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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Académie de Poudlard ~¤~ :: Serpentard
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Salle de bains [Filles]
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Nyx Spero
Serpentard
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Re: Salle de bains [Filles]
Nyx Spero, le  Mar 16 Mai - 20:06

Que de la haine à donner…
RP avec Ellana Lyan

*Flashback*

La fraicheur de l’air.
Le désarroi grandissant.
La frayeur inséminée dans la chaire.
Une proie passant par hasard…


Nyx se la coulait douce. Dans le Parc de Poudlard, pour ne pas changer. « Cigarette » magique au bec, regardant les élèves passer. Petits. Grands. Gros. Minces. Des êtres humains, avant tout. Elle prit une bouffée de sa cigarette, sentant la fumée pénétrer dans ses poumons, dans son sang. Son Sang qui était si Pur. Nyx ne faisait pas vraiment attention à ce détail. Cette manie du Sang-Pur… Depuis qu’elle était à Serpentard, elle commençait à avoir cette manie elle-aussi. Les Sang-Pur, supérieurs au reste du monde. C’était un fait qui l’arrangeait. Alors, elle ne s’en plaignait pas plus que ça. Ses parents, eux, n’avaient pas cette manie. Ils acceptaient tout le monde. A part elle. Elle, qui n’avait rien fait de mal. Elle, qui est tombée dans la maison opposée à celle de sa famille. Mais, à présent, Serpentard était tout pour elle. Une maison. Une maison qu’elle allait bientôt quitter.

Une Nouvelle Bouffée.
Nyx était toujours assise sur la pelouse. La pelouse du Parc. Un Parc qui la faisait rêver dans ses moments de solitude. Des moments de solitude qu’elle appréciait, dont elle profita chaque seconde, chaque minute. Personne pour la déranger dans ce lieu. Le Parc était immense. Il y avait donc peu de chances pour que quelqu’un vienne s’assoir à ses côtés. C’était ce qu’elle appréciait. Son regard braqué sur le Lac, des élèves étaient toujours présents. Filles, Garçons, bruns, blondes. Rien de spécial. Cependant, chacun ayant une histoire. Une histoire que Nyx ne connaissait pas. Une histoire qu’elle n’arrivait pas à imaginer dans son intégralité. Une histoire qu’elle imaginait sûrement mal… Tout le monde avait son histoire à raconter. Une histoire triste, heureuse, dramatique… Le cycle de la vie, voilà tout.

Une Nouvelle Bouffée.
Des souffrances ancrées en soi. Des souffrances qui ne disparaîtront peut-être jamais. Des pages ineffaçables. Des mots qui resteront gravés à jamais. Dans la tête, dans le corps. Vivre avec. Le vrai défi de la vie. Les Regrets. La Culpabilité. Des émotions qui te suivront toute la vie. Des émotions qui te mangeront jusqu’à la fin. Comment y remédier ? Agir. Corriger l’erreur si une possibilité se présente. Une fierté qui bloquait tout. Une fierté qu’il fallait mettre de côté. Une fierté qui a tout gâché. A quoi bon ressasser le passé ? L’acte fait. Il est trop tard pour y remédier. Accepter tout simplement. La seule possibilité de disponible.

Une Dernière Bouffée.
Cette fumée. Cette fumée pénétrant une dernière fois dans ses poumons pour aujourd’hui. Nyx réfléchissait encore trop. Pensées sombres, toujours présentes. Ne jamais pouvoir s’en débarrasser. Vivre avec. Voilà tout. Des élèves se dirigeaient à l’intérieur du château. Des premières ou secondes années. Comme elle, lorsqu’elle venait d’arriver à Poudlard. Elle essayait de suivre les règles à l’époque. Mais, à présent, plus rien ne lui importait. Ce qui exaspèrait ses parents et son frère au plus haut point. Des escapades nocturnes toutes les semaines. Prises de substances illicites presque tous les jours. Les cours étaient devenus facultatifs pour elle, bien qu’elle se fît souvent rappeler à l’ordre. Nyx enchaînait conneries sur conneries depuis son arrivée à Poudlard. Rien d’exceptionnel pour elle. Sa première soirée à Pré-Au-Lard, alors qu’elle avait 12 ans. Les deuxièmes années n’étaient pas autorisées à sortir de l’enceinte de l’école, surtout, après le couvre-feu… Elle avait la boule au ventre. C’était l’une des premières fois où elle enfreignait réellement le règlement. A présent, elle était devenue une pro.

Les ténèbres commençaient à arriver…
La Lumière disparaissait derrière cette cape…
Cette cape obscure si envoûtante…


Nyx marchait le long du couloir des cachots. Ce couloir, qu’elle avait emprunté tant de fois. Plus personnes étaient présents. Ce couloir ressemblait vaguement au couloir de la mort. Sombre. Ténébreux. Vide. Froid. Le couloir qui mène à la Salle Commune de Serpentard. Nyx passa le tableau. Et ne prit même pas le temps de regarder s’il y avait des personnes dans la pièce. Elle traça directement dans son dortoir, pour récupérer quelques affaires. Sous-vêtements noirs en dentelle, un débardeur, un short et une serviette. Direction la Salle de Bain.

Nyx pénétra dans la pièce après avoir ouvert la porte. Ne remarquant pas la présence de la jeune femme, elle commença à se déshabiller sans gêne. Avant de passer sous la douche. Une douche qui ne dura que cinq minutes. Nyx était défoncée. L’effet de la drogue douce se faisait sentir. Un sentiment de légèreté, rien de plus. Un pur plaisir. En sortant de la douche, elle remarqua enfin la présence de la jeune femme. Une fille qu’elle n’avait jamais vue jusqu’ici. Nyx remarqua qu’elle avait de beaux cheveux. Un bon platine. Elle en avait rarement vu comme ceux-là. Puis, son regard, s’arrêta sur ses bras. Oui, ses bras. Des cicatrices s’abritaient dessus. Nyx soupira en prenant la serviette aux couleurs de Serpentard. Elle la mit autour d’elle, avant de prendre la parole. Un petit ton supérieur et plutôt moqueur.

- Sympa tes cicatrices… Tu te fais un trais à chaque fois que tu as une mauvaise note ? rigola-t-elle
Vanille Fleury
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Re: Salle de bains [Filles]
Vanille Fleury, le  Mer 17 Mai - 6:14

Instant perdu.
Volé à la vie traîtresse.
Tragique usurpatrice.
Me voilà, les minutes entres mes mains.
Un battement d'aile.
Défilé des sens.

Puis tout se brise


J'ai vu, connu. Les coups bas, les coups de pieds, me suis prise au jeu, jusqu'à en perdre mon humanité. J'ai menti, trahis, volé. Comme mère vie me l'avait appris mais encore une fois ce n'était pas suffisant. Reniée de celle qui m'avait appris à me battre, j'ai lentement sombré. Soirée trop arrosée, vision floue du temps qui court. En un souffle, le tic-tac d'un millier d'aiguilles qui tournent à folle vitesse. Chaque moment saisit au vol lorsqu'il n'y a plus rien pour se raccrocher. J'ai couru, encore et encore, toujours plus loin, rester la plus forte. Pour vivre ou peut être juste me contenter de survivre. Mais le poison m'a fait chuter, je suis tombée de si haut alors que je ne pensais pas cela possible. Pour me rendre simplement compte que jamais je n'avais en vérité quitté le sol. Comme une liberté qui se referme, les chaines qui entravent et ces maudites ailes qui se brisent bien trop vite à mon goût. Soupire. Et si tout cela n'était jamais arrivé. Et si...

Un bruit. Je me fige. Muscle tendus, le moindre de mes sens en alerte. Biche apeurée au milieu de la forêt, je vois le grand méchant loup entrer, ou plutôt la grande méchante louve. Mes dents se serrent et mes bras se crispent autour de moi, emprisonnant le drap contre mon corps. Une jeune fille entre dans la pièce sans me remarquer et commence à se dévêtir comme si je n'étais pas là. Mes pommettes hautes prennent une teinte rouge vif tendis que je me fait la réflexion qu'il serait peut être utile de baisser les yeux. Mais comme si le lien entre mon cerveau et mon corps s'était brutalement rompu, je ne parviens pas à détacher mes yeux des courbes de la jeune femme qui fini par entrer dans une douche. Je respire. Mes paupières se ferment, se rouvrent, se ferment à nouveau le temps que j'immerge doucement de cet état second dans lequel j'ai été plongée pendant quelques instants. Je me donnerais bien des claques...

J'entends l'eau qui coule.
Comme elle est venue gelée contre ma peau.
Les minutes passent comme des heures.
Avant que tout ne s'arrête.
Et je n'ai pas bougé.


La méchante louve ressort de l'endroit humide et lance un premier regard sur moi depuis le début de sa présence. Je soutiens ses yeux pour éviter de descendre sur son corps mais, elle ne se gène pas à me regarder en s'arrêtant sur mes bras. Un soupire et elle vient également se draper dans une serviette pour se sécher. Animale pris au piège, je regarde à droite, puis à gauche, un endroit vers lequel je pourrais fuir si elle décide d'attaquer. Jeux de regards, je vois ses lèvres s’ouvrirent et mes doigts se crispent comme si l'instant tant redouté arrivait enfin. Parler. Cet art de la communication qui est loin d'être mon fort. je me perds dans ses abîmes, aussi vulnérable qu'une jeune enfant perdue dans la noirceur. J'ai peur...

Puis les phrases sortent, jaillissent dans ma direction comme des flèches d'argent sifflant au vent de la douleur. Les un après les autres, ses mots s'envolent vers moi et atteigne leur cible, me frappant en plein cœur pour revenir ouvrir des plaies à vif à peine cicatrisée. Comme une torture psychologique. J'ai mal, la louve remue le couteau dans une plaie tellement ancienne que je ne pensais pas qu'elle puisse toujours me faire si mal. Et mon esprit hurle. Douleur, tristesse, haine, colère, frayeur... Non... Juste haine. Mes dents se serrent, je n'ai pas assez de force pour me battre, pauvre biche perdue face au dents scintillantes de la louve. Et soudain j'explose, milles instants de rage, de souffrance accumulée que je retient derrière se barrage sur le point de crouler. Mais aujourd'hui c'est fini, j'ouvre les vannes et laisse tout se déverser.

