tu veux, alors qu'un épouvantard volera ou marchera." puis elle reporta immédiatement le regard sur l'armoire.

Aymeric soupira et répliqua, toujours avec une voix aussi sèche :
-"Tu as appris ta leçon c'est bien" il la regarda, essayant d'accrocher son regard et continua "Imaginons que... Tu te retrouves devant une bonne dizaine d'araignées, mais que parmi ces araignées il y a une fourmi" il afficha un sourire narquois et lui demanda "Aurais-tu vraiment moins peur car il n'y a pas seulement des araignées ?"

La théorie... Toujours la théorie. Tous les élèves présents, ne savent-ils faire seulement de la théorie, sans penser un seul instant à la pratique ? Jouer au jeu des 7 différences, alors que ta plus grande phobie est devant toi, doit s'apparenter à essayer se concentrer sur un film à l'eau de rose en écoutant à fond, avec un baladeur, du hardrock.

Aymeric regarda à nouveau l'armoire qui bougeait toujours autant. Il ne voyait toujours pas ce qui allait apparaitre devant lui, quand il allait se retrouver en face de cette créature. Bien évidemment qu'il avait des peurs, mais pas au point de provoquer en lui une panique importante. Il réfléchit encore pour se préparer à ce qui allait suivre. Mais il ne voyait pas un objet, ou animal lui faire peur... Ses plus grandes craintes se fondent plus sur des sentiments... Des situations. Un objet est beaucoup trop insignifiant pour lui faire réellement peur.

"Un épouventard", se répéta-t-il dans sa tête. Ce n'était pas ce à quoi s'attendait le rouge et or mais bon, pour un premier cours, cela devait suffire. Le gryffondor ouvrit son livre de « défense contre les forces du mal » à la page du sommaire. Il trouva le numéro de la page parlant des épouvantards.

Aucune photo n’illustrée la créature, contrairement à tout le reste du livre. En parcourant les lignes, il comprit pourquoi. D’après ce qu’il était écrit, l’épouvantard était une créature qui représenter nos peurs. Ah ces mots, Yun frémis et sentit une goutte de sueur perler sur son front lentement. Affronter ces peurs devant tous le monde n’est pas le plus gros problème, mais plutôt sur ce qui aller apparaitre. Mais ce sujet sera abordé à un autre moment. Il continua à parcourir la page et vit la manière de le vaincre. Une simple petite formule et de l’imagination ; « rien de plus simple ? », se di-il tout étonné.

Il referma le livre et commença à imaginé mille et une chose qui pouvait le faire rire, en attendant que l’exercice commence.

Les réponses jaillissaient de tout sens, et le mot Epouventard revenait toujours. Le professeur se permit alors d'ajouter 10 points aux Serpentard ainsi qu'aux Poufsouffle pour leurs réponses. Elle redemanda aux autres élèves de prononcer la formule qui servait à repousser ces créatures mystérieuses. Le jeune Serdaigle dit d'un ton posé qui frôlait le murmure:

-Ridikkulus.

Ce n'était pas si compliquer de prononcer un tel mot... mais la seconde partie restait tout de même complexe... auparavant il avait une terrible phobie des araignées mais depuis qu'il était entré à Poudlard, il n'avait plus peur de quelconque bestioles. Hormis une créature affreuse en elle même: es Loups-garous. En étudiant beaucoup sur les animagis et tout autre espèces qui s'y approchait, il découvrit une certaine peur à en devenir un. Certains loups garous était affreux même lorsqu'il se controlait. Parmi eux un nom faisait trembler Xavier à sa simple prononciation: Fenrir Greyback. Même sous sa forme humaine, cet homme se permettait de dévorer les enfants ou de griffer d'autres personne. Xavier se concentra alors à une forme drôle... que pouvait-on trouver de drôle à ceci?

Nikita était restée au fond de la salle pendant que les élèves défilaient, affrontant leurs peurs. Dans un sens, elle trouvait cela idiot. Pourquoi vouloir à tout prix un sort spécifique pour chaque animal ? Un Sort de la Mort les vaincra. Une menace vivante, quelle qu'elle soit ? Un Sort de la mort la vaincra. Les sorciers cherchaient toujours au plus complexe : affronter leurs peurs alors qu'ils avaient le pouvoir de supprimer ce qui les provoquaient -en l'occurence, l'épouvantard. Ils cherchaient les moyens les plus idiots et les plus longs de combattre leurs ennemis, alors qu'un peu de logique et de détermination suffisait à se faciliter la vie.

