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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Londres ~¤~ :: Ministère de la Magie
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Devant la fontaine du Ministère
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Re: Devant la fontaine du Ministère
Invité, le  Lun 15 Jan - 22:23

A tes mots, l’homme pivote et te serre la main sans se poser de question. Il te répond en te souriant, indiquant au passage qu’il était ravi de te rencontrer. Sourire simple sur ton visage alors que l’homme récupère ses affaires laissés quelques instants au sol. Tu lui indique le chemin – ce n’était pas difficile en vérité puisqu’il vous fallait prendre les ascenseurs du Ministère. Il est grand, le type, enfin, tu n’es pas spécialement petite mais là, il te semble pourtant que tu ne fais pas partie des tailles hautes de la gente féminine. Tu hausses les épaules – peu importe à dire vrai, aujourd’hui tu rends juste service à cette collègue et après tu disparais.

Quelques pas seulement, avant que le nouveau, dénommé Aidan, dévoile une phrase qui te laisse un sourire sur le visage. Et oui, cela en surprenait plus d’un. Visiblement le nouvel arrivant du Ministère ne dénaturait pas ce propos. Tu te retournes vers lui, un brin piquée par la remarque « Sous-entendez-vous, Mister Cray, que mon jeune âge empêche ma fonction d’être efficace ? ». Piquée au vif, toi ? Mais pas du tout. Juste qu’il n’était pas le premier à parler de toi de cette manière.
Jackson Emerenziana
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Re: Devant la fontaine du Ministère
Jackson Emerenziana, le  Mar 16 Jan - 13:03

La Chef des Aurors m’indique d’un geste de la main là où nous allons, les ascenseurs. Je ne suis jamais aller au Département de le Justice Magique, cela fera quelque chose de nouveau pour mon expérience. Du coin de l’oeil je vois la jeune Femme qui hausse les épaules. Je pense qu’elle ne doit pas souvent accueillir les nouveaux salariés du Département de la Justice. L’Auror se retourne brusquement après ma remarque sur elle, je me stoppe net et recule d’un pas, elle me reproche de la critiquer sa fonction et elle, je passe ma main dans mes cheveux.

« Je suis désolée Madame Wildsmith si je vous est offensé, ce n’est pas mon objectif. Votre âge ne vous empêche pas d’être efficace au contraire, votre regard est neuf par rapport à nous trentenaire. »

J’essaie de faire un sourire convaincant, j’espère profondément ne pas l’avoir offensé, cela ferait un mauvais point pour ma première journée de travail, surtout envers la Chef des Aurors. Je continue vers les ascenseurs et ouvre le grillage pour Madame Wildsmith. Je prend un air de coupable pour essayer de lui faire comprendre que je m'excuse pour cette remarque et que je ne la considère pas comme une Jeune Femme qui ne sait rien de la vie.
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Re: Devant la fontaine du Ministère
Invité, le  Dim 21 Jan - 23:32

Vous êtes quasiment nez-à-nez. Enfin, il fait une tête de plus que toi alors forcément, tu le fusille du regard en regardant vers le haut. Tout va bien donc. Lui, recule d’un pas. Comme s’il ne voulait pas rencontrer ta colère. C’était aussi bien ainsi. On avait vu mieux, comme premier jour, que d’être pris en grippe par la chef des aurors. Un rire s’enfuit néanmoins de tes lèvres alors qu’il te parle de ta fonction et de son âge.

Les grilles métalliques des ascenseurs s’ouvrent, mais toi, tu restes concentré sur l’homme face à toi. Il n’a pas tort, la jeunesse apporte un regard neuf sur les événements, mais cela te fait rire alors qu’il te parle de trentenaire, et visiblement, tu piques un nouveau fard « Sous-entendez-vous que je sois tout juste sortie de ma formation ? Décidément, vous faites fort pour un premier jour. » Nouveau rire qui s’échappe de ta gorge, alors que tu t’engouffre dans un ascenseur, accompagnée par quelques notes violettes.

A distance, tes yeux se figent sur lui, et tu te demandes ce qui a pu le pousser vers cette carrière que peu choisisse « Et vous, pourquoi êtes-vous ici ? ». C’était toujours intéressant de voir ce que les nouveaux voulait faire de leurs vies, et pourquoi ils étaient là.
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Re: Devant la fontaine du Ministère
Jackson Emerenziana, le  Lun 22 Jan - 11:20

Je ne suis pas sourd et suis sûr et certain d’avoir entendu un rire de la part de la Chef des Aurors. Les grilles de l’ascenseur se ferment et une petite musique retentit dans la cage alors que Madame Wildsmith me fait encore une remarque. Je fais une grimace, j’ai encore fait une bourde. Alors que je pose mon attaché-case à terre je remarque que mes mains tremblent, je croise mes bras pour essayer de cacher mes tremblements. Encore un rire sort de la bouche de cette Femme, se moquerait-elle de moi ? Je soupire et essaye de m’expliquer.

« Je suis désolé Madame Wildsmith. Je suis extrêmement stressé. Je m’exprime mal et m’en excuse. J’essaie de vous complimenter mais on dirait que ce que je dis est incompréhensible. Me pardonnez-vous ? »

Je me cale contre le mur et regarde Madame Wildsmith dans les yeux, elle me demande pourquoi je suis ici. Je ferme les yeux un instant pour réfléchir. Depuis la mort de mes parents je veux travailler au sein du Département de la Justice, peut-être que cela remonte plus loin, je me vois jouer avec mes amis Moldus aux voleurs et aux policiers dans les Parcs. J’ouvre de nouveau les yeux et regarde la Chef des Aurors.

« J’ai toujours voulu être un justicier quand j’étais enfant. Mais travailler au sein même du Département de la Justice remonte au décès de mes parents. Ils ont été tués lors d’un voyage à Paris et m’ont laissé ma petite sœur et moi orphelins. Je n’ai pas envie que d'autres enfants se retrouvent dans la même situation que moi… C’est tellement horrible… et compliqué. »

Des larmes me montent aux yeux, il ne faut pas que je faiblisse maintenant, pas devant la Chef des Aurors ! Je prends un mouchoir dans ma veste intérieure et m’essuie le visage. je fais remonter mon manteau qui glisse sur mon bras et me re-Cale contre le mur. Je regarde de nouveau Madame Wildsmith.

