Sur les canapés

Si j'avais pu parler plus clairement, j'aurai dit à Jace que la question ne concernait pas plus les raisons de sa violence envers Ulysse mais surtout sur le plaisir qu'il en avait éprouvé. Mais les mots ne venaient pas, mon esprit s'engourdissait trop rapidement pour eveler la voix en un simple murmure. Un soupire m'avait échappé, la discussion pouvait attendre un peu, mon cousin n'allait pas disparaître du jour au lendemain dévoré par cette lueur étrange appercue dans ses prunelles. D'un baiser déposé sur le fron comme on le faisait aux enfants, mes longs cils dorés se posaient sur les yeux, me forçant au sommeil.

Je ne voulais pas, mais le sortilège du Rouge faisait effet, j étais impuissante ,destinée à dormir bêtement allongée sur un des sofas de notre salle commune, dans possibilité divergente. Puisant dans le semblant de force qui me restait, mon bras droit tomba dans le vide et mes doigts agriperent ceux de mon cousin. Il avait eu la bonne idée de rester assis par terre la tête appuyée sur le bord de l assise du sofa. Le contact s'était avéré soudainement nécessaire, ce sentiment doux-amer d'inquiétude venait m'effleurer doucement l'esprit avant que je ne sombre. Je ne voulais pas le laisser seul, pas après ce que j'avais perçu dans son regard, pas après avoir compris que sa colère nourrissait une part de lui qu'il ne contrôlait pas... on en revenait toujours à cette histoire de maîtrise décidément... mais morphee n'avait que faire de la réflexion en court, des bras m 'avaient enveloppée et entraînée dans un songe vide et pâle.

[......]

Un baillement venait de m'échapper alors que je commençait à m éveiller lentement. J'ignorais combien de temps j'avais dormi, mais ma main entreignait toujours celle de mon cousin. Sa présence, m'avait toujours apaisée et canalisée, pourtant, en posant les yeux sur lui, mon estomac se noua violement une fraction de seconde. Ce qui avait vrille ses yeux azurs m était revenu en tête. Il fallait qu'on parle, je ne pouvais pas le laisser se consumer aussi facilement... Le redressant sur son coude gauche je cherchais à voir s'il s etait assoupi ou non. Je lâchait sa main pour glisser mes doigts dans des cheveux, les ebourrifant avec douceur, prenant la parole très légèrement

"Choups? Tu dors?"

J'étais assis à côté du sofa, je voulais rester auprès d'elle. Dans un léger soupir de sa part, je sentis tout simplement ses doigts agrippant les miens. Ce contact était rassurant pour moi, mais je ne sais pas si c'est pareil pour elle, tenant toujours sa main, je la regarde, elle venait de s'endormir, délicatement je pose ma tête contre le sofa, et m'endors petit à petit.

J'étais en train de dormir, ni rêve ni cauchemar. Simplement repassé en boucle ce qu'il c'était passé la veille au soir... J'essayais d'appréhender la réaction d'Elhi face à ça, est-ce qu'elle s'en souvient ?
Elhi passe sa main dans mes cheveux, je sursaute au même moment me demandant si je dors.
En me frottant les yeux avec mes mains, je tourne la tête vers elle.

-Plus maintenant. Et toi ça va mieux . Tu étais dans un très sale état hier.

Je me relève en m'étirant, dormir assis ce n'est pas agréable. Et je m'installe à côté d'elle sur le sofa. Évitant de croiser son regard, toujours la même question. Ce souvient-elle de ce qu'il s'est passé hier ?

-Tu te souviens de quoi ?

Lui dis-je d'une voix basse.
Je croise mes doigts, je suis légèrement stresser à dire vrai. Elle va me bombarder question, j'imagine ses questions et prépare mes réponses.

