Cours de potions n°6 : Quand l'appétit va, tout va ! ♪

Alors qu'un élève le dévisagea avec beaucoup d'insistance, Mona - où Sophie comme vous voulez - fit irruption dans la salle de cours, Miss Sexy en personne, qui était aussi une ancienne "élève" du préfet. Il s'était passé un bon bout de temps depuis leur dernière rencontre, près de six mois, et ce qui avait changé c'est qu'aujourd'hui le serpent était en couple. Et vu la main que la jolie verte et argent passa sur les abdos de Davis, soit elle ne le savait pas, soit elle s'en fichait royalement. « Bonjour professeur. Je vois que la gourmandise est votre pécher mignon, pourtant ça en a pas l'air » fit-elle, d'un ton plein de sarcasme, il reconnaissait cette façon de parler à force de lui-même l'utiliser. Oui il avait été son professeur, mais pas que, ils avaient su bien s'amuser tous les deux lors des activités extra-scolaires... « Oh mais c'est Agrat, l'élève la plus assidue du château ! Comment tu vas depuis ? » rétorqua t-il, de la même façon et insistant bien sur le Agrat, il savait très bien qu'elle n'aimait pas qu'on l'appelle comme ça, mais c'était bien le genre du sinople de chercher sa camarade de cette façon, c'était qu'amical. Puis immédiatement après elle s'assied à ses côtés, un sourire aux lèvres il lui emprunta quelques friandises, comme frais de stationnement, le plus discrètement possible. M'enfin bon quand il était question de bouffe Justin n'était pas très "discret"

- Tient Marx, je ne t'avais même pas remarqué, faut dire qu'avec toutes la nourriture. Bah écoute en pleine forme et toi ? Content de voir, je ne t'avais pas revu depuis le Saule Cogneur !

Marx l'avait comme qui dirait tiré de ses rêveries de sucrerie. C'est vrai qu'il ne s'était pas revu depuis un, si ce n'est en coup de vent lorsque le rouge et or était de passage à la Grande Salle.

- Eh bin! Quel goinfre!! Moi aussi, je pète la forme, rire ironique et yeux levés au ciel, j'aurais préféré me trouver partout sauf en cours. En plus je suis sur que West va me taper sur le système aujourd'hui...

Le "Bonjour Professeur" d'une voix familière lui fit tourner la tête vers son amie June qui venait d'entrer dans la salle. Il était donc dans le même cours qu'elle... Voilà enfin une bonne nouvelle dans cette journée qui s'annonçait plus que longue. Cependant, la jaune et noire semblait elle aussi d'humeur massacrante. Elle ne lui adressa pas un mot, seulement un petit sourire léger. Elle sortait et préparait ses affaires comme s'il n'était pas là... Et cela vexa profondément Marx. Il fit la moue et lui lâcha froidement:

- Tu pourrais au moins me dire bonjours... Dis le moi si je t'ennuis, j't'assure n'hésite pas!

Il lui tourna le dos comme un enfant irrité parce qu'on lui aurait pris ses billes, et fouilla dans son sac pour sortir sa plume d'oie et son encrier, ainsi que ses lunettes. Il remarqua Eléna quand celle-ci entra, mais ne s'attarda pas longtemps. Monsieur était déçu et de mauvais poil, surtout après ce que n'avait pas fait June.

Arrivée au pas de course, Merry n'avait quasiment eut le temps de rien faire. Faire son lit, prendre un petit déjeuner complet pour patienter jusqu'au déjeuner du midi, se coiffer correctement ou même apporter un brin de maquillage à son visage ensommeillé. La seule chose qu'elle pouvait améliorer était sa coiffure, et c'est ce qu'elle ne tarda pas à faire... en toute simplicité. Elle attrapa l'élastique à cheveux qu'elle avait autour du poignet et se fit une simple queue de cheval haute.

Se penchant sur son parchemin tout neuf, étant donné qu'elle l'avait acheté la veille, la jeune Harper ne vit pas son amie, Eléna, arriver dans la salle de classe. Ce qui lui fit relever la tête fut simplement sa voix, saluant le professeur à son arrivée. Un sourire sur les lèvres, elle vit la petite Gilbert s'approcher d'elle et s'installer sur la chaise à côté d'elle tout en sortant ses affaires. Habitude qu'avait les deux jeunes lionnes maintenant, avant d'entamer une discussion en bonne et dû forme.

- Comment ça va ? Tu penses qu'on va faire quoi aujourd'hui ?

