Sensation étrange d’un frisson qui parcourt l’échine, un regard sur sa robe de sorcier aux couleurs verdoyant et argent. Un fin sourire ou n’est-ce qu’un soupire. Que faisait-il ici ? Est-il à sa place. Ses noisettes glissent sur la baguette qui tournoie entre ses doigts. Comme il est étrange d’être ici, mais ce qui l’énerve sans doute davantage était la joie de ses parents quand il leur avait écrit qu’il avait rejoint les Serpentards. “Tu marches sur nos traces.” Rien de tel que pour provoquer une colère sourde, un tintement dans le crâne d’une horreur absolu. L’ambition le dévore, l’ambition de s'élever au-dessus de tous, de s’élever au-dessus de ses parents. Les jointures de ses doigts se crispent soudainement en un poing rageur. Il ne veut pas être eux, il ne veut pas être comme eux.
Les paupières se ferment, réfléchir et se calmer. Un long soupir.
Quelle importance la maison que l’on rejoint. Ce ne sont que des camarades durant quelques années, et demain ils ne seront plus rien d’autre que des souvenirs qui s’oublient. Les yeux balaient ce lieu, cette salle commune. Est-ce ici vraiment qu’il pourra apprendre tout ce qu’il y a à savoir. la connaissance est-elle donc entre les mains de leurs professeurs, quelle importance de gagner des points pour une maison quand on ambitionne juste d’être le meilleur. Cette obsession, pourquoi en est-il autant obnubilé. Les règles. Encore une invention pour nous interdir les vraies connaissances, mais n’est-ce pas sorti et contre sort qui s’invente, le noir et le blanc ne sont rien, les règles sont présentes parce qu’on a dû un jour les enfreindre.
Les paupières s’ouvrent doucement, le calme l’étreint avec douceur.
Ne pas se montrer, rester l’enfant sage et modèle. Apprendre et se rapprocher de ceux qui possèdent la connaissance. Et trouver, chercher, découvrir toujours un peu plus. Il se laisse un peu plus choir dans le fauteuil, les mains jointes sur les genoux, le brasier se reflétant dans son regard.
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Re: Salle commune Invité, le Jeu 10 Mai - 12:07
Rarement un devoir n'avait été aussi épuisant que celui qu'il venait d'achever pour le cours d'histoire de la magie. Il y avait consacré tout son temps libre pendant trois jours entiers. Trois jours à arpenter les rayons de la bibliothèque, scrutant des milliers de reliures de à la recherche de livres contenant une information potentiellement intéressante pour le sujet qu'il devait traiter. Trois jours à ouvrir des bouquins poussiéreux, consulter la table des matières, survoler les chapitres qui pouvaient l'intéresser jusqu'à se rendre compte qu'aucune information intéressante ne figurait dans ce livre. Trois jours à recopier, gratter du papier, croiser les sources. Trois jours à rédiger, mettre en forme, raturer, recommencer. Trois jours, et maintenant il était fatigué. Et il avait besoin de sucre.
En allant chercher quelques chocogrenouilles dans son dortoir, il se dit que les moldus avaient tout à portée de main pour faire leur devoir, grâce à l'ultranet. Quelques mots sur un moteur de recherche, quelques pages à consulter et voilà. A quoi servait la magie exactement? Il redescendit, s'assit à la table qu'il venait de quitter et mordit dans une friandise. Ça allait mieux. Un peu. Dans l'ensemble il était plutôt satisfait du devoir qu'il avait produit. Si ce devoir avait été en guise de préparation aux BUSE, il aurait eu la note maximale à coups sûr. Oui mais voilà, ses certitudes il les avait perdu depuis qu'il était entré en sixième année, en histoire de la magie comme dans toutes les matières qu'il avait choisi pour les ASPIC. Enfin il avait le sentiment qu'il ne pouvait pas faire plus pour ce devoir et ça avait quelque chose de rassurant, il pourrait affronter sa note l'esprit tranquille.
Il regarda un peu autours de lui. Deux élèves de troisième année qui étaient dans un coin, à surveiller ces deux-là, c'était des habituels éléments perturbateurs quand ils étaient ensemble. Une bande d'élèves de première année qui pour une fois discutaient entre eux à un niveau sonore acceptable. Un couple d'élèves de septième année qui s'embrassaient près du feu, il détourna le regard, gêné par ce moment d'intimité qu'il avait surpris. Son regard tomba alors sur un élève un peu plus jeune que lui, qu'il avait souvent croisé dans la salle commune mais à qui il avait jamais parlé, ou très rarement.
Son ancien lui, avant son entrée en cinquième année et la prise de son insigne (cette période lui paraissait si loin...), était assez peu sociable, si bien qu'il y avait de nombreux camarades de sa maison avec qui il avait très peu parlé. Il connaissait très bien les élèves de sixième année bien sûr, avec qui il partageait les salles de cours, les repas et son dortoir pour certains d'entre eux. Il connaissait également très bien les élèves de première et de deuxième année, qu'il avait accueilli et guidé dans leurs premiers pas à Poudlard, écouté souvent, conseillé parfois et recadré probablement pas assez. Et puis il connaissait les habituels fauteurs de troubles, comme ces deux troisième année qui semblaient échanger des objets dans leurs coin.
Les élèves des autres années avaient moins besoin de son aide, et tant qu'ils ne faisaient rien pour avoir le personnel de Poudlard sur le dos, Galway s'en souciait assez peu, son coté pas très sociable reprenant le dessus. Mais celui-là avait l'air triste, comme.... mélancolique. Il soupirait, les paupières closes.
Il devait se préoccuper un peu plus des gens, cela faisait partie de ses fonctions, un peu. Ne pas donner l'image du préfet qui n'est là que pour sanctionner. Il tenta sa chance, quitte à se faire rembarrer, pour un peu de socialisation, en faisant glisser une chocogrenoille vers le solitaire.
-On sous-estime souvent le bien que peut faire un morceau de chocolat sur l'organisme.
C'était vrai. Quelques instants plus tôt il maudissait l'école et ses devoirs trop compliqués. Et après quelques bouchées de chocolat, il se mettait à sociabiliser avec quelqu'un qu'il connaissait peu, reniant tous les principes du Galway de base.
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Re: Salle commune Invité, le Lun 14 Mai - 15:21
Quatre années.