Oui forcément à l'ebourrifer comme ca, je ne pouvais que l'avoir réveillé. Simple logique, mais j'ignorai qu'elle heure il était, si nous avions dormi longtemps et s'il avait fini par s'assoupie reelement ou non. Pour moi, c'etait autre chose le sortilège de transe m avait balancé dans un repos obligatoire etonnament réparateur. Ma tête ne me tournait plus, mes cheveux avaient eu le temps de sécher et mon esprit n'était plus vapporeux. D'un sourire je le regardais frotter ses yeux, lui donnant des airs de gosse qu'il ne s'authorisait que rarement, c'etait mignon, d'autant plus qu'il s'enquerissait de mon état.

Que dire? En fait j'avais un peu autre chose en tête que mes propres état d'âme: ce ricanement sadique adressé au blond... un soupire douloureux m échappait alors qu'il prenait place à mes côtés. Son regard était fuyant, sa voix hésitante, ca n'allait pas et visiblement il refusait de me faire face. Très bien, pas besoin de rester face à face si ca pouvait le stresser de voir cette pointe d'inquiétude dans mon regard.

Nous étions proche depuis toujours, enfin depuis notre retour de l'enterrement de notre grand père. Ce jour ci, nous avait confié un grimoire et un objectif, mais a moi, plus personnellement, on m'avait fourni une image de petite frere. C était involontaire, pourtant mon côté protecteur et tendre se nourrissait de sa présence. Aussi, je me callais contre lui, sur son flan gauche, le forçant à me donner la main du même bras, laissant les doigts glisser sur ses cicatrices. Ce dont quoi je me souvenais.. c'etait simple: tout. Pas sur que ca allait lui plaire.. posant les yeux sur la danse de mes doigts je soupirais avant de répondre.

"Je suis rentrée de chez mes parents, je voulais de base parler à Dey mais vu l'heure j ai opté pour aller dans nos dortoirs. Y avait de la lumière dans la salle de classe. Et Ulysse était dedans. J'ai un peu laissé parler un désir de vengeance et j'ai consommé pas mal de ma puissance magique au final"

Je manquais un instant de pause, je m étais laissée guidée par la colère, la rancoeur, mais au delà de ca, le blond ne m'avait jamais reelement attaqué. Pourtant, il avait fallut que je le vois s effondrer en perdant son sang pour que les mail les du filet de la haine se distance enfin.

"Il... il m a pas fait gand chose.. je ne sais pas pourquoi. Pas besoin de t expliquer pourquoi je lui donnais ce qu il me restait d énergie pour éviter qu' il perde conscience. Par contre toi.. c'etait quoi ce rire? Tu cauterisses sa plus grosse plaie et tu te delectes de sa douleur? La logique aurait voulu que ce soit moi que ca rende jouasse, mais c'etait toi.. je ne l ai pas inventé.. qu' est ce qu' il t a fait?"

J'espérais me tromper, j espérais que les deux garçons aient un différent antérieur et que mon cousin ne se laissait pas guider aléatoirement par le plaisir de faire mal

Je l'entends soupirer légèrement quand je m'installe à côté d'elle. Me fait-elle la tête ? Je ne sais pas.
Mais une action de sa part me fit retirer cette idée de la tête, elle se blottit contre moi, prend ma main et regarde ma cicatrice. Elhi ne me regarde pas directement dans les yeux, moi non plus à dire vrai. Nous regardions tous les deux, la danse de ses doigts sur ma cicatrice.

Elhiya m'explique alors ce qu'il c'était passé, elle voulait voir Dey mais est tombé sur Ulysse, le blond que j'ai soigné. Mais me dit également qu'elle a laissé parler un désir de vengeance et qu'elle s'est épuisée en utilisant trop de magie.
Je fronce légèrement les sourcils, vengeance . Mais pas le temps de continuer, Elhiya reprend, et arrive le passage que je redouter.

Elle me dit qu'il ne lui a pas fait grand-chose, mais pour ma part, le peut qu'il lui a fait c'est déjà de trop.
Le rire, elle parle de mon rire lorsque j'ai cautérisé la plaie de l'autre idiot. Que cela me rendait jouasse, que je me délectais de sa douleur...
Soupirant, je lâche la main d'Elhiya et prends mon visage entre mes mains.

