Cours n°3 - Incendio & Eolo Procella

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Comme à son habitude, la jeune femme ne parler jamais beaucoup pendant les cours, non pas qu'elle souhaitait absolument rester concentrée, mais plutôt parce qu'elle était souvent dans ses pensées en attendant le début de chaque cours. C'était le fait de rester assise sans bouger qui lui faisait cette effet-là. Les élèves arrivaient petit à petit et Loredana saluait en retour les élèves qui lui disait bonjour. Ignorant sur quoi le cours allait porter, elle savait cependant qu'une fois de plus, le cours allait probablement être mouvementé lorsqu'elle vit Azaël arrivait en compagnie d'Artemis et d'un.... Bonhomme de Neige ? Bien, pourquoi pas après tout ?

Alors que certains élèves commençait déjà à s'agiter, la Directrice Adjointe, Azénor Philaester, vint faire une petite visite surprise afin de vérifier si tout se passait bien. Son attention se tourna rapidement vers le groupe Azarty et leur bonhomme de neige. Ils allaient devoir se rendre dans le bureau de Philaester le soir-même. Lore doutait que ça leur fasse quelque chose. Ou peut-être que si, elle n'en savait rien après tout... Après son intervention, elle fit demi-tour et s'éloigner et leur professeur frappa dans ses mains afin d'attirer l'attention à elle.

Presque tout le monde était arrivé. Il était donc temps pour De Lanxorre de commencer son cours. Ils allaient enfin savoir pourquoi ils se trouvaient dans le parc au lieu d'être dans leur salle de classe habituelle. Elle annonça a ses élèves qu'ils allaient étudier le sortilège de Combustion et celui de la Bourrasque. La Gryffondor commença à comprendre pourquoi il avait été préférable de faire cours à l'extérieur. Ou alors il y avait une autre raison, mais elle le verrait plus tard. Pour ce cours, il fallait se mettre par deux. Pas évident quand on a pas beaucoup d'affinité avec les élèves. Les groupes s'étaient formés rapidement, une élève de sa maison arriva en retard et n'avait donc pas de groupe. Sans vraiment y réfléchir, Lore s'approcha d'elle qui était déjà en train de commencer l'exercice seule.

Salut ! Si tu n'as personne, on peut se mettre en groupe pour l'exercice ! C'est pas trop mal ce que tu viens de faire. A deux, on parviendra peut-être à le faire brûler ce bois.

Bon. Il ne fallait pas qu'elle soit trop optimiste. Il lui arrivait souvent de manquer de chance en ce moment, ce qui avait tendance à agacer sa narratrice qui avait envie de jeter les dés par terre, de les écrabouillés et le tout avec le sourire. Mais passons, revenons à nos moutons. Oui, donc, Loredana semblait optimiste, mais il fallait qu'elle mise tout sur sa concentration. Elle se concentra sur le bois qui se trouvait devant elle, elle espérait qu'elle allait réussir ce sortilège, c'était le genre qui pouvait lui servir plus tard, autant s'entraîner !
Sa baguette à la main, elle pensa fortement au feu et à la chaleur de celui-ci. Elle pointa sa baguette vers le bois et prononça l'incantation

#Incendio

2ème essai : Lore/Tris

1&3 Réussite Partielle: Le bois commence à prendre feu, mais la flemme et minuscule et de tient pas bien longtemps...

2 Réussite: Le sortilège marche immédiatement et le bois se mit doucement à brûler. La chaleur qui s'en dégageait était agréable. Lore se tourna vers Tris, le sourire aux lèvres.

4 Echec: Oh beh tiens, un échec, comme c'est bizarre, le sort de Lore ne fonctionne pas du tout, mais alors pas du tout. Il va falloir recommencer.

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Marjorie avait été chercher du petit bois également, voyant le sort raté de Lorelaï, elle se lança dans l'exercice et réussi à enflammer le bois. Elle réussit d'ailleurs particulièrement bien car les flammes débordèrent et enflammèrent le bout de leurs chaussures.

Un peu paniquée, Lorelaï enfonça rapidement ses bottes dans la neige, un regard surpris et amusé vers sa camarade Poufsouffle,
- Toi t'as pensé à Élius en lançant le sort. Y avait pas mal de colère là-dedans.

