Cours III : Cette fois ça commence !

On se regarde mutuellement, je rêvasse littéralement.

Sa petite voix sonne comme l’écho d'un ange dans mon esprit. Reposante, cette fille est reposante, des plus agréables et très intelligente.

Pendant qu'elle me parle de Camberley, je ferme les yeux entrain de m'imaginer à ses côtés loin de ma tyrannique de mère et de sa manie du sang-pur.
Et vin ensuite les quelques mots que je ne comprends pas du tout.
J'ouvris les yeux en toute hâte.

-Il y a quoi ? Une piste de quoi ? Et une salle de quoi ?

Je ne pus m'empêcher de la regarder dans les yeux tellement je ne comprenais pas un traître de mot de ce qu'elle me disait.

Je décide de reprendre mon sérieux.

-Pardonne moi... Je n'ai pas compris un traître mot de ta dernière phrase. -Tout en me passant la main dans les cheveux- S'était du gobelbabil pour moi. -tout en lui lançant un sourire gêné-

Je réfléchis quelques secondes avant d'enchaîner.

-Il va falloir que tu m'apprennes tout cela.

Je regarde une dernière fois l'intérieur de la classe, presque plus de place libre.

-Le cour va bientôt commencer, on peut reprendre notre discussion plus tard si tu veux.

Fini-je de lui dire en lui lançant un léger clin d’œil.
Et je replonge dans mon livre, en essayant de trouver le chapitre juste avant le début du cours.
Filet du diable ? Herbivicus ? Chou mordeur de chine peut-être.

Me sortant de ma torpeur j’entends rapidement la réponse d’Aria et décide de ne pas lui répondre par ennui. Elle fait bien ce qu’elle veut, elle est grande je n’ai pas à décider pour elle. En voulant me replonger dans le sommeil j’entends derrière moi une fille, une blonde, serpentard prendre la parole pour me parler. Je n’en crois pas mes oreilles, elle essaye de me remettre à ma place mais bon je n’ai pas cherché les problèmes avec elle et les serpys donc je ne comprends pas tout.

« Madame Sainteté à parlé, nous devrions nous terrer dans l’ombre, pauvres Serpentards que nous sommes, elle risquerait de vouloir nous baigner de sa fausse lumière nous auss…. Pfff tu crois que car on t’as collé un stupide logo rouge et or sur tion uniforme tu vaux mieux que nous ? »

Je décide donc de lui répondre calmement afin de calmer des tensions qui n’avait pas lieu d’existre…« Je ne cherche pas à être madame Sainteté comme tu le dis si bien mais juste à me reposer. A ma connaissance je ne t’avais pas adressé la parole état donné que je m’adressais à Jace et Aria pour qu’il baisse le son. Je cherchais juste à me reposer un peu avant le cours car comme toi je le pense j’ai un gros manque de sommeil et je voulais éviter de m’endormir pendant le cours. »

Je reprends ma respiration et recommence à parler « Ensuite je pense que toutes les maisons sont égales et que nous avons tous la même valeur. Cependant, il est réputé que les Serpentards ont une tendance plus élevés à la méchanceté, au sarcasme et à la manipulation. Je n’insinue pas que vous êtes tous comme ça mais je la préviens juste pour qu’elle se méfie, je n’aimerais pas qu’une de mes camarade gryffys se fasse avoir par un des tiens. Pour finir, je suis désolé si tu t’es senti visé je ne voulais pas t’embêter, je pense que tu as autant besoin de repos que moi alors ne nous embrouillons pas pour si peu. En plus le cours, va bientôt commencer. »

Je termine ma phrase, puis pose ma tête contre ma main en attendant la réponse de ma voisine et le début du cours. En effet, je ne pense plus pouvoir me reposer avant le début du cours.

Comment pourrait-on appeler ce qui était en train de se dérouler: sans doute un match de Quidditch mais où le particularité serait de jouer uniquement avec des Cognards, tout cela sur fond de musique mélodieuse et langoureuse, à en faire pleurer un Centaure.
Non mais sérieusement, était-on vraiment dans une salle de cours ?
Alors que Scylla essayait de comprendre la situation, la Rouge et Or accepta avec le sourire qu'elle s'assoit à ses côtés :

Hey, oui bien sur je ne vais pas t’empêcher de t’installer là où tu le souhaites. Moi c’est Jessica, pour vous servir, enfin non là je suis trop crevée.

