Salle commune

Rp AXL-Aloys Riverside

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Catalogue de la Boutique de Magie noire...

Catalogue

Assis sur l’un des canapés de la salle commune de Serpentard, la fameuse salle commune des Verts et d’Argent, je feuilletais le livret de la boutique de magie noire ; de mon doigt tournais les pages, les unes à après les autres à la recherche d’une chose inconnue ; seulement, pour assouvir ma curiosité.

Fatigué, j’étais enfoncé dans le grand fauteuil, et malgré la froideur des murs qui entouraient la pièce, la chaleur du feu, sur tout mon corps épuisé, me réchauffait. La fin de l’après-midi se dessinait dans le ciel, le soleil, légèrement, commençait à s’éloigner de son zénith abandonné depuis plusieurs heures déjà. La salle commune était vide. Surement qu’ils étaient en cours. J’avais eu la permission de pouvoir en louper quelques-uns pour pouvoir effectuer mon job de serveur au Bar Des Ténèbres.

La journée avait été épuisante, entre cours et Bar des Ténèbres, le rythme n’était pas de tout repos. D’ailleurs, c’était en pleins service, alors que le miens se terminait et que je débarrassais mes ultimes tables, que sur une chaise, dans un coin de la pièce, que je trouvais le petit catalogue de magie noire. Rien d’étonnant, nous étions à proximité de la ruelle des embrumes, et de cette fameuse enceinte de magie noire. Enceinte que je n’avais, hormis avec mes yeux se baladant à travers les vitres glacées, jamais visité. Enfin, après avoir quitté mes compères de travail, mes nouveaux amis qu’étaient Kyara et Emma, je rentrais à Poudlard.

Et ce fut en m’écroulant contre le fauteuil, que je remarquais, dans ma main droite, le catalogue. Cette fois ma curiosité caressée par cet objet, me força à ouvrir le journal et d’en feuilleter les pages.

Page où mon doit venait, subitement, tout comme mon cœur, tout comme ma respiration, tout comme le monde autour de moi, de s’arrêter. En photo, une sorte de bassine en pierre peu profonde, dont les bords sont gravés de runes et de symboles étranges et indéchiffrables. Une Pensine. En photo. Sa réalité me paraissait si forte. Sans trop savoir pourquoi, mais dans une certaine mesure je le savais, seulement je ne voulais pas me le dire, je pensais à mon cauchemar ; mon cauchemar qui depuis des années, depuis mon enfance me hantait. Enfin bref, la vue de la pensine me donnait l’idée d’y plonger pour y comprendre mon rêve…ce rêve…mais il y a un problème…c’était un rêve…pas un souvenir, or la pensine ne révélait que les souvenirs qui nageaient son eau argentée, mais je voulais tenter l’expérience, mais ce n’était un qu’un rêve, mais je voulais tenter…Essayer, mais ce n’était qu’un rêve…pas un souvenir…de plus, le prix…jamais je ne possederais une telle somme ! Jamais mon père ne me donnerait l’argent dont j’avais besoin pour faire l’acquisition d’une pensine, jamais sans me demander pourquoi. Et je ne voulais pas lui raconter ces images étranges. Je ne voulais rien lui dire.

Mais j’y pensais…il y avait bien une pensine…à Poudlard…Dans le bureau de la Directrice…

Un bruit me fit sursauter, le tableau d’entrée privota, et j’entendis des pas se rapprocher. Je cachais, d’un réflexe, le catalogue sous un coussin, et par chance, à mes côtés, gisait un exemplaire des contes de Beedle le Bard, exemplaire dont je m’emparais et ouvrais, pour faire semblant de le lire

Son sac négligemment jeté sur une épaule, Axelle se leva avec un raclement de chaise sonore. Le cours de potions du professeur LeComte s'avéra une séance plutôt épuisante devant théorie condensée, plusieurs ateliers de pratiques, pour terminer avec un examen de de 47 questions, dont 23 à développement. C'était pour les pratiquer aux ASPICS, selon la maîtresse des potions.

«Ouais, bah les passer une fois me suffira», pensa Axelle alors qu'une copie se déposait devant elle.

Heureusement, la sorcière avait réussis à clore le questionnaire en moins de quarante-cinq minutes. Des visages se tournèrent vers elle, une fois qu'elle fût levée. Étouffant un baîllement, la Serpent quitta le cours sans plus de cérémonie, ne saluant personne. Sa copie se déposait sur le bureau du professeur, au moment où les bruits de pas de la sorcière se mirent à claquer sur le sol en dalle.

Heureusement, la classe se situait près de la salle commune. La statue de pierre se dessina rapidement au loin. Lançant le mot de passe, Axelle s'engouffra dans son repaire. Aujourd'hui, elle ne travaillait pas. Le week-end dernier avait été plutôt épuisant. De nombreux clients, dont une bande de sorciers qui fêtait... quoi déjà ? En tout cas, des retrouvailles entres anciens étudiants de Poudlard, c'est tout ce qu'elle avait compris dans leur langage mou, dû à l'abus d'alcool, ponctué de rires et de sifflements. Grâce à sa politesse et ses remarques, la Serpent avait récolté un bon pourboire cette soirée-là.