Esprit embrasé.
D'une flamme ardente.
À laquelle se brûlent.
Les ailes des papillons de nuit.
Je n'en ais pas fini...


Yeux qui lancent des éclairs comme une sombre menace, même si je me sais impuissante, même si elle va sans doute se moquer de moi. Comme tant d'autre avant elle. Parce que j'ai perdu cette attitude qui effrayait, que je me suis perdue moi même dans mes auto menaces, parce que je dois surement être la seule à avoir peur de moi. Pourtant je ne rigole pas, il n'y a certes pas de quoi rire, enfin pas de ma position en tout cas, après peut-être que ça l'amuse, elle. Ta g*ule sale petite p*ste ! Un ton froid, glaciale sur lequel vient doucement se poser ma voix cassée. Un pas, un autre. J'avance vers elle et d'un coup mon regard se voile. Peut-être qu'un jour tu comprendras ce que ça fait de se faire battre par son père... Peut-être qu'un jour tu sauras ce que c'est d'avoir mal. Phrases en néerlandais pour éviter qu'elle ne me comprenne, j'aurais tout aussi bien pu les prononcer en français mais il est bien plus probable qu'elle connaisse cette langue que la deuxième que j'ai été forcée d'apprendre.

Il ne reste plus qu'un mètre entre nous lorsque je reprend la parole dans un anglais parfait au ton tranchant par rapport à la voix déchirée employée peu avant lorsque j'ai choisi des mots néerlandais. Casses-toi ! Voix sans appelle aux mots prononcé distinctement. Je n'ai pas envie de me battre avec elle et je sais très bien que si elle ne le fait pas c'est moi qui prendrais mes affaires pour décamper le plus vite possible de l'antre de la louve. Un regard vers elle avant de détourner les yeux, incapable de chasser de ma tête la vision de son corps dénudé. Elle est quand même vraiment bien fichue...

Gène du silence suivant les parole.
Honte des mots prononcés.
Peur de la réaction.
Douleur toujours présente.
Les mots sont des couteaux...
Nyx Spero
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Re: Salle de bains [Filles]
Nyx Spero, le  Mer 17 Mai - 14:58

Des actes irréfléchis.
Une prise de parole sans réflexion.
De lourdes conséquences.
Des ennuis arrivant à grande vitesse…


Nyx se tenait debout, face à cette fille. Cette fille qui semblait faible, épuisée, triste. Voilà la vision qu’avait Nyx à cet instant précis. Une victime. Une proie. Une jolie proie. Elle prenait bien son temps pour la regarder de haut en bas. Elle ressemblait à une innocente petite fille perdue. Nyx n’avait qu’une seule envie : la croquer toute entière. Comment n’avait-elle pas pu la remarquer avant ? D’accord, elle ne traînait pas beaucoup dans le château et ne faisait pas vraiment attention aux personnes qu’elle croisait. Il était donc normal qu’elle n’avait jamais remarqué cette fille avant, surtout si celle-ci était du genre à rester dans son coin.

Nyx se contenta d’afficher son sourie narquois. Voyant que la jeune femme ne semblait pas vouloir rétorquer à ce qu’elle venait de dire, Nyx se tourna vers ses affaires, un peu déçue, mais pas pour longtemps. Une voix froide et sèche, voir même cassée. Être défoncée n’arrangeait rien. Elle remarqua la jeune femme avancer vers elle. Surprise. Nyx se tourna vers elle. Elle allait enfin s’amuser. Elle avait touché un point sensible. Le regard vert de Nyx observait avec attention cette fille. Elle reprit la parole. Du charabia. Une langue qu’elle ne connaissait pas. Ou… était-elle seulement trop défoncée ? Nyx ne savait pas trop. Mais, elle garda son attention sur sa proie.

Un mètre séparant le corps de cette fille du sien. Une distance qu’elle comptait bien faire disparaître avant la fin de la soirée. Nyx l’observait attentivement. Son regard vert dévorant le corps de cette personne devant elle. Elle était tellement envoutée par la jeune femme, qu’elle ne remarqua même pas qu’elle avait repris la parole. Deux mots. Une demande. Ou, plutôt, un ordre. Un ordre qu’elle laissa s’envoler. Un sourire provocateur aux lèvres. Rien de plus.

Nyx savait très bien qu’elle ne devait pas prendre les personnes pour des objets. Mais, elle prenait un malin plaisir à agir ainsi. Utilisant son corps comme une arme. Une arme qui pouvait s’avérer dangereuse. Une arme qu’elle n’hésitait pas à utiliser. La nature l’avait gâtée, alors pourquoi cacher ça ? Observant cette jeune fille aux cheveux dorés, l’envie de manger se faisait sentir. Cette serviette la gênait beaucoup. Une serviette qui cachait un beau corps. Un corps ayant lui aussi ses cicatrises… ? Nyx réfléchissait. Elle préféra ne pas répondre tout de suite à ce qu’elle venait de recevoir. Sourire aux lèvres, sans dire un mot, elle fit glisser sa serviette à terre. Elle se tourna ensuite vers ses affaires pour enfiler ses sous-vêtements en dentelle noire.

Une fois vêtue de ses sous-vêtements, Nyx se tourna de nouveau vers cette inconnue. Une inconnue qui était devenue sa proie. Un mètre les séparait. Elle décida d’avancer lentement vers elle, en ne la lâchant pas des yeux. Regard provocateur. Regard amusé. Jouer avec la souffrance des autres. Plutôt mesquin. Mais c’était ce qu’elle avait l’habitude de faire. Prendre du plaisir en remarquant la souffrance dans les yeux de la personne à qui elle parlait. Avoir de la pitié ? Aider ? Nyx avait déjà donné. Ça n’apportait rien de bon. Alors, t’en cas faire, commencer tout de suite par la fin. La souffrance. Rien de plus.

Nyx tournait autour de la jeune femme. Elle l’observa en long, en large et en travers. Comme un sujet à examiner. Une proie à dévorer. Mais par où commencer. Nyx s’arrêta derrière elle, observant son cou. Une partie plutôt sensible. Elle effleura le cou de la jeune femme avec ses doigts. Sa peau était d’une douceur indescriptible. Elle s’approcha donc de son cou, pour murmurer de nouvelles paroles à son oreille, le souffle chaud sur son cou :

- Tout doux Petit Ange…

Sans avertir, elle lui attrapa son bras. Nyx le regarda mieux. Des cicatrices de tout genre. Pourquoi faisait-elle ça ? Ce n’était pas une façon de souffrir. Il y avait d’autres façons pour souffrir, que de s’attaquer directement à son corps. Une solution de lâche. Mais si elle voulait sentir la souffrance physique… le Sortilège Doloris serait le bienvenu. Cependant, ce bras l’intriguait. Ces cicatrices n’étaient pas communes. Nyx les connaissait bien. Mais celles-ci étaient différentes. Son corps était collé contre le sien, l’empêchant de bouger, pour mieux voir ses cicatrices. Elle savait qu’elle n’aurait pas voulu les lui montrer d’elle-même. Alors, il fallait qu’elle utilise son arme. Son corps. Après quelques minutes à observer son bras, elle reprit la parole, toujours en lui murmurant à l’oreille :

- Arrête de faire ça. Il y a différentes solutions pour ressentir la douleur. Tu es entrain d’employer celle de la lâcheté actuellement.

De lourds mots balancés à la figure.
Aucuns regrets se faisant sentir.
Parler sans savoir.
Souffrance.


Nyx lâcha son bras, et se décolla un peu d’elle. Elle parlait beaucoup sans réfléchir en étant défoncée. Et que ressentait-elle actuellement ? Du regret ? Non. Juste, de l’amusement. Amusement, qu’elle prenait face à la souffrance d’une personne qui n’avait rien demander. Nyx. Un personnage un peu mesquin. Cependant, elle n’affichait aucun sourire. Son regard était envoûtée par la personne se trouvant à quelques centimètres d’elle. D’accord, la drogue y était pour quelque chose. Ses pupilles étaient légèrement dilatés, ainsi que la légère rougeur de ses yeux. Mais cette fille l’intéressait. Elle voulait en découvrir plus. Une Serpentard qu’elle n’avait jamais croisé avant. Une fille qui allait peut-être la hanter…
Vanille Fleury
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Re: Salle de bains [Filles]
Vanille Fleury, le  Mer 17 Mai - 16:27

Résignation.
Prise au piège du jeu.
Douce est la frayeur de l'enfant.
Sous le regard amusé.
De la louve aux crocs acérés.


Je me sens vulnérable, si petite et enfantine. Son regard semble lire en moi et la peur me serre le ventre. Comme si elle allait faire de moi son déjeuné. Mes mots sont inutiles et rebondissent sur elle comme s'ils n'avaient pas été là, ne m'offrant en retour qu'un simple sourire dans une moue provocatrice. Résignation. Sans autres réaction, elle me regarde, comme si elle perçait le rempart fragile de ma volonté pour essayer de cacher mon état. Mais l'eau à bel et bien lavé, le maquillage à couler, les faux semblants s'envolent en même temps jusqu'au mot gravé dans ma chaire qui ne tardera sans doute pas lui non plus à faire son apparition, le temps des 24 heures étant bientôt écoulé. Je ne veux pas qu'elle remarque, pas qu'elle sache. Un instant mes yeux fuient en un regard désespéré vers mes vêtements que je n'ai sans doute jamais autant désirer enfiler. Mais je suis prisonnière, prise au piège de la louve qui me regarde en se léchant les babines.