« Mon but serait de devenir Auror, je sais que cela est compliqué mais j’essaye d’être le meilleur sans être hautain. Quand j’ai demandé au Département de la Justice quel poste pouvait-t-il m’attribuer, ils m’ont proposé Apprenti tireur d’Élite, je l’ai donc pris. Je verrais bien où cela m'emmène. »

Je souris en regardant Madame Wildsmith, je sens que mon cœur bat moins vite et que mes mains tremblent moins, cela est un bon signe. Maintenant j'appréhende le moment où je vais rencontrer mon mentor.
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Re: Devant la fontaine du Ministère
Invité, le  Jeu 25 Jan - 20:34

Adossée contre l’une des parois de l’ascenseur, tu observes silencieusement l’homme fraîchement débarqué au Ministère. Il a le physique typique des bureaucrates en vrai. Enfin, c’est peut-être l’effet costume qui fait ça. Tu ne sais pas trop. Sa coupe de cheveux quasi militaire, son manteau sur son avant-bras. T’as l’impression de voir un vieux film moldu, un petit air de déjà vu peut-être. Il s’excuse de ses propos, comme s’il n’arrivait pas à s’exprimer correctement. Ou comme si le stress, l’appréhension, l’angoisse de sa première journée le tenaillait aux tripes et l’empêchait d’avoir des relations sociales plus ou moins normales.

Il te conte son histoire familiale et tu te gardes bien de faire un quelconque commentaire. Néanmoins, quand il te parle de son projet d’avenir, de son souhait de devenir Auror, tu relèves le nez vers lui. Voilà qui était intéressant. Pour obtenir sa place dans l’entité, il cavalait déjà sous l’égide du Ministère, avant même d’avoir touché du doigt son rêve. Etrange, surprenant. Mais dans le bon sens des choses.

Tu l’observes en silence, laissant passer de longues minutes où ton regard ne le quitte pas. Et puis, tu finis par lâcher, d’une voix blanche devenue habituelle au fil du temps « Mister Cray, pour accéder à ce poste, il vous faut un certain nombre de qualité ». Non pas qu’il n’en avait pas. Enfin, probablement qu’il en avait, s’il avait été retenu comme apprenti tireur d’élite de baguette magique au sein du Ministère c’est qu’il avait forcément des qualités. Tu doutais que le Ministère n’emploie de quelconques individus sortis de nulle part.

« Vous savez Mister Cray, ils sont nombreux les sorciers à passer l’atrium du Ministère avec cette idée entêtante que de compter parmi l’élite de la police magique. Et puis, ils sont tous aussi nombreux à repartir, la mine baissée, parce qu’ils ont lamentablement échoué ». Voix sèche et regard dans le vague, à réfléchir à tous ceux et toutes celles que tu voyais défiler, inlassablement. Seuls quelqu’un s’en sortaient indemnes.
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Re: Devant la fontaine du Ministère
Jackson Emerenziana, le  Ven 26 Jan - 10:53

La Chef des Aurors ne fit aucun commentaire sur ma famille, ce à quoi je l'a remercie fortement pensivement. Lorsque je passe au au thème des Aurors, son regard se pose immédiatement sur moi, je sens qu’elle est très intéressée, quoi de plus normal étant donné qu’elle est la Supérieure de ce groupe d’élite. Je pose mon regard sur le sien, l’observant attentivement, j’aime observer les personnes qui m’entourent, de savoir qui peuvent-ils être. Au bout de longues minutes, minutes auquel Madame Wildsmith devait m’évaluer, qui me paraissaient interminable, la Jeune Femme brisa enfin le silence. Elle m’expliqua qu’il me fallait un certain nombre de qualités, je ne laissait rien paraître mais intérieurement je riait. Elle se fout de moi ou quoi ? Pour être Auror bien sûr qu’il faut avoir des qualités ! Le Ministère de la Magie ne prenne pas le premier imbécile venue quand même !

Quelques minutes passèrent encore avant que l’Auror me dit que nombreux ont essayés avant moi, nombreux à avoir échouer. Cela aussi je le savais, on ne peut entrer chez les Aurors sur un coup de tête et sans s’y être préparée auparavant.

“ Cela fait des années que je souhaite devenir Auror. Mais je ne souhaitais pas y aller sans avoir eu de l’expérience, de connaître un peu la vie.”

J’adresse un sourire à Madame Wildsmith, Je lève la tête pour apercevoir que nous sommes enfin arrivés à l’étage souhaitée. Les Portes s’ouvrent, je prend mon attaché-caisse et passe le premier. J’observe le lieu qui m’entoure, c’est presque identique que l’entrée. Je me tourne vers mon accompagnatrice en lui souriant.

“ Après avoir finie ma Formation et avec quelques années d’expériences en tant que Tireur d’Elite, peut-être que j’essaierais d’être Auror. On verra ce que le destin me réserve. Même si j’échoue, je ne serais pas déçue, parce qu’au moins j’aurais essayer. ”
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Re: Devant la fontaine du Ministère
Invité, le  Mar 6 Fév - 0:05

Tu hoches la tête pour toute réponse à ses propos – parfois, il y a des choses à dire, d’autres fois, il n’y en a pas. Et c’était un cas comme celui-ci aujourd’hui. Le silence savait être pesant et les mots du trentenaire résonnait encore dans la cage, où certaines notes volantes s’étaient échappées. Finalement, vous étiez arrivés au niveau voulu : celui où tu passais la majeure partie de ton temps. Il passe devant toi et tu t’extirpes sans mal de la cage métallique. Finalement, il se retourne vers toi et t’indique le fond de sa pensée. Il veut progresser, s’entraîner, devenir meilleur et plus fort que ce qu’il est actuellement.