Bref, ce soir, c'était congé. Travailler et étudier s'avéraient plus difficile qu'elle ne le croyait. Bientôt, sa tâche serait allégé, une fois Poudlard terminée. Axelle avait déjà bien préparé sa vie active en dégotant un appartement et un job. Mais pour le moment, elle traînait une fatigue accumulé qui se lisait sur ses traits tirés, malgré sourires, rires ou moqueries. Ses pensées furent interrompues par une silhouette assise dans un fauteuil. Bien, voilà qu'elle n'était pas seule. Rapidement, Axelle reconnut Aloys, le visage penché dans un livre. En se rapprochant, elle constata qu'il lisait les contes de Beedle le Bard. Un vieil exemplaire à en juger par son aspect. Se postant devant lui, Axelle se racla la gorge :

- Salut Aloys.

Simple, mais efficace. Elle posa à nouveau un oeil sur l'ouvrage. Pendant un moment, elle hésita à l'endroit où s'assoeir et s'affala finalement sur le fauteuil face à Aloys.

- Tu affectionnes les contes de Beedle le Bard dis-moi ?

- Salut Aloys.

Pas la peine de dire que je fus surpris que, d’une voix de femme, mon nom retentisse dans la pièce. Le raclement de gorge qui avait précédé cette interpellation amicale m’avait déjà, certes, un peu troublé, mais moins que ça. Je fus néanmoins surpris, et content de voir apparaitre notre jeune préfète Axelle Higgs ; pour qui j’avais beaucoup d’amitié. Je ne lui avais jamais dit, mais nos quelques moments passés ensemble, avait été pour moi en tout cas, pour elle aussi pensais-je étant donné qu’elle venait me parler, assez agréable ; parfois mouvementé. Ma main sur mon cou, là où d’ordinaire reposait mon écharpe y avait également songée. J’allais me redresser quand, au contraire de moi, la jeune femme se laissa tomber dans le fauteuil me faisant face.
-Tu affectionnes les contes de Beedle le Bard dis-moi ? Me demanda-t-elle.

Soudain mal à l’aise, sentant le catalogue de magie noire sous mon dos, je fermais le livre, et m’asseyais. Je me passais les mains dans les cheveux.
-Euh oui…je ne les avais jamais lu…alors, j’en profite pour les découvrir…c’est en partie grâce à ce livre que Voldemort a été vaincu…c’est assez étrange parfois comment les événements tournent…Enfin…tu aimes ce livre toi ?

Je me demandais pourquoi j’avais pensé à cette époque mais cette pensée s’évapora assez rapidement de mon esprit. Les mains jouant avec le livre, de mon regard, rapide, je détaillais la jeune préfète. Elle semblait fatiguée, surement que la journée avait dû être fatigante. Epuisante. Si je me souvenais bien, elle était en essai à la Tête du Sanglier en tant que serveuse. Etablissement ou je ne m’étais pas encore rendu ; bientôt peut-être. Maintenant que j’étais serveur moi-même, je comprenais la difficulté du travail. De plus, Mademoiselle Higgs, je n’osais pas encore l’appeler par son prénom, -même dans ma tête-, était également préfète, ce qui chargeait encore un peu plus son quotidien. Ses épaules. Rajoutez à cela les problèmes personnels qu’elle devait rencontrer, je ne lui souhaitais pas, le stress de la vie, les cours…ça en faisait des choses à en avoir les traits du visage tirés, comme par des fils invisibles. Tirés par la fatigue.

Je ressentis un léger frisson. J’augmentais la puissance du feu grâce à ma baguette, et reportais mon attention sur la jeune femme.
-Dure journée ?

[hrpg: vraiment désolé pour le retard. L'école prend le plus clair de mon temps :\]

Détaillant rapidement la préfète, Aloys s'assit avant de poursuivre, répondant ainsi à la question d'Axelle. Sans savoir pourquoi, cette dernière détecta de l'hésitation et même un certain trouble à travers les paroles du garçon :

- Euh oui…je ne les avais jamais lu…alors, j’en profite pour les découvrir…c’est en partie grâce à ce livre que Voldemort a été vaincu…c’est assez étrange parfois comment les événements tournent…Enfin…tu aimes ce livre toi ?

Un sourcil haussé, elle resta quelques secondes silencieuses, avant de hausser mollement les épaules, indices qu'elle ne se souvenait plus de la majeure partie du livre. Mettant de côté ses précédents soupçon envers Aloys. Après tout, il y avait peut-être quelque chose qui le tracassait en ce moment, autre que le fameux livre.

- De mes souvenirs oui... Enfin, je crois...

Ses paroles moururent sur le bout de ses lèvres, alors que ses yeux se posa sur le livre de contes. C'est vrai que c'était ce livre qui avait, en quelque sorte, aidé à la destruction de Voldemort. Il pourrait être intéressant d'y jeter un oeil, peut-être. Alors qu'elle allait sombrer dans la rêverie, Aloys l'en tira brusquement.

- Dure journée ?

Sourire narquois sur les lèvres, Axelle enchaîna rapidement :

- Ça se voit tant ?