-Je sais pas... -dis-je dans un léger murmure- Je sais pas quoi te répondre Elhi. Je t'ai vu à terre, dans le sang. Je me suis dit "C'est lui qui lui a faits ça !". Je me suis enflammé...

Je tourne la tête pour regarder Elhi dans les yeux.

-Je suis devenu comme ça depuis mon... "incident"... -En lui montrant mes mains- depuis j'évite de m'énerver, une fois lancé j'ai énormément de mal à reprendre mon calme... Il était tout simplement là lorsque tu étais à terre.

Je la laisse reprendre mes mains si elle en à envie.

♫♫♫

D'une main retirée de la mienne, d'un contact apaisant rompu, je savais parfaitement que mon cousin avait quelque chose à dire qui ne l'enchantait pas. Déjà ce regard fuyant, maintenant cet échange habituel interrompu.. Je soupirais doucement, me redressais pour scruter sa tête brune désœuvrée, ne voyant pas quoi lui dire. Se laisser prendre par les mains glacées de la colère, de la haine, de la peur, de la crainte ou même de la vengeance, je comprenais. Mais Jace avait laissé quelque chose d'autre prendre le dessus. Cette même chose qui normalement devait caresser doucement une zone de notre esprit pour tacher de nous empêcher de franchir une dernière limite. Cette même chose qui m'avait très certainement empêchée d'achever le blondinet, et intimée de ne pas le laisser tomber dans les méandres de l'inconscience.

Les mots de Jace me conforter dans ce que j'avais cru percevoir en lui tout à l'heure, et je n'étais clairement pas la meilleure personne pour le réconforter à l'instant présent. Pourtant, il était hors de question que je le laisse s’empêtrer dans une espèce de culpabilité malsaine vis à vie de moi. Son regard ternis semblait chercher une excuse, une approbation, ou je ne sais quoi, l'heure tardive ou trop matinale n'ayant jamais été mon alliée, je ne savais pas trop comment je devais interpréter ce que j'arrivais à lire, tout ce que je savais c'était la peine que je décelais. Et il m'était impossible de la supporter. Je pouvais bien lui reprocher d'avoir été trop virulent et sadique envers le blond, mais pas de s’être laissé emporter par quelque chose dont il n'avait la maitrise.

D'un élan trop maternel, je l'avait attrapé dans mes bras, le serrant contre moi avec douceur, la tête lovée contre son épaule, soupirant douloureusement

"Merci"

Cela pouvait paraitre surprenant comme réponse vu de l'extérieur, mais pourtant, je comprenais ce qu'il avait pu ressentir en me trouvant par terre dans l'eau. Certains instincts primaires avaient tendance à s'exprimer bien malgré nous face à un être cher, et je ne l'en blâmerai pas. Je le relâchai de mon étreinte, et lui sourit avec douceur, posant les deux mains sur une des siennes

"Je comprends totalement. Or, il y'avait plus qu'un simple élan de protection ou de colère dans ta voix... Plus qu'un simple règlement de compte aurait du te fournir, plus que ce que tu aurais du faire..."

Nouveau soupire. J'étais mal placée pour lui faire la morale, je m'en étais prise à Ulysse jusqu'à ce que l’épuisement m’empêche de faire plus, sans prendre réellement en compte qu'il ne répliquait jamais vraiment. Je m'étais laissé guidé par ce qui était étouffé au fond de moi depuis plusieurs semaine, alors comment pouvais je dire à Jace qu'il avait mal agit? Mes yeux glissèrent sur sa main que j enserrai, il ne m'avait pas parlé en détail de cet incident

"Il y'a eu quoi? La dernière fois tu avais été évasif. Mais je pense que désormais tu ne peux plus te le permette"

Elhi me regarde, elle me scrute. Sans avoir le temps de réagir, Elhi me prit dans ses bras et me serre contre elle sa tête lovée contre mon épaule, je l'enlace à mon tour dans mes bras.
Elle me murmure un merci.