Tu retiens un sourire espiègle lorsque tu passes à côté de lui, et que tu lui indiques d’un air enjoué « Et bien Mister Cray, il faudrait pour cela vous confronter à un adversaire à la hauteur. » Il était probable que tu piques la curiosité du nouvel arrivant au vif, et c’était bien là le but de la manœuvre : sinon tu te serais contentée d’un long silence – qui en aurait signifié bien davantage encore. « Que diriez-vous d’un petit duel ? Pas nécessairement aujourd’hui car je n’ai guère plus de temps à vous consacré mais n’hésitez pas à m’envoyer un hibou ou à venir me trouver au bureau des aurors. »

Cela ne devrait pas être trop difficile, après tout il travaillait au même département que toi et il avait eu tout le loisir de te regarder durant le temps qu’avait duré le trajet. Ainsi il n’aurait aucun mal à te reconnaitre dans un couloir. Et puis, il connaissait ta fonction et ton nom, ce qui rendait les choses faciles à bien y réfléchir.
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Re: Devant la fontaine du Ministère
Jackson Emerenziana, le  Mar 6 Fév - 9:41

La Chef du groupe d’élite sort de l’ascenseur à ma suite, après m’avoir écouté en silence elle lance une phrase qui retient toute mon attention, me confronter à un adversaire à la hauteur, c’est une bonne idée, mais par cela voudrait-elle parler d’elle-même ? J’obtiens la réponse rapidement, elle propose un duel. Un duel avec la Chef des Aurors ? Je grimace. Je ne vais sûrement pas gagner, Madame Wildsmith a eu affaire à des puissants sorciers, elle doit connaître des sorts qui me sont encore inconnus. Mais au moins avec ce duel, je pourrais avoir des conseils qui me seront utiles, elle pourra me dire si je suis capable d’être Auror, si je dois me perfectionner dans certains sorts ou si je dois complètement abandonner cette idée.

Je serais ravi de faire un duel avec vous Madame Wildsmith. Quoi de mieux d’avoir des conseils et des critiques de la part d’un Auror pour progresser ?

Je note dans un coin de ma tête de lui informer de mes temps libres, mais pas tout de suite, il ne faudrait pas qu’elle pense que je la harcèle et que je veux absolument devenir Auror, je patiente depuis longtemps, alors je peux attendre quelques jours, mois ou même années, cela ne me dérange guère. Je me tourne vers le couloir et le parcours du regard, il n’y a personne. M’aurait-on oublié ? Je soupire.

Par hasard. Sauriez-vous qui doit-être mon Mentor ?

Je me retourne de nouveau vers la jeune Femme et penche la tête perplexe. L’idée que se soit elle mon Mentor m’effleure l’esprit mais disparaît aussitôt, elle a sûrement autre chose à faire que de s’occuper d’un Homme qui n’y connaît presque rien à la dure vie d’Auror.
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Re: Devant la fontaine du Ministère
Invité, le  Ven 9 Fév - 0:14

Alors que vous marchiez côte à côte dans les dédales du Ministère, vous arrivez rapidement au bureau où il était supposé se rendre. C’est à ce moment-là qu’il te répond qu’il serait ravi de faire un duel avec toi. Laissant également planer le fait qu’avec des conseils de la part d’un auror lui permettrait de progresser. Tu observes son regard qui s’attarde sur le couloir désespérément vide, et tu surprends sa question, lui te demandant si tu savais qui était son mentor.

A ton tour, tu observes le couloir, peut-être avait-il de l’avance après tout ? Tu ne connaissais pas le planning de tes collègues tireurs d’élite. Alors tu hausses les épaules, et hoche la tête de droite à gauche, laissant quelques mèches folles débordaient autour de ton visage. Finalement, tu t’exprimes simplement « Non, je suis navrée Mister Cray, je n’en ai aucune idée ».

Nouveau regard vers le couloir vide et étrangement glacial, faut dire que les murs du Ministère n’avait jamais été des plus accueillants « Peut-être votre mentor a-t-il du retard ? Cela est possible vous savez ». Tu marques une pause, avant de reprendre « Je suis navrée, je vais devoir vous laisser ». C’est que le temps filait et que le bureau des aurors n’allait pas se gérer seul. Une simple main levée, comme au revoir avant d’ajouter « Pensez à ce que je vous ai dit, ce sera un réel plaisir » et tu t’éloignais déjà à grande enjambées, à destination du Bureau des Aurors.

- Départ d’Elly –
Merci à toi pour ce RP
:kiss:
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Re: Devant la fontaine du Ministère
Jackson Emerenziana, le  Ven 9 Fév - 14:20

Je soupire en écoutant la réponse négative d’Elly Wildmsith, je regarde les couloirs toujours aussi vide de vie… J’espère vivement qu’elle a raison et que mon mentor est en retard, je ne saurais comment faire si personne ne venait me chercher. Je n’allais pas rester ici toute ma vie quand même. La Chef des Aurors m’explique qu’elle doit partir, ce que je comprend parfaitement, elle à un métier et des affaires à régler, j’empoigne fermement sa main et esquisse un sourire de remerciement. La jeune Femme me tourne le dos en destination, sûrement, de son Bureau. Bureau qu’un jour j’espérais rejoindre.

A bientôt Madame Wildsmith.

Je la regarde disparaître au détour d’un couloir puis me tourne vers le mien, je soupire enfin en voyant quelqu’un arriver. Nous nous saluons mutuellement et je le suis dans les dédales du Département de la Justice.

Départ d'Aidan. Merci à toi aussi :kiss: !
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Re: Devant la fontaine du Ministère
Invité, le  Ven 16 Mar - 18:41

Un livre qui se termine ...

RP unique

Dans la vie il y a des jours dont on sait qu’ils sauront des tournants pour le futur. Tu le sais, tu le sens. Cette journée en faisait indéniablement partie. Dans tes doigts frêles, tu tiens une lettre. La dernière lettre. Tu aurais pu l’envoyer par hibou, mais tu avais besoin de ça. De venir ici. Une dernière fois. Cela faisait des semaines que tu n’avais pas mis les pieds dans ton bureau. Des semaines que tu avais refusé de reprendre le chemin vers ton travail.

Tu avais recouvré ta mémoire, tes souvenirs. Ton couple battait un peu de l’aile. Parce que la confiance n’était plus ce qu’elle était. Parce qu’il avait choisi d’anéantir vos souvenirs ensemble. Tout cela était trop confus pour toi. Et cette rencontre. Avec le masque rouge. Un frisson te parcourut l’échine. Non d’effroi, ou d’angoisse. Mais de compréhension. Parce qu’il t’avait laissé vivre. Il avait laissé ton couple, tes espoirs, tes rêves. Il avait laissé tout ça, quand bien même tu étais auror. Il t’avait montré que le plus important n’était pas l’insigne qui brillait sur la poitrine, mais plutôt ce qui se passait dans ton esprit, dans ton cœur.