Sa main droite se tortillait d'un geste négligent dans ses mèches noires. De se main libre, la sorcière étouffa un baîllement, avant de poursuivre :

- Disons que la transition entre le week-end et la semaine est souvent désastreuse.

La Serpentarde faisait référence à son emploi en tant que serveuse. La fin de semaine, ele se trouvait régulièrement à terminer aux petites heures, alors que dès le début de semaine demandait à la sorcière d'être matinale. Aloys devait comprendre, lui aussi, il était serveur. Dans un autre établissement, mais ça devait être du pareil au même.

- J'imagine que tu comprends... Ou alors tu possède une potion secrèete pour survivre et j'en veux la recette sur le champ, fit-elle avec un ton faussement autoritaire.

Je fus soulagé de voir qu’Axelle oubliait, assez rapidement, et facilement, surement de par sa fatigue évidente, ma rapide hésitation sur la précédente question. Doucement, la pensée de l’ancienne Ministre de l’Education de Dolores Ombrage me revint à l’esprit –enfin, les différents discours écris qui nous faisait partager ses méthodes d’éducation : Je ne dois pas mentir, je ne dois pas mentir, je ne dois pas mentir, je ne dois pas mentir, je ne dois pas mentir. Petit à petit, cependant, sa voix aigüe montait vers le grave ; grave comme donnait le ton des cordes vocales de mon père. Et bien que la présence de Dolores Ombrage dans mes pensées puisse me faire rire, celle de mon père, me calma aussitôt. Je soupirais. Rha !
-Ça se voit tant ?

J’avais envie de répondre par l’affirmatif. Néanmoins, je retins tous propos de ce genre. Il était des moments, où chacun d’entre nous n’était pas à son avantage…même s’il fallait avouer, que dans ces instants mêmes, la jeune préfète, contrairement à d’autres, n’était pas à plaindre.
-Disons que la transition entre le week-end et la semaine est souvent désastreuse.

Ah, je la comprenais parfaitement ; bien que pour le moment, je parvienne à tenir le coup. J’avais été habitué au rythme lourd et soutenu auquel mon père me soumettait. Ne jamais montrer de signes de fatigue ! Me répètait-il. Finalement, hormis, dans les nocturnes au bar, j’en avais oublié de l’exprimer. Mais, cela ne m’empêchait pas de comprendre la jeune femme. La transition était assez compliquée, surtout, lorsque l’on débutait dans le métier. D’après mes souvenirs, c’était le cas en tant que serveuse, tout comme moi, pour la préfète. Après tout nous n’étions pas des robots. Et peut-être qu’Axelle avait d’autres activités à côtés…
-J'imagine que tu comprends... Ou alors tu possèdes une potion secrète pour survivre et j'en veux la recette sur le champ, continua-t-elle, en feintant une certaine autorité dans le ton –qui me fit sourire.

Je répondis du tac au tac, surpris par ma répartie.
-Ah, figurez-vous que je demande chaque matin, pour paraitre en pleine forme, je demande une potion secrète au sorcier à la marmite pour m’empêcher d’être fatigué. C’est à lui que vous devriez demander magie ! Lui-fis d’un clin d’œil.

Puis je m’enfonçais dans le fauteuil. Il était une fois un vieux sorcier bienveillant qui utilisait la magie avec sagesse et générosité pour le plus grand profit de ses voisins…tels étaient les premiers mots de cette histoire à laquelle je faisais référence. Force était de constater…que ces contes de fées à mon esprit trahissait une fatigue également présente en ma personne.
-D’ailleurs, je n’ai toujours pas eu le plaisir de venir vous voir dans votre établissement, à la Tête du Sanglier. Vous devriez venir un jour au Bar des ténèbres…enfin, ce n’est pas un endroit très fréquentable même si vous m’avez montré vos qualités de sorcière, disais-je en me remémorant un certain duel dans la forêt interdite.

- Ah, figurez-vous que je demande chaque matin, pour paraitre en pleine forme, je demande une potion secrète au sorcier à la marmite pour m’empêcher d’être fatigué. C’est à lui que vous devriez demander magie !

Un clin d'oeil accompagna la phrase du sorcier, ce qui arracha un sourire à Axelle. Si ses souvenirs d'enfance n'étaient pas trop ramollis par une adolescence mouvementée, elle croyait qu'Aloys faisait référence à un des contes de Beedle le Bard. C'était cette histoire d'un sorcier généreux, qui aidait tout le monde. À sa mort, tout est légué à son fils, qui lui, avait une pensée bien différente de son père. Il n'aide pas les gens. Encore moins les non-sorciers. Ce qu'il ne savait pas c'était que la marmitte de son défunt père était enchanté. Et...

Un blanc. Axelle fronça les sourcils. Elle faisait quoi cette marmitte, déjà ? Le sorcier face à elle reprit la parole :

- D’ailleurs, je n’ai toujours pas eu le plaisir de venir vous voir dans votre établissement, à la Tête du Sanglier. Vous devriez venir un jour au Bar des ténèbres…enfin, ce n’est pas un endroit très fréquentable même si vous m’avez montré vos qualités de sorcière, disais-je en me remémorant un certain duel dans la forêt interdite.

