Chloris ne faisait plus aucun bruit. Elle restait bien cloitrée dans son petit endroit bien douillet. Mais très vite des pas retentirent dans le couloir ! Retenant sa respiration, elle tendit l'oreille.

Les portes voisines tentaient d'être ouvertes ! Mince mince ! Heureusement qu'elle avait pensé à fermer la porte à clef ! D'ailleurs les clef tintèrent puis se turent à leur tour. La Rouge et Or entendit plusieurs fois les portes essayant d'êtres ouvertes en vain. Puis quand vint la sienne, elle sortit de sous son bureau prête à déguerpir ! Finalement le jeu étant tellement excitant que ça paraissait drôle de courir partout !

La poignée tourna mais la porte ne s'ouvrit pas et les pas repartirent. "Sauvée !" pensa-t-elle. Elle avait pensé trop vite ! La personne revint, lança le sortilège de déverrouillage de porte et dit :

- Je sais que tu es là, même si je ne sais pas qui tu es ! Je vais te trouver.

Hareka gloussa et prit le temps de regarder la jeune fille. C'était une Gryffondor qui devait avoir plus de quinze ans... Elle était rousse et même en ne pouvant distinguer tout son visage, la Première année la trouva très jolie ! D'ailleurs elle s'en amusa avant de partir en courant par la porte.

- Je te vois souvent à d'autre cours ! Par ailleurs si tu permets, elle passa à côté d'elle discrètement, je te trouve bien jolie aujourd'hui ! Non pas que tu sois laides d'habitude ! Aujourd'hui tu as quelque chose de rayonnant ! dit-elle en souriant sincèrement. Je ne pars pas loin tu devrais me retrouver dans quelques salles le temps que tu m’atteignes !

Puis la Gryffonne partit en courant dans un salle de classe un peu plus loin et cette fois-ci se cacha dans un placard.

Ainsi donc, un animagus ou un loup garou sous forme animale n'était plus considéré par "la magie" comme humain? Voila une information intéressante que le jeune Serpentard s'empressa de noter sur son parchemin. Ainsi il existait des moyens de contourner la magie elle même. S'il était possible de tromper quelque chose d'aussi ancien et impalpable, les possibilités étaient immenses. Il repensa alors à quelques noms qu'il avait lu dans certains livres d'histoire. Des noms qui n'inspiraient pas que le respect. Grindelwald par exemple, ou mieux, Voldemort. Ceux là aussi avaient trompé la vie et la mort avec brio. En s'attirant l'animosité de tout un monde certes, mais ils l'avaient fait. C'était incroyable ce qu'on pouvait faire quand on était doué avec une baguette.

Cependant, il déchanta bien vite en apprenant que la suite du cours ne serait rien d'autre qu'une grande partie de colin maillard pour que quatre élèves puissent s'entraîner. Il aurait bien aimé lancer le sort lui aussi et voir l'effet que ça faisait. Mais bon, il n'avait pas à critiquer les méthodes du corps professoral. Il termina de noter les dernières informations qu'avaient donné la professeur et rangea ses affaires avec un calme olympien. Se cacher? Où est ce qu'il allait se cacher? Il voyait déjà autours de lui ses camarades qui se précipitaient hors de la classe. Il prit quelques secondes de réflexion et en vint à la conclusion que c'était dans l'oeil du cyclone que l'on était le plus à l’abri de la tempête. Inutile d'aller très loin, il suffisait d'aller juste assez loin. Il sortit de la salle de cours sans faire le moindre bruit, et tandis que tous les autres couraient se faufiler dans des salles de classes vides, des bureaux et autres armoires, Meskalyn s'appuya contre le mur juste à la sortie de la classe. Il esquissa juste un léger sourire quand il vit les filles aux yeux bandés sortir de la salle de classe sans faire attention à lui. C'était un risque de se faire prendre rapidement, mais si c'était le cas, cette mascarade serait au moins terminée pour lui.

Ses mains tremblaient. Ses yeux pleuraient. Son âme s'effrondait. Mais il fallait qu'elle se reprenne avant que quelqu'un rentre. Malheureusement, tout son être était encore en train de tomber lorsqu'une personne entra. C'était une jeune fille du nom de Gwen quelque chose, une brune de Poufsouffle. Elle avait à peine poussé qu'Arya sortait de sa cachette en criant :

-Ok ! C'est bon, tu m'as trouvé ! Pas besoin d'aller plus loin .