- Aucune idée... mais si on pouvait grignoter ce qu'il y avait sur les tables ça me dérangerait pas, j'ai mangé une pomme avant de venir... ça fait même pas une demie heure que je suis réveillée, bye bye le petit déjeuner.

Après avoir sorti toutes ses affaires, June s'amusait à tripoter les diverses friandises qui étaient disposées sur son pupitre sans s'en rendre vraiment compte. Elle aurait adoré venir à ce cours de bonne humeur, mais le sommeil lui manquait et elle ne pouvait s'empêcher d'être de mauvais poil. D'ailleurs, elle n'était pas la seule à s'en être rendue compte. En effet, elle sentit, à côté d'elle, le regard de Marx fixé sur elle. Elle le regarda sans tourner la tête pour autant et remarqua qu'il n'avait pas l'air très content. Il n'avait probablement pas apprécié le manque d’intérêt qu'avait eu la jeune fille à son égard. Les deux amis s'entendaient tellement bien, qu'elle n'avait pas voulu lui faire partager son humeur massacrante.

- Tu pourrais au moins me dire bonjours... Dis le moi si je t'ennuis, j't'assure n'hésite pas!

June se tourna enfin vers Marx. De là où il était, il pouvait probablement apercevoir ses cernes qu'elle n'avait pas réussi à effacer. Elle se promis de se coucher très tôt ce soir et d'avoir une nuit complète, elle en avait bien besoin surtout après les difficultés qu'elle avait eu à surmonter ses dernières semaines.

- Excuse-moi, je ne veux pas te refiler ma mauvaise humeur !

Elle ajouta.

- Bonjour Marx !

Elle s'efforça de lui sourire. Ils avaient un cours en commun, elle devrait s'en réjouir ! Il n'avait pas à supporter sa mauvaise humeur.

Plan de Classe:

En sueur, les jambes encore tremblantes le jeune Gallois venait d'arriver dans les cachots... Il se remit à courir, il ne lui restait plus que quelques mètres avant d'atteindre la salle de cours de potion. Il pouvait voir au loin la porte entre-ouverte mais soudain une silhouette ouvrit la porte il distingua le Professeur West, le jeune Gryffondor afficha un sourire embarrassé tout en s'approchant de lui... Mais plus il s'approchait de lui plus il distinguait un sourire narquois se dessiner sur les lèvres de son professeur. Étrange pensa-t-il... Arrivé à sa hauteur, ce dernier ouvrit brusquement la porte puis le pointa du doigt et se mit à emmètre un rire moqueur que la salle pleine ne tarda pas à reproduire... Le bruit sourd des rires résonnaient dans l'esprit du jeune homme qui resta paralysé. Mais un sifflement se mit lentement à bourdonner à intervalle régulier effaçant le bruit des rires...

« DRRIIINNNNGGGG !!! »

Le jeune Gryffondor ouvrit les yeux en sursaut. Soulagé mais aussi agressé par ce réveil qui résonnait à quelques mètres de lui. Il ne resta pas une seconde de plus dans son lit, sauta rapidement de ce dernier pour neutraliser l'auteur de ce bruit infernale. La pièce retrouvant son calme habituel, le jeune Garçon s'assit quelques instant au niveau d'un rebord de son lit pour se remettre de ses émotions. Il se frotta à plusieurs reprises son visage à l'aide de ses mains pour effacer les vestiges de sa nuit, tout en ne manquant pas d'essuyer les sueurs que lui avait provoqué son cauchemar. Malgré ce chamboulement matinale après quelques minutes, le jeune Gallois retrouva une forme d’entreinte qui était rare chez lui mais qu'il retrouvait généralement lors des jours où il pouvait assister à un cours de Mr West. Il se dirigea vers la salle de bain juste à côté du dortoir des Gryffondor. Il ouvrit le robinet, passa ses mains en-dessous et s’aspergea le visage à plusieurs reprise. Il finit par jeter un léger coup d’œil au miroir puis passa rapidement sa main dans sa chevelure pour l'ordonner d'une façon présentable mais il n'avait pas de temps à perdre, il était déjà en retard... Il enfila rapidement les vêtements qu'ils avaient préparer la veille avec notamment un Sweat foncé agréable à porté orner de l'écusson de sa maison qu'il enfila en quelques secondes. Il agrippa d'une main le sac qui contenait ses affaires et se mit rapidement en route vers la salle des potions. Sourire aux lèvres, rien ne semblait pouvoir contrarier le jeune homme ce matin. Traversant un par un les couloirs, Alzair se retrouva en un rien de temps dans les cachots.

