AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -45%
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre ...
Voir le deal
339 €

Harry Potter 2005 :: ~¤~ Académie de Poudlard ~¤~ :: Serpentard
Page 1 sur 9
Salle commune
Aller à la page : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9  Suivant
Alexandre Lunias
Alexandre Lunias
Serpentard
Serpentard
Année à Poudlard : Aucune année renseignée

Matière optionnelle : Pas encore disponible

Spécialité(s) : Aucune spécialité enregistrée actuellement.


Salle commune Empty
Salle commune
Alexandre Lunias, le  Mar 26 Avr - 12:04

Keira lui répondait alors :

- C'est pas très courant, oui. C'était l'intention de mes parents. Ils préfèrent des prénoms rares, ça.. permet en quelques sortes de sortir du lot. Au début, j'aurai du m'appeler Plectrude. Je remercie les cieux qu'ils aient changé d'avis.

En effet, le garçon pensait aussi que le prénom "Plectrude" était étrange. Que voulait t'il dire ? Ça ne signifiait rien pour lui. D'ailleurs, lui même n'avait jamais pensé à demander à ses parents pourquoi ils avaient choisis ce prénom en particulier. Sa mère lui avait seulement dit que c'était en référence à la France, leur origine. Mais pourquoi celui-ci en particulier ? Il n'en savait rien. Mais à présent, il aimait bien son prénom, et il n'imaginait pas en porter un autre. Il regarda la Serpentarde et pensait alors qu'ils étaient vraiment partis sur de mauvais pas tout les deux.

- Je crois vraiment qu'on est pas partis sur de bons rails. Je suis sur on pourrait peut être bien s'entendre finalement. Car nous avons l'air d'avoir un peu le même tempérament explosif.

A y penser, ils auraient bien pût mettre leurs caractères à profit pour être plus efficace ensemble qu'en solo. De toute évidence, elle et lui étaient de véritables bombe à retardement par moment. Ensemble ils auraient des possibilités infinies par exemple.
Keira Sanders
Keira Sanders
LégendeSerpentard
Légende
Serpentard
Année à Poudlard : Aucune année renseignée

Matière optionnelle : Pas encore disponible

Spécialité(s) : Métamorphomage
Permis de transplanage


Salle commune Empty
Re: Salle commune
Keira Sanders, le  Mar 26 Avr - 13:41

Au final, Keira avait quand même hérité du prénom de Plectrude en tant que deuxième prénom. Après un long débat, ses parents s'étaient finalement mis d'accord : le prénom serait trop dur à porter et à prononcer, mais puisqu'ils y tenaient vraiment, le lui donner en deuxième prénom était la solution. Heureusement, un deuxième prénom, c'est pas si utile. Généralement, quand on se présente, on ne le dit pas. Keira ricana une nouvelle fois en imaginant de quoi elle aurait l'air si elle se présentait sous le nom de Keira Plectrude Sanders. Elle aurait sûrement l'air d'une sale gosse prétientieuse et narcissique. Ce qu'elle était un peu, au fond.

En y pensant, Alexandre, c'était pas courant dans ce pays, non plus. Il y avait la variante anglaise, très répandue. Mais avec cette orthographe-ci, c'était rare. Keira devina alors qu'il avait une origine différente, comme elle.

Alexandre lui annonça qu'il pensait qu'ils pouraient bien s'entendre. Il avait raison, ils avaient le même tempérament colérique, visiblement. Et la même spontanéité,  pensa-t-elle en se souvenant comment il avait posé sa question sans gène ni préavis tout à l'heure. La chinoise était contente d'entendre ça ; s'il y avait une personne avec qui elle ne voulait pas devenir ennemi juré, c'était bien lui. Et pourtant, cela aurait pu très mal tourner.

- T'as raison. On fait la paix ? lui demanda-t-elle, lui tenait une main pour illuster la chose.

"On fait la paix". On aurait dit une enfant de cinq ans qui parlait. Mais Keira n'avait pas trouvé d'autre expression que celle-ci.
Alexandre Lunias
Alexandre Lunias
Serpentard
Serpentard
Année à Poudlard : Aucune année renseignée

Matière optionnelle : Pas encore disponible

Spécialité(s) : Aucune spécialité enregistrée actuellement.


Salle commune Empty
Re: Salle commune
Alexandre Lunias, le  Mer 27 Avr - 12:59

La serpentarde semblait enclin à enterrer la hache de guerre entre eux. Elle lui disait alors :

- T'as raison. On fait la paix ?

C'était une façon étrange d'énoncer ces intentions. Oui, c'était quelque peu enfantin. Mais cela suffisait à Alexandre pour être convaincu des bonnes intentions réciproques de Keira. Il décidait, pour célébrer leur nouveau départ entre eux, de lui faire un cadeau. Un petit présent de rien du tout pour nouer peut être ce qui serait une nouvelle amitié pour le vert et argent.

Il sorti donc un serpent en bois de son sac. C'était un objet que lui avait donné son frère Stan avant de repartir pour un énième voyage pour son travail de photographe à la Gazette. Ce serpent avait la capacité, grâce à la magie de se mouvoir comme un vrai. C'était assez marrant et très pittoresque. De plus, il arborait une belle couleur verte comme la maison des deux camarades ici présent.

- Tiens, c'est pour toi. C'est un serpent magique. Il peut te parler si tu es Fourchelang je crois. Moi je ne pense pas l'être puis c'est encore mal vu je crois mais je m'en fou. Je te le donne. A aussi il fait des clins d’œil à tout va. En fait, je crois qu'il est un peu dragueur par dessus les bords. Comme pour prouver les dires du serpentard, le serpent se mit à faire des clins d’œil.  

Il tendit le présent objet à Keira. Il espérait que le reptile en bois lui plairait.
Keira Sanders
Keira Sanders
LégendeSerpentard
Légende
Serpentard
Année à Poudlard : Aucune année renseignée

Matière optionnelle : Pas encore disponible

Spécialité(s) : Métamorphomage
Permis de transplanage


Salle commune Empty
Re: Salle commune
Keira Sanders, le  Mer 27 Avr - 15:44

Le jeune homme fouilla dans son sac un instant, et en tira ce qui ressemblait à une petite sculpture en bois vert. En le regardant plus attentivement, la chinoise remarqua qu'il s'agissait d'un serpent. Un serpent en bois, pas un vrai. Elle perçut également des mouvements ; oui oui, il bougeait. Ou plutôt il gigotait. Le terme était plus exact. C'était plutôt marrant et étrange. A sa grande surprise, le vert et argenté lui annonça qu'il le lui offrait. Keira était très déboussolée par ce geste amical et aussi amusée par la sculpture gigotante qui faisait des clins d'oeils.

- Oh.. Merci beaucoup, vraiment, dit-elle en tendant le bras pour attraper le présent. Il est rigolo... Je ne pense pas être fourchelang non plus, dommage. Il m'aurait tenu compagnie.

Elle se sentit un peu mal à l'aise : elle n'avait rien du genre à lui offrir en retour, là, maintenant. Elle lui retournerait la pareille plus tard. Quoiqu'il en soit, ce petit serpent en bois avait une belle symbolique, pour elle. Il marquait le début d'une nouvelle amitié. Elle releva les yeux vers Alexandre et lui sourit. Elle entrepris alors de lui poser quelques questions afin de le connaître un peu mieux.

- Pluie ou beau temps ? Chaud ou froid ?