Elle jeta un regard derrière elle, la colère se réveilla en elle aussi, mêlée à d'autres émotions qu'elle ne voulait pas analyser à cet instant.
La jeune sorcière prit sa baguette et décida s'utiliser son énervement pour lancer le deuxième sort du jour.
- Allons y.

1. Réussite : Lorelaï se concentre sur la boule qu'elle a dans la gorge, elle la laisse sortir, s'exprimer, la crache presque dans le feu, en prononçant la formule, le feu s'éteint presque instantanément.
2. Réussite partielle : Lorelaï se concentre sur la boule qu'elle a dans la gorge, elle la laisse sortir, s'exprimer, la crache presque dans le feu, en prononçant la formule, le sort est lancé, bien trop fort, éteignant le feu, envoyant balancer les affaires des deux sorcières et soulevant leurs jupes, les décoiffant complètement. La neige autour d'elles à disparu sur au moins un mètre, balançant de la neige sur les autres étudiants au passage. [LA de Marjo].
3. Échec partiel : Lorelaï se concentre sur la boule qu'elle a dans la gorge, elle la laisse sortir, s'exprimer, la crache presque dans le feu mais se retient au dernier instant, envahie par la peur. Le sort est néanmoins lancé, ce qui résulte en une toute petite bourrasque qui ne fait que nourrir les flammes.
4. Echec cuisant (cuisant -> cuire -> incendio, ahaha que j'suis drôle) : Lorelaï se concentre sur la boule qu'elle a dans la gorge, elle la laisse sortir, s'exprimer, la crache presque dans le feu mais se retient au dernier instant, envahie par la peur. Le sort est néanmoins lancé mais il n'y a rien qui sort.

1 réussite partielle, un échec partiel et un échec.

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« Trigger Warning • Je ne crois pas, du moins pas trop »

Enchantements • Cours n°3

Cara De Lanxorre

J'ai le LA des gens concernés !

Je n'eus pas trop de difficulté à trouver des brindilles pour faire mon feu, c'est plutôt la suite des évènements qui m'apporta épine dans mes pieds. Enfin plutôt bouse dans visage. Le jaune n'avait apparemment vraiment pas digéré l'eau de l'autre fois. La vengeance est un plat qui se mange froid n'est-ce pas. Je pouvais dire la même chose de ce fait, étant actuellement à quatre pattes dans la neige. Une large envie de haine me monta très rapidement à la tête. Heureusement, l'odeur me prenait plus la tête qu'autre chose. Tout avait presque disparu pour moi, la colère était présente, sauf.

Je n'osais pas spécialement bouger, mais Elhiya vint à mon secours. Je n'avais pas énormément envie de continuer le cours ainsi, elle avait dû le penser aussi car après m'avoir gentiment vengé auprès du jaune, au moins je sais sur qui je peux compter. « #Recurvite... je doute que ça suffise.. #Voluptas Garden » C'était déjà un bon début, je pouvais retrouver mon odorat, toujours mieux que rien. « Merci, je pense que je sais quoi faire pour le reste. » Je me relevais alors, quelques brindilles dans une main, ma baguette dans l'autre, me retournant vers le jaune. « Crétin de blaireau. #Atshum Draconis. » Dans les cheveux, juste en survole, un parfait gel - je crois. « Allume ton feu maintenant. » Il en fallait beaucoup pour me mettre en rage, j'arrivais encore à me contrôler apparemment, enfin, la venue de la blonde m'avait grandement calmé aussi. Mais la prochaine fois, il est certain que ça serait mon poing qu'il recevrait, pas toujours besoin de baguette.

Je retournais vers ceux qui avaient déjà attaqué l’exercice, remerciant encore Elhiya d'un regard, déposant mes brindilles sur le sol avant de retirer ma cape et mon tee-shirt qui avaient été touchés par le sort du putois. Non. Blaireau c'est vrai, mais bon c'est pareil non. En tout cas, j'avais plutôt intérêt à réussir mon sort sinon j'allais certainement me transformer en glaçon. « #Incendio. »

1/ Heureusement pour moi, le feu prend directement et me permet de ne pas prendre froid. • Réussite
3/ Une flamme, trop petite, petite, petite... • Réussite partielle
2/ Feufeufeufeuuuuu et non, mais presque réussi, ou presque un réel échec ! • Echec partiel
4/ Bon je dois surement me tromper de formule, ce n'est pas possible. • Echec.

