Allan fut surprit de sentir un poid à côté de lui puis sur ses cuisses, il leva son bouquin et remarqua que c'était Helena, il reprit des couleur et sourit tendrement à la demoiselle. Il ferma son livre et caressa les cheveux de la Collins.

" Bonjour princesse. Tu sais que tu t'incrustes la ? "

Il sourit tendrement a Helena, sa voix était elle aussi douce, il caressait de maniera tendre les cheveux noir de la demoiselle.

" Si tu t'ennuie ce n'est pas moi qu'il faut venir voir Princesse, tu devraitaller embêter quelque Poufsouffle de première année."

Il ricana à ce souvenir. C'était à leur première sortit à Pré-au-Lard quand ils étaient aller chez Honeyduck, c'était aussi ce jour ou il c'était vraiment rapprocher de la jeune fille art aussi le jour où il l'avait rencontrer.

N'ayant que très peu suivi l'échange, Julie ne remarqua pas le départ de l'inconnue aux airs ahuris. Elle s'était à nouveau perdue dans ses pensées, ses yeux scrutant l'obscurité naissante à l'extérieur. Elle avait comme coupé tout son provenant de l'extérieur, et laissait la partition d'un des préludes et fugue de Bach qu'elle venait de reprendre. Ses longs doigts pianotaient le long de ses bras, qui étaient croisés sur eux mêmes.
Quel génie ce Bach. Les non musiciens ne pouvaient pas comprendre. Et pourtant, toute musique y était associée.
Ilan travaillerait-il les partitions qu'elle lui avait envoyé pour son anniversaire? Julie n'avait jamais voulu forcé son petit frère à se mettre à la musique. Mais elle savait qu'il serait curieux, et la découverte faisait parti des qualités du jeune Sullivan.

Julie sortit de ses pensées, et eut un sursaut de surprise en découvrant le jeune homme toujours installé sur le canapé, seul. Son amie était donc partie. Oubliant tout ce qu'il venait de se passer avant cette absence, Julie s'approcha des canapés, et demanda d'une voix neutre, pourtant si douce:
"Julie. Je peux m'assoir?"

La politesse avait toujours été la priorité des parents de la belle plante. Son père avait continué cet héritage après le décès de sa mère, et Julie lui en serait à jamais reconnaissante.
Elle attendit la réponse du jeune Serpentard, en déposant simplement sa cape, pliée délicatement entre ses mains, sur le dossiers du canapé devant elle.

Allan regarda la Sullivan, elle lui demandait si elle pouvait s'assoir, bon au moins elle était polis et ses parents lui avait appri la politesse. Il le va la tête et sourit doucement à la demoiselle.

" Tu peux, après tout ils ne m'appartiennent pas."

Il se décala un peu et s'assit confortablement puis il il bâilla à s'en décrocher la mâchoire, bien sur sa main cacher sa cavité buccale. De petites larmes perlèrent aux yeux du Parker et il s'empressa de les essuyés.

" Alors... Comment. As tu connu Andy ? "

Mais qu'est ce qui lui prenait de parler de Andy, surtout qu'il n'avait pas envie d'entendre cela mais lui avait dit ce pour son frère et son ex, donc il ferait cela. Et puis il se disait que Andy ne voudrait pas voir son ex et son petit ami se disputer, mais c'est pas delà faute du Parker si il n'aimait pas la jeune fille.

"Tu peux, après tout ils ne m'appartiennent pas."

En le voyant se relever et se décaler, Julie crut comprendre qu'il lui faisait de la place. Elle passa près d'Allan et alla s'assoir sur le canapé était disposé à la droite, là où elle avait déposé sa cape quelques minutes plus tôt. Tranquillement, la jeune femme prit place sur le canapé, étira ses jambes en faisant craquer ses chevilles, et s'adossa lourdement sur le dossier moelleux. Elle commença à fermer les yeux, respirant calmement, savourant le fait de sentir tous les muscles de son corps se détendre.

" Alors... Comment. As tu connu Andy ? "

Julie rouvrit les yeux d'un seul coup. Elle avait été ramené à la réalité brutalement. Que faire? Jouer franc jeu, ou ignorer tout simplement cette stupide question? Elle opta étrangement pour la première, tout en restant prudente aux mots qu'elle utiliserait.

"Eh bien, on peut dire que tu y vas direct. Je vais quand même te répondre, même si je ne connais toujours pas ton prénom! J'ai rencontré Andy à l'école."

Sa voix était calme, elle prenait le temps de répondre, et essayait de stabiliser sa voix. Andy faisait toujours parti de ses sujets douloureux, et bien qu'elle était experte pour cacher les sentiments, Julie sentait son coeur s'emballait dès qu'il s'agissait du beau Gryffondor.