Et puis, le cours de Défense Contre les Forces du Mal. L'épouvantard n'était pas maléfique, il était juste dans sa nature de se protéger ainsi. Ces gens n'affrontaient pas les bons animaux. Un troll des montagnes, un détraqueur, un épouvantard, ou même un dragon adulte … Tous n'étaient que broutilles par rapport à la plus dangereuse créature du monde : le sorcier adulte.

Le plus vicieux, le plus intelligent, le plus méchant des animaux vivants. Nikita eut un sourire sardonique. Les Patronus, Riddikulus et autres sortilèges n'auraient aucun effet sur ce monstre. En Défense contre les Forces du Mal, les élèves auraient du apprendre comment se battre contre les hommes. Contre leurs semblables.

Car eux n'auraient aucune pitié. Il était facile de déstabiliser une créature, de vouloir la vaincre. Parce qu'elle ne ressemblait pas aux hommes, parce qu'on ne lui prêtait pas de sentiments. Mais devant leurs ennemis humains, quels qu'ils soient, peu oseraient attaquer. De peur de blesser, de peur de tuer.

Les pensées de Nikita dérivèrent vers un tout autre sujet que le cours de Wolf.

Les Mangemorts. Ceux-là, elle les admirait. Ils étaient dangereux, et leur façon d'agir fascinait la jeune fille. Ils n'avaient aucune limite.

Nikita se remémora des mots qu'on lui avait dit, alors qu'elle était plus jeune.

« Il existe des gens très intelligents, puissants, qui lancent, par exemple, le sortilège de découpe à la perfection. Pour couper un arbre, pour faire une salade de fruit … Un sort qui fait partie de leur quotidien. Mais sont-ils dangereux car ils savent lancer le sortilège de Découpe ? Non. Parce qu'il existe dans leur cerveau des censeurs.
Il existe des gens qui, en combat, ne visent pas la victoire sur leur ennemi. Qui n'ont pas pour but de le désarmer ou de le blesser. Non. Ils ne pensent qu'à tuer l'ennemi. Toute action qui ne mènera pas à ce but précis sera délaissée. Alors que certains utiliseront, par exemple, l'arbre derrière eux pour se protéger, d'autres tenteront de le faire tomber sur l'ennemi, le tuant sur le coup.
Tout cela car dans l'esprit de chaque personne se trouvent des censeurs, des inhibiteurs dus à l'éducation, aux sentiments. Certains ont détruit ces censeurs, et possèdent ce que l'on pourrait appeler l'intention de tuer.
Alors que certains, censurés, pensent à se protéger, d'autres, dont les censeurs n'existent que peu ou pas, pensent à attaquer, lançant des offensives fatales, ou potentiellement fatales. Ceux-là sont les personnes à craindre. Ceux-là sont dangereux. Même si ils ne sont pas particulièrement intelligents, ou puissants, en combat, leur but sera de tuer. De détruire. »

Cette intention de tuer n'était pas facile à atteindre, et peu enviaient ce que Nikita appelait une qualité.

Les Mangemorts l'avaient. Nikita l'avait. C'est ce qui les rendait dangereux. Ils n'étaient pas particulièrement intelligents, puissants ou retors, mais ils possédaient cette absence de censeurs qui leur permettaient de vouloir non pas la soumission de leurs adversaires, mais leur mort. Et c'est cela qui faisait d'eux de merveilleux combattants. Ils n'avaient pas de limites.

Nikita se prit à rêver, son esprit dérivant très loin du cours auquel elle était supposée assister. Elle secoua la tête soudainement et se reconcentra sur ce qu'il se passait. Devant la classe se trouvait un jeune homme face à un loup-garou. Peur logique, pensa-t-elle, et raisonnable. Elle pouvait concevoir avoir peur d'un loup-garou, mais n'en avait elle-même pas peur. Ils sont faciles à tuer. Elle essaya de chercher sa plus grande peur.

Elle avait peur du vide, ne sachant comment le contrer. Elle craignait l'inconnu, parce qu'elle ne savait pas ce que c'était. Elle fuyait ce qu'elle ne connaissait pas. Mais quelle forme pourrait prendre l'épouvantard, si elle avait peur de ce qu'elle ne connaissait pas ? C'était aberrant.

