Autour d'une table

" Alexandre.. Alexandre Lunias. se présenta le Serpentard en serrant la main qu'Adélaïde lui avait tendu.

Alexandre avait bien attendu trente secondes avant de se résoudre à lui serrer la main, si bien que la blonde s'était vraiment sentie gênée et stupide.

- Et bien je suis désolée, Alexandre. Désolée d'avoir engendrer cette dispute débile. s'excusa enfin la Verte et Argent. Puis elle ajouta : Oh, excuse-moi, tu voudrais peut-être révisé...

Après tout, s'il était là, ce n'était sûrement pas pour taper la causette. Adel' décida donc de le laisser travailler, tandis qu'elle écrirait cette fichue lettre. Elle se saisit de sa plume à encre sanglante et rédigea sa missive :

RDV au Trois Balais Samedi à 21h00 sans faute. N'ignore pas cette lettre et viens seul.
Si tu es absent, il se pourrait que tu sais quoi m'échappe pendant une discussion...

L'étudiante relut son billet. Un sourire malveillant s'étira sur son visage et une lueur perverse s'alluma dans son regard. Parfait. Il savait parfaitement qu'Adélaïde était capable de révéler son secret. Et il avait la phobie du sang... Il viendrait, c'est sûr...

- Bon ! Je pense qu'il est temps que je te laisse ! A la revoyure ! Désolé d'être partie sur de mauvaises bases... Sache que j'essaierai d'être plus amicale, la prochaine fois.

HRPG:

La jeune femme de Serpentard avait visiblement comprise qu'il voulait être tranquille pour réviser. Elle lui indiqua cependant :

- "Et bien je suis désolée, Alexandre. Désolée d'avoir engendrer cette dispute débile".

Puis elle ajouta :

- "Oh, excuse-moi, tu voudrais peut-être révisé..."

Alexandre la vit alors prendre une plume et écrire quelques choses sur un parchemin. Après avoir finit sa rédaction, elle étira un grand sourire. Sourire qui paraissait sournois et malveillant pour le jeune homme. Adélaîde releva la tête et dis une dernière chose au Serpentard :

- "Bon ! Je pense qu'il est temps que je te laisse ! A la revoyure ! Désolé d'être partie sur de mauvaises bases... Sache que j'essaierai d'être plus amicale, la prochaine fois."

Après quoi elle disparut. Alexandre pensa qu'elle était vraiment bizarre et qu'il en faudrait surement beaucoup pour qu'elle fasse partie de son cercle très restreint d'amis. Et il se remit dans ses révisions.

[FIN DU RP]

Plaisir cruel - PV: Alexander Lunias

La salle commune des Serpents était tranquille à cette heure ci. La plupart des élèves avaient déjà regagné leur dortoirs et les quelques couches-tard encore présent étaient concentré sur un devoir ou discutait de tout et de rien en petits groupes sans se soucier des autres. Fatiguée par la journée de cours, Circé se laissa glisser dans l'un des canapés de cuir vert foncés qui trônait face à la cheminée. La sorcière était plutôt de bonne humeur, la journée avait été parfaite et elle était assez contente de pouvoir se reposer tranquillement dans la salle commune.

Sur le divan, juste à côté d'elle, était installé un jeune homme brun qu'elle avait déjà croisé sans jamais lui avoir vraiment parlé. De ce qu'elle en savait, il avait un an de moins et sortait avec une blonde insipide qui appartenait également à leur maison. Une certaine Bobbin qui, aux yeux de la ténébreuse, semblait aussi cruche qu'elle était jolie. Enfin, ce n'était que son point de vue et de toute façon, Alexandre ne sortait sans doute pas avec elle pour son intellect.

La disciple de Salazar tira plusieurs volumes de sa besace dont un petit livre noir à la reliure argentée, ainsi qu'une élégante plume d'aigle dont elle se servait pour écrire. Elle ouvrit le dernier bouquin qui était en réalité un carnet de notes où elle reportait entre autre les résultats de ses diverses expérimentations en matière de magie noire. La jeune femme se laissa aller à son aise, les jambes croisées et le dos appuyé contre le dossier du fauteuil et commença à griffonner quelques notes. Dans son dos, la serpentard sentit alors des petites pattes en train de gratter le cuir du canapé. Fronçant les sourcils, elle abandonna son livre sur la table basse et se retourna pour en déloger une petite souris grise qu'elle saisit par la queue. Se tournant vers le jeune homme qui siégeait à côté d'elle, elle lui présenta l'animal dans une profonde indifférence aux petits cris de détresse que la souris poussait.