Il n'allait peut-être même pas comprendre son délire. Elle s'en foutait, d'avoir l'air bizarre - elle ne faisait jamais d'effort pour paraître son un autre jour que le sien. Ces deux questions pouvant avoir l'air absurdes et sans aucun intérêt en disaient pourtant long sur la personnalité de quelqu'un.
Invité
Anonymous
Invité

Salle commune Empty
Re: Salle commune
Invité, le  Ven 22 Juil - 19:47

Informations.:
Tu me tiens, je te tiens, par la barbichette, le premier, de nous deux, qui rira, aura une, TA-PE-TTE. Paf. Pour la dixième fois depuis le début de l'après-midi, le bruit sourd d'une délicieuse main contre une joue joufflue retentit à quelques centimètres de mes oreilles. C'est quoi ce jeu complètement grotesque ? Le premier qui rit se fait gifler. Si mes souvenirs sont exacts, c'est une invention des êtres sans pouvoirs magiques, plus communément appelés dans le monde des sorciers, des moldus. La personne qui a créé ce jeu devait vraiment s'ennuyer ou bien être masochiste. Les deux peut-être ? Bon, ils faisaient ce qu'ils voulaient de leur magnifique minois, mais moi, je lis. Et quand je lis, je ne veux pas être dérangé. Deuxièmement, je n'aime pas la violence. Fermant mon livre quelques instants en installant un doigt entre les deux pages auxquelles je me trouvais, je portais mon attention sur les deux turbulents.

- Le prochain qui fait résonner une claque à côté de mes tympans, je l'assomme afin de faire stopper ce jeu sans queue ni tête. Il faut être écervelé pour se frapper, vous ne trouvez pas ? Si vous tenez tant que ça à vous défouler, il y a un parc à disposition. De plus, il fait beau. Il y a le dortoir aussi. Ici, des gens comme moi, essayent de lire ou bien de travailler.

Bon, je n'étais pas vraiment crédible dans mes paroles. D'une part, je ne suis pas violent et deux, il n'y avait personne à part moi et euxNous étions en pleine journée. Le soleil, légèrement dissimulé par les nuages offrait une chaleur supportable. C'est pourquoi la salle commune était presque déserte. Pourquoi je m'y trouve ? Je n'aime pas le chaud. Je n'aime pas le froid. Je n'aime pas sortir. Je n'aime pas grand-chose, à part le calme. Discuter de temps en temps aussi. Les deux excités me lancèrent des regards si profonds, que je pouvais ressentir leur envie de me répondre. J'haussais un sourcil pour exprimer un regard interrogateur, mais que nenni. Ils se volatilisèrent, me laissant seul dans cette salle si rarement silencieuse. Quelques cliquetis de l'horloge se faisait entendre. Aucun feu ne crépitait dans la cheminée.

Si calme. Si agréable. Enfin du repos pour mes oreilles. Je replonge donc mon attention dans les chapitres de mon livre. J'en étais arrivé au moment où les héros principaux improvisaient une tyrolienne, afin d'échapper aux milliers de zombies qui se trouvaient juste en-dessous de leurs pieds. Malheuresement, le dernier n'eut pas vraiment de chance. La tyrolienne céda et des bruits infâmes se firent entendre. Quelle pauvre fin pour lui. Lui qui était si proche du but. Proche de la liberté. Fin du chapitre. Je ne peux pas rester sur cet arrière-goût. Je veux connaître la fin. Connaître le déroulement des aventures de ses êtres, luttant depuis plus d'une année contre des zombies qui ne cessent de se multiplier, jour après jour. Un village confiné au fin fond d'une forêt. Oublié par tous. Froutch. Froutch. Oui, un bruit similaire transperce mes tympans pour venir troubler ma lecture.

Les deux turbulents sont-ils revenus pour me faire une farce ? Pour me faire comprendre que je n'aurai pas le dernier mot ? Fronçant les sourcils, je relève la tête et voit, cette fille. Euh. Ouais. Elle se sèche les cheveux dans la salle commune. C'est quoi cette mal élevée ? Elle se fout de ma gueule ? Le dortoir a été construit pour les chiens ? La salle de bain aussi ? Je tousse pour signaler ma présence, avant de m'adresser à elle avec une légère froideur dans ma voix :

- Tu te sèches les cheveux dans le salon chez toi ? Tu n'as pas une salle de bain ou une chambre ? Au pire, je peux lancer un sortilège pour t'aider à te les sécher. Je ne suis pas sûr qu'il t'en reste beaucoup sur la tête, mais c'est efficace, rapide et non gênant pour les autres. Pour en venir au : Si tu peux aller faire ça autre part, tu seras gentille. Merci.

Je la regardais rapidement de la tête aux pieds. Son visage me disait quelque chose. Normal. Nous étions dans la même maison. Une chose est sûre, je ne lui ai jamais parlé, mais la première impression qu'elle me donne n'est pas la meilleure. Je prends ça pour de l'irrespect.
Orianne Estheim
Orianne Estheim
Serpentard
Serpentard
Année à Poudlard : Aucune année renseignée

Matière optionnelle : Pas encore disponible

Spécialité(s) : Aucune spécialité enregistrée actuellement.


Salle commune Empty
Re: Salle commune
Orianne Estheim, le  Sam 23 Juil - 15:18

Saleté que pouvait être les cheveux, surtout si ces derniers sont longs ! Non seulement lorsqu'ils sont mouillé cela dégouline de partout, mais en plus ils prennent des plombes à se sécher. Tu avais beau les frictionner avec ardeur au moyen de ta serviette. De plus, si l'autre comique ne t'avais pas sauter dessus dès ton entrée dans la salle commune, ta tignasse serait sèche à l'heure qu'il est. Avec un gros soupir tu redoubles tes efforts et te frotte la tête plus vigoureusement. Après tout la nuit était déjà bien avancée et il ne devait rester que les couche-tard de la Maison de Serpentard dans la salle commune. L'autre qui t'avait prise pour une de ses connaissance était remonté dans le dortoir de son année et il ne devait rester plus que toi  devant la cheminée. Enfin, c'est ce que tu croyais en tout cas avant qu'un toussotement te sorte de tes pensées.

Arrêtant ce que tu faisais d'un geste brusque, tu te demandais si ce n'était pas l'autre idiot qui était revenu pour peut-être vérifier si son amie était enfin revenue. Ton regard se posa alors sur un garçon qui était dans un coin reculé de la salle commune. Il avait un livre en main et à juger par ce qu'il te lancé à la figure, il ne devait pas avoir été très content de se faire déranger dans sa lecture. Après tout il te demanda si tu te séchais les cheveux ainsi dans le salon de ta maison, te proposant par la suite si tu ne souhaitais pas qu'il t'aide à les sécher grâce à la magie. C'est vrai que cela aurait été mieux de le faire de cette manière plutôt que manuellement, cependant maintenant que la majorité de tes cheveux étaient secs cela ne servait à rien, les sécher à l'air libre était maintenant la meilleure chose.

Si tu ne prêta aucune attention au gars qui continuait son monologue, tu repoussa bien vite ta serviette sur le divan pour te tourner vers l'autre qui visiblement, n'était pas quelqu'un de très poli au vu de la manière dont il s'adressait à toi. Quant bien même il était dans ta classe – tu l'avais déjà côtoie jusqu'à présent mais jamais parlé – cela ne lui donnais pas de raisons pour te parler sur ce ton même si apparemment c'était toi qui troublait sa misérable quiétude. Monsieur avait beau te signaler qu'il y avait un dortoir ou une salle de bain pour se sécher, il n'empêche qu'a cette heure de la nuit il pouvait tout aussi bien s'y trouver lui-même pour lire son bête bouquin. Avec un soufflement méprisant, tu fais donc face à l'autre et le regarde du même air méprisant qu'il arbore en cet instant.


"- J't'en pose des questions, moi ? Répond-tu en repoussant ta chevelure noire d'un geste rapide. C'est très gentil te me proposer tes services mais j'apprécie moins le fait que tu me demandes de dégager alors que tes conseils de Mer** peuvent s'appliquer à toi également."

Tu avais parcouru le château toute nue pour suivre la préfère qui t'avais piqué tes vêtements, tu n'étais clairement pas disposée à être gentille avec autrui. Reprenant ton essuie, tu reportes ton attention sur l'autre.

