Dortoir [Garçons]

Quelques larmes continuaient de couler mais, Nate avait vraiment l'air désolé et mal à l'aise. Elle secoua la tête, elle n'aimait vraiment pas le voir comme ça. Elle avait envie de le prendre dans ses bras et de le réconfortait. Elle voulait lui dire que ce n'était pas grave et surtout qu'elle ne lui en voulait pas. Seulement il parla avant qu'elle n'ait eu le temps de faire quoique ce soit.

- J-je non. Non tu n'as rien fais de mal. Je suis pas au meilleur de ma forme en ce moment et tu en fais les frais. Désolé. J-je, n'y pense pas. Je ne voulais pas, désolé.

Son petit-ami se répandait en excuse et il avait visiblement du mal à parler. Bégayant sur quelques mots et étant assez tendu. Il se détourna à son tour comme s'il ne voulait plus lui faire face et un silence pesant s'installa. Elle avait envie de lui dire tellement de choses mais, rien ne sortait. Elle se sentait faible face à lui. D'habitude elle aurait envoyé paître la personne sans lui laisser le temps de s'excuser. Elle serait resté froide sans aucune réaction et aurait envoyé une réplique cinglante mais, avec lui elle ne pouvait pas. Il finit par se retourner et l'attira contre-lui.

- Il y a bien une fille qui me plaît Nikki... mais elle est devant moi. Ne te fais pas du soucis pour rien. Je ne suis qu'à toi.

Un sourire s'afficha sur ses lèvres. C'était la première fois qu'il lui disait quelques choses comme ça. Ce n'était peut-être pas grand-chose mais, pour la Serpentard cela représentait beaucoup. Elle profita du fait que leurs visages soit collés pour lui déposer un baiser. Un baiser doux, tendre qui dura plusieurs instants puis elle se retira pour le serrer dans ses bras.

- Nate.. Je.. Je suis tellement bien avec toi.

- Nate.. Je.. Je suis tellement bien avec toi.

Le dit Nathanaël hocha la tête, glissant sa tête au creux du cou de Nikki, profitant de cette position pour venir y déposé quelques baisers. Sa respiration se fit plus régulière à mesure que son assurance revenait. C'est bon, il avait réussi à la calmer. Il avait réussi à écarté les doutes qui avaient commencé à germer dans l'esprit de la brune. Il aviserai plus tard le reste. Ce n'est pas comme s'il jouait sa vie. Ce n'est pas comme s'il s'engager avec elle dans un mariage ou autre. C'était juste disons... une amourette d'adolescents ?

- Moi aussi...

Nath' ferma les yeux et se rendit soudain compte que la fatigue était toujours présente et qu'il avait vraiment sommeil. Sans doute pour ça qu'il s'état facilement emporté. Le vent, dehors, n'arrangeait pas les choses puisqu'il agissait comme une berceuse aux oreilles du blond. Se retenant de baillé, il leva les yeux vers ceux de Nikki.

- Rappel toi, si jamais tu fais encore ce cauchemar, tu pense très fort à moi et j'apparaîtrai en costume ultra moulant super sexy avec un arrosoir dans la main.

Le vert-et-argent éclata de rire malgré son état second et se remit au niveau de Nikki, posant cette fois sa tête sur l'oreiller bien en face de celle de sa copine. Il ferma les yeux, cette fois il avait l'air plus d'un enfant fatigué qu'un gars glacial ou mystérieux ou autre adjectif qu'on pouvait lui assigner.

- Il peut rien t'arriver maintenant.. dors...

Nikki profita des baisers que Nate lui déposait dans le cou. Le petit moment d'énervement était passé et elle ne pouvait que s'en réjouir. Il avait su dissiper les doutes qu'elle éprouvait et plus rien ne pourrait venir gâcher ce moment. Elle sourit quand il lui parla de nouveau de son cauchemar. Non pas que c'était un sujet drôle mais, c'était simplement la manière qu'il avait de vouloir la secourir en cas que cela se reproduise.

Le vert et argent avait vraiment l'air fatigué et cela pouvait se comprendre. Elle l'avait tiré de son sommeil et elle-même sentait ses paupières s'alourdir. Elle étouffa un bâillement, le réveil risquait vraiment d'être plutôt rude surtout qu'en ce moment elle ne dormait pas beaucoup.

- Il peut rien t'arriver maintenant.. dors...

La Serpentard s'allongea à son tour, plaçant une de ses mains sur le torse du blond et se blottissant contre lui. C'était la première fois qu'elle allait dormir avec lui et elle se sentait plutôt apaisé. Elle laissa doucement le sommeil l'emportait espérant que plus rien ne viendrait perturber cette nuit.

[ Fin du RP ]

Septimus monta les escaliers. Sa conversation avec la jolie Kessy lui avait fait un petit peu prendre confiance. Il sait qu'à Poudlard, tout le monde est comme lui, ou plutôt, il est comme tout le monde. Il s'assit sur son lit à baldaquin, prit son cartable, en sortit une feuille blanche et une plume puis il commença à écrire à ses parents.

Citation :: Chers parents,

Je suis bien arrivé à Poudlard. J'ai fait ma répartition et finalement je suis chez les Serpentards. L'ambiance de l'école est vraiment plaisante : pour une fois je me retrouve avec des gens comme moi : des Sorciers.

Je n'ai pas vraiment eu le temps de visiter Poudlard à vrai dire. En une journée il faut dire que sa serait difficile. On dit que le château regorge de passages secrets ! J'ai bien l'intention de voir sa.