C'est vrai, ça faisait un bon bail qu'elle n'avait pas mis les pieds au Bar des Ténèbres. Ça remontait à cette rencontre avec Yun, l'ami de son frère, avant même qu'elle rencontre Aloys. D'ailleurs, la sorcière n'avait plus eu de nouvelles de cet ami. Il semblait voir disparu. Ce serait à elle seule d'aller venger son frère. Cependant, elle ne disposait pas des informations de l'ex-Gryffon concernant le loup-garou. Encore une fois, la préfète se reconcentra sur sa conversation.

- C'est vrai. Il y a fort longtemps que je n'y suis pas allé. J'imagine que si tu es là, il ne devrait pas y avoir trop de problèmes, fit la sorcière, accompagnant le tout d'un clin d'oeil.

Car, lui aussi, il avait montré ses qualités de sorcier dernièrement.

- Tu travailles souvent ? poursuivit Axelle.

-C'est vrai. Il y a fort longtemps que je n'y suis pas allé. J'imagine que si tu es là, il ne devrait pas y avoir trop de problèmes.

Cette fois-ci, ce fut-elle qui me témoigna d’un clin d’œil, entre nous, entendu, rappelant à nos souvenirs notre duel dans la forêt interdite. Je m’en souvenais très clairement. En outre, il s’agissait de mon premier combat ; alors, il n’était pas anormal que, à mon esprit, les souvenirs soient gravés. Le petit mot sur mon lit, dans la chambre commune des Serpentards ; la fuite, la sortie du château de Poudlard, à travers les couloirs sombres, et dont, on craignait, à chaque instant, d’en voir surgir, non pas un fantôme, non pas une créature des Ténèbres, mais un des professeurs, ou autres membres pédagogiques de l’école. Il m’était encore un peu difficile, encore, de comprendre, la véritable raison de cette action. Jamais, je n’aurais pensé pouvoir prendre un tel risque. Certes, j’avais voulu récupérer l’écharpe d’Iris, mon ami, qu’Axelle retenait en sa personne ; toutefois, il y avait plus. Beaucoup plus. Ce plus, que je ressentais depuis mon arrivée à Poudlard. Une envie de me libérer. De voler. En effet, il m’aurait simplement fallu rejeter le défi d’Axelle et de lui demander mon écharpe un autre jour…mais non. Il y avait plus. Je ne savais pas encore quoi.
-Tu travailles souvent ?

Je réfléchis un instant ; cette nouvelle question me détournant de mes réflexions premières.
-Eh bien, disais-je en me passant une main sur le visage, presque tous les jours de la semaine. Il m’arrive d’avoir un soir de repos, bien que l’annonce le stipulait, je ne suis pas considéré comme un véritable esclave, je ris légèrement. Et vous ?

Un de mes doigts vint jouer sur ma cuisse gauche. Bien que je lançais des regards à mon interlocutrice, je me perdais souvent dans le plafond où y dansaient les flammes de la cheminée. Puis, je revenais aux premières paroles de la jeune femme. La remarque qu’avait, à mon encontre, fait la jeune femme, dans une certaine mesure, y avait un lien. J'imagine que si tu es là, il ne devrait pas y avoir trop de problèmes. Même si j’avais gagné ce combat amical, cette délicate attention, bien que sincère je le pensais, me paraissait, à mon âme, à mes souvenirs, comme une vulgaire formalité de politesse. Je voulais dire, en ce sens, que je ne méritais pas cette distinction. Je ne la méritais pas du tout.
-Sinon, Je vous remercie Axelle ; mais malheureusement, je ne suis qu’un élève de 17 ans. L’allée des Embrumes est habitées et parcourues par des Hommes beaucoup plus forts que moi. Je ne peux rien contre eux. Plusieurs fois des personnes se sont faites agressées non loin du bar sans que je ne puisse intervenir. Et sans trop savoir pouvoir, je me sens responsable de ces personnes qui viennent dans notre établissement, et, en entendant leurs mésaventures, je me sens coupable de ne pouvoir rien faire. J’aimerais pouvoir faire quelque chose. Mais, je suis impuissant.

Ces derniers mots, sans trop savoir pourquoi, m’avaient été difficiles. Comme si, au fond, je ne les acceptais pas. Emma, Jack, et autres personnes, qui m’étaient chères ou non…je les avais vu confronté à la peur de la mort, à la peur tout simplement. Je me sentais, dans le devoir de les protéger. Je m’amusais à penser comme un de ces justiciers dans les films, dans les dessins animés moldus, ou même dans les livres. Ces justiciers dans la mission étaient de sauver le monde. Mais je ne me sentais pas de ceux-là. C’était comme si quelque chose, quelqu’un, m’envoyait, d’une façon ou d’une ou autre, néanmoins inconnue pour moi, m’envoyait cette volonté.
-J’imagine que la Tête de Sanglier est beaucoup plus calme ?

Je lui souris.