" Et tu es ? Demande-tu en le regardant de haut Je suis peut-être impolie en te dérangeant dans la lecture de ton bête livre mais là encore tu l'es tout autant en parlant à quelqu'un que tu ne connais pas. Moi c'est Eryeen Estheim mais même si l'on est dans la même classe, le fait que nous nous adressions la parole seulement maintenant doit montrer que l'intérêt de connaître ta personne est proche du zéro absolu."

En tout cas c'est quelque chose qui n'était pas dur à comprendre vu comment lui et toi aviez commencés les choses pour faire connaissance... Murmurant un #recurvite pour sécher ton essuie. Toujours tendue, tu replie ce que tu as en main tout en ignorant totalement ce que pourrait faire l'autre. Celui-ci pourrait très bien s'énerver davantage en constatant que tu n'avais cure de ce que qu'il t'avait demandé, cependant cela passait largement au dessus de toi. Un discret sourire mesquin apparu sur tes lèvres mais disparu dès l'instant où tu fis face à l'autre Serpentard. Il avait l'air d'être le genre de mec à péter plus haut que son cul, autant donc ne pas le faire tilter même si à vrai dire, c'était déjà perdu d'avance au vu de la manière dont tu parcourais la salle commune depuis quelques minutes afin de ranger tout ce qui traînait à toi dans les environs...

"- Et tu fais quoi à lire si tard ici, toi ? reprend-tu à l'adresse du garçon. Ce sont les ronflements de tes camarades qui t'empêche de lire dans ton lit, c'est ça ?"

Baillant légèrement, tu regardes l'heure. Mine de rien, ton escapade à travers le château avait duré pas mal de temps et couplé au séchage particulièrement long de tes cheveux, l'heure avait tourné et la nuit était déjà bien avancée. Il n'était donc pas adondin que tu commences à montrer des signes de fatigue car il devait être plus de minuit passé à présent...
Invité
Anonymous
Invité

Salle commune Empty
Re: Salle commune
Invité, le  Lun 8 Aoû - 11:06

Quel abruti fais-je ? Moi qui pensais qu'il faisait encore jour, je me mettais le doigt dans l’œil. C'est donc pour ça que la salle commune était bien vide. Qu'il n'y avait plus personne et que le soleil ne montrait plus son visage depuis bien longtemps. Et bien, ce livre m'en aura fait voir de toutes les couleurs pour oublier le temps qui passe. Sur le point de replonger dans ma lecture, j'avais déjà oublié la présence de cette femme. Je ne m'attendais pas à ce  qu'elle me réponde ou même qu'elle fasse attention à mes propos, mais il faut croire que je ne suis pas aussi fantôme que je le prétendais. Néanmoins, je ne pensais pas à me faire attaquer de la sorte. Quelle agressivité dans ses paroles. Un si beau visage pour une si grosse tête, cela ne correspond pas. Je laisse un soupir s'échapper de mes lèvres, pose mon livre sur la table et croise les bras contre mon torse en plongeant mon regard dans le sien. Un regard profond et froid. J'ai presque envie de vomir en voyant ses manières. On dirait une petite princesse, qui pense que cet endroit lui appartient et que quiconque osera la déranger sera pendu. Ce genre de personnes m'insupporte. Vraiment. Des fois, je me demande bien pourquoi je ne la ferme pas. Sûrement parce que mon éducation me l'interdit ?

Je lui demande de dégager ? Oh. L'hyperbole. L'exagération dans l'extrême. Je lui ai juste demandé avec politesse de changer de salle pour ne pas gêner autrui. Certes, j'étais tout seul, mais ce n'est pas une raison. Juste de l'hygiène. L'hygiène de vie ! Pour les autres. Bordel ! Ce n'est pas dur à comprendre pourtant ! Et puis elle sort de ces absurdités. C'est incroyable. « Je suis peut-être impolie en te dérangeant dans la lecture de ton bête livre, mais là encore tu l'es tout autant en parlant à quelqu'un que tu ne connais pas. » Entamer une conversation à quelqu'un est impoli ? Bon, je dois avouer que ce n'est pas une conversation que j'ai entamée avec elle, mais là n'est pas le soucis. Tous ces dires sont complètement faussés. Rien n'a de sens. Je ne la comprends pas et je ne veux même pas essayer. Et pourtant, avec toutes ces paroles inutiles qu'elle déblaient, je continuais de la regarder. Cette fois-ci, je suis neutre. Complètement. Je n'ai déjà plus envie de faire sa connaissance. Je grave sa tête dans ma petite mémoire pour toujours. Elle bouge, beaucoup. Parle, beaucoup. Et bien. Elle en a de l'énergie à refourguer !

Je lâche de nouveau un soupir. De plaisir pour cette fois. Elle a enfin finie de parler. Soulagement. Je ne sais même pas quoi répondre. Peu importe les paroles que je pourrai déblatérer, elle voudra toujours avoir raison. Peut-être que je me trompe sur son cas ? Peut-être qu'elle a passée une mauvaise journée ? Qu'elle est fatiguée ? J'en ai strictement aucune idée, mais soit. Je peux le concevoir. Sans bouger un cil, je commence donc à me lancer dans un monologue à mon tour. Je me demande bien pourquoi. Elle ne va rien écouter.

- Commençons doucement et simplement. En t'écoutant un peu plus tôt, tu disais que déranger quelqu'un en lui adressant la parole était impoli. C'est un peu... bête et dénudé de sens tes dires ? Mais bon, passons. Tu parlais du fait que je te dérange alors que tu étais en pleine séance de séchage. Deuxièmement, je ne t'ai pas dit de « dégager » comme tu le sous-entends. Juste d'aller dans un endroit plus approprié pour faire ce que tu fais. Cela s'appelle l'hygiène. L'hygiène pour tes camarades. Mais bon comme tu dis, l'intérêt de connaître ma personne est proche du zéro absolu donc pourquoi se soucier de ma présence ? Tu n'en as que faire. Et cela aussi, je le conçois.

Tout ça, dit calmement. Pourquoi s'énerver ? D'une, elle n'en vaut pas la peine et de deux, je ne perds pas mon sang-froid pour de simples blablas.

- Et pour terminer. Sache qu'un livre n'est pas bête. Si tu n'aimes pas lire, c'est ton problème. Garde tes réflexions pour toi, tu veux ? Maintenant on va passer à quelque chose de plus désagréable.

La franchise, j'aime ça.

- En voyant ton caractère, je suis content que l'intérêt que tu me portes est proche du zéro absolu. Les princesses dans ton genre qui se croient tout permis. Qui s'excitent et s'agacent pour une simple demande qui, de base, se voulait gentille. Un peu agressive, mais pas autant que tes réponses. Donc, la prochaine fois que tu fais une telle chose en ma présence, je te ferai bouger avec des coups de pied au cul, c'est clair ?

Je lui lance un sourire mesquin. Je suis gentil, et jamais je ne ferai une telle chose, même si l'envie est bien présente. Frapper quelqu'un n'est pas dans mes gênes. Encore moins une femme. Je préfère la diplomatie. Les paroles.

- Oh et puis, pourquoi veux-tu connaître mon nom ? De toute façon, si tu n'as pas l'intention de vouloir me connaître, je n'ai pas l'utilité de te le fournir. Michael Aberline. Enchantée, Eryeen. Un très beau prénom d'ailleurs. Le physique s'allie avec ce dernier. Dommage que l'intérieur ne soit pas coopératif avec l'extérieur.

Finalement, je sais pourquoi le ChoixPeau a choisi la maison Serpentard pour moi. J'en rigole intérieurement. Moi qui cherchais cette réponse depuis bien longtemps et qui vais me la reposer dans quelques jours, rencontrer des personnes comme elle révèle ma vraie nature. Est-ce que je peux aller encore plus loin ? Sûrement.

- Je lis pour mon plaisir. Est-ce un mal ? Et je peux te retourner la même question. Pourquoi es-tu dans la salle commune à une telle heure, à te sécher les cheveux ? C'est d'autant plus étrange, tu ne trouves pas ?