Relâchant son étreinte, elle me sourit avec douceur et pose ses deux sur les miennes. Loué soit Merlin, je suis bien content d'avoir une cousine, mes réactions par rapport à tout ça serait bien catastrophique.
Elhi, reprend la parole, écoutant attentivement tout ce qu'elle a à me dire.
Me demandant ce qui s'était passé, vu que j'ai été évasif, c'était à prévoir de toute façon.

-Lorsqu'on m'a fait ces cicatrices, j'ai pu voir, le plaisir que prenait la personne face à moi. L'expression de son visage me marque encore, cependant, lorsque je me suis vengé, je l'ai regardé se vider de son sang, je la voyais allonger sur le dos à l'orée de la forêt. Allonger son sang dégouliné et moi j'étais assis contre un arbre et j'observer.

Je m'arrête un instant, observant un instant le regard d'Elhi avant de reprendre.

-Puis je me suis levé, et je me suis agenouillé à côté d'elle. Je la regardais se vider de son sang, je lui ai dit "Tu me fais pitié". Et puis je l'ai soigné, pas par charité ou culpabilité. Simplement parce que la découverte d'un cadavre à l'entrée de la forêt, trop de question.

Gardant les mains d'Elhi dans les miennes, je n'ose pas la regarder. Et c'est au moment, ou j'ai commencé à entendre des bruits de pas qui approcher, que j'ai pris conscience que nous étions le petit matin.

Les explications de mon cousin me donnaient l'impression d'une de ces averses glaciale d'hiver dont il était impossible de se réchauffer. Quelques frissons m'avaient parcourru bien que j'avais peut soin d'essauer des contenirs. Ce n'etait pas les mots qui me gênait, mais plus les images qui défilaient dans mon esprit. Une mauvaise rencontre, une msivaise reaction, ou du moins un simple desir de vengeance comptehensible.

Un léger soupir m'échappa en remarquant que Jace détournait le regard. Je comprenais même si je ne cautionnais pas. Cette façon de faire n'était a l'origine pas celle que je me voyais adopter. Pourtant, tout à l'heure, la différence entre ce que mon cousin avait fait et la façon dont j ai traité Ulysse était très faible. D'une légère moue je dodelinais de la tête avant de lui adresser un sourire contrit qui retrouverait pas son destinataire. J'aurai voulu retirer toute capacité d'excès de colère de mon cousin, mais ca faisait désormais parti de lui et aucun pansement ne serait suffisant pour penser ses blessures intérieures.

D'un baiser sur le front, je me levais en lui soufflant quelques mots. Deux de les doigts avaient conserver un des siens, se voulant rassurants

"Je vois, ca me va, ne r'inquiète pas"

Je n'aurai su dire pourquoi le manque de contrôle de mon cousin me convenait. Sûrement car dans un sens, ca me rassurait de ne pas être la seule à m être laissée aller à un ressentiment un peu trop envahissant. Ou juste car je ne pourrai jamais lui tourner le dos quoi qu'il en advenait, c'etait devenu une évidence a mon réveil. Parcours différents, même sang.... ces derniers mots resonnaient bizarrement dans mon esprit... je ne les comprendrais reelement que plus tard....

Comme un autre élève deboulait dans la salle commune, j'avais levé la tête vers les escaliers et lâché le doigt de Jace. Rentrer dans les dortoirs et profiter d une heure de repos était de bon ton. J'inspirais profondément, je serai bien restee un peu plus longtemps au coin du feu

"On se voit plus tard, je vais me reposer, tu devrais faire de meme"

D'un dernier regard a mon cousin je disparaissais vers les chambre es des filles

[RP fini pour nous 2 -Merci Choups :kiss:

]

Prisonniers d'un bout de papier

Pv Zack'

