Cours n°1 - Histoire et légendes

Saison XXX
Automne
Mercredi matin

Premier jour de cours pour moi. Et de l'autre côté de la barrière. Revoir Poudlard, les bouilles d’élèves. J’en connais certains. Des 3B. Ou au grès de rencontres hasardeuses à Pré-au-lard ou encore Londres. Le monde sorcier est bien petit, finalement. On finit par tous se connaître -ou presque.
J’ai hérité de l’Histoire de la Magie. Une matière qu’élève, j’ai bien appréciée. Et je m’en sortais bien, aussi, surtout. Ca me rappelle Alhena. Elle l’a enseignée quelques temps à Poudlard. Certains diraient que je marche dans ses pas. Mais que nenni! C’était juste l’opportunité. De faire autre chose. Aller voir ailleurs que les 3B. Puis comme le superbe Arty assure la gérance du bar, ça m’a facilité la tâche.
J’arrive quinze minutes avant le début du cours. Je n’ai pas grand-chose à préparer. L’Histoire de la Magie, à la base, c’est plus théorique qu’autre chose. Donc à part des tables et des chaises ou bancs, y’a pas besoin de grand-chose.
Je me dirige vers le tableau et écris, en grandes lettres Légende.
Puis je m’assois, en attendant que les premiers élèves arrivent.

Précisions et liste des inscrit-es:

Mois automnal, milieu d’une semaine pris dans cette saison, un mercredi matin pendant lequel il me faut assister à un cours d’histoire de la magie. Je ne sais pas quoi penser de ce cours, après tout j’aime pas l’histoire mais j’aime la magie. J’aime les histoires, celles qu’on lit dans les livres et qui n’ont pas de dates, mais l’histoire de quelque chose étudiée en cours, c’est autre chose. Car il faut tout savoir, dans l’ordre chronologique ça c’est évident, mais aussi et surtout les dates et même les petits détails. Pourtant, ce cours-là parle de magie, et j’aime bien la magie. Alors c’est avec un avis encore mitigé que je pars rejoindre la salle de classe. C’est où déjà ? Quelque part dans le château, ça oui c’est sûr. Mais heureusement, je me souviens de la route qu’il faut prendre, alors j’arrive à l’heure et peut-être même en avance puisque je suis la première à arriver devant la porte. La salle de classe a l’air vide, pourtant il doit bien y avoir la professeure. Mais c’est sûr que depuis le pas de la porte, je ne vais pas voir grand-chose. J’entre donc, silencieuse, adressant dans un murmure un «Bonjour madame» à la professeure qui se révèle être assise derrière son bureau.

Je pars m’asseoir à une place libre, le choix est simple puisqu’il n’y a personne, au moins je n’ai pas besoin de regarder les tables pour savoir lesquelles sont vides. Devant, parce que si un grand se met devant moi je verrais rien, et sur le côté, pour avoir maximum une personne à côté de moi. Il faut sortir les affaires, plume et encre, parchemin et carnet à dessin posé sur le côté si jamais le cours me donne une idée. Je suis pas sûre qu’on ait le droit de dessiner en cours… Mais le mot écrit sur le tableau, légende, me rappelle un des cours d’astronomie. On va raconter des histoires nous-même ? Ça pourrait être pas mal. Raison de plus pour sortir les affaires de dessin. N’empêche qu’il ne faut pas trop espérer, surtout se concentrer pour écouter le cours de la professeur, même si en attendant les autres je commence un nouveau dessin. Ils devraient pas être trop long, après tout le cours commence dans pas très longtemps, je ne crois pas être très en avance.

Saison XXX - Automne
« Mercredi matin - Histoire de la Magie »

Aujourd'hui, mercredi. Et mercredi rimait avec confiture de litchis. Le Deliers assis à la table des Lions écoutait les conversations de ses pairs avec intérêt. L'une d'elle particulièrement, allaient-ils éclater une fois de plus les Serpentards cette année sur la Coupe des quatre Maisons ? Il vida son bol de lait en un temps record. Chose sacrée. Lui qui adorait le lait. De certains camarades se levant, il décida de leur emboîter le pas prenant congés des Autres restés assis.

Sortant de la Grande Salle, il prit la direction des escaliers. Ce matin il avait cours d'HdlM. Il aimait bien cette matière souvent très théorique. Allez savoir pourquoi... Loin d'être parfait, c'était l'une des matières où il brillait et détenait les meilleurs résultats.

