[Animation Poudlard] Stage d'apprentissage de sortilèges [En cours]

Pendant que le Mr Montgomery lui répondait, Izsa avait à peine remarqué le jeune Serdaigle qui s'approchait d'eux. Il fallait dire que l'homme avait fait remarquer que le plus important était la capacité de chacun à s'adapter à une situation comme celle-ci, hors c'était justement la philosophie d'Izsa. Adaptation. Alors il avait directement marqué plusieurs points avec elle. On ne gagnait pas un duel en étant fort ou puissant, on gagnait en s'adaptant.

De plus, l'élève avait l'air jeune, très jeune, si bien qu'il n'était pas exactement un gros point dans son chant de vision. Mais le plus bizarre, c'est qu'il s'approcha d'eux. L'ex-Serpentard avait beau n'avoir jamais vraiment manqué de confiance en elle, en première année elle ne serait jamais allé voir des adultes qui discutaient entre eux. Complètement fou. Elle se serait assise et aurait fait semblant de faire partie du mobilier, au moins jusqu'à ce que d'autres élèves arrivent. Il lui dit :

- Bonjour, je suis Merenseth... Je suis la pour le stage. Heu le stage de sortilèges je veux dire...

Il y avait une théorie dans son esprit qui développait que plus on passait de temps à Ollivander's, moins on avait de patience pour les remarques aussi évidentes. Mais cette fois-ci, Izsa n'en dit rien, bien qu'elle eu envie de lui faire remarquer que oui, il était là pour ça, enfin à moins qu'il se soit perdu dans les couloirs, bien sûr. Ce fut à ce moment que le professeur Montgomery lui retira une belle épine du pied en lui répondant le premier.

- Bonjour Merenseth, relâche les épaules, tout va bien se passer !

Izsa se contenta donc de sourire en hochant la tête, dans ce qu'elle espérait être une expression rassurante. Cela faisait un bail qu'elle n'avait pas pratiqué en la matière - depuis qu'elle en vendait plus de baguettes aux premières années - du coup elle était peut-être un peu raide dans les muscles faciaux. Enfin bon. Elle jeta un coup d’œil vers les autres élèves, qui étaient en train d'arriver.

Un jeune Serpentard était là, ainsi qu'une Serdaigle qu'elle n'avait pas vu entrer. Elle n'en connaissait aucun des deux, ce qui n'était en soi pas du tout étonnant. Deux Serdaigle, un Serpentard. Izsa fit le calcul intérieur, pondérant par l'intérêt que chacune des maisons avaient pour les sortilèges de duel et par la propension de chacune à être ponctuelle. Elle expliqua l'absence des Poufsouffles par cette première, et celle des Gryffondors par la seconde. Les Serdaigles ne manquaient jamais une occasion d'en apprendre plus -même si là c'était autre chose que de se plonger dans un vieux grimoire - et en plus ils étaient bien trop sérieux pour traîner dans les couloirs.

D'ailleurs l'élève suivante ne la fit pas mentir. Jennifer ! Izsa lui fit un grand sourire, ravie de voir une tête connue. En plus d'être une employée modèle, la jeune femme avait montré son intérêt pour l'Ordre. Elle espérait que ce stage serait l'occasion de voir ce dont elle était capable. Elle se mit à parler avec le Serpentard qui avait l'air de son âge, alors Izsa ne s'approcha pas.

Puis se fut le tour de la première Poufsouffle du lot. Izsa remarqua en premier son uniforme, certes, mais elle y passa à peine une seconde. Son visage était bien plus intéressant. Plus elle s'approchait pour les saluer, plus elle se dit qu'il y avait quelque chose de terriblement familier chez elle. Terriblement... Mais elle ne parvenait pas à remettre le doigt dessus. Vu son âge, elle devait connaître une grande sœur, ou bien une cousine. Ou carrément sa mère au Ministère ? Peut-être... Elle resta ainsi à la détailler pendant plusieurs secondes, pendant que la série d'élève ne s'achevait pas. D'où ? D'où pouvait-elle la reconnaître ? Pour rappel, la fabricante de baguettes magiques n'en vendait plus guère, se contentant de quelques clients spéciaux de ci de là. Ça ne pouvait donc pas être de là... Mais si elle voyait sa baguette, par contre, peut-être trouverait-elle un lien qui lui ferait retrouver la mémoire ? Il arrivait souvent que des personnes de la même famille aient des baguettes similaires...

Et ainsi, elle releva la tête et remarquant d'autres têtes - véritablement connues cette fois-ci. Aysha, son ancienne collègue d'Ollivander's, qui avait probablement plus d'un tour dans sa baguette. Elle n'avait jamais semblé très sensible aux principes des Phénix, mais peut-être n'avait-elle pas assez creusé. Et puis Riley. Riley s'était une toute autre histoire. La Serpentard était dans une quête pour retrouver ses parents biologiques, et Izsa faisait de son mieux pour lui apporter son aide. Elle lui avait paru dégourdie, aussi elle espérait voir des étincelles de son côté.

Sinon, il y avait une Serdaigle qui avait l'air bien jeune, une Gryffondor -la première de sa maison mais Izsa pensait bien en voir d'autres montrer les bouts de leur nez vu qu'il s'agissait de duel- et puis...

- Miss Hilswood ? C'est un honneur de vous rencontrer. Votre ouvrage était particulièrement inspirant.

Ah ? Une élève de Serpentard s'était approchée de leur table, s'adressant à elle avec une confiance encore plus impressionnante que le premier. Cette fois-ci, le sourire d'Izsa ne fut pas rassurant. Il fut franc, dévoilant toutes ses dents. Elle avait lu son livre ! Ah ! Voilà quelqu'un qui se tenait bien au courant de l'actualité de la communauté magique.

- Ravie également de vous rencontrer. J'espère que la pratique vous plaira autant que la théorie.

Il manquait encore un peu de monde. A tout les coups, les retardataires seraient parmi les rouges et les verts...

Je sais pas quelle heure il est, mais je suis dans les choux. La brume dans laquelle est plongé mon cerveau m'empêche de réfléchir. J'ai pas un truc aujourd'hui ? Si... Sinon j'aurais pas mis le réveil. Me suis endormie à quatre heures du mat'... Non, j'ai pas révisé, non... J'ai juste oublié que le temps passait. Et voilà le résultat. Mais une petite voix martèle dans ma tête qu'il faut que je me lève. Pourquoi, bon dieu ?! Allez, mémoire réveille toi ! Corps astral, reviens à ta place ! ... *Oh m*rde ! Le stage !* Quelle heure il est ?! Mon regard accroche enfin le réveil qui trône sur la table de chevet, recouvert à moitié par une écharpe qui n'a rien à faire là. *Rem*rde ! Suis en retard !*

Je manque me prendre les pieds dans le dessus-de-lit qui a glissé jusqu'au sol pendant ma courte nuit, mais me rattrape au montant du lit avant de me précipiter vers la malle qui renferme mes vêtements. Sans ménagement, j'en sors la première robe qui me tombe sous la main et m'empresse de l'enfiler par-dessus mon pyjama. Je manque d'arracher la poignée de la porte du dortoir tellement je suis pressée, dévale les escaliers jusqu'à la salle commune - déserte - puis ceux qui descendent à travers le château. Aujourd'hui, je déplore le fait d'être à Gryffondor : les Serpentard et les Poufsouffle, même en retard, n'ont pas en plus un quart d'heure de marche à travers l'école pour atteindre la Grande Salle !