La feuille se chiffonne entre mes doigts blancs et frêles, je ferme mes paupières, les rouvre comme si en l'espace d'une seconde quelque chose avait pu changer, si le parchemin avait soudainement pu disparaître, utopie, fine écriture penchée et pratiquement illisible, quelques signature et deux noms, quatre mots tracé à l'encre émeraude sur le papier un peu jaunis par le temps. 17 ans. Je passe une derrière fois les mots sous mon regard en priant pour les voir soudainement s’effacer. Rien ne bouge. mon cœur se serre, c'est un cauchemar, une folie, comment est-il donc réellement possible de lier ainsi deux êtres qui ne se connaissent même pas, mort mais toujours présent je vois dans la fièvre de mes yeux le reflet de mes parents, du moins de ceux qui se sont fait passer pour eux pendant si longtemps. Je remonte la manche de mon uniforme, traîtresse, le mot gravé dans ma chaire brillé légèrement, aujourd'hui je ne trouve pas la force de l'effacer d'un sortilège.

Ellana Lyan, je voudrais me défaire de cette étiquette, fuir et tout détruire, jeter mon passé entre les braises comme il me serait si facile de le faire avec cette feuille si je n'avais la crainte des maléfices qui pourraient la protéger, à quoi bon donc repousser éternellement son destin ? il doit en posséder une copie. Sang pur, sang noble, sang maudit. Je n'ai plus envie de jouer cette comédie, plus envie d'être leur marionnette même après la mort et pourtant le choix ne me semble pas laisser. Ils ont si bien fait ça.

Un pas, un autre,
la rage fait claquer violemment mes talons contre le sol
je sors du dortoir, m'arrête un instant
un battement se perd, un deuxième
assis sur le fauteuil c'est lui que je vois
figée je l'observe, un cadeau empoisonné

en un éclair je me vois dans une robe blanche
ma main dans la sienne et un anneau à mon doigt
prisonnière avant l'heure,
je ne sais même pas pourquoi je veux lui parler

peut-être tenter de comprendre, oui espérer
qu'il ait les réponses que je suis incapable de trouver
- soupire - à découvert je me rapproche
Zackary Slavski ? murmure dans une voix cassée
le doute, appréhension, je n'ose continuer
je suis Ellana Lyan lui jetant le parchemin
ta... hésitation fiancée.
comme une bombe enfin lâchée.

Passe ta souris sur la fiche :mm:

To be continued...Somewhere beyond happiness and sadness I need to calculate what creates my own madness. And I'm addicted to your punishment, and you're the master, and I am waiting for disaster. I feel irrational, so confrontational, to tell the truth I am getting away with murder. It isn't possible, to never tell the truth but the reality is I'm getting away with murder.

Si je ferme les paupières un instant, est-ce que je pourrais inverser le court du temps ? L'inverser pour remonter si loin en arrière, changer les défauts d'un passé amer. J'ai beau vouloir interrompre mes cauchemars et vouloir perdurer mes rêves éphémères. Tout va de travers.

L'âme en peine, le cœur en miettes après avoir enchaîné les cuisantes défaites, j'ai l'impression de tourner en rond, dans ma satanée prison. Assis sur mon lit, incapable de dormir malgré l'heure qu'il est, incapable de me nourrir correctement, je me remets silencieusement en question. J'ai besoin de prendre l'air, je le sais. Alors, délicatement, je sors de ma chambre, me rendant dans le salon de la salle commune, allant m'assoir sur l'un des canapés inoccupés...

Me mettant assis, sur un canapé, au hasard. Bien que je n'arrive pas à rejoindre les bras de Morphée, n'arrivant pas à imiter ces "moutons" docilement bien dressés pour la plupart, pour d'autres, ce ne sont que des ordres dérisoires parce qu'ils n'ont pas le choix, comme moi. Je m'allonge sur le fauteuil, l'esprit ailleurs avant que je ne me mette à soupirer. Je me demande ce que je pouvais bien faire aujourd'hui. Pas de cours de prévu avant une certaine heure. Pas question de rentrer en Russie, personne ne m'y attend, de toute façon.