« C'est à toi ? » Interrogea-t-elle d'un air tout à fait détaché. Devant l'expression du Serpentard qui semblait voir la bestiole pour la première fois, elle en déduisit que ce n'était pas le cas en ajoutant pour elle même: « Parfait. »

Circé se moquait pas mal de savoir si la souris n'appartenait pas à un autre élève, elle n'avait en réalité demandé à son voisin de canapé que pour la forme. Si les gens n'étaient pas capables de surveiller leurs animaux de compagnie ce n'était nullement son problème. Se saisissant de sa baguette, la jolie brune visa avec précision et murmura:

« #Duro »

Aussitôt la souris se raidit et se changea à en pierre. Elle ressemblait à une étrange statuette, ouvragée avec le plus grand réalisme.

« Je la préfère comme ça pas toi ?»lança-t-elle à son camarade vert et argent. «Au moins, elle a une utilité décorative. »

C'était dans ses moments de tranquillité qu'Alexandre aimait réviser. Il était dans la salle commune dans le canapé et révisé ses cours de Défenses contre les Forces du Mal. A coté de lui, était installé une jeune fille de Serpentard qu'il n'avait jamais beaucoup croisé.

Chacun étaient occupés à ses activités. Lorsque que tout à coup, la jeune fille se retourna en prenant une souris par la queue. Elle présenta alors la souris au jeune homme en lui demandant si elle était à lui. Alexandre fut tellement surpris de la question soudaine qu'il n'avait pas de réponse à donner.

C'est alors contre attente que la jeune fille lança un sortilège qui changea la souris en pierre. La Serpentard paraissait satisfaite de son travail. Elle avait sur son visage un sourire sadique ce que reflétait également son regard. Elle dit alors au jeune homme :

-"Je la préfère comme ça pas toi ?" avant de poursuivre : "Au moins, elle a une utilité décorative."

Décidément, elle était vraiment étrange et sadique ..

Alexandre lui répondit :

- "Euh.. franchement elle ne m'avait rien fait cette bestiole. Et je trouve ça dommage de lui avoir fais ça sans raison. Même si il faut avouer que ton sortilège était très réussi"

Il regardait droit dans les yeux la jeune fille qui ne l'intimidait pas.

Circé observait son oeuvre avec un intérêt désinvolte. Le seul problème avec sa jolie statuette était que la position de la souris ne lui permettait pas de tenir droite sans support, mais après tout on pouvait la laisser simplement posée là de manière bancale. Au moins c'était original. La question rhétorique qu'elle avait adressée à son camarade concernant ses préférences pouvait se passer de réponse, néanmoins, il choisit d'y réagir, donnant ainsi à la jeune femme quelqu'un avec qui converser.

"Euh.. franchement elle ne m'avait rien fait cette bestiole. Et je trouve ça dommage de lui avoir fais ça sans raison. Même si il faut avouer que ton sortilège était très réussi"

« Dommage.. ? » répéta Circé en fronçant les sourcils.

Elle ne voyait absolument pas ce que ça pouvait avoir de dommage. Des souris, on en trouvait par douzaine dans les sous-sols du château et il n'y avait qu'à lancer un banal sortilège d'apparition pour en avoir une autre sous la main. Difficile de trouver une bestiole aussi remplaçable que celle ci. C'était un peu comme dire qu'il était « dommage » de jeter un mouchoir en papier.. parfaitement absurde en soi.. Enfin qu'importe, elle préféra laisser courir ce premier point.

« J'ai du mal à te suivre.. depuis quand faut-il une raison pour s'amuser ? » lâcha la Vipère avec une expression sévère comme si elle défiait le jeune homme d'oser la contredire.