Sa voix était méchante et rageuse. Elle avait une fois de plus fait une de ces crises insupportable qui la mettait hors d'elle. Elle sortit en trombe, poussant la Pouffy et claquant la porte derrière elle. Il lui fallait de l'eau. La Rouge et Or en avait marre de ces crises qui lui prenaient dans les moments les moins appropriés. Mais que pouvait-elle faire d'autre. Elle s'élança vers les toilettes les plus proches. De toute façon, les autres étaient cachés et donc elle pouvait très bien faire cette excursion au toilette. Courir lui faisait du bien. Au corps, à la tête, les deux à la fois. La Gryffy ouvrir la porte. Il n'y avait personne. De l'eau coulait d'un robinet qui produisait un clapoti apaisant. La Lionne passa une main dans ses cheveux tout trempés de transpiration. Ses crises lui faisait changer d'humeur comme d'habit. Au début, elle avait été heureuse de pouvoir aller se cacher mais la peur avait peut le dessus. Cela devait cesser. Elle ne pouvait plus surmonter ces troubles. Mais que faire ? Elle s'apergea le visage d'eau et se regarda dans le miroir. Elle avait tellement changé depuis des débuts à Poudlard. Elle était plus ... libérée. Ses yeux passaient dorénavant plus de choses et son coeur aussi. Cela se voyait sur son physique. Ses cheveux avaient poussés et étaient beaucoup moins secs et fourchus qu'avant. Ses boucles, aussi, étaient plus prospères. La franco-suédoise avala une gorgée d'eau qui lui rafraîchir son gosier. Mais c'était l'heure de retourner en classe. Elle prit le chemin de retour, ne croisant toujours personnes, même pas des élèves de sa classe. Heureusement pour elle. Elle arriva enfin et, avant de pousser la porte, croisa les doigts pour qu'ils n'aient pas recommencer le cours. Mais, tant mieux pour elle, non. La brunette entra sans faire de bruit et formula à l'adresse de la prof, un petit mot disant qu'elle avait été trouvée. Elle s'assit tranquillement en observant les élèves qui avaient été trouvé, en train de revenir s'assoir.

Une présence entre dans la salle. Elle fait le sort et je sens une étrange sensation en moi. Comme quelque chose qui se frotte contre moi. Étrange. Elle s'adresse à moi, c'est une fille. Je connais cette voix. Ma voisine ? Surement.

« Si tu sors tout seul, j't'offre un cookie, j'ai mal aux mains. »

Intéressant mais je n'en ai rien à faire. Je sais bien que se sont des mensonges. Puis le but de cet exercice est de s’embêter un peu non ? Je vais attendre un petit peux, on ne sait jamais ! Peut être me lancera t-elle un autre sort et un duel s'en suivra ? Peut être, se serais excitant, prenant ! Mais pas sur que nous aillons le droit, c'est pourtant intéressant et enrichissant ! Mince j'ai trop pensé, la voilà repartie ! Une fois sortie de la salle je compte jusqu'à dix puis je sors de ma cachette. Ouvrant discrètement la porte et cherchant une autre cachette. Je me balade dans les couloirs à un pas soutenue, tout en jetant des regards méprisant aux gens que je croise. Cette porte là ! Mince ! Également fermé à clef … Jamais 1 sans 2, ou 2 sans 3 … Je ne sais plus ! Bref ! Après avoir fait du bruit avec la porte close. Je dégaine ma baguette magique et prend la parole.

« Alohomora »

Le clac du verrou se fait entendre. Je pousse la porte. Au moment où j'entre j’entends une phrase se terminer. Cette voix, je la connais, ma voisine ? J'entre plus et croise le regard d'une demoiselle plus âgé que moi. Effectivement, c'était bien ma voisine (Shela). Je croise son regard, je me fige et je ne dis rien pendant un peux de temps, je pense.

* Elle est pas censé nous chercher ? Du coups si je la vois c'est plutôt pas bon ? Je devrais partir me cacher ailleurs non ? Vite dis un truc ! *

« L'odeur des cookies … Cookies »

Mince ! J'avais buggé sur ma phrase, décidément, m'adresser à une demoiselle était pas si facile que ça. Pourquoi parler de ça ? Je savais pertinemment que cela était faux … Je restais planté la, je ne sais pas pourquoi ...