Puis d'un coup, elle fait tomber sa serviette et je baisse automatiquement les yeux, ayant retrouvé mes réflexes de touts les jours, du coin de l’œil je la vois enfiler des sous vêtements avant de se retourner vers moi. Mais pourquoi ? Ne suis-je donc pas déjà assez mal à l'aise comme ça ? Pourquoi ne veut elle donc pas s'habiller entièrement alors qu'elle en à la possibilité ? Je ne cherche plus à comprendre. Lentement je la vois qui s'avance vers moi et me respiration se coupe. M'observant sous tous les angles, me jaugeant sans que je n'ai la moindre réaction. Qu'ais-je donc fait pour me retrouver dans une situation pareille ? Les battement de mon cœur accélèrent tendis que je sens le danger flotter dans l'air. Elle s'arrête. je sens sa présence dans mon dos. mes yeux se ferment, mes dents se serrent. Respiration accélérée, soulevant ma poitrine bien trop rapidement à mon goût.

Délicatesse des doigts sur ma nuque.
Tremblements incontrôlés.
Frissons qui pas des mes membres.
Et sa voix qui chante.
Frayeur.


Lame qui entame sa courbe mortelle, la peur partout autour de moi. Je ne connais plus d'autre sentiment à présent. Corps bloqué comme incapable de bouger tendis qu'elle vient se coller à moi faisant disparaître toute idée de fuite. Sans avertissement, la voilà qui attrape mon bras, m'obligeant par la même occasion à resserrer ma prise de l'autre main pour que ma serviette ne rejoigne pas le sol comme al fait la sienne précédemment. je ne veux pas jouer à ce jeu là. Le temps de silence semble durer des heures tendis qu'elle scrute mon bras en détaillant chacune des marques que je m'efforce de cacher au monde entier. Mes yeux se ferment, je me mord la lèvre inférieur en attendant le moment où elle décidera enfin de me rendre ma liberté. Mais à nouveau c'est sa voix qui siffle à mon oreille. Cette fois c'est la rage qui prend le dessus sur tout le reste. Elle me libère le bras et d'un coup de rein je me retourne pour lui faire face avant de laisser la paume de ma main emportée par mon élan lui percuter la joue dans un claquement comme un coup de fouet dans la pièce entière.

Immédiatement, une douleur peu agréable se fait sentir dans ma main mais je n'y accorde pas la moindre attention. Ce n'est pas moi ! Mots crachés dans un écho briser avant de lui tourner vivement le dos. Certes c'est peu-être idiot de ma part mais je compte sur l'effet de surprise pour avoir quelque seconde de répits. Me dépêchant comme je peux, j'enfile mes sous vêtements le plus rapidement possible avant de soupirer un coup. Bon, ça c'est fait ! Attrapant le t-shirt que je mets pour dormir, je remarque que le short qui va de paire avec celui-ci lorsque je dors à disparu. Soupire. Aurais-je eu le malheur de l'oublier dans mon dortoir ou bien serait-ce la dangereuse louve qui me l'a piqué dans un moment d’inattention de ma part ? Je me décide d'abord à enfiler le t-shirt, préférant aviser par la suite. Qu'importe si elle à pu voir les cicatrices qui parcourent mon dos, mes jambes, mes bras. Je n'en ai plus rien à faire. Simplement envie de décamper d'ici le plus vite possible mais pas en laissant quoi que ce soir derrière moi. C'est toi qui à pris mon short ?

Regard accusateur.
Haine presque palpable.
Sans preuve, sans rien.
Juste cette colère.
Qui me ronge doucement.
Nyx Spero
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Re: Salle de bains [Filles]
Nyx Spero, le  Mer 17 Mai - 19:32


Un Silence Brisé.

Tu l’avais méritée Nyx. Une gifle comme remerciement. C’était bien trop gentil pour toi. En effet, ce sourire au coin le prouva. Une gifle inattendue.  Nyx s’était mordue la gencive sur le coup de la surprise. Un doux goûts sucré dans sa bouche. Le Sang. Elle passa sa langue sur sa petite blessure. Elle était encore plus amusée, bien que surprise. Elle s’y attendait, mais pas tout de suite. Elle se focalisa de nouveau sur la fille, sourire charmeur aux lèvres. Un sourire charmeur avec une idée déjà en tête. Pourquoi faisait-elle tout ça ? Elle ne le savait même pas elle. Pur amusement ou voulait-elle se prouver quelque chose ?

Des paroles crachées.
Brisant une nouvelle fois ce silence.
Un dos tourné.


Le sourire de Nyx s’était effacé. « Ce n’est pas moi ! ». Cette phrase résonnait dans sa tête. Une phrase qu’elle ne comprit pas vraiment. Une phrase qu’elle voulait à présent oublier. Ce n’était pas elle ? De quoi pouvait-elle parler ? Ces cicatrices ? Sûrement oui. Ce n’était pas elle qui se faisait ça. C’était ce qu’elle venait de dire. Une négation. Des aveux importants. Nyx poussait toujours les gens à bout, jusqu’à les faire craquer. Des gens qui ne le méritent pas. Des gens qui ne veulent pas de sa présence. Elle était perplexe. Cette jeune femme l’intriguait de plus en plus. « Ce n’est pas moi ! ». Cette phrase tournait dans sa tête. Des paroles en l’air ? Nyx avait un sérieux doute là-dessus. Cependant, qui pouvait bien lui faire ce genre de chose ? Une réponse qu’elle ne connaissait encore.

Des Pensées vagabondes,
Dans un Esprit déjà ténébreux.
La lumière se faisant désirer.
Le chemin se perdant au fil du temps.


Nyx ne remarqua même pas que la jeune femme était partie s’habiller pas loin. Corps à nu. Regard vert pesant sur elle. Nyx ne se gêna pas pour observer. Quelques choses n’allaient pas. Son corps. Encore des cicatrices. Les unes toujours plus impressionnantes que les autres. Son sourire s’effaça. Regard sérieux sur cette fille. Quelque chose n’allait vraiment pas avec elle. D’où tient-elle toutes ces cicatrices ? Nyx ne savait plus quoi en penser. L’affaire commençait à ne pas lui plaire du tout. Les cicatrices n’étaient jamais une bonne chose. Bien au contraire. Que ce soit physiquement ou psychologiquement. Elle resta muette devant se corps qui s’habillait. Elle ne put tout de même pas nier à quel point celui-ci était attirant. Une jeune femme avec de sombres secrets et un corps de rêve. Tout ce qui lui plaisait.

- C’est toi qui a pris mon short ?

Une question cette fois-ci. Ou plutôt une accusation. Un peu de changement. Nyx l’observa de haut en bas, sourire amusée. Malheureusement, elle n’était pas la cause de la disparation de son short. Mais, elle appréciait beaucoup la vue. Elle finit par regarder la jeune femme dans les yeux. Elle semblait avoir hâte de partir. Sourire au coin.

- Ton short ? rigola-t-elle. Franchement, si j’aurais voulu te prendre une chose, ça aurait été ta serviette. Beaucoup plus amusant qu’un simple short, tu ne trouves pas ? dit-elle en se mordant la lèvre et la dévorant du regard

Elle fit une courte pause, avant de reprendre :

- Tu as l’air pressé de partir Petit Ange… Je suis vexée.

Sourire moqueur, boudeur, voir même charmeur. Si elle avait l’habitude d’aborder des inconnus comme elle était en train de faire ? Bien sûr que non. La drogue jouait son rôle. Elle fumait tellement en ce moment, qu’elle ne savait même plus ce que « clean » signifiait. Matin. Midi. Soir. Chacun son truc. Elle, c’était la fumette en ce moment. Rien d’impression à faible dose. Mais la consommation de Nyx était loin d’être faible. Les effets se faisaient ressentir. Paupières de plus en plus lourdes. Pupilles dilatés à temps pleins. Son regard vert en contraste avec le blanc transformé en rouge. Des émotions amplifiées. Une vie plus lente. Le temps de tout.

Sourire charmeur aux lèvres, elle s’approcha de la sortie, pas après pas. Cependant, pas pour quitter la pièce. Non, bien sûr que non. Juste pour verrouiller la porte et se positionner devant. Regard sérieux en direction de la fille.

- Ces cicatrices. Tu en as de partout. Comment les as-tu eus ?

Air sérieux sur le visage. Elle n’allait pas la laissée sortir tant qu’elle n’obtenait pas une réponse satisfaisante. Le sourire de Nyx s’était effacée. Elle était toujours en sous-vêtements. Ça ne la dérangeait pas. D’autant plus que la jeune femme semblait être gênée par sa tenue. Une chose qui la rendait plutôt fière. Puis, elle reprit la parole. Un ton amical ou plutôt provocateur.

- Ah oui… et si tu veux sortir, il faudra me passer sur le corps ou sinon… me charmer, au choix.

Sourire charmeur.
Défi osé.
Idées ténébreuses.


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Re: Salle de bains [Filles]
Vanille Fleury, le  Jeu 18 Mai - 6:55

Regards croisés.
Sourires qui accélère le cœur.
En même temps que cette horrible peur.
Qui dévore.
Ma raison.


Elle me regarde, parle, rigole et je reste là. Selon ses dires elle n'a pas mon short, ce qui signifie donc que celui-ci est resté dans mon dortoir. C'était vraiment pas le bon jour pour l'oublier celui-là ! Mes joues redeviennent brûlantes sous l’aveu de son envie de prendre ma serviette. Mais à quoi pense t-elle donc ?! Encore cette appellation angélique, je ne comprends pas où elle veut en venir avec ses paroles, comme si je pouvais réellement avoir envie de rester plus d'une seconde à côté d'une folle comme elle ? N'importe qui de sensé aurait déjà pris ses jambes à son cou mais il faut croire que je ne suis pas n'importe qui et encore moins quelqu'un de raisonnable. Le regard de la verte accompagné de son sourire me déplait fortement, à quoi donc est elle en train de penser ? Et quand moi même je réfléchis, je me dis qu'en faite la jeune femme ne doit pas être très sobre non plus bien qu'il n'ai pas l'air de s'agir de boisson comme dans mon cas généralement. Peut-être se drogue t-elle ? La pensée m'effleure et l'instant d'une seconde, je la prend en pitié. Elle ne doit vraiment pas être bien si contrainte à s’abaisser à fuir le sol de cette terre pour partir l'instant d'une poignée de seconde dans un autre monde en se détruisant par la même occasion le cerveau.