Bref, je vous écris tout simplement pour vous racontez ma première journée à Poudlard

Bisous,
Septimus Malefoy, Serpentard.

Cinq minutes plus tard, il rangea sa plume et son encrier puis il ressortit son livre sur l'histoire de Poudlard. Il lut une demi heure de plus puis il reposa son livre sur sa table de chevet juste avant d'enfiler son pyjama. Il s'endormit ensuite : après une journée comme celle-ci, un peu de repos ne serait pas de refus. Il s'endormit sur ce sentiment de bonheur.

Allen s'était endormi tôt ce soir-là après une journée bien charger. Il avait vite était hapé dans un vieux rêve...

Il était 16h05 quand la cloche de l'école sonna la fin des cours et Allen se dépêcha de ranger ses affaires. Aujourd'hui c'était son anniversaire et malgré le fait qu'il y est de l'orage, son père lui avait dit qu'il aurait une surprise qui l'attendrait à son retour. Le jeune garçon était prêt à parier que sa mère avait prévu de revenir pour qu'ils puisent fêté cet événement en famille.
Il avait donc dévalé les couloirs de l'école à toute vitesse et il s'était engagé dans les ruelles jusqu’à arrivées sur la rue qui donné sur le manoir des Walker.De loin il aperçu une silhouette a coudé au portillon, une silhouette plus que familière, et lorsqu'elle se laissa tomber le long du portail, Allen cria à s'en faire exploser la gorge:

-MAMAN !

Il se mit alors à courir désespérément vers elle, trébuchant à plusieurs reprises mais se relevant toujours, jusqu'a ce qu'il se retrouva en fasse d'elle. Elle avait posé son regard violet sur lui comme si elle voulait graver cette image avant de partir...

Le jeune garçon se laissa tomber à ces côtés, et c'est là qu'il remarqua le poignard. Il était différent de ceux qu'il avait pu voir au manoir pourtant les armoiries qui étaient gravées sur le pommeau lui était bizarrement familier. Sa mère s'adossa au portillon avant de passer une main ensanglanté dans la chevelure blanche de son fils. Elle sera alors son fils contre elle avant de lui murmurer à l'oreille :

-Ne pleure pas mon chéri, toutes les larmes du monde ne peuvent pas changer la situation. Elle fut interrompue par une éclaire et à se moment-là le vent commença à se lever. Allen tu dois me promettre une chose avant que je parte, le jeune garçon voulu lui dire qu'elle allait s'en sortir et qu'il se revairait mais elle déposa un doigt sur les lèvres de son fils, l'obligeant à se taire et à l'écouter, sache que je ce n'est pas par plaisir que j'ai dû vous abandonner ton père et toi mais a contre cœur, je vous aime tous les deux du plus profond de mon être mais malheureusement ma route s'arrête là pour moi. Elle toussa et un filet de sang apparu sur sa joue, preuve que son temps était proche, je veux que tu me promettes que tu soutiendras ton père après mon départ et que vous ne vous laisserait pas abattre quoi qu'il arrive resté soudé, elle chercha alors quelque chose dans sa poche et en sortit une lettre. Quand tu seras rentrée et que tu seras seule, prend le temps de lire ceci je n'ai pas suffisamment de temps devant moi pour t'en dire plus mon chéri mais tout est dit dedans. Sa voix se faisait de plus en plus lointaine et Allen dû se concentrer pour pouvoir l'entendre, au revoir mon petit Allen...

C'était fini. Elle venait tout juste de le quitter et Allen ne pouvait s'empêcher de pleurer malgré tout, aujourd'hui il venait de perdre ce qu'il avait de plus cher au monde : sa mère.
Et il ne sut jamais si c'était par désespoir ou par ce qu'il avait craqué mais il se mit alors a appelé sa mère. Son cri se perdit dans le tonnerre qui l'entourait.

C'est à ce moment-là qu'il se réveilla, il était en nage et le tonnerre dehors l'avait réveillé en sursaut.

*Encore se maudit cauchemars, quand va-t-il arrêté de me hanter ...* il plongea sa tête dans ses mains pour chercher à se calmer, puis il prit la direction des douches pour essayer de se changer les idées, mais même sous l'eau froide il n'arrivait pas à se sortir cette histoire de la tête, c'était surement à cause de l'orage qui hurlait à l'extérieur...
Il retourna ensuite dans le dortoir pour tenter d'oublier son cauchemar mais ce dernier ne voulait décidément pas le laissé en paix. Il décida donc d'utiliser une vieille méthode pour essayer de calmer sa phobie de la foudre : il prit sa couverture et se mit en boule dans son lit. Alors qu'il commençait enfin à se détendre, un énorme éclair traversa le ciel et le fit sursauté, il se mit alors à trembler tout en espérant que personne ne se soit réveillé, mais malheureusement son souhait ne fut exaucé vu qu'un bruit de ricanement se fit entendre quelque lit plus loin . Allen essaye de se calmer tout en sortant sa baguette qu'il dirigea en direction du rire tout en prononçant lumos. La lumière éclaira alors un visage plus que familier : celui de son préfet Charli ....

[Je me permets de poster, le précédent RP n'ayant pas été actif depuis un moment]

[RP ouvert à tous, ceux qui aiment le pop-corn beurré]

La lumière du soleil se refléta sur la petit goutte argentée, tandis qu'une teinte pourpre vint s'installer dans les cieux.