Chloris étouffait des rires. Des rires d'angoisses et de moqueries gentillettes. La porte de la salle s'ouvrit quelques minutes plus tard seulement, Merry (si c'était bien ça son prénom, elle ne la connaissait pas trop non plus) avait visiblement prise son temps pour la retrouver encore une fois ! Mais quand celle-ci entra, la Rouge et Or retint son souffle et écouta attentivement. La rousse avait failli trébucher, ça s'entendait bien ! Un bruit de pas lourd et une exclamation de mécontentement, ça voulait tout dire... Puis sa camarade chercha encore en farfouillant dans la salle... Elle venait de lui dire :

- Allez sors d'ici Chloris ! Je sais que tu es là.

Et Hareka s'était encore plus tût. Mais une forte envie d'éternuer la prit et là c'était la panique ! Devait-elle éternué ou se taire... Le gros dilemme si elle se taisait, le nez la gratterait... Au point où elle était ! Elle se retint un peu mais fit quand même du bruit... Était-ce ce qui avait guidée sa camarade ? Dans tout les cas, elle venait d'ouvrir la porte du placard où la Première année s'était cachée...

- Bien joué ! Tu es digne d'une Gryffondor, tu réussi tes sortilèges et tu es courageuse. dit-elle pour plaisanter, ce qui était tout de même vrai, la rousse méritait d'être dans sa maison !

La blonde sortit de la salle et traversa le dédale de couloirs... Elle s'était vachement éloignées n'empêche, à force de courir partout pour se cacher. Elle avait bien respecté la règle des trois cachettes mais quand même...

Elle fut dans la salle de classe assez rapidement et vit d'ailleurs qu'elle n'était pas la seule rentrée, une multitude d'élèves étaient déjà trouvés. Elle reprit sa place près de la fenêtre et lut le manuel d'enchantement, pour en apprendre plus et pouvoir intervenir plus facilement les autres fois (dans un autre cours). Et puis ça servait toujours lors d'une situation fâcheuse (comme la dernière fois où elle était restée coincée dans les escalier avec d'autres filles, les écolières avaient mise tellement de temps à s'en sortir en cherchant par tout les moyens, un sortilège adapté...) En attendant les autres ,parce qu'en réalité ils n'étaient vraiment pas beaucoup dans la salle, elle rêvassait de ce tout. Elle riait aux éclats en repensant à la partie de cache-cache. Jetant un coup d’œil à sa professeur quand même. C'était une belle partie de jeu !

Puis la Gryffonne partit au tréfonds de ses pensées, loin de la réalité.

Ça y était, quelqu'un entrait dans la salle de classe : une jeune élève de Serdaigle aux yeux bandés (Harmony), "Miss Lin" si Linoa avait bien retenu, baguette à la main. L'adolescente eut un petit sourire et immobilisa sa jambe qui se balançait au-dessus du sol, impatiente d'observer la suite des événements. La progression de la jeune élève allait être plutôt... difficile. Hasardeuse. Allait-elle relever le défi ?

La fille tâtonnait, et Linoa était tellement concentrée sur ses mouvements qu'elle en retenait sa respiration. Soudainement, la jeune Serdaigle buta contre un pied de banc et trébucha, se retrouvant au sol.

- Aïe... C'est pas gentil ça !

Linoa plaqua ses mains sur sa bouche pour étouffer un petit cri. Elle se mordilla la lèvre, se sentant coupable d'avoir créé un parcours peut-être un peu trop difficile, et pria pour que sa camarade ne se soit pas blessée. Heureusement, cette dernière se releva sans trop de peine et continua son avancée plus prudemment. Persévérante, la Lin. C'était une qualité très appréciable.

Quand enfin, la Serdaigle parvint au bureau du professeur et relança le sort pour vérifier que Linoa était toujours là, cette dernière ne bougea pas : l'élève aux yeux bandés méritait bien de la trouver après ce parcours semé d'embûches. Elle se laissa capturer de bon coeur, et quand la main de la jeune fille rencontra son épaule, elle lui glissa :

- Félicitations !

Puis elle ajouta, mi-sérieuse mi-espiègle :

- J'espère que ta petite chute n'était pas trop douloureuse.

Elle sauta alors sur ses pieds et lança un rapide #Failamalle. Les bancs regagnèrent gentiment leur place d'origine, redonnant à la classe une apparence soignée.