Oui, quatre années s’était écoulée depuis qu’il avait rejoint cette école, cette famille, qu’il était devenu un Serpentard ornant de ce vert argenté ses capes. Durant toute cette période, très peu de rencontre, encore moins d’amitié franche qui se crée au travers des cours, des repas dans la grande salle, de la bibliothèque ou encore plus de ce lieu de repos, la salle commune. Dans la solitude on se laisse choir, enveloppé dans la douceur de l’indifférence, murmure inaudible de l’esprit se jouant manœuvre, déplaçant dans un lointain les pièces d’un échiquier géant pour atteindre l’inévitable chaos d’un destin désiré, ou sa mure l'ombrageuse ténèbres. Courtoisie absolue du respect des règles, nulle provocation pour sentir l’haleine fétide d’un hurlement qu’il soit professeur ou préfets, se jouer dans la candeur d’un minois, d’une bienveillance aux règles et d’un affront absolu à l’incongru inacceptable. Du moins dans les mots et dans leurs sens, il se vautre dans cette délicate indifférence, un fantôme aspiré par l’ombre des murs pour ne devenir qu’un murmure lointain, qu’une brise douceâtre qui se glisse perfide dans les tréfonds des abîmes.
Voilà tout ce qu’il était depuis quatre ans. Nul rencontre, nulle amitié, nulle inimitié.
Mais ce soir, la journée de cours défilant dans ses pensées, mouvement des baguettes se déclinant pour n’en oublier le détail, mot et enchantement reprenant acte et possession, alors que dans un coin traîne encore les Vélins sur laquelle les mots s'enchaînent d’un devoir, d’un exposé et d’un récit, écrasé par les ouvrages aux poussières indélicates et anciennes. Tellement de connaissances perdues. Combien de fois n’a t’il poser son regard à l’arrière de la bibliothèque, dans l’espoir d’y déceler une faille, de s’y glisser pour en apprendre bien plus. L’ennui d’une vie scolaire est que la connaissance n’en est pas différente. Les pensées s'envolent, pourquoi sommes-nous obliger toujours de n’être que des gentils petits élèvent, pourquoi devons-nous apprendre les sorts alors que se meurent les plus infâmes sortilèges. Les connaître serait une force, les utiliser un pouvoir.
La nuque se craque, la colère de toujours devoir rester dans les clous sous le regard de ses Kapo bien connu de ses moldus. Pourtant cette magie puissante se perd car derrière les mots comme “dangereux, mortels, destructeurs” ils sont si beaux et puissants. Somme nous donc obligé de vendre notre âme aux sombres chaos pour oser user de telle puissance. La puissance est elle aussi dangereuse. La question est rhétorique, mais ne trouvera pas de réponse car les noisettes abandonnent la danse flamboyante des flammes, autant que de sa baguette qui se fige entre ses doigts. Un regard sur la choco grenouille avant de les relever vers l’adolescent. Les lèvres se délient lentement :
Le bien que peut faire un morceau de chocolat.
Le sourire étire doucement les lèvres, les traits du visage se transposent en une certaine douceur, et la voix murmurée qui semblait venir d'outre-tombe se mue en une voix plus chaleureuse.
Oh, merci. Il est vrai qu’un morceau de chocolat ne peut nous faire que du bien. Je vous remercie, Monsieur le préfet.
Un fin sourire s’étire davantage illuminant le visage du jeune Cédric. Un préfet, rien de plus utile en ce lieu, ils sont le pouvoir, ils sont l’ordre, ils sont les espions … sans oublier les avantages de pouvoir se glisser en des lieux qui sont interdits à nombre d’élèves. Oui, il est bon ton de bien se laisser voir, de dissiper l’inattendu et le servile, car toujours derrière l’utile se présente.
Pas trop compliqué de devoir nous surveiller ? Vous auriez sans doute plus besoin de chocolat que moi.
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Re: Salle commune Invité, le Mer 16 Mai - 11:03
Il semblait avoir interrompu son camarade dans ses pensées. Il fixa la friandise quelques instants, murmura quelque chose que Galway ne compris pas puis leva les yeux vers Galway avec un sourire. Il le remercia et alla dans son sens pour le chocolat, sans pour autant toucher à la friandise. Puis il s’intéressa à son poste de préfet. C’était assez rare, beaucoup de gens voyaient ce poste comme un mal nécessaire sans pour autant y accorder de l’importance, certains le voyaient en temps qu’ennemi, quelqu’un à éviter quand ils voulaient s’exprimer librement, d’autres venaient chercher conseil et informations, mais ceux qui essayaient de se mettre à sa place étaient très peu nombreux. Il lui sourit à son tour.
-Je ne suis pas habitué aux vouvoiements et aux « Monsieur le préfet », tu peux m’appeler Galway ou même Gal si ça te convient. Surveiller n’est pas la partie de mon poste que je préfère, c’est sûr, mais ça fait partie de mes attributions alors je le fais, en essayant d’être le plus juste possible. Et pour le chocolat ne t’inquiète pas, j’en ai un bon stock en haut dans… Accio Bombabouse.
Un bruit de chute avait attiré son attention alors qu’il parlait. Les deux Serpentards de troisième année qui l’avaient fait tomber s’étaient lancé à sa poursuite alors qu’il roulait sur le sol, mais Galway avait été plus rapide avec sa baguette. Il maitrisait suffisamment ce sort assez basique pour éviter de faire exploser cet objet interdit dans l’enceinte du château alors qu’il s’en saisissait au vol. Il s’adressa aux deux élèves.
-Je vais garder ça avec moi si ça ne vous dérange pas. Vous avez fait perdre suffisamment de points à Serpentard pour cette semaine. Et même pour le reste de l’année à bien y réfléchir.
Il posa l’objet sur la table et reprit une chocogrenouille. La carte à l’intérieur était celle de Kingsley Shacklebolt, qui avait été ministre de la magie au début du XXIème siècle après une guerre qui avait secoué le monde magique. Il plongea les yeux dans son regard apaisant avant de s’adresser de nouveau à son interlocuteur.
-Tu t’intéresse au poste de préfet ? Tu voudrais l’être toi aussi ?