Les yeux verts de la septième année fixèrent le visage jeune homme avec une certaine lueur calculatrice et perfide. Le Serpentard faisait-il parti de ces faiblards émotifs qui s'offusquent contre l'usage des animaux en guise de cobaye ? Toutes les associations de défense des créatures magiques faisaient bien rire la vipère tant elles étaient grotesques. De son point de vue, il était parfaitement naturel que les sorciers dominent les autres créatures. Toutes ces pitoyables bestioles n'existaient que pour leur être utiles. Les hiboux servaient pour le courrier, d'autres créatures fournissaient des ingrédients utiles pour les potions ou la confection des baguettes magiques et les souris étaient des cobayes désignés. Les gens qui pensaient différemment étaient des imbéciles. Après quelques instants de silence, la ténébreuse reprit:

« Tu vois, ce que je trouve dommage moi, c'est de gâcher son potentiel et accepter d'être brimé par la société avec sa conception étriquée et dépassée de la morale. »

Joignant le geste à la parole, Circé agita une nouvelle fois sa baguette magique en direction de la souris. Visant l'une de ses pattes avant, elle lança un puissant « #Diffindo » informulé et la coupa net.

« Il n'y a pas de mal à exprimer sa créativité, n'est ce pas ? »

Après que le jeune homme est répondu à la jeune Serpentard, celle ci lui répliqua :

- "Dommage.. ?" Elle répétait donc la question d'un air surpris. Elle poursuivit :

- "J'ai du mal à te suivre.. depuis quand faut-il une raison pour s'amuser ?".

Elle avait finit sa phrase en regardant Alexandre d'une manière curieuse. Elle voulait visiblement le cerné et comprendre son étonnement. Elle dit alors :

- "Tu vois, ce que je trouve dommage moi, c'est de gâcher son potentiel et accepter d'être brimé par la société avec sa conception étriquée et dépassée de la morale. "

Après avoir fini sa phrase, elle lança sur la souris un sortilège qui lui coupa nette une patte. Elle lui indiqua :

" Il n'y a pas de mal à exprimer sa créativité, n'est ce pas ? ".

Alexandre avait regardé la jeune fille s'exécuter avec stupeur. *Pourquoi s’acharnait t'elle sur la bestiole?* pensa t'il. Il décida de lui demander !

- "Pourquoi lui faire tous ça ? Il n'y a pas de sens la dedans. Qu'est ce qu'elle a fait pour mériter ça ? A part ton acharnement et ton envie de t'amuser. "

Il ne voyait pas comment on pouvait s'muser de la sorte. C'était grotesque et pitoyable. Cette souris n'avait pas méritée cette sentence. Non, elle était innocente. Même si il était solitaire et pouvait s’énerver et perdre son calme et sa raison dans de grand moment de colère, le jeune homme n'aimait pas qu'on s'acharne sur les gens ou les êtres vivants sans raison. Pourtant la qualité de la magie de la jeune fille ne le laissait pas indifférent. Lui même, concernant le derniers sorts, avait eu beaucoup de mal pour le maîtriser.

Comment allait t'elle réagir a ce qu'il venait de dire. Il attendait donc sa réaction en espérant ne pas avoir reportait la malveillance de la jeune Serpentard sur lui.

« Pourquoi lui faire tout ça ? Il n'y a pas de sens la dedans. Qu'est ce qu'elle a fait pour mériter ça ? A part ton acharnement et ton envie de t'amuser. »

Cette fois, Circé s'arracha de la contemplation de la souris statufiée et mutilée pour reporter son regard vert pénétrant droit sur le jeune homme assis à ces côtés. Faisait-il exprès de poser des questions stupides ? Pourquoi s'en prendre à la souris, n'est ce pas ? Et pourquoi ne pas le faire ? Pour quelle obscure raison devrait-elle avoir le moindre égard envers ce misérable animal ? D'ailleurs, Alexandre lui même savait bien pourquoi elle avait jeté ce sort, il le disait dans sa phrase: son envie de s'amuser. La ténébreuse n'était pas une personne des plus patiente ni des plus pédagogue. S'il continuait à sortir des absurdités pareilles, il allait finir par l'agacer. Cependant, elle décida malgré tout de lui répondre, en grande partie par esprit de provocation.