Il mit quelques secondes à retrouver le chemin de la salle de cours. Arrivé à la hauteur de la porte, il eut un moment d'hésitation ayant l'impression de revivre son cauchemar mais l'absence de la silhouette menaçante le rassura et il n'hésita pas une seconde de plus à traverser l'entrée. La salle était quasiment pleine, le jeune Gallois aurait eut une grise mine habituellement détestant arrivé en retard... Cependant, Alzair afficha un large sourire lorsqu'il salua poliment son professeur. Inspectant la salle, les places étaient pratiquement toutes prises il restait deux places au premier rang et une autre place un peu plus reculée à côté d'une Poufsouffle qui semblait avoir du mal à digérer son réveil. Il décida de se diriger vers la jeune fille elle n'avait pas l'air méchante et il se reconnaissait parfaitement dans son expression, lui habituellement si ronchon.. Il s’installa à côté d'elle en lui souriant.. Il ne se reconnaissait pas, c'est même lui qui lança la conversation pendant qu'il s'installait.

« - Bonjour ! » Lança-t-il d'un ton plutôt jovial. C'est à ce moment qu'il remarqua la présence des friandises et tout en sortant ses affaires, il ajouta : « J’espère que tu n'as pas touché au friandises, je pense que le professeur réserve une surprise plutôt amusante aux gourmands et aux gourmandes... »

Il n’y avait pas grand monde à la bibliothèque, ce matin-là. Aldabella était seule à sa table, entourée de livres divers sur le cinéma moldu. Elle tenait à la main une plume et devant elle était posé un carnet remplit de gribouillage. Elle prit tourner frénétiquement les pages, parfois du début à la fin, d’autres fois de la fin au début, en ajoutant de petits détails chaque fois. Mais rien à faire. Non seulement ses dessins étaient horribles, mais ils ne s'animaient pas devant elle comme elle l’avait si souvent observé dans ces films d’animations. Alda n’était pas vraiment fascinée par les moldus, mais plutôt par ce qu’ils arrivaient à faire sans magie.

«Encore raté...» soupira t-elle en repoussant son carnet.

C’est alors qu’elle remarqua l’heure sur sa montre, posée près de son bazar. Elle la retirait souvent lorsqu’elle tentait de dessiner et elle avait complètement oublié de surveiller le temps qui passait. Mais ses yeux s’écarquillèrent lorsqu’elle comprit qu’elle n’avait plus que quinze minutes pour se rendre à son cours de potions.

«Oh non, non, non !» dit-elle, un peu trop fort.

Elle ramassa à la hâte ses affaires et couru hors de la bibliothèque. Elle fut quelque peu désorientée une fois dans le couloir et regarda rapidement de gauche à droite, avant de se souvenir du chemin à prendre. Elle fit un petit saut avant de se mettre à courir vers les cachots.

Elle arriva néanmoins deux minutes en avance à la porte de sa classe. Elle s’arrête un instant pour reprendre son souffle et c’est hors d’haleine qu’elle entra dans la classe. Elle tenta de saluer son professeur mais selon elle, cela devait sûrement plus ressembler à un râle qu’à une marque de politesse.
Elle scruta la classe et ne reconnu aucun visage. Non. Il y avait un Serdaigle au fond de la classe. Elle ne lui avait cependant jamais adressé la parole mais elle l’avait sûrement déjà croisé dans la salle commune. Cependant, les deux seules places restantes étaient au premier rang.

Aldabella avait HORREUR du premier rang. Bien que bien d’autres Serdaigles en avaient fait leur place favorite, elle, ne pouvait supporter de se retrouver si près du professeur. Professeur qui vous fixerait intensément jusqu’à ce que vous répondiez à sa question.
Elle se laissa tomber sur sa chaise en ronchonnant tout bas. Elle sortit ses affaires, puis croisa ses bras contre sa poitrine.

[Dire que je voulais devenir plus sociale aujourd’hui, c’est raté, au premier rang.] pensa -t-elle.

La jeune fille n’avait effectivement jamais été très douée pour entretenir, et encore moins entamer, des relations avec les autres.

C’est en faisant la moue qu’elle remarqua les friandises posées sur son bureau. Son visage s’adoucit peu à peu, et elle posé ses deux mains sur le bord de sa table, et observa les sucreries avec curiosité, telle une enfant.