Parvenue devant les grandes portes ouvertes, je prends deux minutes pour reprendre mon souffle et récupérer ma fierté éparpillée. Alors que j'esquisse un pas en direction de la Grande Salle, je m'arrête un pied en l'air. *Non mais quelle abrutie !* J'ai oublié ma baguette. Je crois que c'est humainement pas possible d'être aussi débile.

Cette fois, je cours carrément en montant les marches 4 à 4. À bout de souffle, je réintègre mon dortoir et perds encore cinq minutes à dénicher ma baguette au milieu de mon joyeux b*rdel. Une fois trouvée, je la fourre dans la poche longiligne que ma mère a cousu sur le côté de toutes mes robes de travail, puis redescends - enfin - vers le lieu du stage.

Évidemment, une foule d'élèves est déjà présente entre les murs de la Grande Salle - réaménagée pour l'occasion. Loin d'avoir envie d'être le centre d'attention, je m'adosse à un mur et essaies de me fondre dans le décor, en attendant sagement que le stage commence. Devant la table des profs, j'aperçois le directeur de ma maison et le professeur de DCFM, ainsi que deux femmes que je n'ai jamais vues. Apparemment, ils ne sont pas prêts à démarrer les hostilités, du coup j'en profite pour calmer les battements de mon cœur. Quelle idée j'ai eu de m'inscrire à ce stage ? Je suis pas du matin, quoi qu'on en dise et quels que soient les efforts que je pourrais virtuellement fournir...

LA Matt Deliers

Ce matin et comme tous les autres, Arthur s’était levé de bonne humeur. Lentement, très lentement car il n’aimait pas se presser pour aller en cours, mais il était bien présent et c’était le plus important. Le retard n’était qu’un détail. Il n’y avait d’ailleurs pas grand chose qui le mettait de mauvaise humeur et il ne se fit pas influencer par son fidèle collègue de dortoir, Matt, qui lui depuis ce matin, était son exact opposé. Le bouclé se retenait même de blaguer pour ne pas l’agacer encore plus et se contentait de marcher à ses côtés, silencieusement avec les mains dans les poches. Le blondinet avait l’air fatigué… Arthur n’avait pourtant pas l’impression d’avoir parlé trop longtemps hier soir. Pas plus que d’habitude en tout cas. Mais aussi énervé au vu des menaces qu’il propageait à l’attention des plus jeunes. Fort heureusement, ce n’était pas aujourd’hui qu'il allait empêcher son pote de brutaliser un gamin et ils arrivèrent assez rapidement dans la Grande Salle.

C’était extrêmement rare que quelque chose l’intéresse à Poudlard. Il s’ennuyait la plupart du temps et c’était un supplice de se forcer de ne pas sécher le cours de Potions. Certainement la pire matière de l’école. Mais étonnamment, en Défense contre les Forces du Mal, il excellait et n’était pas mauvais non plus en Sortilège. En fait, il avait seulement besoin de balancer des sorts et ne pas trop réfléchir finalement… De plus, ces deux matières, mais surtout le cours de Sortilège regorgeait d’idées pour embêter les gens. Il avait hâte de se vanter (vautrer) lors des différents duels auxquels il allait participer. Dans la Grande Salle, les tables avaient été poussé et il ne restait que celles des Serpentard et des professeurs. En parlant d’eux, on retrouvait le professeur de Défense contre les forces du mal et celui d’Astronomie, aussi son directeur de maison. A leurs côtés deux femmes qu’Arthur ne connaissait pas et qui de toute façon, l’importait peu.

Il continua de jeter un œil aux alentours et s’arrêta quelques secondes sur Jennifer qui était en compagnie d’un serpent. Le lion grimaça à cette vision et se tourna vers Matt. Forcément. Il l’avait vu aussi. Il ne pouvait que comprendre le sentiment qui était en train de l’envahir actuellement. De l’agacement ? De la jalousie ? Au moins, si le blondinet tombait face à ce serpent pendant le duel, il ne pourrait qu’y aller à fond et comme ce serait un exercice… Il aurait une excuse. Un accident était si vite arrivé après tout. Arthur ne dit rien, n’eut pas une expression de pitié, rien, c’était inutile d’en rajouter. Et le bouclé n’était pas non plus là pour juger son pote, mais il remarquait bien que la relation qu’il entretenait Gisèle avait aussi de quoi faire enrager la Serdaigle . Peut-être qu’il lui en parlerait un jour. Mais pas aujourd’hui.

Arthur soupira. Lui qui se serait bien assis par flemmardise suivit Le Deliers. S’il avait l’intention de sécher, alors il le suivrait aussi, tant pis pour le stage, il durait une semaine. Sa loyauté envers son pote était tout de même plus importante. Soudain, ils s’arrêtèrent. Matt ne bougeait plus. Ils devaient rester là ? Debout en plein milieu de la salle comme des c*ns ? Sérieusement ? Le lion croisa le regard de Gisèle et lui sourit, mais tenta de lui faire comprendre du regard que ce n’était pas le bon jour pour embêter son cher "Matty". Et comme c’était au bouclé de faire un choix, c’était vite vu. Il comptait sur la jeune femme ne pour pas être trop casse-pieds. Il posa les mains sur les épaules du blondinet et l’amena vers la lionne… Attendez, est-ce qu’elle avait l’air énervée elle aussi ?

— Pense au lait, ça te détendra. Dit-il en souriant. Et lorsqu’ils se retrouvèrent en compagnie de la brune il lâcha Matt pour remettre ses mains dans ses poches. Salut Gisèle ! Comment ça va aujourd’hui ?

Joyeuse ambiance…

La présence d’Hastur était la bienvenue surtout après avoir échangé avec lui au même endroit à la même table pendant les vacances d’hiver. D’abord hésitante, j’avais pris mon courage à deux mains pour venir le saluer. Constatation réconfortante dans l’idée que j’avais bien fait de venir jusqu’à lui en apercevant son sourire. Assise légèrement en arrière, jambes croisées l’une sur l’autre, mes mains jointes ensembles sur un de mes genoux, j’écoute son retour ne me préoccupant plus vraiment par ceux qui rentre, toute mon attention est à présent focalisée sur lui. Le ton de la voix employé par le jeune vert, indique clairement son impatient de commencer. Au fond, pas si étrange venant de lui. Sourire espiègle qui se dessin. En fait, sa question ne se posait même pas. Quand Izsa m’avait parlé pour la première fois de ce stage à Ollivander’s, j’avais failli faire tomber toute une pile de baguettes. Catastrophe heureusement évitée de justesse… Un doute avait cependant subsistait ans mon esprit soupçonnant la jeune femme de m’inclure dans le stage surtout car cette dernière connaissait mon désir de rejoindre ardemment les Phénix mais peu importait la raison finalement. Toutes les opportunités étaient bonnes à prendre pour évoluer et s’évaluer en même temps, objectif sans doute silencieux de la part d’Izsa qui voulait sans doute voir ce que je valais et me tester comment je serai sur le terrain, enfin presque, bien entendu. Un remerciement silencieux de ma part. « Je vais très bien merci. Mais... totalement et si on est ensemble, entre nous, je compte bien reporter un duel ! Je suppose que c’est la même pour toi ? »

Haussement de sourcils, le regard tourné vers lui, curieuse, impatiente de découvrir ses talents cachés, il avait sûrement de l'énergie lui aussi à revendre. Je savais ce qu’Hastur allait déjà me répondre. Pourquoi la lui avais-je alors posée ? J’en savais rien. Simple besoin de confirmation. Puis, peut-être juste l’envie de voir sa réaction. Bref, tout cela promettait d’être bien intéressant! Bougeant un peu sur le banc, je sors un élastique de mon sac. Ce dernier vient rejoindre mes cheveux que j’attache dans un chignon s’enroulant autour de mes doigts rapides y laissant quelques mèches rebelles dépassées. Avec ma tignasse, mieux valait prendre les devants et puis je n’avais pas envie d’avoir chaud durant les duels.