Elhiya Ellis
Personnel Ste-Mangouste
Année à Poudlard : Diplômé(e)
Matière optionnelle : Médicomagie
Spécialité(s) : Permis de Transplanage
Animagus (Furet)
Re: Salle commune Elhiya Ellis, le Dim 17 Juin - 16:09
L’alcool c'est le mal
Plus d'un mois on pique. Pv Jace N.2 LA accordé /Avec son LA LA Luna Elhi et Jace ont 16ans
Le nombre de cadavres de bouteille au sol avait plus que fêté l'anniversaire de Luna. Un peu trop, mais elle avait 17ans, la majorité sorcière, de quoi abusé en toute légitimité, ou presque. Vous n'aviez pas bougé de votre dortoir, pour une fois, usant de bombeaconfettis et divers bonbons acheté chez waddiwasi. Vous aviez eu la descente rapide, un peu trop même au point que l'ivresse s'était pointée rapidement et que t'avais décrété qu'il fallait rajouter ton cousin fraîchement rencontré à un enterrement.
T'abandonnais ta chambre, titubante, le regard vitreux et le sourire béat sur la frimousse. Tu manquais de tomber une ou deux fois en butant sur quelque chose traînant au sol et décidais que le mur de pierre froid était ton meilleur ami. L'épaule appuyé dessus tu avançais lentement la main droite caressant la surface rugueuse de l'être de ton précieux ami.
Ta course brumeuse vers le dortoir des garçons te faisais réaliser après coup que tu ignorais dans quelle chambre ton jeune cousin se trouvait.
-Jaceuuuuuuh?!
Tentative de l'invoquer d'un appel bancal entre une porte et un autre mur. La prochaine quête prendrait l'envie de le faire venir a une soirée privée tu lui enverrais un hibou, c'était décidé.
-Jaceuuuuuuh?!
De mémoire alcoolisée tu situais sa chambre non loin de celle où tu venais de t'arrêter. Un coup d’œil curieux sur les affaires présentes dans la pièce tu estimais que l'ours en peluche ne devait pas être à lui et tu passais la pièce à côté avec le même style de talent d’enquêtrice.
-Jaceuuuuuuh?!
Tout ce que t'allais gagner c'était de te faire engueuler par les garçons que t'allais réveiller. D'ailleurs à scander son nom de la sorte 3 fois de suite ce n'était ni Bettlejuce, ni Bloody Mary qui se manifesta mais un coussin dans la tête. Au loin on te disait qu'il était pas revenu mais que t'étais bien dievant son point de chute.
Trop contente t'avais gueulé un merci et t'étais affalée dans le lit vide. Oreillers moelleux, rien de mieux pour attendre ou dormir... oui dormir c'était pas mal... t'avais fermé les yeux quelque secondes, commençant à baver sur l'étoffe de coton quand des pas traînants te firent réaliser réaliser que t étais pas là pour dormir mais pour récupérer ton cousin pour continuer la soirée en salle commune.
Te levant d'un bond, t'avais sauté au cou du nouveau venu et voulais un bisou sur sa joue.
-Jaceuuuuuuh! Surprise! J'attendais ! C'est l'anniv à Luna on a prit des feux d'artifice faut que tu vois ça ! Tu... heyyyy! t'es pas Jace toi t'es qui?
En même temps ca pouvait bien être un de ses amis, mais tu n'y avais pas pensé. Dans une tentative de remettre la tête du type devant toi tu l'avait fixé un moment. Jusqu' a ce que ta capacité de réflexion disparaisse et te face dire que t'en avais marre d'attendre. A ce rythme Luna se serait endormie sur son lit.
-Bouarf on s'en fou de qui t'es au final.. t'veux voir ?
Re: Salle commune Jace Portland, le Lun 18 Juin - 13:37
Pv Elhiya Ellis Avec son LA/LA accordé Quand ils avaient 16 ans
L'alcool c'est le mal
A l'aube de sa dernière année, le Serpentard n'avait qu'une hâte: s'éclipser de Poudlard pour fêter la fin de l'année. C'est ce qu'il fit, lorsque dans un cri strident la sonnerie annonça la fin du dernier cours de potions. Le brun était légèrement fatigué, mais pas assez pour l'empêcher de réaliser ses projets. Alors avec quelques amis ils prirent la direction de Pré-au-Lard, bien décidés à terminer l'année sur une note alcoolisée.
Les heures défilèrent, tout comme les bières, rendant le jeune Jace un peu plus titubant à chaque gorgée. Néanmoins, le Serpentard avait l'alcool joyeux. Il ne pouvait s'empêcher de rigoler au moindre mot sortant des lèvres de ses congénères. Il était ridicule, il le savait bien, mais son bon sens avait foutu le camp en même temps que ses cours. Rien ne comptait plus que les moments qu'il partageait avec ses amis.
Quand enfin ils rentrèrent au château, bras-dessus, bras-dessous, la lune était déjà bien haute dans le ciel. Quelques nuages venaient parfois la cacher de la vue du français avant de finalement continuer leur route vers un horizon plus lointain. Jace songea un instant à devenir un nuage pour pouvoir regarder d'en haut tous ces petits hommes s'aimer puis se battre. Mais la réalité le rattrapa à ce moment là, et il du se résoudre à s'extirper du trou dans lequel il venait de trébucher. Une odeur de terre et d'herbe fraîche imprégna ses vêtement tandis qu'il constatait avec joie que sa baguette n'avait rien de cassé.
Ses compatriotes n'avaient visiblement pas remarqué sa chute car ils avaient tous continué leur chemin. Ils atteignaient déjà la Grande salle quand lui était seulement sorti du sentier menant Pré-au-Lard à Poudlard. Par précaution, il préféra ne pas courir, histoire de contenir ce qui lui restait dans l'estomac mais surtout pour ne pas tomber à nouveau dans un des pièges qu'offrait Poudlard aux élèves un peu trop titubant.
Quand il arriva aux cachots, le jeune serpent constata qu'il n'y avait pas eu qu'une seule fête ce soir là. Une légère musique ainsi qu'une lueur jaunâtre s'échappaient d'un des dortoirs féminins. Il se perdit un instant à cette contemplation avant de s'échouer dans un des canapés. Ses amis avaient disparus, sûrement assommés de fatigue par l'alcool qu'ils avaient ingurgité en masse un peu plus tôt dans la soirée. Lui était encore tout guilleret et ne savait que faire maintenant qu'il était tout seul dans le cachot. Il entendit bien une fille crier quelque chose dans son dortoir, mais l'idée de tomber sur deux amants d'un soir en plein acte ne l'enchantait pas vraiment.