[Finalement, ce ne sera peut-être pas si pénible…]

June, toujours en train d'essayer de se rattraper avec Marx qui lui tournait le dos, ne remarqua même pas qu'un élève s'était placé à côté d'elle. C'est uniquement lorsque celui-ci s'adressa à elle qu'elle s'aperçut de sa présence. Elle se tourna vers lui, il s'agissait d'un élève de Gryffondor à qui elle n'avait jamais parlé auparavant, ils avaient déjà du se croiser dans les couloirs car son visage lui disait quelque chose.

- Bonjour ! lui lança-t-il.

- Bonjour, répondit June en lui rendant son sourire.

Elle ne s'attendait pas à ce qu'il continue la conversation. June savait qu'aujourd'hui, son manque de bonne humeur allait faire fuir les autres élèves, mais elle lui était tout de même reconnaissante de ne pas y prêter attention. Elle ne voulait pas se justifier et puis, peut-être penserait-il qu'il s'agit de son caractère habituelle, ce qui n'était pas le cas. June était à l'ordinaire très souriante.

- J’espère que tu n'as pas touché au friandises, je pense que le professeur réserve une surprise plutôt amusante aux gourmands et aux gourmandes...

June sourit à son camarade, les deux avaient pensé à la même chose.

- Non, je n'ai pas pris ce risque, j'y ai pensé également !

Elle regarda ses friandise, quel dommage de ne pas pouvoir les manger, elle qui adorait ça... Enfin, peut-être qu'elle le pouvait, mais en tout cas, elle ne voulait pas prendre le risque que quelque chose se passe dans son corps. Elle se contenta donc de regarder les friandises avec envie, puis se tourna de nouveau vers son camarade. Ils étaient sur le point de passer leur cours ensemble, alors autant être polie et la plus agréable possible.

- Je m'appelle June, au fait, June Evans, en cinquième année.

La Poufsouffle lui tendit la main, toujours avec le sourire aux lèvres. Son camarade de classe ne semblait pas être quelqu'un de méchant, alors elle n'avait aucune raison de l'ignorer, maintenant qu'il s'était assis à côté d'elle.

[Hors Rp : Merci Alzair pour le plan de classe, j'était un peu perdu.]

Ce matin la demoiselle se leva tôt, il était 6h quand elle sortit de son lit. Après qu'elle est fait son lit et pris sa douche, Liz décida que c'était le bon moment pour aller se balader dans le parc, c'est vrai à 7h du matin il n'y a jamais personne.
L'aigle avait pris avait un de ses romans préférés "Orgueil et Préjugés"; Elle trouvait que les moldus avaient une très belle plume pour écrire les romans.
Entre deux passages la demoiselle sortit de son sac de quoi grignoter et un thermos de thé vert bien chaud, Pour elle c'était parfait ! Elle fit tellement absorbée par l'histoire d'amour entre Elizabeth Bennet et Monsieur Darcy qu'elle ne vit pas l'heure passer.

Quand elle décida de regarder l'heure il était 10 h 45.Mince ! Pensa la demoiselle je vais être en retard. C'est alors qu'elle se mit a courir pour rejoindre au plus vite la salle de classe de Monsieur West. En chemin l'aigle se dit qu'il était préférable de passer aux toilettes avant pour se rafraîchir, elle entra et refit sa queue de cheval, après elle se remit un peu de déodorant (heureusement qu'elle avait toujours un petit forma dans son sac) et se remit du baume à lèvres. Sur ce elle repartit en direction de sa classe.

Quand elle arriva presque que tout le monde était là. La demoiselle vit qu'il reste que deux places une a coté d'une Poufsouffle et une place devant à coté d'une Serdaigle .
Lizzie salua son professeur :

-Bonjour Monsieur West

Et alla s'installer devant à coté de l'Aigle, bien sûr étant poli Liz se tourna vers la demoiselle.

-Salut je m'appelle Lizzie fit t elle avec un grand sourire

La demoiselle vit plusieurs friandises posé sur la table, Pourquoi sont t il ici pensa t-elle, elle regarda autour d'elle et vit que toutes les tables en avait.

Malgré l'appelle de la gourmandise elle décida de ne pas y touche, elle prit dans son sac son livre de Potion, un parchemin neuf et sa plume et son encrier.[/color]

En vérité, Agrat n'était pas au courant que Justin était en couple. Mais même si elle le savait elle aurait quand même mis sa main la bas. Et après tout ce n'était qu'une main, elle ne l'avait pas embrassée. Enfin, bref. La jeune femme se fichait de savoir quel garçon était en couple ou ne l'était pas, elle faisait ce qu'elle voulait avec qui elle voulait et aucune fille ne pouvait l'arrêter. "Oh mais c'est Agrat, l'élève la plus assidue du château ! Comment tu vas depuis ? " Agrat ? Il l'avait appelé Agrat ? Elle lui jeta un regard noir. Personne ne l’appelait comme ça à part les membres de sa famille et elle lui fit savoir. "Ne m'appelle plus jamais comme ça, ou j'te tranche la gorge." dit-elle d'un ton plein de menaces, fronçant les sourcils et pointant sur lui un doigt accusateur. Elle ne lui trancherait peut-être pas la gorge, mais elle pouvait lui jeter un sort.