Appréciant sa compagnie, ce n’est maintenant plus un secret, l’attente devient pourtant lassante alors que mes doigts sont déjà sur Munira dans ma poche, prêts à la dégainer. J’émets un soupire alors que mon attention se porte toutefois vers l’entrée de la grande salle… le bond qui me surprend dans ma poitrine me fait tressaillir, légèrement, sans parvenir à le contrôler. Aussi égal qu’un choc électrique, aussi brutal. Le cœur s’affole ensuite à un rythme effréné, je ne peux être trompée par une silhouette la reconnaissant au loin sans peine. Matt. Immédiatement, notre dernier tête à tête me revient à l’esprit... Sourire à cette pensée. Je commence à me lever m’apprêtant à aller le rejoindre sauf que je suis stoppée presque aussitôt dans mon élan. Son visage fermé est perceptible à des kilomètres à la ronde et mon envie freinée par la présence du duo dont l’habituelle Rouge à ses côtés et dont j’ai vaguement retenu le surnom. La tête se penche, mon regard s’agrandit puis se fronce dans une incompréhension sournoise. Je grimace et le cœur s’emballe. Encore. Bordel ! Arrête toi ! Pourquoi ? Je n’ai pas envie de répondre à ça alors que je sens ma gorge devenir sèche. Je déglutis. Tous ces sentiments me donnent le vertige, une envie de fuir soudainement la salle. Nouveau coup d’œil pourtant osé pour regarder discrètement par-dessus mon épaule. Oui. Mes doutes se confirment bels et biens. Matt a l’air toujours aussi sacrément mal luné et si je le ne vois pas entièrement bien, je peux sentir toute l'aura négative qui se dégage du groupe. Il fallait être aveugle pour ne pas l’apercevoir. Mon cerveau se met alors à cogiter à plein régime. Pourquoi ? En étais-je la raison ? Me raclant la gorge, je détourne rapidement le regard tandis qu’un certain malaise vient m’envahir peu à peu avec cette impression de ne plus savoir comment respirer. Calme Jennifer. Il faut que tu restes calme. Mouvement de tête vers Hastur quand mon regard, confus, rencontre le sien. Peut-être avait-il lui aussi remarqué le malaise général qui avait soudainement envahi la grande salle. Était-ce à cause de lui, de nous deux si Matt semblait aussi furieux. Nous ne faisions pourtant que simplement discuter.. Et qu’est-ce que je devrais dire moi au sujet de la Rouge et de leur proximité ? Hein ? Non mais… Je ferme vite les yeux priant pour que ce stage ne vire pas aux règlements de comptes. Non non non…

Soupir. Frustration. Tristesse. Peur.

Izsa s’il te plait… soit intelligente.. Je t’en supplie… Ne fais pas de mauvais choix...

Une bonne idée ce stage ? Je ne suis plus tout à fait certaine... Génial. Respirer un bon coup, tenter de contrôler ses émotions.
C'est ce qu'il y avait de mieux à faire dans cette attente à présent devenue... angoissante ?

En ce moment, tu passes la majeure partie de ton temps dans la salle de bain d'une part (mais ça, ça n'avait pas changé) et le nez dans tes révisions d'autre part. La fin de l'année approche dangereusement, peut-être trop vite à ton goût parce que tu sais que l'école te manquera, d'une façon ou d'une autre. Tu délites tes doigts qui vagabondent distraitement sur la table avant de ranger tes affaires. C'est un jour assez particulier. Le Ministère avait littéralement envoyé des agents ici pour vous faire passer un stage obligatoire.

Si l'idée t'as paru inadaptée au début, tu dois avouer qu'aujourd'hui, elle est plutôt bienvenue. Un peu de duel, de combat pour délier les cervelets, les esprits cabossés et les mains fumantes à force de remplir les parchemins et les devoirs de plus en plus massifs ne pouvait être que bénéfique. / Tu te diriges tranquillement vers la Grande Salle, lieu de tous les rassemblements et celui-ci n'y réchappait pas.

Ta tête girouette, fait un tour d'horizon. Ton esprit malade et calculateur examine les silhouettes. Tu lâches un signe de tête poli envers les professeurs et les intervenants, même si t'es un peu surpris de voir le prof d'astronomie - t'espères juste ne pas parler de constellation intersidérale ou j'sais pas quoi, t'es pas venu pour ça. Tu repères aussi Izsa qui n'est même plus à connaître, et Amy ! Waa- ça fait si longtemps. La dernière fois que tu l'as vue, tu devais pas être plus grand qu'un troisième année. C'avait été l'une de tes premières mentors, et la seule en ce qui concerne l'animagie.

Sur le côté, l'unique table des Serpentard trône en maître et quelle erreur ! Connerie et foutaise. Si l'on pouvait bien imaginer une réticence sur la légitimité des maisons ici, c'était bien celle de Serpentard. Tu décoches d'ailleurs un sourire malsain et des sourcils goguenards à Callaghan. T'espères clairement pouvoir l'affronter. T'attends que ça. C'est ton jour, on dirait. Et t'es convaincu de sa réciprocité. Parce que vous êtes pareils, au fond et ça te gêne un peu.

Tu remarques finalement un groupe de lions sur le côté. Tu t'approches de Matt, Arthur et Gisèle. J'dois avouer que la cinquième promo est des plus riches dans ta maison. Salut les boyzzz... and girl. Tu ne la connais pas vraiment, mais ça serait idiot de la laisser sur la touche. Ça va ? Mais vu le regard sombre du blond, ah non, ça ne va pas. Tu hausses les épaules et affiches ton plus beau sourire. C'est pas grave. Le stage le décoincera un peu. Parce que tu sais que si il faut dégommer des Serpentard (les Serdaigle ne savent pas se battre et les Poufsouffle n'oseront jamais vous affronter), les rouges répondront tous présents.

« Je vais très bien merci. Mais... totalement et si on est ensemble, entre nous, je compte bien reporter un duel ! Je suppose que c’est la même pour toi ? » Il montra une rangée de dents scintillantes lorsqu'il entendit ses paroles. Bien sûr qu'il comptait gagner ! Il avait beau apprécier la Serdaigle, il n'allait certainement pas retenir ses coups. Bien entendu, il n'escomptait pas la tuer. Les sorts allaient certainement être soumis à une limite et c'était logique. Sa réponse se fera en un bref hochement de tête, pour la forme, puisqu'elle devait déjà connaître la réponse au vu de son sourire. Bien qu'il était confiant en ses capacités, il n'était pas assez stupide pour la sous-estimer. Si sa maîtrise suivait son caractère, alors il devrait faire gaffe à ses fesses. Un silence s'installera lentement entre eux. Curieux d'en connaître la raison, le jeune homme suivra le regard de Jennifer, regard qui tomba donc sur un Gryffondor, fraîchement arrivé à la formation.