Cependant, lorsqu'il l'entendit plus nettement prononcer son nom, le Serpentard faillit bien s'étrangler avec sa langue. Manifestement il ne s'agissait pas d'un ébat mais bien d'une verte et argent un peu perdue dans son cachot. Curieux, il décida alors de se lever, d'épousseter ses vêtements plein de terre et de touffe d'herbe, puis de prendre la direction du dortoir des garçons. La fille était près de son lit... Enfin, elle ne le fut pas très longtemps car elle ne tarda pas à sauter au cou du Serpentard pour lui coller un baiser sur la joue. J'en n'attendais pas tant que ça, songea-t-il.
-Jaceuuuuuuh! Surprise! J'attendais ! C'est l'anniv à Luna on a prit des feux d'artifice faut que tu vois ça ! Tu... heyyyy! t'es pas Jace toi t'es qui?
La blonde le connaissait, ou du moins connaissait son prénom. Ce qui n'était à vrai dire, pas réciproque. Bien qu'il l'ait déjà croisée à de nombreuses reprises dans les couloirs et durant les cours, Jace n'avait jamais vraiment réussi à se souvenir de son prénom. Elaya, Ehila... Quelque chose comme ça... Il prit un instant pour la détailler de haut en bas, ce qu'elle faisait également, avant de lui répondre.
- Si si moi c'est Jace ! Tu ne te trompes pas, fit-il dans un sourire.
Il n'eut pas le temps d'en dire plus qu'il se faisait déjà trimballer par la blonde, vers un autre lieu. Le Serpentard avait acquiescé à sa dernière question sans pour autant savoir si c'était le bon choix, mais l'alcool aidant, il s'en fichait pas mal. Il ignorait ce qu'il devait faire, aussi laissa-t-il la fille décider pour lui. Le brun n'était pas fatigué, et elle non plus visiblement, alors il décida qu'il n'avait rien à perdre à goûter à la folie de la demoiselle encore un peu avant d'aller se coucher.
- Tu m'as dit que ta pote avait anniversaire ? Ça te dit qu'on lui flanque la trouille de sa vie ? Un silence se fit, avant qu'il ne rajoute. Pour rire bien sûr !
Jace lui adressa un clin d'oeil avant de sortir de sa poche un faux masque de Mangemort dépliable. Il mit son doigt sur sa bouche pour lui indiquer qu'il fallait être discret, après avoir enfilé une cape noire qui traînait par là. Il trouvait qu'il avait fière allure, alors il décida de se pavaner en faisant des gestes grotesques devant elle.
- Je suis assez convaincant ? Demanda-t-il tout en riant sous son masque.
Elhiya Ellis
Personnel Ste-Mangouste
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Animagus (Furet)
Re: Salle commune Elhiya Ellis, le Lun 18 Juin - 14:25
L’alcool c'est le mal
Plus d'un mois on pique. Pv Jace N.2 LA accordé /Avec son LA LA Luna Elhi et Jace ont 16ans
Accord de rachel pour utiliser le feu En attendant qu’Alice s’occupe de me le faire parvenir
T’avais plissé les yeux quand il disait qu’il était bien Jace. Alors à moins eu ton Jace se soit mis à porter des lentilles de contact, ça, ce n’était pas Jace, ni de près, ni de loin, c’était juste… un gars de ta maison. ‘Fin, il souriait, donc dans un sens, c’était très bien aussi car t’avais la flemme de te taper tous les dortoirs un part un pour aller chercher ton cousin. Et puis lui, là, il avait acquiescé, alors, il ne te fallait pas grand-chose de plus. Vu le prix des feux, il fallait bien rentabiliser et faire en sorte que du monde voit cette chose que tu avais commandé dans un état d’ébriété certains. Mais c’était pour faire sourire Luna, donc, toutes les méthodes étaient bonnes. A tes yeux cette fille méritait de sourire plus.
T’avais embarqué le garçon par le bras, plus pour éviter de chuter en perdant ton amour de mur en pierre, l’entrainant vers la salle commune quand il te glissait une proposition que tu ne pouvais refuser. Un large sourire prenait place sur tes lèvres, les mirettes pétillaient toutes seules, sans même savoir s’il serait capable d’attendre l’objectif qu’il promettait. Un hochement de tête un peu vif pour lui dire que ça t’intéressait, t’écopais d’un mal de crane, d’un plancher dansant sous tes pieds et d’une grimace gracieuse.
Enfin, juste le temps de ne pas voir ce qu’il sortait de sa poche après ce clin d’œil espiègle. Voilà qui devenait intéressant et étrangement dans le thème de ce que tu avais prévu toi aussi. Si les grands esprits se rencontrait, l’alcool aidait à ce que les bêtises semblables aussi. Tu pouffais bêtement, les mains devant la bouche pour garder la discrétion qu’il te demandait. Pas facile en fait en imaginant à l’avance la tête de Luna.
D’une cape supplémentaire rajouté, un remerciement à celui qui l’avait oublié, Elhiya trouvait que ce Jace, collait parfaitement avec ce qu’elle avait prévue et rigolait de concert dans le couloir.
– Nan mais , sparfait, c’est du même genre le feux en question. Le combo au top ! ziens, sur la pointe des pieds, j’passe avant, j’fais péter le truc, et t’arrives juste après ! Ca t’vas ?
En fait, tu lui avait pas laissé le temps, au pauvre garcon sous son masque. Te marrant de plus belle, t’avais juste filé dans la salle commune, prenant soin de le pas rater une marche, de ne pas te prendre le mur ou quoi que ce soit au sol et cherchais l’irlandaise des yeux. Pas grand monde devant la cheminée, pas grand monde dans la pièce en faite. Faute à l’heure tardive, faute aux soirées extérieure, mais quelques âmes étaient bien présentes –pas forcément encore en vie ou eveillée-. T’en profitais pour faire signe à jace de venir d’un signe de la main, te mettant innocemment contre le rebord du mur au pied des escaliers, la mine trop réjouit pour ne rien tramer.
T’attendais qu’il soit qu’à quelques escaliers de toi, pour crier
–Attaque surprise !