Puis son visage changea d'expression, elle lui sourit et répondit à sa question d'un ton qui se voulait jovial. "Ça va, merci. Et vous ? Quoi de neuf ?" Tandis qu'elle lui parlait, Justin lui piqua quelques friandises. "Tu peux toutes les prendre si tu veux. Mais j'pense pas que ça fera plaisir à West." Si leur professeur avait acheté ces friandises, c'était certainement pour le cours et non pour que Davis les engloutisse. La Serpentard n'osait même pas toucher les sucreries. Ça lui rappelait avant. Quand elle était grosse. Et elle avait la peur constante de redevenir ce qu'elle était. Elle avait la peur constante qu'on se moque d'elle et qu'on l'humilie.

Comme prévu Agrat le fusilla du regard, et c'était pas une hyperbole, les yeux de la Serpentard semblait pouvoir tuer quelqu'un plus rapidement qu'une arme à feu et silencieusement. Autant dire qu'il était satisfait de son travail, il savait qu'Agrat pouvait se mettre dans ses états très très facilement, et Justin adorait l'enquiquiner, il l'aidorait tout court en plus. En plus de cela elle lui lança une menace des plus cinglantes, mais c'était l'effet inverse qui eut lieu, pas de peur mais un préfet au bord du fou rire tellement il ne la prenait pas au sérieux, pourtant elle en était capable dans ses derniers retranchements. « Ne m'appelle plus jamais comme ça, ou j'te tranche la gorge. ». Mais immédiatement après, avec une rapidité presque alarmante la verte changea d'expression pour paraître plus amicale et répondre à la question de son professeur. « Ça va, merci. Et toi ? Quoi de neuf ? Tu peux toutes les prendre si tu veux. Mais j'pense pas que ça fera plaisir à West. » Considèrent sérieusement la remarque de sa camarade Justin reposa les friandises qu'il était sur le point d'ingurgiter, mauvaise idée finalement. Il savait que rien n'était laissé au hasard, surtout pas des bonbons et autres sucreries posées sur une table de cours, c'était trop beau pour être un simple cadeau. « J'vais bien, et merci pour le conseil ! » puis il lui adressa un clin d'œil complice, il l'aimait bien Agrat, c'était une sorte d'amie mais pas que, c'était ça qu'il appréciait surtout, et s'il était toujours célibataire il se serait sans doute souvent retrouvé avec elle dans son lit. Mais même si il était fidèle il avait essayé de ne pas trop se retrouver seul avec elle dernièrement puisque Dylan ne voulait pas désobéir au règlement et même si Justin n'en disait rien ça l'insupportait et il avait peur de succomber à la sinople qui elle se fichait pas mal des règlements, et ça il en était témoin !

Logan était vraiment concentré dans les friandises présentes devant lui, il s'occupait de personne d'autre sauf de Marx, qui lui répondait. À son tour, Logan attrapa un Fondant du Chaudron et le mangea. Si les bonbons sont ici c'est pour une bonne raison puis il doute qu'il puisse continuer à en mangé pendant le cours donc s'il fallait en profiter c'était maintenant. Le Professeur West a l'air plutôt détendu et calme, ce cours allait donc probablement être cool en plus au vu de la surprise qu'il à réservé à ses élèves avec tout un tas de sucrerie en tout genre. Logan observa les autres qui fixaient les friandises sans les manger, il se méfiait ? Bah tant pas pour eux, mais d'ici quelque minute ils pourront plus en manger et ça Logan l'avait compris.

- Eh bin! Quel goinfre!! Moi aussi, je pète la forme, j'aurais préféré me trouver partout sauf en cours. En plus je suis sur que West va me taper sur le système aujourd'hui...

Alors que Marx lui parlait, Lewis ne pouvait pas trop lui répondre sur le coup puisqu'il avait la bouche pleine de toutes ses friandises, faut dire qu'il avait un peu faim et il venait de passer une heure a révisé sans même manger un petit truc et le petit-déjeuné remontait à ce matin huit heures. Après avoir donc avalé les sucreries présentes dans sa bouche et vidé celle-ci il se tourna vers Marx qui était en train de parler à la Poufsouffle assis à côté de lui.