Arrivant à bon port, porte de classe déjà ouverte. S'arrêtant quelques instants sur le pas, il jeta un œil à l'intérieur pour voir si c'était la bonne salle et surtout s'il pouvait entrer - avant de franchir cette barrière invisible en constatant qu'une petite tête rousse et l'enseignante étaient déjà installées. Matt regarda la professeure, il l'avait déjà vu ; c'est certain. Miss Underlinden.
Il lui adressa un signe de tête ainsi qu'un poli Bonjour Madame. Tournant les prunelles afin de les déposer sur la première année, il réitéra en gratifiant la rouquine jamais croisée d'un Salut ! Les yeux dévièrent vers le tableau où tronaient fièrement écrites en grandes lettres le mot Légende. Cela eut le mérite de l'intriguer.

Laissant tomber son sac près d'un banc, Matt se posa sur ce dernier d'un air satisfait rarement aperçu ces derniers temps. Il reporta son attention sur l'autre élève {Elida}; elle avait sorti le grand jeu : plumes, encrier, parchemins, carnet, ... Pas de baguette, en même temps l'Intuition indiquait que cela serait très certainement inutile dans ce cours. Le Gryffondor plongea la main dans son sac pour en extraire lui aussi un support et de quoi écrire. Il se mit à faire comme les deux autres. Attendre.

« Histoire de la Magie
Les Légendes »

Saison 30
Automne

Matin brouillon, matin grognon. Les grésillements d’une vieille télé moldue flottaient sur une ligne imaginaire entre mes tempes. J’étais crispée, exaspérée et presque énervée de ce cafouillis constant qui logeait dans ma tête depuis le petit-déjeuner. Mal réglée ou mal réveillée, mon humeur resta morose jusqu’au cours d’Histoire de la Magie, vacillant entre un besoin de sommeil irrépressible et une envie de crier sur ceux qui s’exprimaient comme des trolls des montagnes.

Heureusement, le calme d’un cours théorique tomba comme un cheveu sur la soupe. Pas besoin de discuter, pas besoin de bouger, pas besoin de s’investir dans de quelconques activités où je n’aurais de toute manière pas pipé mot. Si j’accordais si peu d’importance à ma participation, c’est parce que cela me demandait un effort supplémentaire, qui au vu de mes troubles d’inhibition, risquait de m’achever pour le reste de la journée. Économie de salive et d’énergie. J’étais déjà suffisamment attentive aux détails de mon environnement pour avoir en plus à donner les réponses que d’autres jetteraient à tort et à travers.

Néanmoins, l’Histoire de la Magie était un de mes cours favoris et auquel je consacrais énormément de recherche. Qu’il s’agisse de l’histoire de l’Antiquité, de la quête d’artefacts magiques, d’idéologies plus ou moins douteuses ou d’histoires oubliées, je me plongeais volontiers dans son étude, comme une araignée sur la mouche tombée dans sa toile. Un avantage indéniable était que l’histoire ne demandait qu’à être lue et pour moi, cette tâche était la plus facile.

Aggripant la lanière de mon sac, je rentrais avec désinvolture dans la salle de classe. Deux autres m’y avaient précédés (Matt et Elida), sans compter la Professeure. Je ne connaissais pas les deux élèves, néanmoins j’avais certainement déjà du croiser le Gryffondor. Mais ça restait insuffisant pour que j’aborde l’un ou au l’autre. Je les ignorais donc tous calmement, évitant de probables contacts occulaires en fixant le banc du milieu où je comptais m’asseoir. Je choisis néanmoins la position la plus extérieure au cas où l’envie me prendrait de fuir un potentiel voisin. Je posais d’ailleurs mon sac à ma gauche en signe d’avertissement, au cas où. Personne ne viendrait me déranger. Personne n’oserait.

Saison XXX - Automne
Mercredi

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"When ashes fall the legends rise"

Les paupières s'ouvrèrent lourdement. En haut, du bois et du tissu. Un tissu jaune brodé de noir. Lith' était de nouveau dans le monde presque irréel de la célèbre école de magie (pour les sorciers seulement) de Poudlard. Le château, grouillant de vie, de passages, de pièges, de tableaux mouvants, de livres volants et de sacripants. Ce château que ses parents voyaient très certainement comme un amas de ruines mortes, témoin du passage d'une civilisation perdue ou trop lointaine. Aujourd'hui, c'était mercredi. C'était son premier cours avec Miss Underlinden, professeure d'Histoire de la magie. La petiote avait toujours aimée l'histoire. C'était l'une de ses matières favorites avant que l'on ne l'arrache à l'école traditionnelle et catholique de son village, qu'elle reçoit cette fameuse lettre et qu'elle fasse ses valises pour un monde nouveau. Non pas qu'elle détestait ce monde, au contraire. Tout la fascinait. Mais elle n'avait jamais été aussi éloigné de sa famille et pour une durée aussi longue. Mais, bientôt, lors d'un week-end, elle allait pouvoir les retrouver à Londres.