Aller voir Élius... La blague... Arty, bof. Autant dire que depuis le cours de Miss Peverell, je n'ai pas la tête à aller le voir, je les collectionne les ennuies et pourtant, autant dire que j'fais rien pour les arranger aussi. Esquissant un fin sourire, je me demande si j'ferais pas mieux de me mettre à rire ou à pleurer, une bonne fois pour toutes, car cette sensation d'être en équilibre sur un fil entre deux mondes... C'est déroutant comme sensation.

Entendant du bruit autour de moi, je me redresse pour m'assoir, ma tête observe du regard, la belle demoiselle au visage sévère. Son attitude me laisse perplexe. Dieu qu'elle est belle, mais ses mots... Ses maux... Sa langue de vipère m'assassine. Échec et Mat. La vraie Reine de la partie, qui vient de mettre K.O., le Roi. C'est Elle. Jetant Alice dehors du Pays des Merveilles, elle m'emmène avec elle au Pays de la folie aussi. Une bombe dans ma tour de verre, éclate ma cage dorée qui entoure mon cœur.

Les mots, ses maux, percutent chaque partie qui protège ma vulnérabilité. J'implose, j'explose, je tremble... Je ris... Je pleure. Elle ment. C'est une blague . N'est-ce pas ? ... Puis, j'attrape le parchemin qu'elle me lance ... Le serrant dans mes doigts avant de passer une main sur mon visage. Épris d'une rage soudaine, un déni face à cette révélation.

- ☾ ...Fiancée ? ... Dommage pour toi, j'préfère profiter de ma liberté pendant un moment encore. ... Si tu crois que j'vais t'être fidèle, c'est raté. Et c'est pas nos parents et ce vulgaire bout de papier qui vont m'en priver ! ... ☽

Mettant ça sur le coup de la colère, je frappe la table basse du poing, jetant le parchemin dans le feu dans un accès de rage incontrôlée avant de me prendre la tête entre mes mains. .... Plutôt contrarié, j'ai bien du mal à me calmer. .... Décidément, les mauvaises nouvelles s'enchainent et les apprendre de cette façon, quelle torture, j'aimerais tant que ces douleurs, jamais, ne durent.

La prévisibilité. Une réaction non pas comme une autre qui m'aurait laissé d’indifférence, cette nuit c'est une autre douleur qui fait vibrer mon cœur, ses yeux un peu à la dérive plongés dans une sourde colère que je ne ressens que trop pareillement, mais faible il la laisse, prendre le dessus, détruire ce qu'il cache en lui ce bon côté que nous sommes tous amenez à posséder - ou peut-être n'est au final qu'un doux mensonge empoisonné au gout sucré - vouloir espérer autre chose si la possibilité que ce soit un tant soit peu possible reste envisageable, nous sommes de toute façon tous bien trop prisonnier d'un millier de chaines pour avoir la force de nous libéré, certains on plus de poids que d'autre sur leurs épaules mais au fond nos cœurs battent ensemble de la même ardeur__ à l'unissons - espoir - douleur - compréhension, mine décomposée de haine, ses mots s'envolent et me poignarde comme si la feuille ne m'avait pas déjà assez lacérée, lèvres ouvertes pour répondre une quelconque phrase, renvoyer la lame - réaction stupide

coup de poing, coup de conneries, la parchemin vole avec violence jusqu'au feux pas encore éteint malgré l'heure tardive, mon cœur ratte un battement c'est un piège att... pas le temps de terminer ma phrase, mes doigts saisissent son bras alors que d'un mouvement je plaque nos corps contre le sol - assourdissants fracas - le feux explose d'une fumée verte qui m'emplit les poumons alors que des braises se retrouvent dispersées au quatre coins de la salle, instantanément mon système affaibli réagit me faisant tousser pour évacuer le mauvais air qui n'aurait pas du se frayer un passage dans ma gorge, des larmes coulent sur mes joues dans un réflexe pour soulagé mes yeux piqués de la morsure toxique verte im... bé... cile l'air sort peu à peu pour être remplacé par un véritable oxygène tant dis que la fumée se dissipe dans la pièce espèce de... petit c*n... prétentieux la tête me tourne quelques secondes alors que je me redresse en position assise mais t'es pas bien ?! tu veux nous tuer ou quoi ? crois moi ça me fait pas plaisir de me retrouvée attaché à un abrutis pareil ! les yeux au cieux ni attachée tout court... juste pour moi même