Le soleil venait de se coucher sur le paysage qu’entourait Poudlard, je parcourais en vitesse dans ma tête, mes affaires pour savoir si je n'avais rien oublié ,baguette, livre, sac, ma clé .... Mais où était encore cette fichue clé, après avoir mieux regardé, il la retrouva coincée derrière ses livres et il l'engouffra en-dessous de sa chemise. Bryan n'était pourtant pas un élève distrait que du contraire, mesurant 1m82 avec ses cheveux sont mi-long toujours peignés et soignés, ceux-ci recouvraient une partie de son visage et laissaient entrapercevoir ses yeux bleus avec un nez petit recourbé, il était mince plutôt agréable à regarder, aujourd'hui il portait l'uniforme de serpentard mais avec la chemise trainant hors de son pantalon et la cravate dénuée, tout ce vert et cet argent qui scintillait, il en était toujours très fier.

Après avoir parcourut les couloirs du château où la lumière du jour commençait petit à petit à se faire remplacer par les bougies du château, on aurait dit que celui-ci venait de basculer vers les ténèbres. Pour finir, il s’arrêta devant l'entré de la salle et après vérification du mot de passe, il entra dans la salle commune et y découvrit une salle assez grande avec de belles tables ornées d'argent. Il pouvait distinguer au dessus de la cheminée le blason de la maison serpentard malgré cela à par deux élèves qui discutaient il n'y avait pas âme qui vive. Il semblait un peu perdu car ne voulant déranger ceux-ci dans leurs discussions, il se dirigea vers une table et il y déposa son sac, en sortit un petit carnet, et commença à y écrire mais en regardant discrètement les deux serpentards qui étaient dans une discussion plutôt élancée. Il ne comprenait pas grand-chose mais ils étaient entrain de discuter de leurs boulots respectifs l'un avait l'air plus en forme que l'autre, mais il n'arrivait pas à distinguer plus nettement les personnes. Et il se remit à écrire :

arret momunt ..... arretum momunt ....... arretum moment......

Edit Alicia : Bonsoir Crof, votre rp est rempli de fautes d'othographe, de grammaire et de conjugaison. Les fautes ont été corrigées et colorées en orange. Lorsque vous faites votre rp, soyez vigilant, utilisez un correcteur d'orthographe tel que celui de word ou bien bon patron. De plus, attendez d'avancer dans votre entraide ou bien envoyez vos rps à votre tutrice afin qu'elle puisse vous aidez à corriger vos erreurs. Cordialement,

Entre temps, la discussion fut entrecoupé par l'arrivée d'un jeune garçon blond qu'Axelle ne connaissait pas. Elle lui jeta un rapide coup d'oeil, tandis qu'il s'installait à une table, dans un coin un peu plus sombre de la salle. C'est d'ailleurs, avec un certain étonnement qu'elle constata que la lumière du jour baissait peut à peu.

- Eh bien, disais-je en me passant une main sur le visage, presque tous les jours de la semaine. Il m’arrive d’avoir un soir de repos, bien que l’annonce le stipulait, je ne suis pas considéré comme un véritable esclave.

Aloys marqua un temps d'arrêt, pendant lequel il rit légèrement. Le visage d'Axelle se peint d'un sourire en coin. Son condisciple poursuivit :

- Et vous ?

La préfète secoua la tête en faisant un léger bruit de serpent. Un "tsk", qui signifiait que le jeune homme fasse à elle venait de commettre une bêtise. Il enchaîna, avant qu'elle lui explique ce qui clochait :

- Sinon, Je vous remercie Axelle ; mais malheureusement, je ne suis qu’un élève de 17 ans. L’allée des Embrumes est habitées et parcourues par des Hommes beaucoup plus forts que moi. Je ne peux rien contre eux. Plusieurs fois des personnes se sont faites agressées non loin du bar sans que je ne puisse intervenir. Et sans trop savoir pouvoir, je me sens responsable de ces personnes qui viennent dans notre établissement, et, en entendant leurs mésaventures, je me sens coupable de ne pouvoir rien faire. J’aimerais pouvoir faire quelque chose. Mais, je suis impuissant.

La verte et argent s'étonna un peu de ce qu'Aloys venait de lui confier. Elle ne croyait pas l'endroit si malfamé ou, dû moins, pas que ça se passait sous les yeux de tous. Après un court temps d'arrêt il la questionna à nouveau, le regard posé sur elle.

- J’imagine que la Tête de Sanglier est beaucoup plus calme ?

Il sourit à la jeune préfète qui avait gardé ce petit air semi-moqueur sur le visage. Celle-ci se mit enfin à parler.

- Franchement, Riverside, tu devrais arrêter de me vouvoyer. Je me sens comme ma mère et ça me perturbe.

Parfois elle avait l'impression que le vouvoiement rendait plus difficile la relation d'amitié. Elle se sentait toujours à un kilomètre de lui lorsqu'il employait le mot vous, coupant ainsi presque tout rapprochement. Les paroles de la préfète auraient pu paraître sèches, mais le ton qu'avait employé Axelle montrait le contraire. Elle entreprit ensuite de répondre à Aloys, avant qu'il ne réagisse, tout en lui parlant de la Tête de Sanglier.