Je passais pour un psychopathe. Mon regard ne l'avait pas quitté une seule seconde. Je souriais avec sérénité. Calme. Et amusement. Va-t-elle s'énerver ? Se détendre ? Je suis impatient de connaître la suite des événements.
Orianne Estheim
Orianne Estheim
Serpentard
Serpentard
Année à Poudlard : Aucune année renseignée

Matière optionnelle : Pas encore disponible

Spécialité(s) : Aucune spécialité enregistrée actuellement.


Salle commune Empty
Re: Salle commune
Orianne Estheim, le  Lun 8 Aoû - 13:17

Si tu croyais que l'autre allait s'écraser suite à la demande cinglante qu'il t'avait formulée, tu te mettais le doigt dans l'oeil. Pire, il se lança dans un long monologue pour te faire comprendre qu'il ne demandait qu'un peu de calme sans pour autant te demander de dégager autre part pour sécher tes cheveux. En fait, ce qu'il voulait dire était qu'il y avait d'autres endroits pour ce sécher les cheveux et que tu n'étais pas obligée de le faire dans la salle commune. Fronçant les sourcils, tu écoutais ce que l'autre Serpentard disait même si au bout du compte cela rentrerait pas une oreille et en sortirait par l'autre lorsque le garçon se taira. Quoique, au vu de la façon dont il était parti, son discours risquerait fort de continuer longtemps comme en attesta les longs débits réguliers de paroles qui s'écoulaient de ses lèvres. Quoi qu'il en soit, tu avais beau être en colère, il n'empêche que certaines choses venant de sa part étaient fondée, tu n'étais pas obligée de lui répondre et s'occuper de sa présence si tu n'avais pas envie de faire sa connaissance. Il fallait dire que vous serez loin d'être amis, surtout en voyant comment vous aviez commencer à vous parler. Cependant, il arrivait que deux personnes radicalement opposées puissent bien s'entendre malgré leur départ en fanfare comme celui entre vous deux.

« - Je n'ai jamais dis que je n'aimais pas lire ! Te vexe tu en lançant un regard courroucé au garçon. Comment ça, les choses désagréables ? »

Cette fois, une lueur de curiosité brilla un instant dans ton regard, tandis que tu décidais enfin à t'intéresser à ce que l'autre allait dire. Cela ne manqua pas d'arriver et par un sujet que tu ne t'attendais pas vraiment ; ta psychanalyse partielle à partir de la première impression que tu avais fourni à l'autre Serpentard. Ce dernier se permis donc de te traiter de princesse qui s'offusque pour un rien et qui était assez agressive dans ses propos et façon d'être avec autrui. Ouais c'est vrai que tu n'y avait pas été avec le dos de la cuiller quand tu t'étais adressée à lui, néanmoins lorsque l'on était fatigué et remonté suite à tes dernières aventures il y avait de quoi être sur les nerfs même si tout était de ta faute. Quoi qu'il en soit, l'autre étudiant de fit savoir que si tu recommençais à lui parler sur ce ton il n'hésiterait pas à te faire dégager et ce avec des coups de pied au cul si besoin est.

« - Genre tu oserais lever la main sur une condisciple ? Demanda-tu avec un air intéressé, l'ombre d'un sourire amusé étirant tes lèvres. Essaie toujours pour voir ! »

Non mais croyait-il vraiment qu'il te faisais peur en te menaçant de la sorte ? Surtout qu'il n'avait pas l'air de quelqu'un de foncièrement méchant en apparence. Néanmoins, si il était dans la Maison de Salazar Serpentard, il devait sûrement y avoir une raison à sa présence. Curieuse de savoir de quoi il en retournait, tu te dis que ce serait pas mal de continuer à dialoguer avec lui, surtout que ce dernier n'avait pas l'air d'être lassé de t'envoyer des piques depuis tout à l'heure. A croire que jouer au ping-pong de joutes verbales avaient la possibilité de faire quant même connaissance, comme en attesta le garçon en se présentant sous le nom de Michael Alberine. Alors que tu allais prendre la parole pour dire que tu étais enchantée de le connaître, ce dernier continua en complimentant le fait que ton propre prénom était joli tout comme ton apparence physique. Surprise, tu avais failli rougir mais tu déchanta très vite lorsque ton interlocuteur ajouta que c'était dommage que l'intérieur n'était pas à hauteur de l'extérieur.

« - Je ne sais pas si je dois bien le prendre. Réponds-tu d'un ton courroucé en posant ton regard sur le garçon. J'allais pourtant dire quelque chose de gentil mais l'envie vient de me passer, quel dommage. »

Un air boudeur sur le visage, tu détournes ton regard un instant vers les fenêtres qui donnaient sur le lac de Poudlard. Les eaux étaient sombres, lugubre, ce qui montrait que la nuit était déjà bien entamée depuis que tu étais revenue dans la Salle Commune. Finalement, ton attention se reporta sur Michael qui venait de te demander ce que tu fabriquais à te sécher les cheveux en pleine nuit. Aux premiers abords tu n'eu pas envie de lui raconter ce qu'il s'était passé pour que tu te retrouve ainsi. Non seulement parce que ce n'était pas ses affaires de connaître ta vie, mais également parce que ta mésaventure n'était pas très valorisante sauf si l'autre était un pervers. Néanmoins l'autre te montrait un intérêt en te posant cette question, preuve peut-être que vous pouviez quant même prendre un chemin afin de vous connaître davantage. Finalement, tu pris la parole en soupirant avant de t'adresser à lui.

« - J'ai été dans la salle de bain des Préfets avec une amie. T'es content maintenant ?»

La suite, tue n'allais certainement pas la déballer ainsi. C'était un peu honteux et tu te voyais pas expliquer en long et en large que ton amie et toi aviez été prise sur le fait et que pour te punir, la Préfète des Serpentard n'avait rien trouvé de mieux que te prendre tes vêtements et te forcer à déambuler entièrement nue dans le château pour les récupérer. Par contre, tu aurait mieux fait de ne pas répondre d'un air agressif parce que cela te donnait l'image de quelqu'un qui se mettait sur la défensive et qui voulait cacher un détail de l'histoire. Comme l'autre Serpentard était du genre à analyser le comportement des gens auquel il parle, nul doute qu'il se douterait de quelque chose et chercherait en à apprendre davantage, si tant est-ce qu'il était vraiment intéressé par ta personne.
Invité
Anonymous
Invité

Salle commune Empty
Re: Salle commune
Invité, le  Lun 8 Aoû - 15:04

Je l'observe. Je la mémorise. J'essaye de m'imaginer plusieurs choses. Non pas déplacées, n'exagérez pas quand même, mais je ne sais pas. Elle m'intrigue. Attire mon regard. Je trouve ces personnes passionnantes. Celles qui par-delà leur physique, cache une véritable personnalité. Une personnalité complètement opposée à l'image qu'elles offrent d'elles. Elle n'a jamais dit qu'elle n'aimait pas lire ? Pourquoi donc citer mon livre comme bête ? Nous avons tous des goûts, couleurs et us différents. Nous ne jouons pas tous dans la même cour de récréation. Savoir s'abstenir de critiquer le plaisir des autres est un art. Certains n'y arrivent pas. M'enfin, je ne peux pas la juger sur ça. Elle était sûrement énervée et ne réfléchissait pas vraiment à ce qu'elle disait. Et malheureusement, je ne peux pas penser cela non plus. Cela voudrait dire qu'elle est tout simplement... idiote ? Et je ne peux pas encore affirmer une telle chose. Ça serait méchant venant de moi. Oh, mais attendez. Qui a dit que j'étais gentil ? Non. Patientons et voyons comment les choses évoluent. Pour le moment, elle semble se calmer et s'amuser avec ce que je lui dis. On se lance de petits piques. Cela envenime la conversation. Intéressant.