La Bleue et Bronze posa ses affaires, les déballa rapidement et s'adressa de nouveau à sa voisine avec le sourire, cette jeune fille lui était sympatique:

Enchantée Jessica ! T'inquiète si tu t'endors je te couvre ! Enfin ça m'étonnerait que tu t'endormes vu le bazar : ils se passe quoi ici ? C'est moi où nos deux voisins de devant se sont mutuellement préparé un Philtre d'amour?

Jessica s'adressa alors aux deux fameux amoureux transis:

Jace, Aria, vous pouvez baisser le son s’il vous plait, mes oreilles sont entrain de se remplir de trop d’amour et ça me vrille les tympans. Merci, en plus j’ai pas envie de me lever pour vous faire taire moi-même… Au fait, range ta baguette j'ai pas envie que ce cours se termine mal.

Scylla éclata d'un rire silencieux à la tirade de sa partenaire de Botanique du jour. Elle adorait les gens avec de la répartie: et nul doute que la Gryffondor, malgré un manque de sommeil apparent, en avait.
Mais il fallait compter sur les deux tourtereaux et sur une autre Serpentard que Scylla ne connaissait pas non plus pour poursuivre cette discussion houleuse.
S'en suivirent des échanges entre les trois partis et chacun y allait de bon coeur pour défendre sa position.
La blonde ne voulut pas prendre part activement à ces échanges qui fusaient, mais écoutait malgré tout attentivement ce qui se disait, et soutennait malicieusement sa voisine de table.

Finalement tous semblaient assez d'accord pour dire que l'on ne devait pas se mêler de la vie des autres et que peu importait la couleur de sa maison.
Jusque là, Scylla était parfaitement d'accord, par contre la discrétion et la pudeur faisaient partie de ses maitres mots, et ce n'était à priori pas le cas de Jace et Aria. Malgré cela, et même si ça ne faisait que quelques minutes qu'elle était là, elle dut admettre que quelque chose de beau à première vue se passait entre eux.

Bon, à priori la seule chose qu'avait voulu Jessica, du moins au début, c'était juste quelques décibels en moins, et à juste titre.
Avant que le cours ne commence, sans doute incessamment sous peu, elle décida d'en savoir un peu plus sur la lionne :

Si ce n'est pas indiscret, comment ça se fait que tu sois si fatiguée ?

Jace me fait revenir à la réalité : « Il y a quoi ? Une piste de quoi ? Et une salle de quoi ? » Je lui souris. C’est vrai qu’il ne doit pas savoir ce que c’est. Ce sont purement des activités moldues.
Il me regarde, droit les yeux. Et moi, comme à chaque fois, je plonge dedans… j’y nage… je me noie même… Oh mais pourquoi ton regard m’hypnotise-t-il comme ça autant ? Pourquoi tu me fais ça ?

Il me libère enfin de son emprise en reprenant : « Pardonne-moi... Je n'ai pas compris un traître mot de ta dernière phrase » En finissant sa phrase, il passe sa main sur ses cheveux et je craque de nouveau. Le fait-il exprès ? Se rend-il compte de l’effet qu’il produit sur moi ? Je t’apprendrais tout ça sans problème si ça peut nous faire passer du temps ensemble. A peine ais-je finis de penser ça qu’il me dit : « Il va falloir que tu m'apprennes tout cela. ». Je lui souris, ravie que nous pensions à la même chose. Il jette ensuite un coup d’œil autour de lui et ajoute : « Le cours va bientôt commencer, on peut reprendre notre discussion plus tard si tu veux. ». Je lui réponds aussitôt : « T’inquiètes pas, je t’expliquerais tout ça en détail une autre fois si nous en avons l’occasion »

Il avait raison, le cours allait bientôt commencer et il fallait se concentrer maintenant. Ce qui risque d'être un peu compliqué avec lui à mes côtés. Mais il le fallait, les études avant tout ! Je l’imite donc en regardant mon livre et me redresse. Allez, concentre-toi maintenant Aria…

Hochement de tête au sourire du petit Vert qui accompagnait Aria. Ce n’était pas tant pour eux deux qu’elle avait fini par ouvrir la bouche mais plus car les stéréotypes qui berçaient Poudlard l’avaient toujours exaspérée. Comme si le fait de porter une écharpe rouge signifia qu’on était définitivement promis à un grand destin héroïque, ou qu’être affublé d’un Blaireau comme logo voulait dire qu’on était un binours vivant.. Ridicule. Si beaucoup de sorcier noirs étaient étudiés chez Serpentard, cela ne signifiait pas que chaque petit serpent était amené à jeté des Avada à tout va dès qu’on les regardait de travers. Si c’était le cas, cette fille serait vraiment mal barrée. Ne s’était elle pas demandé pourquoi elle ne s’était pas encore prit un sortilège ou même un grimoire dans la tête pour la faire taire ? Bah quoi, c’était elle qui insinuait que les vert avait une facilité à l’agressivité, autant lui donner raison vu qu’elle y tenait.