Ele décida de ne pas tenter de trouver sa peur, parce qu'elle ne serait jamais complètement préparée à sa vue. Alors elle resta assise, attendant que la totalité des élèves soient passés. Elle ne savait pas que deviendrait l'épouvantard pour elle, alors elle ne voulait pas prendre de risques et que les autres soient attentifs à son passage. Et pour cela, quoi de mieux que d'attendre qu'ils aient fini et qu'ils discutent de leurs peurs respectives ? Bien sûr, elle aurait préféré ne pas affronter cet animal, mais elle n'avait pas vraiment le choix, obligée de lancer le Riddikulus.

Même si je persiste à penser qu'un Avada serait plus utile.

Sarah sorti de la salle commune de Poufsouffle et courra comme une folle au cour de défense contre les force du mal. Elle avait trop dormi ! Elle avait cru qu'on la réveillerai. Sarah courra donc en cour.

Elle traversa les couloirs bousculant des élèves. Et si on enlevait des points a sa maison pour son retard ?! Elle ne devait pas pensée a sa pour l'instant, là elle devait faire une chose. Courir !

Elle arriva devant la porte du cour, vérifia qu'elle avait pris sa baguette. Oui, elle ne l'avait pas oublier. Elle ouvrit la porte et rentra. Le bureau du professeur était mis près d'un escalier et a sa place une armoire bougeait. Un épouvantard ?

- Exuser moi d'être en retard dit elle au professeur.

Sarah détourna tout les regard et se trouva une place parmis tous les autres élèves présent dans le cour. Elle reconnu quelque élève.Tous s'entrainait a dire : Riddikulus.

Sarah compris qu'il s'entraînait contre l'épouvantard. Elle avait lu que les épouvantard prenait la forme de notre plus grande peur. Mais .. moi de quoi ai-je peur ? Sarah réfléchit. Peut importe elle devait s'entrainer a dire: Riddikulus

Riddikulus, Riddikulus, Riddikulus ... ça va vite me gonfler.

Alice dirigea son attention vers son professeur qui prit la parole. Un épouvantard donc, la jeune fille fut loin d'être surprise vu l'armoire qui manquait de tomber à chaque soubresaut, la chose qui y s'y trouvait était par conséquent toute trouvée. Le plus dur restait bien évidemment à venir: combattre le monstre. Et le mot n'était pas trop fort. La serpentarde allait devoir affronter sa plus grande peur, le tout était de savoir: parmi les araignées, les insectes, les abeilles et d'autres choses encore, lequel allait recevoir le privilège d'apparaitre?
Mlle Wolf cita ensuite le sort qui pouvait réduire à néant cette créature: Riddikulus.

*Si j'ai bien compris, il faut répéter le sort à voix haute sans baguette histoire de s'entrainer … Bon bah c'est partit!*

- Riddikulus! Ri-ddi-ku-lus !

Alice prenait soin d'articuler toutes les syllabes du sort, procédé un peu complexe vu les sonorités dures et fortes. La serpentarde préférait les son plus fluides, avec une abondance de L de M ou de N. Néanmoins cette sonorité dure permettait d'avoir une voix suffisamment forte pour que le sort soit très efficace. La jeune fille avait envie de passer à la pratique, mais se rappelant de ce qu'elle devra affronter, elle dégluti légèrement et se préparait déjà à passer vers la fin, histoire de pas paraître ridicule avant les autres.

*Quelle est donc ma plus grande peur ? ...*

Alice réfléchissait donc dans son coin, attendant une sorte d'illumination qui pourrait la préparer à ce qui l'attendait. Dans un coin de sa tête elle faisait donc une liste des choses les plus effrayantes qu'elle ait pu imaginer et prépara quelques retournements comiques à y appliquer à l'aide du sort Riddikulus. Elle se tourna vers Axelle et lui fit un sourire crispé comme si elle allait vomir, signifiant un «C'est quoi cette horreur qui va nous surgir au nez, es tu dégoutée comme moi je le suis?»