« Oh, mais elle n'a absolument rien fait, à part, peut être, s'être trouvé là à ce moment donné. »

La ténébreuse adressa un sourire compatissant au jeune homme, comme si ce dernier était décidément trop benêt pour comprendre l'évidence. Oh il était loin d'être le seul. Bien des personnes sont incapables de comprendre la gratuité de la cruauté, or c'est en ça que se trouve tout l'intérêt. Certes, la juste vengeance bien méritée peut être source d'une profonde satisfaction, mais il n'y a rien là qui soit vraiment divertissant. Le plaisir par définition n'a pas besoin de motif.

« Si je désire quelque chose, je le prends, tout simplement. Pourquoi diable aurais-je besoin d'une quelconque justification ? Mon envie de m'amuser, comme tu dis, n'est-elle pas une raison largement suffisante ? »

Déclara la vert et argent tout en observant sans pudeur son interlocuteur qui semblait toujours bien en peine de la comprendre. A l'évidence cette explication ne le satisfaisait pas, comme si à ces yeux, il fallait nécessairement une raison à la cruauté. Il semblait incapable de concevoir la cruauté pour le plaisir or c'était précisément de cela qu'il s'agissait. De plaisir. Une idée traversa alors l'esprit de la jeune femme et lui arracha un sourire vicieux. Circé reprit:

« En quoi est-ce si difficile à comprendre ? Tu n'as tout de même pas besoin d'un motif pour prendre ton pied et t'envoyer en l'air avec ta copine, n'est ce pas ? Les gens ne couchent pas forcément ensemble pour procréer, ils le font juste pour le plaisir. Et bien, là tu vois, c'est exactement pareil.»

La sulfureuse sorcière était sans aucun doute très différente des autres filles de son âge. Elle n'éprouvait pas l'ombre d'un quelconque embarras à parler ouvertement de sexe avec un jeune homme qu'elle connaissait tout juste. A ses yeux, ce n'était qu'un autre moyen de prendre du plaisir et il n'y avait pas lieu d'en avoir honte. Le plaisir, sous toutes ses formes, devait au contraire être recherché et encouragé.

Après avoir posé sa question, le jeune homme vit la jeune Serpentard poser un regard de fer sur son camarade. Apparemment, elle ne comprenait pas la question d'Alexandre et pourquoi il ne comprenait pas son attitude. Elle décida de lui répondre ainsi :

- "Oh, mais elle n'a absolument rien fait, à part, peut être, s'être trouvé là à ce moment donné."

- "Si je désire quelque chose, je le prends, tout simplement. Pourquoi diable aurais-je besoin d'une quelconque justification ? Mon envie de m'amuser, comme tu dis, n'est-elle pas une raison largement suffisante ?"

- "En quoi est-ce si difficile à comprendre ? Tu n'as tout de même pas besoin d'un motif pour prendre ton pied et t'envoyer en l'air avec ta copine, n'est ce pas ? Les gens ne couchent pas forcément ensemble pour procréer, ils le font juste pour le plaisir. Et bien, là tu vois, c'est exactement pareil."

Elle disait tout cela de façon sournoise et déterminée. Décidément, ce que faisait la jeune fille à la bestiole était pour elle un plaisir. Oui, une distraction de toute évidence. Et Alexandre, malgré son coté attirait par la magie noire, ne comprenait pas comment on pouvait s'acharnait comme ça sur une victime innocente.

Il se ressassait sans cesse, les phrases de la verte et argent. Et se posait également une tonne de question. ! Il ne comprenait vraiment plus rien : son attitude, sa désinvolture. Certes, il était un Serpentard : une personne solitaire, sans trop de remords et avec une solitude importante. Et puis comment pouvait t'on comparer la torture avec une relation sexuelle ! Tout ça n'avait plus de sens. Il décida de prendre la parole :

- "J'ai l’impression que tu confonds tout. Tu mélange tout aussi. Pourquoi tant de haine? Simplement pour le plaisir ? Je ne comprend vraiment pas tes actions. "

Il décida de détourner son regard de la jeune femme. Il ne voulait pas continuer de converser avec elle dans ses conditions.

"J'ai l’impression que tu confonds tout. Tu mélange tout aussi. Pourquoi tant de haine? Simplement pour le plaisir ? Je ne comprend vraiment pas tes actions. "

A cette réponse, Circé eut un sourire mauvais. Elle se recula légèrement sur le canapé, le dos enfoncé sur le dossier dans une attitude à la fois désinvolte et provocatrice. Pauvre pauvre petit serpent. Pour un peu, elle ressentirait de la pitié envers Alexandre pour peu qu'elle soit capable de ressentir de la compassion. La ténébreuse était pleinement conscience d'avoir une conception passablement tordue du plaisir, et de la notion de bien et de mal. Sauf qu'elle ne confondait rien du tout, elle se plaisait à abuser de sa logique tortueuse pour expliquer sa vision des choses et faire voler en éclat tous les préjugés moraux de son camarade.