essuyer les larmes, se lever pour examiner de plus près la cheminée
le papier intact dans la cheminée à la chaleur à présent éteinte
salle plongée dans le froid et l'obscurité mais quel idiot...
récupérer le papier entre les doigts, aucune déchirure parchemin ensorcelé
je frisonne, de froid, de haine, de peur aussi l'impression de faire un saut dans le vide
vers l'inconnu peut-être vers un inconnu
dans l'obscurité une larme tombe invisible aux yeux de mon fiancé
__le mot sonne comme une douce plaisanterie...

Passe ta souris sur la fiche :mm:

To be continued...Somewhere beyond happiness and sadness I need to calculate what creates my own madness. And I'm addicted to your punishment, and you're the master, and I am waiting for disaster. I feel irrational, so confrontational, to tell the truth I am getting away with murder. It isn't possible, to never tell the truth but the reality is I'm getting away with murder.

Quand on croit voir la lumière au bout du tunnel, on se rend compte qu'on se trouve à un problème, de taille. Chaque fois de plus en plus grand, de plus en plus complexe. J'essaye, tu sais, de faire des efforts, de faire en sorte de continuer d'avancer. J'ai tout essayé, tu sais, mais j'en ai trop marre de continuer de parler, sans qu'aucune oreille ne m'écoute. J'ai crié, oh oui, j'ai hurlé, même personne ne m'entend, aucune main ne se tend. Alors, seul, je continue d'allonger les pas, d'avancer dans le noir, les mains tendues à l'aveugle comme si c'était mon seul échappatoire.

Un parchemin qui vole dans la cheminée et par méprise, sous l'ombre de l'insécurité, la cheminée explose, virevoltant des cendres, une odeur de brûlée dans la pièce. J’étouffe, je tousse, je me tourne sur le ventre après avoir chuté à terre dans un bruit sourd. La douleur, instantanée, ça fait mal. J'avais oublié que je pouvais ressentir des douleurs physiques comme celle-là. Je grimace sur le coup, avant de passer une main sur mon visage, toussant encore avant de constater l'ampleur des dégâts.

Des mots semblables à des coups de poignards me lacèrent, m'écorche vif, même si je n'ouvre plus la bouche à part pour tousser. Toi, tu t'assois, moi, je reste sur le ventre à me tenir le dos, pendant que tu te plains. Tu sembles énervée, moi, je suis choqué. Je suis blasé. Mes parents ne sont plus que des étrangers. Je ne veux plus les écouter, plus me rendre compte de leurs cinémas minables, je ne veux pas croire cette affreuse Vérité... Pendant que tu te sèches les larmes, je te jette un rapide coup d'oeil avant que je peine à m'assoir à mon tour. Pendant que tu te lèves, je galère à me remettre les idées en place. Je crois que je suis sonné. Ainsi, je ferme les paupières avant de ramener les jambes vers mon torse.

Cela suffit, faut que ça cesse, je ne supporte plus, je sature, j'en ai marre de tout, je craque devant elle. Pauvre préfète, pour une fois, j'admets ma défaite. Me voilà par terre, recroquevillé sur moi-même, les jambes fléchis, les bras croisés sur mes genoux et ma tête enfuit contre mes bras, pendant que pour la première fois depuis longtemps, j'éclate en sanglots, sans un mot. Franchement, j'aurais préféré être seul pour le coup, mais après tout, pourquoi me cacher, si elle est censé être ma fiancée... ça sert à rien, pas vrai ?