De jeter le feu d’artifice dans l’acre de la cheminée, l’entendre siffler avec délectation et le voir partir en biais jusqu’à exploser en hauteur au niveau du plafond de votre salle commune. Une fumée noire s’élevée dans une silhouette humaine accompagnée de crépitement de blanc créant un masque aux seules interstices visible. Un mage noir dans toute sa splendeur – si on pouvait dire- ou un sans-visage au choix. Seul soucis dans cette grandeur ténébreuse, il avait perdu son pantalon, et sa robe, trop courte, dévoilait sous de nouvelles petites explosions deux jambes sous un caleçon à cœur rouge vif. Tu ne savais pas comment l’artificier de Waddi s’était débrouillé mais c’était ce que tu avais demandé et en mieux !
Les deux mains sur la bouche, t’essayais tant bien que mal de ne pas te marrer encore plus bêtement –si cela était possible- devant les tête des quelques élèves présents. Dans le tas de ceux qui s’étaient levés pour regarder, effarer, puis amusé le petit spectacle pyrotechnique il te semblait bien avoir repéré l’éclat de voix surpris puis hilare de ta meilleure amie.
Restait plus qu’au garçon de parfaire le tout
Invité
Invité
Re: Salle commune Invité, le Sam 11 Aoû - 8:49
FICHE PAR SWAN & Azryel ( Pv Vesper P. - J'm'incruste ici, ça date de + d'1 mois. / Enzo - 17 Ans ).
Through the dark, through the door...
A million dreams are keeping me awake just for once.
Quelques jours après mon crime parfait, je me retrouve dans la salle commune de ma maison. Celle que je prends, actuellement, comme ma seule habitation, car je ne veux pas déranger ma cousine, ni ma marraine et encore moins, ma meilleure amie. Même si toutes les trois possèdent le double de mes miroirs qui se baladent dans mon sac. Je n’en reste pas moins assez préserver sur certains sujets. Nul n’a besoin de savoir que je déraille, que je ne supportes plus aucunes intrusions malsaines, soit dans ma tête ou dans ma vie privée. Alors, je me suis isolé, ici, dans la salle commune, dans l’espoir d’y trouver un peu la paix, voir un peu de « réconfort » devant le feu de la cheminée. D’un coup de baguette, j’attire la couverture vers moi. #Accio – Couverture. Faire preuve de flemmardise, fait ! … Et même si je trouvais la salle commune plus aéré sans ce fauteuil dont j’étais le seul à savoir qu’il avait disparu. Je me contente de me réchauffer un peu en silence.
- « … Quelle journée pourrie. »
Et c’est le cas de le dire. Dehors, il pleut, un temps à ne pas dormir dehors, d’autant plus qu’il y a de l’orage. Et puis, aujourd’hui, je n’ai pas cours non plus, donc, raison de plus pour rester ici, en toute « sécurité » comme Miss Philaester me l’avait dit dans l’une de ses lettres qu’elle m’avait envoyée. Ensuite, je me permets de bailler un peu, m’allongeant sur le côté. Objectif du jour, trouver une occupation à faire et ça, je ne sais pas pourquoi, mais ça ne va pas être aussi simple à réaliser.
Hrpg:
Désolé si c'est pas la meilleure des introductions, en espérant que ça te convient, Vivi'. ♥
Angela Adams
Serpentard (DC)
Année à Poudlard : Sixième année
Matière optionnelle : Médicomagie
Spécialité(s) : - Demi-Vélane
Re: Salle commune Angela Adams, le Mer 19 Sep - 18:02
RP Alec
Bla ........Bla .................Bla
Pfff, ce journal est aussi nul qu'un cours de botanique.
Le refermant, je soupire et pose ma tête contre l'oreiller. Je fais une grimace en regardant dans le vide. Il n'y a rien à faire, je ne peux pas sortir dehors, je ne sais pas où est ma fratrie et y a trop de monde dans les couloirs pour y trainer tranquillement. Du coup, ben je m'ennuie et ça m'agace. Parce que j'ai pas envie de dormir, de jouer ou quoi que ce soit. Alors j'ai l'impression de tourner en rond à m'en exploser la cervelle.
J'ai envie de crier en fait
Jetant un oeil à mes camarades de chambre, je me dis finalement que j'ai pas envie de rester ici. Il se passe rien, elles sont gentilles mais pas intéressantes. Dommage, mais bon elles me seront utiles un jour ou l'autre, alors autant être amicale. Au moins, elles pourront délier leur langue et me dire tout ce qui pourra me divertir. Gonflant une de mes joues, je décide de sortir de la chambre pour aller dans la salle commune. Il doit y avoir bien plus de truc à voir, de personne à embêter. Je descends les escaliers presque en sautillant. En bas des marches, je défroisse un peu mon uniforme parce que faut rester propre. J'ai pas envie qu'on croit que je viens de me réveiller.
Je m'avance vers le feu de cheminée. Je sais que y a mec devant, mais je m'en fiche. Il grommelle des trucs mais je sais pas trop quoi. Je le regarde, je le juge et ne dis rien. Peut-être que j'ai dit bonjour en fait, ou pas. Ce serait étonnant que je dise bonjour en vrai. Je sais pas pourquoi je suis comme ça, mais je fais ça. Parfois je parle, mais c'est que dans ma tête en fait. Cela vous arrive aussi à vous ?
J'ai faim
Probablement que je tiens cette capacité d'avoir tout le temps faim, de mon père. Bref, je suis descendue dans la salle commune mais je m'ennuie encore. C'est grave nul.
Invité
Invité
Re: Salle commune Invité, le Dim 21 Oct - 20:15
FICHE PAR SWAN & Azryel ( Pv Vesper P. - J'm'incruste ici, ça date de + d'1 mois. / Enzo - 17 Ans ).
Through the dark, through the door...
A million dreams are keeping me awake just for once.
Pendant que je m’emmitoufle dans ma couverture sertit au couleur de Serpentard, je croise du regard une petite nouvelle qui s’incruste dans mon champs de visions. Sur le coup, je me suis dit que si je me dresse sur les pieds, à ses côtés, elle pourrait peut – être m’arriver à la taille et encore. Puis, me vient l’idée de me demander si j’ai une sœur en plus de mes deux demi – frères que, seule ma mémoire, me laisse me souvenir avec des fragments brisées d’un passé qui me perturbe encore. D’un simple regard, j’oscille encore sur le fait qu’on est deux calculateurs, simple trait de caractère qui font qu’on soit, tout deux à Serpentard ou peut – être que ce n’est qu’une simple coïncidence aussi. Sans oublier qu’elle n’a pas l’air bavard, remarque que moi – non plus. À part de dévisa-ger discrètement, c’est à se demander qui de nous deux, osera faire le premier pas ou entamer la conversation. Et puis, au moment où je m’apprête d’ouvrir la bouche pour en placer une envers elle, la voilà qui s’exclame d’une fine voix qui, de mon humble avis, lui ressemble pas mal.