Il n'eut pas vraiment de mal à comprendre qu'elle le connaissait au vu de son mouvement pour le rejoindre. Il la vit même sourire bêtement. Son doigt accélérera le mouvement, venant taper de plus en plus rapidement son genou. Il ne voulait pas en venir à des conclusions trop rapidement. Néanmoins il fut amusé par sa réaction. Il se contentera cependant de garder un air impassible, conservant son rôle d'observateur dans cette petite scène. Le serpentard fut étonné de la voir se stopper dans son mouvement, elle qui semblait si heureuse de le voir. Il la verra s'agiter, certainement confuse, également pour une raison qu'il ne connaissait pas. Il verra aussi le regard du Gryffondor, et de son acolyte, se poser sur lui, lançant des éclairs ; eh m*rde, ça s’annonçait mal. Dans quoi s'était-il embarqué ? Quoi, c'était la copine du caïd de l'école, c'est ça ? Il poussa un soupire presque imperceptible, venant passer une main dans sa chevelure, geste machinale signifiant qu'il était en pleine réflexion. Ses doutes se confirmèrent lorsque Jennifer posa un regard inquiet sur lui; oh que oui, il l'avait remarqué ce malaise. S'il n'était pas une chose, c'était bien aveugle.

En voyant sa nouvelle amie dans le mal, il échangera son air impassible pour un air innocent, accompagné d'un léger haussement de sourcil, montrant qu'il était inquiet. Il se lèvera prestement, en se plaçant ensuite dans la périphérie de la serdaigle. Il mettra ses mains derrière son dos et se penchera légèrement vers elle afin de lui parler et que leurs paroles ne soient entendu que d'eux. Il ne voulait pas que des rumeurs commencent à se répandre - non mais oh. « Quelque chose ... ne va pas Jennifer ? » Non, ce n'était pas le meilleur moyen d'aborder le problème. Il ne voulait pas la prendre pour une c*nne en faisait comme si il n'avait pas compris la situation. « Besoin d'aide ? Besoin que je m'en aille ? Je vois que ma présence te cause quelques problèmes ... avec ce que j'imagine être ton copain. » Disons qu'il avait moyen envie de s'embarquer dans une histoire de couple. Et lui causer plus de problèmes n'était certainement pas dans ses objectifs. Et si elle lui disait de rester ... eh bien il le ferait, ne serait-ce que par solidarité. Il n'était certainement pas lâche, juste prudent. Mais il fallait aussi parfois laisser de côté la prudence pour des gens que l'on appréciait.

Awanne ne savait pas vraiment comment elle s'était retrouvée inscrite à ce stage. Elle n'aimait pas particulièrement être avec beaucoup d'élèves inconnus et encore moins avec des professeurs qui ne sont pas ceux habituels. Elle n'avait pas réellement le souvenir de s'être inscrite, le stage était peut-être obligatoire alors... Dans tous les cas, elle devait y aller, elle n'avait plus qu'à espérer que tout se passe bien. Son manque de motivation lui fit prendre quelques minutes de retard sur son temps de préparation, qu'elle essaya de rattraper sur le trajet.
En se dirigeant vers la grande salle, la jeune demoiselle ne croisa personne et commença alors à s’inquiéter. Était-elle si en retard que ça ?
Ce n'est pas l'impression qu'elle eu en rentrant. Serte il y avait déjà beaucoup de monde (si ce n'est tout le monde), mais rien ne semblait avoir commencé. Sans les tables centrales, la pièce semblait encore plus grande que d’habitude (c'est pour dire !).
Dans les élèves déjà présents, de petits groupes s'étaient déjà formé. Bien-sûr, la jolie blonde avait déjà vu la plupart de ses camarades dans des cours, mais il y en avait peu qu'elle connaissait réellement. Un groupe de rouge et or, mais elle n'y préta aucune attention. Elle salua d'un geste de la main l'un de ses camarades de maison, Hastur Denn qui semblait très occupé avec une demoiselle de Serdaigle. Quelques sourires au enseignants et intervenants en s’approchant d'eux.

- Bonjour messieurs dames.

Effectivement, traverser la grande salle juste pour dire bonjour pouvait sembler inutile, mais après tout, c'est de la politesse de base.
Il fallait maintenant attendre. Attendre oui, mais où ? C'est la que la serpentard aperçu une autre jeune femme de sa maison et plus précisément la préfète des verts. Awanne s’arrêta alors à un ou deux maitres d'elle pour ne pas s'imposer.

- Bonjour mademoiselle la préfète

Encore une fois, la politesse de base.
Visiblement, la blondinette n'était pas en retard, étant donné qu'elle avait déjà eu le temps de traverser la salle deux fois.

C’est dans la chaleur de mes draps soyeux et à la lumière douce des rayons de soleils traversant mes rideaux que je m’étais réveillée en cette matinée parfaite, comme tous les jours à Poudlard.

Du moins j’aurais bien aimé.

La notion du temps semble abstraite depuis plusieurs années. Évidemment, il y a des nuits ou tout se déroulait pour le mieux. Mais là, je ne saurais même pas vous dire si le lever de soleil a daigné faire son apparition. Je sais simplement que le château n’est pas encore agité, et c’est suffisant pour me satisfaire de thé dans un noir tâché simplement par la lumière d’une bougie posée sur mon bureau. Pas de bruit pour polluer, pas de lumière agressive et intransigeante. Juste le calme. Peut-être un seul bruit, celui hypnotique de ma montre. Tic. Tac. Tic. Tac. Comme une incitation à la regarder. Jusqu’à céder.

Ah.

Il semble que nous somme le matin. La fin de matinée même. Je lâche un soupire, heureusement que je n’avais pas cours. D’un côté si j’avais eu cours j’aurais mis un réveil mais passons. Il était temps de finir ma boisson matinale pour aller satisfaire mon appétit. Faire l’effort de se lever tout ça pour mettre des vêtements couteux et serrés. Le temps avait passé depuis l’Afrique et j’avais repris de la masse, que les entrainements transformaient bien vite en muscle. Tout ça parce que s’il y a une chose qui n’a pas changé depuis mes temps d’élèves, c’est mon appétit. Souvent qualifié de monstrueux d’ailleurs. Chemise et costume enfilé, il est temps d’aller manger. Plus qu’à récupérer un livre et ma baguette et c’est parti. Partir de l’appartement, préparé physiquement et psychologiquement à ce qu’il va se passer cet après-midi. Si les évènements sont incontrôlables pendant un cours d’Astronomie, il est fatal qu’ils seront de même dans un stage de sortilège. L’arrivée au repas. Une page se tourne.

Puis une autre, et une autre. Mon estomac ne grogne plus, alors j’attends, sans vraiment prêter attention à ce qui se trouve autour de moi. Seuls les mots traversent mes yeux dans des réflexions qui m’intéressent énormément à cet instant et que j’aurai oublié quelques semaines après en avoir lu les dernières lettres. Il est bientôt l’heure. Je ne le sais que grâce à une chose, l’arrivée d’Izsa parmi nous.