- Pas tous les jours... J'ai congé le mardi, le mercredi et le dimanche. Les journées les moins achalandées, finalement. J'imagine que la Tête de Sanglier à également son lo de saoulons dangereux avec une baguette en main. Heureusement, nous sommes toujours trois ou quatre pendant les services, ça aide à se débarrasser d'eux.

Axelle marqua un temps d'arrêt, pensive. Elle se rappelait du jour où elle avait lu l'attaque des Mangemorts à la Tête de Sanglier, alors qu'elle n'appartenait pas à Gloire. La jeune Serpent avait été surprise par le choix des mages noirs. Elle croyait que la place était sans histoire.

- Tu savais que la TS -c'est le surnom qu'on donne à la place entre nous, les serveurs- avait été attaquée par les Mangemorts, auparavant ? Je dois t'avouer que ça m'inquiète un peu... poursuivit-elle, le regard baissé.

Elle laissa sa phrase en suspend, sous-entendant qu'elle essayait de ne pas trop y penser. Après tout, vivre dans la terreur quotidienne n'était jamais une bonne idée. Changeant de sujet, la sorcière enchaîna :

- Sur une note plus joyeuse... On prépare un projet plutôt sympa.

-Franchement, Riverside, tu devrais arrêter de me vouvoyer. Je me sens comme ma mère et ça me perturbe.

J’avais l’habitude à ce genre de remarques. Emma, Le professeur Burton, Zepheryn bientôt, me l’avait faite. C’était que cette manie du vouvoiement inscrite dans mon éducation, me restait, collée, à laquelle il m’était impossible de s’en détacher. C’était si habituel, si naturel pour moi. Et bien qu’Axelle m’en ait fait part sans aucune méchanceté, j’en fus néanmoins un peu vexé.

-Pas tous les jours... J'ai congé le mardi, le mercredi et le dimanche. Les journées les moins achalandées, finalement. J'imagine que la Tête de Sanglier a également son lot de saoulons dangereux avec une baguette en main. Heureusement, nous sommes toujours trois ou quatre pendant les services, ça aide à se débarrasser d'eux.

Je témoignais ces paroles d’un hochement de tête. Mon sourire était devenu discret, toujours un peu sonné par la remarque de la jeune femme. Je tentais de m’en changer les idées en comparant les différences d’organisations entre la Tête du Sanglier et le Bar des Ténèbres. En outre, sur sa lancée, Axelle m’interrompit dans mes pensées :

-Tu savais que la TS -c'est le surnom qu'on donne à la place entre nous, les serveurs- avait été attaquée par les Mangemorts, auparavant ? Je dois t'avouer que ça m'inquiète un peu...

Soudainement ma tête se releva et je regardais la jeune femme avec insistance. Des Mangemorts à la tête du Sanglier. C’était inquiétant en effet. Je comprenais la peur que pouvait ressentir la préfète. Enfin, je n’avais jamais été dans cette position, face à des Mangemorts –même si ce moment n’allait pas tarder-, tout proche de la mort. Votre sang devait battre à cent à l’heure dans ces situations ; c’était ces dernières qui nous permettaient de savoir notre véritable valeur en tant que Sorcier. Pas que le pouvoir, ou toutes autres qualités d’un sorcier se jouaient dans ces moments terribles, mais, il nous y fallait savoir y réagir avec le plus de lucidité et de contrôle possible ; arrivant à sortir les sorts appropriés, analyser les détails, tous les détails. En outre, ici, n’était que les paroles d’un enfant de 17 ans, inexpérimenté dans l’art du combat.

Axelle aurait pu détailler plus en profondeur, ou en parler avec plus de vérité que moi, cependant, je voyais qu’elle n’était pas encline à poursuivre cette conversation. Un autre jour peut-être. Je me réinstallais sur un peu mieux sur le fauteuil, et sentis le catalogue de la boutique de magie noire sous mes fesses.

-Sur une note plus joyeuse... On prépare un projet plutôt sympa.
-Ah et vous êtes autorisé à m’en parler ? Demandais-je intéressé, sourire mesquin. D’ailleurs...

Je m’arrêtais, conscient de ma bêtise. Je l’avais encore vouvoyée !

-…nous devons aussi préparer une soirée au Bar des Ténèbres ; nous planchons dessus avec l’équipe. Contrairement à vous, nous ne sommes que trois pour tout gérer. Emma pour l’administration, l’argent, Kyara pour l’aider et parfois faire le service. Emma n’en est pas dispensée, mais, service reste mon travail précisément. Cela se passe très bien, enfin, pour le moment. Je suis désolé pour ce qui s’est passé avec l’attaque des mangemorts Axelle, tu…as dû avoir peur. Emma m’a raconté ce qui s’était passé au mariage d’une certaine Eleonore si je ne me trompe pas. La cérémonie se passait au bar des ténèbres, et il y a eu une attaque de Mangemort…, je pensais que je devais aussitôt m’arrêter de parler, et changer de sujet de conversation, et au plus vite !