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Lilith prit une douche avant de se préparer pour les cours. Comme elle s'était réveillée en avance, elle avait pris le temps de passer en bibliothèque pour découvrir un peu ce qu'était cette nouvelle matière. Information lourde d'importance : L'histoire de la magie était seulement de l'histoire pour les sorciers. Mais dans ce cas, pourquoi ne pas seulement se cantonner à un mot qui résume tout ? La Strix ne trouvait pas ça très logique mais haussa les épaules mentalement. Après tout, avec un tel nom, les étudiants étaient peut-être plus attirés par ce genre de matière. La recherche effectuée, la nouvelle sorcière emprunta un livre sur le sujet. Elle avait du temps libre entre le cours de Miss Underlinden et sa retenue, avec la pirate Bennet. Une fois le livre déposé délicatement dans son sac de cuir en bandoulière, elle se dirigea vers le lieu du cours.

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Lilith ouvrit la porte des lieux, salua sa professeure et les camarades déjà installés. Ils n'étaient pas très nombreux. Une petite serdaigle de son âge s'était déjà placé devant, proche du mur. Un lion était assis plus en arrière, observant attentivement les gestes de sa camarade qui avait déjà déposé toutes les affaires nécessaires au cours, et une serpent, ayant à peu près le même âge que le griffon, s'était installé au milieu a l'extérieur. Lith' sourit et s'approcha doucement de la serdy. De par son empressement, sa camarade avait l'air plus sérieuse que les deux autres élèves, la Strix avait l'intuition que si elle s'installait près d'elle, elle pourrait travailler correctement. C'était aussi peut-être une question d'âge.

- Bonjour, je suis Automn. Je peux m'installer ici ?

Elle désigna de son index la place proche de la Serdaigle. Peut-être qu'elle attendait déjà quelqu'un.

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Saison XXX
Automne
Mercredi matin

Le réveil avait été dur. Je ne savais pas à quoi m'attendre quand à ce deuxième jour d'école. Le premier cours était histoire de la magie. Pas de doute que cela devait être fort intéressant. J'avais envie d'en savoir plus! Comment être un bon sorcier alors que nous ne connaissons pas les origines de celle-ci?

Une fois préparé en vitesse pour ne pas être en retard, j'avais tout du moins essayé de soigner mon apparence. Seul mes cheveux désiraient faire la guerre. Hé bien soit s'ils veulent la guerre ils l'auront. Mais un autre jour pas le temps d'attendre.

Je me dirigeais vers la salle de cours et pénétrait dans cette salle. Il y avait déjà quelques élèves que je ne connaissais absolument pas mis à part une serpentard sur j'avais déjà croisé mais dont je ne connaissais absolument rien.

-"Bonjour madame"

J'avais salué la professeure du jour avec un léger sourire. C'était rare de voir cela sur mon visage. Je regardais les élèves déjà présent et fuyait leurs regards retours. J'allais me placer sur le dernier banc du fond et sortais mon cahier de mon sac, mon encrier et ma plume. J'espérais simplement que personne n'allait m'empêcher d'écouter et de suivre les cours.

Le mot légende était écris en grosse lettres sur le tableau. Un cours sur les légendes? Ça devait être super! J'avais hâte que ça commence!

Ils rentrent, ils arrivent, uns à uns, et je ne peux m’empêcher de lever à chaque fois la tête de mon dessin. La curiosité aime savoir qui arrive quand, qui fait quoi, qui est qui. Après moi c’est un garçon, un de ces lions rouges et or que je ne crois pas avoir déjà vu, mais allez savoir, après tout il y a tellement d’élèves dans cet endroit je ne retiens pas toutes les têtes de tout le monde, et heureusement on ne m’en demande pas tant. Lui dit bonjour à la dame, salut à moi, et je le regarde, un peu étonnée par tant de politesse pour finalement faire un simple sourire tandis qu’il part s’asseoir, puis je repars à mon occupation. Mais quelqu’un d’autre arrive, pas de bruit de voix, seuls celui des pas trahissent sa présence tandis que la fille de la "maison des serpents" part s’installer elle aussi. Alors je referme mon carnet, le replace sur le côté. Les arrivées s’enchaînent, il faut être respectueuse et attendre patiemment pour commencer le cours sans avoir à bouger pendant les premiers mots de la professeure qui ne tarderont pas.