Un sourire chaleureux que je lui rendis spontanément, le partageant également avec Amy. Il fallait bien profiter des instants d’humanité avant que le soldat ne doive faire son apparition. Une demande de conseils, à la limité de la question existentielle. La réponse de Mister Montgomery me fit sourire, il est vrai que savoir s’adapter est légèrement essentiel. On ne sait jamais ce qui peut passer par la tête des élèves à certains instant. Je ne crois pas a avoir quoi que ce soit à rajouter surtout avec la venue d’un élève auquel le professeur de défenses contre les forces du mal semble porter immédiatement secours. Encore une fois, rien à redire si ce n’est que de sourire à l’élève pour le rassurer ou du moins essayer. J’en profite pour chuchoter une phrase à notre invité d’honneur.

- Tu sais… les choses vont forcément déraper. Quelle que soit la situation, rappelle-toi qu’il y a déjà eu pire dans l’école.

On ne dirait pas, mais c’est rassurant je vous le dis. C’est ce que je fais pour chacun des cours que je redoute. Je me rappelle les cours que j’ai moi-même eu avec ma supérieure actuelle et voilà ! Qu’est-ce qu’un élève empalé durant le tout premiers cours de sa vie à côté de la quasi tentative d’assassinat de plusieurs adolescent juste pour leur faire briser du verre après tout ? Je ne m’inquiète pas plus que ça. Vu l’encadrement, tout porte à croire que ce stage va bien se passer.

Les élèves rentrent, un par un, une tranche de vie en les voyant parler les uns avec les autres. Un titillement de mes papilles lorsque effluve de peur se fait sentir au milieu des hormones et de la transpiration. Je regarde simplement les élèves présents. Je n’arrive pas à me décider si c’est Miss Wilson ou Miss Queen qui a du mal à rester calme. Puis je n’ai pas vraiment le besoin de chercher. Juste de surveiller que tout se passe bien. Je prends une inspiration et continue de les observer. Un sourire en coin apparaît lorsque ma meilleure élève rentre dans la salle. Miss De Saint-Anthost. Je fais un salut de la tête polis à la salutation pendant que cette réunion regagne de son intérêt. J’ai hâte de savoir si elle est aussi prometteuse en matière de sortilège qu’elle l’est en matière d’Astronomie.

Une inspiration, le spectacle va bientôt commencer. Je me souris à moi-même en sachant qu’il est arrivé. Peut-être que cette fois la situation sera sous contrôle. Peut-être. Je jette un regard à notre nos intervenantes, accompagnées d'un hochement de tête qui ne veux dire qu'une chose :

Bonne chance.

Certains étaient assis. D'Autres étaient debout. Quelques présents. Beaucoup d'absents. Allaient-ils faire couler le sang ? Arthur posa ses mains sur Matt pour mieux l'emmener voir Djidji. Super... Le Deliers se laissa faire. « Pense au lait, ça te détendra. » Il est vrai que sa gorge était sèche ; à se demander pourquoi. « Salut Gisèle ! Comment ça va aujourd’hui ? » Emmuré derrière un visage impassible Matt ne dit pas un mot. Lèvres fermées pour honorer ce vœu de silence. Se contenter d'attendre cxnnement avec les deux autres Gryffondor. Parler à Gisèle était vraiment l'une des dernières choses qu'il avait envie de faire là, maintenant, tout de suite.

Le Digler était son pote. Son meilleur pote. Son point de repère. Son phare. Sa Lumière. Ils se connaissaient depuis quoi.. cinq ans. Mais en ce moment Matt préférait garder ses états d'âme pour lui. Pas de confidences. Pas de secrets. Bon vieux prétexte : il ne souhaitait pas emmxrder Arthur qui avait déjà sa propre vie à gérer. Alors le bouclé devait sûrement ignorer ce que Matt ressentait. Le petit Lion s'octroya le droit de regarder par-dessus sa propre épaule. Jennifer était toujours là. Le Vert aussi... Logique. Pourquoi auraient-ils bouger ?

Pxtain. Il avait la gorge nouée. Lui, jaloux ? Pfeuuuh. N'importe quoi. Et puis d'abord, c'était qui ce type ? Pourquoi il lui parlait ? Poings serrés, mâchoire crispée. De quoi ils parlaient ? Qu'est-ce qu'elle lui trouvait ? D'habitude le Deliers n'était pas comme ça. Mais là, il était... à fleur de peau. Pire encore il réagissait au quart de tour. Détourner le regard ; pour mieux faire semblant d'en avoir rien à fxutre alors qu'en réalité cela le rongeait de l'intérieur.

« Salut les boyzzz... and girl. Ça va ? » Même pas entendu arriver et pourtant il reconnut le LEGITien. Le Roi Lïnwe, le Président. Lever rapidement les yeux maussades vers lui avant de les replonger au sol sur une rainure creusée dans la pierre la plus proche. « ah non, ça ne va pas. » Il avait rejoins leur groupe.
Sa question n'eut donc aucun autre écho que ce bref échange visuel - celui de l’Évidence toute tracée. Ca n'allait pas ! Et prétendre le contraire revenait à s'avouer être encore plus myope que Castielle. Dommage qu'elle ne soit pas là celle-là d'ailleurs.. il l'aurait volontiers éclaté en duel. Passer ses nerfs dessus. Lui ôter son sourire sarcastique et son air condescendant.

En vrai Jennifer pouvait bien consulter qui bon lui semblait. Qui était-il lui, à part le cxnnard de service, pour vouloir contrôler les relations de la Bleue ? Ses fréquentations la regardaient uniquement et lui n'avait clairement pas son mot à dire sur le sujet. Mais quand bien même. La voir parler avec un Autre que lui avec autant de... complicité, cela le consumait.
Vaste ironie quand on savait que lui-même était tout le temps avec Arthur, Daisy ou... Djidji. Aucune leçon de morale à donner. Et pourtant, il bloquait. Son regard retournait trop souvent vers l'Aiglonne et le Serpent toujours en pleine discussion.

Une fois n’est pas coutume, Meredith avait ouvert les yeux avant même que son réveil ne sonne et s’était préparée en un temps record. Elle d’ordinaire si peu à cheval sur les horaires avait trouvé une motivation suffisante pour la tirer du lit, malgré l’insomnie qui l’avait longtemps privée de sommeil la veille au soir, excitée qu’elle était à la perspective de cette journée. Car aujourd’hui commençait le stage de nouveaux sortilèges de défense, autrement dit une semaine de pratique de la magie, d’apprentissage de nouveaux sorts et surtout de duels ! Elle qui adorait la compétition avait plus que hâte d’affronter un de ses camarades.

Heureusement pour elle, l’heure de rendez-vous arriva vite et c’est d’un pas alerte que la jeune fille traversa le château pour se rendre dans la Grande Salle. En chemin, elle se demanda à quoi allait bien pouvoir ressembler cette formation. D’après ce qu’elle avait compris, il y aurait des gens du ministère… peut-être un prof aussi. Celui de Défense contre les forces du mal pourquoi pas, ça serait logique. Pourvu qu’elle soit à la hauteur… Normalement la DCFM et les sortilèges c’était plutôt son truc, mais elle avait parfois du mal à assimiler rapidement de nouveaux sorts.