Un rire sinistre et assez... sadique vint résonner dans la salle. Oui, je riais. « Genre, tu oserais lever la main sur une condisciple ? » Pour simple réponse, je me levais et commençais à m'approcher d'elle, avec lenteur. Mes pas se faisaient sourds. Profonds. Lents. Mon regard lui, vint se plonger dans le sien. A quelques centimètres d'elle, je penche mon visage pour murmurer avec froideur à son oreille.

- Sache une chose. Vous êtes tous les mêmes à mes yeux. Des humains. Tu possèdes quelques pouvoirs magiques en plus comparé à certaines personnes, mais qu'est-ce que cela change ? Que tu sois de Serpentard, Poufsouffle, Gryffondor ou même Serdaigle. A mes yeux, tu ne vaux pas plus que les autres. Et le fait que tu sois une femme aussi. C'est clair ?

Laissant le silence planer quelques secondes de plus dans cette atmosphère désormais tendue, je retourne m'asseoir sur mon fauteuil, avant de lâcher un soupir et puis de rigoler à nouveau. Que de comédie pour rien.

- Je rigole pour quelques trucs, mais le fait que vous êtes tous les mêmes à mes yeux, c'est bel et bien le cas. Pour le moment, tu ne sors pas du lot. Je dirai même que tu te trouves en-dessous à l'heure qu'il est. J'espère que tu n'as pas eu trop peur ? J'en doute, sinon tu peux aller chez les Poufsouffles.

Que d'humour, que d'humour. Qu'est-ce qu'on rigole avec moi. Bon, j'y étais allé un petit peu fort. Je voulais juste lui faire comprendre que je me fichais pas mal qu'elle soit de Serpentard. Elle avait raison pour une chose. Jamais je ne lui ferai de mal. Bon, si elle essaye de me tuer, je me défendrai, évidemment ! Et puis, j'en ai aussi profité pour lui lancer quelques petits piques de plus. Elle allait me dire quelque chose de gentil ? Oh. J'en suis tellement déçu que les larmes ne sortent pas. Je n'ai pas besoin de « choses » gentilles pour me sentir spécial. Je suis spécial, je le sais. Tout le monde l'est. Chaque personne est unique. Et voilà maintenant qu'elle joue la petite fille qui boude. Et bien, et bien ! Elle joue parfaitement la petite princesse. Je ne me suis pas trompée sur son cas.

Bon, il fallait que j'arrête un peu. Cela ne me ressemblait pas du tout. Je cligne rapidement des yeux, portant cette fois-ci mon regard sur le feu qui crépite devant moi. Un feu qui réchauffe l'atmosphère. Posant mon coude sur le bras du fauteuil afin de poser ma tête sur la paume de ma main, j'arque un sourcil en entendant ses dernières paroles. Oh. La petite rebelle. En réfléchissant un petit peu à ce qu'elle vient de me dire et à son attitude, soit elle s'est faite chopée, soit la soirée avec son amie s'est mal passée. Sinon, pourquoi était-elle aussi énervée au début ? Après, c'est juste une supposition, je me trompe sûrement, mais je vais essayer de creuser un petit peu. J'aime bien avoir raison et obtenir les réponses à mes interrogations. Cela va lui déplaire, mais qu'importe. Pour l'agacer un peu plus, j'applaudis, avant de reprendre la même position qu'auparavant.

- Salle de bain des Préfets. Et bien, quelle petite rebelle que voilà. Laisse-moi deviner. La soirée s'est mal finie ? Il s'est passé quelque chose pour que tu sois si fâchée, si énervée ? Tu sembles bien calme maintenant. Non pas que je te le reproche, mais au moins, nous pouvons discuter calmement désormais. Je t'invite à prendre place sur un fauteuil. Après, si tu veux aller dormir plutôt que de parler de tes mésaventures, je le comprendrais.

Je lui lâchais l'un de mes rares sourires, avant de reprendre.

- En tout cas, c'est amusant de discuter avec toi. Tu as du répondant et j'aime bien. Après, si tu as envie de pleurer parce que je suis trop méchant avec tes paroles, tu peux !

Et pour lui faire comprendre que je jouais dans l'humour, même si ce n'était pas mon fort, je rigolais doucement. Plus qu'à voir si elle est partante pour discuter un petit peu ou si elle préfère aller dormir. Dans les deux cas, ma soirée aura été mouvementée !
Orianne Estheim
Orianne Estheim
Serpentard
Serpentard
Année à Poudlard : Aucune année renseignée

Matière optionnelle : Pas encore disponible

Spécialité(s) : Aucune spécialité enregistrée actuellement.


Salle commune Empty
Re: Salle commune
Orianne Estheim, le  Mar 9 Aoû - 18:00

La situation devint beaucoup plus tendue lorsque tu répondis au garçon qu'il pouvait essayer de te faire du mal. Qu'il tente juste de te toucher et tu allais lui faire passer l'envie de recommencer. Tu n'avais peur de personne et encore moins d'un gars comme lui. D'ailleurs il voulu se faire menaçant, se levant de son fauteuil pour marcher dans ta direction. Un sourire de défi sur le visage, tu te recule doucement en fonction de la distance qui s'amenuise entre vous tandis que ton regard ne flanche pas sous celui du garçon. Finalement, se fut lorsque l'autre fut à ta hauteur qu'il te glissa que même si tu avais plus de pouvoirs comparé à quelqu'un et que tu sois une fille il te ferait tout de même du mal.

« - Comme de l'eau de roche, mon Seigneur ! »

Réponds-tu d'un ton mielleux alors que tu repoussait l'autre de ton pied pour qu'il reprenne la place d'où il venait. Ton regard quant à lui pris un ton boudeur lorsque que le Serpentard éclata d'un rire plus détendu qui n'avait rien à voir avec le premier. Peur ? Ce fut à ton tour d'éclater de rire. Comme si quelque chose pouvait te faire peur ! C'était pour t'amuser que tu avais fait semblant de te recroqueviller lorsqu'il s'était approché de toi. Après tout il avait beau se donner des airs, il te confirma toutefois qu'il n'en serait rien. D'ailleurs si tu avais eu peur de son petit numéro, il avait raison en disant que tu aurait dû te retrouver chez les Poufsouffles. Des quatre maisons de Poudlard, les blaireaux étaient certes les plus loyaux mais également les plus peureux. Ce n'était donc pas une femme comme toi qui allait se retrouver là-bas puisque tu passais ton temps à défier les gens et à prouver que tu étais la meilleure. Bon d'habitude cela marchait mais étrangement tu te faisais prendre et rien n'allait comme tu l'avait planifié, l'épisode de la salle de bain des Préfets en était la preuve ultime.

D'ailleurs, cela n'échappa pas à ton interlocuteur qui repris la parole afin d'en apprendre davantage. D'ordinaire tu aurait ris au nez de la personne qui essayait de te faire sortir les vers du tient en l'envoyant chier. Quoique, l'autre Serpentard commençait à te plaire, aussi tu ne voyais pas vraiment de raisons de ne pas lui raconter ta fabuleuse soirée dans la salle de bain réservée aux Préfets. Enfin, fabuleuse était le mot mais ça, c'était avant de te faire prendre. Rebelle tu l'étais. Tu défiait constamment l'autorité pour t'amuser. Des fois cela passait, des fois non. Aujourd'hui tu t'étais fait prendre sur le fait, mais tu ne le serais pas la prochaine fois. Tu fit une petite courbette lorsque l'autre t'applaudis. Certes il faisait cela pour se moquer, mais tu ne t'en occupais pas vraiment. A vrai dire, il fallait remercier les gens qui t'applaudissait, c'était la moindre des choses.