Puis c’est une fille qui vient, qui parle pour saluer, puis approche de la table à côté de moi. Oh mince, déjà ? Je l’observe attentivement tandis qu’elle parle, se présente, demande la permission. La fille est polie, elle a l’air gentille, et elle porte un beau prénom, celui d’une belle saison, celle accordée à la couleur brune de ses cheveux, couleur des troncs d’arbres du parc et même de certaines feuilles en automne. Elle doit avoir mon âge, être de mon année elle aussi. Est-ce que je la connais ? Peut-être nous sommes-nous déjà croisées en cours… Alors je hoche la tête : il n’y aura peut-être personne d’autre comme elle, et mieux vaut accepter de suite plutôt que se retrouver avec un ou une idiote à côté. Je lui dis donc avec un petit sourire, au cas où le mouvement n’ait pas suffit : «Tu peux t’asseoir, il n’y a personne.» Ça se voit que la place est libre, mais parfois certains élèves arrivés dans les premiers gardent une ou même plusieurs places pour un ou des "amis". Moi non, je viens seule. Toujours. Et j’enchaîne presque de suite, avant même qu’elle ne s’installe, j’ajoute rapidement «Et moi, c’est Elida.» Parce que les explications du grand frère refont surface lentement.

Saison 30
Automne
Mercredi

Histoire de la magie- Les Légendes

Nouveau jour, nouveau cours. Aujourd'hui c'était Histoire de la Magie et Amy devait admettre qu'elle n'était pas extrêment enthousiaste. Surement parce qu'elle avait toujours été relativement mauvaise dans cette matière, absolument incapable de retenir les dates et de les associer à des événements précis. Elle y mettait aussi un peu de mauvaise foi puisque bizarrement à chaque fois qu'elle décidait de réviser l'histoire de la magie elle trouvait autre chose à faire, comme... à peu près n'importe quoi. En cours comme aujourd'hui elle se forçait à être attentive mais elle finissait toujours par griffonner dans un coin de sa feuille.

Aujourd'hui cependant nouveau cours et aussi nouvelle prof, la jeune fille était donc un peu curieuse de découvrir les méthodes de cette nouvelle enseignante et marchait en direction de la salle avec un peu plus d'entrain que d'habitude. Bon elle ne sautillait pas non plus de joie mais elle était intriguée. Et intriguée c'est mieux qu'ennuyée.

En arrivant dans la salle Amy salua la professeur et promena son regard dans la pièce, quelques élèves étaient déjà arrivés, certains qu'elle connaissait de vue mais sans plus. Après quelques minutes de réflexion elle décida de s'asseoir au milieu, en face du bureau mais suffisamment loin pour pouvoir être distraite. Alors qu'elle s'asseyait son regard se posa sur le tableau sur lequel était écrit un seul mot "Légende". Immédiatement son intérêt redoubla, les mythes et les légende ça, ça l'intéresse. Maintenant intriguée, la jeune fille sortit de quoi écrire et se cala sur son bureau prête à commencer le cours.

Histoire de la Magie. Bon, j'admets, je n'aime pas trop ce cours. Je suis incapable de rester concentré sur une matière qui nous demande de rester assis à une table en écoutant parler le professeur de trucs qui se sont passés il y a plusieurs siècles. Mais il y a bien un truc qui me plaît là-dedans : les gens célèbres. Ceux dont le nom se passe, de génération en génération. Ceux qui sont passés à la postérité, en accomplissant des actes héroïques ou tout simplement en étant eux-mêmes. Un jour, je serai dans un livre d'histoire moi aussi. Mon nom sera connu de tous, et sera sur toutes les lèvres. Même que j'aurais un vrai nom de scène à la place de mon prénom moche. Et je serai enfin à ma place : au Panthéon des plus illustres personnalités de ce monde.