Pourtant mon empathie s'envole bien vite et mon animosité reprend toute la place lorsque je la voix qui avance pour me bloquer le passage. Bien sûr, il aurait été trop facile qu'elle décide de sortir sans un regard vers moi pour me foutre un peu la paix. Mais non, c'est encore une fois trop demandé et je commence à avoir peur que ce petit jeu ne finisse jamais. À cet allure là, comment pourrais-je rentrer dans mon dortoir et enfin fermer les yeux ? Léger soupire. Elle me parle encore de mes cicatrices et je reste muette, comme si j'allais lui donner, à elle, méchante louve qui est en train de me pourrir la vie sans regret, les secrets de ce que j'endure lorsque je rentre à la maison, des blessure si profonde que je n'ose parfois pas les révéler au personne les plus proche de moi préférant tout masquer à l'aide d'un simple sortilège. C'est mon droit de me taire et de garder ça pour moi, même si le fardeaux est lourd, j'ai déjà des vraies personnes sur qui je peux compter pour m'aider lorsque je viens à chuter. Je n'ai pas besoin d'elle alors elle devra se contenter de mon silence.

Absence de son.
Mélodie muette.
D'une chanson répété.
Jusqu'à en être lassée.
As-tu un nouveau couplet ?


Et puis... Elle jette les dès et tout bascule. Un défis, un jeu, c'est donc ce que tu veux ? Que je gagne pour passer la porte ? Je veux bien jouer, de toute façon je ne vois pas encore ce que j'ai à perdre. Ma baguette n'est pas loin et je sais que mon terrorim est particulièrement efficace dans ce genre de situation, après tout ma camarade verte ne m'avait elle pas elle même complimenté sur la force de mon sortilège ? Et puis, n'y avais-je donc pas été doucement ? L'envie d'attraper mon arme me démange les doigts mais pour le faire, il me faudrait tourner le dos et puis se serait signifier que je choisi cette voix et donc lui donne le droit de m'attaquer sans scrupules par derrière. Non je ne peux pas faire cela. Mais l'autre choix n'est pas bien mieux, la charmer ? À quoi joue t-elle donc ? Je ne suis pas forte à ce jeu. Je ne sais pas si j'en suis capable, si je peux y arriver... Et je crois que dans ce cas j'ai bien plus à perdre qu'à gagner. En un éclair je regarde ce que j'ai vraiment à perdre dans mon existence actuellement et le choix se fait vite. Non, je n'ai plus rien à perdre. On m'a déjà tout pris...

Dans un soupire j’ôte mon t-shirt afin de faire arme égale avec mon adversaire. Laissant mon regard glisser sur ses courbes, j'admire la vue sans réellement en avoir vraiment conscience. Je ferme un instant les yeux et quand mes paupières se rouvrent, la terreur enfantine est remplacée par une détermination glacée. Un pas, autre, ta main, ma main. Doigts à la hanche, je remonte jusque ta joue, regard enjôleur pour toi, j'avais raison, ses yeux sont rouge, elle doit avoir dans l'organisme quelque chose que pas très sain. Battement de cœur, je repousse délicatement une mèche, petit sourire coupable et nos deux corps collés. La peur s'envole, les sens explosent, je ne sais pas vraiment ce que je fais, en oublie presque mon envie première de retourner dans mon dortoir, prise dans ce jeu au aux flammes duquel je pourrais bien me brûler. Je vois ses lèvres, une main qui les caresse doucement avant que des mots chuchotés ne sorte des miennes. Petite Con**sse. Et puis, lentement, comme un inavoué désir, je colle mes lèvres contre les siennes désespérant de n'éprouver aucun dégoût à le faire.

Les étincelles deviennent flammes.
Tendis que tout mon corps s'embrase.
Je perds le fil du temps.
Il n'y a plus rien.
Plus qu'elle, moi, l'amour et la haine.
Nyx Spero
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Re: Salle de bains [Filles]
Nyx Spero, le  Jeu 18 Mai - 17:24

Douceur de la nuit.
Secrets camouflés.
Jeu malsain commençant.


Le t-shirt de la jeune femme, mit quelques minutes plus tôt, se retrouva à terre. Les yeux verts de Nyx dévorant son corps d’un simple regard. Le jeu était en train de commencer. Un jeu dont elle va se retrouver, elle-même, piéger. Un jeu qu’elle avait lancé sans même y réfléchir. Sans même réfléchir aux conséquences. Des conséquences qui feront très bientôt leurs apparitions. Elle aurait seulement dû faire une chose : Réfléchir. Mais bien sûr, son égo avait encore pris le dessus. Une nouvelle fois. Mais cette fois-ci, la personne qui se trouvait en face d’elle ne semblait plus apeuré, mais plutôt, déterminée. Un Petit Ange se transformant en déesse l’espace d’un instant.

Nyx ne bougea pas. Savourant la scène qui s’offrait à elle. La distance entre les deux corps diminuant à chaque pas que lui offrait sa proie. Distance rompue. Cœur battant à toute allure. Son corps chaud contre le sien. Ses yeux se perdant dans les yeux. Sa peau douce touchant la sienne. Une agréable sensation parcourant son corps. Une sensation qu’elle voulait garder à tout jamais. Une sensation qu’elle ne lâchera jamais. Son corps était chaud. Elle voulait découvrir chaque centimètre de ce cadeau s’offrant à elle, sans le moindre effort. Elle était comme hypnotisée. Douce sensation parcourant ses lèvres. Deux mots sortirent des siennes. Une douce mélodie. Une insulte murmurée. Un ton pas crédible. Un sourire se dessina sur les lèvres de Nyx.

Douce Sensation de Liberté.
Une chaleur grandissante.
Une envie toujours plus intense.
Le temps arrêtant d’exister.


Nyx était un peu surprise par ce baiser. Ce baiser qu’elle appréciait plus qu’elle ne le voulait prétendre. Le corps de cet ange contre le sien. Un ange qu’elle considérait comme une proie. Ses lèvres étaient toujours contre les siennes. Elle répondit à ce baiser avec douceur à sa surprise. Une main sur sa joue. L’autre sur son dos, pour l’attirer un peu plus vers elle, si cela était encore possible. Sa main caressait son dos. Son dos où résidait ses cicatrices. Nyx les sentait sous ses doigts. Les effleurant lentement, une à une. Nyx se sépara enfin de ce baiser à grand regret. Avant de s’y éloigner complètement, elle mordit doucement la lèvre inférieure de la Serpentard.

Regard émeraude hypnotisé par l’innocence.
De Douces Lèvres faisant l’objet de son envie.
La chaleur de son corps toujours contre le sien.


Nyx ne bougea pas. Sourire aux lèvres. Un sourire charmeur. Dévoilant ses dents droites, d’une blancheur éblouissante. Nyx sentait son cœur battre. Cette fille lui faisait de l’effet. C’était un fait. Elle effleura toujours d’une main son dos, cherchant à lui faire perdre tout moyen. Après tout, maintenant qu’elle était là – qu’elle était tombée dans le piège – au tant s’amuser. Nyx prit la parole. Un murmure qui changeait du ton qu’elle avait employé précédemment. Un murmure toujours un peu moqueur dans le fond.

- Plutôt facile… Je ne pensais pas que tu allais te jeter sur moi aussi vite.

Un rire s’ajoutant à la phrase. Elle lui fit un bisou sur la joue avant de reprendre :

- Tu es mignonne.

Sourire aux lèvres. Cette fille était craquante. Mais elle cachait beaucoup de choses. Cependant, Nyx remarqua que la jeune femme n’était pas insensible à son charme. Son égo grandissant de plus en plus face à cette personne. Mais, à son regret, elle finit par se séparer d’elle. Nyx recula d’un pas, se retrouvant dos à la porte. Elle appréciait énormément la vue qu’elle avait devant elle et savoura chaque seconde ce qu’elle était en train de contempler. Elle n’allait pas tarder à s’attirer les foudres de la jeune femme devant elle. Son cœur battait toujours. Son corps en voulait toujours plus. Nyx hésita un moment à lui voler un nouveau baiser… Cependant, à la place, elle prit de nouveau la parole, un doigt désignant toutes les cicatrices qu’elle avait sur elle.

- Comment sont-elles arrivées sur ce… délicieux corps ?

Une Question.
Rien de Plus.
Un Masque sérieux caché sous un visage sans émotions.
Un énigme de plus naissant…

Vanille Fleury
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Re: Salle de bains [Filles]
Vanille Fleury, le  Ven 19 Mai - 6:30

La prédatrice qui doucement.
Insère ses crocs dans mon cœur.
Me faisant balancer délicatement.
Entre un amour et une haine.
Que je n'ose avouer.


C'était un jeu, oui juste un p*t*in de jeu. Mais loin d'être gentil ou enfantin, nos corps frôlaient de près les flammes dévorantes de la rage et du désir. Peut-être que c'était mal, sans doute que je m'en fichait, oui c'était sans doute cela. Deux gamines n'ayant plus rien à perdre, comme livrées à elle-même ne trouvant rien d'autre que le danger pour s'enivrer et avoir l'impression d'exister. Que ce soit à coup de baguettes ou de lèvres, le résultat est le même et l'envie de triompher n'a rien de moins intense. Dans une danse endiablée où la musique émane de nos corps entiers, un combat, un défis, entre deux eaux sans que je ne parvienne à décider. Ce que j'éprouve véritablement pour cette fille sortie de nul part qui joue avec moi comme un objet. Je le vois dans ses yeux, le sens sous ses mains qui me caresse, profitant de moi sans que je ne puisse opposer la moindre résistance, sans que je n'essaie vraiment. Douceur de sa peau dénudée contre le mienne. Un million de nouveaux parfums qui émanent de son être entier, comme un nouvel départ, une découverte qui accélère mon cœur un peu plus qu'il ne devrait.