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LA d'Élius et Artychaud (les brûlures tout ça... Ouais bon je sors)

Impossible de contrôler mon mini lance-flamme, comment ça s'éteint ce machin ! Premier réflexe. Je lâche ma baguette et ma cheminée ambulante s'éteint immédiatement, mais.... Eh c'est nos chaussures qui crament là ! Je vois Lorelaï plonger ses pieds dans la neige et je m'empresse de faire de même. Ma partenaire me dit que j'ai sûrement pensé à Élius. C'est faux. Non. C'est vrai. Ma rage monte, encore et encore. J'ai pas le courage d'aller lui parler, car je sais que je vais souffrir, je sais que ses mots vont me faire mal, car ces actes me peines déjà. Je sens un petit quelque chose se briser au fond de moi. J'avais reçu cette petite lettre, ce pauvre bout de parchemin qui m'avait fait pleurer. Élius Askin, le grand et talentueux Élius Askin, avait embrassé une autre fille. Je m'étais senti comme une vieille chaussette usée que l'on jette parce qu'elles ne sert plus à rien. La colère que je ressentais maintenant n'avait pas d'égale. J'avais été qu'un jouet pour lui. Gosse capricieux, il avait trouvé un modèle au dessus sûrement, une fille mieux que moi, j'étais bonne pour la déchèterie.

Mais un cri me sort de mes pensées. Arty. Arty qui crie. Qu'est ce qui lui arrive encore à celui là... Je me baisse et ramasse ma baguette, sans quitter la scène des yeux, essayant de comprendre. Le vert aux fées et couvert d'une... Substance. Je veux pas savoir ce que c'est. Ça sent pas bon. Vraiment pas bon. Mais Elhi s'occupe de lui. Par contre Arty est toujours en train de gigoter dans tous les sens en criant. Mais qu'est ce qui lui arrive bon sang... Pas le temps de trouver la réponse que Matt s'occupe de lui. Ah bah non en fait, Arty se prend une magnifique coulée de morve de Dragon dans les cheveux. Et Arty ne crie plus. Nan. Il a de la voix mon préfet ! Il hurle à la mort !

Et puis là tout s'éclaire. Je comprend que depuis tout à l'heure Arty est en train de se brûler bien comme il faut, et en plus de ça il a de la morve de dragon inflammable dans les cheveux alors qu'on lance tous des Incendio à tout va... Mes yeux s'écarquillent de stupeur. Viiiiiite trouve quelque chose !!!

- #Finite Incantatem.

Mais j'ai aucune idée de si ça marche. En tout cas, il pète encore les oreilles de tout le monde, et puis j'ai pas encore résolu le problème de la morve. J'aurais pu faire comme Elhi avec Matt, un recurvit, mais c'est bête, je sais pas faire. Par contre là tout de suite il y a un sort qui me vient. Un sort 3 en 1. Un sort qui calme les brûlures, qui empêche de prendre feu et qui enlève les trucs dégueulasse.

- Ferme les yeux Arty ! #Aguamenti !

Le jet d'eau jailli de ma baguette, pas trop fort, parce qu'il doit avoir la peau sensible, mon mangeur de cookies préfét-ré, vu les brûlures qu'il s'est pris. Je vise ensuite ses cheveux, évitant dans la mesure du possible de lui foutre le sort dans la figure. Ça doit pas être agréable, vu la température qu'il fait, mais j'ai rien trouvé d'autre, et personne ne semblait se bouger les fesses pour de pauvre Arty. Ça colle et c'est gluant ce foutu machin, mais je crois que j'ai retiré le plus gros.

Et puis je le vois. Là juste à côté. Et l'envie se fait trop grande. Je m'abandonne à ma pulsion et ma baguette dévie MA-LEN-CON-TREU-SE-MENT sur Élius. Une petite douche gratuite, comme ça, en 3 secondes, pour le laver de ses pêchers. Le voilà lui aussi trempé de la tête au pied.