- Tu pourrais au moins me dire bonjour... Dis le moi si je t'ennuis, j't'assure n'hésite pas!

Et bien la bonne humeur semblait être au rendez-vous ce matin, ça faisait peur à voir; Il attendit donc que la dite jeune fille lui réponde pour prendre la parole à son tour, ce qu'il fît assez rapidement.

- Haha, moi toujours et puis quand on m'offre si gentiment des friandises, je me fait plaisir ! Bah je me suis pareil, sauf quand j'ai vu tout ce qui était posé sur les tables et vu comment le Professeur West est, je ne pense pas qu'il te taperas sur le système, je pense plutôt que le cours risque d'être amusant.

Il fît une courte pause, histoire de reprendre un petit bonbon, déjà son quatrième et en plus, comme Marx avait un peu tout pousser sur Logan, il se retrouvait avec un petit tas de friandises, hum, une Chocogrenouilles, il en attrapa une autre et le mis dans sa bouche, un régal ! Pour le moment les derniers élèves entraient dans la salle et si le Jaune et Noir ne se trompe pas, ils sont tous au complet, le cours n'allait pas tardé à commencer. Enfin il remarqua Marx et d'un petit sourire il dit.

- Et sinon, tu ne me présente pas à ton amie ?

Amie qui était de la même maison que lui et qui était également jolie, mais que Logan connaissait uniquement de visage, car ce n'est pas la première fois qui la croise, normal en même temps. Il se dit que du coup, c'était une bonne occasion de faire connaissance avec la demoiselle.

Marx fit mine de na pas entendre la jeune fille le saluer et s'excuser. Il resta tourné vers Logan, qui continuait à s'empiffrer de sucreries. Là encore, le rouge et or ne dit rien, mais si ces friandises avaient été ensorcelé par West pour les besoins du cours, le Poufsouffle allait avoir une très mauvaise surprise. Et Marx n'allait pas se priver pour se moquer de lui. Une bonne tranche de rire en prévision donc, parce que West n'était du genre à offrir des bonbons à toute la classe de sales gamins qu'ils étaient.

- Haha, moi toujours et puis quand on m'offre si gentiment des friandises, je me fait plaisir ! Bah je me suis pareil, sauf quand j'ai vu tout ce qui était posé sur les tables et vu comment le Professeur West est, je ne pense pas qu'il te taperas sur le système, je pense plutôt que le cours risque d'être amusant.

- Amusant... C'est le mot oui!, répliqua le septième année avec un rictus moqueur, s'imaginant ce qu'il risquait d'arriver à son camarade, qui ne s'arrêtait plus de se goinfrer.

- Et sinon, tu ne me présente pas à ton amie ?

C'est avec un haussement de sourcil qui trahissait sa surprise que Marx constata que Logan ne connaissait pas la jaune et noire, qui était pourtant de sa maison. Le Polonais se tourna finalement vers la jeune sorcière et il sentit son cœur se serrer quand il la vit en train de sourire et de taper la discute avec ce gars de Gryffondor. Voilà qui achevait de le frustrer et de vexer. Alors qu'elle l'avait complètement ignoré, lui, son amie, June souriait et échanger avec ce mec qu'elle ne connaissait même pas s'il en jugeait leur parole. Piqué de jalousie (car à ce stade là, ça ne peut être que ça, de la jalousie), et une boule dans la gorge, il se retourna vivement, le regard dans le vide, droit devant lui. Il ne savait qui était ce type, même s'il était de sa maison, mais une chose était sure, il ne l'aimait pas.

- Non, si tu veux savoir qui elle est, tu n'as qu'à aller lui parle toi-même. Vu qu'elle n'a pas l'air d'être disposée à me parler à moi...

Voilà ce que Marx répondit à Logan. Sa voix était empreinte d'amertume et vibrait sous le choc qu'il avait l'impression d'avoir reçu. Il ne comprenait pas pourquoi il ressentait une telle émotion, mais c'était comme ça.