Allan rougit furieusement, il avait dit cette question avec un sérieux manque de tact, mais le timbre de la voix de la jeune fille le rassura, il regarda son livre qui était toujours sur ses cuisses, il écouta la demoiselle en caressant la couverture du livre qui était douce sous ses doigts, un petit serpent rugueux était dessiné avec un fil d'argent, la couverture elle était en une sorte de cuir doux et vert forêt.

"Eh bien, on peut dire que tu y vas direct. Je vais quand même te répondre, même si je ne connais toujours pas ton prénom! J'ai rencontré Andy à l'école."

" Moi je l'ai rencontrer quand j'étais à la bibliothèque. Il est assez direct comme garçon mais on a qu'une envie quand on est avec lui. C'est de sourire. Il dégage une sensation de bien être..."

Les yeux turquoise du Parker regardait tendrement la couverture de son livre sans pour autant la voir- un léger voilà se voyait dans son regard, signe qu'il était plongé dans ses souvenirs. Il se remémora sa rencontre avec Andy, ce moment s'il n'oublierait jamais, comme tour les autres. Il aimait Andy, il aimait sentier l'odeur musqué de son compagnon- il aimait la peau douce ou parfois rêche, il aimait la brûlure du regard de son griffon sur son corps, il aimait la chaire du Griffondor quand ils était collé l'un a l'autre, il aimait aussi les lèvres si douces et les cheveux soyeux sous son touché. Bien sûr il n'aimait pas que le corps de Andy, il aimait son caractère dire te, passesif, protecteur, il aimait tous simplement son petit ami, il l'aimait à en devenir fous.

" Moi je l'ai rencontré quand j'étais à la bibliothèque. Il est assez direct comme garçon mais on a qu'une envie quand on est avec lui. C'est de sourire. Il dégage une sensation de bien être..."

Julie était complètement d'accord avec les propos tenus par le Serpentard. Andy était plus que formidable. De par son naturel, sa façon d'être, et sa manière de vivre. Elle remarqua le visage attendri du jeune homme, ainsi que les yeux embrumés d'où perlaient quelques gouttelettes de larmes dans les ridules. Elle posa ensuite son regard sur les genoux d'Allan, et décrypta la couverture du livre. La matière du bouquin avait l'air agréable, et le dessin du serpent dessiné par un fil d'argent fit frissonner Julie. Elle n'aimait pas spécialement cet animal, bien que le blason de sa maison était un serpent. La façon dont se déplaçait cette chose avait donné du fil à retordre lors de nombreuses nuits à la jeune Serpentard. Un long frisson parcouru son échine, et elle détourna rapidement les yeux du serpent.

Elle préféra être honnête avec Allan, et, calmement, elle lâcha:
"Tu as beaucoup de chance. Ne le laisse pas partir, comme j'ai pu le faire."

Julie se mordit la lèvre inférieure. Mais qu'est-ce qui lui prenait? Il allait la prendre pour une psychologue. Rapidement, elle se reprit e enchaînant:
"En quelle année es-tu?"

Comme si une question aussi anodine pouvait retirer les mots précédents.

Allan fut brusquement sortit de ses douces pensées par la voix calme de la demoiselle. Oui il avait de la chance, il leva son regard et sourit légèrement à la jeune Serpentard. Avant qu'il ne replonge dans ses pensées, la demoiselle lui posa une question qu'il répondit.

[b]"[collr=#33CC00] Je suis en sixième année pourquoi ?[/color]"[b]

La voix du Parker était basse et calme mais il se demandait bien pourquoi la demoiselle lui demandait cela. Oui il semblait petit mais il avait tout de même dix-sept ans. Il aurait pu être en septième année mais bon. Allan ouvrit de nouveau son livre et commença à lire la même page qu'il y a quelque minutes ne sachant pas vraiment quoi faire d'autre. Il poussa un faible soupire n'arrivant pas à lire, étant totalement déconcentré.

"Juste pour savoir, je ne t'ai jamais croisé."

Le voyant se replonger dans son livre, Julie opta pour s'allonger plus confortablement dans les canapés moelleux. Elle plaça un coussin sous sa nuque et étendit ses jambes sur l'accoudoir, de façon qu'elles pendent dans le vide. Fermant doucement les yeux, Julie pensa à Andy. C'était plus fort qu'elle. Trop de souvenirs se passaient dans sa tête. Depuis qu'elle l'avait vu au bord du lac, elle n'avait pas arrêté de penser au Gryffondor. Il lui avait fait beaucoup de compliments, et Julie s'en félicitait intérieurement.
Elle tourna la tête sur le côté, et rouvrit ses yeux. Observant le Serpentard lire son livre, Julie repensa aux paroles d'Andy. C'était plutôt égoïste de sa part de penser qu'il ne l'avait pas oublié, ni effacé de sa mémoire. Julie lui avait bien avoué qu'elle avait essayé d'oublier cette relation, et elle était bien contente de s'en souvenir.