En tant qu’auror, tu t’étais révoltée, tu avais cherché des appuis pour n’en trouver aucun. Et la mort de Kalén se rajoutait à cette incompréhension. Tu revoyais ses yeux, son rire complice et espiègle. A nouveau, un frisson remonta le long de ta colonne vertébrale. Frisson de n’avoir rien pu faire pour l’aider. De l’avoir laisser s’enliser dans ce mal-être. Personne n’avait pu répondre à tes questions. Personne. Tu avais perdu une amie. Mais elle était tellement plus que cela.

Tes yeux se fermèrent un instant, alors que tes doigts serraient davantage le parchemin emprisonné. Il était temps. Tu ne mis guère longtemps à trouver ton bureau, où tu revoyais les moments échangés avec chacun de ceux et de celles qui avaient composés ton équipe. Mais elle surtout, cette ombre, cette sœur. Rapidement, tu laissas tomber le parchemin sur le bureau. Et tu repris la direction de la sortie. Hors de question d’étouffer dans ce lieu dont tu connaissais trop bien les contours, les massacres, les humeurs. Tu ne voulais croiser personne.

Ton choix avait été fait il y a bien longtemps déjà, lorsque, sous les hospices d’un centre commercial non accueillant, tu avais demandé à ce qu’il t’achève. Avant de découvrir réellement qui il était. Et dès lors tu t’étais détachée de tes missions, tu avais laissé tes missions de côté, n’en restait plus qu’une : le protégeait. Et la perte de Kalén avait fait écho à ce que tu savais déjà. Désormais, il était trop tard pour toi. Tes cheveux fraichement coupés ondulant sur tes épaules, tu t’enfonces dans les dédales du Ministère pour en ressortir rapidement.
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Re: Devant la fontaine du Ministère
Gabin Šprajc, le  Ven 27 Juil - 15:14

Pv with Elly


Une nouvelle fin d’après-midi pluvieuse et grise venait de débuter au-dessus de la capitale anglaise. La fine pluie s’écoulait noircissants les pavés des rues, déjà bondées par les moldus qui venaient de quitter les bureaux de leur travail. Beaucoup s’en allaient rejoindre leur famille ou leurs amis pour finir leur soirée dans un moment agréable. D’autres, les plus jeunes, allaient sûrement passer le début de soirée dans un bar avant de prendre les chemins des boîtes de nuit. Un éternel recommençant. Une roue infinie. Et Matt l’avait aussi vécu, avant. Avant tout ça.

Tenant fermement son parapluie, l’Auror fait marche à contre-sens de la foule présente. Lui ne quitte pas son lieu de travail. Au contraire, il est entrain de le rejoindre, jouant des épaules pour se frayer un chemin. Il aurait pu transplaner évidemment. Choisir la facilité. Choisir la magie. Mais ce n’était tout bonnement pas le genre du sorcier. Il aimait marcher. Il aimait déambuler dans la ville anglaise, bercer par les mouvements des foules. Sortir un temps soit peu de son monde magique qui lui prenait une très grande partie de son quotidien. Si ce n’était pas son quotidien complet. Car le brun venait de passer sa journée à l’extérieur, pour collecter des informations sur différents groupes de mage noir qui posaient quelques problèmes. Une journée entière dehors. Pour rien. Ses recherches avaient été infructueuses. Il n’avait rien eu à se mettre sous la bouche. Littéralement. L’auror n’avait pas même prit le temps de s’arrêter une minute pour manger depuis son départ, à l’aube, de sa charmante petite maison.

Bientôt, ses pas le menèrent à l’entrée du personnel du Ministère de la Magie. Enfin. Si on pouvait appeler cela une entrée. Ce n’était que des WC publics, crades et tagués. Le Ministère pouvait faire un petit effort de rénovation. D’un simple geste du poignet, l’Auror replia son parapluie et l’utilisa pour pousser la porte de l’édifice public. Une odeur nauséabonde s’infiltra dans ses narines, mais il ne laissa aucune trace de gêne se dessiner sur son visage. En quelques enjambées, il pénétra dans l’une des cabines de toilette. Tenant son parapluie d’une main et sa sacoche de travail en cuir d’une autre, il mit les pieds dans la cuvette avant d’actionner la chasse d’eau.

Le brun n’aimait pas cette sensation de tomber, de malaise qui le saisissait au ventre. Une sensation bien loin de celle du transplanage. Une sensation moins agréable. Mais cela ne dura qu’une poignée de seconde. Les pieds de l’Auror rentrèrent en contact avec le parquet en bois implacablement bien ciré de l’immense Hall du Ministère de la Magie. Même si la plupart des sorciers allaient bientôt finir, le Ministère de la Magie était bondé. Une foule de sorcier était présent, marchant dans tous les sens. Des mots magiques volaient entre eux et s’échappaient par les différentes portes présents.

Pensant à la paperasse qui l’entendait sagement sur son bureau, le franco-américain ne s’attarda pas plus longtemps à sa contemplation des personnes présentes. Il avait du travail a effectuer et il comptait bien en abattre une grosse partie, quitte à dormir dans le bureau des Aurors. Ce n’était pas sa première fois et ni sa dernière fois. Lui, personne ne l’entendait à son domicile. Triste ? Non. C’était voulu. Le passé lui avait apprit beaucoup de chose. Un lien était un outil précieux pour faire pression sur un individu, pour le faire chanter. Et il ne donnerait pas une seconde chance au mage noir de s’en servir contre lui. Oh non. Même si sa propre famille lui manquait, le brun préférait se donner corps et âme à la chasse de l’Ordre Noire.

Alors que le franco-américain arrivait à hauteur de l’imposante fontaine qui siégeait au centre du hall, il ne pu s’empêcher de la contempler. Un chef d’œuvre. Non représentatif de la réalité, mais cela restait un travail remarquable fournit par le sculpteur. Le brun se sentait tout petit à côté. Ses yeux scrutèrent la statue de la tête aux pieds, jusqu’à que son regard tombe sur les siens. La, une minuscule trace de boue avait taché ses chaussures en daim bleu. Soupirant, il se courba pour l’essuyer et une fois sa petite manie faite, il reprit toute sa hauteur. Il prenait toujours soin à donner une image respectable de sa personne, malgré son air distant et froid. L’Auror en profita donc pour resserrer sa cravate foncée qui entourait le col de sa chemise bleue foncée.
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Re: Devant la fontaine du Ministère
Invité, le  Ven 27 Juil - 23:53

Une teinte grise

LA de Matt (il a le mien pour le RP) - Ambiance

Il n’y avait plus que la pluie, de la pluie grise, constante, perpétuelle. Qui coulait des nuages et s’écoulait par ses yeux. Des prunelles couleur noisette, bois d’ébène qui aurait pu faire des merveilles, mais qui s’étaient teintées, avec le temps, d’une saveur grisâtre, plein d’amertume et de nostalgie. Comme si ce qui faisait pétiller ses yeux avait disparu. Comme si la jeune femme qu’elle était avait cessé de croire aux choses simples de la vie. Tout simplement. Le regard pétillant que l’on pouvait croiser autrefois, que ce soit dans les murs austères du Ministère ou au détour des salles d’entraînement du Heurtoir, il avait disparu. Emporté avec le sourire, balayé avec les souvenirs. Renfermé, le tout, dans une boite de Pandore que la jeune femme conservait précieusement, sans savoir pourquoi.