Sac en bandoulière avec mes affaires, je me dirige vers la salle de classe, non sans regarder par la fenêtre avec envie. Je préférerais qu'on fasse cours dehors, au moins, j'aurais de la place pour bouger. Mais ce n'est pas pour tout de suite. Je vais devoir prendre sur moi. J'entre dans la salle pour voir que beaucoup de mes camarades sont déjà installés. Je les salue en même temps que la professeure.

- Bonjour Madame, salut tout le monde, vous allez bien ? La vie vous sourit, la journée est belle ? Oui, je suis bête, puisque je suis là, votre journée ne peut qu'être belle, excusez-moi !

Je n'attends pas leurs réponses, elles sont bien peu importantes. Je voulais simplement gonfler un peu mon ego par moi-même, et je trouve que je me débrouille bien. Avant de choisir une place, je jette un oeil au tableau pour y voir l'intitulé du cours de la journée, et mes yeux s'écarquillent. Je viens voir la professeure immédiatement, visiblement ravi.

- Vous auriez pu prévenir que votre cours porterait sur moi, Miss ! Enfin, je suis flatté que vous sachiez que je suis une légende, mais quand même, rendez-vous compte, je n'ai préparé aucun discours ! Mais ne vous inquiétez pas, je suis doué en improvisation !

Et un grand sourire éclatant pour accompagner mes propos. Trop cool les légendes.

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C'est avec un sourire que l'Aiglon accepta la Blairelle près d'elle. La jeune Strix lui rendit son sourire et la remercia. Elle n'avait pas l'air de s'être trompé sur cette personne pour le moment et elle l'avait bien jaugé. La jeune fille se présenta sous le prénom d'Elida. "Ce n'est pas très commun" pensa la petiote. Peut-être que les sorciers utilisaient d'autres noms que les moldus allez-savoir. Et puis il y avait ni de jugement ni d'explication. C'était comme ça et c'était tout. Le prénom était certes très rare mais ça allait très bien à la serdy près d'elle. Les coins des lèvres de la Strix s'élevèrent de nouveau. Doucement.

- Enchantée.

Le feu vert était lancé. Elle pouvait s'installer et c'est ce qu'elle fit. Ses deux fesses se posèrent doucement sur le banc de bois - elle avait été un peu surprise de la température du banc qui avait refroidi son arrière train-, et elle passa la sangle de sa bandoulière au dessus de sa tête pour poser le cuir sur ses jambes et fouiller dans ses affaires. Tout était impeccablement rangé. La plume, l'encrier, les rouleaux de parchemins, et les deux manuels. La petiote laissa celui emprunté de la bibliothèque à l'intérieur du sac puis reposa celui-ci au bord de sa chaise. Ses iris se posèrent rapidement sur l'intitulé du cours, transcrit à la craie sur le tableau noir -quoique verdi par le temps-. Les légendes. Nouvelle interrogation mentale de Lilith'. L'Histoire était généralement en dehors de toute fiction. Quesque les légendes avaient à voir avec l'Histoire ?

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Une fois enfin installée, la petiote regarda autour d'elle. Un étrange personnage venait de faire sa -divine- apparition. De Serdaigle également. La jeune fille avait eu un sourire en coin. Amusée par la présence d'esprit du jeune homme. Avait-il besoin d'attention ? Avait-il un complexe ou quelque chose a compensé ? Où était-ce seulement une manière pour lui de mettre tout le monde de bonne humeur, comme un rayon de soleil dans une brume matinale trop épaisse ? En tout cas, le serdy amusa intérieurement la blairelle qui espérait quand même de tout cœur qu'il soit sérieux lorsque le cours débutera. Parce que si elle n'était pas contre l'amusement, elle savait qu'il y avait un temps pour tout. "J'espère que tu as bien profité de ton entrée monsieur Je suis une Légende...". Dans tout les cas, en cas de débordement, les étudiants sorciers pouvaient compter sur leurs professeurs non ? Du moins, c'est comme ça que ça se passait dans son école traditionnelle catholique.