« Ce que je m'efforce de t'expliquer, Alexandre, c'est qu'il n'y a aucune haine dans mes actions, bien au contraire. Cette souris, que tu sembles plaindre, à le grand honneur de me servir de cobaye. Le soin tout particulier avec lequel je m'occupe d'elle, n'est-il pas une indéniable preuve de mon affection ?»

Comme le disait le proverbe, qui aime bien châtie bien après tout. Et nul n'aimait autant que Circé infliger des punitions ou faire souffrir les êtres de son choix. Le sens moral du jeune homme était-il mis à mal ? Le brave Alexandre n'arrivait pas à concevoir qu'on puisse prendre plaisir de la souffrance des autres sans pour autant qu'on les haïsse ? Pauvre adolescent ignorant, il était de son devoir de lui ouvrir les yeux ! Circé avait pourtant vu de l'intérêt dans son regard quand il avait vu que son maléfice. Croyait-il, dans sa naïveté, que la magie noire était inoffensive ? Par définition, cette magie est sombre de part les motivations du sorcier qui l'utilise. Nier cette évidence, revient à prétendre qu'un sortilège de Doloris ne provoque qu'un agréable chatouillis.

« Mes actions n'ont d'autres buts que le plaisir, oui, le plaisir de tenir un être à sa merci, la jouissance d'avoir entre ses mains le pouvoir de vie ou de mort.. Mais sans doute as-tu l'esprit trop étroit pour voir la beauté de la magie noire. Tu ne deviendras jamais un grand sorcier si tu te bloques à des considérations aussi insignifiante que la souffrance d'une petite souris. »

Après la réponse du jeune homme, La jeune Serpentard, lui fit un sourire mauvais. Elle paraissait ressentir de la pitié envers Alexandre. Elle lui répondit alors :

- "Ce que je m'efforce de t'expliquer, Alexandre, c'est qu'il n'y a aucune haine dans mes actions, bien au contraire. Cette souris, que tu sembles plaindre, à le grand honneur de me servir de cobaye. Le soin tout particulier avec lequel je m'occupe d'elle, n'est-il pas une indéniable preuve de mon affection ?"

Et Poursuivit :

- "Mes actions n'ont d'autres buts que le plaisir, oui, le plaisir de tenir un être à sa merci, la jouissance d'avoir entre ses mains le pouvoir de vie ou de mort.. Mais sans doute as-tu l'esprit trop étroit pour voir la beauté de la magie noire. Tu ne deviendras jamais un grand sorcier si tu te bloques à des considérations aussi insignifiante que la souffrance d'une petite souris."

Alexandre plongea dans ses pensées, perturbait par ce qu'elle venait de dire. Sa derniere phrase lui laissait des doutes. Il décida de lui en faire part.

- "C'est vrai que je suis peut être un en peu trop réservé concernant l'exercice de la magie. Cependant, il est peut être probable que tu puisse prendre du plaisir autrement que par ce genre de magie. "

Il était vraiment perdu par apport à tous sa. Il attendit alors une réponse de la Serpentard.

Un mois s'est largement écoulé depuis.
RP~Libre
Après avoir passé un peu de temps dehors, à contempler le ciel et les environs, Wilum revint dans la salle commune des Vilains Serpents-Sa salle commune.

Il fouilla dans son sac en bandoulière, brodé de fil d'or sur un tissu noir comme du charbon.
Il en sortit son livre- Le seul d'ailleurs qui est attisé sa curiosité et qui soit à la hauteur de ses espérances.
Il s'installa à une table, posa son sac sur ses genoux et croisa élégamment ses jambes comme il a pris l'habitude de faire au fil des années.

La petite plume qui fait office de marque page fut bien vite enlevée à l'emplacement où le jeune serpentard l'avait insérée.