Mais j'ai envi de plus, j'en envi de lui mettre mon poing dans la figure, à ce grand dadet. Mais je me retiens. J'inspire un grand coup et me tourne vers Arty.

- Désolé Arty, j'ai rien trouvé d'autre... Il doit bien y avoir quelqu'un qui sait comment te sécher et finir d'enlever les dernière trace de...Euh... Enfin laver tes cheveux mieux que ça quoi... En attendant tu peux toujours te mettre près de notre petit feu ! Mais pas trop près hein...

Voilà, un problème de régler. Et tant que j'y suis, autant règle le 2ème maintenant. Je me tourne vers le vert trempé (...verre trempé, Xième jeux de mots bidons merci merci). J'ai qu'une envie, c'est le pousser dans la neige. Mais il a grandi, ce gros béta, et il me met bien une tête maintenant. Avant que je le fasse tomber... Oh si ! Je peux le faire tomber !

- #Everte Statum.

Je ne sais pas si c'est la colère, mais pour une fois je réussi du premier coup, Élius par terre. Imprimez cette image, Messire Askin, sur son noble postérieur, se gèle les fesses. Et pour une fois c'est moi qui peut le regarder de haut. Je glisse ma main dans ma cape et en ressort un petit papier. La lettre. LA lettre. Je la lui jette dessus.

- Grand acteur que tu es, la prochaine fois, vérifie qu'il n'y a personne en coulisse quand tu veux répéter la scène du baiser avec la première qui te tombe sous la main.

J'avais craché ces mots. Avant de me retourner, je lui balance ma dernière surprise. BOUM ! Bombaconfettis. Les petits morceaux de papier brillant tombent sur le doux visage de l'artiste. J'attrape le bord de ma cape pour la ramener contre mon visage en me tournant, faisant volé le tissu noir. Ça aurait pu être théâtral si ce n'était pas pour cacher les larmes qui maintenant coulaient.

RP précédent : Soif d'apprendre, avec Cara

Savourant ta réaction à mon arrogance, j'me mords la lèvre de ton odeur si proche quand tu me bouscules en passant. Règle n°1 : te rendre jaloux. Trop facile visiblement. Le nouveau parfum de Matt peut en attester. Gamin au spectacle, j'me laisse emporter dans un bref applaudissement tant l'intention était affirmée, le geste théâtral. Élimination temporaire réussie. Oui, temporaire. T'as cru que j'allais oublier sa proposition si facilement ? Il va bien sentir bon un jour à nouveau hein... Règle n°2 : jouer avec la tentation. Céder, ne pas céder ? Index porté à ma bouche étirée, j'hésite devant ton regard enflammé. Tu recules, j'avance. À côté, j'entends Elhiya parler, lancer un sort mais n'y prête pas tout de suite attention. Quelques pas, jusqu'à ce que tes yeux brillent d'une lueur différente. Autour de nous quelques élèves réussissent déjà à embraser les brindilles au sol ; et devant moi, toi, littéralement, tu brûles. L'intervention de la verte, le Fitilla, ton visage crispé... Ah, c'est sûrement pour ça que maintenant, tu cries. Genre, fort. Je me tourne vers Elhiya déjà partie, bouche entrouverte - Meh tu vas casser mon jouet ! Qu'est-ce que je fais moi, s'il est tout plein de plaques après ? De plaques et de ...morve de dragon. Parfait. Nez retroussé, je tends quand même le bras pour essayer de récupérer ma baguette dans tes mains agitées. Quand la douche arrive, froide.