M
on corps parcourus de frisson, tendis que ses lèvres se détache des miennes, regard enivré comme pris au piège du sien et nous voilà enchaînées tout les deux... À deux... Main dans mon dos qui touche doucement les marques laissées par celui que je nome père mais qu'elle ne peut deviner être la cause de ma douleur. Elle mordille ma lèvre et se recule un peu. Battement de cœur, ma respiration s'accélère, entre ses bras je ne suis qu'une poupée de chiffon qu'elle utilise et dont elle peut se servir à sa guise, cette situation me déplait fortement pourtant la torture de la savoir si proche et pourtant inaccessible à moi me torture encore plus encore. Ses mots résonnent dans ma tête, oui il faut croire que je ne suis pas réputée pour être une fille difficile à mon plus grand regret d'ailleurs. Mais tendis que son rire s'envole vers moi, je ne peux m’empêcher de penser qu'elle même ni est absolument pas pour rien étant donné son aspect loin d'être repoussant qui m'attire comme un aimant.

Baiser sur la joue.
Comme un frôlement irréel.
Une seconde les yeux se ferment.
Avant de reprendre contenance.
Cette fille est une prédatrice !


Compliment qui s'échappe de la bouche de la jeune femme juste avant qu'elle ne recule. Léger gémissement de ma part lorsque son corps s'éloigne du mien. Je veux qu'elle reste, je veux qu'elle me prenne encore dans ses bras. Vulnérable mais comblée dans ces moment hors du temps. Puis soudain elle me questionne à nouveau. Et tout s'écroule, tout se perds. Pourquoi tient elle donc tellement à savoir ? Ne comprend elle donc pas que ça fait partir de ma vie à moi et à moi seule, que je n'ai pas envie de lui partager cette souffrance dont elle pourrait si facilement se servir pour m’asservir. Regard noir, yeux qui lancent des éclairs. Doloris, diffindo, ceinture... Maintenant tu fermes ta belle g**ule et tu me laisse passer ! Je sais qu'elle ne se contentera pas de cette réponse et qu'elle ne me laisserait jamais m'enfuir dans ce fichu piège qu'elle a tendu et dans lequel nous sommes tombées toutes les deux.

Un pas, un autre. je n'ai plus qu'un objectif, rejoindre cette porte et m'enfuir le plus vite possible. Mais je sais que cette partie ne se gagnera pas seule et j'ai besoin de toute la concentration dont je dispose pour ne dévoiler mes cartes qu'au dernier moment. revenant me coller contre elle, je donne un bref coup de rein pour pivoter et me retrouver à mon tour dos à la porte, mais déséquilibrée par le sol glissant et la présence de la jeune femme contre moi, je bascule et tombe comme une idiote emportant l'autre serpentard dans ma chute. Un douleur naît immédiatement dans mon épaule qui vient d'encaisser le choc et je me retrouve de nouveau en position de faiblesse, en dessous de la jeune femme si jolie. P*t*in... Elle va bien se foutre de moi maintenant. Le feux me monte au joue, elle est proche, si proche. Mon cœur accélère à nouveau, je relève doucement la tête jusqu'à arriver à quelques millimètres de la sienne.

Regard de braise.
À nouveau mon cœur bascule.
Prise au piège de son corps.
J'entends que sonne l'heure.
Entre appréhension et impatience.


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Re: Salle de bains [Filles]
Nyx Spero, le  Ven 19 Mai - 10:35

Des regards échangés.
Une attirance inexpliquée.
Le désir insoupçonné.  
Une attente prolongée.


Observant son corps. Son corps rempli de blessures… Blessures inexpliquées. Cependant, tout ce que voyait Nyx, était la beauté de cette jeune femme, devant elle. Elle paraissait si vulnérable. Si innocente. Elle ne savait pas que de telles personnes pouvaient réellement exister. Un Ange tombé sur ciel. Mais, est-ce vraiment destiné à elle ? Elle ne le savait pas, mais elle espérait au fond d’elle. Elle voulait en devenir sa propriété. Avoir cet Ange seulement pour elle. Le désir de coller de nouveau son corps contre le sien était beaucoup plus présent qu’elle ne voulait se l’avouer. Derrière ses airs de grande méchante, elle n’était pas insensible au charme de la belle blondinette.

Les paroles qu’elle vint de prononcer, firent d’ailleurs réagir ce Petit Ange. Un Ange se transformant de nouveau. Un masque tombant l’espace d’un instant. De la rage dans des yeux cachant une tristesse atroce. Mais, le pire, outre le regard qu’elle lui infligeait, était les paroles qui sortirent de ses douces lèvres. « Doloris, diffindo, ceinture… […] ». Regard surpris. Nyx n’était pas sûre d’avoir compris. Elle était un peu confuse par ces trois petits mots qu’elle venait de lui donner. Venait-elle de lui donner une réponse à « Comment ces cicatrices s’étaient-elles retrouvées là ? ». Nyx resta sans voix. Qui pouvait bien lui faire endurer ça ? Endurer de telles choses à un Être aussi Pur ? Elle ne voulait plus se moquer d’elle. Juste la protéger. Une chose qu’elle n’aura sûrement pas la possibilité de faire.

La Protection est essentielle à la survie.
La Survie est un sentiment naturel.
La Nature est pure.
La Nature de l’Homme est cruelle…


Nyx était pensive. Un peu choquée par les aveux de la jeune femme. La surprise se lisant sur son visage. Un visage, qui était en train de planer. Elle ne revint sur terre, seulement lorsque le corps de la blondinette se retrouva collé  contre le sien. Quelques instants plus tard, elles étaient à terre. Nyx n’avait pas tout suivi, se retrouvant à présent, au-dessous de cet ange. Souffle court. Elle était en position de force une nouvelle fois. Regard sévère. Des yeux émeraudes pouvant y lire tout le désir qu’elle éprouvait. Ses lèvres se rapprochant de plus en plus. Nyx n’avait qu’une seule envie : rompre la distance qui les séparait.

Cependant, au lieu de la rompre, elle en rajouta encore. Gros effort. Elle recula sa tête de quelques centimètres. Elle l’observa. Ses yeux pénétrant les siens, se mordant sa lèvre. Une lèvre qu’elle mordit bientôt jusqu’au sang pour résister à la tentation. Sa peau dénudée contre la sienne lui faisait perdre tout moyen de contrôle. Outre ses cicatrices, elle avait la peau douce. Pure. Nyx lui prit doucement ses bras, les bloquant au-dessus de sa tête, contre le sol. Son regard ne pouvant pas s’empêcher de se focaliser une nouvelle fois sur ces cicatrices. Des cicatrices que cette jeune femme n’avait pas demandées…

Son regard de nouveau dans le sien. Elle se rapprocha lentement de ses lèvres. Des lèvres auxquelles elle avait bien l’intention d’y re-goûter. Mais ce ne sera pas pour maintenant. Elle les effleura avant de se diriger vers l’oreille de celle-ci, pour murmurer de nouvelles paroles : « Pas très malin et plutôt dangereux comme mouvements, Petit Ange… ». Ton de séductrice employé. Souffle chaud de nouveau contre son cou. Un cou qu’elle ne tarda pas à goûter. Ses lèvres effleurant celui-ci. Doux parfums. Désir grandissant. Nyx colla ses lèvres contre le cou de la jeune femme. Un simple baiser. Rien de plus pour réveiller sa flamme. Frissonnements ressentis. Nyx se décolla un peu plus d’elle, pour la regarder, regard sérieux. Elle serra un peu plus les bras de la jeune femme pour la bloquer un peu mieux.

- Doloris, diffindo, ceinture… répéta-t-elle lentement, regard bloqué dans les yeux de celle-ci

Le comportement de Nyx avait changé. Il n’était plus aussi moqueur et joueur qu’au début de la soirée. A présent, elle était sérieuse. Ce qui pouvait réellement faire peur dans certaines circonstances. La curiosité grandissait. Cependant, elle ne ressentait aucune pitié pour la jeune femme. La pitié. Un sentiment qu’elle ne connaissait pas. Un sentiment enfouit au fond d’elle. Elle détestait les personnes qui voulaient se faire prendre en pitié. Mais, cette jeune femme, devant elle, était loin d’être de ce genre. Elle voulait cacher ses souffrances. Elle ne voulait rien lui dire, alors qu’elle en avait la possibilité. Des cicatrices qui étaient plus grave de ce qu’elle en avait l’air. Nyx se rapprocha doucement de son visage, avant de lui déposer un baiser sur la joue.

- Tu caches très bien ta souffrance Petit Ange… Cependant, face à moi, tu as beau la cacher aussi longtemps que tu le souhaites, je la verrai toujours.

Pour une fois de la soirée, les paroles qui sortirent de sa bouger n’étaient pas des paroles en l’air. Elle pensait vraiment ce qu’elle venait de dire. La souffrance de la jeune femme était une chose que celle-ci ne pouvait, à présent, plus dissimuler face à elle. Après quelques minutes à durement l’observer, Nyx la libéra enfin. Elle lâcha ses bras, avant de se lever. Main tendue vers la jeune blondinette, sourire charmeur et rassurant scotché de nouveau sur son visage. Une nouvelle facette dévoilée pour elle. Elle avait bien mérité cela, bien que Nyx n’avait qu’une seule envie : goûter de nouveau à ces douces lèvres…

Emeraudes dévoilant un profond désir…
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Re: Salle de bains [Filles]
Vanille Fleury, le  Sam 20 Mai - 6:30

J'oublie tout.
Ma haine, ma rage.
Cette envie de rentrer dans mon lit.
Ou peut-être que je veux toujours.
Mais du moins pas seule.