De toute façon elle serait vite fixée, la voilà qui arrivait justement dans la Grande Salle qui ne comptait à présent plus que deux tables. Du coup, la pièce lui parut d’autant plus immense, et ça résonnait comme pas possible. Elle était loin d’être la première – il n’y a pas de miracle non plus – mais au moins elle n’était pas en retard. Un groupe d’adultes se tenait près de la table des professeurs. Meredith reconnut M. Montgomery, comme elle s’y attendait, mais également M. Daiklan. Quant aux deux femmes, elle ne les connaissait pas et en déduisit qu’il devait sans doute s’agir des personnes du ministère qui encadreraient le stage. Elle vint les saluer avec enthousiasme, adressant un « Bonjour professeurs ! » énergique aux intéressés et un simple « Bonjour » souriant aux deux dames avant de se retourner vers la salle pour voir qui seraient ses camarades et potentiels adversaires pour ce stage.

Après bientôt un an dans cette école, elle ne mettait pas encore un nom sur tous les visages mais parvint tout de même à en identifier quelques-uns, avec qui elle avait déjà été en cours ou bien qui appartenaient à la même maison. Notamment Gisèle, qui semblait déjà bien occupée avec un groupe d’autres gryffons, et quelques Serdaigle et Serpentard qu’elle avait eu l’occasion de croiser. Son regard s’attarda sur une camarade rouge et or qui se tenait un peu en retrait et qui n’avait vraiment pas l’air bien. La pauvre… Meredith hésita à aller lui parler mais avisa ensuite une Verte déjà croisée en cours qui se tenait à côté de Riley, rencontrée dans des circonstances beaucoup moins conventionnelles. Elle n’allait quand même pas la snober. S’approchant des deux Serpentard sans se départir de son sourire, elle leur lança un « Salut vous deux ! » certes un peu familier mais surtout destiné à cacher son trou de mémoire quant au prénom de la blonde. « Prêtes pour la baston ? »

Les minutes s'écoulent et les élèves pénètrent un à un dans la Grande Salle sans calculer Gisèle. C'est à la fois plaisant et agaçant, sa migraine se renforçait sous le joug des murmures incessants. Tu es si sombre.. L'adolescente entre ouvra les lèvres pour répondre qu'elle n'y pouvait pas grand chose quand son regard croisa celui d'Arthur. Elle lui en voulait toujours un peu pour le coup du veritaserum, mais quelques mois s'étaient écoulés depuis et la colère avait laissé place à une certaine inquiétude. La même question à chaque fois qu'elle le voyait : avait-il tenu sa langue ? On pourrait la lui arracher.. Le regard du garçon était bizarre. Quoi ? Coup d'oeil vers Matt. Ah d'accord. Elle connaissait ce visage fermé, Deliers avait perdu son bonnet ou avait mal dormi ou.. bref, beaucoup trop de raison à son évidente mauvaise humeur.

Gisèle arrêta de torturer sa baguette et décolla son dos du mur pour accueillir les garçons. « Salut Gisèle ! Comment ça va aujourd’hui ? - On va essayer de ne tuer personne. » Sourire ironique comme si elle venait d'annoncer qu'elle allait parfaitement bien. M'enfin, elle semblait aller mieux que Matty. Ce dernier ne lui accorda même pas un regard. Il abusait, comme d'hab. « Et toi ? » adressa-t-elle en direction d'Arthur, ignorant à son tour la présence du Deliers. « Salut les boyzzz... and girl. Ça va ? » Coup d'oeil vers le nouvel arrivé. Lïnwen le beaugoss. Il avait quelque chose d’inexplicable, un charme digne d'une créature magique. Gisèle l'observa de haut en bas avant de marmonner un "salut" discret. Ce dernier se permit une remarque en direction de la tronche de cake de Matt.

Bon, qu'est ce qu'il fixait comme ça ? Il faudrait lui ouvrir la cervelle.. Pas la peine, l'adolescente avait compris : JennieBlondie. Pour changer tiens. Les prunelles noisettes roulèrent vers le ciel en signe d'agacement. En son fort intérieur une telle scène était jouissive, peut-être allaient-ils se disputer ? Gisèle sentait l'excitation monter, celle qui l'avait poussé tant de fois à se jeter sur ses petits camarades du foyer. C'était une atmosphère particulière qui s'installait, tout le monde ressentait la tension. « Tu veux que j'aille lui casser la gu$le ? » lança t-elle à Matt. D'un point de vue extérieur sa question sonnait d'une note rhétorique, un peu comme si elle essayait de lui montrer que son attitude était ridicule. Néanmoins il n'avait qu'un mot à dire et la brune aux griffes acérées s’élancerait avec plaisir.. Bien qu'elle n'ait pas précisé à qui elle s'en prendrait. Quelle situation cocasse.

« Stage à Poudlard »

Avec les élèves et intervenants

Saison 31
Printemps

Et ça fait, un, deux, trois... Quatre Gryffondors de plus ! Quatre têtes rouges à dégommer, à écraser sous ses chaussures. Et pourtant, celui qui mériterait le plus de s’y retrouver, sous mes pieds, n’a toujours pas assombri de sa présence la Grande Salle. Je jette un oeil, à gauche, à droite, curieuse de le découvrir peut-être tapi dans coin... Mais non ! L’hypothèse la plus probable est, qu’en grand narcissique et maniaque du contrôle, il veuille faire son entrée sous les projecteurs, en grande pompe. Pour que tout le monde le remarque. Ou alors... Peut-être qu’il m’évite maintenant que... ? Eh bien maintenant que nous savons que nous sommes cousins.

...

Nouvelle ouverture des portes. Nouvel arrivant. Rouge, encore. Mais cette fois, c’est bien lui. Te voilà. Un frisson... d’excitation ? De joie ? Me traverse. Il ne manquerait finalement pas à l’appel de nos baguettes croisées. La moue qu’il me jette, et que je lui rends bien d’ailleurs - un regard étincelant de promesses de vengeance, suivi d’une bouchée dans ma pomme en demi-sourire -, n’est pas sans me rappeler que nos relations avaient beau avoir changé sur le papier, la réalité ne semblait pas avoir bougé d’un iota. Je le suis des yeux jusqu’à son fan-club, un peu plus loin, avant de finalement reporter mon attention sur la tête blonde qui vient d’apparaître.

Awanne ! Une Serpentard de ma promo. Très douée en Astronomie. Sera-t-elle tout aussi douée en duel ? Je suis bien contente de te voir ici. J’avais peur que les Serpents fassent tous la sieste. Et en fait, je me fichais bien qu’ils soient là ou non. C’était leur problème après tout. Mais bon, voir tous ces rouges en surnombre était légèrement frustrant. J’avais l’impression qu’ils fomentaient un plan d’attaque contre nous. D’ailleurs l’un d’eux (Matt) n’arrêtait pas de jeter des regards noirs sur Hastur. Tant mieux. La haine l’aveuglera sûrement.

...