Cherchant une issue de secours, j’entendis le raclement d’une chaise sur le sol. Je me retournais, la hauteur du canapé me permettant de voir, juste, la présence d’un autre Serpentard à l’une des tables de la salle Commune. Il semblait pencher sur un devoir quelconque. Je ne l’avais pas entendu arriver dans la pièce. …ah, en y repensant, Axelle avait regardé dans sa direction un bref instant. Ce léger coup d’œil ne m’avait pas questionné sur l’arrivée d’un autre élève.

De plus, celui-ci me semblait inconnu.

-Cela te dérange si je l’invite dans notre conversation Axelle ? Disais-je vers la préfète. Je n’attendais pas sa réponse que j’adressais au jeune homme. Bonsoir. Je lui souris. Je suis Aloys Riverside. Et voici notre préfète Axelle Higgs, surement que tu as déjà entendu parlé d’elle non ? Je m’arrêtais et repris. Tu veux quitter tes bouquins pour te joindre à nous ?

J’attendis la réponse de l’intéresse ; content que le sujet des mangemorts soit, dans une moindre mesure écarté.

[Désole pour Ce Rp, je n'étais pas très inspiré ce soir...]

[hrpg: je n'ai pas eu de nouvelles de Bryan depuis une semaine. Je me permets donc de poster, et si Crof revient il n'aura qu'à nous interrompre ou faire comme s'il n'avait pas entendu Aloys XD]

Lorsque la sorcière mentionna la soirée à la Tête de Sanglier, Aloys fut intéressé. En tendant l'oreille, elle entendit un espèce de froissement provenant du fauteuil du garçon. suspecte, elle nota tout de même ce détail, mais se dit que ça pouvait être aussi banal qu'une bout de parchemin qu'il avait glissé dans la poche arrière de son pantalon.

Il la vouvoya à nouveau, mais avant qu'elle puisse le corrige, il se reprit. À son tour, il dévoila une éventuelle soirée thématique au Bar des Ténèbres. Il revint sur les sujets des Mangemorts et Axelle comprit, lorsqu'il hésita et poursuivit avant de brusquement s'arrêter. Elle s'était méprise dans son récit et voilà qu'Aloys croyait qu'elle était présent lors de l'attaque.

Avant qu'elle n'est pu rectifier les faits, le brun enchaîna sur un tout autre sujet :

- Cela te dérange si je l’invite dans notre conversation Axelle ?

Hein ? Ah oui, le nouveau venu. La sorcière l'avait repéré à son entrée, mais il s'était silencieusement dirigé vers une table. Elle allait réagir, mais son ami s'était déjà retourné vers le blond. Axelle se demanda si elle avait froissé son condisciple de Serpentard, mais elle ne trouva pas. Entre temps, il se présenta, et introduit également la Serpent, qui s'en trouva flattée.

Il lança, avec désinvolture et politesse, une invitation à se joindre à eux. Axelle attendit quelques instants, le regard tourné vers le nouvel élève. Celui-ci ne broncha pas, sans doute absorbé par sa lecture. Après quelques secondes d'un silence naissant, la sorcière décida de poursuivre la conversation. Après tout, elle n'allait pas arrêter toute activité.

- Je n'étais pas présente, lors de l'attaque. C'est avant que Gloire en fasse l'acquisition. Je ne sais pas vraiment ce qui s'est passé d'ailleurs

Elle accompagna le tout d'un haussement d'épaules. Maintenant qu'ils n'étaient plus seuls, Axelle hésitait tout de même à commérer sur les attaques des Mages noirs. De plus, ici, les murs avaient des oreilles. Un silence naquit entre les deux jeunes adultes. Axelle se tortillait légèrement les mains, observant le vernis scintillant sur ses ongles. Alors qu'elle avait l'habitude d'avoir beaucoup de conversation, surtout avec les garçons, elle se trouvait souvent démunie devant Aloys. Depuis qu'il l'avait battu, lors du défi de l'écharpe, l'estime qu'elle avait pour le garçon avait monté.

Peut-être devrait-il è nouveau s'affronter ? Axelle se demandait encore comment le sorcier -qui avait passé le plus clair de sa scolarité hors-Poudlard- s'était avéré si bon. En plissant les yeux, alors qu'Aloys venait de se décaler, la sorcière remarqua un petit rouleau qui dépassait du sofa. De plus, la préfète avait juré entendre à nouveau ce bruissement.

La sorcière se releva, profitant de son statut de préfète, et surplomba le Serpent de son un mètre soixante et quelques. Heureusement que le Serpent était assis, sans quoi il la dépasserait sans doute d'une bonne tête.

- Tiens, tiens. Qu'est-ce que tu me caches Riverside ?

Son sourire était narquois, son ton moquer. Axelle se demandait bien ce qu'elle allait trouver : une lettre d'amour ? Une revue de sorcières coquines ? L'attitude était trop louche pour que la préfète le laisse s'en sortir comme ça. Son trouble lors de son arrivée, le rouleau caché, et sûrement le Contes de Beedle.