What ? Marjorie, il me faut au moins 5 secondes pour capter que cette colère vient de toi. Vraiment ? Épouvantail gelé, je reste immobile, choqué par ton attaque. Peut-on savoir, au moins ce que j'ai fait ? Mes sourcils interrogateurs ne tardent pas à être remplacés, par d'autres, froncés. Ainsi que mes pieds par mes fesses, sur le sol glacé. De ta cape tu sors l'objet du crime, de ta bouche une réplique cinglante. Et là, je ne sais plus. Si j'ai envie de rire ou crier. Tout ton petit corps, ta voix criarde, cette estocade, pour.. un bisou ? Ma tête reposée contre la neige, je te laisse m'arroser de confettis, comme le jour de notre rencontre. Je n'ai plus envie de crier. Quelques doigts tremblants s'aventurent dans ma cape mouillée à la recherche de ma baguette, qui n'est pas là. Ah oui, c'est vrai. Arty. Toujours sur le dos, je commence à ricaner. Puis ma main trouve la lettre, que j'approche au dessus de moi. Anonyme. Mais pas anonyme pour tout le monde. Une seule personne était là. Dans un dernier mouvement, je l'enfouis à l'intérieur de mon pantalon. Marjorie, si tu savais - mon rire s'intensifie un peu - les filles au cabaret, les vacances. Si embrasser est un délit, alors je suis un criminel. Tressaillant de rire et de froid, j'entreprends d'enlever un à un les morceaux de papier qui collent à mon visage humide. Quand même, une question reste à poser :

— C'est comme ça que tu dis bonjour ?

LA d'Élius

On ne peut jamais être tranquille en cours, c’est fou, cette façon qu’ont les gens de se mêler de tout, d’apporter leur grain de sel alors que ça ne les regardait absolument pas. Qu’Aza intervienne en cas de problème pour sauver Arty, on peut comprendre, c’est normal, ça fait partie du fonctionnement naturel du monde. Mais les autres, franchement. Qu’est-ce qu’Ellis en avait bien à faire de la bouse de dragon recouvrant Jayer ? Et quand bien même, pouvait-elle le venger de la sorte ? Certainement pas. Elle cassait tout là, c’était exaspérant, le moment qu’ils attendaient tous, les foules, les fans, non, on y a même pas droit. Alors que le cœur du Blaireautin commençait tout juste à ralentir devant le plaisir de la situation, il entend la voix féminine de la blonde, il s’agace. Une sorte de j’t’ai pas sonné va voir ailleurs si j’y suis. Mais il est coupé dans l’élaboration de la réplique qui était juste là, sur le bout de la langue. Oh mon dieu. Un steak haché dans une poêle brûlante. Outch. Il sautille, crie, s’agite, gigote, tente de secouer sa propre peau, ce qui visiblement ne fonctionne pas très bien. En s’ébrouant peut-être ? Non plus. Il la regarde s’éloigner, les yeux s’agrandissant de terreur, les brûlures il n’aimait pas trop ça, qu’allait-il se passer pour sa belle peau ? C’est qu’elle ne plaisantait pas, dorénavant elle s’occupait de Matt. La bougresse.

A la limite, il aurait pu crier le prénom d’Azaël, être sauvé et repartir d’un bon pied. Mais devant l’insulte de Jayer, il sait que ses ennuis ne sont pas finis. Quand est-ce que les autres élèves étaient devenus si insolents ? violents ? méchants ? On acceptait de tels énergumènes à Poudlard ? Vraiment, le respect, ça se perd, je ne saurais le dire suffisamment. C’est là qu’il sent ses cheveux se recouvrir d’une substance dégoûtante. Oh le coquebert, il n’avait pas fait ça quand même. Et si. Il tente de s’éclaircir les idées en insultant intérieurement l’autre, parce que ça permet de ne pas penser à la douleur. A travers les hurlements puissants.
Au secours, azy allume ton feu toi-même tu te prends pour qui j’t’aime pas va-t-en j’veux plus te voir et touche pas à mes cheveux c’est carrément déloyal t’as pas le droit non mais il est sérieux le mec reviens te battre si tu l’oses non en fait non aïe, aïe, aïe, j’vais les allumer vraiment pas de pitié rha bordel de.

C’est qu’elle n’était pas bête la petite Blairelle. Brutalement soulagé Arty reprend son souffle, au cœur de celui-ci, un « merci ». Il avait été cuit à point, pas besoin d’en rajouter. Prêt à relever la tête, à se tenir droit, faire mine de rien, oui il gère incroyablement bien la douleur. C’est là qu’il se prend de l’eau dans la figure. Non mais vraiment ? Quand est-ce que ça va s’arrêter ? Ils n’en avaient pas marre de s’en prendre à lui ?
C’est en grognant qu’il se rend compte, passant une main dans ses cheveux mouillés. Décidément, cette petite venait de lui sauver la vie. Il faudrait qu’il l’embauche comme garde du corps, d’accord, ce n’était pas le signe le plus viril du monde, mais pourquoi pas. Le pire c’est qu’elle s’excuse. Il se redresse, lui fait signe de la main de ne pas s’inquiéter qu’il s’en sortirait très bien tout seul. Presque.