Mais Elhiya se contenta d’un regard des plus désapprobateurs à la rouge qui estimait normal de se justifier via de grande tirade. Flemme de faire autre chose de plus. Décidément, y’en a qui devrait sincèrement apprendre à se taire et à arrêter de se mêler de la vie des autres. Et puis c’était quoi ce retournement de veste d’un coup ? Car d’un coup il n’y avait plus de différence de maison et couleur ? Marrant vu l’instant d’avant cette peste n’hésitait pas à dire à Aria de se méfier du Serpentard enjôleur. D’un silence sourire narquois, Elhiya fixa son interlocutrice avant d’hausser une épaule, désintéressée par ses dires.

« Assume au moins ce que t’as dit, et si t’as sommeil, dors »

Nul besoin de plus tergiverser, elle aussi n’était pas du matin et aurait préféré qu’aucun éclat de voix ne transparaisse dans la serre. Mais bon, ce n’était guère important, après tout si cette classification grotesque de couleur avait été mise en place c’était bien continuer à nourrir une rancœur ancestrale et stupide. Et puis ca semblait donner de l’eau à leur vin à quelques râleurs. D’un soupira agacée, la blonde glissa un regard circulaire à la pièce, le cours n’allait pas tarder, ce n’était pas plus mal, ça calmerai les brèves tensions matinale qui avaient déjà fleuries. Rapide coup d’œil au petit couple qui avait reprit tranquillement leur discussion et la blonde enfila ses lunettes, calla son coude sur la table pour poser sa tête dans sa main. Plus qu’a attendre

Elle allait être en retard. Il ne fallait pas qu'elle soit en retard, pas à ce cours là. Jade courait dans les couloirs, puis dans le parc pour rejoindre les serres où l'attendait le cours de Botanique. Enfin, il ne l'attendrait plus très longtemps si elle continuait comme ça, loin de là. Ce n'était pourtant pas dans ses habitudes d'arriver en retard en cours, encore moins lorsqu'il s'agissait du cours d'Emily.

Comme ça n'était pas dans ses habitudes d'en louper la quasi-totalité. Comme au dernier cours. Bon sang, elle ne comprenait même pas comment une chose pareille avait pu se produire. Elle était entrée, avait participé comme d'habitude et puis pouf, plus rien, game over. Encore à ce jour, l'Italienne se demandait ce qu'il avait bien pu se produire... JAMAIS elle n'avait fait ça. Même totalement exténuée, même après plusieurs nuits trop courtes, même après TOUT, se montrer aussi minable pendant un cours ne s'était jamais produit. Et pourtant, c'était arrivé. Elle avait tout loupé, y compris la partie pratique. Qui sait où elle se trouvait à ce moment là, sans doute dans une galaxie lointaine, à des milliers de kilomètres de l'école. Malheureusement, cela n'excusait en rien son attitude. La blondinette avait dû fuir la salle en bonne ninjade pour éviter toute question gênante. Questions auxquelles elle aurait été incapable de répondre en plus...

Alors, il fallait qu'elle se rattrape. Hors de question que cela se passe autrement. C'est avec cet objectif que la préfète avait ouvert les yeux ce matin là, positive jusqu'au bout des ongles ! Et pourtant, les ennuis n'avaient pas cessé de s'accumuler depuis ce fameux réveil. Rien ne fonctionnait, elle ne trouvait pas le quart de ses affaires et pour finir le temps avait filé, filé... au point de lui échapper. Et voilà. Le retard la frôlait désormais.

N'ayant que faire de son coeur qui battait la chamade - non, la course ne fait pas partie de ses capacités - Jade débarqua enfin dans la serre où devait avoir lieu le nouveau cours de Botanique. Serre déjà bien animée puisque si elle ne se trompait pas, tout le monde ou presque était déjà présent. Pour la discrétion, on repassera... M'enfin, elle n'avait pas trop le choix en fait. Essayant de se faire toute petite - entendons nous bien, c'est impossible - la préfète traversa l'endroit pour aller s'installer à la première place venue. Elle n'avait aucune idée de qui était son voisin ou sa voisine, son regard ne captait plus que la professeure.

- Bonjour...