« - Rebelle ? J'aime bien ce mot. Répète-tu d'un ton amusé, un doigt sur les lèvres comme si tu réfléchissais. Justement c'est drôle de briser les règles et se promener la nuit dans le château. Puis comme tu l'as dis, je suis une princesse,  j'ai besoin de luxe des fois. »

Jusque là c'était quelque chose dont ne peut plus normal. Quels sont donc les élèves qui n'aimaient pas déambuler dans Poudlard lorsqu'il fait nuit noire ? Toi tu avais juste été plus loin en allant dans la salle de bain des Préfets alors que tu n'étais pas supposé y aller. Tu n'aimais pas les règles et tu adorais le luxe que tu n'avais pas pu résister à l'appel de la classe de cette salle de bain des Préfets. Après tout, qui n'aimerait pas se laver au moins une fois dans cette immense piscine qui tenait lieu de baignoire ainsi qu'a ses multiples robinets aux milles senteurs ? En tout cas ce n'était pas toi qui le ferait. Quoi qu'il en soit, tu savais au moins que c'était chouette d'y aller au moins une fois dans ta vie à Poudlard sous peine de le regretter lorsque tu sortira de l'école. Malheureusement pour toi, si prendre un bain de reine t'avait enchantée, ce ne fut pas le cas à partir du moment où la Préfète des Serpentard accompagnée de Charli Proulx sont entrer eux aussi pour tomber sur deux élèves récalcitrante. Perdue dans tes pensées, ton interlocuteur te demanda des précisions, ajoutant que si tu désirais aller dormir ou quoi que ce soit il te laisserait.

« - Laisse. Réponds-tu alors que tu t'affale dans le divan en face de lui, une jambe croisée comme à ton habitude. Tu as vu juste. On s'est fait prendre par la Préfète et le garde-chasse. Le gars est resté avec mon amie et l'autre n'a rien trouvé de mieux à faire que partir avec mes vêtements.  J'lai poursuivie à travers tout le château, d'où le fait que je me sèche les cheveux seulement maintenant. »

Inutile de dire que Michael avait probablement deviné comment tu étais lorsque tu avais dû poursuivre la dite personne qui t'avait chapardé tes vêtements en guise de punition. Ouais, c'était vraiment quelque chose de honteux quand y pense et tu n'avais pas réfléchis à ce que l'autre pourrait dire en guise de réaction ) tes explications quant à ce qu'il s'était passé. Non, ce n'était pas ses affaires, mais on t'avait toujours appris à répondre aux questions. De plus, comme il le fis remarquer, l'ambiance entre vous s'était détendue et vous commenciez enfin à montrer des signes de sympathie, ce qui était bien différent de vos phrases assassines d'il y a quelques minutes.

« - Pareil. Réponds-tu avec un vrai sourire cette fois. Au fait, tu racontes cette histoire je te jette un sort, d'accord ? C'est déjà pas glorieux comme première fois mais bon, tu conviendras qu'aller à la salle de bain des Préfets est quelque chose à faire, surtout lorsqu'on sait que l'on quittera l'école ! Si tu veux je pourrais même t'emmener là-bas. »

Mais peut-être pas en pleine nuit parce que c'est dans cette tranche d'heure là que les gens ont l'idée d'aller se laver. Peut-être en pleins jours ? Il faudrait regarder si beaucoup de gens passent par là ou pas à ce moment-là et y aller. Tu avais déjà été prise, ce serait quant même débile de l'être à nouveau parce que tu n'as pas imaginer toute les possibilités afin de ne pas te faire pincer.
Invité
Anonymous
Invité

Salle commune Empty
Re: Salle commune
Invité, le  Jeu 11 Aoû - 23:14

Mon petit tour pour lui faire n'avait pas fonctionné comme je le souhaitais. Cependant, elle avait jouée le jeu en se recroquevillant sur elle-même, mais ce n'était pas assez pour m'avoir. Elle avait répondue avec amusement à cet affront avec son petit sourire mesquin sur son visage. Son sourire provocateur qui me disait d'aller encore plus loin. De lui prouver de quoi j'étais réellement capable. D'ailleurs, cela me fit réfléchir à quelques petits trucs... Suis-je gentil ou bien méchant ? Serai-je capable de tuer quelqu'un si j'en avais l'opportunité ? Le devoir ? L'obligation ? Pour sauver ma peau, c'est certain, mais par simple plaisir. Non... C'est inconcevable. Je ne suis pas fou. Je ne suis pas un tueur. Et faire du mal à quelqu'un pour aucune raison, encore moins. Pourtant, ce n'est pas l'envie qui me manque parfois. Avec Eyreen, c'est différent. Elle m'amuse. Ses réactions sont attendues et elles ne m'étonnent même pas. Dommage, je l'aurai bien vu verser quelques larmes et me supplier de me demander pardon. La voir s'excuser encore et encore pour de simples paroles. C'est sadique, oui, mais évidemment, ce ne sont que de vagues pensées. Je n'aime pas voir les autres pleurer.

En tout cas, elle avait bien compris mes paroles, qui elles, étaient fondées. Je ne fais pas de différence. Même si la personne est un(e) ami(e) de longue date, je n'hésiterai pas à l'abandonner au moindre coup foireux de sa part. Oui, je ne fais pas dans la gentillesse. Elle aime bien être considérée comme une rebelle ? Et bien tant mieux, vu que je la vois comme ça. Enfreindre les règles données, je ne vois pas ce qu'il y a d'excitant là-dedans. Oui, j'ai une vie ennuyante et emmerdante, mais je ne vois pas où est le plaisir procuré par une telle chose. De toute façon, quelque chose en moi me dit que je dois me préserver pour le moment. Que je dois rester calme et serein. Que je dois me montrer calme et attentif. Dans quelques années, tout ça va changer. Je vais pouvoir dévoiler ma véritable facette. Mais il faut dire aussi qu'un petit peu d'adrénaline de temps en temps ne pourrait pas me faire de mal. Je reste perplexe. Je lui lâche de nouveau un petit sourire amusé en entendant la fin de ses paroles. Une princesse qui a besoin de luxe des fois. Cependant, une princesse à tous les droits et n'est pas obligée de se cacher pour se baigner.

Pour mon plus grand contentement, elle s'installa sur le fauteuil en face de moi pour continuer à discuter. Finalement, je ne passerai pas toute la soirée, seule, affalé dans ce fauteuil à lire ce livre. Quoique j'ai une énorme envie de connaître la suite. Comme je l'ai déjà dit, un peu de compagnie et de papotage de temps en temps ne peut pas me faire de mal. Surtout avec une fille comme Eyreen. L'autre n'a rien trouvé de mieux qu'à partir avec mes vêtements ? Et elle l'a poursuivie ? Je n'ai pas besoin d'en connaître plus pour m'imaginer cette situation grotesque. Juste pour l'embêter encore plus, je la regarde rapidement dans les yeux, affichant un sourire et un clin d’œil des plus... pervers avant de ricaner bêtement, reprenant doucement mon calme.

- Et bien, quel ridicule. Courir, complètement nue, juste pour récupérer des vêtements à travers le château. Heureusement que tous les enfants sont couchés à cette heure-ci. Ils auraient assistés à un spectacle des plus effrayants. Le principal est de s'amuser de toute façon.

S'amuser. Un mot que je ne connais pas particulièrement. Autrefois, j'étais un enfant émerveillé. Heureux. Avec la joie de vivre. Mais plus les années passent et plus je trouve cette vie ennuyante. Dépourvue d'intérêts. Dénudée de sens. Elle doit sûrement le remarquer avec l'intonation dans ma voix, mais je n'ai que faire de la pitié. Je m'aime comme je suis et j'aime ne pas m'amuser. Égoïste ? Peut-être. Je ne sais comment me définir et ce n'est pas à moi de le faire. Si je me juge, les autres penseront que je suis prétentieux, alors que ce n'est pas le cas. Cette société est basée sur l'apparence des autres. Ils jugent sans connaître. Critiquent aux premières paroles sans savoir le passé de quiconque. Un monde pourri. Et puis qu'est-ce que je suis en train de raconter moi dans ma tête là ?

Je tourne rapidement la tête vers ma partenaire de discussion en entendant ses nouvelles paroles. Elle me jette un sort ? M'emmener là-bas ? Quelle bonne blague. Elle a de l'humour en plus.