Elle expira longuement et porta son regard au plafond. Elle fixa un point invisible, ne voulant pas empêcher le jeune homme de lire s'il le souhaitait.

Allan soupira de nouveau, il n'arrivait pas à lire et cela l'éxaspérait. il leva son regard et le posa sur la jeune fille qui était à côté de lui et qui s'était installée un peu plus confortablement. Il vit qu'elle était intensément dans ses pensées. Il se demandait ce à quoi elle pouvait bien pensé. il soupira de nouveau, il ne savait plus quoi faire et il ferma brutalement son livre qui claqua.

" Je ne sais pas quoi faire rah !! "

Il poussa un soupire de dépis et ferma les yeux. Il en avait marre d'être la, il voulait être avec Andy, pouvoir toucher la peau de son séduisant griffon, pouvoir l'embrasser, s'amuser à faire craquer son amour.

" Tu compte faire quelque chose ou pas ? "

Le vert et argent se redressa et regarda la demoiselle en attendant sa réponse, il voulait faire quelque chose mais i ne savait pas quoi. Il posa son livre sur la table basse q'il y avait juste en face du canapé et se leva pour s'étirer longuement.

" Tu comptes faire quelque chose ou pas ? "

Enfin la conversation s'engageait. Depuis son arrivée à l'école, Julie n'avait eu que très peu de contacts. Elle n'avait pas vraiment d'amis ici, mis à part Alhena. Et Andy. Posant délicatement son regard vers le Serpentard, elle lui répondit tout en souriant:
"Parler d'autre chose qu'Andy !"

Julie espérait qu'il avait le sens de l'humour.

"Non, mais il commence à faire nuit dehors, et la salle commune ne va pas tarder à se remplir vu l'heure. Me proposerais-tu quelque chose?"

Julie réfréna un long bâillement et posa ses yeux sur le livre du jeune homme. Elle ne savait toujours pas son prénom, et cela commençait à l'agacer. Le livre avait l'air noir. Pas très drôle tout ça.
"Comment tu t'appelles?"

Ses doigts pianotèrent le long de sa cuisse, Julie se remémorant les doigtés du Carnaval Romain de Schumann.

Le serpentard regarda sa montre et remarqua qu'il était assez tard effectivement.

" Moi je vais sûrement aller à la bibliothèque pour changer de livre. Ho et je m'appelle Allan Parker on est en histoire de la magie et Étude des Moldus ensemble. Tu veux venir avec moi à la bibliothèque ? "

Le vert et argent remit sa cravate droite et enleva une poussière invisible sur sa manche gauche puis posa son regard turquoise sur la demoiselle. Il n'avait pas fini son livre mais bon ce était pas vraiment grave car il l'avait déjà lu. Le livre parlait sur les différentes espèces de serpents dans le monde. Il cherchait ce que pouvait bien être l'oeuf qu'il avait acheté dans l'Allée des embrumes. La coquille était d'un beau bleu et vert, il avait hâte qu'il éclôt.

Amusée, Julie observa Allan qui enlevait une poussière invisible sur sa manche de veste. Elle esquissa un sourire et approuva le côté maniaque du jeune homme. Etant elle aussi maniaque maladive, Julie se dit qu'elle s'entendrait bien avec Allan. Après tout, ils devaient avoir quelques ressemblances, vu le choix d'Andy. Et puisqu'ils ne se ressemblaient pas du tout physiquement, ce devait être moralement ou bien dans attitude.

"Moi je vais sûrement aller à la bibliothèque pour changer de livre. Ho et je m'appelle Allan Parker on est en histoire de la magie et Étude des Moldus ensemble. Tu veux venir avec moi à la bibliothèque ? "

Julie plongea son regard vert et or dans les yeux turquoises d'Allan, déjà fixés sur elle.

"Oui, si tu veux, il faut que je recherche deux trois choses moi aussi."

Peut-être était-il intéressé lui aussi pour aller faire un tour dans la réserve. Julie ne lui posa pas la question, et attendit qu'Allan se relève.