Discret, rapide, on ne fait pas la fière. Pas du tout même. En plus d'avoir été pire que nulle au dernier cours, elle arrivait à la limite de celui-ci ? Coucou, on cherche une préfète sérieuse dans l'assistance ! Mais t'es où ? Pas là. Dire que ça n'était pas de sa faute serait une blague monumentale, bien sûr que c'était de sa faute. Elle se blâmait oui, comme toujours. De toute façon, elle était sur les lieux et le cours n'avait pas commencé. Finalement, il y avait peut-être un peu de chance dans sa malchance...

Malheureusement, tous les cours existaient et tous allaient me servir pour réussir mes examens, mais je dois avouer que celui de botanique est généralement celui qui me passionnait le moins, celui avec lequel j'avais le moins d'accroche. Encore plus, quand c'était celui-ci qui m'obligeait à me lever le matin. Je n'avais pas la main verte, je l'avoue et je ne cherchais pas forcément à l'obtenir... J'ai pourtant toujours été admirative des grands de cette matière, ceux qui arrivaient à découvrir les plantes, leurs effets, les soins qu'ils apportaient ou les maladies qu'elles transportaient etc... Mais moi je n'arrivais guère à me concentrer sur une plante verte pendant plus de dix minutes, je ne comprenais pas ce qu'il y avait de passionnant à rempoter une mandragore, ni même d'arroser un simple lys.

De plus j'étais en retard, et je serai sûrement la dernière arrivée. Ma couette me détenait prisonnière et je n'arrivais point à m'en défaire, complice de mon oreiller. J'arrivais à la serre destinait au cours et me mis à une place au hasard, seule, je ne fis même pas réellement attention aux élèves présents ou aux plantes qui m'entouraient. Mes cheveux étaient encore certainement en bataille, et j'avais enfilé mon uniforme tellement vite que ma cravate devait être de travers, sans parler des cernes que je n'osais même pas imaginer et qui devaient contourner mes yeux, alors que ceux-là n'étaient même pas encore totalement ouverts . Mon cerveau captait à peine la réalité mais je pris tout de même le soin d'arranger ce qui n'allait pas et arrangeai mes cheveux à l'aide d'une pince , pis remis ma cravate en place avant de vérifier si c'était la seule chose de travers qui composait ma tenue. Pour mes cernes, je frottai simplement mes yeux, tout en sachant bien sûr que ça ne les ferait pas disparaître, mais mon organisme, lui, se réveillait au moins.

Je relevai la tête et regardai autour de moi, sans capter les autres personnes, je réussis à comprendre tout de même que le cours n'avait pas encore commencé et que j'arrivais tout juste avant que la professeur ne se mette à parler, j'essayai alors de me concentrer, en vain. Au fond, je savais déjà que j'allais finir par me rendormir...

( Désolé, arrivée en retard, je n'ai pas lu les pages précédentes et donc désolé si j'ai raté un truc^^)

[autorisation d'Emily Lynch pour poster. Je prend la place poufsouffle vacante ]

Ah la botanique! Avant d'arriver à Poudlard, Dragomir s'attendait à une matière rébarbative du genre rempotage de géranium. C'était un peu le cas... Sauf que les géraniums mordaient. Bien qu'il préférât le jobbarbille au snargalouf et l'oiseau tonnerre à la tentacula vénéneuse, il aimait néanmoins cette matière originale.
La cloche du château sonna, quoi déjà ?! Dragomir regarda sa montre à gousset avec appréhension, par les varices de Merlin ! Il allait être en retard! Le français parcouru les derniers mètres le séparant de la serre en courant. En entrant il huma la bon odeur de terreau et celle plus exotique de la bouse de dragon. Il salua comme à son habitude l'enseignante avec une légère courbette et chercha un place dans la salle déjà pleine. Il avisa Arty et lui fit un amical signe du bras. Sa pâtisserie s'était installée au fond, envie de rébellion ? De reblochon ?
Dragomir s'installa sur un banc du premier rang et commença à sortir ses affaires.
Shall we begun ?

Tout semblait pour le moins parfait, la classe était prête et tout le matériel nécessaire attendait non loin de là, il suffisait d’un coup de baguette magique pour que tout arrive comme il faut, enfin peut-être pas, après tout c’est le cours de botanique, pas d’enchantements ou de défense contre les forces du mal… A cette réflexion, je me disais que ça pouvait être intéressant de faire bouger les élèves, comme à chaque fois en fait, mais pour ça, il fallait qu’ils arrivent et comme je pensais justement à cela, voilà que les premiers arrivants faisaient leur apparition dans la classe. Je les saluais comme à mon habitude tout en les suivant du regard jusqu’à ce qu’ils se soient installés. C’était amusant de voir à quel point tout le monde semblait être allergique au premier rang. Enfin bref, on n’était pas là pour débattre de cela.