Ookami ignora ce que venait de lui répondre le Serpentard, se concentrant sur l'épouvantard, elle regarda les retardataires prendre place tout en continuant à réfléchir. Elle avait trouvé une meilleure idée concernant le meilleur moyen de rendre l'épouvantard ridicule, elle lui ferait carrément faire le french cancan, danse qu'elle avait connu lors de son bref séjour en france où ils s'étaient arrêtés avec ses parents avant de venir en Angleterre pour s'y installer. Elle visualisa très bien l'araignée dans une robe rouge, dansant le french cancan et du se mordre les lèvres pour ne pas rire ou cela viendrait à provoquer un plus grand mouvement de l'épouvantard dans la malle. cette fois, elle était plus que prête et réitéra sa proposition de passer première auprès du professeur.
Son coeur bondissait d'excitation.

Après avoir prit quelques notes, Emma pausa sa plume sur la table. Trouver ce qui lui faisait le plus peur ... Elle n'en savait franchement rien. Elle n'avait pas peur des insectes et araignées. Peut être un peu de certains fantômes très connu en Angleterre.. Ou d'une mangemorte qu'elle avait vu torturer sa mère ... Fantômes, mangemorte, elle répétait ces mots dans sa tête, cherchant une solution pour les tourner au ridicule. Mais une arrière pensée lui vint: Peut être que sa plus grande peur était autre ... Voir son frère mort ou ... Voir un détraqueur. Pour tout dire, elle ne savait absolument pas se décider... Mais l'épouvantard sera bien lui ... Elle fit alors une liste de ses peurs, leur appliquant à chacun une action ridicule.
Puis elle observa autour d'elle. Beaucoup étaient concentrés à chercher des idées, d'autres prononçaient à voix basse Ridikulus. La poufsouffle ne pensait pas qu'elle aurait des problèmes d'articulation donc n'ouvrit pas la bouche, et tourna un peu la tête pour voir certains élèves excités et d'autres au bord du malaise.
Bizarrement elle ne ressentait rien, elle n'arrivait pas à trouver sa peur. Elle sentait bien que l'improvisation allait être au rendez vous durant le cours ...

Quand Sarah eut fini de s'entrainer à dire "Riddikulus" elle pensa à ce qui allait sortir de l'épouvantard. Même si elle stressait elle ignorait encore quand elle allait passer. Sarah réfléchit a ce qu'elle avait le plus peur. Des guêpes, des araignées ? Mais entre les deux elle préférait les araignées que les guêpes. Alors, d'après elle se serait un guêpe géante. Sarah croisât les bras et y mis sa tête. Une guêpe comment la rendre ridicule ? Sarah passa un petit temps a réfléchit avant de trouver. Elle avait une idée ! Que la guêpe se transforme en Yo Yo. Elle n'avait que ça dans la tête et commence déjà a rigolé Un guêpe u bout d'un fil montant et descendant comme un Yo Yo. C'est bon elle avait trouvé! Il fallait juste attendre que son professeur lui demande de passer. Elle regarda les autreslèves qui réfléchissait a leur plus grande peur, d'autre s'entraînait et d'autres rigolait déjà.

Lussius c'était à moitié endormit lorsque la professeur expliqua le sortilège à pratiquer, tout ce qu'elle avait dit Lussius le savait déjà plus ou moins, cependant les élèves ne devait pas encore utilisé leurs baguettes ce qui décevait profondément le jeune Vogan. Au même moment tous les autres élève s'entraînait à prononcer la formule et plusieurs élèves était rentré en cours alors que le voisin de table de L.V engageât une légère dispute avec une ancienne connaissance de Lussius, Ookami ! Vogan fut plutôt amusé de leur joute il se rendait compte que Aymeric lui ressembler plus qu'il ne le pensait, malgré tout Lussius ne dit rien et se contenta de les écoutais en affichant un petit sourire narquois. Mais les meilleures choses avaient une fin il fallait tout de même s'entraînait à prononcer cette stupide incantation sous peine de risquai un renvoie de cour ou peut être pire !

Alors, le jeune homme ce mit lentement au travail et il prononçât d'un ton sec est puissant la formule.

-RIDDIKULUS !

-Pfffff c'est d'une simplicité enfantine ! Murmura Lussius.

La Pouffy ne sembla pas trouver de répliques, puisqu'elle ne répondit pas à Aymeric. Préférant sans doute éviter le ridicule avec sa "théorie" totalement inapplicable en situation.

Pendant ce temps les autres élèves continuaient de s'entrainer à prononcer la fameuse formule. Aymeric préféra, s'interroger sur la forme qui allait sortir de ce placard.