1...2...3...4...

Dans un petit claquement sonore, la grande aiguille de la pendule du 5ème dortoir entraîna sa petite sœur, faisant grincer le mécanisme. Il était 6h. Un serpentard s’agrippa à sa couette, profitant du moment de douceur que lui offraient ses draps.

Trois pincées de poudre noire... Pas une de plus...

Un Hibou vint se poser sur le rebord de la fenêtre, espérant qu'un élève étourdi l'ai laissé entrouverte, pour profiter de la chaleur du dortoir. Elle était fermée, à son grand dam, mais il vit avec étonnement la lueur d'une bougie... Mais s'agissait-il vraiment d'une bougie?

Deux tours à gauche, sept à droite... Baisser la flamme et ajouter les pétales un à un...

Le hibou se pencha et scruta la pièce, il aperçut une petite silhouette s'activant autour de la lumière. Mais que faisait-elle? Il n'eut pas le temps d'y réfléchir plus longtemps. Les yeux du volatile s’écarquillèrent lorsqu'il vit Whisper ajouter les derniers ingrédient dans son chaudron.

Une explosion retentit dans le 5éme dortoir et Whisper fut projeté contre le mur opposé. Le chaudron valdingua à l'autre bout de la chambre et enfonça la porte menant à l'escalier, tout en crachant son contenu. Une substance jaunâtre retapissa alors la pièce du sol au plafond, répandant une odeur de pop corn beurré sur son passage. C'était bien simple: tout le dortoir était jaune. Aucun mur, aucun meuble (et aucun serpentard) n'avait échappé à la vague. Le chaudron roula jusqu'en bas de l'escalier dans un vacarme assourdissant, puis il y eut un silence.

Whisper, collé au mur, se détacha de celui-ci dans un horrible bruit de succion.

J'ai du tourné une fois de trop à droite...

Il lécha son doigt et avala la substance.

-Mouais...ça manque de sucre...

Puis il s’aperçut que tous ses camarades étaient tournés vers lui.

Ouh ouh ! Ouh ouh ! Ouh OUH ! Les huées agaçantes des élèves au loin, empourprés de sauts de lapin par tant de joie, ne parviennent pas à dissimuler celles du volatile de Darren. Maître hibou, sur un épaule perché, tenait en son bec..... la salive qui s'impatientait à perler. Car devant ses yeux de famine aux lueurs étalant la fable de la fontaine, sautillait un poisson. Oui, un poisson dans la main de Darren, crevant d'agonie comme un porc à l'abattoir. L'hibou aux plumes noires d'encre planta un peu plus ses crochets dans la chair de l'épaule de Darren, qui agit en conséquences. Non. L'ancien a rendu ses plumes face au test de patronus en l'espace d'une semaine. Je ne plaisante guère. Le sorcier, de ses traits impatients face à l'épaule ensanglantée, retira les yeux globuleux des orbites plates du poisson à l'état de fusion éternelle avec la mort et donna le reste à l'hibou mécontent. Les yeux sont la partie préférée de ce pigeon là et qui constituent, le repas du poisson péché « Accio » de ce lac de Poulpe.

Le soir tendait à faire disparaître les enfants des allées et venues de l'extérieur et à les pousser vers la sécurité de 4 murs, tandis que les Erklings évacuaient leurs nids de cadavres menus enfournés avec leurs jouets. Valise lévitant, Darren effectua ses premières marches sur l'escalier de l'entrée de Poudlard et se retourna un instant, yeux rouges rivés sur la Forêt interdite, dénués de toute expression, laissant le sang perler sur le pallier du château, des crocs non desserrés du messager volant. Cette essence de vie et de mort pouvait passer dans le compte d'un rituel, tout à fait satanique, de don de sang en échange d'une bonne année...de son point de vue. À peine eut-il poser un pied d'une discrétion exemplaire dans cette forteresse de discipline, qu'un groupe de blondasses sortit alors d'une salle où des ruées de braillements mêlés à des fourchettes étaient finement taillées pour l'art de bouffer comme des cochons ! Cheveux volants affreusement au bourrasque nommé l'oréal de Paris version sorcier ; faces peinturées semblaient baigner dans du jus de citrouille et dans deux magnifiques yeux au beurre noir. Pathétique ! Darren laissa échapper un soupir de colère instantané tandis que le volatile claqua du bec entre quelques paroles de son maître.

« Ce sont les yeux, hm ? Je t'affublerai du nom d'Oeildeap, que tu le veuilles ou non. »

Les yeux lui revigoraient bien de chaleur ou de froideur, ceux de Darren étaient après tout, dépourvu de banalité. Hibou toujours perché sur l'épaule, le jeune homme détourna son regard lourd de reproches à en vouloir embraser cette masse empoilée d'or afin qu'elle devienne argentée et au final inexistante pour être remplacée par une perruque. Tout différait de Durmstrang !

Van Angmar suivit dans l'ombre un Serpentard qui se dirigeait, incontestablement, au sein du paradis morbide pour êtres sans scrupule de pigeonner quelques faiblards. Ces murs froids plongeaient les étroites entrailles du château dans l'obscurité et eurent pour effet sur le Serpentard, un léger sourire malsain tandis qu'il parcourait sa baguette sur le mur d'un crissement inaudible tout en marchant. Tournant à droite. Pénétrant dans la salle commune. Ne daigna pas jeter un regard au peu de pouilleux présents dans la pièce. Et monta, faisant léviter sa valise.