Le temps que tout le monde arrive en classe j’avais décidé de m’occuper un peu histoire de ne pas m’endormir non plus. Face au tableau vierge, j’écrivais quelques notes à la craie blanche sur ce tableau noir qui en vérité était plus proche du vert très (très) foncé que du noir, mais bref ne lançons pas encore un débat qui n’a pas lieu d’être. Une fois terminé, je me rendis compte que tout le monde semblait en avoir rien à faire de ce que j’avais écrit, bon c’est dommage, ils n’auront pas les réponses aux questions de l’examen. Je saisis l’éponge humide qui se trouvait à côté de moi et d’un geste souple j’effaçais tout ce que j’avais inscrit quelques instants plutôt.

Les minutes s’écoulaient, les élèves présents discutaient tranquillement entre eux et le flux d’arrivée semblait s’être arrêté. C’était probablement le bon moment pour commencer le cours, mais visiblement il manquait encore quelques personnes, bon, là aussi c’était dommage, mais il allait falloir commencer sans eux. A l’instant où je quittais ma chaise, voilà que les retardataires arrivaient, c’était moins une pour eux ! Je les laissais prendre place dans la classe puis me leva pour commencer le cours.

- Bien le bonjour à tous, aujourd’hui est un grand jour pour ceux qui auront été attentifs en cours jusqu’à présent. Mais avant de nous lancer dans le vif du sujet, commençons par un peu de théorie. Je me dirigeais derrière mon bureau pour prendre un pot en terre cuite remplit de terre et dont duquel dépassaient quelques tiges, le tout couronné de magnifiques feuilles vertes que l’on pouvait voir frémir par moments. Qui peut me dire de quoi il s’agit, son utilités, ses caractéristiques, etc. ?

Pour ceux qui n'ont pas compris la description:

- HRP -

Bonjour tout le monde,

Le cours est donc officiellement commencé, comme vous l'avez remarqué, on ne change pas une formule qui marche et on commence par la théorie. Comme toujours, merci de ne donner qu'un seul élément de réponse (sinon ça sera pénalisé). D'un point de vue pratique, vous avez jusqu'au 28 juillet pour poster.

Bonne journée,
Emily

Voilà le cours qui commence enfin. Avec un peu de chance, Arty va éviter de parler en même temps que la professeure, et donc ne l'ouvrira plus avant la fin du cours. C'est sans doute un grand espoir que tu as là, parce que le Pouffy ne semble pas du genre à se taire aussi facilement. Mais l'espoir fait vivre il paraît. Et dans le pire des cas, tu ne feras qu'essuyer une grosse déception, et un départ en dépression de tes oreilles. Et t'auras probablement pas la réponse du Serpentard de juste devant toi de suite. Bah, après tout, qu'il préfère Lefebvre ou Lynch, c'est pas comme si t'en avais réellement quelque chose à faire.

Tu reportes ton attention sur la prof. Pas en mode élève modèle, faut pas trop t'en demander. Mais au moins t'écoutes ce qu'elle dit en essayant de te concentrer. C'est pas évident étant donné que la botanique, tu t'en tapes à peu près autant que les potions. Enfin un peu moins quand même, tu peux te débrouiller si vraiment il le faut... Du moins tu l'espères pour tes ASPIC, sinon t'es mal... Et te voilà en train d'imaginer foirer tes ASPIC à cause des potions et de la botanique. Ouais, franchement, ce serait ridicule de foirer cet examen à cause de ça. Faut vraiment que tu te débrouilles pour améliorer ton niveau.

Tu jettes un oeil à la plante qu'elle sort de derrière son bureau, avec peu d'espoir de la reconnaître, malgré le fait que tu aies feuilleté un livre de botanique en espérant retenir les caractéristiques de quelques plantes communes. Mais même pas besoin de faire appel à de barbants souvenirs concernant cette plante. Non, ce que tu en sais, c'est loin de se trouver dans les bouquins. Tu reconnais parfaitement ces feuilles. Et pour cause, t'en as fumé avec ton pote perché. Même qu'elles étaient séchées, et imbibées d'abscinthe. Et c'était tout simplement génial. La bonne vieille époque. Léger soupir. A présent, il est hors de question que tu retouches à ça. Enfin pour l'instant, ta volonté est intacte, donc tu peux te retenir et continuer à être absolument et totalement clean.