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Histoire de la magie
Saison 30 * Hiver
Mercredi matin

Cours n°1 - Les légendes

Autre matin, autre cours : l'histoire de la magie. Une bien belle matière même si cela devait dire, en théorie du moins, pas de baguette. Dommage, car la pratique était tout de même bien utile. Quoi qu'il en soit, c'est avec une certaine fatigue que je me rends au cours empruntant les couloirs du château, sac sur une épaule. Et bien, si le cours s'annonçait coriace, il n'allait pas être triste en ce qui aller me concerner. Mais attendons avant de monter sur nos grands chevaux, le cours allait sans doute être intéressant surtout connaissant la Professeure pour l'avoir déjà eu en cours dans une autre matière. Rien que le titre lui même semblait promettait et j'espère

Un « - Bonjour » poli sort aussitôt de ma bouche une fois après avoir franchi la porte. Ce dernier est autant adressé à la Professeure qu'aux élèves. En parlant d'élève justement... Un étrange sentiment me gagne quand mes yeux se posent sur un certain lion assis un peu plus loin. Le seul de sa maison qui soit présent pour le moment d'ailleurs. L'envie de fuir et faire demi tour est presque elle pourtant instantanée mais cela serait bien idiot en réalité. Malgré cette gêne qui tout aussi présente que mon envie de lui parler, je prends mon courage à demain et finis par m'avancer près de lui. Un sourire vient, cependant, naturellement sur mes lèvres alors à mon approche ne pouvant qu'exprimer une salutation légèrement maladroite comme cela devait être forcément prévu.

« - Heu salut... »

Puis, d'un geste de la tête, je lui montre la place libre à ses côtés constatant avec soulagement l'absence d' affaire qui aurait pu appartenir à n'importe quel élève.

« - Je peux ? »

Le regardant, je tente tant bien que mal de chasser le stress qui me submerge tout à coup. Et s'il refusait ? Je n'ose pas même imaginer ce que cela me ferait surtout devant tous les autres. Mais de toute façon, il était trop tard car la question avait déjà franchie mes lèvres pour ma plus grande joie ou non...

Diantre, j'ai bien cru que j'allais arriver en retard. Mais me voilà tout pile à l'heure -et à en juger par le nombre d'élèves présents dans la salle, je ne serai probablement pas le dernier arrivé. Je n'accorde pas un seul regard aux personnes présentes -exception pour la professeure à laquelle j'adresse un « Bonjour j'ai failli être en retard parce que je n'arrivais pas à enlever un tire-bouchon coincé dans mes bouclettes mais tout ira bien je suis à l'heure je vais aller m'installer. » qui en dit bien trop.

J'aurais du me contenter du « Bonjour » que je me suis pourtant répété sur tout le trajet pour être certain de ne pas commettre un impair. Hélas, l'anxiété a eu raison de moi. C'est peut-être à cause de ce tire-bouchon qui est toujours coincé dans mes boucles blondes et qui m'a attiré bien des regards sur le trajet jusqu'à la salle de classe. Je n'aime pas quand on me regarde. Cela m'angoisse. Et je n'aurais pas du enrouler ce tire-bouchon dans mes cheveux : mais il a une mèche en queue de tire-bouchon, c'est le numéro seize, il me fait penser à mes bouclettes et je n'ai pas réussi à résister. Tout, ira, très, bien.

Léger froncement de sourcil quand je constate que ma place préférée est déjà occupée. Cela m'embête beaucoup, je n'aime pas quand on bouleverse mes habitudes. Je prends sur moi et j'avise un équivalent de ma place préférée : premier rang, sur le côté de façon à avoir un mur juste à côté de moi. Je n'aime pas me mettre au fond car si les élèves sont bruyants, le brouhaha ambiant m'empêche de comprendre les professeurs. Je n'aime pas non plus être devant, car il y a une marge d'incertitude sur ce qui peut advenir : je ne peux observer l'intégralité de mon environnement alors j'ignore ce qui se passe derrière mon dos. Et je n'aime pas tourner le dos aux humains, car ils sont imprévisibles. Mais la vie est faite de compromis.

Je m'installe et déballe soigneusement mes affaires une à une, en les plaçant sur la table de la manière la plus organisée qui soit. La touche finale est le tire-bouchon numéro vingt deux. De style figuratif, il représente une clef. Sa mèche pleine comprend cinq tours et il y a un décapsuleur sur le manche. Le tout est en bronze et peint dans un bleu que j'affectionne particulièrement. Il me rassure et me fait presque oublier que le numéro seize est toujours coincé dans l'une de mes boucles. Presque. Je balance doucement mon pied sous la table pour m'apaiser.

Douceur automnale et brise légère flottant dans l'air par la petite fenêtre qui donnait sur l'endroit où tu t'étais installé avant de te rendre au cours d'Histoire de la Magie. A nouveau un cours où tu n'es pas dans la case des plus forts ... malgré des essais et la persévérance dont tu fais preuve. Les choses sont ce qu'elles sont et c'est sans doute pour le mieux, après tout, tu n'es pas encore parfait. L'heure tournait et il était maintenant temps de rejoindre le professeur Underlinden.