Car après tout, sorcière qu’elle était, elle n’aurait eu aucun mal à trouver quelqu’un qui lui aurait retiré toute cette douleur, toute cette souffrance. Mais elle en faisait sa croix, son cheval de bataille. Souffrir pour ne pas oublier, ni ce qu’il lui avait apporté, ni la confiance qu’il lui avait enlevée. Ni cette toxicité étouffante de laquelle elle n’avait su se défaire. Reprendre son indépendance lui avait semblé vital. Même si elle savait le prix du sacrifice qu’elle s’apprêtait à faire : tout perdre, encore. Se perdre, toujours. Et c’était habituel, ça se déchainait comme une mer un soir d’orage, ça se répétait comme une ritournelle de l’enfance, une comptine mainte fois apprise mais sur laquelle l’on arrivait toujours à trébucher.

C’était ça, la sensation qui pesait sur les épaules de la jeune femme. Une tonne d’ennui, d’incertitude, de dépression. Une bête noire et féroce qui enserrait ses griffes autour des côtes de la jeune femme. Perdue, profondément dévastée. Si la mort de Kalén avait sérieusement abîmée son mode de pensée, sa vie, la perte qu’elle subissait-là était toute autre. Surtout qu’il s’agissait d’un choix volontaire de sa part, difficile, donc, d’en tenir rigueur à l’autre. De lui en vouloir. Non, il s’agissait simplement d’affronter les vents, les tempêtes, les marées, seule, affreusement seule. Et cela lui faisait terriblement peur.

L’errance dans Londres finissait par devenir une seconde nature, une envie particulière. Comme si elle espérait faire la mauvaise rencontre qui viendrait retirer le peu de vie qu’il lui restait. Pour l’âme, il n’y avait plus rien à faire, elle en était certaine. Mais l’errance devait toujours s’achever à un moment ou un autre. En effet, suite à sa démission du Bureau des Aurors, elle avait reçu une demande d’entretien, le genre de truc pour faire le point sur la reconversion professionnelle, quelque chose dans ce gout-là. C’est-à-dire que le Ministère essayait tout de même de sauver les apparences. C’était bien, et Elly ne comptait pas se soustraire à cet entretien. Elle n’avait rien à y faire, car rien à dire, mais qu’importe, il fallait qu’elle soit là, alors elle l’était.

L’entrée côté visiteur lui fit un drôle d’effet, ça lui renvoyait au visage le fait qu’elle était partie du Ministère avec perte et fracas. Ça lui rappelait aussi que désormais, en ces lieux qu’elle avait pourtant habité de longues années, elle n’était plus rien, ni personne. Et cette idée renforçait cruellement le manque d’air que la jeune femme ressentait, cet emprisonnement de la poitrine. Peut-être également dû aux vêtements totalement détrempés, de la robe noire au trench qui la recouvrait, tout était mouillée. Les cheveux de la jeune femme gouttaient le long de ses épaules, et on sentait qu’il en faudrait peu pour faire, à nouveau, pleurer ses yeux d’une même teneur. Extenuée, fatiguée de ses nuits sans sommeil, le regard hagard, la jeune femme regardait sans les voir les gens alentours. Elle décryptait sans le vouloir certaine expression, et soupirait parfois de devoir hocher la tête face à des visages autrefois connus mais désormais lointain. S’agissait plus d’une sorte de politesse que d’un quelconque intérêt.

Et puis, alors que ses yeux scrutaient la foule, elle reconnut une silhouette, un regard. Vu il y a quelques temps lors du tournoi organisé par le Heurtoir – endroit où Elly passait le plus clair de son temps dernièrement. Il s’agissait de l’homme qu’elle avait croisé à Ste Mangouste, ancien auror. Le type était tiré à quatre épingles avec une chemise bleue comme une nuit d’été. L’ancienne auror poussa un soupir alors que son regard fit le toboggan sur sa propre tenue : c’était pas le moment de croiser quelqu’un susceptible de la reconnaitre, de l’identifier. Mais peut-être était-ce déjà trop tard ?
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Re: Devant la fontaine du Ministère
Gabin Šprajc, le  Sam 28 Juil - 1:54

De longues secondes passèrent durant lesquelles l’Auror trifouilla sa cravate pour trouver son ajustement parfait. Paraître toujours impeccable n’était pas si facile. Mais son expérience en la matière arriva finalement à bout de sa tache. Et le brun ne pu s’empêcher de s’approcher au plus près de la fontaine pour regarder son reflet miroitant sur la surface de l’eau présente. Un dernier et ultime coup de main dans sa chevelure brune et il était maintenant prêt à reprendre le son quotidien. A savoir, son boulot. Il jeta un dernier coup d’œil à l’imposante sculpture au centre de la fontaine, puis il reprit son chemin vers le bureau des Aurors.

Toute au bout du Hall se trouvaient les ascenseurs permettant aux employés du Ministère de la Mage de se rendre dans les différents étages de l’édifice. Des ascenseurs aux mouvements originaux bien que le temps commençait à se faire entendre dans les roulements de leur mécanisme magique. Certains arrêts pouvaient parfois se montrer des plus brutal. Le franco-américain ne mit que quelques enjambées pour les rejoindre. Mais il du attendre quelques minutes avant de pouvoir enfin monter dans uns des ascenseurs. Le flot de personne qui en descendait était tellement important, que le sorcier avait l’impression que les individus de magie ne cessaient de sortir de la cage d’ascenseur. Ce qui était des plus normal, la plupart d’entre eux ayant terminé leur boulot dans ces lieux. Et quand il réussit enfin à monter à bord de l’un d’eux, il remarqua qu’il était le seul occupant de la cabine. Le seul a continué à travailler au-delà de ses horaires.