Ta voix finit par s'élever dans la serre, sans même que tu n'essaies de lever la main pour indiquer que t'as l'intention de prendre la parole. Parce que même si t'as décidé de bosser, tu restes toi-même, et il ne faut pas trop t'en demander non plus.

- C'est un plant de Mandragore.

Et tu te retiens pour ne pas ajouter que la seule utilisation que tu lui connais, c'est pour se droguer à moindre coût. Quoi que, sans absinthe, ça risque de défoncer beaucoup moins bien. Faudrait que tu demandes à ton pote perché d'où viennent ces magnifiques propriétés que vous avez pu tester.

L'attente se poursuivit pendant un petit moment. Quelques minutes à peine. Durant ces quelques minutes, le jeune homme avait pris l'un de ses manuels afin d'étudier un peu. Il relit rapidement, passant d'une ligne à l'autre, sans pour autant saisir le sens de chacune d'elles. C'était surtout pour se rafraîchir la mémoire, bien qu'il l'ait fait la vieille, et aussi l'autre vieille. Enfin bref. Ce qu'il lisait n'était pas foncièrement intéressant. Cependant, tout ce qui peut être appris aura certainement son utilité un jour, non ? C'est ce qu'il le poussait généralement dans ses moments de découragement. Tant de travail. Du travail qui lui permettrait d'avoir un bon avenir.

Les retardataires arrivèrent. Ce qui signa le commencement du cours de botaniques. Salomon ferma son manuel et le rangea. Quant au professeur, elle, commença par présenter leur première exercice, comme chaque professeur le fait pour sa propre matière. Le fait que ce soit un grand cours - du moins d'après-elle - le rendit légèrement perplexe. À ces paroles, le jeune serdaigle jeta un rapide coup d’œil au tableau afin de voir ce qu'elle avait écrit. Cela pouvait être toujours utile. Elle présenta ensuite une plante qui ne lui disait vaguement quelque chose. Une plante dans un pot en terre cuite, avec de jolies feuilles vertes.

Dit comme cela, c'était un peu banal. Cependant, en l’observant un peu plus, il eut une petite idée de quoi il d'agissait. N'attendant pas davantage, Salomon leva lentement sa main, patientant pour qu'on lui donne le droit de parole, tandis qu'un autre élève répondait à la première question. - "La plante de mandragore sert à fabriquer le ... le philtre de mandragore - une potion. Ce philtre permet de soigner ceux qui ont été pétrifiés par une quelconque magie. Je crois que c'est tout". Il n'en était pas sûr. S'il avait tort, il aurait au moins appris quelque chose. C'était déjà cela.

Petit coup électrique à l’arrière du crâne. Il l’avait frappé, Arty n’en revenait pas, il avait osé. Le bougre. Regard noir du Poufsouffle. Lui se montrait hyper gentil, jovial et qu’avait-il en retour ? Une claque. Bah bravo, bien les manières des gens ici.
Puis il ne savait pas ce qu’il lui arrivait en fait, était-ce le savon qu’il utilisait ? Ça pustulait (néologisme yay) de Serpentards autour de lui. Etait-il trop sucré qu’il attirait les vipères ? Ou une proie facile. Parce que bon, OK, il avait décidé d’aller à côté de Zaza, admettons. Mais un autre, Elhiya en plus, de mauvaise humeur, pas très matinale visiblement, elle le nargue aussi, l’empêche de déclarer son amour à Zaza, allez, admettons. Et puis le troisième là, qui posait des questions incongrues. Non mais j’vous jure.
Du coup, il boudait. Non il ne ferait pas de discours de non-violence, de toute façon, ça n’en valait pas la peine. Il boudait. Il ne lui avait même pas dit en entier son prénom, il s’était rattrapé, gentiment, pour pas lui faire trop de peine. Et est-ce que l’autre l’avait ménagé ? Non. Du coup, il boudait.
Il ne prêta même pas attention à l’arrivée tornadesque d’une grande Gryffondor, juste que lui il aurait bien aimé être devant, avec les deux amoureux là, ça semblait plus doux, cosy, eux il ne se frappaient pas à coups de petites claques. Ils en avaient de la chance. Arty les enviait. Brutalement, ça le fit penser à elle, mais à cette idée il secoua la tête. Non, il fallait rester concentré. Il boudait.