Univers

Il y a longtemps déjà ils avaient éclaté mon cœur en un million de morceaux, les voici aujourd'hui depuis l’au-delà dirigeant encore le moindre de mes gestes alors que je ne comprends plus rien, comment font-ils donc pour parvenir à me manipuler à travers le voile de la mort ? et moi princesse prisonnière d'une toure de verre et d'acier, je regarde doucement les roses blanches grimper à la glace qui recouvre ma prison grise et froide, du haut de mon balcon c'est une lame qui entame mon bras alors que je laisse échapper le liquide rouge goutte par goutte pour salir la pureté des fleurs immaculée qui cache à la vue des gens l'horreur de ma situation, enchainée, enfant martyre sur ce rocher j'attends chaque jour le nouveau matin qui vient me dévorer sans pourtant ne me donner la possibilité de tout arrêter, c'est un châtiment éternel se répétant à l'infini, une condamnation à la vie avant de m'éteindre,

je pleure, pour moi je pleure
pour lui, dans l'obscurité
silencieusement je laisse les larmes couler
parce qu'il n'y a plus trop de choix,
que le monde semble avoir déjà tout pris

et si proche de moi les larmes sur ses joues coulent aussi, alors délicatement je tends une mains, prête à saisir une des deux dernières cartes que la vie me tend, attrapant la première, je ferme les yeux, la retourne, les rouvrent c'est un roi de cœur
un choix comme il en existe des centaines, un pas comme il m'en attends encore tant - soupire -
alors je m'approche et passe mes bras autour de son corps tremblants de sanglots, je le serre contre moi avec douceur comme l'on se prendrait d'affection pour un petit enfant puis me recule, un peu trop maladroite pour savoir ce qu'il convient d'ajouter ayant la plus part du temps été à sa place dans ce genre de situation je ne suis pas habituée, c'est moi que l'on serre et non l'inverse... je suis si horrible que ça ? une voix cassée et un peu effacée comme une pointe d'amusement perdue dans un océan de tristesse et de douleur

d'une certaine manière j'étais comme liée à lui
je le sentais en moi, ce fil invisible me tordant l'estomac
de souffrance et de regrets un jour je devrais t'aimer
la violence de la vérité qui donne soudain envie de gerber
est-ce donc de cette manière que s'ouvre l'avenir de l'enfant au dos lacéré ?

Il est très tard dans la nuit, Waldemar n'arrive pas à dormir, il décide de s'asseoir auprès du feu et de repenser son parcours qu'il avait fait jusqu'à maintenant à Pourdlard, il n'allait plus en cours, ne parlait plus à ses amis, notamment son amie Rewynia avec qui il avait perdu contact depuis plusieurs mois, malgré son insociabilité, il avait un manque, il voulait remonter la pente et se réinvestir à Poudlard, peut être commençait-il a se rendre compte de la chance qu'il avait d'être à Pourdlard. Il allait commencé par se refaire des connaissances au sein de Poudlard, voire même, des amis, mais pour l'instant, il devait dormir, la journée du lendemain allait être importante ... Cette nuit, comme depuis longtemps, il rêva des bons moments qu'il avait passé avec son ancienne amie, Rewynia, dans les couloirs, avec son instrument.

Édit Elhiya : Bonjour Waldemar. Conformément au Règlement RPG, les messages en zone RPGique doivent comporter un minimum de 600 caractères, citations et formulaires exclus. Merci d’étoffer votre message et de faire plus attention à l'avenir. Cordialement.

Édit Elhiya : Bonjour Waldemar Conformément au Règlement RPG, il est interdit de poster dans un sujet déjà occupé, sauf délai d’un mois écoulé, ou autorisation expresse des intéressés. J’ai déplacé votre RP dans un sujet libre/j’ai verrouillé votre RP. Merci de faire plus attention à l'avenir. Cordialement.

Édit Elhiya : Bonjour Waldemar. Conformément à la Charte du Forum, il vous est strictement interdit de supprimer un édit effectué par un modérateur. Merci de faire plus attention à l'avenir. Cordialement.