Le grillage doré servant de fermeture et faisant office de porte pour l’ascenseur commença à se refermer quand le regard vert bleuté de l’Auror fût happé par les prunelles couleur noisette d’une sorcière qui se tenait dans l’immense hall, entouré par les sorciers qui étaient pressés de quitter l’édifice du Ministère de la Magie. Et Matt n’eut aucun mal à reconnaitre Miss Wildsmith, même d’aussi loin. Ils étaient rencontrés à plusieurs reprises par le passé. Une première fois dans le prestigieux hôpital pour sorcier, Sainte Mangouste. Une conversation des plus intéressantes mais aussi durant laquelle, le brun avait pu remarquer que la jeune sorcière n’était pas une personne des plus franche qu’il avait pu rencontrer. Et ils étaient ensuite revus au tournoi organisé par l’établissement londonien « Le Heurtoir » dont elle en était le propriétaire. Puis la sorcière restait aussi une personne assez connue ici, pour avoir dirigée et accomplit plusieurs exploits à la tête du bureau des Aurors. Avant sa démission.

Habituellement, Matt ne se serait pas plus attardé sur la présence de Miss Wildsmith dans les locaux du Ministère de la Magie. Elle avait surement ses raisons pour être ici. Des raisons qui ne le regardait aucunement. Puis le tas de paperasse sur son bureau était une raison suffisante pour lui de ne pas perdre plus de temps. Mais pour autant, alors que la fermeture du grillage doré était imminente, l’Auror la bloqua d’une main et fit contre poids pour l’ouvrir et descendre de cet ascenseur qu’il avait mit si longtemps à rejoindre. Une raison suffisante de remettre son travail à plus tard venait de germer dans son esprit. Arty Wildsmith. Ce dernier portait le même nom que la propriétaire du Heurtoir et le brun savait pertinemment qu’ils partageaient un lien familial. Lequel ? Il n’en avait aucune idée.

Alors, d’un pas décidé, il se dirigea vers la sorcière, un regard à la fois déterminé et glacial au visage. Il avait besoin de savoir. De savoir qui était en charge de l’éducation du stagiaire du bureau des Aurors. Car Arty Wildsmith était une plaie, un danger enfantin dont le manque de gifle par le passé se faisait ressentir. Et le franco-américain comptait bien soutirer le nom du responsable légal du gamin à Miss Wildsmith pour ensuite pouvoir le contacter.

Elly Wildsmith lui tournait maintenant le dos, occupée par autre chose que l’arrivée déterminée du brun droit sur elle. Mais cela ne l’empêchera pas de discuter avec elle. Une discussion que l’Auror voulait rapide et fructueuse. Car il avait du boulot à faire. Puis plus il avançait, plus il marchait en direction de la sorcière, plus ses pensées étaient obstruées par le souvenir de toutes les farcent, les amusements que le jeune Arty passait son temps à faire. Un comportement qui provoquait en Matt une rage indéfinissable. Pour lui, le jeune Wildsmith n’avait rien à faire dans ce métier, qui demandait de la rigueur et un sérieux sans faille. Tout l’inverse du jeune homme. Par la barbe de Merlin, il le rendait fou !

Alors, d’un geste qui ne se voulait pas agressif mais qui était guidée par une rage qui avait éclot au plus profond de l’âme du franco-américain pendant le temps qu’il comblait la distance le séparant de sa cible, l’Auror posa sa main sur l’épaule de Miss Wildsmith en effectuant une légère pression pour qu’elle se retourne vers lui. Mais le brun n’attendit pas que son interlocutrice lui fasse face pour s’exclamer d’une voix glaciale, emporté par l’énervement.

« Miss Widlsmith ! J’aimerais vous voir tout de suite pour régler un sérieux probl…. »

Les derniers mots de la phrase de l’Auror trépassèrent dans sa gorge tandis que la rage qui brûlait auparavant en lui venait de s’éteindre brutalement. Ce n’était pas la Elly Wildsmith qu’il avait rencontrée auparavant. Ce n’était pas cette jeune femme forte et déterminée. La sublime sorcière avait laissé place à une toute autre personne. Ses prunelles aux couleurs noisette avaient un teint grisâtre et ses yeux étaient rouges, gonflés, les traces laissés par les larmes encore présentes sur son visage. Et par la barbe de Merlin ! Son aura, le fond de ses prunelles dégageaient un vide malveillant, dérangeant. Et que dire de ses cheveux trempés, de sa robe à l’état déplorable causée par la pluie. L’absence d’un parapluie était évidente. Ainsi que la longue marche que la sorcière avait dû effectuer à l’extérieur.

Pour la première depuis des mois, Matt ne sut comment réagir face à une situation imprévisible. Lui habituellement, sorcier calme et réfléchie, qui prenait toujours un temp pour trouver les mots liés à ses pensées, avait la gorge sèche. Aucun son, aucune phrase ne voulait éclore. Et un sentiment de gêne l’envahit. Il venait de s’emporter contre la sorcière pour des raisons qui n’avaient rien à voir avec elle, tout ça pour des problèmes débiles de bureau.

« Je… Euh… Désolé… Excusez moi de vous avoir… Euh… Importuné. »

Pitoyable. C’était totalement pitoyable venant de la part de l’Auror qui venait de perdre tous ses moyens devant l’image dramatique d’une Elly Wildsmith sans âme, d’une coquille vide. Il recula de quelques pas, ne sachant comme réellement agir. Et comme bien souvent, sa première idée fût de fuir. Se retourner et partir sans demander son dû. Ses talons commencèrent le mécanisme mais ne le terminèrent pas. Un peu de courage Austin. Une âme perdue qui mérite mieux que ça.
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Re: Devant la fontaine du Ministère
Invité, le  Sam 28 Juil - 22:29

Le contact visuel n’aura duré qu’un millième de seconde, mais suffisamment pour que la jeune femme conserve cette envie de retrouver la pluie qui tombait à l’extérieur. Cette entrevue optique était de trop pour elle, elle lui rappelait qu’elle avait été quelqu’un avant de n’être plus rien qu’un amas de cendre. Comme un feu trop ardent, trop brûlant, elle avait fait comme Icare, volant trop près du soleil pour finir déchue. Les ailes rongées par le chagrin, par la passion dévastatrice. Un frisson se flanqua le long de son échine – sans doute la faute à ses vêtements totalement détrempés, à ses cheveux qui dégoulinaient le long de tes épaules, de ce trop-plein d’eau. Décidément, tout suintait chez elle, jusqu’à ses yeux creusés par la fatigue, rougis par les larmes.