Physiquement ça se voyait, il était le dos contre le dossier, les bras croisés, les yeux baissés et surtout, la lèvre inférieure légèrement remontée. Une moue d’enfant boudeur, quoi. Alors effectivement, il n’y arriverait, à ne pas parler à Zaza, aux autres même, à bouder tout du long, mais quand même. Il fallait qu’il marque le coup, montrer qu’il ne se laisserait pas faire. C’est-à-dire qu’il aurait pu se mettre à chatouiller son voisin vert, mais là, il le savait très bien, il se serait pris bien pire qu’une claque sur la tête. Quoi que, le vert & argent était peut-être un fervent amoureux des chatouilles. Allez savoir.
Toujours dans cette position puérile, Arty vit arriver ses camarades jaunes. Sa préfète. Et surtout, Mimir. Il ne s’attendait pas à voir son ami ici, il n’avait pas prévu ça, il ne lui avait dit qu’ils avaient botanique ensemble. Flûte de zut. Dans un élan, il quitta sa posture boudeuse et se releva, quand il vit son pote lui faire signe. Il regarda Dragomir, puis Zaza, puis Dragomir. Puis Zaza. Il se rassit. Quelle idée, le cours aurait été plus fun avec Mimir. Il soupira, n’avait pas remarqué que la prof avait commencé.

Une petite plante fit son apparition, Arty connaissait, mais n’avait pas encore digéré l’attaque de son voisin. Il rechigna donc à répondre d’abord. Mais le pire, c’est que l’autre il vivait sa petite vie, genre tranquille, il ne s’était rien passé. Il répondit même à la prof ! mais whaaaat. Arty était au bord de la dépression, et l’autre s’en contrebalançait.
Se calmer, vraiment. Il bouillonnait, mais le cours était important, donc sérieux. Il écouta aussi la réponse d’un petit Serdaigle, pas loin. Décidément, pas de Poufsouffle pour remonter le niveau ici.
Artemis se leva alors, à la suite, avec sa main levée, l’air un peu inquiet quand même.

- Mais heu, madame, excusez-moi. On va pas mourir quand même ? Leur cri là, aaaaahh hyper puissant. Ça peut nous tuer. J’vous assure.

Comme s’il essayait de convaincre la professeure. Il se rassit, et regarda Azaël. Ils allaient tous mourir, tué par des plantes crieuses, la poisse. Il était un peu inquiet, mais sans plus. Il boudait encore un petit peu, mais s’il pouvait pousser son voisin pour qu’il se prenne le cri à sa place, pourquoi pas, ça peut se faire. Il décida alors de reprendre doucement la conversation, comme ça, mine de rien, en chuchotant tout faiblement. Il se pencha vers Elhiya.

- De toute façon t’es jalouse. Mais t’inquiète, I have a big heart. De nouveau vers Zaza. Et toi, t’es coincé avec moi, mouhahahaha.

Petit cri sadique qui n’avait pas trop l’effet escompté compte tenu du chuchotement, mais quand même, l’intention y était. On lui pardonne donc.

Le cours commence et Jace change d'attitude dès l'instant.
D'un garçon souriant et chaleureux, place à un garçon très concentré avec une soif d'apprendre.

Je regarde un instant la plante dans le pot qu'elle vient de sortir de son bureau.
Je reconnais les feuilles presque directement, avant que tu n'es eut le temps de répondre deux élèves. Un garçon de ta maison et un autre, un aigle.

En effet, j'aurais dit la même chose que lui. Une mandragore probablement adulte au vu des feuillages.

L'aigle répondit à une autre partie de la question.

Vrai également, en revanche la mandragore a d'autres caractéristiques que les deux élèves n'ont pas signalées.

Un autre garçon un Poufsouffle cette fois-ci indiqua que le crie adulte d'une mandragore peut tuer.

Je décide donc de lever la main.

-Le crie d'une mandragore enfant peut nous assommer

Je baisse la main, et note les indications que moi-même et les autres élèves ont signalé un peu plus tôt.

Après avoir noté, je relève de nouveau la tête et je contemple les feuillages de la mandragore.

Les réponses fusent beaucoup trop vite pour Castielle.
"pour ceux qui auront été attentifs en cours jusqu’à présent" Oui. C'est gentil mais et pour ceux qui n'étaient pas là aux cours précédents parce qu'ils étaient de l'autre côté de l'Atlantique ?

Azaël avait déclaré que c'était de la Mandragore. Castielle en fut un peu décontenancée... Serait-ce possible que la mandragore d'Angleterre soit légèrement différente que celle d'Amérique ?
Artémis, un Serdaigle et le Serpentard qui a l'air d'apprécier Aria avaient répondu à leur tour, donnant des informations complémentaires sur la plante.
Si ça continue elle se retrouvera sans savoir quoi dire !
Castielle décida de prendre une initiative, histoire de ne pas finir sans rien.