Citation :

Chapitre VII
Comment une vieille prit soin de Candide, et comment il retrouva ce qu’il aimait.
Candide ne prit point courage, mais il suivit la vieille dans une masure : elle lui donna un pot de pommade pour se frotter, lui laissa à manger et à boire ; elle lui montra un petit lit assez propre ; il y avait auprès du lit un habit complet. « Mangez, buvez, dormez, lui dit-elle, et que Notre-Dame d’Atocha[18], monseigneur saint Antoine de Padoue, et monseigneur saint Jacques de Compostelle prennent soin de vous ! je reviendrai demain. » Candide, toujours étonné de tout ce qu’il avait vu, de tout ce qu’il avait souffert, et encore plus de la charité de la vieille, voulut lui baiser la main. « Ce n’est pas ma main qu’il faut baiser, dit la vieille ; je reviendrai demain. Frottez-vous de pommade, mangez et dormez. »
Candide, malgré tant de malheurs, mangea et dormit. Le lendemain la vieille lui apporte à déjeuner, visite son dos, le frotte elle-même d’une autre pommade ; elle lui apporte ensuite à dîner ; elle revient sur le soir et apporte à souper. Le surlendemain elle fit encore les mêmes cérémonies. « Qui êtes-vous ? lui disait toujours Candide ; qui vous a inspiré tant de bonté ? quelles grâces puis-je vous rendre ? » La bonne femme ne répondait jamais rien. Elle revint sur le soir, et n’apporta point à souper : « Venez avec moi, dit-elle, et ne dites mot. » Elle le prend sous le bras, et marche avec lui dans la campagne environ un quart de mille : ils arrivent à une maison isolée, entourée de jardins et de canaux. La vieille frappe à une petite porte. On ouvre ; elle mène Candide, par un escalier dérobé, dans un cabinet doré, le laisse sur un canapé de brocart, referme la porte, et s’en va. Candide croyait rêver, et regardait toute sa vie comme un songe funeste, et le moment présent comme un songe agréable.
La vieille reparut bientôt ; elle soutenait avec peine une femme tremblante, d’une taille majestueuse, brillante de pierreries, et couverte d’un voile. « Ôtez ce voile, dit la vieille à Candide. » Le jeune homme approche ; il lève le voile d’une main timide. Quel moment ! quelle surprise ! il croit voir lle Cunégonde ; il la voyait en effet, c’était elle-même. La force lui manque, il ne peut proférer une parole, il tombe à ses pieds. Cunégonde tombe sur le canapé. La vieille les accable d’eaux spiritueuses, ils reprennent leurs sens, ils se parlent ; ce sont d’abord des mots entrecoupés, des demandes et des réponses qui se croisent, des soupirs, des larmes, des cris.

À chaque fois qu'il lisait ne serai-ce qu'un paragraphe ou un chapitre, Wilum en ressentait de la chair de poule.
Il jeta un coup d'oeil aux personnes présentes dans la salle commune, ils semblent tous occupés.
Le jeune homme soupira. C'est repartit pour le 8e round et il replongea dans sa lecture.

J'avais passé une salle journée. Pendant le cour de potion, le professeur m'avait refilé une Poufsouffle qui avait fait exploser notre chaudron. J'avais eu beau aller me doucher pour retirer toute traces de cet incident de mes cheveux, l'eau chaude ne m'avait pas calmé pour autant. Hors de moi, je décidais de tenter de faire mes devoirs dans la salle commune. En arrivant à la table, je tirais une chaise, m'assis et sortis mes parchemins de cours. Après quelques temps de travail, je décidais de faire une pause et regardais autour de moi.
Le garçon brun assit en face de moi était plongé dans sa lecture, sur la couverture je pus lire "Candide ou l'Optimisme, Voltaire". Le nom de l'auteur ne me disais rien, le livre semblait être moldu de toute façon. Passablement étonnée de voir un Serpentard lire ce genre de choses, et dans la salle commune qui plus-est, ma curiosité fus piquée au vif. Je commençais à dévisager mon vis à vis, espérant qu'il lève les yeux. Peut-être pourrais-je ainsi lui demander ce que ce livre avait de spécial.
Ne le voyant pas bouger d'un pouce, je me mis à toussoter pour marquer ma présence discrètement.