Devait-elle se réjouir de ne pas être découverte ? Hum.. elle n'en était pas sur à vrai dire, elle était à la limite de se dire qu'elle aurait préféré être découverte. Tous étaient sortit à la recherche de leurs camarades caché. Alors qu'elle était sur le point d'avoir de plus sombres pensées elle se secoua doucement la tête et ouvrit le livre qu'elle tenait entre ses mains et se mit à le feuilleter. Après tout il n'y avait plus aucun risques d'être repéré puisque tous n'étaient plus présent dans la pièce.

Il fallait voir le bon côté des choses, elle allait certainement gagner ce jeu ! A cette pensée la brune fit un léger sourire car après tout il ne fallait pas se laisser abattre pour si peu. Cependant le jeu commençais vraiment à devenir long. Rozaire entendait faiblement au loin ses "camarades" de classe, certains avait surement étaient découvert, elle espérait que cela ce finisse rapidement car le jeu n'était plus aussi amusant qu'au début.

Le jeu ne se finissait pas par la découverte de tout les élèves quand même ? Ci c'était le cas, ça serait loin d'être fini. C'est dans un soupir qu'elle quitta sa cachette pour ce mettre à l'angle opposer de la pièce non loin de la porte d'entrée, c'est à dire aussi pas loin de son pupitre et de ses affaires de cours. Rozaire tripota son écarteur, chose qui lui arrivait souvent lorsqu'elle était agacé. Elle n'avait strictement rien à faire à par attendre, et c'était bien ça le problème puisqu'il ne resterait plus beaucoup de temps pour le reste du cour, qui elle n'en doutait pas serait plus intéressant que d'attendre droit comme un piquet à entendre les mouches voler...

Noir.

Couleur sombre qui caractérise généralement l'intérieur d'un placard -dont celui  dans le lequel elle se trouvait- et les pensées tristes ou informes que le mot pouvait inspirer. C'est vrai, elle avait pensé aux mangemorts, à ses parents, aux cours. Elle avait suivit le cours, elle y avait participer et avait même sombré dans le néant un instant.

Dans le noir on ne pense à rien, on pense à tout. D'ailleurs, notre esprit est incroyablement plus vif. On pense plus fort, sens plus fort, entends plus fort, aime plus fort. Finalement ce n'était peut-être pas par pudeur que certains préférait faire l'amour sans lumière ?

Il était facile d'imaginer des formes, des yeux, des mains, des bouches. Angoisse. Réconfort. Elle entendait son cœur, preuve qu'il était encore là, plus fort que d'habitude. Et ces pas qui s'approchaient, cette porte qui s'ouvrait.

- Hooouhou, y'a quelqu'un ?

Ah, le jeu se termine enfin. Retour à la lumière.

- Surtout, n'bouge pas, laisse-moi t'trouver.

Zut, courageuse la demoiselle. Elle resta donc silencieuse, attendant qu'on ne l'a trouve, se préparant déjà à être violemment éblouit.

- Salut !

Rachel se couvrit les yeux de la main, levant la tête pour voir celle qui était début.

- Salut Shela, sourit-elle en se relevant.

Son placard lui manquait, au fond il était doux, rassurant, calme et protecteur. Pas comme la lumière, agressante. Elle avait même plus froid, lorsqu'elle quittait la pièce pour retrouver sa salle de cours. Pourtant Rachel s'arrêta plutôt dans le couloir, observant ce qu'il pouvait se passer. Elle avait tester un peu le sort et au fond, avec les yeux bandés de ses camarades, pas la peine de vraiment se cacher. le sort était un frein à lui tout seul.  

Rachel s'adossa donc contre un mur froid et se laissa glisser, curieuse de voir qui allait la trouver cette fois.

Comme il l'avait prévu, personne ne l'avait trouvé. C'était quand on mettait quelque chose sous le nez de quelqu'un qu'il le voyait le moins. Il avait regardé tous les élèves courir en passant devant lui en désordre à la recherche d'une cachette, suivi de quelques instants par les élèves les yeux bandés, chargées de trouver les autres. Tous étaient passés devant lui sans lui prêter la moindre attention. Il les regardait tourner a l'angle des couloir et entrer dans les différentes salles vides de cet étage en souriant légèrement. Il glissa les mains dans ses poches et décida de bouger un peu. Toujours sans un bruit, comme s'il se déplaçait sur du velours, il déambula dans les couloirs. Il tourna une fois ou deux et vit au bout du couloir une jeune fille assise par terre. Tiens? Visiblement il n'était pas le seul à avoir tenté la technique de ne pas se cacher. En s'approchant, il vit que c'était Rachel, une fille de sa maison. Il esquissa un joli sourire et lui fit un geste de la main, mais sans dire un mot, les enquêtrices pouvaient se trouver à proximité.