Réouverture des portes sur une nouvelle arrivante. Devinez la couleur... Mais cette fois, j’ai un peu plus de chance qu’avec les autres puisqu’il s’agit de Meredith. Était-ce malsain de se réjouir qu’elle préfère rejoindre les verts plutôt que les membres de sa propre maison ? Bon... il était tout aussi probable qu’elle ne les connaisse pas plus que ça, mais toute opportunité de déstabiliser, même inconsciemment, le clan des Lions, était bonne à prendre. Et comment que je suis prête ! J’attends que ça d’ailleurs... Inexorablement mon regard glisse vers Lïnwe. Et je suis sûre que toi aussi. C’est le moment pour régler ses comptes, je crois. Je tire ma baguette de ma poche après avoir lancé mon trognon de pomme dans la poubelle de table. Et cette fois on aura droit d’utiliser nos baguettes, n’est-ce pas Meredith ? Petit clin d’oeil à notre aventure rocambolesque dans le monde moldu.

Jackpot. Il y avait des choses qui ne changeaient pas. Il y eu une Gryffondor, qu'Izsa ne connaissait évidemment ni d'Eve ni d'Adam, puis un autre de la même maison... Wait, elle l'avait déjà vu, lui. Blondie. Il était encore à Poudlard ? Elle lui aurait donné bien un ou deux ans de plus... Enfin bon, au moins ça en faisait un qui devait savoir se servir de ses dix doigts pour lancer un sort potable. Intérieurement, elle était déjà en train de séparer les groupes en fonction de leur niveau, ce qui était fait au pif mais le pif n'était pas compliqué quand autant d'élèves étaient aussi manifestement jeunes.

Pour quelqu'un dont la qualité première était la capacité à l'improvisation, Izsa était en train de prévoir énormément de choses, ne nous mentons pas. Elle sourit en coin en repensant à ce qu'avait dit Ulysse. "Quelle que soit la situation, rappelle-toi qu’il y a déjà eu pire dans l’école." Oui. Bien sûr. Et c'était elle qui était responsable des trois quart d'entre eux. Mais la vérité, c'était qu'il n"y avait pas d'improvisation efficace sans une déduction approfondie du caractère et des capacités de ses adversaires. Alors elle réunissait toujours un maximum d'informations sur tout ce qui l'entourait, pour peu qu'elle risque de s'y frotter. Ainsi, ce fut en scannant la pièce avec intérêt qu'elle remarqua la tension entre 5 élèves. Ou plus. Il fallait dire que l'un d'entre eux était Jennifer, alors forcément elle s'y était arrêter au moindre indice de mécontentement. Il y avait des regards en coin avec deux -non trois- élèves de Gryffondor. P*tain, encore les Gryffondor. Parlez de préjudice de Serpentard si vous voulez, mais Izsa considérait que - quelque soit le motif de dissension - c'était forcément eux qui avaient tort. Ils démarraient au quart de tour et étaient capable de ch*er une pendule pour le moindre petit hic. Toutes les maisons avaient leur défaut, évidemment. Les Gryffondors avaient juste tendance à avoir le plus fort tempérament, et c'était bien là le problème. Mais en même temps, leur tempérament était également la raison pour laquelle c'étaient eux qui étaient venus les plus nombreux aujourd'hui. Fallait qu'elle tâche à pas cracher dans la soupe.

Alors qu'une Serpentard s'approchait d'elle pour la saluer -elle lui rendit sa salutation- Izsa inspecta sa montre. C'était l'heure. Une Gryffondor arriva tout juste dans la Grande Salle. Il fallait commencer

La jeune brune toussota, cherchant à prendre l'attention sans en faire trop. Elle avait faillit oublier que Mrs de Lanxorre lui avait dit qu'elle passerait. En début de cours. Et elle n'était toujours pas là. Elle espérait qu'elle n'allait pas tarder ; en attendant elle allait essayer de ne pas faire patienter les élèves trop longtemps.

- Bonjour à tous, dit elle alors, laissant sa voix porter. Merci de vous être inscrit à ce stage, je suis ravie que vous soyez aussi nombreux. Pour ceux qui ne me connaîtraient pas, je suis Eileen Hilswood, employée du Ministère, propriétaire d'Ollivander's et - surtout - experte en duels et sortilèges. Allez, le petit CV qui passait bien. Oui, elle se vantait un peu, mais tout cela elle l'avait mérité. Mrs Amy Shields, elle fit un petit signe de la tête en sa direction. Est Auror, bien que certains d'entre vous la connaissent sans doute comme la précédente infirmière de Poudlard.

Elle jeta un coup d’œil vers l'entrée et vu qu'il n'y avait toujours pas de trace de la Directrice-Adjointe.

- Pour commencer, j'aimerais me faire une petite idée de votre niveau, pour que chacun puisse avancer à son rythme. Est-ce que vous pourriez vous ranger dans l'ordre de vos années à Poudlard ? Elle s'avança pour au niveau de la tête de la table, mais trois mètres de côté. Et elle joignit le geste à la parole en disant : Les plus jeunes par ici, elle indiqua la partie de la table la plus proche d'elle, et ensuite les deuxièmes années et ainsi de suite jusqu'au bout du banc ? Vous pouvez vous asseoir, si vous le souhaitez. Déjà, ça, ça serait une bonne chose de faite. Et levez la main si vous avez pu vous renseigner sur mes sortilèges, et sur leurs effets.

Izsa ne comptait pas monologuer dessus si ils étaient déjà tous parfaitement au courant de la théorie. Et elle saurait exactement qui interroger dans le cas contraire.

- Si vous voulez poser des questions sur le déroulement du stage, vous êtes également invitez à les poser.

HRP : Pour que l'on s'y retrouve, indiquez à quelle place vous vous asseyez entre 1 et 17
(la première étant devant, la 17ème la plus à l'arrière.
Essayez de poster dans la semaine, si possible.

LA emprunté Hastur

La situation était tendue. Très tendue. Extrêmement même. Littéralement. Bref, il faudrait ajouter beaucoup d'autres adjectifs pour pouvoir arriver à décrire à juste niveau l'ambiance qui n'arrivait pas à se défaire de la grande salle tel un brouillard épais qui avait bien du mal à se dissiper. Beaucoup de mal en l’occurrence. Hastur toujours égal à lui même vient s'approcher doucement près de moi, un air plus que bienveillant sur le visage. Le Vert avait bien remarqué que quelque chose ne tournait pas rond. Mes regards sur le groupe, dont un en particulier n'avaient pas cessés s'y accrochant comme un aimant avait forcément du l'alerter. Gentiment, il me demande alors si ça va. Non. Rien n'allait. Si dans un premier temps, je suis tentée de faire bonne figure pour qu'il ne subisse pas tout ça, je secoue la tête de façon négative pour lui confirmer son intuition. Quelque part, je ne peux que le trouver attendrissant, il n'est pas obligé de me le demander et pourtant il le fait. « Besoin d'aide ? Besoin que je m'en aille ? Je vois que ma présence te cause quelques problèmes ... avec ce que j'imagine être ton copain. » Regard soudain surpris vers mon interlocuteur. Mon copain ? Ooh. A l'entente de ce mot sorti de sa bouche, mes joues s'empourprent presque aussitôt malgré l'atmosphère pesante et j'ai le cœur qui menace, une nouvelle fois, de sortir de sa poitrine alors que je tente par un ordre mental d'arrêter la fébrilité qui me menace. Automatiquement, un coup d’œil en direction de la porte, le trio est toujours fourré ensemble et impossible d'approcher Matt, génial... de toute façon, pas sûre que je sois bien accueillie, qui est d'ailleurs tout proche de péter un câble. A croire que ses deux amis sont sa garde rapprochée. Grimace. Hum bordel! Je crois bien que c'était la première fois que je le découvrais ainsi et j'avais bien du mal à me faire à l'idée que j'en étais la seule Responsable. Ironie du sort quand tu nous tiens. J'aurais tellement rêvé d'être dans la même Maison que le beau Lion.. Tous les deux passaient bien trop de temps ensemble et surtout, je ne savais pas ce qu'ils fabriquaient alors que moi, j'avais simplement échangé avec Hastur rien de plus que de simples paroles. Qu'il y avait il de mal la dedans en fait ? Mon attention est de nouveau dirigée vers le Serpent, si je voulais qu'il reste ? Bien entendu! Il n'avait pas à partir et ce n'était pas sa faute si l'ambiance négative était présente. Il n'avait commis aucun crime bref rien fait de mal en somme ! Puis, je comptais toujours gagner mon duel contre lui. Soupir, résignation. Si l'ambiance du stage devait se dérouler ainsi, il fallait s'y résoudre et tenter d'y participer au mieux mais durant toute une semaine ? Pas certaine que je tienne la cadence aussi longtemps. «Non. Reste s'il te plait. Ne te sens pas obligé de partir. Tu n'y es pour rien. » C'était évident. Un non ferme et définitif en était sorti et, au fond, j'espérais bien qu'il resterait. Il était un soutient indispensable à mon moral durant ce stage.