- Je vais te répondre sincèrement. D'une, si j'ai envie de raconter cette histoire à quelqu'un, je le ferai sans aucun soucis. Deuxièmement, pourquoi j'irai la raconter à quelqu'un ? Je n'étale pas mes discussions avec autrui à un inconnu dans la rue que je rencontre. Et troisièmement, si tu essayes de me jeter un sort, cours. Vite. Très vite. Car si je t'attrape, je vais t'en faire voir de toutes les couleurs. Je vais même faire disparaître ta baguette dans un endroit assez...  inattendu, si tu vois ce que je veux dire ?

Et pour cette fois, ce n'était pas des paroles en l'air.

- Et pour ce qui est de ton invitation dans la salle de bain des préfets ou tout autre endroit interdit de ce château, je ne sais pas, c'est à discuter. Tu sais, aux yeux de tout le monde, je suis un ange. Je suis solitaire. On me croit timide. Je ne parle à personne. Je n'aimerai pas détériorer cette image que l'on a de moi. Tu comprends ?

Tout était vrai dans ces dires. A part le fait que je n'aimerai pas une détérioration de mon image. J'en ai, pour être franc, strictement rien à faire.

- Après, si tu me promets que l'on ne se fera pas attraper. Que l'on ne risque rien. Et que je n'ai pas à courir après quelqu'un complètement nu pour récupérer mes vêtements, pourquoi pas ? Un peu d'adrénaline de temps en temps ne peut pas me faire de mal. Tu as juste à me dire quand et où, et je te suis. Mais, en me proposant une telle chose, tu n'as pas peur ? Je suis quand même assez effrayant non ?

Pourquoi je ne faisais que raconter des idioties ? La fatigue. J'avais besoin de décompresser un petit peu et sortir des âneries m'aider.

- Et sinon, parlons un peu plus sérieusement, d'un sujet inintéressant, mais je n'ai pas d'autres idées. Comme tu le sais, je ne suis pas un très grand parleur. Nous allons bientôt quitter ce château et qu'est-ce que tu comptes faire ? Personnellement, je n'en ai pas la moindre idée.

Je ne sais pas pourquoi je lui demande une telle chose. Peut-être qu'avec une réponse constructive, cela m'aidera à avance. Et puis, mon quota de mots pour la semaine est arrivé à son terme... Je ne sais plus quoi dire pour animer la conversation. La discussion et moi, ça fait deux...
Orianne Estheim
Orianne Estheim
Serpentard
Serpentard
Année à Poudlard : Aucune année renseignée

Matière optionnelle : Pas encore disponible

Spécialité(s) : Aucune spécialité enregistrée actuellement.


Salle commune Empty
Re: Salle commune
Orianne Estheim, le  Lun 15 Aoû - 21:09

« - Elle devait être adepte du Comment-démolir-l'ego-de-quelqu'un-en-une-leçon. Réponds-tu à l'autre lorsqu'il te fit remarquer le ridicule de la situation dans laquelle tu n'étais retrouvée suite à ton escapade dans la salle de bain des Préfets. Je ne te permet pas de dire que je ne n'ai pas un beau corp, tu ne l'as pas vu ! »

Tu aurais pu ajouter un discret – mais je peux te le montrer là tout de suite si tu en a envie – mais tu t’abstiens de le faire. Après tout tu avais déjà été découverte ainsi, il avait raison sur le point que ce serait un cauchemar si l'on te voyait nue. Surtout que la salle Commune des Serpentard était un peu comme un moulin, nul doute qu'avec la chance que tu avais un kikoo serait descendu pile à cet instant juste pour pouvoir se rincer l'oeil. Quoique, si il avait été d'accord il aurait peut-être pas été déçu, après tout tu étais une fille qui faisait attention à l'image qu'elle donnait aux autres, ton apparence physique devait donc être au même pied que ton minois que Michael avait déclaré être acceptable même si il devait forcément avoir vu plus beau. Quant à tes menaces formulées en conséquence d'un éventuel ragot le garçon te répondis sérieusement que si il était vraiment mesquin il l'aurait déjà fait. Heureusement pour toi, il n'était pas du genre à déblatérer les histoires des autres même si celle-ci était ridicule. Au moins c'était clair et tu l'en remercia intérieurement. Ce n'était déjà pas très amusant de se faire pendre mais cela l'était encore davantage lorsque la punition avait été on ne peu plus… Comment dire ? Gênante ? Plutôt honteuse et humiliante, en fait. Une expérience à ne pas expérimenter une nouvelle fois en tout cas. Michael termina alors sa tirade en te menaçante de te poursuivre et faire disparaître ta baguette magique et la faire revenir dans un endroit auquel tu ne t'attendrais pas.

« - Ok,ok… dis-tu dans un murmure assez vexé tandis que tu laisse échapper un petit soupir. Non je vois pas trop l'endroit en question et pas la-peine-de-me-le-montrer ! »

Tu avais accéléré la fin de ta phrase, croyant que l'autre allait vraiment te le montrer suite à ce que tu venais de dire. Tu savais à présent de quoi était capable ton interlocuteur malgré ses belles paroles, nul doute qu'il aurait essayer de te faire connaître ce fameux endroit peut-être d'ailleurs par un geste et autre car tu n'étais pas stupide au point de n'avoir réellement aucune idée d'où il voulait en venir. Heureusement pour toi, il continua sur le fait qu'il ne souhaitais pas tellement détériorer son image de personnage plutôt solitaire et effacé. Il fallait dire que c'était une bonne couverture pour quelqu'un comme lui d'être celui qui était sage, tu ne le blâmeras pas pour cela. D'un mouvement de tête affirmatif, tu répondis à la question qu'il t'avait posé pour te demander si tu comprenais sa pensée. C'était cela le problèmes avec des gens comme ce garçon, c'est qu'il tenait tellement à se faire passer pour le gentil qu'ils étaient trop coincé pour risquer quelque chose qui allait à l'encontre de leurs envies. Ils s'étaient mis des barrières et le pire c'est que ces dernières avaient tellement de présence qu'ils s'emprisonnait tout seul. Cela étant, il n'était pas totalement contre l'idée d'aller visiter également la salle de bain des Préfets puisqu'il consentit à t'avouer que si vous ne risquiez rien il changerait sûrement d'avis.

« - En fait c'était moi qui était nue et qui poursuivait la Préfète à travers le château. Rectifies-tu avec un demi-sourire. Mais t'en fais pas, je promets que cela se passera bien. »

Tu te doutais bien qu'il avait compris mais tu préférais être sûre que c'était le cas en répétant ce qu'il s'était passé lorsque tu avais été découverte. Quoi qu'il en soit si promettre qu'il ne lui arrivera rien de fâcheux était la chose à faire pour le rassurer et qu'il prenne part à tes escapades nocturnes – c'est toujours mieux à deux que tout seul – autant lui promettre et voilà.

« - Au pire des cas on aura une petite punition qui ne sera pas aussi humiliante que la mienne. Ajoute-tu avec amusement. T'façon personne ne punira sévèrement un gentil étudiant comme toi, non ? »

Non, un petit dérapage n'est certainement pas quelque chose qui le foutrait dans la Mer**. Généralement un premier de classe qui faisait une bêtise était puni oui, mais visiblement ce n'était jamais bien méchant puisque ce dernier faisait gagner plus de points à la maison qu'il n'en a fait perdre.