Il se serait bien assis a coté de la jeune Serpentard pour discuter un peu avec elle. Il aimait faire connaissance avec d'autres élèves, qu'ils soient de sa maison ou non. Il avait passé les dix premières années de sa vie totalement coupé du monde avec pour seul compagnie sa mère et ses livres. Son père était présent également, mais quand il n'était pas en mission pour le ministère Russe, il passait ses journées à lui lancer des regards courroucés parce qu'il n'avait pas encore manifesté de pouvoirs magique. Alors depuis son arrivée en Angleterre, il se gavait du moindre rapport social qu'il pouvait glaner. Malheureusement le moment ne s'y prêtait guère. Même s'il déambulait dans les couloirs, il était quand même en plein milieu d'un cours. De plus, en étant à deux au même endroit, ils avaient deux fois plus de risque de se faire prendre. Il fit alors un nouveau sourire à Rachel, enfonça de nouveau les mains dans les poches de sa robe, et reprit sa marche dans les couloirs. Il espérait ne pas tomber sur monsieur Hugues ou sur un autre professeur. Il aurait eu du mal à expliquer qu'il se promenait dans les couloirs en plein milieu d'une heure de cours.

Après un parcours assez éprouvant, Harmony parvint enfin à atteindre le bureau de la salle de classe dans laquelle elle se trouvait. Après avoir relancé le sort de présence et avoir bien trouvé quelqu'un, elle chercha autour d'elle la personne en question. Elle espérait que celle-ci ne s’enfuirait pas sous son nez. Quand enfin sa main rencontra une épaule, elle entendit :

- Félicitations !
J'espère que ta petite chute n'était pas trop douloureuse. ajouta-t-elle.

La jeune Serdaigle sourit franchement, fière d'elle-même, et répliqua un peu timidement :

- Merci... Et non, ça va ! Plus de peur que de mal !

Harmony entendit alors que sa camarade descendait du bureau, un bruit sourd provenant du sol. Juste après, elle lança un #Failamalle qui permit de ranger tous les bancs. La Serdaigle sourit, contente de ne pas devoir faire ce parcours du combattant une deuxième fois et sortit doucement de la salle. Il était temps de trouver d'autres personnes !

C'est sur cette pensée qu'elle s'enfonça un peu plus dans le couloir, reprenant ses examens des salles à l'aide du sort qu'elle avait apprit. Au bout d'un cours moment, elle sentit enfin une présence dans une pièce (Jade). Elle s'avança prudemment, redoutant qu'il y ait à nouveau un parcours à effectuer mais se rendit compte au bout de quelques mètres que la salle était agencée comme une réelle salle de classe. Ça serait donc, a priori, moins dur - ou moins douloureux - de trouver la personne qui était ici. Marchant d'un pas peu certain et faisant attention aux tables et chaises disséminés un peu partout dans la salle - comme toute salle de classe -, elle arriva au fond de la pièce sans avoir trouvé personne.

Elle chercha des mains le bureau du professeur, examina le dessus et en dessous mais resta bredouille. Il ne restait plus grand chose... Ah si ! Dans les salles habituelles, une armoire était toujours postée derrière le bureau ! Fort de ce souvenir, elle avança encore un peu et trouva enfin la fameuse armoire en question. Doucement, elle l'ouvrit, mais n'y rencontra que du vide. Mince... Elle tâtonna tout autour, trouvant sur son chemin une pile de carton et un deuxième meuble mais pas de traces d'élève...
Était-il partit ?

Harmony relança le sort pour vérifier qu'elle n'était pas seule dans la salle de classe puis repassa aux endroits qu'elle avait déjà fait, sans sentir que sa manche se tachaient de sang, du à une petite égratignure qu'elle s'était faite en tombant entre les bancs dans la précédente salle ou s'était réfugié un élève.