- « … Mmh… »
Juste un son parmi tant d’autres provenant de la pièce. En quelques secondes, je me remets assis pour avoir un minimum de tenue vis-à-vis d’elle. Un soupire plus long et plus discret s’échappe de mes lèvres avant que je ne me décide à me mettre debout pour aller chercher les deux contenus et les déposer au centre de la table. Entretemps, j’en avais même profiter pour ramener ma couverture dans ma chambre.
- « Comme j’sais pas trop ce que tu veux, du coup, fais – toi plaisir… Enfin, reste à voir si ce que tu aimes aussi. »
Pour finir, je me demande ce qu’elle pourrait apprécier… Les bonbons ou quelques choses comme ces fines galettes salés que les moldus en raffolent, ces pétales de pommes de terre toutes fines et qui croustillent sous la langue.
Re: Salle commune Lexi L. Zamora, le Dim 9 Déc - 0:33
[RP libre]
Cela faisait déjà cinq ans que Lexi était entrée à Poudlard et avait été répartie à Serpentard. Elle était dans l'année de ses BUSE, et son père, plus que quiconque dans sa famille, espérait fortement qu'elle n'y échoue pas. Elle savait qu'elle avait une famille aimante, bien que peu ordinaire, et que son père ne lui ferait jamais de mal. Mais elle ressentait une immense pression sur ses épaules, comme un poids énorme qu'on y aurait posé, et sur lequel on appuyait de plus en plus, l'échéance se rapprochant.
Heureusement, il lui restait encore plusieurs mois avant de passer ces examens, mais elle ne pouvait s'empêcher d'y penser en permanence. Elle était loin d'être une élève modèle, parfaite et super studieuse, mais elle possédait de grandes ambitions, voulant mener plus tard une grande et belle carrière professionnelle. Et réussir ses BUSE était impératif pour elle afin qu'elle puisse être en mesure de choisir précisément les matières qu'elle voulait lors de sa Sixième Année. Hors de question pour elle qu'elle soit encore obligée de suivre les cours de Divination par exemple, lors desquels une irrépressible envie de dormir survenait à chaque fois, comme si le peu de sommeil qu'elle avait pendant la nuit décidait de se continuer là.
Ce jour-là, elle avait décidé d'aller se poser un peu dans sa Salle Commune. Le temps annonçait la neige, et bien que plus jeune elle adorait ça, aujourd'hui elle n'aimait ni le froid ni le contact glacé et humide de la neige. Et, pire, lorsque les chutes de neige étaient assez importantes, les Premières et Deuxièmes Années ne trouvaient rien de mieux à faire de leur temps innocent que d'aller s'ébrouer dedans ou d'en faire des batailles. De quoi l'exaspérer.
Lexi prit donc place sur un des fauteuils vides, la Salle Commune étant bizarrement bien remplie à cette heure de l'après-midi. Un livre de cours à la main, elle soupira et s'installa confortablement à la lueur de l'une des chandelles qui éclairaient la salle, emmitouflée dans un plaid bien doux et chaud, qui, si elle le pouvait, la suivrait en permanence pendant l'hiver. Ses camarades étaient tous occupés par leurs conversations entre eux, ou leur lecture. En cinq ans, elle s'était fait des amis bien sûr, mais aucun n'était présent à ce moment précis.
Un regard autour d'elle, un nouveau soupir, et la jeune fille ouvrit son manuel.
HRPG:
Je viens d'arriver, je n'ai aucun lien ni aucun contact, n'hésitez pas à venir vous "incruster" dans ce RP ! J'ai tenté une introduction banale pour faciliter l'insertion d'une autre partie !
Re: Salle commune Kyle O. Neil, le Dim 9 Déc - 8:20
Oh un rp libre ! Je m’incruste !
- Quoi ? Tu veux ma photo ? ... Dégage !
Encore un boulet de troisième année qui me montrait du doigt en chuchotant dans l’oreille d’un copain. Apparement, ma petite aventure a fait le tour de la maison. Peut-être même de Poudlard... bordel. On peut pas se faire attaquer par un mangemort tranquille ? Foutez-moi la paix ! J’ai encore quelques marques sur le visage. Un petit passage à l’infirmerie et hop ! Comme neuve ... enfin ça c’est extérieurement. Car à l’intérieur, ce n’est pas la même Lou. Elle est plutôt fébrile, appeurée et tétanisée.
Je me suis forcée ce matin. Je ne voulais pas sortir du dortoir des filles et m’installer en salle commune. Mais je l’ai fait. Parce que j’avais envie de me vautrer dans mon fauteuil préféré - j’ai dû dégager de force un petit con de première année qui avait osé me le piquer - devant le feu de la cheminée. Sauf que depuis, ça n’arrête pas de jacasser dans mon dos. Et bla-bla-bla et bla-bla-bla...
Alors que je rumine mes sombres pensées, j’en oublie de lire le livre de cours que j’ai à la main. Cela doit faire la disième fous que je lis la même phrase sans la comprendre. J’ai pris le livre de décence contre les forces du mal. Ça en devient une obsession chez moi. Hors de question que je me retrouve à nouveau inutile et faible devant un grand danger. J’ai peur et je ne veux plus avoir peur. Donc je dois faire en sorte d’être plus forte. C’est tout.
Au même moment, une fille de mon âge vient s’installer près de moi, un livre de cours dans les mains elle aussi. Je soupire. La cinquième année à Poudlard ... synonyme de BUSES... tout un programme. Je crois qu’il n’y a pas un seul élève de cinquième année qui ne révise pas. Personnellement, jusque là, j’en avais pas grand chose à faire. Sauf que dernièrement, une idée folle m’est venue à l’esprit. Si je veux vaincre le mal, je dois devenir forte. Et pour cela, je dois suivre les traces de mes professeurs les plus aguerris, les plus respectueux que je connaisse, des anciens aurors : Mr Lhow et Miss Wildsmith... mes modèles.
Et pour ça, faut que je cartonne aux BUSES. Je me tourne vers la verte, peut-être pouvons nous nous donner des informations complémentaires sur nos cours ? Pourquoi pas hein ?