Son regard, justement, était resté vers le sol, vers ses chaussures qui criaient elles-aussi tout le mal-être de la jeune femme. Dansant dans un monde qu’elle connaissait trop bien, entrant dans une valse qu’elle ne voulait plus mener. Le Ministère, les gens autour, leurs cravates bien nouées, étouffantes au possible, les tailleurs bien coupés, les tailles bien marqués. Les escarpins qui claquent sur le sol. Toutes ces choses que la jeune femme connaissaient pourtant par cœur, jusqu’aux tics des vigiles les plus anciens. Tout cela l’étouffait, rendant l’atmosphère plus anxiogène encore qu’elle ne l’était déjà.

Et comme si ce n’était pas suffisant, comme si tout l’environnement qui entourait la jeune femme n’était pas assez suffoquant pour elle, une main se posa sur son épaule. Ses réflexes étaient bons, mais elle se savait au Ministère, et vu l’état dans lequel elle se trouvait, elle ne serait pas essayé à écarter cette main, à faire reculer la personne responsable du geste entrant dans son espace vital. Mais là, la seule chose qu’elle se permit, c’était de faire volte-face pour regarder la personne à l’origine du mouvement. Et entendre, comprendre les mots lancés à la volée alors qu’elle se retourne, alors qu’elle regarde l’homme. Le contact visuel qu’elle avait fui plutôt était désormais inévitable. Il était là, face à elle, visiblement remonté. Pourquoi ? Elle n’en avait aucune idée. Ses cils clignèrent rapidement, papillonnant. Les lèvres de l’ancienne auror tentèrent d’extirper quelques mots, mais rien ne voulait s’articuler correctement. C’était peine perdue que d’essayer.

Alors, comme une enfant qu’on s’apprêtait à fâcher, elle baissa le regard, simplement. Attendant la sentence comme une guillotine. Quoiqu’on lui reproche encore. Comptant presque les secondes jusqu’à ce que l’orage éclate. Chose qui ne se fit pas. La jeune femme alors, finit par relever les yeux. Pour regarder celui qui semblait en avoir après elle, pour comprendre ce qui pouvait bien crée sa colère, qu’elle sentait là, sous-jacente. Elle l’observe donc marquer une expression de surprise. Elle cligne des yeux, ne comprend pas. Elle aimerait lui demander ce qu’elle a bien pu faire pour provoquer son courroux, ce qu’elle peut faire pour changer les choses, mais rien ne se dénoue dans sa gorge. C’est bloqué, comme les larmes dans les coins internes de ses yeux qui semblent vouloir déborder vers l’horizon.

Alors quand il s’excuse, c’est le coup de grâce. Ca assène sur la nuque d’Elly un énième coup qu’elle ne peut pas supporter. Elle retient un sanglot qui aimerait pourtant s’échapper, qui aimerait s’enfuir et se mettre à la vue de tous, comme pour dire « Regardez-là, cette souffrance qui s’échappe d’elle ». Mais la jeune femme le ravale, inspire, expire. Pour reprendre consistance. D’un geste rageur de la main, elle essuie ses yeux qui veulent encore inonder ses joues. Elle voit le geste de recul de l’homme, elle comprend qu’il prend la fuite. Avant de constater, au bout de quelques secondes, qu’il est toujours ici. Qu’il n’a pas fui. Elle ne comprend rien de ce qui se passe dans la tête de l’homme, ni pourquoi ce n’est pas elle qui tourne les talons pour rejoindre les pavés humides de Londres. Comme si fuir pouvait être une solution acceptable à tout : combien de temps encore pourrait-elle faire l’autruche ainsi ? Combien de temps tiendrait-elle son isolement qu’elle se forçait à vivre ?

Alors, elle prend une profonde inspiration, se racle la gorge, tente un « Mister … Austin ? » une question sous forme d’affirmation, elle connaissait son nom, s’en rappelait, pour l’avoir croisé à Ste Mangouste, pour savoir qu’il avait la même cicatrice qu’elle portait sous l’épaule, pour l’avoir revu au Heurtoir, dans le cadre du tournoi. Elle savait qui il était, mais elle ignorait pourquoi il lui avait parlé avec ce ton si … froid ? Si colérique ? Elle voulait des réponses, un peu. Pour comprendre, pour tenter, aussi, d’oublier cette douleur latente qui lacérait ses chairs. Comme un venin qui se répandait dans son sang.

« Je peux faire quelque chose pour vous ? Vous m’aviez l’air particulièrement … énervé ». Un sourire fin, discret, mais sans saveur, passa sur le visage de la jeune femme. Il s’agissait plus d’une politesse, essayer d’avoir l’air agréable même si, clairement, le tableau ne jouait pas pour elle. S’il n’y avait pas du bruit alentours, il était probable que l’homme entende les gouttes d’eau qui tombaient du trench noir direction le carrelage. Lentement. Tandis qu’Elly, de son côté, continuait l’observation de l’homme, après tout, c’était lui qui, quelques instants plutôt, l’avait détaillé des pieds à la tête. Ce n’était qu’un juste retour des choses. A l’inverse d’elle, il semblait plutôt dans une vie bien rangée, et alors que vie de la jeune femme volait en éclat. Pourtant, elle tentait de faire bonne figure, même si son teint pâle et son allure générale parlait pour elle.
Gabin Šprajc
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Serdaigle
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Année à Poudlard : Septième année

Matière optionnelle : Arithmancie

Spécialité(s) : Permis de transplanage



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Re: Devant la fontaine du Ministère
Gabin Šprajc, le  Dim 29 Juil - 0:06

Le brun avait le souffle court et rauque alors qu’il venait de stopper le tourniquet de son cops. La fuite était une option. Surement la meilleure option qu’il avait. Qu’il lui restait. La plus simple. La plus efficace. Et auparavant, le franco-américain ne se serait pas privé de prendre ses jambes à son cou face à la situation gênante qu’il venait de créer. Car on n’allait pas se le cacher, s’il était monté tranquillement dans son bureau, dans son box, rien de tout cela serait entrain de se dérouler. Il n’aurait pas agressé froidement Miss Wildsmith et il serait encore en pleine possession de ses moyens, de son corps. Mais voilà. Une impulsion. Une rage l’avait poussé jusqu’ici et c’était à lui de prendre les choses en mains. De réparer son erreur.