Pendant la scolarité à Poudlard, les élèves sont dans un véritable cocon protecteur, ils ne pouvaient pas réellement rencontrer de danger. Si ce n'est dans la forêt interdite, mais qui, comme son nom l'indique, était interdite et donc (en théorie) inaccessible sans adulte responsable aux côtés des élèves... Encore une fois, nous avons la preuve que la théorie est bien loin de la réalité...

Lucius coupa le fil des pensées d'Aymeric, en s’essayant lui aussi au "Riddikulus" puis pour pester qu'il trouvait cela simple, ce qui était.... Tout à fait vrai. Aymeric sourit et lui répondit, lui aussi en murmurant :
-"Ouais, pas vraiment de quoi s'affoler. En plus l'on doit pouvoir seulement penser la formule, comme pour tous les autres sorts, pas de risque de butter et tu te concentres seulement sur tes pensées..."

Aymeric n'attendit pas la réponse de son voisin pour chercher à nouveau à quoi pourrait ressembler sa peur.

Les détraqueurs... Aymeric en avait entendu parler, mais il n'en avait jamais vu... L'ignorance est la plus grande peur de l'homme. Effectivement, il ne savait pas vraiment à quoi ressemblait ces créatures, il avait entendu tellement de légendes à propos... Que plus Aymeric y pensait, plus il pensait que c'était un de ces cadavres volants qui allait apparaitre devant lui...

Arya entendit bientôt un brouhaha de formules énoncées sur des tons et à des volumes divers tout autour d'elle, rompant le silence de la salle. Elle observait sans faire de commentaire les mines de ses élèves, certains plus concentrés que d'autres. Comme elle s'y attendait, une paire semblait prendre cela comme une gigantesque blague. Voilà qui risquait de leur jouer des tours, à terme. On n'était jamais vraiment prêt à faire face à nos peurs les plus profondes, quand bien même on était persuadé du contraire...

Elle fut interrompue dans sa réflexion par une jeune élève de Poufsouffle qui, pleine d'enthousiasme, lui annonça se sentir prête. Elle se préparait à lui répondre qu'un peu de préparation encore ne lui ferait pas de mal, quand un des Serpentard, Aymeric Burton, qui s'était déjà fait remarquer en cours par ses interventions plus ou moins inopportunes, la rabroua en lui annonçant qu'on n'était jamais prêt. En cela, elle ne lui donnait pas tort.

" Allons, il suffit, Mr Burton. Reconcentrez-vous sur l'exercice. Et vous, Miss Shiroi, continuez à vous entraîner. Je comprends que vous puissiez être enthousiaste, mais ce n'est pas à prendre à la légère.

Levant les yeux, elle aperçut la main levée d'un élève de Serdaigle, à qui elle donna la parole. Elle dut tendre l'oreille afin d'entendre clairement sa question au milieu du bourdonnement des voix des élèves qui s'entraînaient à bien prononcer l'incantation. Heureusement, son ouïe fine et entraînée qu'elle devait en grande partie à son côté animal la sauva, et elle n'eut qu'à se concentrer un peu pour isoler le son de sa voix de toutes les autres. Un second élève de la même maison leva la main également, et elle lui fit signe qu'il pourrait parler après son camarade.

- Professeur, si la personne qui se trouve en face de l'Epouvantard n'a peur que d'un Epouvantard, quelle forme prend il ? Et si la personne n'a peur de rien, prend il sa vraie forme ?

- Il est impossible d'avoir peur d'un Epouvantard à proprement parler, Mr Hampton. Ce qui est effrayant chez cette créature, ce n'est pas ce qu'elle est elle-même, mais ce dont elle prend la forme. On en a peur uniquement parce qu'on sait qu'on se retrouvera face à ce qui nous terrifie, vous comprenez? Avoir peur de l'Epouvantard pour lui-même est un non-sens, mais on entre là dans des domaines de philosophie...

- Est-ce que l'Epouvantard prendra les caractéristiques de ce que l'on craint le plus ? Par exemple, si notre plus grande peur est un Détraqueur, est-ce que quand il sera en face de nous, il nous videra de nos sentiments heureux ?

- En effet. Cette créature peut se vanter de prendre la forme de votre peur de manière très fidèle et réaliste, c'est ce qui le rend si terrifiant. Aussi, soyez bien préparés!