Je la vois jouer avec moi, reculant doucement ses lèvres alors que le désir grandit en moi. Se rend elle compte de la torture qu'elle est en train de m'infliger en ce moment ? Son regard posé sur moi refléte la même envie, mais elle s'amuse, encore et toujours. Avancer, reculer. Nous tournons en rond dans ce jeu trop dangereux pour deux gamines comme nous. Ou peut-être que je me leurre, que je suis la seule enfant de nous deux, ce ne serait pas étonnant. Au fond plus rien ne peux vraiment me surprendre, encore moins venant de sa part. Et mes yeux la dévorent. Le prédateur devant sa proie dégage un aura d'invincibilité que je ne souhaiterais que pouvoir imiter. Elle semble si assurée, si belle dans cette manière d'être, reine des louves sous les crocs de laquelle je n'attends plus que d'être dévorée entièrement. Je n'ai pas envie de la repousser, plus envie. Prisonnière de cette envie qui doucement se développe en moi en me terrifiant comme l'enfant que je suis. Je ne suis pas assez forte, pas assez douée, incapable de résister à cette sombre lumière qu'elle dégage à mes yeux.

Position de faiblesse, comme toujours, sous elle, ses lèvres qui m'appellent et mon épaule qui lance des vague de douleur dans mon corps. Mais j'oublie, je laisse tout tomber, préférant me perdre dans le danger du piège, je n'ai rien, plus à rien à perdre et j'ai besoin d'elle, pour un moment, une éternité comme une poignée de secondes, je perds l'envie de résister, je suis trop faible pour ne pas succomber, ma plus grosse erreur à sans doute été de m’entêter à penser le contraire alors que tout criait que le combat était perdu d'avance. La douceur de sa peau parfaite contre la mienne mutilée me fait perdre la raison, je n'ai plus rien d'autre qu'elle et se corps que je veux sentir encore plus proche, toujours plus proche... Elle se mords la lèvre comme tentant de résister plus longtemps à cette envie nous dévorant toutes deux bien plus profondément que nous ne réussirions jamais à l'admettre.

Délicates mains.
Qui d'un geste m’emprisonnent.
Plaquée au sol je ne peux plus rien.
Le souffle court.
Battements de cœur qui résonnent.


Nouveau regard sur les marques de mon corps. J'ai honte de mon état bien que cela ne soit absolument pas ma faute si je suis ainsi marquée par la cruauté d'un homme. Un instant elle effleure mes lèvres et je perds tout contrôle jusqu'à ce qu'elle choisisse plutôt de se diriger vers mon oreille pour murmurer d'autres mots au ton enjôleur. Ses lèvres décident de rendre cette fois visite à mon cou, en un baiser, délicate caresse qui me fait doucement gémir de désespoir, achève moi tout de suite, j'en t'en supplie, détruit moi mais ne me laisse pas souffrir ainsi de ce jeu immonde et douloureux. Sa prise se resserre et je la dévisage de mes yeux devenus fiévreux en attendant ses prochaine parole. Elle énonce les moyens dont se sont servis mes parents pour me faire du mal et transformer le corps que j'ai reçu en champs de bataille. Mes dents se serrent et d'un coup je brise le contact visuel qu'elle à instauré entre nous pour tourner la tête sur le côté et laisser échapper une unique larme. Que ce cauchemar cesse, je vous en prie, libérez moi !

Mais nulle bonne étoile pour m'entendre tendis que la jeune femme s'approche pour poser ses lèvres contre ma joue. Elle me parle de douleur, pense qu'elle peut tout voir, je grimace douloureusement. Non... Tu ne peux pas... Si tu pouvais voir toute la souffrance que je cache tu t'enfuirais en pensant avoir affaire à un fantôme tant ce que je garde en moi est insupportable. La vérité est là, limpide et dure. Pourtant je ne dis rien, n'explique rien. Elle pense tout voir, espère tout savoir, m'analysant en un regard, comme si je pouvais réellement garder tout en surface. Mais au fond je suis plutôt heureuse, l'impression de garder un secret sur lequel , elle n'a pas d'emprise puisqu'elle semble en avoir sur tout le reste. Elle se relève, décollant nos corps et me tends une main que je saisis sans la moindre hésitation en prenant néanmoins bien garde de ne pas lui donner celle qui suit mon épaule douloureuse.

À nouveau sur mes deux pieds.
Je l'observe.
Quelques centimètres entre nous.
Un sourire charmeur.
Mon regard perdu.


Regards emmêlés, proie face au prédateur, j'ai peur. Ses lèvres m'appellent, son corps m'attire, je brise ma conscience. J'avance doucement vers elle, un simple pas, car un deuxième ne serait plus possible tant la distance est faible entre nous. Une de mes mains, s'enfuit et remonte délicatement de son bassin à son cou tendis que mes yeux la couve d'un regard énamouré. Si c'est ce dont tu as besoin, je veux bien faire durer l'envie encore un peu plus longtemps, jusqu'à ce que je n'en peuve plus, que je craque, peut-être que si le barrage cède, il sera trop tard, sans doute que nous serons toutes les deux noyées. Mais qu'importe donc d'autres en ce moment que tes courbes parfaites sur lesquelles je laisse ma main partir en un million de caresse. Mais je n'ai bientôt plus de patience, comme si on me dictait le moindre de mes gestes, je me vois lui attraper délicatement la tête entre mes doigts, mains qui descendent des cheveux à son coup tendis que mes lèvres se scellent aux siennes. Goût délicat, parfum sucré. Je m'oublie totalement.

Presque dans un état second, je ne pense plus à rien d'autre qu'à elle est la douceur infinie de son corps contre le mien. J'oublie de respirer, de vivre le temps d'une seconde, je meurt, puis je renaît, entre ses bras, son cœur battant contre le mien, le mien pour le sien. Et puis je suffoque, me déchire de l'intérieur et me dégage d'elle. Nan ! Nan... Haletante. Respiration trop rapide.Je ne peux pas, je suis tombée dans ton piège... P-Pourquoi... Je... Les larmes roulent en abondance sur mes joues, je ne devrais pas être ici, je ne devrais pas ainsi lui offrir mon corps. C'est bon... J'ai perdu. Regard qui ose enfin à nouveau affronter le sien. Entre tes doigts je ne suis qu'un jouet, un objet, une poupée... Tu sais bien que je ne peux pas te résister. Nouvelles perles argentée sur les joues. Tu vois, je en suis plus rien d'autre que ta servante, je ne peux rien faire. Libère moi, je ne peux plus... Tu me tortures... Quelque soit le prix à payer en échange, laisse moi fuir.

J'ai honte de mes paroles.
Honte de ma faiblesse.
Mais je suis incapable.
Pas assez forte.
Délivre moi, saleté de louve !
Nyx Spero
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Re: Salle de bains [Filles]
Nyx Spero, le  Dim 21 Mai - 20:33

LA de la Miss accordé
Jeu dangereux.
Le Désir devenant une Torture.
Les Ennuis se présentant dans la pénombre.
Douceur ravageant tout son être…


Main tendue qu’elle accepta. Tout contact avec cet Ange réveillait, à présent, le désir qu’elle essayait d’enfouir en elle. Un désir qu’elle se forçait de gérer. De contrôler. Elle ne devait pas craquer. Ce n’était pas elle la proie. Elle devait garder la tête froide face à la chaleur que dégageait son corps. Un corps rempli de désir. Des yeux l’affichant ouvertement. Des lèvres brûlantes. Oui, Nyx était tombée dans son propre piège. Dans son propre jeu. Elle ne pensait pas qu’elle allait autant apprécier le corps de cette jeune femme. Elle en fut même surprise. Mais le regard de cet Ange était tellement intense. Nyx pouvait y lire un tout pleins de sentiments. De la Peur. Du Désir. Des hésitations…

Distance rompue.
Douces caresses venant la chatouiller.
Frissonnements incontrôlés.
Voyageant dans une autre dimension.


Ses caresses devenant une vraie drogue. Nyx ferma les yeux pour les ouvrir l’instant d’après. Elle était très proche. Trop proche. Ou… pas assez en fait. Nyx se mordit sa lèvre inférieur en regardant les lèvres de la jeune femme. Elle voulait les sentir contre elle. Contre les siennes. Regardant ensuite ses yeux. Un regard qui faisait encore plus monter le désir en elle, si cela était encore possible. Ses mains continuant de parcourir son corps. La température montait. Le moment tant attendu arriva… La distance était de nouveau rompue. Ses lèvres étaient encore plus délicieuses que la première fois. Elle se laissa entrainer dans le baiser. Un baiser qui la faisait vivre. Un baiser qu’elle n’allait décidément pas briser. Un baiser qui ne devait pas être rompu. Nyx se colla un peu plus contre le corps qu’elle désirait, ayant l’impression que si le contact se rompait, la mort l’entraînerait…

Douce Dimension.
Trou noir la dévorant entière.
Les ténèbres laissant place à la lumière du Désir.
L’espace d’un instant,
Un Voyage ne tardant pas à s’achever.
L’Ange se séparant du Diable…


Elle était dans un état second. Nyx aussi. Mais, Nyx savait mieux le cacher qu’elle, pour le coup. Des paroles sortant avant même de les penser. Regard figée sur cette jeune femme. Pupilles dilatées par le désir, outre les substances illicites. Son regard cherchant le sien. Cependant, imprévu. Des larmes firent leurs apparitions. Des larmes dont elle en était la cause. Son cœur se déchira malgré elle. Elle ne s’attendait pas à une réaction du genre. La jeune femme qui se trouvait devant elle avait l’air… si faible. L’instant d’avant, elle était dans ses bras, lèvres s’entremêlant, et à présent, elle la défiait du regard, voulant retrouver sa libérer. Petit Ange semblait être perdu… Mais, ne t’inquiètes pas, le Diable sera là pour te diriger…

Nyx l’avait attentivement écoutée. Parlant de nouveau de torture. Une torture psychologique peut-être. Elle-même ressentait cette torture. Elle resta quelques minutes muettes devant la jeune femme, se contentant juste de l’observer. Elle semblait tellement bouleversée. Après quoi, Nyx se dirigea d’un pas lent vers elle. Pas après pas. Cependant, la jeune femme reculait… reculait… jusqu’à se retrouver bloquer contre la porte. Sourire au coin sur le visage du Diable. Se retrouvant de nouveau à quelques centimètres l’une de l’autre.