Après avoir flâné dans Poudlard et ces bibliothèques, Loïlyd voulu étudié les quelques ouvrages emprunté dans celles-ci, Il se dirigea donc vers la sa salle commune pensant qu'il n'y aurait personne a cette heure là... Quand il ouvrit la porte il vit plusieurs personne qui discutait en faisant, a son goût, trop de bruit. Il prit place sur un fauteuil, puis se plongea dans la lecture... Il se mit a penser à c'est élèves qui parlait, il aurait tant voulu qu'on vienne lui parlé... bien qu'il est sombre, très sombre... Il commença donc son chapitre sur la transmutation des mandragores en cuivre liquide, mais il s'aperçut rapidement qu'il connaissait déjà celle-ci par cœur et en fut fortement déçu...

Edit Alicia : Bonsoir Loïlyd, votre rp comporte beaucoup de fautes de conjugaison et des fautes de grammaire. Pour remédier à ce souci, je vous conseille d'utiliser bon patron comme correcteur de grammaire et orthographe et de demander un coup de main en Entraide. Cordialement,

Maria entra dans la salle commune des Serpentard. Elle devait réviser, bien qu'elle détestât ça. Il fallait penser aux A.S.P.I.C...
Elle soupira en secouant la tête. Toutes ces révisions ne l'enchantaient guère. Certes, elle appréciait lire, mais pas des bouquins de cours...M'enfin, quand faut y aller, faut y aller.
Elle s'assit sur un fauteuil. Ça et là, des gens discutaient, parfois riaient. Elle aurait tellement aimé ne pas avoir à faire tous ces devoirs barbants et pouvoirs s'amuser comme eux.
Elle s'assit dans un fauteuil, non loin d'un garçon un peu plus jeune qu'elle qui lui aussi lisait des livres. Ils étaient apparemment les seuls. Elle décida de lui adresser la parole, bien qu'elle ne le connaisse pas. Un peu de distraction, qu'elle qu'elle fût, serai la bienvenue !
"La vache, on est les deux seuls qui lisent dans leur coin...Je me sens un peu seule, là, pas toi ?"
Elle rit et lui sourit.

Erzebeth entra dans la salle. Elle s'empressa de jeter sa robe de sorcier sur un fauteuil et se vautra dessus. Elle regarda ses genoux un moment. Son nouveau piercing à la lèvre inférieur la démangeait affreusement et elle avait du mal à penser à autre chose.

Elle vit alors deux personnes qui semblaient réviser. Elle trouvait ca assez drôle. Son regard se posa sur la fille. Cette dernière devait avoir à peu près le même âge qu'elle et tentait de discuter avec le gamin assis un peu plus loin. Erz' n'était pas d'un naturel très avenant mais pour se distrère elle se décida à parler un peu. Elle ne connaissait personne ici et se sentait un peu seule. Elle aurait préféré discuter avec un garçon mais elle se contenta de la fille présente.

"_ Salut. Tu fais quoi ? Tu révises? Il existe donc encore des élèves consiencieux."

Erz' avait prit un ton ironique, presque moqueur. Elle ne voulait pas être méchante mais c'était plus fort qu'elle. Elle ne pouvait pas s'empêcher d'être dérangeante au premier abord. Elle étendit ses longue jambes devant elle. Ses Rangers lui faisaient un peu mal aux pieds. Elle attendait que la fille lui réponde.

La jeune serpentard s'engouffra dans sa Salle Commune, un parchemin en main. Son maintient plutôt droit, lui donnait un air hautain et snob. Elle fût heureuse de retrouver sa Salle Commune, l'ambiance froide qui allait avec était tellement mieux. Pour elle en tout cas. La demoiselle passa près de la cheminée, ne s'y attardant guère, retirant d'une main sa robe de sorcière. La journée avait été longue.

Ann passa près d'une fille, serpentard, d'environ seize ou dix-sept ans. Elle l'entendit parler, sans vraiment écouter, à une autre demoiselle assise à côté d'un jeune homme.

"_ Salut. Tu fais quoi ? Tu révises? Il existe donc encore des élèves consiencieux."

A sa phrase, elle ne put s'empêcher de laisser échapper un petit rire. Les deux jeunes gens étaient en pleine révision, visiblement.

- Ne crois-tu pas que ta question manque un peu de bon sens ? fit-elle, avec un sourire sarcastique.

Alors qu'elle s'attardait sur la jeune serpentard en pleine révision, une autre fille l'accosta. Sa remarque était fortement sacastique. Elle apprécia tout de suite la nouvelle venue et un sourire à demi voilé se dessina sur son visage. Son piercing la brûla instantanément et le sourir se transforma en grimace. La fille en face d'elle semblait être très sure d'elle. Trop peut-être. C'téait là un des plus grands "problème" des serpentards pendant un temps. Mais ils en avaient fait une vertue. Puis les joues légèrement rosie par la faible douleur sur sa lèvre, elle répondit :

"_ Simple entrée en matière. J'ai entendu dire que certaines personnes n'appréciait que très peu qu'on les abordent sans les connaître. Alors quitte à paraître un peu... hum désorienté, je préférais lui parler ainsi. Je suis Erzebeth. Et tu m'as dis t'appeler...?"

Erzebeth attendit la réponse, le regard malicieux et la bouche pincée. De sa main, elle caressait le bras de son fauteuil. Elle fit une bulle avec son chewing-gum et la fit éclater bruyament.