- Tu lis quoi toi ?
Pas de « bonjour, comment ça va ? » ... depuis le temps, vous savez bien que ce n’est pas mon style...
Re: Salle commune Lexi L. Zamora, le Dim 9 Déc - 17:40
Lou:
Avec plaisir ! Et désolée du temps de réponse ! :/
Lexi essayait de se concentrer dans sa lecture, mais elle n'y parvenait qu'à moitié. Elle avait ouvert le "Livre des Sorts et Enchantements niveau 5" mais tournait les pages mécaniquement, sans vraiment lire les mots écrits sur les pages. Ce n'était pas son cours préféré, il y en avait d'autres auxquels elle préférait assister, mais elle savait qu'il était très utile et important dans la vie d'un Sorcier de connaître les sortilèges. Que ce soit pour les actions quotidiennes comme pour se défendre ou riposter.
Elle n'était pas nulle dans ce cours, bien d'autres élèves se montraient bien plus stupides lorsqu'il s'agissait de lancer des sortilèges, même les plus simples à réaliser. Mais elle était loin d'avoir le niveau requis pour bien réussir cette matière aux BUSES. Hors de question pour elle d'échouer dans une matière qui lui semblait cruciale pour la suite de ses études et de sa vie.
En lisant comme ça, vous pouvez vous dire que Lexi est une jeune fille bien trop préoccupée par son avenir étudiant, et qu'elle ressemble à une espèce de "lèche-bottes" pour les profs, mais ça n'est qu'à moitié le cas. Elle n'est absolument pas du genre à cirer les chaussures de qui que ce soit, professeurs de Poudlard y compris. Elle sait juste que si elle veut s'assurer un avenir brillant, et ne pas se retrouver dans une énorme galère plus tard, il faut qu'elle travaille. Pour ça, elle prend exemple sur son père. Brillant élève lors de ses années passées à Poudlard, il avait réussi ses BUSES et ses ASPICS avec de très bonnes notes et avait ensuite tenté des études supérieures assez lourdes avant de changer de direction professionnelle. Elle lui ressemble un peu pour ça. Et puis, il faut dire qu'avec les événements actuels, l'avenir paraît assez difficile... Autant mettre toutes les chances de son côté.
- Quoi ? Tu veux ma photo ? ... Dégage !
Lexi est tirée de son manuel par une voix féminine qui crie par-dessus le brouhaha déjà assez important des élèves plus jeunes de sa maison. Elle se rend compte alors qu'elle est en train de lire une page du bouquin qu'ils n'ont pas encore étudié, et qui est bien avancée dans le manuel... en fait, elle n'a finalement absolument rien lu ni compris de toutes les pages qu'elle a tourné.
Elle soupire, referme le livre quelques secondes, et observe la jeune fille qui est à côté d'elle. Lou Gaellen. Une fille de son âge. Cela fait cinq ans qu'elles se côtoient toute l'année, dans la Salle Commune, les dortoirs, les cours et les couloirs de Poudlard, mais elles ne sont pas devenues proches pour autant. Lexi n'a pas énormément d'amis ; elle est du genre sociable, mais elle adore sa solitude aussi. Et puis, personne n'est à l'abri d'une trahison, et pour ça, elle préfère se protéger.
Lorsque Lexi ouvre à nouveau son manuel, elle entend Lou à côté d'elle demander :
- Tu lis quoi toi ?
Levant les yeux vers sa camarade, elle l'observe quelques secondes avant de répondre. Elle est au courant de ce qu'il s'est passé dernièrement avec elle. Mais pour ça aussi, personne n'est à l'abri. Et elle ne comprend pas pourquoi tant de gens en font tout un pataquès. Il y a des choses qui se passent en ce moment qui sont tout aussi, voire plus graves. Mais les gens aiment bien commérer... D'une voix monotone, comme si elle énonçait une liste de courses, Lexi lui répond :
- "Livre des Sorts et Enchantements" 5ème année.
Elle jette un regard à la couverture de son manuel, peu pressée de se replonger dans la lecture, puis regarde à nouveau Lou.
- Obligée de réviser aussi, hein ? Ces BUSES vont nous tuer, si les Mangemorts ne l'ont pas fait avant !
Lexi n'était pas douée pour le tact, et elle aimait bien la plaisanterie. Pour elle, dans des situations difficiles, mieux valait en rire qu'en pleurer, car pleurer n'arrange rien et nous affaiblit encore plus, comme si l'on tendait l'autre joue en attendant que l'adversaire frappe à nouveau encore plus fort.
Re: Salle commune Kyle O. Neil, le Lun 10 Déc - 7:08
Hey ! Lou n’est à Poudlard que depuis un an... ^.^ Désolée j’ai oublié de préciser. Et pour les délais t’en fais pas ! On est pas pressé !! Des bisous !
- Livre des Sorts et Enchantements" 5ème année.
Ha ouais ... pas facile, celui là... haut niveau. Je soupire. Ouais qu’est-ce qu’on ferait pas pour s’améliorer hein ? L’avantage pour moi, c’est que je ne travaillerai jamais pour faire plaisir à mon père. Contrairement à beaucoup délèves de cette école. D’ailleurs mes trois premières années d’étude, à Ouagadougou, j’en foutais pas une. Là bas on apprenait à lancer nos sortilèges sans baguette. Avec les doigts. Autant dire que le décalage avec Poudlard, où tout - ou presque - se fait avec une baguette, m’a fait comme un choc. Bon au moins en métamorphose, là bas, on était assez doué, et même, l’école bénéficiait d’une assez belle renommée. Ça et le vol, ça fait au moins deux cours où je m’en sors assez bien.
Non non, maintenant, je bosse pour pouvoir nous défendre, ma petite sœur et moi. Rien d’autre !
- Obligée de réviser aussi, hein ? Ces BUSES vont nous tuer, si les Mangemorts ne l'ont pas fait avant !
Ha ok je vois, franchise, aucun tact ... j’adore ! Je souris. Je préfère ça plutôt que les messes basses. Et de toutes façons, j’ai arrêté de m’étonner face à l’extravagance des élèves de Poudlard. Y’en a pas un pour rattraper l’autre ici. Par contre, après coup, sa réflexion me fait comme l’effet d’une gifle, que je reçois en pleine gueule, mais à retardement. Je ne sais pas pourquoi ça me percute que maintenant. J’ai peut-être mis de coté les sentiments qui m’ont envahie sur le coup, pendant l’attaque ? Ou bien, à cause du choc, prise dans le tourbillon de l’événement, mon cerveau a tout effacé ? Mais en effet, ce mangemort aurait pu me tuer. Je m’en rends compte seulement maintenant.