La Liberté n’étant que superficielle.
La Passion abritant le corps.
La Soif devenant irréelle.
Les Flammes n’étant qu’une douce métaphore…


« Tu me tortures… » disait-elle. Des mots qui étaient restées dans l’esprit vagabondant de la Serpentard. Son regard émeraude la transperçant. Observant ses lèvres. Douces lèvres qui la faisaient planer. Simple touché pour l’emmener dans un autre monde. Nyx fit un dernier pas pour se retrouver coller à elle. A présent, c’était à son tour de s’amuser. Main effleurant sa hanche commençant de douces caresses vers le haut du corps… Autre main effleurant sa cuisse la faisant lentement remonter jusqu’à arriver à son dos… Son habituelle morsure à sa lèvre inférieure pour éviter de la dévorer sur place. Elle approcha ensuite son visage de son cou, pour y déposer de longs baisers. Des baisers qui ne tardèrent pas arriver au niveau des lèvres. Nyx lui mordit, délicatement, la lèvre inférieure avant de s’approprier entièrement de ses lèvres…

Un voyage recommençant de nouveau. Nyx ne savait plus où elle était, ou ce qu’elle faisait. Ce corps qui était contre elle, la rendait dingue. Ses lèvres dégageaient une onde de chaleur qu’elle ne pouvait expliquer. Douce saveur la dévorant toute entière. Elle était prise au piège, ne voulant plus s’arrêter… voulant la découvrir toute entière. Elle voulait retourner sous la douche en sa compagnie. S’envoler avec elle. Loin de tout. Loin de la réalité. Un espace-temps parallèle. Nyx essayait de se rassurer en se disant que c’était seulement l’effet de la drogue qui amplifiait ses émotions. Il n’y avait pas de quoi s’inquiéter. Mais pour l’instant, elle comptait bien profiter du moment.

Cependant, elle fit faire un mouvement à la jeune femme qui lui arracha un gémissement. Non un gémissement de plaisir, mais, plutôt, de douleur. Nyx reprit doucement ses esprits, essayant de comprendre ce qu’il venait de se passer. Elle pouvait remarquer la douleur sur le visage de la jeune femme. Une douleur qu’elle essayait encore de cacher. Nyx avait peur que ce soit encore de sa faute. Et ça l’était en réalité. Bougeant un peu trop brusquement son bras. Elle comprit d’où venait le problème : son épaule. Nyx resta quelques instants, regard braqué sur son épaule, avant de se décoller de la jeune femme à grand regret, et se diriger vers ses affaires. Sa baguette. La voilà. Elle se retourna vers la jeune femme, baguette à la main. Un sourire amicale aux lèvres.

- Ne t’inquiète pas, je ne vais pas te faire de mal.

Elle s’approcha ensuite d’elle, en évitant de lui faire peur. Sourire charmeur aux lèvres, la main libre lui levant doucement le menton pour l’obliger à la regarder dans les yeux. Nyx colla de nouveau ses lèvres sur les siennes, pour la distraire. Elle pointa ensuite sa baguette sur l’épaule endolorit de la jeune femme, en imprononçant : #Curo As Velnus (Sortilège de Soulagement, Permet d’alléger la douleur). Quelques secondes plus tard, elle se sépara doucement d’elle, avant de la regarder de nouveau. Nyx glissa sa baguette le long de sa hanche pour la coincer entre sa culotte en dentelle noire et sa peau. La douleur devait être moins présente à l’heure qu’il était. Un Sortilège plutôt efficace, que Nyx appréciait beaucoup. Elle aurait pu laisser la Verte et Argent supporter sa douleur, mais cette dernière, semblait déjà souffrir assez. Regardant de nouveau ces cicatrices sans gênes. Nyx leva les yeux vers elle, avant de prendre la parole, un ton calme et posé :

- Tu penses que je te torture… mais, ceci n’est rien. Je peux vraiment te torturer de plaisir si je le souhaitais vraiment, dit-elle en se rapprochant d’elle pour effleurer doucement son cou grâce à ses lèvres. Tu me désires, je te désire. Alors… -murmurant à son oreille d’un ton provocant- souhaites-tu vraiment que je te libère… ?
Vanille Fleury
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Re: Salle de bains [Filles]
Vanille Fleury, le  Lun 22 Mai - 6:35

Un instant j'hésite.
Oui j'ai peur.
Ne sachant trop quoi faire.
Le cœur hurlant.
La raison suppliant.


Hors de ses griffes, les larmes coulent, je sens le désir grandir lais toujours je recule, je ne sais pas vraiment pourquoi, sans doute ais-je trop peur en réalité, mauvais souvenirs qui me hante, même si cette fois c'est différent. Parce que pour elle je n'ai pas d'amour, peut-être juste de la haine, mais que je ne peut m’empêcher d'éprouver une attirance dangereuse, qui m’affaiblis tendis qu'elle me fait succomber dans ses bras. Est-ce que je risque de me brûler ? Dans cette existence qui n'attends plus que ça ? J'ai peur de ce qu'il pourrait m'arriver, peur de cette sensation qui grandit en moi alors que mes pieds reculent sur le sol glacé. Un pas, un second, mais elle continue d'avancer et la crainte grandit alors que mon dos percute la porte, trop tard je ne peux plus reculer... Petit sourire de la part de la méchante louve qui me regarde comme son prochain repas. la distance se réduit et mes yeux se posent sur ses lèvres, espérant qu'elle se pose sur les miennes tout en regrettant par dessus tout qu'elle ne le fasse.

Incapable de bouger, je la voix qui se rapproche encore plus près, collant son corps au mien. Ses mains se perdent sur mon corps en caresses qui me brûlent et me consume de l'intérieur, je veux hurler mais la seul chose qui s'échappe de mes lèvres et un gémissement que j'aimerais de peur mais qui se trouve être de plaisir. Puis ses lèvres vienne rejoindre la partie et je m'oublie, fondant dans le plaisir de ses baisers qui provoquent en moi des frissons incontrôlables et dangereux. Puis, elles retrouvent le chemin de ma bouche, venant me mordre doucement, me rappelant par la même occasion mon statu de proie prête à se faire dévorer. Avant de me voler véritablement mes lèvres en me faisant basculer dans un autre univers. Il faisait chaud, brûlant mais incroyablement agréable et j'avais peur. Ses mains étaient plus que flammes ardentes qui dévoraient tout sur leur passage tendis qu'une des miennes se posait dans son dos pour la rapprocher encore un peu plus de moi quand bien ça aurait été possible. J'étais muette, muette de geste, ne sachant plus quoi faire, le cerveaux littéralement fondu et la raison oubliée. Et puis un faux mouvement, la douleur de mon épaule qui relance ses vague de souffrance, je ne veux pas crier, ne veux pas interrompre le moment mais malgré moi, mes lèvres laissent échapper un gémissement de douleur qu'elle entend.

L'instant magique brisé.
Même nous pouvons replonger.
Ne faudrait-il pas se méfier ?
Alors que sa baguette apparait.
Envie et peur de toi.

Puis elle se retourne, souriant étrangement, elle à l'air amicale mais je ne sais pourquoi son attitude m'effraie, et lorsque qu'elle commence à parler, j'ai vraiment du mal à lui faire confiance. Elle ne semble avoir pour moi aucune animosité mais se doute t-elle que ce n'est pas réciproque, qu'au fond, tout au fond je n'ai pas oublié ses questions et que je n'ai pas apprécier, sans doute ne sais elle pas que seule l'attirance physique que j'ai pour elle m’empêche de lui faire du mal et de lui montrer à quelle point je la déteste, mais dès qu'elle est loin les ancien sentiments, ceux que je considèrent comme réels reviennent en même temps que ma haine refoulée pour elle, prête à exploser. Elle ne me pense pas crédible, ne me croit pas lorsque les insultes fusent mais loin d'elle je suis tout autre, lorsque son corps ne se retrouve pas collé au mien, mon jugement reste rationnel. Comment puis-je dons supporter de donner ainsi mon corps à quelqu'un pour lequel je n'éprouve aucun sentiments ?

Je voudrais résister, lorsque je la voix arriver, mon regard est déterminer, mais alors que ses mains me relève la tête et que ses lèvres se posent sur les miennes, je replonge dans cet autre univers qui n'appartient qu'à nous deux, ce terrain bien trop effrayant pour une enfant comme moi. Je ne vois sa baguette se pointer sur moi qu'au dernier moment et mes yeux s'écarquillent d'horreur pourtant je ne bouge pas, incapable et au lieu de la douleur que j'avais peur qu'elle n'intensifie, une douce vague de soulagement se répand dans mon épaule réduisant fortement la souffrance qui s'en était emparée des suite de ma chute. Puis elle se met à parler, chacun de ses mots augmentant dangereusement l'envie en moi tendis que je cherche le moyen d'y résister sans le trouver. J'ai envie d'elle, de ses lèvres, son corps, ses caresses, mais comme un triste oisillon en cage, l'envie pressante de la liberté m'appelle sans que je ne puisse y résister, je suis enchainée dans ses bras et la crainte grandit.

Se battre pour garder la raison.
La distance, moins proche, aide.
Mais je doute y arriver.
Trop faible.
Du moins psychologiquement.


Elle a ranger sa baguette, c'est le moment ou jamais... Un oui, un non. Je ne sais plus comment réagir, si je dois écouter mon désir à ma conscience. Puis une image s'impose à mon esprit. Un jeune préfet jaune qui fait naître des point d'interrogation dans ma tête lorsque je pense à lui, un garçon qui fait battre mon cœur d'un tout autre sentiment que seul le désir brute et sale que j'ai pour la belle serpentard. Un regard vers elle, je vois ses yeux rouges posé sur moi. Elle non plus ne m'aime pas, seule la drogue doit surement être en train de jouer. mais je doute qu'elle me laisse repartir comme ça, maintenant qu'elle à goûter à cette envie qui nous anime toute les deux. Mais qu'arrivera t-il donc de nous si je laisse cette partie d'envie prendre le dessus ? Je ne préfère pas y penser, alors je résiste, à ces mots, son invitation, parce que moi je n'ai rien consommé de dangereux et que s'il faux nous sauvez toute leur deux de cet endroit brûlant, je suis la seule à pouvoir le faire. Oui... Je veux que tu me libères !