Au creux du lac et de sa population active d'algues, de moules et de poisson, à assaisonner pour les frites, jonchaient des affaires de Serpents. Une montagne d'affaires empilées sur ce qui sont censés être...des lits, des douches. Des urinoirs. « Crasse de péchés, miséreux Merlins de licorne !». Avec violence, il condamna la vie de la porte en la fermant trop fort et s'enquit d'une quête saine pour son bien-être du moment, bravant des tempêtes de chaussettes au pied du lit, surpassant les piles de manuels jamais ouverts, lapidant les animaux envahis d'une excitation folle. Ceci dit, il avait trouvé une bonne chambre. D'une pépite d'argent couverte de vert, sommeillait le calme noir...très noir. Et de propreté, bien que quelques lits s'étaient chargés d'occupants. Oeildeap hululant faiblement de satisfaction, Darren jeta sa valise au milieu du sanctuaire, qui s'ouvrit, répandant ainsi quelques uns de ses vêtements sur le sol. S'en moquant, Darren repéra son futur lit dans l'ombre du mur au fond, et s'accosta près de la fenêtre à la vue imprenable sur la vie sous-marine du lac. Mais qu'est ce qu'il foutait là, bordel ?

Une intruse dans mon lit - PV: Charli Proulx

Ce Samedi là, le temps était particulièrement lourd en ce milieu d'après midi. Le ciel était assombris par de gros nuages orageux et la pluie n'avait cessé de tomber depuis le début de la matinée. Seuls quelques courageux affrontaient la météo notamment les joueurs de l'équipe de Quidditch qui devaient s'entrainer. La plupart des élèves trainaient dans le château en petits groupes, certains participaient à des clubs, de bavboules, d'échec ou autre, d'autres travaillaient leurs devoirs à la bibliothèque et d'autres encore trainaient dans les salles communes bondées. Circé, quant à elle, était dans son dortoir, allongée sur son lit à baldaquin en quête d'un peu de tranquillité. Elle s'efforçait de lire une revue qui parlait des formes de magie différentes utilisées dans les autres pays du monde et largement méconnues en occident. Il y avait notamment un article sur la magie vaudou très pratiquée en Afrique noire et un autre sur les génies et les tapis volants qui étaient très à la mode dans les pays arabes. Cependant la Serpentard n'avançait guère dans sa lecture, elle avait un mal de tête épouvantable et la présence de 3 condisciples qui jacassaient juste à côté n'arrangeait rien.

« Les filles, vous en pensez quoi de cette couleur ? »
« C'est pas mal, mais je préfère l'autre. »
« Dis, je peux t'emprunter ton gloss ? »
« Bien sur ! Sers toi. »

Levant le nez de sa revue, Circé leur jeta un regard courroucé. La fatigue cumulée des nuits écourtées qu'elle passait souvent, ajoutée à sa migraine, se répercutait sur son humeur et la rendait très irritable. La septième année observa le trio de dinde d'un air mauvais. La première, une grande blonde au regard délavé essayait sur ses ongles différentes couleurs de vernis tandis que la seconde, une petite brune avec un air de cocker, tentait de la coiffer. Quant à la dernière, une rouquine avec des cheveux ondulés, elle se regardait dans un petit miroir de poche pour se maquiller. L'héritière Selwyn n'avait jamais rien vu de plus superficiel, ni écouté une discussion aussi dépourvue d'intérêt et cela durait depuis plus d'une demi-heure. Puis soudain, il y eut LE drame:

« Par Merlin, c'est quoi cette horreur ?! » s'écria la rouquine d'un air horrifié en se fixant à travers son miroir. Les deux autres réagirent avec une parfaite synchronisation digne d'une mauvaise parodie tandis que Circé levait les yeux au ciel en poussant un soupire agacé.
« Qu'est ce qu'il y a ? »
« J'ai un bouton sur le nez ! »
« Mais non t'inquiète, ça se voit pas. »
« Vous connaissez pas un sort pour le faire disparaître ? Je peux pas rester comme ça !»
« Hum pas vraiment, mais si tu veux j'ai découvert une crème absolument miraculeuse. Tu devrais essayer. »
« Oh super, tu me sauves la vie !»

Cette fois s'en fut trop pour la ténébreuse dont la migraine devenait insupportable. Alors que la rouquine s'empara du flacon de crème tendu par sa copine, Circé se leva brusquement, sans un mot, pour sortir du dortoir, emportant avec elle sa revue et sa baguette. Juste avant de passer la porte, néanmoins, la Vipère ne put réprimer une petite vengeance. Visant discrètement la rouquine qui achevait de recouvrir son visage de crème pour se faire un masque, elle conjura un #Furunculus informulé avant de s'éloigner. La disciple de Salazar arrivait en bas de l'escalier débouchant sur la salle commune quand un cri strident retentit dans le dortoir derrière elle. Elle pouvait entendre la voix étouffée de la rouquine qui s'emportait contre la blonde, bien que le brouhaha provenant de la salle commune la couvrait en partie.

« C'est ta faute !! Regarde ce qu'elle m'a fait ta maudite crème ! Maintenant j'en ai de partout à cause de toi !! Avoue que tu l'as fais exprès !!!»