« - Effrayant ? Toi ? Pouffe-tu en regardant ton interlocuteur qui venait de te demander si tu n'avais pas peur de lui. Personnellement j'aurais plus les chocottes devant un basilic ou un insecte géant et répugnant plutôt que toi ! Heureusement pour moi tu n'as pas d'écailles ou des yeux globuleux et plus de six pattes même si tu a déjà une langue de vipère mais ça j'imagine que c'est parce que tu es à Serpentard... »

Et tout le monde sait que les gens de la maison de Salazar Serpentard ont une grande gueule et s'amusent à menacer leurs condisciples des autres maisons lorsqu'ils ne se clashent pas entre eux. Donc non, tu n'avais pas vraiment peur de l'autre même si ce dernier te menaçait depuis le début de votre conversation. Comme on dit si bien, chien qui aboie ne mord pas, tu n'allais pas l'ajouter dans ta liste des rares choses qui te faisait peur à savoir les insectes et ce quels qu'ils soient. En tout cas il semblait un peu fatigué et cela se fit ressentir lorsqu'il te demanda ce que tu comptais faire une fois l'année finie. Après tout vous étiez dans votre dernière et l'année prochaine vous sortirez de l'école de Poudlard pour vivre par vous-même.

« - Moi non plus… dis-tu alors que ton sourire disparu de ton visage pour te donner un air absent. J'avoue que je n'y est jamais pensé, en fait. »

Si lui n'avait aucunes idées, c'était la même chose pour toi. Cependant, si Michael ne savait pas quoi faire du tout parce qu'il hésitait probablement entre divers métiers, toi c'était différent. Non, tu vivait tellement au présent que tu n'avais jamais pris le temps de penser une seule seconde à ce que tu ferais plus tard.

« - C'est… tellement stupide. Murmure-tu en baissant la tête, penaude. C'est ma dernière année et je n'ai absolument aucunes idées de ce que je vais faire !

Comment foutre en l'air son futur en sept ans ? C'est facile, allez demander à Eryeen Estheim qui n'avait pas la moindre idée de ce qu'elle souhaiterais faire plus tard ! C'était son futur, ce qu'elle allait devenir dans ce monde qu'elle foutais en l'air ! Quoi qu'il en soit, elle aurait le temps d'y réfléchir jusqu'à la fin de l'année mais en attendant tu venais de te souvenir d'un détail qui avait son importance. En effet, ton père était un moldu et ta mère une sorcière. Si ta mère avait un emploi au sein du ministère, ce n'était pas le cas de ton moldu de padre. Lui, il avait une entreprise dont il était le patron. Une entreprise de jouets dont tu serais l'héritière un jour, d'ailleurs puisque tu étais enfant unique.  Tu te tourna alors vers ton interlocuteur, ouvre la bouche pour la refermer. Finalement, tu te décides à reprendre la parole.

« - Tu me vois en patronne d'entreprise de jouets ? Demande-tu à l'autre, avant d'éclater de rire en te rendant compte du ridicule de la chose. Tu étais une sorcière et tu devrais te contenter d'être patronne d'une usine qui construisait des jouets moldus. C'était la honte. La honte totale lorsqu'on sait que tu auras passé tes études à Poudlard. Toi tu sais ce que tu feras ? »

On sait jamais si il avait quelque chose en tête.
Invité
Anonymous
Invité

Salle commune Empty
Re: Salle commune
Invité, le  Jeu 22 Sep - 3:49

Mordaan s'avança dans la salle commune de manière timide. Il avait déjà acheté sa baguette et ses fournitures scolaires sur le chemin de Traverse et il venait d'assister à sa répartition dans la maison des Serpentards. Il s'aventurait donc dans leur salle commune pour la toute première fois. Il avait déjà aperçu quelques personnes lors du banquet mais n'avait pas osé leur parler. L'inconnu dans lequel il s'engouffrait ne lui plaisait guère mais il arrivait à se convaincre que cela ne durerai pas. Très vite il pourrait se faire des connaissances. Et pour précipiter les rencontres, il lui fallait aller de l'avant.

C'est ainsi qu'il se retrouva dans la salle sombre. Son aspect n'était pas sans rappeler l'atmosphère d'un cachot, éclairé par des lampes vertes, suspendues à des chaînes et par les fenêtres donnant sous le lac de l'école. Il y avait très peu de monde à cette heure là. Il parcouru rapidement la pièce du regard pour observer ces quelques élèves. Deux d'entre eux ont attiré son attention, assis sur de grands fauteuils verts, à échanger des friandises qui tentaient de s'échapper à la moindre occasion.

Pendant qu'il observait, il se tenait droit et immobile, devant l'entrée. Il n'avait pas bougé depuis quelques minutes désormais, le temps de tout détailler. Il pris la décision d'informer de sa présence et commença à balbutier un faible :

- B..b..bonjour.

Il se rendit alors compte de son manque d'intention et recommença avec plus de conviction :

- Bonjour !
Invité
Anonymous
Invité

Salle commune Empty
Re: Salle commune
Invité, le  Sam 24 Sep - 20:28

Aileen était en pleine lecture, elle arrivait en plein dans le dénouement de son roman policier. Allongée confortablement dans un des sofas verts de la salle commune, elle était isolée dans son propre monde.

La première journée avait été inintéressante, discours long et vide du directeur, accueil des nouveaux tous plus timides les uns que les autres, dîner copieux mais standard et comble de tout, elle n'avait pas trouvé Nya. Déçue, elle s'était éclipsée dès qu'il n'était plus répréhensible de le faire en direction de la salle commune de Serpentard histoire de finir tranquillement son dernier livre.

Quelques heures plus tard et elle était sur le point de savoir qui était l'auteur du crime soit-disant parfait.

-B..b..bonjour.

Elle leva les yeux brièvement pour voir un jeune serpentard, assez petit d'ailleurs, planté devant la porte d'entrée de la salle. À voir son allure timide, Aileen assuma qu'il devait être un première année. Il ressemblait d'ailleurs assez à son frère, Alister. Mais ce dernier en avait encore pour un an avant d'entrer à Poudlard, elle pouvait encore le faire baver un petit peu.

-Bonjour !


Et voilà qu'il essayait de se reprendre. Se souvenant de son rôle de bonne petite serpentard, elle se redressa, accorda au nouveau venu un grand sourire et lui dit :

-Bonjour! Tu viens d'arriver à Poudlard? Bienvenue chez les serpentards si c'est le cas!


Invité
Anonymous
Invité

Salle commune Empty
Re: Salle commune
Invité, le  Sam 24 Sep - 22:44

Mordaan se demandait si la répétition de son message était finalement une bonne idée. Cela était fait, rien ne pouvait l'annuler. Il fût surpris d'entendre une réponse :

- Bonjour! Tu viens d'arriver à Poudlard? Bienvenue chez les serpentards si c'est le cas!

Il observa en direction de la voix et aperçut une jeune et jolie rousse plus âgée que lui. Elle lisait un livre lorsqu'il l'a dérangée mais elle lui souriait. Il se referma donc sur l'idée que cela ne la dérangeait finalement pas tant que ça.

- Oui, c'est exactement ça. Le Choixpeau m'a envoyé à Serpentard.

Il venait de réciter ces deux phrases d'un ton trahissant un léger malaise de la situation. Il ne cessait d'observer cette jeune femme pour attendre ses réactions... Peut-être trop ? Il détourna la tête pour ne pas la mettre à son tour mal à l'aise. Encore une erreur, se dit-il avant de reporter son attention sur le livre.

- Je peux te demander tu es en quelle année ? Les cours sont organisés comment ? On a de la pratique ou seulement de la théorie ?

Ses trois questions posées, il se tût. Son enthousiasme ne devait pas transparaître aussi facilement. Il se jura de se contenir. La situation commençait presque à devenir embarrassante de son point de vue. D'autant que pendant ce temps, il était resté figé devant l'entrée.
Contenu sponsorisé

Salle commune Empty
Re: Salle commune
Contenu sponsorisé, le  

Page 1 sur 9

 Salle commune

Aller à la page : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9  Suivant

Permission de ce forum:Vous pouvez 
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Harry Potter 2005 :: ~¤~ Académie de Poudlard ~¤~ :: Serpentard-

L'univers d'Harry Potter est la propriété de la Warner Bros ainsi que de J.K Rowling.
Tous droits réservés sur ce site ©Copyright Bureau RPG.