J'avance d'un unique pas pour m'emparer de son arme avant de reculer doucement. Il le faut parce que j'aime quelqu'un et que c'est réciproque, contrairement à toi qui te contente d'agir sous l'effet d'une quelconque drogue en m'emprisonnant dans les filets du désir... Je ne suis pas un objet, encore moins un jouet pour toi ! Nous allons nous brûler et j'ai déjà assez souffert comme ça. Je n'ai que de la haine et du désir pour toi, je ne peux pas me laisser aller dans de pareils conditions... Petit soupire. La menaçant de sa propre baguette, je l'oblige à reculer avant de récupérer mes affaires de mon autre main. Au dernier moment je lui lance sa baguette et sort en courant de la salle de bains jusqu'à mon dortoir. Terminant de m'habiller je vois mon shirt bien sagement replier sur mon lit et je soupire. Pardonne moi Kalsi... Je t'aime...

Regret immense.
Peur intense de la recroiser.
Mes yeux se ferment doucement.
Tendis que je m'en veux.
De m'être laisser prendre.


[Fin du rp pour mwa]
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Re: Salle de bains [Filles]
Nyx Spero, le  Lun 22 Mai - 10:35

Doux venin rependu,
Dans la chair de sa proie.
Une réponse attendue,
Qui n’arrivera jamais en soi.


Une demande faite, remplie de bon sens. La douceur de ses lèvres résidant encore sur celle de la brune. L’odeur de la proie que le loup n’oubliera jamais. Le cœur toujours battant dû aux évènements qui venaient de se dérouler. Son corps criant de nouveau famine, en voulant toujours plus. Un état second, ou plutôt… tertiaire. Passant un doigt sur ses lèvres toujours brûlante, elle essaya de reprendre ses esprits. Elle le devait. Un appel au secours lancé à cause d’elle. Elle était la menace dans ce jeu puéril. C’était un fait, qu’elle ne pouvait plus nier.

Perdue dans ses pensées, elle ne remarqua même pas la jeune femme en face d’elle prendre sa propre baguette. « Trop défoncée Nyx… ». Ses yeux cherchant les siens. Paroles après paroles, elle se contentait seulement d’écouter. Parlant d’amour, de désir, de drogue… Des sujets plutôt liés en y pensant bien. Elle n’était pas un jouet, avait-elle dit. Un jouet pour elle. Nyx le savait déjà. Mais se l’entendre dire était lui faisait avoir un sourire. Mais les deux dernières phrases étaient les meilleurs à ses yeux. Brûler, souffrance, haine, désir… Un joli mélange de paroles. Nyx n’était pas surprise face à ses paroles. Ce n’était pas la première personne qui éprouvait de telles choses face à elle et ça n’allait sûrement pas être la dernière…

Des émotions qui devraient être absentes,
Dans un esprit enivré.
Des Paroles étant un doux murmure à ses oreilles.
Une brulure déjà ancré,
Dans une Âme devenant une tempête émotionnelle.


Nyx se tenait devant elle, muette, ne bougeant pas, face à cette personne qui la menaçait de sa propre baguette. Qu’attendait-elle pour bouger ? Pour aller la chercher ? Elle ne savait pas vraiment. Elle ne voulait pas bouger. Regardant cet Ange s’envoler sous ses yeux… Une personne normale se serait excusé du comportement qu’elle avait eu. Ne se souciant pas des sentiments de l’autre. N’ayant même pas cherché à savoir. Un cœur qui était déjà pris par une personne qui n’était pas elle. La regardant sortir en vitesse avant qu’elle ne lance sa baguette, qu’elle ne prit même pas la peine de rattraper.

Quelques minutes passèrent. Nyx regardait toujours la porte d’où venait de sortir la jeune femme. Sa baguette demeurant toujours à ses pieds, qu’elle ne tarda pas à ramasser. Un peu confuse par les événements qui venaient de se produire, Nyx se dirigea vers ses affaires, pour enfiler son débardeur et son short, rangeant sa baguette. Elle s’attendait à une réaction de ce genre, mais, au fond d’elle, elle désirait que la jeune femme ait une tout autre réaction. Les rêves étaient faits pour rester des rêves. Cependant, Nyx, obtenait toujours ce qu’elle souhaitait. Depuis son plus jeune âge c’était ainsi, et ça n’allait sûrement pas changer à présent. Sortant enfin de la Salle de bain, se dirigeant vers son dortoir pour prendre sa cape et ses « cigarettes ». Direction le parc, se promettant de conquérir cet Ange… Cet Ange dont elle n’a même pas le nom mais qui sera impossible à oublier d’aussi tôt…

Sombres pensées vagabondant.
Les ténèbres reprenant le dessus sur la Lumière.
Escapade Nocturne naissant,
Pour laisser vagabonder les ténèbres…



~ Fin du RP ~
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Re: Salle de bains [Filles]
Invité, le  Sam 3 Mar - 12:35

RP avec Elhiya

Je tenais fermement cette grenouille que j'avais trouvé je ne sais où dans les couloirs. Elle s'était sûrement échappé d'un cours ou éloigné de son propriétaire, mais maintenant elle était à moi. Je lui caressai la tête pour la rassurer. Dans le livre il était écrit que l'animal devait être calme et bien portant. La grenouille ne semblait pas avoir de problème de santé, aussi j'en déduisais qu'elle devait aller bien. Depuis que j'avais passé mon annonce, les gens affluaient pour m'aider à développer mon talent. Peut-être qu'un jour avec un peu de chance, j'aurais le don de prophétie. Ca serait tellement cool ! En attendant, une dernière année, si mes souvenirs sont bons, devait bientôt pointer le bout de son nez. Elle voulait m'aider, et ça c'était vraiment sympa de sa part. Alors je l'attendais, assise en tailleur, à caresser la tête de ma grenouille, lorsqu'un bruit de porte qui s'ouvre retentit dans la pièce.

-Je vous attendais, Miss Ellis. Est-ce que je faisais référence à un vieux film moldu qu'ils nous avaient passé une fois à l'orphelinat ? Totalement. Mais j'étais presque sûr que l'autre ne reconnaîtrait pas. Mais bon, une diseuse de bonne aventure devait toujours avoir l'air mystique, non ? Aussi, accueillais-je le ou la nouvelle venue avec un sourire. Bah ouais, en fait, je ne savais absolument pas si c'était elle ou pas. Allez, avec un peu de chance ça serait la bonne pioche.
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Re: Salle de bains [Filles]
Elhiya Ellis, le  Mar 6 Mar - 15:59

Un bout de papier, une annonce parlant de divination, de rechercher de victimes ou de simple coup de main. N’ayant toujours aucune affinité avec ce genre de chose, j’avais trouvé intéressant de voir une approche différente de celle de notre enseignant et avait répondu à l’appel. Résultat, je me retrouver à aller rejoindre les salles de bains pour retrouver une gamine de première année. A moins que je ne fusse trompe sur son nom, je trouvais vraiment intriguant qu’une gamine s’adonnait à ce genre de chose.

Aussi c’était avec une certaine excitation que je poussais la porte du lieu de rendez-vous étrange et sursautais en entendant mon nom de famille. Yeux grands écarquillés tombant sur la môme et son batracien. Le palpitant avait mis quelques secondes à se remettre en place avant de pouvoir esquisser un sourire chaleureux à la petite.

« Salut, Robin, c’est ça ? Je t’ai pas fait trop patienter ? Toi ou ta grenouille d’ailleurs. »

De quelques pas j’étais partie la rejoindre, abandonnant mon sac sur le côté et prenant place à ses côtés en scrutant la bestiole.

« Mignone bestiole, elle fait office d’assistant ? »

Soyons clair pour expliquer que la suite des évènements m’étaient complément inconnus :  de un j’adorais les animaux, de deux je ne savais absolument pas en quoi une grenouille pouvait servir pour lire l’avenir. Dubitative, j’avais avancé l’index pour caresser la créature qui me semblait fort patiente. Surement un animal de compagnie en fait.

« Je t’aide à quelque chose ? »

Bah oui, pas besoin de rester a contempler un batracien, si ?
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Re: Salle de bains [Filles]
Invité, le  Mar 13 Mar - 20:42

Une sueur froide coula le long de mon dos jusqu'à qu'en fait je découvre que je ne m'étais pas trompée. Halelluja ! Je continuais de caresser la grenouille tandis qu'elle s'approchait. Le batracien était de plus en plus calme, comme si le fait de se faire choyer était quelque chose qu'il aimait beaucoup.

-Elle va beaucoup nous aider ouais. Tiens regarde.

Je déposais l'animal sur le sol, il se tourna vers moi, me reluquant de ses deux grands yeux plein d'espoir. Oh, elle était si mignonne comme ça, des envies de caresses me reprenaient. Elle laissa échapper un petit "croac" si choupie que j'avais presque eu des remords en l'assommant violemment avec mon livre puis en me mettant à taper la nuque de la grenouille avec la tranche du dit livre pour lui briser la nuque. Un crac retentit rapidement, signe que l'animal était bien mort. Parfait.

-Tu veux m'aider toi aussi ? Tu aurais un moyen de lui ouvrir le ventre sans toucher les organes. Il faudra ensuite que tu poses ta question et j'aviserai alors sur ce qu'il faut faire en fonction de ce que tu demandes !

J'ouvrai grand le livre à la page des la lecture de l'avenir dans les entrailles. Fallait pas que je me trompe sur mes prédictions, ça serait balo que d'annoncer n'importe quoi. Après aussi, fallait pas qu'elle pose une question débile du genre "quand est-ce que je vais mourir" ou ce genre de stupidité dont le monde se fout éperdument. La prochaine fois je choisirai mes cobayes en fonction de ce qu'ils veulent savoir, ça m'évitera les mauvaises surprises. Enfin, je pense ça mais je sais pas encore ce qu'elle veut. Allez Elhiya, c'est à toi !
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