Un sourire perfide se dessina au coin des lèvres de la Vipère qui s'éloigna sans plus attendre et traversa la salle commune où régnait une agitation épouvantable. Où aller désormais ? Avec ce temps pourri, ça allait être pareil dans tout le château et Circé n'avait aucune envie d'aller à la bibliothèque. Elle songea alors aux dortoirs des garçons. A l'heure qu'il était, un certain nombre était sur le terrain de Quidditch à s'entrainer, elle décida de tenter sa chance. Au moins, il y avait peu de chance qu'elle entende encore parler de vernis à ongle pailleté, de gloss au goût framboise ou de produit de beauté quel qu'il soit.

Arrivée en haut de l'escalier, Circé poussa la porte du premier dortoir devant elle, et Merlin en soit loué, il était complètement désert. La sang pur choisit de s'installer sur le lit du fond. Elle ôta ses escarpins au pied du lit et se mit à son aise au milieu des oreillers, arrangeant sa fine robe noire pour ne pas trop la froisser. La ténébreuse reprit alors sa lecture. Elle trouvait la magie vaudou tout particulièrement intéressante et rêvait de posséder une poupée de ce genre. Cela devait sans doute pouvoir se trouver.. La vipère ferma les yeux une seconde, un sourire étrange au coin des lèvres. Elle se voyait déjà y accrocher une mèche de cheveu de Violaine Corrigan et lui faire subir tout un tas de misères.. La piquer encore et encore avec une aiguille aux endroit les plus douloureux et menacer de la brûler tandis que celle ci la supplierait de l'épargner...Bercée par ces douces pensées, Circé finit par s'endormir sans même s'en rendre compte, emportée par la fatigue.

Encore un entrainement de quidditch qui fut rude. Pour une fois, Charli n'avait pas fait lever l'équipe aux aurores pour la simple et bonne raison que le terrain était déjà prit. Par conséquent, tout le monde s'y était rendu en début d'après-midi. Si de base le capitaine n'était pas très clément envers ses joueurs, la météo n'arrangeait vraiment pas les choses. Les orages grondaient en tout sens et il ne s'arrêtait pas de pleuvoir. Mais, lorsque l'on joue au quidditch, il faut s'adapter à tous les temps afin d'être prêt peut importe les circonstances.

C'est totalement crevé et en sueur que Charli se hâta de rejoindre les cachots afin d'y prendre un bon bain chaud. Il regrettait de ne plus être préfet pour se genre de chose. La salle de bain était d'un luxe incroyable comparé à celles qu'avaient tous les autres étudiants. Mais, grâce à Axelle, il lui arrivait parfois d'y remettre les pieds. Une fois remit de ses émotions et détendu, il se décida à rejoindre son lit afin d'y faire une petite sieste. Il n'y avait pas intérêt à y avoir d'autres gens dans le dortoir sinon c'est à coup de pied au derrière qu'ils s'en iraient.

A priori, la voix était libre. Le dortoir était totalement désert. C'était absolument parfait. Mais, en arrivant au niveau de son lit, il se rendit compte que quelque chose n'allait pas. Il était occupé. Si au début Charli pensait que c'était Axelle qui s'y était glissée, il fut très étonné d'y trouver Selwyn. Que diable faisait-elle dans son lit ? Elle espérait surement passer un petit moment agréable en compagnie de Proulx, il n'y avait pas d'autres solutions. Pourtant, ce n'était pas vraiment le genre de la serpentard d'agir ainsi. Elle avait l'air de dormir paisiblement, Morphée l'ayant sans doute emporté depuis un moment déjà. Histoire de s'amuser un peu et surtout de montrer à la demoiselle qu'on ne peut se permettre d'emprunter le lit du Kiwi sans aucun problème, il lança un Aguamenti particulièrement contrôlé de sorte à ce qu'un fin jet d'eau mais tout de même puissant vienne attaquer le visage de Circé.

- Bah alors, c'moi qu'on attendait comme ça ?

Circé était au pays des rêves, elle dormait comme un bébé bienheureux et innocent, rattrapant tout le sommeil qu'elle pouvait avoir en retard. Son esprit vagabondait librement dans le monde des songes au gré des images apaisantes que son cerveau voulait bien lui faire voir. Et soudain, elle fut ramenée si brutalement à la réalité que son inconscient crut à une attaque. Par réflexe, ses doigts s'était refermés sur sa baguette (ou était ce la baguette qui lui avait sauté dans la main ?) et son « #Stupéfix » partit de lui même alors qu'elle se réveillait en sursaut suite à la douche froide. Le maléfice frôla son adversaire et alla se fracasser sur le mur d'en face. C'est alors que, passablement surprise, elle reconnut Charli Proulx qui, debout à ses côtés, était passé à 2 doigts de se bouffer son sortilège. En même temps, il n'aurait eu que ce qu'il méritait, compte tenu de la manière dont il l'avait réveillée.

« Bah alors, c'moi qu'on attendait comme ça ? »

Pourquoi diable l'aurait elle attendu ? Ne comprenant pas un traitre mot de ce qu'il voulait dire, elle laissa plutôt éclater sa contrariété.

« T'es suicidaire ou bien ? C'est quoi ton problème ? » s'exclama la ténébreuse qui manifestait toujours une humeur particulièrement exécrable au réveil. Elle avait la bouche encore pâteuse et l'esprit complètement embrumé. A vrai dire, elle ne savait même plus quel jour on était. Pourtant un élément se heurta tout de même à sa compréhension: l'entrée du dortoir des demoiselles était interdite à ses messieurs. Comment donc Charli Proulx pouvait être devant elle ? Fronçant les sourcils, elle poursuivit sur un ton toujours un peu agressif bien que que sa virulence diminuait à mesure qu'elle émergeait. « Et d'ailleurs comment t'as pu entrer dans le dortoir des filles ?»