Après encore un moment à les écouter se préparer, elle consulta l'heure. Décrétant qu'il était temps de passer aux choses sérieuses, elle attira leur attention en tapotant bruyamment le flanc de l'armoire, ce qui eut pour effet de rendre l'Epouvantard qu'il contenait encore plus agité. Elle toussota pour réclamer le silence et attendit qu'il se fasse afin de pouvoir commencer. Elle était curieuse de voir comment ils allaient s'en sortir, tous, mais elle se tenait prête à intervenir au moindre souci.

- Bien, maintenant que vous êtes prêts, mettez vous en colonne devant l'armoire, derrière la limite tracée au sol, les uns derrières les autres. Prenez vos baguettes et concentrez-vous. Vous allez l'affronter les uns après les autres, mais c'est vos rires à tous qui rendra l'Epouvantard inoffensif. Pensez fortement à la forme désopilante que vous désirez qu'il prenne, et espérez que toute la classe rira avec vous. Vous êtes prêts? C'est parti!"

Elle se mit en retrait et pointa sa baguette vers la poignée de la porte du placard, murmurant quelque chose pour briser le sort qu'elle avait mis en place afin de maintenir la créature prisonnière. Avec un grincement sinistre, le vieux meuble s'ouvrit lentement face au premier élève. Ils allaient bientôt tous voir de quoi sa peur se composait. Elle-même, face à cette créature, voyait les gens qu'elle aimait le plus étendus au sol, morts, avec un éclair de lumière verte qui passait brièvement au-dessus d'eux. En général, la vision commençait par Dastan, et embrayait ensuite sur sa famille et ses amis...

[HRP: L'un après l'autre, vous allez affronter l'Epouvantard. Essayez d'être original au niveau de la forme qu'il prend et surtout de la manière que vous avez de le rendre ridicule. Mais avant tout, je ne veux pas voir de RP où votre personnage combat l'Epouvantard comme si c'était un vulgaire lutin, ni tout le monde avoir peur des Détraqueurs. Sortez des clichés des films et des livres! Vous n'êtes pas tous Harry Potter. N'oubliez pas qu'il prend la forme de la plus grande peur de votre personnage, et qu'il s'agit donc d'un exercice difficile, où il y a des grandes chances de finir terrifié, ou au minimum bien secoué. Un bon RP se verra récompensé par une attribution de point. A l'inverse, toute personne jouant au super héros sans peur et sans reproche se verra retirer des points.]

[HJ : Je vous prie d'excuser mon retard, et je suis désolé de ne pas vous en avoir personnellement informé, mais j'ai signalé mon retard et le motif de ma forte absence sur le topic des absences. Merci de votre compréhension]

Zorgh, qui ne prenait plus le soin de s'alimenter, était arrivé très tôt devant la salle de Défense Contre Les Forces Du Mal. Il regrettait de ne pas avoir mangé, ce midi, car les escaliers qui menaient à la salle, étaient en colimaçon, situé au haut d'une tour du château. C'était donc une véritable épreuve physique que de se rendre dans ce cours.

Une armoire était dans la pièce, et les tables avaient été décalées. Le cours allait sûrement être pratique. D'autres élèves arrivaient, et le cours commençait. Dans cette armoire, il y avait une créature nommée "Epouvantard". Il prenait l'apparence de ce qui effrayait le plus la personne en face de lui. Il pouvait être vainque en prononçant la formule "Riddikulus", et en pensant à quelque chose de drôle. Ce ne serait pas un problème, pour Zorgh. Même si en ce moment il n'était pas très heureux, il avait toujours un grand sens de l'humour, noir, de second degré, simple, ridicule, qu'il savait adapter en fonction de son interlocuteur. Ce qui l'inquiétait, c'était de savoir ce qui l'effrayait vraiment. Il avait peur des araignées, des serpents, mais ce n'était pas non plus une phobie incontrôlable. Alors qu'il se posait des questions sur la forme que l'Epouvantard prendrait face à lui, un élève parla de Détraqueurs. Cette fois, c'en était trop. Ce n'était pas le premier cours auquel il assistait sans comprendre certaines choses, et sans demander au professeur.
Il se mit dans la file, alors que Mme Wolf ouvrait l'armoire. Il y avait des cadavres. A peine eut-il le temps de paniquer, qu'il compris que c'était ce qui effrayait le professeur.