Matt reprit confiance en lui, retrouva son calme légendaire. Ce sang froid qu’il avait acquéri après avoir passé des mois isolés de tout contact, la solitude devenue sa confidente. Frôler la mort l’avait changé. En bien ou en mal ? Ce n’était pas à lui d’en juger. Il ne riait plus que rarement. Jamais se permettait des écarts de conduites. A quoi bon de toute manière ? Son but n’était pas d’amuser la galerie, mais bien tout autre. L’expression d’incertitude qui tapissait le visage de l’Auror disparu, son regard ébahit devant la déchéance de la sorcière face à lui, reprit son aspect sérieux, un sentiment toujours glacial s’en échappant. Et alors que son cerveau tournait à plein régime pour trouver les mots juste, pour expliquer son geste, pour trouver un mensonge plus acceptable que la vérité, il la voit. Chacun de ses gestes. Lui qui habitué de lire dans le regard des personnes, comprends.

Ses excuses ne sont qu’un déclencheur pour la jeune femme. Un coup de plus porté à elle. Un coup involontaire mais bien présent. Le mal est fait. Sous le regard vert bleuté de l’Auror, elle essuie ces quelques larmes qui tentent de s’échapper pour trouver un moment de liberté. Un geste rageur. Un geste de désespoir ? Le brun ne pouvait le savoir. Mais la voix hésitante, une fragilité cachée, qui s’échappa des lèvres de la brune le percutèrent de plein fouet. Son nom prononcé. Son nom qui se répercute au plus profond de lui-même. Il ne fait aucun mouvement pour confirmer positivement le questionnement de Miss Wildsimth. Bien trop occupé à la contempler. Elle. Face à lui.

Puis elle enchaine. Des explications. Quoi de plus logique ? Après tout, on n’agressait pas une personne pour ensuite faire comme si de rien n’était. Mais pourtant, le brun balaye de son esprit les mots de la sorcière. Sa voix avait sonné creuse et de nouveau, elle se répercute en lui. Puis ce sourire. Ce mince sourire. Faux. Qui ne concorde absolument pas avec son état actuel. Comme une tache de rouge sur un tableau initialement blanc. Ce sourire. Ce sourire, il le connait lui aussi, l’ayant servi à ses proches durant les années qui avait suivit sa quasi-mort. « Tout va bien ». « Je m’en suis remis ». « Ne t’en fais pas ». « Ce n’est que le passé ». Des mensonges sur un plateau d’or. Mais contrairement à Miss Wildsmith, le temps avait joué en sa faveur. Une maitrise parfaite. Un faux visage.

Le bruit des gouttes d’eau heurtant le parquet ciré, se suicidant du trench noir de la sorcière, ramenèrent l’Auror à l’instant présent. A l’attente de la sorcière face à lui. A son état déplorable. Au vide sombre et vertigineux des prunelles couleurs noisette que ses propres yeux fixaient. Que lui dire ? Lui parler de son problème au bureau avec le stupide membre de sa famille qui lui en faisait voir de toutes les couleurs ? Il ne fallait pas être un génie pour comprendre que ce n’était ni l’endroit, ni le bon moment pour ça. Alors, d’un geste de la main balayant l’air devant lui, balayant la question de la sorcière, le sorcier s’exclama.

« Une sale journée au boulot, rien de plus. Rien qui ne pourra excuser mon comportement envers vous Miss Wildsmith… Nos nerfs craquent par moment sous la pression. J’en suis navré. »

La sorcière allait devoir se contenter de ces quelques mots comme excuse, car le sorcier n’allait pas s’attarder plus longtemps. Comme dis plus haut, ce n’était ni le moment, ni le lieu. Puis. Oui. A cet instant précis. La. Son problème n’était qu’un grain de sable par rapport à ce que semblait vivre la propriétaire du Heurtoir. Le Matt d’avant se serrait empresser d’aller lui cherche une tasse de thé pour qu’elle se réchauffe. Mais rien. Rien du tout ne venait en lui. Il n’était plus cette personne. Et pourtant. Pourtant, quand de nouveau son regard fut happé par les ténèbres face à lui, il ne put s’en empêcher. S’empêcher d’avoir pitié pour elle. De se reconnaitre lui aussi, trois ans plus tôt. Dans ce lit d’hôpital. Cette lettre à la main.

« Consectetuer Dryer. »

Un réflexe. Il ne s’était pas rendu compte de son geste. De sa main qui avait mécaniquement saisit sa baguette dans la poche arrière de son pantalon pour la pointer en direction de Miss Wildsmith. Quelques secondes suffirent pour que plus aucune goutte soit visible, pour que cette sensation de froid disparaisse. Avait-il agi par pitié ? Bien sur que non. Mais c’était cette main. Ce soutient. Que lui n’avait pas eu lors de sa descente en enfer. Ce sentiment indescriptible qui l’envahissait devant la coquille vide qu’elle était devenue. Alors, il parla de nouveau. Pas de froideur. Pas de ton glacial. Seulement une voix réconfortante. Chaude. Celle d’un inconnu qui semble si proche de nous par son vécu.

« Restez trempée jusqu’aux os est un bon moyen pour attraper la toux Miss Wildsmith. Un sourire qui se veut malicieux tout autant que chaleureux. Tenez. Pour votre retour. »

Le brun tendit son parapluie à la sorcière face à lui. Un simple geste. Banal. Mais qui voulait dire bien plus. Pas seulement que cela puisse lui permettre de se protéger de l’eau. Non. Qu’à travers l’objet, elle voit une présence. Une présence dans l’objet qui l’accompagnera sur sa route du retour. Un moyen de l’éloigner de la solitude. Car Matt est trop poli. Trop sérieux. Pour lui proposer directement son aide. Il ne la connait pas. Elle ne le connait pas. Alors, il n’avait trouvé que cela comme moyen. Que cela pour se protéger lui aussi. Se protéger de certains démons qui à tous moment, pouvaient revenir en lui.
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