Allan sourit doucement, il étira une nouvelle fois son corps et marcha vers la porte de la salle commune et attendi que tu arrive. Il remarqua qu'il y avait de plus en plus de monde, il espérait que la Serpentard arriverait bientôt, plus il sera loin de ce monde mieux il se portera. Il détestait avoir beaucoup de personne avec lui dans une petite pièce, ça lui rappelait trop de mauvais souvenirs et il n'aimait pas se rappeler. Depuis qu'il était avec Andy il n'avait plus de cauchemar et il le remerciait du fond du cœur.

Le Parker vit la jeune demoiselle arrivée et il soupira de soulagement, dans quelque seconde il n'allait plus être avec tout ce monde. Il sourit et ouvrit la porte puis se décala afin que tu puisse sortit. hop Hop Hop direction son paradis ! La Bibliothèque !

La journée s'achève enfin, je suis fatigué. Quittant mon dernier cours de la journée (Histoire de la Magie, un vrai lavement), je regagne, le pas traînant, la salle commune des Serpentard, dans les cachots. M'approchant lourdement des canapés, je vois qu'ils sont tous plus ou moins occupés par une bande de Première ou Deuxième Année. Ils discutent joyeusement, parlent fort et se lancent des taquineries à tout-va pour savoir qui d'un tel ou d'un tel est plus résistant que l'autre aux attaques verbales. Ne faisant aucun cas de leurs problèmes existentiels et passablement superficiels, je les fais déguerpir d'un coup de sang bien placé. Ni une, ni deux, les petits, effrayés, lèvent le camp.

Je me jette de tout mon long sur le plus grand des canapés et ferme les yeux. Ah ! Comme c'est bon de se prélasser après une dure journée de labeur ! Les cours ont été interminables. Tous les professeurs n'ont plus qu'un seul mot à la bouche, ces temps-ci : ASPIC. ASPIC par-ci, ASPIC par-là, révisions d'un côté, devoirs à rallonge de l'autre... Je suis épuisé.

Sombrant lentement dans un sommeil réparateur bien mérité, je me fais réveiller une demi-heure plus tard par un groupe de pintades qui pénètrent dans la salle commune. Et que ça piaille, et que ça glousse... et que ça m'énerve ! Je me redresse légèrement sur le sofa et leur lance un regard assassin, mais pas une seule ne daigne jeter un coup d'oeil de mon côté. Ce qui m'énerve encore un peu plus, forcément. Me levant carrément, je m'avance d'un pas déterminé vers les poules et me plante devant elles, bras croisés sur le torse.

"Ca va ? Je ne vous dérange pas j'espère ?"
"Euh, quoi ? Pardon ? C'est qui, lui ?" se mettent à piailler en même temps les quatre femelles de basse-cour
"Y en a qui essaient de se reposer, si ça vous dérange pas. Vous pouvez pas aller glousser ailleurs ?"
"Eh oh mais ça va pas bien, non ? Si tu veux dormir, t'as qu'à aller dans ton dortoir !" Apparemment la plus téméraire des quatre, puisque les autres ne disent pas un mot plus haut que l'autre.

Néanmoins, elle battent en retraite avant moi, puisqu'elles ressortent rapidement de la pièce et je me retrouve à nouveau tranquille. Les quelques élèves présents dans la salle commune (mais silencieux, eux), me fixent de manière insistante. Certains avec un sourire reconnaissants, d'autre avec un sourcil levé, comme pour dire "C'est qui ce guignol ?"

Peu m'importe. Je retourne m'asseoir sur mon canapé. Trop énervé pour me rendormir, je sors de mon sac un livre que j'ai emprunté il y a deux jours à la bibliothèque. Il s'intitule "Créatures morbides et lugubres" et traite de tous les animaux fantastiques qui ont un rapport quelconque à la mort. En tournant les pages, je m'arrête sur le chapitre des Sombrals et commence à lire, en silence.

Kami était sur son chemin pour la Salle Commune, un livre sur les Sortilèges en main. Elle adorait en apprendre toujours plus. Non pas par curiosité, envie ou même par obligation. Mais, plutôt parce que -en plus d'être pratique- la jolie franco-japonaise était du genre à utiliser son savoir pour ses fins personnelles. Et les sorts étaient parfait pour elle : froide mais très taquine et enfantine, sans mentir, elle adorait faire les 400 coups. Les mauvais tours étaient un sujet qu'elle maîtrisait très bien. Comme les Sortilèges, puisqu'elle était déjà capable de réaliser quelques sortilèges informulés et un Aguamenti sans baguette magique. 

Alors qu'elle s'apprêtait à entrer des espèces de blobfish sur pattes la bousculèrent. La jeune Serpentard se retourna et leur lança son regard glacial. Celui habituelle, mais il faisait toujours son effet. Son ton naturellement doux mais froid avait laissé place à une intonation snob et méprisante.