Mais elle est déjà passée à autre chose. A Askin en l’occurrence, spectateur privilégié de l’ébouillantage d’Arty. La honte quand même. Un instant le Poufsouffle est soudainement happé par la scène qui se déroule devant ses yeux. Le Serpenteau par terre, dominé par Marjorie. Il se passait là quelque chose d’absolument croquant. Tellement qu’il en oublie les deux Verts qui l’avaient si lâchement attaqué. Ainsi, même s’il allait s’avancer, chercher la fight avec Jayer, régler ses comptes. Il se retient in extremis. Il fallait qu’il choisisse. Mener un combat sans merci au cours duquel, indubitablement, il s’illustrerait, ou se concentrer sur ce qui l’intéressait réellement à cet instant. Le choix est vite fait. Un regard vers Élius par terre, interpellant ou provoquant une nouvelle fois la jeune Blairelle. Pauvre gamine. Mais lui avait déjà pris parti. Même pas il s'intéresse au bout de papier maintenant fourré dans la poche du garçon. Il s'en fichait. Juste rechercher le contact précédemment retardé.

Alors Arty s’accroupit aux côtés du Serpenteau. « C’est comme ça tu traites les filles toi ? » Parce que lui avait tant de leçons à donner sur le sujet, d’ailleurs, ça le fait lancer des éclats de rire. Puis, calant la baguette du Vert & Argent entre ses dents – c’est sûrement qu’il n’avait pas assez de poches – ou pas, ou autre chose, selon ses yeux rieurs ; il se penche vers le visage du jeune homme. « Bouge pas. » Lui retirer les derniers confettis qui lui restaient collés sur la peau légèrement ruisselante avec sa main désormais libre. Peut-être qu’ils pourraient enfin reprendre là où ils en étaient avant les interventions particulièrement déplacées et inutiles des autres. La proximité l’enchante - trop - et c’est avec une certaine méticulosité que ses doigts tremblants déposent les bouts de papiers colorés sur la neige immaculée. C’est que c’est particulièrement joli.

Son regard s’agrippe alors à un Matt torse nu, tentant vainement d’allumer son feu. Le temps de respirer un peu et il préparerait son prochain coup, épique, légendaire, formidable et marquant, dont le Serpentard se souviendrait toute sa vie.

Il criait l’autre derrière ? Tant pis, tant mieux, au choix suivant ce que le groupe d’élève et l’enseignante choisissait. Son état n’était pas vraiment mon souci, sa nounou se débrouillera pour le remettre en état ou le faire taire cas échéant. En attendant, j’avais un Matt un peu plus propre avec une odeur supportable. Niveau calme et apaisement par contre, je ne pouvais pas grand-chose de plus dans ce genre d’environnement. Simple sourire à ses remerciements, je le regardais effectuer un échange de fluide de dragon m’arrachant un léger pouffement et retournais à mon tour à mon banc également.

Vu où j’étais j’aurai pu récupérer un peu de bois, mais c’était un détail qui m’était passé au-dessus de la tête. Je jetais un œil à mon binôme, pour voir s’il en avait profité pour récupérer sa baguette, mais c’était un Serpent trempé et … renversé que j’apercevais. Haussement de sourire et vague incompréhension en réalisant que Marjorie était la responsable de l’échauffourée. Quelques pièces de puzzle me manquaient pour le coup. Depuis quand ma petite Jaune, adoratrice de cookies, sautillant tout le temps en venait à user de sortilège pour régler ses comptes ? Ah oui… Depuis l’histoire avec l’autre gosse de Gryffondor.