La jolie brune regarda autour d'elle et si la disposition du lieu et les couleurs lui étaient familières il y avait quelque chose qui ne collait pas. Toutes les affaires qui trainaient alentour étaient indéniablement masculine, où étaient passés les trousseaux de maquillage, les produits de beauté et les escarpins de toutes sorte ? Qu'est ce qu'elle foutait là et où était-elle ? C'est alors que les événements précédents de la journée se remirent peu à peu en place dans sa tête et qu'elle se souvint. Le trio de greluches et le dortoir des garçons. La revue qu'elle lisait un peu plus tôt était tombée au pied du lit, elle avait du s'endormir.

« Ah. Ouai, ça y est, je me souviens... » marmonna-t-elle en se sentant passablement ridicule.

Comment avait-elle réussi à s'endormir sans s'en rendre compte ? Elle devait être bien plus fatiguée qu'elle ne le pensait. Au moins à présent son mal de tête s'était envolé. Néanmoins, elle avait beau ne pas être précisément à sa place, ça ne justifiait pas de la traiter comme une malpropre qu'on dégage à coups d'aguamenti ! La sang pur ne se priva d'ailleurs pas d'exprimer sa pensé.

« T'étais pas obligé de me balancer de l'eau sur la gueule, n'empêche. Et sinon, - Circé venait tout juste de comprendre le sens de la réplique du Capitaine de l'équipe de Serpentard - même s'il est vrai que t'es très bien foutu, au risque de casser tes fantasmes, j'ai choisis ce lit complètement au hasard. »

La vipère avait toujours été très directe, elle n'hésitait pas à dire ce qu'elle pensait sans le moindre scrupule qu'importe si ça pouvait heurter la sensibilité de son interlocuteur. Dans un bâillement, Circé se redressa sur les oreillers et pointa sa baguette sur sa robe trempée le temps d'informuler un « #Consectetuer Dryer». Puis, reportant alors son attention sur son camarade de Serpentard, elle reprit:

« L'entrainement de Quidditch est déjà fini ? Il est quelle heure ? »

Un mois s'est largement écoulé.

RpLibre.

Wilum venait tout juste de rentrer dans le dortoir destiné aux garçons.

Il posa son sac noir brodé de fil en or sur sa grosse malle.

Le vert et argent se demandait par quel miracle arrive-t-il à supporter le désordre dans le dortoir-on dirait la caverne d'Ali-Baba- Une expression Moldu qu'utilisait souvent sa tante.

Soit, dans le-dit dortoir, nombreux sont les habits éparpillés, pas rangés convenablement.

Le jeune homme soupira. *Serpentard tu as bien délaissé tes bonnes manières dit-moi ...*

Après avoir pris un magasine dans son sac, il s'allongea sur le lit. À plat ventre, les jambes repliées de telle sorte qu'il pouvait les balancer.

Citation :: Centaure. Cerbère. Crapaud et grenouille. Dragon . Elfe de maison. Géant. Gnome. Goule. Gobelin. Hibou et chouette. Hippogriffe. Licorne. Loup-garou. Manticore. Phénix. Sinistros. Sirène. Sphinx.

Il soupira à nouveau. On peut dire qu'il se fait ch*er

Il passe presque la majeur parti de son temps à lire encore et encore.

Une "routine" qu'il aimerait bien voir changer...

Exténué. C'était le seul adjectif qui pouvait qualifier Duncan après une telle journée. À la fois soulagé d'en avoir fini, du moins jusqu'au lendemain, mais aussi irrité que la touche finale de la journée eut été une explosion provoquée par l'abruti à qui on l'avait assigné en cours de potion.
Pénétrant d'un pas lent dans le dortoir des garçons, il prit instantanément la direction de son lit sans prêter un instant attention à ce qui l'entourait. Jetant d'un geste paradoxalement las et brusque sa sacoche au pied de son lit, il entreprit de retirer son manteau et ses chaussures avant de déboutonner deux boutons de sa chemise, afin de respirer un peu. On étouffait ici, personne n'a pensé à ouvrir une fenêtre ? Apparemment non, alors il s'y attela de lui même.

"Pour une fois que le soleil pointe le bout de son nez, autant en profiter. "

Le septième année tourna brièvement la tête lorsqu'il entendit un soupir derrière lui. La mauvaise habitude qu'il avait de ne pas faire attention aux autres lui aura définitivement fait croire, un moment, qu'il était seul au monde. Mais ce n'était qu'un soupir après tout, le Serpentard qui l'avait émis devant sans doute être fatigué, tout comme lui, et c'était compréhensible.
Jugeant futile de s'attarder plus que ça sur un simple soupir, il se dirigea une nouvelle fois vers son lit sur lequel il avait jeté ses affaires, afin de les ranger justement. Suite à ça, une fois installé dessus, il se pencha vers le coffre situé à l'avant et commença une fouille minutieuse de ce dernier. Duncan en ressortit tout d'abord un paquet de filtres, puis des feuilles courtes et enfin un paquet de tabac achetés dans une boutique moldue de Londres. Il en existait des centaines comme celle là.
Moins d'une minute après, l'objet de sa future infraction était prêt, entre ses doigts.