- Vous pourriez faire attention, non? demanda-t-elle de sa voix légèrement rauque, grave et froide, qui clamait plus que de simplement parlait.

Les filles étaient sur le point de l'envoyer bouler, lorsqu'elles virent de qui il s'agissait. Kami les avait déjà vus. Et elle leur avait clairement fait comprendre que ses idiotes ne devraient pas se mettre en travers de son chemin. 

La plus téméraire -pff...- d'entre elles -Auréliana Machinchose- parla en baissant la tête, de peur de rencontrer le regard rubis si singulier de la fière descendante des Lysandre. 

- Euh... Bah... Excuse-nous. On savait pas qu'c'etait toi....

Le sourcil gauche de la jeune s'arquait et se détenait très rapidement. Ses yeux écarlates lançaient presque des éclairs. Sa bouche se pinça et malgré son sang-froid et son attitude calme, on distinguait la menace et l'agacement dans sa voix au ton maintenant amer. 

-Et alors? Je vais t'expliquer quelque chose très chère. 
D'abord, ne jamais jamais me tutoyer sans mon autorisation. Sinon, je te coupe la langue.
Ensuite, tu mens. Tu savais très bien qu'il s'agissait de moi. Tu frissonnais déjà de peur.
Enfin, si cela arrive ne serait-ce qu'une seule fois, attends-toi à souffrir, petit insecte.

Les blobfish déguerpirent en larmes. Les prunelles sang de la jeune Serpentard étaient maintenant revenues à la "normales" :froides, sans émotions. 

Kami avait toujours été hautaine, méchante, manipulatrice, mystérieuse et surtout dangereuse. Elle avait ses bons côtés, mais là son "ancienne elle" était "revenue" d'entre les "morts".

Mais, pas vraiment marquée par ce "petit" incident. Elle entra dans la Salle Commune. Certains regards se figèrent sur elle. Elle n'avait pas laissé les Serpentards indifférent. Peut-être par son charisme ou par son attitude exécrable envers les crétins, mais taquin et mignon avec ses proches.  

Elle devait rejoindre des troisièmes et deuxièmes années sur le plus grand des canapés. Non pas que la deuxième année les appréciait, mais ils l'avaient défié. Et elle détestait les gens comme ça. Elle allait leur montrer à coups d'Endoloris s'il le fallait qu'il ne fallait jamais défier une fille de mafieuse. Cependant, ils n'étaient pas sur l'énorme canapé.   Ils se sont peut-être défilés. Les lâches...

Tout ce qu'elle vit sur le canapé fut un jeune homme assit seul sur le-dit canapé. Il lisait tranquillement un livre que Kami ne pouvait pas reconnaître. Il lui disait quelque chose... Mais oui! Il s'agissait du cousin d'Evelyne Snow, une Serdaigle que Kami avait connue lorsqu'elles étaient toutes deux scolarisées à Beauxbâtons. Elles faisaient partis du club de duel et s'étaient déjà combattus une fois. Un jour, les deux jeunes filles s'étaient revus et celle-ci lui présenta son cousin. 

Kami fit un pas vers lui. Balaya ses cheveux noirs corbeaux d'un revers de la main et posa son regard sur lui.

- Excuse-moi... Snow Aeden, mais aurais-tu aperçu des élèves de troisième et deuxième années par ici?

Sa voix était à nouveau douce et froide, mais polie. Elle pût voir d'en haut qu'il lisait un chapitre sur les Sombrals. Des créatures qui intéressaient fort la Verte et Argent depuis peu. L'envie de lui poser une tonne de questions envahit l'esprit de la franco-japonaise. Non! Tu dois retrouver ces sales morveux d'abord!... Mais, j'ai besoin de savoir,... Non! Les morveux!... Oh! Et puis, quelques questions n'ont jamais tué personne!!

- Oh, tu lis un livre sur les créatures magiques? Elles t'intéressent? Parce que moi, oui. Je vois que tu lis un chapitre sur les Sombrals. Moi, je ne m'y connais pas trop. Tu pourrais m'en apprendre un peu plus?...

La jeune fille arborée son ton curieux. Mais elle cachait bien son enthousiasme face au dernière année. Une chance qu'elle était bonne actrice. Elle ne mentait pas, mais elle cachait ses émotions.

 Elle s'assit à côté de lui, gardant tout de même une certaine distance ne supportant pas trop les gens tactiles et ne voulant pas le déranger. Son regard était sur lui depuis tout à l'heure, en attente de réponses.