C'est alors que j'entends la voix d'Izsa résonner dans la Salle. Ouf, merci. Au moins si elle pouvait me faire changer les idées durant quelques secondes, elle était la bienvenue. Les présentations faites des personnes organisant le stage notamment la sienne, les consignes sont ensuite données explicitement. Sourire à Hastur malgré la situation, la concentration est de loin facile. Non vraiment pas même.J'écoute à moitié ce qu'elle raconte. Tout ce que j'avais compris c'était qu'il fallait se placer par année pour qu'elle puisse évaluer notre niveau, autour de la table. Je reconnaissais la son efficacité. Heureusement, le Serpentard appartenait à la même année que la mienne. « On va prendre place ? » Son hochement de tête ne se fait pas attendre alors dans un dernier regard vers l'entrée pour voir si le clan a bougé aussi, je nous dirige vers la seule table encore présente.

Jennifer s'installe à la 8ème place.

Il y a beaucoup de monde qui arrive. Beaucoup trop pour que j’ose les compter ou même les regarder. Au final, est-ce vraiment important de savoir qui sera là ? Je vois juste les pieds apparaître, s’arrêter, se déplacer pour finalement s’arrêter à nouveau. Je suis trop en avance, c’est pas très rassurant de voir tout le monde entrer. Ça ne le serait pas beaucoup plus d’entrer parmi les derniers alors que tout le monde est déjà là. Et puis en plus des paires de chaussures qui se déplacent dans la salle, il y a les voix qui s’élèvent, des discussions longues ou très courtes qui se mêlent, des mots incompréhensibles. Je sais plus trop l’heure à laquelle cet espèce de cours de magie va commencer, mais j’espère que ce ne sera pas trop long. Il faut tout de même attendre que tout le monde arrive, ou presque tant pis pour les retardataires ils n’ont qu’à être à l’heure. Mais on ne peut pas commencer en avance, sinon les personnes juste à l’heure vont devenir retardataire mais pas vraiment.

Bref. Il y a du monde qui entre, et tout d’un coup il y a une voix qui se détache des autres, c’est celle-là qu’il faut écouter. Alors j’écoute, et je regarde aussi. C’est une dame qui parle, qui blablate un peu politesse sur bonjour et merci avant de se présenter. Un prénom et un nom à retenir avec apparemment tout plein de métier – on peut vraiment être tout ça en même temps ? Elle ne devait pas quoi savoir faire après Poudlard, ou avoir peur de s’ennuyer. Mon papa et ma maman à moi, ils n’ont qu’un seul travail et ça les occupe assez comme ça. Peut-être que chez les Sorciers adultes, il y a des journées avec plus de vingt-quatre heures ? Ça serait bien pratique, il faudra que je me renseigne car si c’est possible, ce doit bien être écrit quelque part. Et puis la dame présente l’autre dame avec un métier au drôle de nom. Pas infirmière, ça je sais ce que c’est, mais Auror non.

Et enfin, ça commence. L’adulte avec plein de métiers nous demande de nous placer par niveau d’études pour qu’on puisse avancer notre rythme, une idée pas forcément très utile parce qu’il peut y avoir des premières années forts avec leur baguette et des dernières années pas forts avec leur baguette. Elle montre les places pour mieux s’expliquer – je dois aller devant. J’écoute tout avant d’aller m’installer, ce serait bête de faire une bêtise. Elle parle de sortilèges qui ont l’air d’être à elle et qu’elle a dû écrire quelque part puisqu’appremment on aurait pu se renseigner dessus. C’est un peu embêtant si on va parler de ça, je connais pas ses sortilèges. Encore un truc où je suis en retard… Mais tant pis, il faudra être super bien concentrée du coup. Alors je vais m’asseoir tout devant comme elle a dit, posant le sac par terre à mes pieds, je sortirais les affaires un peu plus tard selon ce qui se dit.

Elida est à la première place

Un sourire accueille Elisa. Ravie également de vous rencontrer. J'espère que la pratique vous plaira autant que la théorie. Elle acquiesça. C'était certain. La pratique était toujours plus fun que la théorie. Reportant son attention sur le reste de la populace sorcière présente ce jour, la jeune Lewis repéra un glitch dans la matrice. Une oeillade virulente du Deliers - griffon de son année - au roi Hastur lui-même, duement installé auprès d'une Jennifer Wilson. La scène ne laissait que peu de place à l'interrogation, la jalousie était inscrite sur le visage crispé du pauvre garçon. Il fut cependant rejoint de trois autres rouges et Elisa détourna le regard.

La salle se remplissait, lentement mais sûrement. Y avait masse de Gryffondors. La témérité brute, parfois stupide. Y avait peu de Serpentards. Mais on pouvait compter sur une puissance de frappe liée à une réflexion plus poussée que les autres têtes brûlées. Du moins en ce qui concernait Elisa. Mais elle se plaisait à imaginer Callaghan dans la même veine. La préfète avait une aura certaine. Une ultime rouge et or passa la porte avant qu'un raclement de gorge de la part de Miss Hilswood se fasse entendre. Les choses sérieuses allaient enfin commencer. Elle se présenta, brièvement, ainsi que la femme qui l'accompagnait. Amy Shields. Ancienne infirmière de Poudlard. Elisa avait pas eu masse de blessures dans sa scolarité et le visage de la sorcière ne lui disait rien.

Hilswood leur réclama de s'installer par année à la table des verts, et Elisa s'exécuta sans broncher. Plus vite ils passaient les introductions, plus vite ils passeraient à la pratique. Elle leva la main pour indiquer que la théorie était assimilée, et darda un regard impatient sur la duelliste. C'était quand qu'on commençait à jouer de la baguette ?!

[Elisa s'installe à la place 13]