La salle de classe n'était pas très loin, c'est rapidement que tu avais rejoint les lieux, constatant que bien des élèves étaient déjà présents. Saluant la professeure, c'est auprès d'une table vide que tu t'installais, te demandant sur quoi allait porter le cours d'aujourd'hui. Des légendes dont on colporte les ragots ? Des légendes qui ont vraiment existé et dont on a des preuves ? Beaucoup de questions de bousculaient, attendant d'être résolues.

Fañch Guivarch rp numéro 447 :

Ritournelle simple de l’école qui reprenait difficilement place, en effet le celte avait essuyé une attaque et on avait essayé de le tuer. Cet événement avait laissé des marques, aussi bien sur son corps que sur esprit. Les observateurs les plus fins pourront distinguer une bosse sur son flanc, répercussion du bandage encore présent sur sa plaie.

Histoire de la magie, ça va être sympa ce cours.

Non c’est ch*ant à mourir, en plus celui qui a essayé de nous tuer est peut-être parmi les gens du cours.

Du calme les risques existe et nous devons être vigilant, mais ce n’est pas une excuse pour manquer les cours.

Après une rapide salutation au professeur Fañch alla s’installer dans le fond de la classe, loin des fenêtres, il n’allait pas donner une autre chance à celui qui avait essayé de le tuer.

Le couloir que Silas empruntait était presque vide, et bien trop silencieux. Le son de ses talons frappant contre le sol semblait ricocher contre les murs, il appréciait cette sensation de solitude que la grandeur du château de Poudlard offrait régulièrement. Les doigts du Serdaigle étaient refermés sur ses affaires d'une telle force qu'on put penser que quelqu'un dissimulé sous une cape d'invisibilité tentait de les lui subtiliser — mais il n'en fut rien, Widdicombe n'était pas non plus là pour lui déchirer ses parchemins, c'était comme une habitude qu'il avait prise après les inombrables mauvaises expériences qu'il avait connues à Poudlard. Le château de magie était bien différent de l'école primaire qu'un moldu pouvait fréquenter ; c'était un univers qu'on aurait pu croire sorti de livres, avec des tas de choses farfelues qu'un moldu ne pouvait pas imaginer exister. Le quotidien d'un né-moldu à Poudlard était rempli de découverteset le Serdaigle ne put imaginer un instant que quelqu'un s'y ennuie.
Les cours n'étaient peut-être pas tous des plus intéressantes, mais aujourd'hui c'était tout autre chose. Silas se dirigeait vers un cours d'Histoire de la magie, il n'était pas certain du thème du cours mais il n'y avait pas de doute sur le fait que le cours serait plus intéressant qu'un cours de sortilèges.

Quand le Serdaigle entra dans la pièce, il y avait déjà un bon nombre d'élèves et il fut presque honteux de ne pas arriver dans les premiers. Mais il n'était pas en retard pour autant, ce qui le rassura. Il ne connaissait pas grand monde —si ce n'était leur visage, ou parfois seulement leur nom— mais il remarqua que Charlie était présent. Il avait pris le Poudlard Express dans le même compartiment que lui, mais leur relation n'avait pourtant pas encore bien débutée : c'était en jouant les justiciers inutiles qu'il s'était rendu compte que Charlie était peut-être de ceux qui ne voulaient pas être sauvés. Fallait-il encore qu'il comprenne qu'on essaya de le sauver.
— Bonjour.
Sa voix n'était pas sortie et ses salutations avait pris la forme d'un souffle presque muet, mais son regard et le mouvement de sa tête laissait comprendre qu'il avait tenté d'être poli. Son regard se posa de nouveau sur la salle, planté à l'entrée, avant qu'il se mette finalement à avancer pour s'installer au rang derrière Charlie, près de la fenêtre. Comme tout bon élève, il sortit un carnet, sa plume et son encrier, déjà prêt à prendre des notes. Les jambes croisées, reculées sous sa chaise, seules les pointes de ses pieds touchaient le sol tandis que ses talons étaient en l'air, et ses deux coudes avaient été posés sur la surface de la table alors qu'il posait son regard sr le tableau. Légendes. Voilà qui promettait d'être intéressant.