J’hésitais un instant entre la féliciter pour la réussite de son sort -fallait dire qu’on ne l’avait pas entrainé à celui-ci la dernière fois- et lui demander ce qui s’était passé. Attaque de confettis et semblant de départ assez théâtral. Fallait-il applaudir ? Mon regard passait alternativement d’Elius à Marjorie, flemme de bouger, pas envie de prendre un parti de suite sans connaitre toutes l’histoire. En plus, je pencherai naturellement vers la demoiselle par défaut. Je verrai ça avec elle en priorité à la fin du cours. Coup d’œil interrogatif à la miss quand même, juste pour signaler que je voulais lui parler par la suite et je retournais à mon semblant d’exercice.

Bon, fallait faire du feu… Sur ma droite ça avait loupé. Et en plus d’avoir complètement raté, c’était torse nu, dans le froid, dehors… Roulement d’yeux dépité, si Matt se mettait à récupérer les mauvaises manies d’Ulysse j’allais finir par faire un stock de médoc contre le rhume, ou de vêtements de rechange. Mais n’ayant ni l’un ni l’autre sous la main, à part me pencher et lui adresser un #calda et quelques mots je pouvais pas faire grand-chose. « Quand je disais que tu cherchais à tomber malade.. » Maintenant, mon incendio en attendant..

1-Echec : rien, le néant complet, à croire que certaines visions ont pu me distraire
2-Echec partiel : a une petite flamme qui….. part en fumée et ne laisse que de la cendre
3- Réussite partielle : ah ca prend un peu, pas assez, mais un peu, même pas de quoi griller un marshmallow
4- Réussite : hop, limite feu de camp, de quoi réchauffer le coin, tant pis pour mon bonhomme de neige

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'Dé 4 faces' :

Cours n°3 - Incendio & Eolo Procella - Page 4 D-4-1-10

Il paraissait que chaque baguette avait une ou plusieurs qualités, renforçant les aptitudes de son détenteur. De la sorte, et si ce qu'il avait pu lire par-ci par là, une baguette dont le bois était d'aubépine favorisait les sorts de guérison, celle en bois de pin aidait son porteur à réaliser des sortilèges informulés, etc. Il regrettait de ne pas avoir été plus curieux chez Ollivander's. Il espérait que sa baguette en bois de vigne n'était juste pas seulement apte à touiller la souplette, quoiqu'au regard des frimas, cette dernière lui paraissait de circonstance.

Fidèle aux consignes de la Dame de Lanxorre, il chercha du regard un partenaire. Il se demandait qui allait avoir l'insigne honneur de participer à sa quête initiatrice. Il put constater que déjà des groupes s'était formés et s'attelaient déjà avec plus ou moins de fortune à mettre le feu aux petits tas de bois. Il sourit devant les infortunes de ses pairs et s'émerveilla sous cape de ceux qui parvenait à illuminer l'espace de leurs prouesses magiques. Ses yeux se posèrent alors sur Ally, assise non loin de lui. Il ne lui en fallut guère plus. Il se lève du banc un peu rude et se courbettant, il déclama :

- « Ô Rieuse Ally ! Il n'y a que la divine Providence qui a pu vous mettre séante de manière si seyante à mes côtés! Me ferez-vous l'honneur de vous exercer, séance tenante, auprès de moi ? ».

En preux chevalier et toute baguette dehors, il se précipita à l’extérieur du cercle et parti à la chasse aux petits bois morts, chasse sans grand risque, à moins qu'il ne tombe sur quelques botrucs facétieux ou gorgés d'hormones, fomenteurs d'une ignoble fronde destinés à venger leurs semblables sans âmes, jetés sur le bûcher de l'arrogance des sorciers. Peste soit l'insolence de ses jeunes magiciens ne respectant ni la nature ni les cadeaux merveilleux qu'elle lui offrait, se servant sans vergogne pour assouvir leurs expériences et caprices...

Du calme, Fils. Vous êtes de ceux-ci...

Ré-atterrissant dans la réalité, il finit par revenir sur ses pas, les bras chargés de combustible. Il avait prit de quoi réaliser plusieurs tas de bois, au moins un pour Ally, un autre pour lui-même, et d'autres, au cas où les sorts capoteraient. Il n'y croyait pas mais prudence est mère de vertu. Il sortit donc sa baguette, la caressa tendrement et la pointa vers son tas, s'excusant mentalement au cas où un des fameux botrucs s'y tenait en embuscade...