HRPG: Merci encore Alzair Wink

Peu à peu, la salle se remplissait. En fait, plus vite que ce que Jade aurait cru. Elle ne connaissait qu'un ou deux élèves, grâce à de précédents cours, mais sinon la plupart lui étaient parfaitement inconnus et la jeune Italienne ne savait pas si elle devait s'en réjouir ou non. Sans doute que oui, puisque en cours, la plupart du temps, elle préférait être la plus attentive possible plutôt que bavarder. Elle pouvait parler en dehors des cours, c'était suffisant. Et puis c'était pas comme si elle connaissait du monde, que ce soit dans ce cours ou en dehors. Bref, les élèves étaient donc de plus en plus nombreux et à la grande surprise de l'adolescente, certains s'étaient même mis à manger les friandises disposées sur les tables.

Franchement, ça n'était même pas passé par la tête de Jade. Après tout, c'était un cours de potions ! Qui sait, le professeur avait peut-être trafiqué un peu les friandises ? Évidemment, si c'était le cas, il n'y aurait normalement rien à craindre de trop grave, empoisonnement, tout ça, mais quand même. Jade faisait partie de ceux qui préféraient ne rien toucher et attendre. De toute façon, même si il s'agissait de friandises tout à fait normales, impossible qu'elles ne soient là que pour faire plaisir à l'assistance, elles auraient sans doute un but précis pour le cours. Si il fallait faire des essais avec toutes ces sucreries, Jade préférait en garder un maximum. Malgré sa gourmandise bien sûr, parce-que oui, c'était attirant d'avoir ces saletés sous le nez. Elle n'avait pas mangé grand chose avant de venir en plus de ça. Mais non, pas question de céder à la tentation.

Autour d'elle, les places furent vite occupées. Il y avait à présent une Gryffondor à sa droite, mais la seule et unique place qui n'était pas encore occupée était à sa gauche. Sans doute un ou une retardataire, espérons qu'il ou elle arrive avant le début du cours. Jade ne pouvait que le lui souhaiter. Bizarre pour quelqu'un qu'elle ne connaissait même pas, mais l'Italienne avait des tendances un peu trop gentilles sur les bords. Ce n'était pas toujours positif, malheureusement. Quoi qu'il en soit, tout le monde discutait un peu avec tout le monde. La blonde, elle, restait silencieuse, observant les différents bonbons devant elle. Elle se posait mille questions à la fois. Trop facile de piquer sa curiosité. Relevant tout de même le regard, ce fut pour le poser sur le professeur qu'elle ne connaissait pas encore. Il ne bougeait pas pour le moment, attendant sans doute que le cours soit au complet. Jade n'avait plus qu'à espérer que celui-ci débute vite, sa curiosité était poussée à l'extrême, elle voulait savoir quel but aurait ce cours.

June n'avait aucune raison de ne pas se présenter à son camarade de classe. Après tout, il n'avait pas l'air désagréable et le cours allait être beaucoup plus amusant avec quelqu'un qui ne cherchait pas à rester seul dans son coin.
Marx, en revanche, l'inquiétait un petit peu plus à vrai dire. Alors qu'elle discutait avec le Gryffondor, June entendit Marx parlait à son camarade. Elle n'avait pas entendu le début de leur conversation, mais savait pertinemment qu'elle était le sujet.

- Non, si tu veux savoir qui elle est, tu n'as qu'à aller lui parle toi-même. Vu qu'elle n'a pas l'air d'être disposée à me parler à moi...

June se retourna vers lui. Elle ne l'avait jamais entendu parler de cette manière, ce qui l'étonnait fortement à vrai dire. Marx avait le regard dans le vide et semblait avoir abandonner toute la bonne humeur qu'il avait habituellement. June savait qu'elle y était pour quelque chose. Elle voulait simplement lui épargner sa mauvaise humeur et au lieu de ça, elle l'avait vexé en préférant ne pas lui parler pour le moment. En revanche, elle trouvait tout de même que sa réaction un peu exagéré, sachant qu'elle s'était excusée. Elle ne savait pas si ça valait le coup de lui répondre ou s'il était préférable qu'elle le laisse dans son coin. Cependant, elle savait que ça lui trotterait dans la tête pendant tout le cours. Marx était un ami dont elle était proche et jusqu'à maintenant, elle n'avait jamais eu de problème avec lui, elle espérait qu'il ne lui en veuille pas trop longtemps.Elle tendit sa main et la posa avec difficulté sur l'épaule de son ami.

- Allez Marx, ne m'en veux pas, je me suis excusée, ça n'a rien à voir avec toi, je t'assure.