L'élève extirpa un zippo de la poche droite de son pantalon et dénoua légèrement le nœud de la cravate aux couleurs de sa maison qu'il portait, avant de refaire le trajet jusqu'à la fenêtre et s'installer sur le bord, tout en prenant excessivement des précautions, sûrement à cause d'une quelconque peur du vide. Le dortoir à cette heure-ci n'était pas très fréquenté, aussi le Serpentard alluma sa cigarette sans aucune gêne et extirpa la première dose de fumée de sa bouche, laissant les volutes grisâtres s'échapper de la pièce, comme fuyants.

Un deuxième soupir. Un second coup d'œil.

C'était un élève allongé à plat ventre sur son lit à baldaquins qui ne faisait que lire un magazine et soupirer, mais ces soupirs répétitifs agaçaient un peu le septième année, très légèrement car dans un certain sens cela se comprenait parfaitement. Pour briser le silence et la morosité établie dans le dortoir, il brisa la glace et dit à l'attention de son camarade de maison allongé :

" J'ai comme l'impression que tu t'ennuies vachement. "

Rp avec Duncan.

Il en avait assez. Oui vraiment relire encore et encore chaque mot commençait à l'agacer fortement.
Présentement, il essayait de décortiquer chaque mot, chaque syllabe pour en découvrir le sens profond... ce qui fut un parfait échec.
Le serpentard soupira à nouveau. Il aurait pu se frapper la tête contre le rebord de son lit ou encore chanter d'une voie très aigue presque insuportable l'une des chansons de groupe de rock sorcier, ça n'aurait rien changé au fait qu'il craignait grave...

Peu à peu, une odeur désagréable, à peine perceptible remuait ses sens...
Quelle est donc cette odeur?
Il entreprit d'aller ouvrir ne serait-ce qu'une fenêtre pour aérer l'espace.
Mais la perspective de se lever, se diriger vers la-dite fenêtre, l'ouvrir et revenir sur le matela moelleux le décourageait...
Il soupira à nouveau. Un soupir à fendre l'âme.
Il sursauta brusquenent lorsqu'il entendit la voix de quelqu'un, se retournant vers la personne qui était devant la fenêtre.

" J'ai comme l'impression que tu t'ennuies vachement ".

Il était tellement préocuppé par ses pensées qu'il n'avait pas remarqué qu'il n'était pas le seul occupant du dortoir à y être.
Il se redressa finalement.
Il se dirigea d'un pas lent vers l'une des fenêtres ignorant totalement le serpentard "exhibissionniste".
Il ouvrit celle-ci. Apréciant l'air doux sur son visage puis il reporta son attention vers son homologue toujours avec la même lenteur.
Tout d'abord, il le détailla avec l'aide de ses deux "Rayons X".
Ensuite, il le dévisagea, son visage ne laisant transparaître aucune émotion.

" Aurais-tu l'amabilité d'aller te "droguer" autre part que dans le dortoir ? "

En effet ce n'était pas une question mais plutôt une suggestion.

Réponse à Wilum.

Aurais-tu l'amabilité d'aller te "droguer" autre part que dans le dortoir ?

Duncan arqua un sourcil, puis le fronca, et l'arqua à nouveau. L'incompréhension se lisait à la fois sur son visage et dans ses yeux à la couleur d'une sombre émeraude, qui détaillaient le Serpentard auquel il avait affaire tout comme ce dernier le faisait. L'archétype du Serpentard froid et associable apparemment.
Le jeune Pilgrim était un septième année plutôt bien bâti et de grande taille. Ses cheveux blonds vénitien, habituellement soigneusement coiffés, était cette fois légèrement en bataille et un anneau luisait à la lumière du soleil, situé sur son oreille gauche. La fumée s'extirpait lentement et simultanément de son nez et de sa bouche tandis qu'un court silence s'était établi, suite à ça il daigna enfin répondre.

" C'est qu'une cigarette, ça te dérange tant que ça ? L'odeur est peut-être désagréable pour ceux qui ne fument pas mais je ne te l'ai pas non plus collée sous le nez. Et puis au vu du magasine peu intéressant que tu lisais et de tes soupirs, tu rejetterais une conversation ? "

Le sorcier roula des yeux, il n'était finalement tombé que sur un énième et même Serpentard comme sa maison en regorgeait, il avait envie d'autre chose. Soulevant son pied gauche, il déposa sa cheville sur son genou droit et gratta l'espace d'un instant la rotule à l'aide de son bras munit d'un simple fil de lin rouge, sans doute symbolique. Il extirpa une nouvelle bouffée de fumée et la recracha vers l'extérieur, par la fenêtre, sans doute pour éviter de contrarier son camarade de dortoir et de partir sur un échange de paroles basé sur un mauvais sentiment. Il n'avait pas la tête à ça, la journée avait été éprouvante et elle contenait son lot d'événements passablement irritants. La cigarette finie, il dirigea le côté encore fumant et incandescent vers la paume de sa main droite et l'écrasa sur celle-ci, sans trahir une quelconque douleur. Et enfin il la jeta par la fenêtre, là où elle serait pendant un temps portée par le vent avant d'atterrir quelque part.

" Il devrait peut-être envisager d'être un peu moins ennuyant, à ce moment là il trouvera sans doute la routine moins agaçante. ", pensa Duncan.