1er essai :

1 : Réussite – Incendio! Ô Fils! Vous êtes vraiment de digne Parangon de notre famille! En effet, une belle flamme commençait déjà à aspirer goulûment l'humidité des branchages.

2 : Echec – Incendio! Fils, troquez votre baguette contre une louche, il apparaît qu'il est l'heure de la soupe... Ce qui était plutôt inexact sans la présence du moindre signe de quoique ce soit à vrai dire...

3 : Réussite partielle – IncendiÔ! Fils! Moins d'emphase et plus de rigueur! Et bien, si on dit qu'il n'y a pas de fumée sans feu, l'inverse doit être vrai. N'est-ce pas une petite flaminette que nous pouvons apercevoir là ? Si si, Ally, approche-toi...

4 : Echec partiel – Incendio! Fils... Je crois que vous avez un tantinet bafouillé l'incantation... Pffiout! Juste une petit rond de fumée qui est vite dissipé par une légère et fugace brise...

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'Dé 4 faces' :

RP précédent : Soif d'apprendre, avec Cara

L.A. d'Arty

Ton visage remplace le ciel chargé de blanc. Qu'on s'occupe de moi, j'ai l'habitude, à en être blasé, même pas reconnaissant. J'en vomirais des plumes et des caresses tellement on m'en couvre. Vous vouliez un merci ? Ahahah ! Depuis mon trône de Prince de la Comédie, j'vous offre - à la limite - une énième minauderie. Pourtant là, Arty, c'est déjà la fin des confettis. J'le sens, tu sais, à ta main qui ralentit... Et toujours ce temps, qu'on étire si bien depuis ce matin. Règle n°3 : garder la maîtrise. Allongé là, je ne sens pas le froid. Seulement ma poitrine qui tambourine, martèle une nouvelle pulsion. Mais j'ai parié sur ma victoire, il va falloir trouver une pirouette, vite. Reprendre le contrôle. Et vérifier quelque chose au passage...

Alors doucement je me relève, appuyé sur une main, rapproche mon sourire du tien. Ta peau encore mouillée irradie jusqu'à moi une chaleur qui ne trompe pas. J'crois que si tu es figé, ça n'est pas de froid. Mes doigts libres viennent doucement rabattre les mèches collées sur ton front, avant de saisir l'extrémité de la baguette maintenue entre tes dents. Réprimant mon cœur battant, j'imprime ma bouche sur ta joue tiède, y enfonce mes lèvres un instant. Avant de les laisser glisser, dans une expiration, vers l'ombre délicate de ta commissure attirante. Les paupières fermées, y murmurer contre ta peau un : Tu permets... un peu tremblant, et tirer lentement sur la baguette pour la dégager de ta mâchoire déconcertée. Règle n°4 : te rendre fou. Et quitter le nuage lacté formé par nos respirations mêlées.

Debout, armé d'un sourire taquin, je t’assène un petit haussement d'épaules avant de pivoter. Ma langue qui cherche le goût de ta joue dans mes sillons séchés de frustration et mes doigts bien serrés autour de la baguette récupérée. Trouver une autre distraction, ne pas se retourner. Mon attention se porte sur ta tentative ratée Elhiya. Sans un mot de plus, je me lance, et formule le sort.

1 - Réussite partielle : Viser les brindilles avec la baguette aurait sans doute été plus efficace, plus que de garder le bras ballant. Une partie de mon manteau s'enflamme légèrement, mais je ne le remarque pas vraiment, pensant que j'ai échoué.
2 - Échec : Rien ne se passe, et puis en plus, du coup, j'ai froid. Trempé, grelottant, j'vous cherche du regard, Cara.
3 - Réussite : J'allume une flambée, oklm. Élève prodige, fierté des Serpentards et humilité incarnée, j'vais pouvoir penser à trouver quelqu'un pour me sécher. Elhiya ?
4 - Réussite partielle : Viser les brindilles, c'était une bonne idée, mais regarder le corps de Matt en formulant le sort peut être un peu moins. Le feu s'élance directement vers le pantalon du sorcier qui commence à s'enflammer. Pas ma faute aussi, si le gars se déshabille en cours.

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'Dé 4 faces' :