RP avec Siwan

[~neuf bylliwig... dix bylliwig... onze billywig... douze billywig... trei...~]

Wilum fut réveillé ou plutôt sorti de sa somnolence par de petits bruits.
Il releva légèrement la tête, quelques mèches de cheveux ébènes retombant sur son front.
Le vert et argent plissa les yeux. Il ne s'est pas rendu compte qu'il avait cessé sa lecture et commençait à sombrer... on ne sait où.
*Qui est-ce qui a osé me sortir de ma torpeur*
Il se redressa finalement et par la même occasion il aperçut la jeune fille qui était plongée auparavant plongé dans sa lecture.
Il la dévisagea un instant. Elle semblait attendre quelque chose du moins il le pensait.
<<- Qui es-tu? >> demanda-t-il de sa voix encore faible et grave.
Il voulait lui demander aussi quel est la raison de ses coups d'œil. Il avait bien remarqué qu'elle la regardait néanmoins il n'osa pas relever les yeux. A quoi bon...

Enfin il bougeait! J'avais eu raison de toussoter. Avait-on idée de faire attendre les gens à ce point? Je vis son regard s'éveiller, puis il se redressa et me dévisagea. Après un certain temps, il sembla comprendre que j'avais sciemment attiré son attention.
"Qui es-tu?" me demanda-t-il. Il avait une drôle de voix, comme s'il n'avait pas parlé pendant la dernière décennie.
Je pris mon temps pour lui répondre (chacun son tour - non mais!), m'amusant de son air contrarié et vaguement curieux. Entre-temps il baissa les yeux sur son livre avec un air las. Quoi? Je le fatiguais? Je n'appréciait pas qu'on me traite comme une gamine encombrante. Plutôt contrariée je sortis mon plus beaux ton d'aristocrate et lui répondais comme si c'était absolument évident:
"Je suis Siwan Black. Tu lis un livre de moldu ? "

Wilum plissa à nouveau les yeux.
*Cette fille...*
Si le jeune vert et argent n'était pas aussi bien élévé et saint d'esprit, il aurait surement grincé des dents et crié haut et fort: [Vive les moldus].

La jeune fille semblait faire durer le moment ce qui eut pour but de contrarier Wilum.*Gamine! *pensa-t-il.
Il replongea dans la lecture de son livre, bien décidé à ignorer la jeune fille du moins jusqu'à ce que celle-ci se décide à lui répondre.
Elle ose le faire attendre... il mordu fortement ses joues pour ne pas lui lancer une réplique acerbe.
*Calme-toi Will'! Un de tenue voyons. Ne te laisse pas submeger par tes émotions. *

"Je suis Siwan Black. Tu lis un livre de moldu?

Wilum sursauta légèrement.
"Serais-tu aveugle? Demanda celui-ci en ancrant ses yeux dans ceux de la jeune fille.
-Si ta question est: Pour quelle raison, dans ce cas tu dois être plus précise.
Il soupira et lui tendit le livre en esquissant un fin sourire. La curiosité de celle-ci l'intriguait et l'amusait fortement.

Le garçon sursauta en entendant ma réponse, ce qui me fis rire intérieurement. Il me regarda dans les yeux:

" Serais-tu aveugle? Si ta question est: Pour quelle raison, dans ce cas tu dois être plus précise. "

Il était en train de se moquer de moi? C'était la meilleure! Evidemment que c'était pour savoir pourquoi!
Toujours autant intéressée par sa lecture, je refoulais mon irritation et pris le livre qu'il me tendait en souriant. Ce livre était bizarre, il était petit et il y avait un texte à l'arrière qui résumait l'histoire. Il ne ressemblait pas du tout aux livres qu'on pouvait trouver dans la bibliothèque du manoir Black. Les personnages avaient des nom étranges -Pangloss? Mais d'où ça sortait un nom pareil?- et l'histoire semblait farfelue. En levant les yeux du livre je croisais ceux du serpentard et réalisais qu'il ne s'était pas présenté. Débordante de curiosité face à toutes ces choses inconnues, je m'adressais à lui oubliant toute la retenue due à mon rang:

" C'est un livre connu chez les moldus? Il est bien? Tu t'appelle comment? "

Réalisant qu'asséner les gens de questions n'était pas très poli, je me repris et fis mine d'attendre sa réponse avec un calme olympien.