"Le philtre de mandragore sert également à rendre leur apparence normale aux personnes victimes de métamorphoses ou de sortilèges."

Elle se retint de dire "Mais en Amérique les feuilles d'une mandragore sont beaucoup plus violacées que vertes !"
A la limite cela lui servira d'anecdote de fin de cours à partager avec sa voisine, à qui elle n'avait pas eu le temps de répondre avant le début du cours.

Le cours débute enfin, un premier pot en terre cuite leur était proposées. De belles feuilles proéminent, une base épaisse et boueuse. Chouette une mandragore. Restait juste à espérer qu'ils n'allait pas chacun en avoir une dans les bras, avec pour objectif de leur retirer leurs chaussettes d'hiver. Bien que l'idée de les nourir ne l'inspirait pas beaucoup plus.

Perdue dans cette rêverie, une voix derrière elle ennonca le nom de la plante. Premièrement surprise de constater que l'endormi s'était réveillé pôle au bon moment, seconde d'entendre Arty couiner de leur face à l'éventuel danger. Mais l'intervention de Jace aurait le rassurer. Cependant elle leva la main pour compléter.

"C 'est le hurlement des adultes qui peuvent tuer en revanche.."

Rapide coup d'oeilau jaune de derrière. Il venait d'insinuer qu'elle était jalouse de son compagnon de table. C'était vraiment stupide, elle haussa les yeux au ciel avant de s'adresse au jeune homme a voix basse.

"Tu sais, a force d'aimer tout le monde il va t'arriver des soucis pire qu'une jeune plante en train d'hurler"

Non, ce n était pas encore arrivé mais la blondeaurait ou parler qu'un jour il ne pourrait plus se contenter de ses sourire et sa bonne bouille pour s'en sortir.

Replaçant des lunettes correctement sur son nez, Elhiya reporta son attention sur le cours, se demandant quand on leur fournirait des vaches oreilles.

Un Serdaigle répond juste après toi. C'est vrai que t'as vaguement entendu parler d'un philtre de Mandragore. Pour ramener ceux qui ont été pétrifiés à la vie. Comme quoi, finalement, les plantes et les potions peuvent se montrer un peu utiles de temps en temps. Enfin, encore faut-il avoir été pétrifié, et tu vois mal comment ce genre de truc pourrait t'arriver. Et voilà Arty qui semble avoir retrouvé la parole. Tu le regardes pendant qu'il répond, te demandant vaguement s'il boude encore ou non. Parce qu'en fait, quand il fait la tronche, bah c'est hyper reposant. T'as trouvé une super technique pour l'arrêter quand il parle trop. Une claque derrière la tête, et le tour est joué.

Tu hausses un léger sourcil lorsqu'il demande à la prof si vous allez tous mourir. Parce qu'il paraît que le cri de la Mandragore adulte et si puissant qu'il peut tuer. T'en sais pas grand chose, tu ne t'es jamais vraiment penché sur le sujet, mais tu veux bien le croire. Ainsi donc, cette plante serait plus intéressante que ce qu'elle paraîtrait au premier abord. C'est pas plus mal, peut être que ce cours sera un peu plus intéressant que le précédent, et qu'au lieu de te faire victimiser par un Snargalouf tu pourras faire mumuse avec des Mandragores pour faire peur aux gens.

Tu te demandes si Arty est sérieux lorsqu'il demande si vous allez tous mourir. Vous êtes en plein cours, tu te doutes que Lynch ne va pas soudainement se transformer en une immense psychopathe qui arrache sa Mandragore de terre pour tuer tous ses élèves avec son cri strident. Ou alors elle aurait probablement de gros problèmes par la suite. En fait, elle aurait de gros problèmes tout court. Mais t'es bien placé pour savoir que les profs du château sont loin d'être des enfants de coeur. Tu te demandes vaguement si Lynch a les mêmes penchants pour la torture sur élève que certains de ses collègues.

Tu esquisses un sourire en entendant ce que te chuchote Arty. Tu ne peux t'empêcher de lui répondre avec un immense sourire que tu veux totalement détaché. A voix basse, bien entendu.

- Pas pour longtemps... Comme tu l'as si bien dit, on va probablement tous mourir dès que Lynch aura décidé de déterrer sa Mandragore. Ce fut un plaisir que de te rencontrer Arty ! On va mourir ensemble, si c'est pas magnifique !

Difficile de passer outre ton ton ironique sur ce coup-là. Mais le blaireau t'as cherché au début du cours. Même si t'es pote avec, tu peux bien lancer une petite vengeance, non ?