"Un... deux...trois... quatre... cinq...
Wilum à ce moment là était droit comme un I. Rigide. Son visage était toujours aussi inexpréssif. Mais son nez plissé à cause de l'odeur qui emplissait ses lèvres, lui donna la nausée.
Ce qui était purement comment dire... pyscologique?
En effet, lorsqu'il était un peu plus jeune, il avait découvert le goût âcre et métalique du tabac.
Chose qui l'aida auparavant à oublier, surmenter des épreuves dures, douloureuses. Cette "drogue" n'était qu'un mirage, une illusion, un mur prêt à s'effondrer sous les coups répétitifs du destin.

Alors quand il avait à nouveau senti, redécouvert cette senteur, des souvenirs lointains refirent surface.

Le serpentard passa sa main dans ses mèches ébènes pour se donner une certaine contenance.

" C'est qu'une cigarette, ça te dérange tant que ça ? L'odeur peut être désagréable pour ceux qui ne fument pas, mais je ne te l'ai pas non plus collée sous le nez. Et au vu du magasine peu intéressant que tu lisais et de tes soupirs, tu rejetterais une conversation ?"

Wilum regardait le serpentard prendre une nouvelle boufée de sa cigarette, son regard devint comme celle d'une poule regardant un loup sauvage et affamé.

" Pitié faite que ce suplice j'achève."
Il détourna les talons ignorant une nouvelle fois son camarade de maison. La tête haute, le nez levé tel un aristocrate qui se recpecte.
Mais ce qui s'envuivit fut un peu moins impérieux...
Wilum trébucha sur quelque chose de dure et il s'étala de tout son long sur le sol un peu trop froid.
Il aurait pu se damner à cause de sa stupide maladresse.

" Par Salazar... Merlin soit maudit ! "

Wilum reporta son attention sur LA chose du " crime" : des chaussures ?

La rosée matinale de Poudlard coulait sur les vitraux du dortoir des garçons de la maison Serpentard. Une douce nuit sans rêve, ni cauchemars, seulement reposante venait de s'achever. Salazar était allongé sur son lit en caleçon, les bras derrière la tête et eut un moment de réflexion, cela faisait quelques années maintenant qu'il avait rejoins ce dortoir et pourtant, il ne connaissait pas grand monde. Il était peu enclin à ce faire des amis, non pas qu'il soit timide, loin de là, mais surtout sur la défensive concernant certaines personnes de cette célèbre maison.

Un bruit soudain l'extirpa de sa rêverie, un garçon venait d'entrer dans le dortoir, il jeta un oeil furtif sur le sol, Salazar compris que le désordre ambiant était devenu plus que gênant. Il pensa à chez lui, dans sa chambre, un elfe de maison nommé "Wisti" faisait le ménage à sa manière, il sauté à droite et à gauche, le travail et le résultat était immédiat. Cependant, sa famille traité ces êtres magiques sans aucun respect ni même une once de compassion, ces "créatures" comme son paternel les surnommaient ne sont présentes que pour lécher les bottes des sangs-purs.

Cette manie des sangs-purs agacée de plus en plus le jeune Windelgrad. Il comprenait que les anciennes familles soient sensibles à ce genre de "critères", mais il ne fallait pas tout mélanger car de nombreux sorciers et de nombreuses sorcières très puissant(e)s étaient des sangs-mêlées ou des sangs de bourbes.

Salazar venait de se lever, il prit ses vêtements préparés la veille sur sa petite table de chevet et commençait à s'habiller, il mit un pull en laine de couleur noir avec un pantalon de style "chino" bleu nuit, il mit sa montre et partit en direction du salon de serpentard. Il faisait beau en ce début de matinée, il allait surement faire un tour de balais dans le parc de Poudlard afin de s'exercer à son sport favoris, le Quidditch.

Avant de sortir, il entendit un bruit sourd. Wilum venait de trébucher sur le sol et s'était étalé de tout son long sur la moquette du dortoir. Salazar eut un rictus au coin des lèvres, la scène était effectivement assez loquace, le jeune Windelgrad prit son sac à dos avec les équipements dernier cris que sa mère lui avait fait parvenir d'Afrique du sud. Il s'agissait de l'attrapeuse de l'équipe nationale, une sorcière d'exception à ses yeux, qui depuis quelques mois étaient en pleine entraînement au vu de préparer la future coupe du monde de Quidditch.

Salazar avait ce sport dans le sang, depuis son plus jeune âge, sa mère l'avait initié au vol sur un balais magique, il avait hérité de sa dextérité et aimé plus que tout ces quelques heures de liberté qu'il s'accordait par semaine en parallèle de ses révisions afin de préparer l'examen A.S.P.I.C. Le jeune héritier Windelgrad était ambitieux, il voulait plus que tout réussir et faire la fierté de sa famille malgré que la plupart de celle-ci ait réalisée leurs études au sein de l'école Bulgare.

Il sortit du dortoir en direction de la salle commune de Serpentard qu'il passa très rapidement, son sac accroché partiellement à son épaule droite, il fit un regard sur le côté, personne n'était présent dans celle-ci, peut-être étaient-ils soit en cours, soit à l'extérieur dans le but de profiter de ces quelques instants de beau temps ou peut-être étaient-ils dans la grande salle pour déjeuner.

Une fois les grandes portes de Poudlard franchit, il ferma les yeux et se laissa envahir par l'air environnant. Un grand soleil était présent même si les températures n'étaient pas monté plus que ça ces derniers jours, Salazar allait profiter de ces quelques heures de tranquillité.