Petit rire nerveux, puis je laisse mon regard divaguer sur le feu de cheminée.
- Ouais ça craint ...
Je préférais quand la conversation portait plutôt sur les cours. Je ne sais pas pourquoi, parler de ce qui m’est arrivée me mets mal à l’aise. Non pas que j’en ai honte. Non au contraire en parler me ferait du bien. Mais c’est trop tôt. Alors je détourne la conversation.
- T’es à l’aise avec ta baguette ? Moi je galère c’est l’horreur... À Ouagadougou, on utilisait nos doigts. Je montre ma main en même temps. Mais bon, il faut bien en passer par là si je veux devenir auror. Même si pour l’instant, c’est loin d’être gagné...
Re: Salle commune Lexi L. Zamora, le Lun 10 Déc - 16:12
Lou:
Ah mince oui je savais pas ! On fait comme si de rien n'était hein? haha
Lou semblait gênée par ce que Lexi venait de dire. Mais elle avait l'air de ne pas vouloir le montrer, et Lexi n'était pas du genre à se mêler de ce qui ne la regardait pas. Elle-même préférait qu'on la laisse tranquille avec ses histoires et qu'on ne vienne pas fouiller dedans. Elle décida alors de ne rien ajouter, mais remarqua tout de même que sa camarade avait baissé les yeux vers la cheminée et paraissait perdue dans ses pensées. Elle savait qu'elle manquait de tact, souvent, et que sa gentillesse était extrêmement bien camouflée. Mais en même temps, il valait mieux s'endurcir plutôt que de se laisser aller à des sentiments niais et faibles en ce moment, sinon on risquait bien d'être pris au dépourvu et ce n'était pas le moment de baisser sa garde.
Lexi marqua une pause dans la conversation, laissant Lou à ses pensées, mais la jeune fille repris :
- T’es à l’aise avec ta baguette ? Moi je galère c’est l’horreur... À Ouagadougou, on utilisait nos doigts. Mais bon, il faut bien en passer par là si je veux devenir auror. Même si pour l’instant, c’est loin d’être gagné...
Ouagadougou, carrément ? Lexi savait bien qu'il existait des écoles de Magie dans le monde entier, et l'Afrique n'en était pas exclue, mais elle n'avait jamais rencontré qui que ce soit qui soit allé dans une autre école que Poudlard. Comment cela se faisait-il que Lou avait été dans une autre école avant d'arriver ici ? Il avait dû se passer quelque chose dans sa vie pour que de Ouagadougou elle se retrouve obligée d'atterrir en Angleterre...
- Ouais, j'ai grandi avec une baguette alors pas le choix ! Lancer des sorts avec les doigts, c'est ça qui est plus compliqué pour moi !
Lexi rit nerveusement aussi. Elle n'avait jusqu'à présent jamais réellement réussi correctement un sortilège sans sa baguette. Quelquefois, elle y parvenait juste en les prononçant, si elle se concentrait suffisamment, et surtout si sa colère était assez forte pour avoir envie de lancer ce sort. Mais cela restait ponctuel : elle n'y arrivait pas sur commande malheureusement.
- Tu veux devenir Auror ? Pourquoi ?
Elle avait posé la question abruptement, mais ce n'était pas le ton qu'elle avait voulu y donner. C'était juste sorti comme ça. Les Aurors, c'est bien, il en faut. Sans eux, le monde Magique pourrait bien être uniquement contrôlé par les Forces du Mal et la Magie Noire, et ce n'était certainement pas la meilleure solution ni l'avenir le plus réjouissant, quel que soit le camp dans lequel on se trouvait. Dans ses pensées, elle ajouta :
- Je n'ai jamais vraiment rêvé de devenir Auror... Mon père le voulait, lui, et puis il a changé d'idée...
Re: Salle commune Kyle O. Neil, le Ven 14 Déc - 22:17
Désolée pour le délai !! semaine de folie au boulot plus ma petite famille à gérer.... des bisous !! J'espère être moins longue pour le prochain !!
- Ouais, j'ai grandi avec une baguette alors pas le choix ! Lancer des sorts avec les doigts, c'est ça qui est plus compliqué pour moi !
Ouais logique, ce qui est simple pour moi semble compliqué pour elle, et vise-versa. Logique. N'empêche, j'aurai bien aimé être plus douée avec ma baguette. Être née avec, comme elle le dit si bien.
- Tu veux devenir Auror ? Pourquoi ?
Sa question me fait arquer un sourcil. Et pourquoi pas d'abord ? Hein ? Je ne sais pas si elle pose la question parce qu'elle doute de mes capacités ou si c'est juste par curiosité. Je pencherais pour la deuxième proposition. Après tout, elle n'est pas sensée savoir que je suis si nulle que ça non ? Tu viens de lui dire que t'étais nulle avec une baguette crétine ! Ha oui ... Punaise, je m'insulte toute seule en pensée... ça devient de pire en pire.
- Je n'ai jamais vraiment rêvé de devenir Auror... Mon père le voulait, lui, et puis il a changé d'idée...
Je souris. Oui ça arrive souvent ce genre de choses ...
- Ha, tu fais partie de ces ados qui laisse leur parents décider de leur avenir ? Moi, mon père flipperai grave à l'idée que je devienne auror, et c'est justement pour ça que je veux le faire !
Mon sourire s'efface peu à peu lorsque je me remémore l'affreuse scène qui s'est déroulée pas plus tard que la semaine dernière. La neige, le froid, un masque laissant apercevoir un bec d'oiseau immonde... un cri... était-ce le mien ? Est-ce moi qui aie poussé un hurlement, cette fameuse nuit de blizzard ? Un frisson me parcours à cette pensée.
- En vrai, j'ai peur pour ma famille. Je crains que mon père ce soit empêtré dans un sacré merdier, aux côtés de sa nouvelle femme.... et j'ai peur pour ma petite sœur ... elle a à peine un an. Elle est innocente ... et fragile. Si je pouvais devenir plus forte ... je la protégerai.
♥