Eléna ne s'était pas pressé pour aller en salle de potion. Elle détestait le froid et l'atmosphère glauque qui y régnait en permanence. Même si elle aimait bien cette matière, elle aurait préféré un autre lieu pour la pratiquer. Mais ce n'est pas elle qui décidait donc elle se taisait. Lorsqu'elle déballa ses affaires après s'être installée au deuxième rang aux côtés de Merry, la brune remarqua qu'il y avait un bon nombre de friandise installés sur chaque table. Les mêmes friandises qu'à Honneyduks. C'était vraiment sympathique. Une fois qu'elle reposa son sac, Gilbert engagea la discussion avec son amie puis cette dernière lui répondit.

- Aucune idée... mais si on pouvait grignoter ce qu'il y avait sur les tables ça me dérangerait pas, j'ai mangé une pomme avant de venir... ça fait même pas une demie heure que je suis réveillée, bye bye le petit déjeuner.

Une demie heure ? Et il était pratiquement onze heures. Mais qu'est-ce qu'elle avait foutu ce matin ? Elle n'était pas allée en cours ? Peut-etre que son réveille n'avait pas sonné. Eléna stoppa ses hypothèses douteuses lorsqu'elle entendit une voix qu'elle connaissait. Dernière elle se trouvait Marx et il semblait énervé. Peut-être à cause de June ? Puisque celle-ci ne semblait pas de très bonne humeur, dommage, elle était plus jolie lorsqu'elle souriait. Eléna fit demi tour et observa rapidement la scène en prenant un bonbon qu'elle faisait basculer d'une main à l'autre sans l'ouvrir. Elle sourit à Marx pour le saluer puis se retourna vers Merry en jouant avec le bonbon au caramel.

- Il y a une demie heure ? Mais t'avais pas cours ce matin ? Elle marqua une pause. Ils me donnent trop faim ces bonbons !

Installé sur sa chaise, il scruta chaque élève un à un afin de regarder leur visage et surtout leur comportement. Depuis quelque temps, il analysait toutes les personnes qui se trouvaient dans son entourage sous divers critères. La plupart d'entre eux était dissipé, bavard et pénible à souhait. De vrais gamins, prêts à flirter avec la première venue pour faire les beaux. Les conversations autour de lui n'avaient ni queues ni tête et n'avaient aucun intérêts. Il se demandait ce qu'il faisait parmi eux car il valait bien mieux que ça à son goût. Il s'était enroulé dans une séance torture longue de plusieurs heures malheureusement. Heureusement pour lui, il avait toujours une idée derrière la tête et une esquisse pointa son nez pour faire de ce moment quelque chose de finalement abordable.

Revenant à ses moutons, il décida de s'occuper de lui avant le début du cours. Fatigué par tant d'efforts dans la matinée, le jeune homme décida de se poser quelques instants afin de récupérer légèrement et ainsi être en forme pour ce nouveau cours de potions. Il salua tout de même le prof d'un « Bonjour » bien mou afin de commencer à larver. Il ne voulait pas s'attirer les foudres de l'ancien serpentard même s'il allait apprendre à mieux le connaître durant les prochains mois. Mais ça, c'était une autre histoire qui n'avait pas sa place ici, actuellement.

Il croisa ses bras et les mis sur la table. Après avoir courbé le dos, il fourra sa tête dans ses bras entremêlées et ferma les yeux. Très vite il se sentit partir dans les bras de Morphée. Il n'avait pas eu le temps de dire « Boursouflet » qu'il se retrouvait déjà aux antipodes. Hélas pour lui, le sommeil fut de courte durée puisqu'un grand blond le coupa dans son repos. Il osa limite l'agresser en lui disant que : Normalement la place des Serdaigles est au premier rang près du prof et non ici. Tu ne dois pas bien être réveillé à mon avis. Leister hallucinait. Non seulement on venait de le déranger mais en plus on venait de lui faire une remarque qui n'avait pas de sens. Bien réveillé, Le sang-pur s'étira et laissa le français s’asseoir. Et comme si de rien n'était, le londonien commença à s'imaginer en train de mettre sa main gauche sur l'arrière de la tête de son voisin pour la pousser en avant, en direction de la table. La vision du sang s'écoulant du nez était jouissive.

De retour à la réalité et agacé par cet amateur de première, il prit ses affaires et se leva pour rejoindre une place libre à l'avant tout en laissant son nouvel ennemi derrière lui. En passant à ses côtés, il se permit de lui dire « Tu as raison, les bleus et bronze sont mieux à l'avant et non à l'arrière à côté de trou du cul dans ton style ». En s'installant, il ne savait pas si West allait le pénaliser mais ça ne le lui faisait ni chaud ni froid, du moment qu'il ne se faisait pas virer du cours qui n'avait pas encore commencé.