Au fur et à mesure que le file avançait, il regardait le professeur, attentif aux élèves qui passait. Quand il fut à son niveau niveau, il prit son courage à deux mains, leva la tête, et demanda d'une voix peu assurée, mais calme :

"Excusez-moi, Madame... Tout à l'heure vous parliez de Détraqueurs... Pourriez-vous me dire de quoi est-ce qu'il s'agit, s'il-vous-plait ?"

Le cours avait commencé depuis un bon nombre de minutes et Andreï était dans une sorte de rêve éveillé, il ne faisait que suivre le cours comme un mouton, à croire qu'on lui avait jeté un sort. Il ne pensait qu'à une chose, comment allait-il réagir face à l'épouvantard. Son esprit menait une féroce bataille mentale alors que son corps était calme, impassible. Andreï ne sortit de sa "transe" que lorsque le professeur annonça l'exercice pratique. Il se mis soudain à suer, ses yeux s'équarquillèrent légèrement et il serra sa baguette dans sa poche. Quand on y pensait, était-ce dû au hasard que ça plus grande crainte se trouvât dans sa baguette? Puis soudain une pensée lui vint. Il se mit dans la file et leva la main. Il fut bousculé par un élève baissa la main en se rendant compte de sa position, dans les premiers de la file. Les élèves défilèrent devant lui puis, tout se passa alors au ralenti. La poignée se tourna, la porte s'ouvrit en grinçant, mais rien n'apparut, Andreï sachant à quoi s'attendre baissa les yeux pour voir une longue forme noire glisser sur le sol. Le cobra s'avança s'arrêta à mi-chemin, s'éleva légèrement au dessus du sol et ouvrit ses poches à venins. Andreï était paralysé ses mains tremblaient. Il était pâle, très pâle des larmes coulaient le long de ses joues, il leva la main, prononça la formule, mais rien ne se passa. Il paniqua se tourna vers la professeure et lui dit.

-Je n'y arriverai pas faites quelque chose.

Le serpent resta sur place en sifflant, comme s'il savourait déjà sa victoire. Andreï toujours aussi blème releva son bras reprononça la formule, le serpent ne siffla pas une fois de plus. Transformé en nain de jardin. Soulagé Andreï adressa un sourire au professeur et retourna s'asseoir.

Comment combattre nos peurs? Eh bien, ce n'est pas si facile que ça, pensait le rouge et or. Il avait passé tout le début du cours à savoir quel chose pouvait lui faire le plus peur. Plusieurs idées avait traversées sont esprit, toutes plus effrayantes les unes que les autres. Il avait réussi à imaginer une situation amusante à chacune d’entre elles, mais le Gryffondor savait que l’improvisation allée encore être de la partie.

Yun s’avança dans la file d’élève et constata que c’était à son tour. Il sortie sa baguette, se mit en position, prêt à lancer le sortilège sur l’épouventard. Son cœur battait vite et fort, comme pour sortir de son corps. LE moment était arrivé. La porte de l’armoire s’ouvrit lentement. Une main blanche s’agrippa la tranche de la porte comme pour s’aider à s’extirper de l’armoire. Une personne en sortie. Elle était vêtue d’une cape de voyage noir pas ordinaire, mais on pouvait voir un sourire étirer sur son visage encapuchonné, un sourire dément comme assoiffer de meurtre. On pouvait y voir un œil rouge, comme celui de Yun. Le rouge et or fit un pas en arrière, sa main trembler, comme une frénésie incontrôlable. La personne avancer vers lui, un bras tendu, comme s’il chercher à attraper le pauvre élève.

Le Gryffondor tenta de reprendre ces esprits, « cela n’est pas réel, tu peux le vaincre » se répéta t-il dans sa tête. Le rouge et or, pris son courage à deux, essaya d’arrêter de trembler tant bien que mal et prononça l’incantation :

- Ri.. Rii. … Riddikulus.

La chose devant lui commença à gonfler de plus en plus, puis fini par exploser laissant place à une multitude de ballon de baudruche. Le jeune se détourna de l’armoire, il était tout transpirant, comme si il venait de faire un marathon. Il se dirigea vers professeur et lui dit :

- Madame Wolf, serait-il possible de venir vous voir après le cours ?

[HRP] => Mon plus long Rp depuis que je suis ici; et j'en suis plutôt fière et la créature n'est pas un détraqueur comme on pourrait le croire, n'est pas ookami [HRP]